Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

chaba

Members
  • Compteur de contenus

    843
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par chaba

  1. chaba

    Atlantique 2

    Sans compter que - sans offence - il ne reste pas encore 58 Rafale M a payer d'ici 2020 mais seulement environ 25 (plus la renovation des 10 premiers...) et que pour les Caiman on commence la aussi a esperer voir bientot le bout de la queue (ou des pales... c'est selon) des 3 ou 4 premiers. Courage ! On y arrivera a avoir quelques aeronefs qui sont a la fois neufs ET portant une ancre sur leurs cocardes...
  2. Quelques données chiffrées sur la situation alimentaire au Japon en 1945. L’arrêt des importations du fait du blocus naval US privait le Japon de 31% de son riz, 92% de son sucre et de 45% de son sel d’avant guerre (voir 1 page 91). De plus la récolte agricole de 1945 atteint seulement 60% du niveau d’avant guerre probablement par manque d’engrais (toujours le blocus) et de bras. La ration alimentaire a l’automne 1945 au Japon était réduite a 700 cal/jour (quand le niveau normal c’est 2.200) et 100,000 personnes sont données pour étant mortes dans les années 1945-48 pour problèmes liés a la sous-alimentation malgre l'aide US (voir 2 page 331) Le ministre japonais des finances en octobre 1945 avait annoncé 10 millions de morts par famine sur l’hiver suivant sans aide de la part des vainqueurs (voir 1 page 93). Certains disent toutefois qu’il s’agit d’une prévision pessimiste. En 1945-46, l’administration du « shogun » Mac Arthur a fait importer 3.5 millions de tonnes de stocks alimentaires US pour 74 millions d’habitants soit rien de moins que 47 kilos par habitant (principalement de la farine, du sucre et du corned-beef) (voir 2 page 333 et 1 page 94). Il n’y a pas de miracle dans le fait que Mac Arthur fut accompagné en musique lors de son départ de Tokyo en 1953 et avec de la foule le long des rues : ils savaient tous qu’ils lui devaient la vie de beaucoup des leurs… Sources : 1 – « Embracing Defeat » de John Dower / 2 – « American Shogun » de Robert Harvey. Les sous-marins américains avaient gagne la guerre a eux tout seuls. Les boys et l’ « Enola Gay »auraient pu rester au pays…
  3. Les references sur la famine 1945-46 au Japon proviennent de "Embracing Defeat" de John W. Dower (http://en.wikipedia.org/wiki/Embracing_Defeat) et de "American Shogun" de Robert Harwvey. Tout a l'heure at home je vous retrouverai les donnees exactes.
  4. Je souscris totalement à la remarque de Tancrède sur l’état d’illusion volontaire dans lequel les échelons supérieurs de l’armée japonaise vivaient à cette époque. Je dis « illusion volontaire » parce je ne crois pas qu’ils ne savaient pas. Ils savaient très bien. Tojo avait démissionné de son poste de premier ministre lors de la perte de Saipan en juin 1944 parce que la perte de Saipan, signifiait la défaite finale inéluctable. En logique, le Japon devait déposer les armes à cette minute précise et tous les morts de la suite l’ont été pour rien. Ceci toujours en logique rationnelle ; en termes de code de l’honneur, c’est une autre histoire… Mais ce groupe militaire était allé trop loin : ils avaient fait assassiner les politiciens civils des années trente, ils avaient provoqué les incidents puis la guerre en Manchourie et en Chine, ils avaient préféré la guerre contre les USA plutôt que le retour a la situation de 1937 en novembre 1941, ils avaient couvert (ou ordonné…) des crimes que les alliés ne pardonneraient pas (la « Marche a la mort » après Corregidor, les viols a Singapour,… sans parler de la Chine et Nankin…). Pour eux, reconnaitre leurs erreurs signifiait le déshonneur et la mort. Ils préféraient objectivement faire mourir tous les autres japonais avec eux. La plus part d’entre eux ont refusé de soutenir les jugements des alliés ou même simplement de leurs concitoyens et se sont donne la mort lors de la capitulation, sauf Tojo qui s’est raté… La production alimentaire n’étant désormais plus du tout soutenue par les importations depuis la Chine et la Corée, aurait été très insuffisante et le Japon n’aurait littéralement pas pu “passer l’hiver“ 1945-46. Les américains, qui ont historiquement sauvé les japonais de la famine après la capitulation, avaient fait une estimation de 8 millions de morts (sur les environ 70 millions d’habitants de l’époque) sans l’aide qu’ils ont mise en place fin 1945. A la fin du premier trimestre 1945 la production industrielle japonaise s’était à peu prés complètement arrêtée : plus d’acier produit, plus