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Skw

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Tout ce qui a été posté par Skw

  1. Il faudrait que je retrouve l'article en anglais où étaient avancées les raisons pour lesquelles le nEUROn avait été primé. C'est en fait les multiples aspects - politique, organisationnel et technique - de la collaboration qui ont été mis en avant. C'est en outre les aspects "bonne gestion du programme", "maîtrise des coûts" et "respect des délais", malgré la collaboration élargie et le nombre important de partenaires, qui ont été vantés. Autrement dit, je pense - et c'est donc ici une interprétation personnelle - qu'Aviation Week a primé le projet nEUROn en voyant dans celui-ci un modèle pour continuer à innover et à faire du développement malgré un contexte économique tendu.
  2. C'est l'Indonésie le client ? Parce que les 37 unités laissent penser qu'il s'agit de la commande indonésienne. Mais des unités ont pourtant déjà été livrés depuis un petit moment déjà...
  3. Dans ce cas, il n'aurait pas été plus économique de garder les 11 Fremm initiales ???
  4. Quand ils ont lancé cette classe, DCNS avait quel objectif de vente ? Il y a un chiffre public ?
  5. C'est tout à fait vrai. Et avoir instauré une Europe monétaire sans même s'être attaché au préalable à créer une réelle Europe politique ou à opérer une convergence fiscale fut une erreur grossière. Là-dessus, on sera évidemment d'accord. En passant, certains doivent désormais bien se marrer du rejet du Traité de Lisbonne par une large partie de la gauche ou de l'extrême-droite française, celles-ci ayant à l'époque critiqué l'orientation bien trop libérale de la nouvelle constitution, puisque l'on a finalement une situation dans laquelle aucune régulation n'est réellement possible... ni même vraiment les auto-régulations de marché vantées par les libéraux. Mais on pourra difficilement me faire penser que la Grèce n'a pas également une très large part de responsabilité. Bien des problèmes grecs ne sont pas d'ordre monétaire. C'est la politique immobiliaro-bancaire mise en place sous Aznar qui était vertueuse ? Ils ont pris cher avec la crise de 2008, mais cette politique était de toutes manières de la folie pure. L'Italie ou le Portugal, qui méritaient néanmoins de profondes réformes, appuieraient bien mieux ton argumentaire, je pense. Ensuite, les apocalypses sociales en temps de crise économique, ce n'est pas nouveau et bien antérieur à l'euro. On doit aller faire un tour du côté de la crise de 1929, en une période où les économies étaient pourtant moins imbriquées, pour voir si les inégalités, taux de suicides et de pauvreté n'explosaient pas ? Je ne suis pas en train de nier les conséquences néfastes de l'euro, mais il ne faut pas croire que la Grèce s'en serait si bien tirée. La crise aurait peut-être même eu des conséquences encore plus lourdes. La différence, c'est qu'elle aurait sans doute réussi à faire repartir son économie un peu plus tôt... mais elle aurait de tout manière vu partir sa main d'oeuvre qualifiée et ses éventuels facteurs de croissance. Pour les années à venir, en revanche - est c'est là que je rejoins la position de g4lly - va effectivement se poser la question de l' "euro-mark".
  6. Comme ils le font ailleurs, nous on le fait en pire... Bel argument de campagne. Bizarrement, le slogan n'a pas l'air de séduire autant dans les divers pays. Il y a des pays où les ministres tombent quand ils font un écart minime, parce qu'il y a tout simplement dans la population un refus et une indignation face à de telles comportements. Est-ce dire que tout va pour le meilleur des mondes ? Non ! Mais en d'autres contextes, il semblerait que l'on cherche à faire pire que dans le pire des mondes. Et les Grecs peuvent protester contre leurs élus, mais les pratiques étaient largement diffuses dans la société. Evidemment, les quelques vertueux payent pour tous les autres... Pour eux, l'ardoise doit être particulièrement amère. Sinon, tu ne serais pas en train de nous expliquer indirectement que les Grecs ne sont pas faits pour la démocratie ? S'ils n'avaient pas maquillé leur dette, les problèmes seraient aussi apparus plus tôt, en une période où il était encore possible de les traiter. Les représentants politiques des autres pays devaient sans doute être conscients de ce maquillage, puisque des pays comme l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni et le Portugal ont également profité de l'expertise de Goldman Sachs, JP Morgan ou Lehman Brothers en la matière. Si l'on change de manière de voir, on peut se dire qu'il y a bien longtemps que Bruxelles aurait dû tirer la sonnette d'alarme. Mais on aurait alors crié à l'incursion toujours plus lointaine de la curie bruxelloise dans les affaires nationales. Donc, oui, la crise n'avait strictement rien d'inévitable... En passant, là encore, pas besoin de l'euro. Les amis Goldman-Sachs, Morgan et Lehman n'ont pas limité leurs méfaits à la zone euro...
