Rob1

Elle sert à quoi cette pièce ? protection de mitrailleuse ?

De mon côté j'avance dans la campagne allemande, j'ai terminé la mission 4 de manière un peu serrée. Mission originale par l'absence de véhicules de mon côté. Comme d'hab je l'ai recommencé 5 fois parce que j'avais l'impression de me faire latter au bout de 10 minutes, pour la terminer de justesse. Par contre, je me fais salement surprendre à force de manoeuvrer de manière imprévisible. A la fin, pour capturer le dépôt dans le coin nord de la map, je contourne le QG ennemi qui est sur la route de mon objectif en collant au bord nord-ouest de la map, ce qui me permet de capturer l'objectif en limitant les pertes. Bien obligé vu ma faiblesse, j'avais déjà perdu deux tiers de mon infanterie, mes deux mortiers, mes deux sergents et un sniper sur deux... j'étais un peu short en MG et armes AT (en plus un panzershreck a vite fait d'épuiser ses quatre munitions). J'avais bien deux capturés canons, mais sans tracteur ni caisse de munitions dans ma zone, ils n'allaient pas servir longtemps. J'espérais que la partie serait terminée, mais nan, il faut tenir l'objectif 10 minutes face à une contre-attaque, dont une partie arrive par le bord nord-ouest, ce qui fait qu'elle débarque quasiment au corps à corps de mes unités, y compris mon artillerie de prise qui lui tourne le dos (servants hachés en quelques secondes). Très énervant de la jouer subtil si c'est pour se faire massacrer par le hasard des scripts =( Recharge de la dernière sauvegarde, jouant sans fair-play je mine l'axe d'attaque connu et je positionne deux MG42 en enfilade qui font un carnage et liquident rapidement cette attaque-là... Bref moment de plaisir sadique la fin de partie a été chaude quand même. A la fin je n'avais plus qu'une quarantaine de gars avec une seul MG, si le script avait prévu d'utiliser les troupes ennemies survivantes dans les contre-attaques en plus de celles qui arrivent par surprise, les troupes que j'avais laissées autour de leur QG m'auraient sans doute bien gênées. J'ai un peu essayé la mission 5, j'ai été surpris par les bunkers et casemates, ca résiste ces saletés ! Les canons de 88 en tir direct ne leur font presque rien, et le lance-flammes ne liquident pas toutes les personnes à l'intérieur. J'ai même réussi à perdre un Tigre en attaquant une casemate de rondins (le genre de truc qui se faisait démolir par un coup de mortier quand c'est moi qui les occupait :-\ )

Effectivement, excellente idée =) Je n'ai jamais réussi à savoir les dates (même approximatives) de mise en place des GIPN autres que Marseille, de la formalisation de la BAC de "l'antigang", etc.

Visiblement c'est une énième réorganisation du service HUMINT de la DIA. Il devrait reprendre les moyens et personnels du Directorate for Human Intelligence (DH) du Defense Counterintelligence and HUMINT Center (DCHC ou DIA/DX), moyens dont il a lui-même essentiellement hérité du Defense HUMINT Service (DHS - à ne pas confondre avec l'autre DHS, le Department of Homeland Security - vous me suivez toujours ?). Je n'ai pas l'impression que Rumsfeld ait été très inhibé par la CIA, vu les initiatives qu'on a vu sous sa direction (création du Under Secretary of Defense for Intelligence, Strategic Support Branch, Military Liaison Elements...).

Et donc tu imagines un secrétaire à la Défense dire "je veux d'un avion qui coûtera 3 x plus cher à l'usage, et qu'on balance à la poubelle des Hornet quasi-neufs pour garder un appareil de conception antérieure de 15 ans au Hornet" ? If only.

Effectivement, avec des "si"... Tu imagines la Navy balancer des F-18 quasi neufs ?? Et accessoirement, transformer le USS Coral Sea en porte-hélicoptères (trop petit pour recevoir des Tomcat)

Il y a quand même un petit monde entre un Transformers et un Il faut sauver le soldat Ryan. Malheureusement le blockbuster mindfuck (dans le bon sens du terme) semble avoir disparu depuis Matrix (les 2e et 3e opus de la trilogie y ayant fortement contribué).

