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AIR-DEFENSE.NET

chaba

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Tout ce qui a été posté par chaba

  1. Il est le premier president [ever] a se faire helitreuiller. Il faut etre beau joueur et lui en reconnaitre le merite. C'est aussi une marque claire d'estime, d'interet et de respect pour ce que font nos soldats et marins. Et il ajoute a cela l'elegance (certains mauvais esprits diront que c'est de l'habilete perverse...) de ne pas laisser difuser d'images TV de sa descente au bout du cable... Respect.
  2. chaba

    Tornado

    La RAF annonce ce soir (mardi 3 juillet) la perte simultanee de deux Tornado GR4 au large de l'Ecosse. Les avions etaient bases a RAF Lossiemouth. Deux aviateurs ont ete sortis de l'eau et hospitalises a Inerness. Les recherches continuent (pour deux autres ?)
  3. chaba

    Marine Britannique

    Nouveau changement de pied a Londres: la Royal Navy aura le F-35B (vertical) et pas/plus le F-35C sur ses futurs porte-avions. Mais en nombre encore decroissant... http://www.bbc.co.uk/news/uk-politics-18008171 Probablement donc pas de refonte pour catapultes et brins d'arret pour les QE et PoW, ni jamais de E-2, ni de collaboration avec l'aeronavale.
  4. chaba

    Le F-35

    Confirmation de la new de zx. La Royal Navy aura le 35B (vertical) et pas/plus le 35C. Mais en nombre encore decroissant... http://www.bbc.co.uk/news/uk-politics-18008171
  5. Abraham Duquesne (Solebay et surtout Agosta 1676) et Roland-Michel Barrin de La Galissonière (1756 Prise de Minorque)
  6. Pour répondre à la question "Pourquoi 16 missiles ?" au moins pour ce qui concerne la classe Le Triomphant, le livre "Le Triomphant" de Quinchon&Dupont (Ed Du Perron) nous apprend que : - Tout les avant-projets (classiques ou nucléaires) ont été avec 16 missiles. - Ce n'est qu'à la fin du développement que des hypothèses à 12 et à 20 tubes ont été envisagées. - Le "20 tubes" a été rejeté car moins bon que le "16" en terme de nombre de missiles en permanence à la mer à cout économique total constant du programme SNLE-NG. Avec un tel critere, il est possible que le "16 tubes" soit meilleur pour une flotte de 4 à 6 sous-marins (France ou UK) mais que le "20 tubes" ou le "24 tubes" deviennent préférables avec plus de SNLE en flotte, comme les 12 ou 14 bateaux type "Ohio" des USA. Apparment ce fut donc un choix economique qui a imposé le "16 tubes" face au "20 tubes" dans le cas francais. - La version à "12 tubes" a été rejetée pour une raison technique liée à l’architecture du sous-marin. Compte tenu du poids des differents elements (propulsion, reacteur+blindage, section missile, hotelerie), il est impossible de localiser en un meme point le centre de gravité et le centre de poussée de la coque, même avec un lest placé très à l’avant. En immersion, le "12 tubes" aurait flotté verticalement... Pas top comme disent les jeunes.
  7. Le croiseur americain CLGN-160/CGN-9 Long Beach, lance en 1959, avait ete etudie (dans le milieu des annees 50 donc) avec quatre tubes pour Polaris en zone milieu du navire. Ces tubes ne seront finalement jamais installes et remplaces par un ASROC et une tourelle de 5''. Sur un sujet proche, les USA ont etudie au debut les annees 70 un croiseur a propulsion nucleaire porteur de missiles (nucleaires) ABM (anti balistic missile). Non du projet : SABMIS (Sea-based Anti-Ballistic Missile Intercept System).
  8. Ce faible taux de fiabilité des ogives justifie l'emploi sur les Polaris A3 d'une grappe de trois ogives qui visent toutes les trois la meme cible. Meme en cas de non-fonctionnement ou de fonctionnement partiel (explosion de faible puissance) d'une ou deux charges, on conserve une chance raisonnable de detruire la cible avec la troisieme. A condition d'avoir reussi le lancement... Cette faible fiabilité générale devait conduire a des "plans de tir" (US ou soviet) ou les cibles de grande importance (Moscou, New-York, London, Leningrad...) devaient etre multi-ciblées, non seulement par le meme SNLE, mais aussi probablement par plusieurs SNLE differents (cas de destruction d'un SNLE, de message non transmis,...). Au total, le nombre reél des cibles dont les premiers systemes de SNLE+Missiles pouvaient garantir la destruction ne devait etre qu'une fraction (20% ??) du nombre total de missiles deployés.
  9. chaba

    VEGA : futur missile italien ?