  7. Intérêt ? personne ! Mais on trouve parfois des personnalités qui ont un sens de la chose publique, quitte à amorcer quelques réformes lors du premier mandat et à terminer le second dans la souffrance en ayant amplifier le processus jusqu'à la limite de l'acceptable pour la population. On trouve d'autres personnalités, qui ne seront d'ailleurs pas forcément élues, qui sont à même d'alerter et de faire de la pédagogie nécessaire.* Celles-ci sont tout aussi importantes, si ce n'est plus, que les premières. D'ailleurs, c'est un des points que me donne raison d'espérer concernant le cas français. Les réformes nécessaires ne sont pas encore là, mais la population semble avoir pris conscience que quelque chose doit changer. L'opinion est clairement en train d'évoluer. Et l'on attendra peut-être de ceux qui seront élus prochainement qu'ils réalisent enfin quelques-unes des réformes nécessaires. Ce n'était à mon avis pas le cas jusqu'ici. Est-ce que ce fut vraiment moins coûteux de poursuivre en version kamikaze ? Certains ont dû faire une erreur d'appréciation, qu'ils payent maintenant... De plus, ainsi que l'a expliqué Chronos, j'ai comme l'impression que la génération suivante aurait eu tendance à suivre le chemin de la précédente si aucune alerte massive n'était venu perturber le tranquille rythme du pays. Tu pourras, certes, nous rappeler que c'est une "folie" d'avoir "inviter" la Grèce à entrer dans la zone euro dans ces conditions, mais il y avait de toutes façons un dysfonctionnement majeur bien en amont. Si jamais c'est bel et bien d'une alerte dont les Grecs avaient besoin, Bruxelles aurait peut-être dû placer le pays sous surveillance il y a bien longtemps... Ca aurait été pour leur bien...
  8. C'est tout à fait à cela que je pensais, bien plus qu'à l'entrée dans la zone euro. L'entrée dans la zone euro a certes accéléré et amplifié les choses, mais il y a des dysfonctionnements massifs qui se seraient vus un jour ou l'autre. Il n'y a pas besoin de l'UE pour qu'un pays plonge dans une situation économique critique et que celle-ci ait des coûts humains extrêmement lourds. D'ailleurs, est-ce que l'on pourra en vouloir à l'UE si la France ne se réforme pas ?* si ses députés hexagonaux votent des budgets en déséquilibre depuis des décennies et ce même bien avant la mise en service de l'euro ? Voilà un autre moyen de mettre en danger l'aspect humain de nos sociétés. Je ne suis pas en train de vous vendre une publicité pour l'UE et l'euro, surtout que je partage certaine des critiques que vous avez pu énoncer. Mais tous les problèmes n'ont pas pour origine exclusive l'Europe... Ce serait trop beau. S'il suffisait d'en sortir pour résoudre tous nos soucis et palier à toutes nos politiques erratiques... * Je parle notamment de réformes qui ne coûteraient rien et qui ne dégraderaient en rien le quotidien des français.
  9. En même temps, c'est un peu la situation actuelle de la Grèce que tu décris... S'ils avaient été plus vigilants sur le plan économique et fiscal auparavant, ils ne souffriraient peut-être pas autant des problèmes humains que tu évoques avec raison.
  10. Dans les pays anglophones,* on a depuis le 19ème siècle les associations de contribuables (taxpayers associations) qui peuvent avoir une réelle influence. Le droit ne leur offre pas toujours un statut particulier, mais les politiques ont parfois à les craindre. Ensuite, certaines d'entre elles ont parfois pu se fourvoyer ou agir sur des champs bien plus larges que ceux de la fiscalité et de l'utilisation de l'argent public. * On va me dire que cela existe aussi ailleurs, mais les premières versions proviennent de pays anglophones et ces associations de contribuables sont généralement autrement plus puissantes dans ces pays.
  11. Skw