d’aluminium, plus de textile. Ce n’est pas le cas allemand ou c’est l’arrivée physique des troupes alliées qui a arrêté la production d’armement que les nazis avaient su maintenir jusqu’au bout (même amoindrie). La c’est plus rien dès avril-mai 1945… A Nagoya, ou je vis actuellement, au printemps 1945, la ville en est a plus de 90% de destruction urbaine (85% seulement a Hiroshima quatre mois plus tard après la bombe A…) et la production des complexes industriels Mitsubishi (aviation) et Toyota (textile a l’époque) est a zéro. Zéro production industrielle, cela veut dire qu’on se bat sur les stocks et après : fini…. Cela veut dire par exemple pas d’artillerie, parce que l’artillerie c’est d’abord une question de logistique, d’usines et des tonnages de métaux et de produits chimiques. Les avions des milliers de kamikaze prévus n’auraient jamais été remplacés. Le plan d’invasion américain fait sens. L’article français de Wiki est effectivement excellent. D’abord se fixer au sud de Kyushu, y établir un périmètre large et défendable et y construire des bases aériennes par dizaines. La conquête du reste de l’ile n’était pas au programme. Seulement fixer l’armée japonaise et établir la maitrise de l’air au dessus du Japon central. Idéalement, les japonais attaqueront le périmètre et se feront massacrer. Des fantassins contre des tranchées, des chars et de l’artillerie, c’était très jouable. Même si, et c’est historiquement exact, l’Etat-major japonais avait correctement identifié Kyushu comme la cible de la première invasion sur le sol sacre du Japon et y avait massé beaucoup de ses troupes. Cyniquement, on dira que tout le problème des américains était d’avoir suffisamment de balles de mitrailleuses pour stopper les vagues humaines des Japs. Si ils n’attaquent pas, tant pis, on met en œuvre une tactique d’attaques aériennes systématiques par chasseurs bombardiers légers, partout, toujours longtemps, pendant tout le début de 1946, histoire d’affaiblir encore et toujours. Ensuite, après l’hiver et la famine, attaquer Tokyo en profitant des plages et de la plaine du Kanto a l’est de Tokyo. Une zone plate et dégagée jusqu'à Tokyo (60 km depuis les plages) ou la guerre mécanisée et industrielle peut être mise en œuvre… Echec et mat. Les évaluations des pertes prévisionnelles pour les US sont à mon sens délirantes dans l’excès. Une fois passée la vague initiales de kamikazes sur la flotte et ca, on est d’accord, ce sera horrible, le reste de la campagne n’est pas trop « difficile » (les mots sembles irréels pour parler de morts qui auraient été quand même par dizaines de milliers cote US…) du point de vue américain même si les japonais vont jusqu’au bout de leurs fantasmes de suicide. En cas d’invasion en 1946, quelle sorte de résistance est-elle possible ? De la part de l’armée : déplacement a pied, avec des rations minimales et sous attaques aériennes… Les distances sont énormes (1.000 km et + de Kyushu a Tokyo)… Combattre avec des armes légères uniquement face à un ennemi hyper-équipé… Et probablement sans plus de coordination militaire globale possible du coté japonais, ce qui signifie se faire battre en détail par un adversaire regroupé… De la part de civils ? Rien à manger (l’armée aura tout pris)… Avec des lances en bambou face à des fusils… Les chiffres de pertes des japonais auraient été par millions, d’abord par la famine. Aucune société ne résiste à cela et le Japon aurait sombré dans l’anarchie au printemps 1946. L’armée japonaise aurait du d’abord maintenir l’ordre et se maintenir elle-même en vie.
  5. Ces deux millions d'hommes supplementaires, les américains ont les moyens de les ré-équiper, ou, au moins, de les regonfler sérieusement en materiel (transmissions, vehicules legers, camions et nourriture d'abord. Pour le materiel de guerre, c'est plus complexe et cela prendra plus de temps). C'est un apport majeur de troupes experimentées, deja sur place et, probablement, trés trés (trop ?) motivées. Et a ce moment la de l'histoire (de mai a juillet 1945), les américains ont aussi au moins deux (voir trois s'ils ne font pas le test d'Alamogordo) bombes atomiques ainsi que les moyens d'aller les déposer sur la Place Rouge au coeur de Moscou... Et il est faux de dire que Staline ne savait pas au sujet de la bombe. Le projet etait connu du Kremlin. A la place de Staline, tout le monde réfléchirait : il a déja tellement gagné depuis qu'il était a deux doigts de la defaite totale fin 1941 face a Hitler. Tout risquer pour quelques milliers de km2 de glacis supplémentaires ?
  6. chaba