    Un missile balistique italien ? Mais l'idee n'est pas neuve et le succes de "Vega" des son tout premier lancement ne doit absolument rien au hasard. L'Italie en longtemps conservé "au chaud" une option pour disposer de la technologie nécessaire a une force de frappe indépendante. Voir par exemple le projet "Alfa": http://www.astronautix.com/lvs/alfa.htm "Afla" c'est un petit "Polaris italien" : lancement surface, deux étages a poudre, ogive d'une tonne, portée 1,600km soit Moscou depuis l'Italie, trois essais en vols - tous réussis - effectués dans les anees 70. Un croiseur italien (Giuseppe Garibaldi ) avait été équipé lors d'une refonte en 1957-1960 de 4 silos (pour "Polaris" ou "Alfa"). Les italiens ont la technologie. En cas de besoin national vital, cela leur permettrait de gagner du temps...
  10. chaba

    Force de dissuasion britannique

    Quelques petites precisions sur le Polaris: Le Polaris A3 n'est pas MIRVé. C'est une "grappe" de trois tetes qui tombe sur la cilble. Le A3 ne peut pas viser trois objectifs independants. L'emploi d'une grappe de tetes complique l'interception par la defense. Mais l'interception reste theoriquement possible avec un unique missile ABM si il est muni d'une ogive de tres forte puissance (comme les 2Mt ou plus pour le Galosh sovietique de 1970) car les ogives de la grappe restent proches les unes des autres. Cela donne aussi a l'attaquant une meilleure garantie de destruction de la cible en cas de non-fonctionnement ou de fonctionnement seulement partiel de l'arme thermonucleaire. Le Polaris "Chevaline" n'etait pas non plus MIRVé, les deux ogives visant encore la meme cible. Mais cette fois, elles auraient ete accompagnees d'un grand nombre de leurres credibles. Seule une interception terminale reste eventuellement possible car, dans les derniers kilometres, les leurres disparaissent (ils sont legers et ne survivent pas a la rentree dans l'atmosphere) et la discrimination cibles/leurres redevient possible. Mais la defense risque alors de manquer un peu de temps pour agir... La modernisation "Chevaline" comportait egalement le remplacement (a l'identique) des moteurs des missiles Polaris pour leur redonner une nouvelle jeunesse. Ils resteront en service jusqu'en 1996.
  11. Une petite analyse personnelle sur la situation du Japon au début d’aout 1945 (Rappel : Hiroshima sera le 06 aout et Nagasaki le 9) Situation alimentaire : L’arrêt des importations du fait du blocus naval US privait le Japon de 31% de son riz, 92% de son sucre et de 45% de son sel d’avant guerre. De plus la récolte agricole de 1945 atteint seulement 60% du niveau d’avant guerre probablement par manque d’engrais (toujours le blocus) et de bras. La ration alimentaire a l’automne 1945 au Japon était réduite a 700 cal/jour (quand le niveau normal c’est 2.200) et 100,000 personnes sont données pour étant mortes dans les années 1945-48 pour problèmes liés a la sous-alimentation malgré l'aide US. Le ministre japonais des finances en octobre 1945 avait annoncé 10 millions de morts par famine sur l’hiver qui commençait sans aide immédiate de la part des vainqueurs. Certains disent toutefois qu’il s’agit d’une prévision pessimiste. En 1945-46, il est de fait que l’administration du « shogun » Mac Arthur a fait importer 3.5 millions de tonnes de stocks alimentaires US pour les 74 millions d’habitants soit rien de moins que 47 kilos par habitant (principalement de la farine, du sucre et du corned-beef). Il n’y a pas de miracle dans le fait que Mac Arthur fut accompagné en musique lors de son départ de Tokyo en 1953 et avec de la foule en masse le long des rues : ils savaient tous qu’ils lui devaient la vie de beaucoup des leurs… Les sous-marins américains avaient gagne la guerre a eux tout seuls. Les boys et l’ « Enola Gay »auraient pu rester au pays… Situation industrielle : A la fin du premier trimestre 1945 la production industrielle japonaise s’était à peu prés complètement arrêtée (moins de 20% des niveaux de 1941) : plus d’acier produit, plus d’aluminium, plus de textile. Ce n’est pas le cas allemand ou c’est l’arrivée physique des troupes alliées aux portes des usines en 1945 qui a arrêté la production d’armement que les nazis avaient su maintenir jusqu’au bout (même amoindrie). La c’est plus rien dès avril-mai 1945… A Nagoya, ou je vis actuellement, au printemps 1945, la ville en est a plus de 90% de destruction urbaine (ce sera 85% seulement a Hiroshima quatre mois plus tard après la bombe A…) et la production des grands complexes industriels Mitsubishi (aviation) et Toyota (textile a l’époque) est a zéro. Zéro production industrielle, cela veut dire qu’on se bat sur les stocks et après : fini…. Cela veut dire par exemple pas d’artillerie, parce que l’artillerie c’est d’abord une question de logistique, d’usines et des tonnages de métaux et de produits chimiques. Les avions des milliers de kamikaze prévus en cas de débarquement US n’auraient jamais été remplacés. Situation politique : Les échelons supérieurs de l’armée japonaise vivaient à cette époque en état d’illusion volontaire ou officielle. Je dis « illusion volontaire » parce je ne crois pas qu’ils ne savaient pas. Ils savaient très bien. Le « premier » d’entre eux, Tojo avait démissionné de son poste de premier ministre lors de la perte de Saipan en juin 1944 parce que la perte de Saipan signifiait la défaite finale inéluctable. En logique, le Japon devait déposer les armes à cette minute précise (juin 1944) et tous les morts de la suite l’ont été pour rien. Ceci toujours en logique rationnelle ; en termes de code de l’honneur, c’est une autre histoire… Mais ce groupe militaire était allé trop loin : ils avaient fait plusieurs fois assassiner impunément les politiciens civils (dont un premier ministre…) des années trente, ils avaient provoqué les incidents puis la guerre en Manchourie et en Chine, ils avaient préféré en