Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Rob1

Moderateur
  • Compteur de contenus

    9 548
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    22

Tout ce qui a été posté par Rob1

  1. Les Stormtroopers, ce n'est plus ce que c'était :
  2. On a bien vu la même vidéo. Je le répète, au combat on ne fonctionne pas sur un principe de légitime défense. L'aviation et l'artillerie frappe des ennemis même s'ils ne représentent pas une menace directe. Dans combien de conflits a-t-on continué à attaquer une armée en retraite ? C'est ton avis, mais là le mien diffère. A chaque fois des non-combattants. Est-ce qu'il y a eu des types condamnés pour avoir employé une force excessive contre des combattants ennemis ? Sans violations d'autres articles type discrimination civil/combattant, respect de la croix rouge etc. Tout combattant ennemi qui n'est pas un mort ou un prisonnier est potentiellement une menace, et donc potentiellement une cible légitime. Surtout dans un conflit COIN où l'ennemi est difficile à saisir, et à l'heure des jusqu'auboutistes et autres kamikazes. Après, je ne dis pas que c'est juste, humanitaire ou quoique ce soit, mais c'est une attitude logique et légale pour un gars qui défend sa peau et celle de ses camarades.
  3. Mouarf... est-ce quelqu'un a déjà été condamné pour l'usage disproportionné de la force ? Ca m'a l'air inapplicable cette règle. Par exemple, si en l'absence d'hélicos, c'avait été l'artillerie qui aurait été utilisée, du genre une bonne séquence de tir de 105 ou 155 : force beaucoup plus forte et moins discriminante, pas sûr que le sort des Talibans serait meilleur, et pourtant il ne viendrait pas à l'esprit d'accuser les artilleurs ou l'officier qui l'a demandé d'emploi disproportionné de la force. Si les combats à la guerre fonctionnaient sur un principe de légitime défense individuel, les appuis seraient interdits. A partir d'un moment où un adversaire est sur le terrain et pas "proprement" immobile les bras en l'air, j'ai du mal à croire qu'on puisse faire des règles qui empêche de le tuer.
  4. J'avoue que là... je serais inquiet en voyant une voiture de police dans mon rétro là :-[
  5. Rob1

    Weapons Quiz

    Bulldog 762 de Short Rifle Stock Systems Inc. (SRSS) pour le M14 bullpupisé. Delta ? Le mec se balade en shirt... Ca ne m'étonnerait pas que ce soit un SF ou SEAL régulier en patrouille.
  6. Et le rayon de létalité c'est défini comment ? C'est 100% de mortalité dans le rayon, ou 50% ?
  7. Rob1

    RIMPAC 2012

    Les hélicos sont bipales... ce ne sont donc pas les dernières versions a priori mais de vieux AH-1W et UH-1N. J'ignorais qu'il y en avait encore en service :O
  8. Peut-être, peut-être pas. Je pense que fondamentalement, les soldats préfèreront de loin augmenter de 1% leurs chances de survie (et celles de leurs camarades) dans l'immédiat plutôt que d'augmenter de 50% celle de faire des prisonniers. En tout cas, c'est une explication qui me convainc bien mieux qu'un mot d'ordre "pas de prisonniers".
  9. D'un autre côté, le gars s'enfuit... quézaco si c'est pour revenir au combat 15 minutes plus tard ? Que penserait le pilote s'il laissait s'enfuire un NMI et qu'un peu plus tard des GIs au sol se font tuer par le gars auquel ils ont laissé une chance un peu plus tôt ? On est dans un conflit contre-insurrectionnel où les insurgés font tout pour être insaisissables, ici ils se sont fait prendre, je doute qu'ils se plaignent que c'est pas du jeu. Je ne me fait pas l'avocat du diable, hein, et je ne dis pas qu'ils ont totalement raison, mais je n'ai pas non plus entendu parler de cas où des talibans sont restés sagement les mains en l'air parce qu'un hélico les avait repérés.
  10. Est-ce que les moteurs sont tous allumés au départ ? (7 à carbu liquide + les 6 boosters). Si oui, ca doit être que tu as dû oublier de mettre la manette des "gaz" à fond.
  11. Rob1

    Helo quiz

    Le deuxième un Sikorsky S-67 Blackhawk, proto d'appareil d'attaque. (Ca en fait, des protos d'hélicos d'attaque pour l'époque où seuls des Cobra ont été mis en service)
  12. Mauvaise syntaxe, mais il suffit de mettre la souris dessus et recopier l'adresse sans les guillemets. Ou simplement : http://tinyurl.com/6osxnc4
  13. Contre les vagues de centaines de bombardiers rouges. Et ca "compensait" le manque d'efficacité du guidage, aussi.
  14. Rob1