    1975 - Le Marché du Siècle

    Par rapport au Mirage F1, le 2000C apporte initialement de meilleures performances en taux de montée et en manœuvrabilité et un meilleur système d’arme. Doté d’un M53, le F1 aurait eu le taux de montée du 2000 (a l’époque on parlait de la problématique de l’interception d’un Mig25 a Mach 3 a 20.000 mètres comme justification du 2000) et le F1 disposait aussi des memes missiles R550D (Doppler). D’autre part le développement des systèmes d’armes est un processus qu’il faut mener quelque soit les cellules envisagées par ailleurs, sous peine de décrocher comme producteur d’avion de combat. Donc on doit supposer que la France aurait eu dans les années 80 de quoi équiper le F1 avec un système d’arme « à jour ». Historiquement elle l’a d’ailleurs fait pour les versions irakiennes. Ici aussi, pas d’avantage marqué pour le 2000. Reste la question de la manœuvrabilité… Mais la manœuvrabilité n’est décisive que pour la « chasse », elle l'est beaucoup moins pour le combat BVR, la recco ou l’attaque au sol. Probablement pas un argument suffisant pour emporter la décision en faveur du 2000. Je pense que dans cette uchronie, le 2000 n’aurait jamais été développé, ni par la France, ni par Dassault sur fonds propres. Je pense aussi comme ARPA que la question du F1-Marine aurait été alors effectivement reconsidérée dans les années 80 pour la défense aérienne de la flotte mais aussi pour la reconnaissance. A l’époque, l’avion en développement chez Dassault sous financement public est l’ACF "Super Mirage" (biréacteur M53 derive du Mirage G8, aile fixe haute en flèche, 14 tonnes à vide, Mach 2.5 – rien de moins qu’un équivalent du F15 Eagle). Il sera annulé au profit du Mirage 2000 le 18-Dec-1975 soit après la perte de « Marche du Siècle » (été 75) et seulement environ 6/9 mois avant son premier vol. Il aurait été prêt (en terme de cellule tout au moins) pour 1980. Un système d’arme au niveau d’une telle cellule aurait probablement du attendre vers 1985 (radar RDI en combat air-air et système d’arme type 2000N pour les versions d’attaque au sol. En version biplace, il aurait fait un remplacement parfait du Mirage IV puis aurait pu se glisser dans le rôle du 2000D mais avec une autonomie et un tonnage d’armes bien superieurs (cf le F15 Strike Eagle). Alors pas de Mirage 4000 non plus ?... Et un Rafale (avec M88) qui peut alors arriver tranquillement seulement au debut des annees 2000. Et nous voila revenu dans notre trame historiquee reelle...
  7. Les "Echos" de ce matin 26-Jan-2011 annoncent que le Bundestag a approuve une proposition du ministere allemand de la defense pour mettre en vente 13 des 53 exemplaires de l'A-400 que l'Allemagne s'est engagee a commander a Airbus (c'etait 60 exemplaires au lancement du programme). L'Allemagne ne propose toutefois pas a ses partenaires un redecoupage des retombees industrielles du projet A-400. Seuls certains esprits chagrins (et ceux qui comme moi revent d'une Europe qui serait un peu plus qu'une addition d'egoismes) lui reprocheront ce manque d'elegance. Elle compte bien effet garder sa part de 33% (60 exemplaires sur 180) alors qu'elle ne payera desormais que moins de 23.5% (40 sur 170) et que, de surcroit, cela reduit mecaniquement de 13 le nombre de ventes a l'export qui seront realisees (peut etre...) au dela de la serie initiale. Les accords de partage industriel du prochain grand projet europeen seront a negocier avec une certaine prudence avec un precedent pareil...
  8. Sur le message 1012 de hk299792458, et repris entre autres sur le message 1029 de cette presente page, ou l'on voit une vue zoom sur les truyeres de ce nouvel oiseau, je ne m'explique pas pourquoi le moteur de gauche, malgre qu'il soit le plus eloigne, est visiblement plus gros (les petales, le corps du fuselage,...) que le moteur de droite, qui est pourtant le plus proche de l'observateur... Cet avion a deux moteurs differents ? Ou j'ai des saletes dans les yeux ? Ou quoi ?
  9. Comme il n'y avait pas eu d'echange sur le topic "fiasco Rafale" depuis une demi-journee, am39 nous remet une bonne provocation hors sujet sur le General, histoire de voir un peu d'activite....
  10. En plus du prix de construction d'un plus gros SNA necessaire si on veut beaucoup d'armes, la question du nombre d'armes est une consequence de la balance entre l'efficacite unitaire des armes d'attaque dont disposent les sous-marins en contre-partie de la vulnerabilite du meme sous-marin une fois qu'il s'est decouvert. Et de l'opinion que chaque marine se fait de cette balance. Ainsi, un SM39 unique lancé contre le CDG egale probablement zero coup au but (because Aster 15 + leurres). Et meme en tirant quatre d'un coup, on en n'obtient probablement pas beaucoup plus... Pour les torpilles, chaque coup au but fait surement TRES mal, mais quelle est la probabilite de faire but? Secret complet. Si par exemple c'est disons 20% seulement (la cible va manoeuvrer, leurrer et peut disposer d'anti-torpille type MU-90) alors on peut se demander si le jeux en vaut la chandelle... Car, par contre, la duree de vie d'un sous-marin qui s'est decouvert par un tir est tres possiblement assez courte et au mieux il est "mission kill" au sens ou, pisté par les helicopteres de l'escorte pendant des heures et des heures, il doit "faire le mort" pendant que sa cible s'eloigne (si elle a survecu naturellement...) jusqu'a ce qu'il la perde. Et alors il ne sert (momentannement) plus a rien tout seul qu'il est au milieu d'un ocean devenu vide... La marine francaise pense probablement que le meilleur usage possible d'un SNA est celui d'un observateur discret, pisteur patient et infatiguable, qui fait au besoin detruire ses proies par d'autres (les avions). Il n'utilisera ses armes qu'a coup sur et avec un minimum de risques pour lui meme (achever un navire blessé et isolé par exemple). Dans ce role, on n'a pas besoin de SNA ni super-rapides, ni super-silencieux, ni super-armés. Seulement endurants donc obligatoirement nucleaires (ce qui expliquerait le refus obstitné de la Royale de revenir aux sous-marins diesels meme "dopés" AIP) et qui realiseront quelques emissions radio ultra-breves chaque jour (merci les satellites). L'arme du SNA dans cette vision c'est sa radio et pas ses torpilles. D'autres marines peuvent avoir des concepts d'emploi differents, surtout si elles (les USA) ont suffisament de SNA pour pouvoir realiser des attaques en groupe de deux ou trois SNA, un premier SNA creant de la confusion et rabattant les cibles vers un ou plusieurs confreres placés en embuscade. C'est plus facile quand on est riche... [on est limite hors-sujet vis-a-vis des SNLE... Mille pardons]
  11. chaba