novembre 1941 le choix de la guerre contre les USA plutôt que le retour a la situation de 1937, ils avaient couvert (ou ordonné…) des crimes que les alliés ne pardonneraient pas (la « Marche a la mort » après Corregidor, les viols a Singapour,… sans parler de la Chine et Nankin…). Pour eux, reconnaitre leurs erreurs signifiait le déshonneur et la mort. Ils préféraient objectivement faire mourir tous les autres japonais avec eux. La plus part d’entre eux ont refusé de soutenir les jugements des alliés ou même simplement de leurs concitoyens dans la rue le lendemain matin et se sont donne la mort lors de la capitulation, sauf Tojo qui s’est raté… Le reste de la société civile japonaise « fait le mort » a cette époque. Certes. Personne n’a oublie comment les militaires ont éliminé les politiciens tièdes ou hostiles, mais cela ne veut pas dire que personne ne pense… Je crois que les franges les plus riches de la société civile (les propriétaires des empires industriels : Toyota, Mitsubishi, etc…) ont du passer des messages très clairs, notamment vers le palais impérial, sur la situation économique réelle et les risques pour la position future de l’aristocratie politico-militaire si on devait s’obstiner dans le conflit. Situation militaire : Le plan d’invasion américain fait sens. D’abord se fixer au sud de Kyushu, y établir un périmètre large et défendable et y construire des bases aériennes par dizaines. La conquête du reste de cette l’ile n’était pas au programme. Seulement fixer l’armée japonaise et établir la maitrise de l’air au dessus du Japon central. Idéalement, les japonais attaqueront le périmètre et se feront massacrer. Des fantassins contre des tranchées, des chars et de l’artillerie, c’était très jouable. Même si il est historiquement exact que l’Etat-major japonais avait correctement identifié Kyushu comme la cible de la première invasion sur le sol sacre du Japon et y avait massé beaucoup de ses troupes. Cyniquement, on dira que tout le problème des américains était d’avoir suffisamment de balles de mitrailleuses pour stopper les vagues humaines des Japs. Si ils n’attaquent pas, tant pis, on met en œuvre une tactique d’attaques aériennes systématiques par chasseurs bombardiers légers, partout, toujours longtemps, pendant tout le début de 1946, histoire d’affaiblir encore et toujours. Ensuite, après l’hiver et la famine, attaquer Tokyo en profitant des plages et de la plaine du Kanto a l’est de Tokyo. Une zone plate et dégagée jusqu'à Tokyo (60 km depuis les plages) ou la guerre mécanisée et industrielle peut être mise en œuvre… Echec et mat. Les évaluations des pertes prévisionnelles pour les US sont à mon sens délirantes dans l’excès. Une fois passée l’unique vague initiale de kamikazes sur la flotte et ca, on est d’accord, ce sera horrible, le reste de la campagne n’est pas trop « difficile » (les mots sembles irréels pour parler de morts qui auraient été quand même par dizaines de milliers cote US…) du point de vue américain même si les japonais vont jusqu’au bout de leurs fantasmes de suicide. En cas d’invasion en 1946, quelle sorte de résistance est possible ? De la part de l’armée : déplacement uniquement a pied, avec des rations minimales et sous attaques aériennes permanentes… Les distances sont énormes (1.000 km et + pour revenir de Kyushu a Tokyo)… Combattre avec des armes légères uniquement face à un ennemi hyper-équipé… Et probablement sans plus aucune réelle coordination militaire globale possible du coté japonais, ce qui signifie se faire battre en détail par un adversaire regroupé… De la part des civils ? Rien à manger (l’armée aura tout pris)… Avec des lances en bambou face à des fusils… Les chiffres de pertes des japonais auraient été par millions, d’abord par la famine. Aucune société ne résiste à cela et le Japon aurait sombré dans l’anarchie au printemps 1946. L’armée japonaise aurait du d’abord maintenir l’ordre et se maintenir elle-même en vie. Je pense que le scenario propose est impossible : Même sans Hiroshima et Nagasaki le Japon aurait capitulé, probablement en octobre ou novembre 1945. C’est effectivement comme le dit Berezech l’attaque russe qui précipite la décision, plus que les bombes A, les japonais ayant alors quelques 6 millions de civils dans leurs colonies et conquêtes, dont quelques 4 millions (à vérifier) en Asie continentale ou l’avance invincible des russes les met en danger de mort. Sans compter le risque d’effondrement politique/alimentaire intérieur qui devient plus redoutable que la terreur que le « groupe militaire » faisait peser sur la société nippone. Pour jouer néanmoins le jeu intellectuel proposé par gibbs, le débarquement US de 1946 aurait été un succès militaire (sans compter le fait que en 1946 les USA aurait pu utiliser un certain nombre de bombes A supplémentaires…) probablement bien plus aisé que les prévisions officielles américaines (un million de tues et blesses US). Mais le futur du Japon aurait été bien différent de celui que nous avons connu (fin de la monarchie, situation sociale et sanitaire inconnue, haine civile et divisions politiques incalculables, etc…)
  12. Une petite correction a propos de la prise des iles Kouriles par les russes: C'est apres (et pas avant) la capitulation que les russes s'imposent sur les Kouriles (debarquement le 18 aout a Shumushu et Paramushiro) soit 3 jours apres la proclamation imperiale de redition sans condition du 15 aout. C'est plus facile quand l'adversaire a deja mis ses armes a terre... Cette installation (et la deporation en Siberie des environ 60,000 troupes japonaises presentes sur place) sont faites sans coordination ni avec les "allies" des russes ni avec les autorites japonaises, a la difference de l'arrivee des troupes US (et de Mac Arthur) sur le sol japonais. Et les americains eux n'ont pas envoye des milliers de prisoniers (des otages ?) vers les USA...
  13. chaba