    Marine suédoise

    On avait pu traiter dans une autre partie du forum de la relation, plutôt houleuse, entre Thyssen Krupp Marine Systems et Kockums. Je réédite l'article ici : Du nouveau, apparemment :
  12. Si tu reprends l'extrait original, tu pourra comprendre que j'évoquais le cas de comparaisons internationales. Dans certains pays, une part non négligeable de l'aide sociale va aux travailleurs précaires et participe indirectement à la vitalité économique du pays. Ainsi, la comparaison internationale à laquelle nous invite l'OCDE est contestable. On ne compare pas vraiment les mêmes choses. Ce n'est pas le cas qu'en Suisse. Dans la plupart des systèmes de retraites par répartition, on a cette tendance au glissement dans le temps - quand cela n'a pas été pensé ainsi dès le départ - où les retraités sont en fait assez largement financés par les actifs. Ce n'est pas spécifiquement liés aux étrangers. D'ailleurs, bien que je ne connaisse pas toutes les subtilités du système suisse, la plupart des étrangers d'aujourd'hui financent sans doute - comme la plupart des autres suisses actifs - les retraités d'aujourd'hui.... surtout que les étrangers sont actuellement surreprésentés dans la population active. Enfin, si une personne - étrangère ou non - ayant bossé toute sa vie et contribué au fonctionnement économique de la société et qu'elle doit bénéficier d'une assurance-vieillesse pour vivre à peu près convenablement - au niveau des seuils considérés comme acceptables - une fois à la retraite, c'est peut-être que son emploi n'a pas tout à fait été rémunéré à sa juste valeur. La société doit payer en lieu et place de l'employeur, pourrait on dire. Sur ce dernier point, je l'accord, chacun sa manière de voir. Avec le taux de chômage actuellement constaté en Suisse, proche de ce que les économistes qualifieraient de chômage résiduel, c'est peut-être que l'assurance chômage n'est pas tout à fait pensée pour être à l'équilibre. Je ne connais pas les détails, mais c'est tout de même troublant. Quand on cherche à ce qu'une caisse soit en déficit, on sait très bien faire...
  13. Quand on donne des chiffres, on fait déjà une sélection. C'était le sens de mes précédents messages. Tu t'adresses à Barroso ? Ou c'est un autre représentant de l'UE que tu comptes rassurer ? Sinon, tu peux également citer le rapport publié en 2013 par l'OCDE et traitant des migrations internationales, celui-ci révélant que la Suisse et le Luxembourg sont les deux pays dans lesquels l'impact fiscal des populations étrangères est particulièrement favorable au pays. Autrement dit, le solde entre recettes et dépenses publiques liées à ces populations étrangères y est largement positif. Ainsi, l'apport financier des étrangers est proche des 2% du PIB en Suisse. Plusieurs facteurs expliquent ce chiffre : la proportion des étrangers y est relativement élevée (à noter néanmoins que, dans certains pays, si jamais la population étrangère représentait une proportion encore plus grande de la population, le solde serait d'autant plus négatif), la part importante des étrangers dans la population active (les étrangers sont notamment sur-représentés dans les nouvelles embauches), et des étrangers en moyenne très qualifiés.* On peut d'ailleurs mettre cela, aussi, au crédit de la Suisse... Si les étrangers lui rapporte autant, c'est sans doute en raison de l'attractivité et du démarchage qu'exercent les différents acteurs économiques du pays et du contexte bénéfique qu'elle est capable d'offrir à ces étrangers. A l'inverse, quand cela fonctionne mois bien... il faut aussi en tirer la conclusion inverse. Je présente ces éléments et données d'analyse de mémoire car j'ai eu le rapport entre les mains il y a quelques semaines. L'OCDE offre néanmoins à lire ce tableau : http://www.compareyourcountry.org/migration/index.php?cr=oecd&lg=fr (cliquer sur impact fiscal). Pour autant, cette donnée - que l'on pourrait compléter par de nombreuses autres chiffres sur l'impact fiscal figurant dans l'étude - renseigne-t-elle de manière fidèle la problématique de l'immigration en Suisse ? Non, mais c'est ainsi quand on sélectionne des chiffres et que l'on expose des données brutes. De plus, il serait très difficile de comparer les différents pays, même si