    [Artillerie navale]

    Il ne faut pas etre trop modeste : on a vendu des tourelles de 100mm certes a l'Argentine et au Portugal, mais aussi a la Chine, l'Arabie Saoudite, la Belgique, l'Allemagne Federale et a la Malaisie. Et meme a l'Uruguay quand ils nous ont repris quelqu'uns de nos avisos type "Cdt Riviere". Et j'en oublie peut-etre. Mais il me semble qu'aucun de nos clients n'a juge necessaire d'en "remettre" sur leurs unites suivantes, a l'exception des chinois qui ont une licence pour une fabrication locale (enfin j'espere...). On pourrait voir cela comme un desaveu... Mais peut-etre aussi est-ce que le calibre n'est plus tres bien adapte aux conditions de la guerre navale actuelle. Dans les annees cinquante et soixante, le 100mm avait sa chance contre les cibles aeriennes de ce temps la (les missiles anti-navire russes avaient la taille d'un avion...). Il tirait "vite" (pour l'epoque) et le calibre eleve offrait une bien meilleure portee que le 40mm Bofors. En 1982, il aurait encore ete efficace si la Royale avait ete a la place de la Navy face aux pilotes argentins. D'autre part, le combat de surface au canon etait encore envisageable dans certaines situations et le 100mm n'etait pas ridicule surtout a 1coup/seconde face au 1coup/6secondes des 127mm de cette epoque. A cette epoque, le 100mm etait un tres bon choix, offrant un systeme a la fois unique et valable contre toutes les sortes de menaces. Aujourd'hui: En anti-aerien et anti-missile, le 100mm est a la fois depassé par les missiles mer-air et au moins egalé par le 76mm des italiens, dont la tourelle pese seulement 7.5 tonnes contre plus de 20 tonnes pour le 100mm (je prefere voir 3 fois 76mm plutot que une fois 100mm sur les fregates "Horizon" de nos amis italiens); Le combat naval au canon est devenu aussi d'actualite que le combat naval au sabre (encore qu'avec les retour des pirates, le sabre, lui au moins, retrouvera peut etre un avenir glorieux...); Et pour le tir contre la terre, le 127mm (et demain peut etre le 155mm) est mieux adapte (portee, poids de l'obus) alors que la cadence de tir n'est pas un critere decisif dans ce cas la.
  12. Paix tres chaude entre les deux Corees : Cette apres-midi mardi 23 nov 2010 la Coree du Nord a fait bombarde le territoire du sud par de l'artillerie. Deux cent obus annonces, au moins deux blesses civils au sud et 4 blesses miltaires, 10+ habitations incendiees. Etat d'alerte maximum des forces du sud...
  13. ...vu qu'aucun système opérationnel n'est actuellement capable d'intercepter une ogive ? Ce n'est pas tout a fait juste si l'on considere l'interception d'une ogive unique. D'abord il y a eu dans le passé des sytemes capables de le faire (Ex le "Sprint" aux USA). Et on doit pouvoir re-inventer ce que l'on a su faire il y a cinquante ans... D'autre part, remplacer par une arme atomique les 80/100kg de l'explosif d'un des missiles sol-air moyenne portee actuels est réalisable en quelque mois (crash programm) pour des pays type USA/Russie/France et en ferait alors un systeme d'interception terminale acceptable (meme si son emploi ne serait pas sans a-cotes "déplaisants" pour le pays utilisateur...). Bien sur toujours seulement face a une ogive unique et pas contre une grappe d'ogives+leurres et encore moins contre plusieurs grappes du meme melange... ARPA a je pense raison de souligner que des leurres sont certainement importants pour accroitre la credibilite d'un systeme de dissuasion pendant les trentes prochaines annes pour faire face si possible a toutes les nouveautes possibles sur cette periode. En matiere de leurre, on doit pouvoir faire beaucoup mieux que le simple "ballon de foot gonflable" dont parle g4lly. Par exemple, pour le quart de la masse d'une ogive, un objet dont le couple forme+masse est calculé pour avoir un comportement cinematique lors de la phase de rentree en tout point comparable a celui d'une ogive reelle et dont le retour radar est ajusté (eventuellement meme augmenté) pour matcher celui des ogives reelles. On pourrait ainsi avoir par exemple sur un M51.2 une grappe de 6 ogives et 16 leurres "credibles" jusqu'a la fin de la trajectoire, hormis le fait que le bus, par manque de carburant d'orientation, n'aura probablement pas pu placer les leurres sur une trajectoire qui correspondant a un "vrai" objectif au sol.
  14. chaba

    Le F-35

    Bon, au risque de remettre "un yen dans le bastringue", il convient de noter que le site Boursorama d'aujourd'hui nous annonce que : Le groupe de défense américain Lockheed Martin a annoncé vendredi soir que le Pentagone lui avait passé une commande de 3,5 milliards de dollars pour 31 avions de chasse F-35. Le contrat prévoit la livraison de 30 appareils pour l'armée de l'Air, le corps des Marines et la Marine (US Navy) américaine, ainsi que d'un appareil que le Pentagone revendra aux forces britanniques. Est en outre prévue une option pour que les Pays-Bas reçoivent un appareil. Cela ressemble a la concretisation du quatrieme lot de production (fourth lot of low-rate initial production) dont la structure contractuelle (un contrat a prix fixe) avait ete conclue entre le Pentagone et Lockheed en septembre 2010. Le calcul trivial donne environ $113 mil par avion, mais comme on ne sait pas les details (enfin moi du moins je ne les connais pas), je n'en dirai pas plus. Sayonara.
  15. chaba

