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Chimera

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Tout ce qui a été posté par Chimera

  1. Mdrrrr.... Le fonds de pension de BAE est un gouffre, pas de cash pour financer les développements couteux que l'Arabie Saoudite ne veut pas payer sur l'EF... Une filiale US qui a toujours vécue en vase clos... Les seules opportunités de BAE à ce jours sont les suivantes: 1. Se marier à Boeing, LM ou NG. 2. Se marier à Finmeccanica, boite en déficit depuis 1 ans, avec des affaires de corruptions à gogos (quoique entre corrompus??) 3. Etre démantelé avec la filiale US à un groupe US, la filiale navale avec DCNS ou TKMS (et de lourdes restructurations), le reste avec qui veut bien des services (Airbus?). La joie quoi.
  2. La France vient peut etre de gagner un allié dans cette histoire: Tom Enders. ==> comprendre restructuration de Cassidian. http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202319184602-eads-tom-enders-regle-ses-comptes-avec-berlin-via-une-lettre-aux-employes-371043.php
  3. Et BAE va enfin pouvoir devenir ce qu'elle a toujours été: une boite de défense américaine.
  4. Ca fait plaisir tout ca. Esperons que Dassault reagisse et consolide avec Safran et Thales et ne reste pas en position attentiste. Quant a EADS, Cassidian ne pourra pas echapper a une restructuration et le gouvernement francais devrait en profiter pour racheter illico presto les parts de Lagardere a un bon prix=» histoire de bien marginaliser les Allemands dès maintenant.
  5. En fait les Allemands veulent un peu tout, le siège d'EADS, le siège des activités miltaires de BAE-EADS, le siège d'Astrium, la R&D d'Eurocopter, la production du successeur de l'A320, les postes de CEO, CFO, pas de licenciements chez Cassidian, le même poids que la France malgré les revues incessantes à la baisse des commandes militaires et au passage le cul de la crémière.
  6. Apparemment, ce sont les Allemands qui sont sur la touche depuis le début... http://www.guardian.co.uk/business/2012/oct/08/bae-eads-merger-shareholder-invesco-perpetual
  7. Enfin quelqu'un au discours sensé dans cette sombre affaire... ;) Mais bon, ça sent la fusion quand même... Quelqules précisions sur les négociations coté français: http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/eads-et-bae-doivent-convaincre-les-britanniques-292162
  8. Etre pour ou contre cette fusion est un acte politique. Depuis quand les militaires en activité se positionnent-ils sur ces questions?
  9. Tribune de Ian King et Tom Enders sur le Monde de ce dimanche, ils mettent la pression sur la France et l'Allemagne pour abandonner leurs parts, et ils échoueront. Fusion EADS/BAE : "Une occasion à saisir et non une nécessité", par Ian King et Tom Enders Plus de deux semaines se sont écoulées depuis l'annonce de l'éventuel rapprochement entre BAE Systems et EADS, qui aboutirait à la création d'un nouveau groupe mondial spécialisé dans la défense, l'aéronautique, l'espace et la sécurité. Depuis, cette nouvelle, analysée et examinée sous tous les angles par les politiques, les experts et concurrents de tous bords, a fait couler beaucoup d'encre, notamment dans ce journal. Alors que nous poursuivons nos pourparlers avec divers gouvernements, nous ne sommes pas encore en mesure de révéler tous les détails des discussions et d'expliquer les bénéfices considérables qui découleraient de ce rapprochement à nos actionnaires, employés et autres parties prenantes, qui ont un intérêt légitime à connaître l'issue de nos discussions. Il nous semble toutefois indispensable de rétablir la vérité quant à certains mythes et idées reçues. C'est pourquoi, nous tenons à rappeler que ce regroupement serait le fruit d'une occasion à saisir et non d'une nécessité. BAE Systems et EADS sont deux entreprises solides, disposant de stratégies clairement définies qui leur ont permis de se développer au cours des cinq dernières années, et qui continueraient de croître en tant qu'entreprises distinctes. Mais le temps est venu où il faut savoir saisir des opportunités afin de bâtir quelque chose de plus grand et de plus fort. Nous sommes convaincus que ce moment est arrivé. Avec le soutien et la volonté politiques