J'ai un peu perdu le fil, mais il y avait une époque où existaient des peloton d'intervention de la gendarmerie nationale (PIGN) et de la garde républicaine (PIGR), et je pensais que c'était des unités grosso modo équivalentes. Ces PI servant aux arrestations de suspects potentiellement dangereux, ce genre de choses, bref les interventions pour lesquelles on n'appelle pas le GIGN. Maintenant, avec la création des PI2G (équivalents grosso modo au GIPN), je ne sais pas trop où ca en est... ni les rôles des PSIG ?

- Est-ce qu'on comment lire les informations de cette table ? Ca m'a l'air pas intuitif...

Les brevets du Colt 1911 sont tombés dans le domaine public peu à peu (ils ont une durée limitée), ce qui explique qu'il y ait autant de constructeurs de répliques, et de dérivés.

A quel moment est-ce que ca a été pris en compte ? Apparemment le choix de l'aile volante vient surtout des espoirs mis dans la formule au niveau perfs (vitesse, autonomie), et celui du bois vient du manque de métal. Les capacités furtives du Horten sont tellement acidentelles que j'hésite à le considérer second après le Mosquito.

Merci d'avoir résolu ce grand mystère.

Ban vas-y, dis ! =) Je suis preneur de toute info et tout avis original dans le domaine. Je pensais plus en termes de ressources humaines que d'unité constituée : les Rangers regroupent des hommes sélectionnés et supérieurement entraînés, puisqu'ils sont considérés comme l'élite de l'infanterie US (malgré l'appartenance à l'USSOCOM, les liens sont forts avec la conventionnelle ; quand leurs officiers ne disparaissent pas dans le monde des SF/Delta, ils tournent dans les unités classiques). Au niveau carrière des hommes, une forte proportion de SF/Delta viennent d'un bataillon Ranger. Trois titres, mais six éditions (les "premières éditions" + deux éditions poche + une édition récente du plus vieux expurgée de certains chapitres), il me semble. C'est surtout la pauvreté des vues exprimées qui m'énerve. Les gars du CF2R tournent sur les mêmes depuis des années, et que je trouve mal justifiées. La distinction forces spéciales/clandestines c'est quand même pas sorcier, et en plus elle ignore ou va a contratio des définitions américaines. Je ne suis pas convaincu de la comparaison SAS/11e Choc. La comparaison CIA/JSOC (sans doute victime collatérale du fanboyisme-SAD sur internet) néglige l'importance historique des SF dans l'action clandestine, etc.

Evidemment. =) En fait, mon questionnement traduit mon côté "littérature ouverte" : alors qu'il existe des tas de bouquins et publications sur le sujet, je n'ai pas vraiment vu de doctrine d'OS qui complète le modèle de Stirling, ni un auteur tenter d'en synthétiser une de manière convaincante à partir des récits existant sur le sujet. Je crois qu'à la base, je suis surtout frustré d'avoir trouvé la littérature francophone sur les FS assez basique/superficielle (un petit historique, un panorama des FS du monde, et des trous récurrents). Pourtant je mets un point d'honneur à sortir des sentiers battus et chercher des auteurs pointus (souvent anglophones), mais quand je vois que le bouquin de McRaven, considéré de manière presque biblique par certains, se limite à un modèle au domaine "direct action" et à un modèle assez simple, je suis frustré. Tu remarqueras que mon exemples utilisaient ces moyens de manière ponctuelle et limitée dans le temps ;) Ton exemple des Marines SOC utilise un mix de Force Recon (unités organiques, un peu genre GCP donc), divers attachements, et une section SEAL (FS détachée auprès d'une force conventionnelle). Sinon, on peut créer une unité permanente, mais la nommer "second échelon" risque de limiter les vocations, non ? Encore une autre possibilité, le KGB avait un corps d'officiers formant une réserve spéciale (ayant suivi un cours genre Jedburgh, en cas de besoin en temps de guerre). Mais leur emploi en Afghanistan faisait que les officiers n'étaient pas dispo pour leur poste de temps de paix (dans le service de renseignement je présume), ce qui a entraîné la création d'une unité spéciale permanente. Ton idée de brigade d'élite fait un peu penser au régiment de Rangers US, considéré comme l'élite de l'infanterie US et qui est à mi-chemin des deux mondes.