    Marine chinoise en 2020

    A propos de l'ASBM chinois, quelques réflexions pour le simple plaisir du débat : 1) Pourquoi les chinois engagent-ils actuellement la construction d'un (de plusieurs?) porte-avions et autres grandes (et couteuses) frégates/croiseurs si ils ont trouvé par ailleurs l'arme absolue contre ces types de navires ? Est-ce parce qu'ils pensent qu'aucun autre pays au monde n’a le niveau technologique suffisant pour mettre au point un système ASBM pendant la durée de vie de ces futurs capital-ships chinois (soit les quarante prochaines années) ? 2) Pourquoi se limiter seulement a des missiles de 2.500 km de portée ? Il conviendrait de signaler aux stratèges chinois qu’en utilisant un des ICBM dont ils disposent ils pourraient alors frapper les porte-avions US a l’intérieur même des ports de San Diego (California) de Pearl Harbor (Hawai) ou Yokohama (Japan). Deuxième avantage de la solution sur ICBM, c’est que l’on peut baser l’ASBM+missile loin a l’intérieur du territoire chinois ce qui renforce beaucoup sa protection face a une tentative de neutralisation. Troisième avantage : frapper les porte-avions au port est plus sur et plus facile parce que la cible est alors parfaitement fixe. Pourquoi une telle censure de la part des chinois ? Tant qu’a faire un ASBM, ne faudrait-il par exploiter a fond le concept ? 3) L’ASBM serait-elle la première arme non « brouillable » de l’histoire ? Il n’y aurait aucune forme de leurrage possible ? Les indispensables systèmes associés pour le repérage/poursuite de la cible (drone, satellite, etc…) ne sont pas vulnérables ? L’ASBM est-il par ailleurs également non interceptable par les systèmes type Aegis3 ou Aster ? 4) Pourquoi les USA (ou d’autres) ne semblent-ils pas intéressés par le développement d’une telle arme ? Pourtant les USA, qui disposent de moyens technologiques seulement légèrement en retard par rapport à ceux de la Chine, pourraient peut être adapter un ASBM sur un missile type Minuteman (9,600 km de portée) ou un Trident 5 (sur un SNLE planqué trés loin au sud de l'Ocean Indian ou Pacifique) et utiliser pour le guidage leurs nombreux satellites ou mieux, des SNA silencieux (ils en ont plein…), des SNA qui n’auront alors même plus besoin de risquer se dévoiler lors de la frappe sur la cible par le bruyant tir d’une torpille ou d’un Harpoon. Un simple coup de téléphone satellitaire de 3 secondes max pour déclencher la foudre sur la cible que filoche le SNA et... Boum ! Croiseur coulé ! Et bien, les ricains, cela ne les intéresse pas… Ni personne d’autre d’ailleurs de par le vaste monde à l’exception des chinois. Pourquoi ? 5) Enfin un test de l’ASBM, c’est bien. On ne sait toutefois rien des conditions du test (Cible fixe ou mobile ? Changement de cap et montée 30 nœuds des l’annonce de la détection du départ du missile balistique pour créer une incertitude de +/-10 km sur le point d’impact ou pas ? Cible défendue par des contre-mesures ou pas ? etc…). C’est peut-être mieux ainsi, car l’incertitude renforce généralement la crainte chez votre ennemi…
  14. Un pilote des Red Arrows a ete tue hier sur la base aerienne RAF Scampton dans Lincolnshire lors du declenchement de son siege ejectable alors que son avion etait a l'arret au sol. Le nom du pilote n'a pas encore ete donne par la RAF. C'est le deuxieme pilote des Red Arrows a mourrir cette annee apres un premier crash lors d'une presentation en vol a Bournemouth il y a environ trois mois.