le tableau de l'OCDE invite à le faire. Par exemple, dans certains pays, l'aide sociale va très largement aux travailleurs précaires. En d'autres termes, cette aide sociale sert aussi les entreprises, qui sans cette aide sociale publique ne pourraient embaucher à si bas coût et attirer autant de travailleurs à de si basses conditions de salaires... La distribution d'aides sociales que tu sembles présenter comme une perte nette pourrait d'une être perçue, entre autres, comme une aide aux entreprises indirecte dans certains contextes. * Etonnemment, il semblerait que le démarchage que j'ai pu évoquer à travers quelques cas particuliers, pour mentionner une tendance qui s'est accrue dans mon secteur géographique et d'activité à vouloir attirer les travailleurs qualifiés, ne soit pas si locale que cela et qu'elle constitue même au final une source de revenus non négligeable pour la Suisse. D'ailleurs, je passe actuellement la moitié du temps près de Stuttgart. Là aussi, on remarque un certain dynamisme suisse dans le démarchage des travailleurs qualifiés.
  14. On voit plus souvent les étrangers quand ils nous coûtent que quand ils nous rapportent. Il en va de même pour la criminalité d'ailleurs. On s'insurgera plus facilement contre la criminalité qui coûte que contre celle qui rapporte au pays. Et se limiter à quelques chiffres qui viennent soutenir le propos et justifier un argumentaire, c'est typiquement la méthode de la plupart des hommes et femmes politiques. Quand on veut se plonger dans les statistiques, mieux vaut ne pas y aller à moitié. Ensuite, il sera très difficile de comparer des données brutes concernant l'aide sociale, car les assiettes de prélèvements ne sont pas les mêmes selon les pays. Si l'on a un pays où l'on prélève beaucoup et où l'on redistribue beaucoup, il est probable que la part des étrangers, souvent surreprésentés parmi les sans-emploi et les travailleurs à temps partiels et/ou précaires, soit réduite par rapport à un pays où l'on redistribue moins et où l'aide va essentiellement aux populations les plus précaires. Aussi, pendant que les esprits s'aiguisent sur la question de l'immigration, les autorités suisses continuent à démarcher les étrangers pour qu'ils viennent en Suisse. Dans mon boulot, qui est dans le domaine de la recherche et développement, on a été plusieurs à être récemment démarchés pour aller en terres helvétiques. Habitant à un peu plus d'un centaine de kilomètres de la frontière suisse, j'ai de même un nombre non négligeable d'amis qui ont été démarchés il y a peu pour travailler en Suisse, et pour certains dans les services cantonaux ! Dans certains domaines apparemment, ce sont parfois plus spécifiquement des candidats français qui sont recherchés, car la formation étant apparemment plus adaptée en la matière que ce qui se fait côté suisse francophone. Certains ont accepté et travaillent d'ailleurs pour les services genevois et vaudois, désormais ^^ En passant, on notera que plus de la moitié des condamnations (51,5 %) concernent la loi sur la circulation routière. Etant donnée la situation géographique de la Suisse, il est bien possible qu'une bonne partie des condamnations adressées aux étrangers ne concernent même pas des immigrés. Et je me demande d'ailleurs si bien d'autres condamnations ne concernent pas davantage des étrangers non-immigrés que des étrangers immigrés. On peut faire dire pas mal de choses aux statistiques. Je ne suis pas en train de vendre l'immigration comme un nécessaire bienfait, hein ! Mais quand on veut commencer à donner des chiffres, mieux vaut ne pas s'arrêter à ceux qui nous arrangent. Le tableau est toujours plus noir que ce que nous vendent les approbateurs et toujours plus rose que ce que nous vendent les réfractaires.
  15. Je n'ai pas ces données. Mais quitte à faire un comparatif approfondi entre pays, il faudrait également pouvoir comparer le chiffre et la part que peuvent représenter ces mêmes étrangers et leurs avoirs dans la production de richesses du pays ou même encore la proportion que peuvent représenter ces mêmes étrangers dans les emplois que veulent plus rarement occuper les nationaux. Cela relativiserait peut-être pas mal de choses, que ce soit en Suisse, en France ou ailleurs encore.
  16. Skw