    Photos SNA et SNLE

    L'hélice et la coque ne doivent quand même pas avoir des profils super sur un engin de conception aussi ancienne :|
  15. Rob1

    Le F-35

    Faire une différence de 3 ms alors que la persistence rétinienne est d'environ 50 ms ? O0
  16. La Special Activities Division de la CIA, quant à elle, est beaucoup plus ancienne puisqu’on peut remonter à l’Office of Policy Coordination (OPC) créé en 1948 comme ancêtre direct, constituant la première expérience américaine en matière de service d’opérations clandestines permanent de temps de paix. En 1952, l’OPC est fusionné avec l’Office of Special Operations (OSO, en fait service de renseignement) pour former le Directorate of Plans de la CIA, qui sera renommé en Directorate of Operations (DO) en 1973 et enfin National Clandestine Service (NCS) en 2005. Le DP/DO/NCS combine donc à la fois les tâches de renseignement et d’action clandestine. Il semble toujours avoir été organisé en un certain nombre de divisions (Amérique Latine, Europe de l’Ouest, Bloc soviétique etc.) elles-mêmes divisées en stations (généralement une par pays, établies dans l’ambassade US du pays concerné, et éventuellement des bases plus petites autour). Parallèlement à ces divisions géographiques, coexiste une division spécialisée dans l’action clandestine, qui a porté une ribambelle de noms au cours de son histoire (Covert Action Staff, International Activities Division, Special Activities Staff, Military and Special Programs Division, et enfin Special Activities Division). C’est là que se gèrent les « blacks ops » de la CIA. Mais quelles sont-elles ? La réponse est assez facile, le législateur américain ayant tenu à définir ce qu’était une « Covert Action » dans le Titre 50 de l’United States Code : « une activité ou des activités du gouvernement des États-Unis pour influencer des conditions politiques, économiques ou militaires à l'étranger, où il est prévu que le rôle US ne soit pas apparent ou reconnu publiquement », mais (le législateur américain ayant un goût pour tartiner des pages entières, je résume) qui ne comprend pas les activités de collecte de renseignement, les activités traditionnelles de diplomatie, de défense et de police. Bref, l’important dans la définition est la dimension politique/relations internationales. Ces actions peuvent être très diverses, allant du simple financement secret d’un syndicat au coup d’état ou à l’assassinat de leaders étrangers (ce dernier cas, le plus célèbre, étant quand même assez rare malgré l’image qui colle à la peau de la CIA : cinq tentatives et aucune réussite sur la période 1947-1975). Dimension politique qui fait que le Congrès a tenu à y mettre un mécanisme de contrôle quand les actions de la CIA ont été dévoilées au milieu des années 70. Parmi ce mécanisme, le principal est le finding, un décret présidentiel par lequel le président détermine (find) que l’action est nécessaire pour soutenir des objectifs de politique étrangère identifiés, et est importante pour la sécurité des Etats-Unis. Le finding doit être sous forme écrite, doit spécifier tout département ou agence autre que la CIA participant significativement à l’action, et spécifier les éventuelles parties tierces participant à l’opération. Les comités du Congrès sur le renseignement doivent être informés des covert operations en cours (il existe des possibilités de ne prévenir qu’un nombre réduit de leurs membres, voire de n’informer les législateurs que rétroactivement). Au cours de son histoire, le service d’actions clandestines de la CIA a ainsi tenté d’influer sur les élections d’après-guerre en France et en Italie, constitué des réseaux stay-behind en cas d’invasion soviétique, renversé les gouvernements guatémaltèque et iranien, a échoué à faire de même à Cuba, soutenu des rébellions au Tibet et en Indonésie, « tenu » le Laos pendant des années en n'y engageant que quelques dizaines d’hommes, participé à la défaite de la guérilla de Che Guevara en Bolivie, et tenté de contrecarrer le candidat Salvador Allende au Chili lors des élections de 1964 et 1970 (en revanche, son renversement par Pinochet ne semble pas avoir fait l’objet d’un soutien de l’Agence). Après une pause lors de la médiatisation des squelettes dans les placards au milieu des années 70, les actions clandestines reprirent dès 1977 sous Carter pour faire contre-pied aux actions similaires soviétiques, en autorisant une campagne d’infiltration en URSS de livres écrits par des dissidents. C’est également Carter qui commença en 1979 une action de soutien aux moudjahidines afghans. Avec la fin de la détente et l’arrivée de Reagan au pouvoir, ces actions se multiplièrent, du financement de Solidarnosc à hauteur d’une cinquantaine de millions de dollars en passant par la confrontation systématique de l’URSS et ses alliés dans les zones de conflit (Nicaragua, Salvador, Honduras, Angola, Soudan, Éthiopie, Tchad, Tchad, Yémen, Afghanistan, Cambodge, etc.). Plus discrets, l’arrêt du programme nucléaire secret taïwanais en 1987, et l’exfiltration de dissidents chinois suite à la répression de la place Tian An Men. D’un point de vue pratique, les actions de la SAD se font en coopération avec la division géographique concernée, mélangeant ainsi deux divisions de même rang hiérarchique sur une opération. La division géographique apporte sa connaissance de l’environnement et ses moyens (contacts, infrastructures), et la SAD ses experts en actions politiques ou paramilitaires. Outre la dimension politique, une caractéristique de ces actions clandestines est qu’elles s’apparentent souvent à une campagne d’action politique ou paramilitaire, et pas à une opération ponctuelle. Autre caractéristique, il s’agit généralement d’une action très indirecte, recourant beaucoup à des « proxy », à la fois parce que pour agir sur la politique d’un pays donné, des citoyens de ce pays sont les mieux placés, et pour réduire l’implication US, permettant un « démenti plausible » de la part des autorités US. Dans le cas du programme d’aide aux Moudjahidines afghans, moins d’une centaine d’officiers de la CIA furent impliqués, dont environ la moitié restant au QG de l’Agence, l’essentiel du boulot au Pakistan étant effectué par l’ISI et les partis politiques afghans d’opposition en exil. Conséquence de cette approche indirecte, on n’a pas entendu parler de paramilitaires de la CIA agissant en unité de combat constituée. Le Memorial Wall de la CIA montre que les officiers de la CIA tendent à mourir assez rarement, et la mort au combat est encore plus rare (une dizaine de tués au Laos de 1965 à 1972 par exemple, officiers traitants compris et toutes causes confondues). On a donc des approches assez différentes entre le JSOC et SAD, l’une visant à des actions brèves mais demandant des soutiens militaires lourds (aéronefs d’opérations spéciales notamment) qui identifient immédiatement le pays commanditaire de l’action, l’autre menant des campagnes de longue haleine toute en cherchant à garder l’implication du gouvernement US en-dessous du « balayage du radar ». Ce modus operandi demande en fait plus les compétences de bérets verts que de commandos Delta ; d’ailleurs, on notera que bérets verts et la CIA se considèrent tous deux comme descendants de l’OSS, alors que Delta et le JSOC trouvent leurs racines dans la menace terroriste et l'échec de l'Eagle Claw. Il n’est donc pas surprenant que la SAD soit d’une taille bien plus réduite que les forces spéciales. Un papier d’un militaire américain datant de 2007 décrivait le SOG (branche paramilitaire de la SAD) comme comptant 500 personnes dont seulement 120 officiers paramilitaires.
  17. Rob1