  15. Elever la temperature d'un milieu decroit au contraire la "reactivite" nucleaire (la simple dilatation du milieu fait que les neutrons ont moins de chance de rencontrer un noyau par effet de geometrie mais sutout la section apparente de capture des noyaux d'uranium decroit beaucoup avec la temperature et la vitesse des neutrons). A la louche, il vaut mieux du froid et des neutrons lents. L'enrichissement du combustible etant fixe lors du rechargement du coeur (U235 a 3 ou 4 % max), rien n'est a esperer de ce cote la. La seule solution est de ralentir les neutrons (avec de l'eau, du graphite,...) mais sans les absorber trop (bore surtout, acier et beton un peu) pour accroitre leurs chances de rencontrer un noyau. C'est une configuration delicate, que des ingenieurs mettent des annees a calculer. Mais meme si elle etait "miraculeusement" apparue quelque part dans les debrits du coeur de Fukushima, elle disparaitrait tout aussitot par simple echauffement du milieu. Pour ce qui concerne Fukushima, on parle pour rien : Il n'y a jamais eu de reaction de fission spontannee dans les reacteurs endommages (detruits). Les traces de Xenon detectees sont issues de la desintegration radioactive normale du combustible nucleaire irradie. Le taux mesure est conforme a ce que donne le calcul theorique en fonction du taux d'usure du combustible et du temps passe depuis le 11 mars. Aucun flux de neutron n'a jamais ete detecte, ce qui serait un marqueur certain d'une reaction de fission. Les personnels Tepco continuent de travailler a l'interieur des batiments reacteurs (Ex: installation vendredi dernier d'un systeme de captation du Cesium dissous dans l'eau de la piscine du reacteur 2)... et la communication media de Tepco est toujours aussi merdique !
  16. Fukushima 2: Pas de reaction nucleaire de fission spontannee (source NHK today 15h20 JST). La presence de Xenon dans les gaz preleves a l'interieur de l'enceinte de la tranche 2 est desormais expliquee par la decomposition nucleaire spontannee de Curium 242 et 244, deux produits de fission usuels presents dans le combustible nucleaire usage. Les (tres faibles) quantites mesurees matchent les calculs que l'on peut faire compte tenu du taux de combustion du combustible de la tranche 2. Ceci explique aussi pourquoi aucun flux de neutrons n'avait jamais ete detecte, ce qui aurait du etre inevitablement le cas en cas de divergence des elements du coeur. Par contre TEPCO a remarquablement bien reussi a faire peur a tout le monde en privilegiant la vitesse de publication des informations par rapport a un peu d'approfondissement des questions techniques. Il faut dire que dans les premiers jours du desastre, ils se sont fait une solide reputation de retention d'information (pas totalement immeritee a vrai dire...).
  17. Pas mieux. Superbe. Merci.
  18. @ pascal Oui, oui, il en existe encore, comme par exemple: - Eclairage public réduit en zone électrique nord-est (Tokyo). Pas de restriction en zone sud-ouest (Osaka & Nagoya) ou je suis. - Bureaux climatises a 28 C (mesure etendue a tout le Japon par solidarité) et campagnes publicitaires TV pour que tout le monde fasse de meme a la maison. - Fin de la période « cool biz » (la periode ou les salary-man viennent au bureau sans cravate et en chemise a manches courtes) reportée au 31 octobre. - Le niveau de la « courbe de charge » électrique de Tepeco est affichée « live » sur des TV dans le métro ou sur les chaines d’information locales de la zone de Tepeco pour sensibiliser le public a la limite max d’environ 32 GW de demande électrique, seuil au delà duquel Tepeco serait obligé de « délester » de la demande car ils ne peuvent pas actuellement ni produire plus ni importer plus depuis les autres zones électriques.
  19. Konichiwa (bonjour), Juste une petite new, une de celles que le Figaro ou la Criirad ne mettent pas en hune, peut être parce que pour le premier les bonnes nouvelles font moins vendre que les mauvaises et pour la seconde parce qu'elles n'encouragent pas l'opinion à regarder ailleurs que vers le nucléaire pour les besoins futurs en énergie. http://www3.nhk.or.jp/daily/english/29_04.html A Fukushima, six mois après le désastre, les taux de radioactivité en divers Cesium dans l'eau de mer a proximité du site sont redevenus proches de la limite administrative (au lieu de un million de fois au dessus de celle-ci comme en avril). Notons quand même que la limite administrative c’est encore bien plus que le taux « naturel »…. Le taux Cesium est un bon marqueur de l’évolution de la situation