    A330 Présidentiel

    Le nouvel avion de la présidence de la République, surnommé "Air Sarko One" par la presse, est arrivé mercredi en Nouvelle-Calédonie pour une courte escale, dans le cadre d'une série de vols d'essais avant sa prochaine livraison, a rapporté la presse locale. Y a pas a dire, c'est beau les voyages...
  16. chaba

    Coopérations franco-britanniques

    Si, elle arrive bientot (enfin dans quatre ou cinq ans...), et donc on n'a pas (plus) besoin des brits... Il n'y a pas eu depuis 1990 de conflit necessitant l'emploi d'une torpille lourde moderne et donc on peut dire - a posteriori - que la prise de risque fut parfaitement justifiee. Mais c'est typique : on fait attendre une ou deux decenies les annees francaises (ici la marine pendant deux decenies) parce que l'on veut - seulement - un materiel "de chez nous". Mais ce n'est pas avec ce type d'attitude que on developpera les collaborations avec nos voisins europeens. Et on a des reflexions (border line "franchouiarde" comme celle de ARPA quatre posts plus haut : "Malheureusement si je vois plein de produits qu'on pourrait leur vendre, je ne vois pas grand chose qu'on aurait intérêt à leur acheter." Sans rancune ARPA j'espere... Kind regards
  17. chaba

    Coopérations franco-britanniques

    On pourrait deja commencer par des torpilles lourdes pour nos sous-marins. On se traine nos F17 (meme devenues des Mod2) depuis pas loin d'une trentaine d'annees... Leur Spearfish a depuis 1992 des performances a faire baver d'envie (80 noeuds sur 12nm) meme si l'important c'est d'abord la qualite reelle de l'auto-directeur (mais cela c'est secret de chez secret...). Et la bonne facon pour cooperer, ce n'est pas de commencer par lancer un programme national bien francais pour TOUS les types d'armes (du fusil d'assault au SNA) et ensuite de regarder qu'est ce qu'on pourrait acheter chez les autres. Avec cette methode, c'est sur qu'on ne trouve jamais grand chose a faire en commun.
  18. Le test de hier 07-Oct-2010 du missile Bulava est annonce comme reussi par l'agence Novosti. Lance en plonge depuis le sous-marin Dmitri Donskoi (un vieux type Typhoon modifie pour tester le nouveau missile) depuis la Mer blanche, l'objectif etait dans l'extreme-orient russe (sur le Kura Test Range a 400 kilometres environ au nord de Petropavlovsk) et a ete atteint. Deux tests supplementaires sont annonces avant la fin de 2010. Toutes nos felicitations aux ingenieurs russes.
  19. chaba