    Air quiz

    Un Vought Kingfisher à roulettes ?
  18. Je pense qu'elle est inspirée de la partie du livre où Howe et ses potes reviennent à la base, la première chose qu'ils font c'est se rééquiper et réarmer avant de se reposer. J'ai fini par trouver une info en "dur" : Jeff Strueker dit que les Somaliens leur ont rapporté les corps, les déposant à l'entrée de l'aéroport, un par un sur plusieurs jours. Certains n'ont pu être identifé qu'aux aux USA après comparaison des radios dentaires.
  19. Certes, mais d'un autre côté le livre montre comment les Américains ont obtenu le retour de Durant. Et un peu avant, on a un passage où des types survoltés sont prêts à voler au-dessus de Mogadiscio en espérant trouver les foules vues à la TV, les mitrailler sans faire dans le détail, et le général Garrison qui met le hôla. La fin du film ? Je ne vois pas vraiment, tu parles de la scène où le sergent est à côté des cercueils ?
  20. Pendant les premiers mois, ca n'a pas eu d'effet. Il n'y avait pas de colonnes de tanks kadafistes sur les routes, mais des combats imbriqués où il était impossible de faire du CAS. La situation ne s'est débloquée qu'avec l'amélioration de la qualité des combattans libyens et de la coopération air-sol. C'est d'ailleurs les mêmes enseignements que ceux qui ont été tirés de la chute des Talibans fin 2001 (cf l'étude Afghanistan and the Future of Warfare) : la puissance aérienne n'a pas d'efficacité tant qu'il n'y a pas au sol une force aussi compétente que son adversaire, et capable de coordonner efficacement ses opérations avec l'appui aérien.
  21. Les bruits qui ressortent de la DCRI récemment donnent une image plutôt sceptique de la réorganisation qui a abouti à sa création. A posteriori, on a l'impression qu'il n'y avait pas vraiment de plan au delà du leitmotiv "un FBI à la française", qui décrit d'ailleurs fort mal ce qu'est la DCRI. Au bilan, un système qui marchait assez bien (DST+RG) semble avoir subi de plein fouet les changements dans les procédures. Les moyens sur certains sujets d'importance ont été réduits sans qu'on voit plus d'efficacité ailleurs. Le juge Trévidic disait récemment que les effectifs affectés au département de police judiciaire étaient passés de 60-65 fonctionnaires de la DST à moins de 40 à la DCRI...
  22. Je me suis aussi demandé en le lisant... mais il y a bien marqué 2012 dans l'adresse du post, et le contrat avec Remington a bien été passé il y a quelques mois. Ca donne l'impression que l'auteur de l'article a tenté d'extrapoler les raisons de la commande et s'est pris les pieds dans le tapis.
  23. Rob1