Je suis moyennement convaincu par ce reportage. Au moins un interviewé pose son avis sans attendre l'expérimentation. Pour que leur données de temps d'alerte tombent juste, je calcule qu'il faut supposer que le Ho 229 vole 9 fois plus vite qu'un Bf 109. Quant aux CGI à la fin où on abat une antenne Chain Home au 30 mm, ca m'a bien fait rire. Quant aux tirades où les gars s'imaginent voir le cours de la guerre modifié, aheum... tant qu'il y aura un rouleau compresseur soviétique d'un côté et un gigantesque arsenal des démocraties de l'autre, j'ai du mal à voir.

Je ne demande pas à tout classer, mais l'idée qu'on ait un bon paquet d'opérations faites sans qu'on ait le moindre "manuel" dessus m'étonne. Non pas qu'il y ait besoin d'un manuel pour toute chose, mais où est passé l'historique, le retex de tout ca ? C'est en tout cas un gros "trou" dans la littérature disponible sur le domaine, à mon avis. Etonnant qu'on n'arrive pas à le combler. Ne penses-tu pas qu'on a de quoi faire avec les GCP et autre groupements d'élite de brigade ? Pendant la guerre du Golfe, on a monté un gros groupement CRAP/GCP à partir des CRAP des différents régiments. En outre chaque spécialité a de facto un réservoir de spécialistes qui peuvent etre mis à contribution. Par exemple, aux Malouines, le commandement des FS s'était vu ajouter des éléments de reco du Parachute Regiment et des instructeurs combat arctique & montagne.

Mon but n'est évidemment pas d'imaginer une unité par mission, mais je suis simplement "gêné" qu'on parle d'opérations spéciales sans avoir de véritables modèles dans des conflits sans lignes ennemies. Apparemment, les missions-types de ce genre de conflits sont : - les raids sur objectifs ponctuels (qu'on peut rapprocher fortement du concept SAS "historique" de Stirling) - l'appui aux opérations classiques (renseignement/reconnaissance) On met le doigt sur ce qui différencie les FS d'autres forces "spécialisées" mais pas FS : le côté polyvalent, l'adaptation à la situation. Du coup, on se retrouve à définir les FS comme celles qui font des opérations pas faisables par les forces classiques. Ce problème de la définition est tel que même la liste des missions des FS américaines prévoit un truc de ce genre : "Activities specified by the president or the secretary of defense". C'est en quelque sorte en faire une espèce de force de dernier recours. Le problème, avec l'abaissement des capacités des armées et donc des forces conventionnelles, c'est qu'on risque d'augmenter le besoin en "FS" à un niveau exagéré, et qu'il n'y a aucune "ligne" pour dire "stop". Quand je vois des CPA faire le JTAC d'unités classiques ou des hélicos FS dans un TF d'hélicos d'un GTIA, ca m'étonne, je pense qu'on a dépassé la ligne. Est-ce que ca ne cache pas une armée qui n'a pas de JTAC ou de capacité hélico convenable ?

Si ca peut permettre de répondre à des questions du genre pourquoi les .357, .360, .38 et .380 ont le même diamètre, pourquoi pas. C'est le genre de questions qui me taraudent depuis un moment. Je suppose qu'il y a un besoin de distinction pour la marque (ainsi que pour le bien du client), mais comment ont-ils choisi ces nombres ? Ils sont allés prendre le diamètre en "tête" des rayures au lieu de à fond ? Dans le cas du .223 Remington dérivé d'une cartouche appelée .222, ils se sont simplement dit "+1" ? Ou la taille du pouce a varié ? :lol:

Yes, mais pose la question, apparemment ils n'ont pas parlé de cette arme encore.

Comme dit plus haut, les purges des années 30 ont été suffisamment connues pour caricaturer Staline entouré de conseillers sans têtes. Et en 41, les Nazis n'ont pas manqué de faire de la publicité sur le massacre de Katyn.