    Coopérations franco-britanniques

    Le "Financial Times" de ce jour (un titre generalement pas tres porte sur le canular...) annonce l'existence de discussions franco-britaniques portant sur le maintien en condition des 160 tetes nucleaires des missiles Trident de la marine de Sa (Tres) Gracieuse Majeste. D'apres le journal, la discussion porte sur un acces (payant) donne aux britaniques a des installations du Commissariat a l'Energie Atomique (CEA) permettant de mesurer par simulation la degradation avec le temps des performances des ogives. Des installations dont les anglais ne disposent pas actuellement, qu'ils n'ont pas envie (ou les moyens) de construire et alors que les tests nucleaires grandeur nature sont desormais interdits par les traites internationnaux signes par ces memes anglais (et aussi par la France, les USA, etc...) Toujours d'apres le FT, les USA auraient ete consultes sur cette operation.
  20. L'abandon des abris super enterrés et durcis s'explique je pense par l'effet combiné de la nature même du concept de dissuasion et de l'accroissement de la précision des moyens d'attaque. Je m'explique: Dans les années soixante, quand les missiles russes ont une précision du genre +/- 5 km et que les USA (ou la France) peuvent espérer conserver la maîtrise de l'air au dessus de l'abri, un abri durci et profond est physiquement réellement invulnérable. D'ou Taverny, le Cheyenne Complex, le plateau d'Albion, etc... Plutard (disons de 1975 jusqu' à la fin des 1990), la précision des missiles s'accroît (disons -/+ 500m comme ordre de grandeur) et si le béton ne garantit plus l'invulnérabilité, il obligeait toutefois encore l'agresseur à mettre en oeuvre pour le neutraliser des explosions ultra puissantes (gamme de 1 Mt) directement au niveau du sol, des explosions qui sont super polluantes radioactivement et donc immensément meurtrières pour le pays cible. Ainsi détruire Taverny c'est rendre Paris inhabitable (et pareil avec le Mont-Verdun pour Lyon). Détruire les 18 silos du Plateau d'Albion, c'est stériliser le quart sud-est de la France (et aussi les 25 millions d'habitants de l'Italie du nord avec les vents d'ouest...). Le béton reste utile : il interdit encore à cette époque à un agresseur de rêver à une attaque "légère" et de tenter de mettre en œuvre un truc du style : « Voila, j’ai réussi à te désarmer sans te faire trop de mal, négocions donc maintenant (mais à mes conditions…) » Aujourd’hui, on sait faire des missiles intercontinentaux ultra précis (-/+ 50m comme le Trident 2 peut être) ou des vecteurs aériens invulnerables parce qu'invisibles (B-2 et bombes nucléaires a guidage laser/inertiel) et/ou des vecteurs aériens difficiles a intercepter (équivalent au couple Rafale+ ASMP qui garantit Mach 3+ en finale avec une précision métrique). N’importe quelle structure enterrée/bétonnée peut maintenant être détruite avec un pénétrateur (jusqu'à -50m peut être) couplé à une ogive nucléaire de faible, voire de très faible puissance. Toute l’énergie de l’explosion ira dans le sol avec un (assez modeste…) « échappement » radioactif à l’extérieur. Aujourd’hui le Plateau d’Albion pourrait (en théorie du moins) être neutralisé proprement par une paire de bombardiers B-2 n’utilisant que des bombes classiques a précision métrique et ceci avant même que l’on ait eu le temps de réveiller le chef d’état major de l’armée de l’Air ou même Nicolas S… Un abri bétonné et/ou profond n’a aujourd’hui plus que des inconvénients et il est aussi simple de rester en surface et de passer à autre chose (un poste de commandement volant, flottant ou mobile). Ou pas de PC du tout…
  21. Les navires a propulsion nucleaire ont en effet des vulnerabilités particulieres face a des penetrations "profondes" qui mettraient en cause leurs reacteurs. Mais il n'est nul besoin de recourir pour cela a un missile ballistique. Ne pensez vous pas qu'un "simple" AS-30 Laser irait "jusqu'au fond" s'il etait utilisé contre les zones de propulsion d'un CVN ? Et ce ne sont pas les bombes et missiles "anti-bunker" qui manquent de par le monde, tous et toutes capables de perforer plusieurs metres de beton armé... Le choix est large.
  22. Bonjour, L'hypothèse que le couplage d'un missile balistique et d'une ogive a tête chercheuse est (en 2010) sur le point de constituer une arme susceptible de faire perdre au porte-avion son rôle central dans les stratégies de projection de puissance a partir de la mer me semble douteuse. Et j'ai "commis" dans les derniers mois un certain nombre de posts ou je fais la liste (longue et convaincante je l'espère) des raisons pour lesquelles ceci ne devrait pas se produire. Parmi ces raisons il y a celle - mais ce n'est pas la plus importante - d'après laquelle la vitesse d'un corps de rentrée de missile balistique en toute fin de trajectoire est loin d'être aussi élevée que ce qu'elle est dans le vide spatial. Cette dernière affirmation (j'avance un chiffre de l'ordre de Mach 3 a 20 km d'altitude) réduit l'efficacité de l'attaque parce qu'une interception n'est pas impossible a de telles vitesses. Attention, je ne dis pas que c'est un jeux d'enfant, mais seulement que c'est plus facile que si c'est du Mach 20... Certains contestent cette affirmation sur la vitesse finale des corps de rentrée. D’où le débat. Nous allons y revenir. Je tiens toutefois a faire remarquer que la capacité destructrice d’une ogive (ou d’un obus) sur une cible comme un navire est assez indépendante de la vitesse d’impact. Il s’agit du cas du choc entre un projectile « dur » et une cible « tendre » comme l’exemple d’une balle contre une planche de bois. Dans cette configuration, le projectile traverse en échangeant très peu d’énergie cinétique avec sa cible. Il ne perd donc que peu de vitesse et pourra donc traverser de même le pont suivant et ainsi de suite… Du temps (glorieux !) de la grande artillerie de marine, un obus dont l’ammorcage ne