parce que, Cesium et Iode étant ceux qui sont gazeux parmi les produits de la fission, ce sont ceux qui se sont échappés en masse, les autres, corps liquides ou solides, sont pour la plus part restes a l'intérieur des bâtiments. Cesium et Iode ont donc composé l’immense majorité de la radioactivité rejetée par l’accident, même si tous les autres éléments ont pu être détectés dans l’environnement, mais à des niveaux très faibles ou à l’état de trace seulement. Le taux en Iode est lui redevenu normal par disparition naturelle (période radioactive courte). Reste donc le Cesium dont la période longue (30 ans je crois) fait qu’il est la pour longtemps (de l'ordre de 10 periodes soit 300 ans). Qu’est ce que nous apprend cette new ? Le taux en Cesium baisse dans l’eau de mer par la combinaison de deux raisons : parce que le rejet initial s’est dilué dans l’immensité de l’océan (et ce n’est pas forcement une bonne nouvelle…) et surtout parce que il n’y a pas (ou plus, ou peu…) de rejet supplémentaire. Ce que nous apprend donc cette nouvelle c’est que les efforts pour reprendre le contrôle du site, contenir, nettoyer portent leurs fruits. Quelques autres news au passage : 1) Le premier système de traitement de l’eau polluée (recyclage des 100.000m3 ou plus d’eau radioactive utilisée pour le refroidissement) largement de conception Areva fonctionne depuis la mi-juin (mais avec des problèmes). Un second système de conception japonaise est en service depuis le de 18 aout. A eux deux, ils seront capables de traiter la totalité de l’eau en environ 6 mois et permettront de « vider » les souterrains des bâtiments, qui deviendront alors plus accessibles au personnel. Le recyclage de l’eau permet surtout de fonctionner en circuit fermé pour le refroidissement, sans plus puiser et rejeter en mer. 2) Le premier système externe de refroidissement/élimination du sel de mer a été installe sur la piscine combustible de la tranche 4 et il fonctionne bien. Des systèmes identiques sont en cours de fabrication pour les tranches 2 et 3. 3) Tepeco a commencé les travaux de couverture de la tranche 1 avec une structure faite d’un « voile de plastique ». Une fois en place, avec sas et filtres, il permettra de rétablir un confinement aerien a 100% (même si ce n’est certes pas une solution pour l’éternité…). Objectif : la fin d’année. Si ca marche, les autres tranches devraient suivre pour la mi-2012. Bien sur moins de Cesium (par arrêt des fuites et dilution) ne fera pas revenir les personnes évacuées, pas plus qu'il ne signale la fin de la catastrophe. Mais je trouvais que les récents posts sur le forum ne présentaient tous que des mauvaises nouvelles : records de radioactivité (mais en des points choisis…), les « gugusses » de chez Tepeco capables de rien de bon, et même (the cherry on the cake !) l’annonce de redémarrage de la tranche 3 (cf post du 23 aout) juste à temps pour un nouveau séisme. Alors j’ai voulu prendre un peu de temps pour mettre en valeur quelques éléments un peu moins négatifs, et aussi aider a prendre conscience que des gens travaillent (et parfois même travaillent dur) pour améliorer les choses a Fukushima. Et que parfois, ils y parviennent…
  20. Comme c'est bete : on vient juste de rentrer les "Space Shuttle" au musee... Si on ne trouve pas vite ce qui a malfonctionne, il ne reste plus qu'a passer l'ISS en mode automatique et a ramener sur terre les gars qui sont la haut.
  21. La BBC annonce qu'un appareil des Air Arrows s'est ecrase aujourd'hui lors d'une presentation aerienne a Bournemouth (sud de l'Angleterre). L'appareil s'est brutalement eloigne de la formation en perdant rapidement de l'altitude. Il a touche le sol sans explosion dans une zone marecageuse proche de l'aeroport local a 13h50 BST (14h50 a Paris). D'apres un flash du "Daily Mail" (18h46 BST) qui est un journal plus verse dans le sensationnel que dans l'aeronautique, le pilote ne s'est pas ejecte et a ete tue. Pas de confirmation officielle donc encore un peu d'espoir.
  22. chaba