    L'Inde

    Ce que j'entends derrière ce mot culture est assez large. Il s'agit effectivement d'habitudes de travail, d'une certaine rigueur, du respect de procédures, mais aussi d'un contexte propice aux initiatives et aux échanges, au travail d'équipe, ou même plus largement de la diffusion d'un esprit de développement et d'innovation. Il faut bien comprendre une chose : le développement et l'innovation ne se résument pas à des savoirs. Ainsi, ce n'est pas parce que l'on transfère quelques technologies qu'un personnel saura les intégrer et développer par la suite les technologies du futur. En revanche, à travers le transfert de technologies, peut s'opérer un transfert bien plus large que celui de la simple technologie en question. D'après ce que j'ai pu lire et entendre, les Brésiliens avaient bel et bien cela à l'esprit quand ils pensaient TOT dans le cadre du FX-2. D'ailleurs, les Brésiliens sont actuellement en train d'attirer des start-up américaines sur leur sol, en des contextes bien précis, n'ont pas pour que celles-ci transmettent quelconque technologie que ce soit, mais bel et bien cette culture du développement et de l'innovation aux start-up brésiliennes qui sont installées juste à côté. Sans que les dispositifs soient démesurés, la mesure se limitant à quelques pépinières, ils obtiennent des résultats plutôt intéressants. Bon, désolé pour le HS. Oui, j'imagine que Dassault n'aura pas pour mission de transmettre cela, surtout que c'est difficilement quantifiable et vérifiable... mais c'est le genre de choses qui diffuse lorsque des collaborateurs/équipes travaillent ensemble ou à proximité.
  17. Effectivement. Au cas où certains ne l'auraient pas remarqué, ce n'est pas forcément très flatteur pour l'Allemagne. L'obésité de l'une et la maigreur de l'autre illustrent clairement les dysfonctionnements de l'Europe économique et monétaire. Personne n'est présenté en vainqueur à travers une telle caricature. Ensuite, comme l'a dit Carl, lors du carnaval, on tape sur tout le monde et pas qu'à moitié. Si jamais on avait la même tradition en France, les Cahuzac, Copé, Duflot, Hollande, Mélenchon, Sarkozy auraient très certainement eu droit à leur char. On peut difficilement reconnaître aux Guignols une certaine liberté de ton - même quand ils sont moins drôles que par le passé - et ne pas l'accepter quand elle provient de l'étranger.
  18. Skw