fonctionnait pas traversait généralement de part en part sa cible. Le pouvoir destructeur de l’obus était lie surtout à son explosion après un bref retard après l’impact initial beaucoup plus qu’à l’effet du choc cinétique contre cette même cible. Donc, que la future ogive chinoise frappe le porte-avion US a 1 km/s ou a 4 km/s ne changera que peu les dégâts causes, sauf si elle rencontre un objet dur et massif (réducteur turbine ? mais ils sont dans les fonds et l’ogive devrait avoir explosé avant) qui nous ferait passer dans la configuration de choc entre deux objets « durs » avec échange massif d’énergie cinétique entre le « projectile » et la « cible ». Mais revenons au sujet de la vitesse finale des corps de rentrée des missiles balistiques. N’ayant pas mis personnellement au point le missile M51 (ni même le M45 et d’ailleurs ceci explique pourquoi ils fonctionnent bien…) je ne dispose pas de calculs de première main. Mais je sais un peu lire la physique et on peut toujours chercher sur internet. On y trouve ceci en ce qui concerne la vélocité terminale. http://www.grc.nasa.gov/WWW/K-12/airplane/termv.html Si quelqu’un connaît le cœfficient de traînée (Drag) d’une ogive, je suis preneur, le reste je sais faire. Mais le sens de l’équation est clairement que c’est beaucoup moins rapide que dans le vide spatial. Bien sur c’est le cas d’un régime établi (c'est-à-dire après la disparition des effets d’inertie) et on peut toujours débattre si un tel régime a le temps ou non de s’établir… On trouve aussi les courbes comme celle-ci : Uploaded with ImageShack.us La seconde courbe illustre le cas d’une ogive de 800 kg lancée a 4,000 km. Elle accélère tranquille jusqu'à un peu plus de 5 km/s (la courbe jaune) et montre jusqu’a 800 km d’altitude (la courbe rouge-violet) ou elle ralentit a 4 km/s (apogée de la trajectoire) puis retombe et accélère a nouveau vers 5 km/s. Mais la puissance de la force de freinage monte brutalement a la valeur (respectable quand c’est appliqué a un objet de 800 kg…) de 80 MW (courbe bleu foncé) et la vitesse (courbe jaune) chute vers les 1.5 km/s au passage des 100 km d’altitude. Piqué au vif par certains commentaires, j’ai accumulé un certain nombre d’autres documents ou études. Ils vont dans le même sens, a savoir que, avec certes des variations liées a la géométrie et a la masse des corps de rentrée possibles, il y a toujours un ralentissement considérable lors de la traversée de l’atmosphère (sauf le cas de l’objet de masse infinie comme le météore). Je les tiens à la disposition de ceux qui auraient la curiosité de vouloir s’y plonger. Un exemple avec la sensibilité a la variation de coefficient de traînée. Dans tous les cas on finit a la même vitesse pas trop rapide… Enfin tout est relatif, on est encore au dessus de Mach 3. Uploaded with ImageShack.us Les calculs "géométriques" présentés par FATac sont a mon avis tout a fait valables dans le vide et je les soutiendrais volontiers s'il s'agissait de livrer bataille sur la lune ou tant que l'ogive est a une altitude élevée. Mais on ne peut pas les prolonger ensuite car les effets induits par la présence de l'air ne sont pas du tout de second ordre mais bel et bien majeurs. Par exemple, un engin spatial, pour une certaine gamme d'angles d'entrée, "rebondit" sur l'atmosphère d'une planète et s'en éloignera si sa vitesse résiduelle est suffisante ou (cas d'une ogive ou d'un véhicule ayant une vitesse inférieure a la vitesse de libération) retombe pour une nouvelle phase de rentrée balistique. Avec des hypothèses trop simples ceci est incompréhensible. Merci de votre patience pour ce post trop long. Sayonara
  23. Le planneur hypersonnique vole haut (le X15 c'etait jusqu'a 100 km d'altitude) et vite (Mach 3 a 6). Rien de contradictoire avec le fait physique qu'un objet tres rapide, non propulse et de masse faible rentrant dans l'atmosphere de maniere oblique se retrouve a l'altitude relativement basse de environ 25 km a une vitesse de quelque chose comme Mach 3 seulement. Ce qui est rapide mais pas immensement rapide. Je n'ai pas ecrit que les tetes nucleaires sont super faciles a intercepter (le "super facile" n'est pas de moi et est une maniere de faire paraitre ridicules mes commentaires). Je dis simplement qu'il existait deja il y a quarante ans des systemes capables de venir placer un intercepteur a moins d'une centaine de metres d'une ogive assailante unique. Et c'etait apparament efficace puisque c'est a cause du deployment du systeme russe Galosh que la France a ete contrainte de moderniser en 1975/80 de S2 en S3 ses missiles SSBS du Plateau d'Albion puis de deployer les ogives multiples du missile naval MSBS M4. Avec les S2 on n'avait plus la garantie de passer au travers de la defense sovietique qui protegeait Moscou. Pareil pour l'Angleterre qui a du modifier ses Polaris en Polaris-Chevaline a la meme epoque. Les systemes anti-missile de l'epoque auraient ete submerges par des attaques menees avec des centaines d'ogives ce qui a conduit a abandonner leur deployement. Ce qui etait possible il y a quarante ans (intercepter une ogive unique d'ICBM) l'est toujours aujourd'hui. C'est peut etre meme plus facile avec les progres technologiques. Pour la France par exemple, le probleme n'est pas de savoir si on saurait transformer le missile Aster en un systeme anti-missile. La reponse est OUI. Le probleme est seulement de savoir si on est pret a se le payer. Et la, la reponse est NON. Une trajectoire d'arrivee verticale est tout a fait theoriquement possible mais elle demande une considerable energie de la part du lanceur. Ce dont les ICBM ne sont pas capables (ou seulement avec des charges tres reduites). Mais c'est possible : on tire en cloche, ca monte haut et ca retombe. Il faut beaucoup d'energie de propulsion et le temps de la trajectoire est tres long (on passe quasiment a une vitesse nulle par rapport a la Terre au point haut de la cloche) ce qui rend peut etre plus difficile de retrouver une cible mobile. Un ICBM "normal" recherche a minimiser la duree du vol et l'energie. Il monte a quelques centaines de kilometres en haut de trajectoire pour une portee de plusieurs milliers de kilometres. L'angle de retour est dans la gamme de 10 a 20% (il augmente au fur et a mesure du freinage atmospherique), c'est donc une trajectoire relativement "plate". Arrive a 25 km d'altitude il sera encore a plusieurs dizaines de kilometres du point d'impact et a une vitesse de l'ordre de grandeur du kilometre par seconde.