    Les abris anti-atomique.

    Pour ce qui concerne la fin du monde humain, le principal probleme que poserait une guerre nucleaire generalisee c'est le fait meme qu'elle ait pu avoir lieu. C'est a dire, la demonstration que notre espece n'est pas capable de controler suffisament ses pulsions de violence. La bombe atomique ne pouvant pas etre "de-inventee", le fait qu'une seule guerre semblable ait pu une fois avoir lieu, me semble impliquer qu'il y en aura un jour une autre a la suite, puis encore une autre, etc... Et si je pense moi aussi que l'humanite devrait pouvoir en effet survivre a une telle guerre unique, je ne suis pas aussi categorique s'il doit y avoir dans le futur non pas une mais une demi-douzaine de telles guerres supplementaires meme reparties sur plusieurs siecles. Sans compter sur ce que nous aurons ete capables d'inventer entre temps... Les etre humains sont violents et cette pulsion de violence prend parfois le pas sur le conduite rationnelle de nos vies. C'est une faiblesse qu'une espece animale isolee sur une unique planete habitable ne peut pas se permettre. Une eventuelle guerre atomique generale serait le signe de l'existence d'une telle faiblesse au niveau de l'espece et non plus seulement au niveau individuel. Et je crois que c'est a cela que l'humanite ne survivrait pas sur le long terme. Dans ce cas la, construire des abris est effectivement parfaitement inutile. Nous serions condamnes d'avance par un defaut congenital de notre espece.
  23. Je trouve qu'une chose manque dans notre posture actuelle de dissuasion (dans celle des British aussi d'ailleurs), une chose qui ne couterait pas tres cher et qui nous ramene un peu a la discussion precedente sur les silos sous-marins en remplacement des SNLE : deux ou trois (pas plus) silos, a terre (a Biscarosse ? a l'Ile Longue ?) avec a l'interieur un M51 avec une seule tete. Doctrine d'emploi : la possibilite d'un ultime avertissement, tres rapide, planetaire (un M51 en mono-tete), sans avoir a demasquer inutillement le (et l'unique aujourd'hui) SNLE-NG en patrouille, qui resterait alors disponible pour l'ultime frappe (celle que l'on fera - peut etre - si Paris a ete pulverisee) Pas trop cher car : 1) Pas besoin d'une veille style Albion (365jx24h), un preavis de disons 4 heures avant un tir serait suffisant. L'important est de pouvoir frapper assez vite, car avec les Rafale+ASMP c'est au moins une demi-journee pour une cible a l'est de l'Irak et trois semaines avec le CDG pour la banlieue de Shanghai. 2) Pas besoin de beaucoup de beton car pas besoin de l'invulnerabilite (n'importe quel missile de croisiere conventionnel les detruirait surement) car une frappe de neutralisation de notre paire de silos serait deja la signature d'une agression majeure contre nos interets et donc justifierait la riposte avec le SNLE. 3) Pas de nouveau materiel a developper et a entretinir.
  24. Citation de: wolfmoy le Samedi Août 06, 2011, 15:41:28 les 3 drapeaux ne prouvent pas qu'il s'agit d'une cuve d'un EPR sauf qu'ils ont des drapeaux chinois, japonais et français Certes. Mais la presence des trois drapeaux est logique dans le cadre de l'EPR chinois. Surtout la presence des huits sorties en partie haute (4 sont visibles sur une demi-circonference) vers les generateurs de vapeurs signe une cuve concue pour un reacteur a quatres boucles. Et depuis la fin du programme EDF 1300&1450 MW, les EPR sont les seuls reacteurs a eau pressurisee a quatre boucles en fabrication (le 1000 MW chinois et les coreens sont en trois boucles).
  25. chaba