Pose la question sur la page de discussion de IMFDB, ils sont bons sur ce site. Par contre il faut s'inscrire : http://www.imfdb.org/wiki/Talk:Skyfall

Bizarre... faut peut-être demander de déminer pas à pas ? Je veux dire, le gars ne démine que la case sur laquelle tu clique, mais pas sur le chemin pour s'y rendre ; s'il doit marcher pour se rendre là où tu as cliqué, il saute sur une mine avant sa destination ? Sur le forum, il disent de faire des appuis répétés sur Maj+Q, F, Q (déminer-se disperser-déminer). Perso, j'ai terminé la mission 3 de la campagne allemande. J'arrive à maîtriser à peu près mouvement/log'/combat, il faut que j'arrive à plannifier et mener des offensives d'envergure. Pour le moment, je me fonde sur la reco et l'élimination systématique de l'adversaire au fur et à mesure de ma progression. Je cherche toujours à attaquer par un chemin détourné, mais je n'exploite pas assez l'effet de surprise ou de désorganisation qui doit en découler. Pas de momentum. Un autre problème est de connaître les capacités des unités à dispo. J'ai beau connaître un certain nombre de panzers de base depuis que je suis gamin, je suis souvent surpris par leurs caractéristiques de vitesse, blindage etc. Du coup, je ne suis pas trop sûr de comment employer les StuG et autres trucs un rien ésotériques (et je suis aussi furax d'avoir perdu un Jagdpanther, je dois dire. Mince, un Jagdpanther quoi ! Pour moi ce truc surbaissé avec blindage incliné et canon de la mort qui tue fume tout le monde). Pour varier, j'ai rapidement essayé la campagne japonaise. Ne pas connaître les moyens, c'est déjà frustrant, mais avoir du matos de mouise, ca vous dégoute. L'artillerie presque uniquement composée de canons anti-chars à portée minable, les tankettes en carton-pâte et les autoblindés où on ne peut pas sortir la tête pour observer... O0

Je m'aventure dans un cadre qui n'est pas ma tasse de thé : doctrine, théorie, "modèle", je ne suis pas sûr du vocabulaire exact. "modèle" serait plus scientifique mais traduit bien ce que je cherche : quels sont les schémas selon lesquels les opérations spéciales sont conçus (ou censées l'être) ? Le plus évident est celui énoncé par David Stirling lors de la création du Special Air Service (SAS) en Afrique du Nord : une unité de taille réduite, opérant loin derrière les lignes ennemies, pour détruire des objectifs de très haute importance. Ce concept a surtout été créé par comparaison avec des raids "commandos" britanniques qui se faisaient avec des bataillons entiers. Il met en lumière les besoins de moyens d'infiltration/exfiltration, et d'une sélection mettant l'accent sur la force de caractère et l'autodiscipline des hommes et non seulement leur capacité physique. Ce modèle est un fondamental, il est la référence en matière d'action directe, et plus ou moins déclinable à la reconnaissance, la capture/récupération de matériel/personnel d'importance (CSAR, libération d'otages). Un second concept d'opérations spéciales est celui où les FS sont utilisées comme "soldats-diplomates". Concept également associé à une unité de la WWII (les Jedburghs, ainsi que les Operational Groups de l'OSS), où l'accent est plutôt mis sur les capacités linguistiques, culturelles et d'encadrement des individus (un ODA de 12 hommes pouvant encadrer un bataillon indigène). Cependant, les forces spéciales sont utilisées dans des opérations n'entrant pas dans ces modèles. Comment caractériser les opérations spéciales en l'absence de lignes ennemies, typique des conflits antiguérillas (Algérie, Afgha...) ?

et après avoir tenu le siège, les Américains ont fermé leur base... parce qu'elle ne valait pas le coût de la tenir par rapport à sa vulnérabilité. J'arrête le HS. là

Dien Bien Phu est plus une vallée qu'une cuvette, et le périmètre initial était sur les hauteurs. Les Américains feront la même chose à Khé Sanh.