  24. La vitesse des ogives est considerable dans l'espace (exemple 6 a 7 km/s pour un ICBM), mais bien moindre dans les couches denses de l'atmosphere avec seulement de l'ordre de Mach 3 dans les tout derniers kilometres. Sans vouloir vous saouler avec des elements de mecanique celeste, la vitesse de rentree d'un corps est en realite relativement independante de la forme de l'objet (sa "finesse") avec les resultats suivants: Le freinage par l'atmosphere commence a 100/120 km d'altitude 7 km/s a 60 km d'altitude 6 km/s a 50 km d'altitude (et 6 g negatifs a encaisser... Merci Newton) 2 km/s entre 35 et 40 km d'altitude 1 km/s (soit Mach 3) a 25 km d'altitude Pour reference : http://perso.numericable.fr/wolf424/univers.ovni/rentrees/duree.html Ces resultats sont ci-dessus quasi INDEPENDANTS de la forme et de la masse, sauf si cette derniere est en milliers de tonnes ou plus (cas d'un meteore). C'est la physique. L'ogive est freinee par l'air et c'est inevitable. Le mythe de l'arme balistique invulnerable a la peau dure mais... D'ailleurs les ogives d'ICBM sont - unitairement - interceptables dans leurs derniers kilometres depuis les annees 70 au moins (systemes Sprint aux UA et Galosh en URSS). Les navires sont aujourd'hui aveugles au dessus d'eux, parce qu'ils n'y regardent jamais puisque n'y a rien a y voir. Le jour ou il faudra regarder au dessus, on le fera en installant les antennes appropriees. Ca c'est pour le radar. En infrarouge, l'ogive portee exterieurement a plusieurs centaines de degres par le frottement contre l'atmosphere se voit tres bien et de tres loin. L'alerte sera rapidement donnee merci et ceci sans recours a des technologies extraordinaires. Un des roles majeurs des SNA d'aujourd'hui est de faire de l'observation discrete. Pour cela il faut parfois emettre, brievement, vers un satellite. Je ne crois pas (mais je me trompe peut-etre) qu'il s'agisse d'un risque mortel si on ne transmet que les douze digits d'une longitude+latitude suivis d'un code d'attaque (une lettre...) et completes par une identification de l'emetteur, soit peut-etre une trentaine de digits au total.
  25. On a aujourd'hui meme les memes news que d'habitude: http://news.yahoo.com/s/ap/20100805/ap_on_re_as/as_china_us_carrier_killer Quelques commentaires personnels: 1) Toujours pas de test de cette arme a mettre au credit des chinois (et il en faudra un certain nombre...). La Chine est une puissance de grand avenir, mais le niveau technologique de ses realisations recentes (TGV copie mais national, 3 vols spaciaux habites mais sans rendez-vous orbital) reste comparable au niveau atteint par la France des annees 80. On attend encore leur premiere centrale nucleaire de technologie nationale (ils y sont presque... un an ou deux avant la mise sur le reseau) ou leur premier ICBM a tetes multiples (pour le moment que des tests avec une ogive unique). Ont-ils les moyens technologiques d'une telle arme ? 2) Personne n'explique pourquoi les chinois se limiteraient a utiliser un missile de 1.500 km de portee (le Dong Feng 21D) et pas un de leurs ICBM ce qui permetterait de frapper les porte-avions bien plus loin (vers Hawai ou la Californie). 3) Personne n'explique pourquoi les USA ne cherchent pas eux memes a developper une telle arme, qui peut frapper n'importe quel type de navire et pas seulement les porte-avions, et alors qu'il ont avec leurs nombreux SNA le moyen ideal de designation d'objectif. Le SNA identifie sa cible discretement, il en communique les coordonnees et fait tirer un missile depuis les USA (par exemple un Minuteman modifie). Trente minutes plus tard, c'est le coup au but et le SNA n'a ainsi jamais eu besoin de se "decouvrir". Super non ? Et bien cela n'interesse pas les USA. Pourquoi ? Ils n'ont pas le niveau technique ? 4) Je rappelle enfin que, du fait de la mecanique du vol balistique, une ogive balistique lors de sa rentree dans l'atmosphere a une vitesse relativement basse (de l'ordre du km/s ou Mach 3) et qu'elle a la taille d'un obus d'artillerie lourde type 380mm (obus de 850 kg). Elle est donc interceptable par missile de 2010 et les degats qu'elle peut faire sont comparables a ces projectiles du passe : grave mais pas obligatoirement mortel pour un gros bateau. Toute comparaison intellectuelle avec un meteore venant du fin fond de l'espace galactique avec une energie cinetique infinie n'est pas fondee... 5) Tout le monde fait semblant de penser qu'aucune sorte de leurrage ne serait possible. 6) Pourquoi la Chine construit-elle en ce moment meme des porte-avions si elle a dans ses tiroirs le moyen de les detruire sans recours ? Surement une ruse orientale (c'est bien dans leur style ca...) pour endormir la mefiance de ces idiots de yankees... 7) Lisez les textes avec attention : aucun officiel US ou chinois n'en parle explicitement. Aucun officiel ne mentionne un tel projet. Les preuves donnees sont toujours a base d'une interpretation de ce que l'officiel aurait voulu dire... Toujours des "could...", des "potentially...". Les seuls qui en parlent formellement ce sont les experts ( ce sont d'ailleurs eux qui se designent comme "experts"). Je pense - mais cela n'engage que moi - que cette arme n'existe que dans certains cerveaux (americains) a des fins de lobbying ou de self-publicite (ce qui est une autre forme du lobbying...)
×
×
  • Créer...