    Cuirassé

    Le cuirassé était le porteur d’une arme particulière : l’artillerie de gros calibre, par opposition à d’autres navires porteurs de torpilles ou de mines par exemple. L’artillerie de gros calibre est d’abord remarquable par sa portée, qui faisait des cuirassés les premières unités d’une escadre à entrer en contact avec l’adversaire. Pour que l’amiral puisse avoir la faculté de choisir (accepter ou refuser) ce premier contact, il a fallu en faire des navires rapides (au moins aussi rapides que ceux d’en face) et, pour qu’ils puissent résister et rester efficaces (au moins un certain temps…) malgré le feu ennemi, on a du leur ajouter du blindage. L’artillerie est une arme antinavire « incapacitante », mais pas très « mortelle » malgré des apparences super fascinantes. Les coups de l’artillerie vous ralentissent (une chaufferie percée), vous désorganisent (PC détruit, incendie,…), vous affaiblissent (tourelles mise hors service), mais ne vous coulent pas. Les torpilles sont beaucoup plus efficaces pour envoyer un navire par le fond. Sauf impact direct dans les munitions, il est assez rare que des navires modernes, compartimentés et dont l’équipage se bat, aient été coulés en conséquence des seuls impacts de l’artillerie. Le seul exemple qui me vient à l’esprit est celui du « Lutzow » allemand au Jultland en 1916. Sinon, l’élimination d’un cuirasse comporte une phase d’affaiblissement par l’artillerie suivie d’une phase de destruction du blessé, généralement par des torpilles : « Bismarck » (torpilles et sabordage), « Scharnhorst » (torpilles), « Graf Spee » (sabordage), « Kirishima » (aviation et peut être sabordage). Pour porter les 2 ou 3 coups décisifs qui incapaciteront votre adversaire à longue portée, le missile antinavire fait cela aujourd’hui de plus loin, plus rapidement, de jour comme de nuit et par tous les temps, en comparaison de l’artillerie de jadis. Et on peut l’installer sur des plateformes beaucoup plus petites et bien moins chères. Donc fin du rôle des cuirassés dans le combat mer-mer. Le blindage des cuirassés constituait un atout, mais l’aviation a pris le dessus il y a long temps. Outre que l’on ne gagne jamais en ne faisant que seulement savoir « encaisser » des coups, à partir du moment où les bombes d’avion ont dépassé le poids d’une tonne, le blindage, c’est fini. Il faudrait des tonnages délirants pour protéger un navire : les nazis avaient du agrandir leurs projets de cuirassés (le H44) jusqu'à 140.000 tonnes pour une protection sérieuse contre des bombes de 900 kg… Quand les anglais ont commencé à lancer des bombes « Tall Boy » de 5 tonnes, le « Tirpitz » et le « Scheer » ont été éliminés en quelques semaines. Aujourd’hui, dans le cas extrême ou il serait laisse sans défense, un « Nimitz » (ou notre « CdG ») serait aisément rendu « mission-kill » au moyen d’une seule bombe guidée par laser de 1.000 kg pointée vers ses cœurs nucléaires. Et aucun blindage flottant ne peut arrêter un tel impact… Il reste le rôle d’appui feu contre la terre. Plus que le tonnage de projectiles, les atouts du grand navire (cuirassé ou croiseur) en 1944-45 c’était la permanence, la vitesse de réaction et sa précision : un navire de l’époque pouvait raisonnablement prétendre par toute circonstance mettre en moins de cinq minutes après l’appel radio sa deuxième ou sa troisième salve à moins de cinquante mètres d’un l’objectif désigné a terre. Une belle performance même avec nos critères de 2011. L’aviation embarquée le pouvait bien sur (et elle le peut encore), mais avec la contrainte d’avoir à laisser une patrouille de 2 ou 4 avions en l’air 24 heures sur 24 au dessus de la zone à traiter. Ce qui veut dire : entretien massif sur les avions, vols de nuits et par mauvais temps, ravitaillement en pétrole, etc… Aujourd’hui, le MM40 Mod3 (et demain le Scalp Naval), tiré d’une frégate ou d’un hélicoptère ou d’un sous-marin, mettra en une poignée de minutes une charge de 150 kg à moins de 10 mètres de la cible désignée et avec l’avantage d’une portée supérieure par rapport a l’artillerie lourde. C’est aussi bien ou mieux que ce que les « Iowa » américains faisant il y a trente ans au large Beyrouth ou en 1991 face a l’Irak. Le grand cuirassé garde cependant toujours l’avantage du débit de feu qu’il peut théoriquement délivrer : une salve par minute pendant plusieurs dizaines de minutes (le tir rapide à une salve toutes les trente secondes n’est possible que pendant quelques minutes seulement). Pour un « Iowa » ou un « Jean Bart », cela représente 10 tonnes de munitions à la minute (ou l’équivalent en tonnage de l’emport de plus de 3 ou 4 Rafale ou F-18). En moins d’une demi-heure, c’est l’équivalent en tonnage d’une centaine de missions Rafale !! Impressionnant certes, mais à tempérer en notant que le cuirassé doit utiliser plusieurs munitions par cible alors que l’avion (d’aujourd’hui) touche à coup quasi sur. Mais il est difficile d’imaginer une circonstance tactique ou, sans avertissement préalable (satellite, écoute électromagnétique,…) une telle puissance de feu deviendrait vitale avec un préavis super court. Le cuirassé a enfin l’inconvénient majeur d’un équipage énorme (plus 1.900 hommes sur un « Iowa »). Et même si des rêveurs peuvent imaginer un « Cuirassé 2020 » automatisé pour ses machines et son artillerie, allégé de son blindage et tirant loin des obus avec propulsion additionnelle et guidés par laser, un tel navire resterait bien plus cher que le concept d’une frégate « frappeur » porteuse dans ses silos de 300 missiles type Scalp Naval. Celle-là on peut la réaliser demain matin en rajoutant deux sections bourrées de silos à l’avant et la l’arrière de la prochaine FREMM qui sortira de l’arsenal de Lorient. Mais je suis d’accord avec beaucoup je crois : les cuirassés et croiseurs de bataille de jadis, ils avaient de la gueule !...
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