    Air quiz

    Non, look très futuriste or il n'y a pas beaucoup d'avions nouveaux actuellement. J-12 ?
  24. Pour revenir sur l'apparent doublon JSOC-SAD, petit essai personnel (en deux parties) : Cela fait une bonne douzaine d’années que les (trop rares) publications françaises sur les forces spéciales ont soulevé la problématique de l’apparent doublon SAD – JSOC, sans cependant beaucoup « creuser » le sujet pour comprendre leurs différences, leurs limites, ou les raisons de leur coexistence continue. L’examen se limitait généralement à présenter autant que faire se peut (donc peu) les deux entités, dire que la SAD recruterait des anciens du JSOC, lister quelques définitions US d’opérations clandestines et c’est tout. Je pense qu’il est temps d’aller plus loin. (Note : ne pensez pas que je jette la pierre aux auteurs précédents, ils ont défriché un problème pas évident, et l’ont fait avec les renseignements qu’ils avaient. J’ai eu la chance de partir de bases préexistantes, d’avoir une décennie d’informations de plus et surtout d’outils de recherche bien utiles.) D’abord, un simple historique pour détailler les missions respectives permet d’y voir plus clair. Le JSOC a été créé suite à l’échec de la tentative de libérer les otages de l’ambassade américaine à Téhéran en 1980 (opération Eagle Claw). Bien que non-reconnu officiellement, il est clair que son rôle est de constituer une force opérationnelle interarmées d’opérations spéciales permanente pour les besoins de niveau national. Ses préoccupations comprennent le contre-terrorisme et la contre-prolifération d’armes NBC. Les unités du JSOC (force Delta, SEAL Team 6) se différencient des autres forces spéciales (Special Forces « bérets verts », SEAL) par une certaine priorité dans l’affectation de moyens, un secret important couvrant parfois jusqu’à leur existence, et une chaîne de commandement directe vers l’état-major interarmées et l’autorité civile (président et ministre de la Défense). La clé étant qu’elle constitue cette « national mission force » (terme officiel, le seul qui les concerne contrairement aux élucubrations en « Tiers »), par contraste avec les autres qui sont des « theater mission forces » mises à disposition des commandements militaires US de théâtre d’ops (par exemple le Central Command ou CENTCOM pour le Moyen-Orient De manière « cliché », ce seraient les super-ninjas qui interviendraient en dernier recours pour sauver le monde, ou du moins résoudre une crise gravissime, pour le plus grand soulagement du Président des Etats-Unis. En pratique, ce genre de cas étant quand même rare, les unités du JSOC ont généralement été utilisées sous forme de Task Forces placées sous l’autorité du commandement de théâtre concerné. Ce qui, du coup, estompe quelque peu leurs différences théoriques. Les unités du JSOC furent ainsi utilisées pour récupérer des otages ou personnes en danger de le devenir lors des invasions de la Grenade et du Panama, mises en alertes à diverses reprises lors de prises d’otages dans les années 80, chargées de la chasse aux Scuds loin derrière les lignes irakiennes lors de la guerre du Golfe, envoyées arrêter des chefs de guerre en Somalie et des criminels de guerre dans les Balkans. Dans les guerres récentes, elles ont ouvert le front Sud de l’Afghanistan en octobre 2001, pourchassé Oussama ben Laden et le Mollah Omar, infiltré l’Ouest irakien tout en menant des raids-éclairs contre les installations soupçonnées d’abriter des armes de destruction massive et neutralisé les principaux chefs du parti Baas. Elles sont toujours actives dans la lutte contre les groupes insurgés en Afghanistan, et les réseaux djihadistes dans divers points chauds du globe. Dans tous les cas, il s’est agi d’opérations en contexte fortement militaire, parfaitement assumées et souvent médiatisées, généralement en uniforme et avec des moyens largement identifiables. Leurs opérations sont très orientées « Direct Action », des raids-éclairs visant une cible bien précise. (à suivre)
  25. Dixit le livre de Mark Bowden, les Américains ont récupéré tous les corps. Par contre il n'explique pas comment. Visiblement seuls les Somaliens pouvaient réussir à les récupérer tous, donc je pense que les Américains ont négocié le retour des corps en plus de la libération de Mike Durant avec le clan Aïdid.
×
×
  • Créer...