    L'Inde

    Pour répondre à ceux qui doutent, et ce de manière légitime, des capacités indiennes à intégrer les TOT : ce ne sont généralement pas seulement les strictes TOT qui intéressent les demandeurs de tels transferts. Ce sont de nouvelles méthodologies industrielles, l'acquisition d'une culture nouvelle par le personnel, que l'on compte généralement acquérir parallèlement aux TOT. Est-ce que cela fonctionne invariablement ? Non ! Et c'est d'ailleurs relativement difficile de quantifier à court terme ce qui aura concrètement diffusé. Mais il est difficile de développer des produits indigènes quand il manque une culture du développement et du processus industriel. Ainsi, le plus important, ce n'est peut-être pas forcément la TOT... mais parfois davantage le transfert de cette culture qui avec la TOT... Ensuite, on peut voir cela comme une forme de domination d'un pays développé sur un pays en développement... mais certaines entreprises françaises gagneraient justement à travailler plus étroitement avec des entreprises étrangères et à intégrer - de manière réfléchie et non systématique - certains éléments de culture qui pourraient leur être bénéfiques.
  19. Hier, c'était jour de carnaval et de défilé (Rosenmontag) en Allemagne. Ici, l'un des chars que l'on pouvait voir à Düsseldorf : "Krim" signifiant "Crimée"
  20. Hier, c'était jour de carnaval et de défilé (Rosenmontag) en Allemagne. Ici, l'un des chars que l'on pouvait voir à Düsseldorf : Pour info, "deutsche Wirtschaft" signifie "économie allemande" ^^
  21. Skw

    Le F-35

    Pour mieux cacher cela, LM multiplie volontairement les retards - on n'arrive plus à les compter - et s'efforce même de faire fuir les partenaires et clients étrangers... C'est vraiment très bien maquillé O0 Edit : Ce n'est pas impossible que quelques sommes/moyens aient été affectés à un autre programme, mais le programme F-35 est à la peine... On pourra difficilement me faire croire le contraire.
  22. Skw

    BAe et leurs U(C)AVs

    Merci pour les infos. Honnêtement, je ne sais pas si l'on saura un jour avec certitude ce qu'il en fut vraiment. Pour moi, la probabilité que le drone se soit crashé de lui-même est relativement importante. Tous les missions réalisées avec ce drone ont connu leurs lots de soucis. Sur sa courte carrière, il n'a pas dû rapporter une quantité mirifique d'informations.
  23. Skw

    BAe et leurs U(C)AVs

    Parce qu'ils indiquent l'avoir abattu sur l'encart de présentation dans le musée ??
  24. Je vais répondre à peu près au seul truc qui ne soit pas trop hors-sujet sur les derniers posts O0 Pour moi, quand j'entends ou vois les actions des femen, je constate que l'on est fasse à des militantes qui n'ont pas compris grand chose au contexte français. Elles évoquent continuellement les affres du patriarcat. Honnêtement, vu ce qu'est devenu le concept de famille dans la société française contemporaine, le concept de patriarcat n'a plus grand chose d'actuel. De la même manière, vouloir s'attaquer à l'église catholique (quand elles sont sur le territoire français) pour affaiblir le patriarcat, c'est encore hors-sujet ou sinon anachronique. En France, la famille contemporaine se définit de manière bien plus ouverte que ce qu'elles peuvent imaginer : la religion n'est plus l'institution qui définit à elle seule la famille et ce qu'elle doit être. Quand on sait que plus de la moitié des enfants naissent hors-mariage... Bref, elles ont importé dans la société française un combat qui a germé dans un contexte ukrainien relativement différent. Ainsi, l'influence que peut avoir l'Eglise orthodoxe - notamment sur la définition du concept de famille - dans la société russe ou dans la société ukrainienne, n'existe plus depuis un moment dans la société française. Paris étant devenue la scène mondiale de tous ceux qui ont une cause à défendre, car offrant plus de visibilité que toute autre ville, on verra sûrement d'autres luttes de la sorte être importées dans la société française... nous donnant droit à de beaux anachronismes géographiques (pour ne pas dire "anatopismes", mais le mot est déjà utilisé pour définir des troubles psychiques).
  25. Kasparov nous propose une nouvelle gambit : http://www.theguardian.com/sport/2014/feb/07/sochi-vladimir-putin-hitler-berlin-garry-kasparov?CMP=twt_gu
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