nécessaires, la détermination des managers et une gouvernance adéquate, BAE Systems et EADS sont en mesure de créer un ensemble plus important que la somme des deux groupes. Collectivement, nous développerions une activité jouissant d'une empreinte internationale et d'une base de clients élargie. Nous serions mieux à même de suivre les cycles de la demande de l'aviation civile et des dépenses de défense. De plus, la taille et la stabilité de nos activités nous permettraient d'investir davantage dans la recherche et développement, et notre force serait un moteur de croissance et un atout face à la concurrence. Tous ces aspects constitueraient une source de bénéfices tangibles pour nos clients des secteurs de la défense, de l'aéronautique et de l'espace, et de la sécurité. La raison qui sous-tend cette opération est la croissance et non les restrictions. BAE Systems et EADS opèrent sur des marchés complémentaires. Il est évident que lorsque deux entreprises de notre taille se rapprochent, des économies peuvent être réalisées grâce à un gain d'efficacité, mais les plus grands bénéfices émaneront de notre capacité à exploiter de nouvelles opportunités commerciales. Ces aspects ne peuvent être que favorables pour l'emploi et la prospérité économique à long terme. Cela signifierait également que nos activités principales pourraient se maintenir à la pointe du développement technologique. Nous travaillons sans relâche avec nos gouvernements respectifs pour assurer la réussite de cette opération. Comme nous l'avons initialement annoncé, nous sommes concentrés sur l'adoption des dispositions qui protègent les intérêts stratégiques et nationaux des états avec lesquels nous travaillons comme particulièrement la France, l'Allemagne, le Royaume Uni et les Etats-Unis, étant donné l'importance de ces marchés pour le nouveau groupe réuni. Nous proposons de remplacer les accords avec les actionnaires, qui donnent actuellement à Daimler, Lagardère et l'Etat français un contrôle conjoint d'EADS. Cela impliquerait la création d'une entreprise dont les structures de gouvernance lui permettraient d'opérer normalement sur le marché et conféreraient les même droits à tous les actionnaires, quelle que soit leur taille. Nous pensons que ce rapprochement constituerait pour nos entreprises la meilleure opportunité stratégique, avec un management de renommée internationale, des technologies, des capacités d'investissement et un accès au marché mondial, au bénéfice de toutes nos parties prenantes. Ian King, président exécutif de BAE Systems et Tom Enders, président exécutif d'EADS http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/09/30/fusion-eads-bae-une-occasion-a-saisir-et-non-une-necessite_1767958_3234.html
  10. Et merde... EADS/BAE : Berlin et Paris seraient d'accord pour détenir chacun 9% de l'ensemble http://www.boursorama.com/actualites/eads-bae-berlin-et-paris-seraient-d-accord-pour-detenir-chacun-9-de-l-ensemble-7063e1bb22383132105add46fa40aa25
  11. Chimera

    Achat suisse

    Il a rien compris le Maurer! S'il a trouvé l'offre de Dassault dans le presse et non sur son bureau, c'est tout simplement que Dassault ne cherche pas à le convaincre lui. Lui on s'en fout. Par contre, foutre la merde dans l'opinion publique et le faire passer pour un con en rendant obsolète l'offre de Saab, ça, Dassault sait faire. :oops:
  12. Fusion EADS/BAE : Berlin transmet à Paris un "catalogue d'exigences" http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/09/28/fusion-eads-bae-les-exigences-allemandes-formalisees_1767126_3234.html
  13. EADS-BAE : Que veut l'Allemagne? Par Véronique Guillermard le 28 septembre 2012 18h39 | Réagir Quinze jours après la fuite sur la place publique du projet de mariage entre EADS et BAE Systems, quels sont les premiers enseignements de ce « deal » hors norme ? Calme plat en France, cacophonie en Allemagne. Entre les deux pays, le contraste est total. Après les premières déclarations mesurées des politiques - même Arnaud Montebourg, le très engagé ministre du Redressement productif, a, pour une fois, fait preuve de retenue -, le projet EADS-BAE n'a plus été évoqué par les pouvoirs publics. Des instructions ont été données et c'est silence dans les rangs. Dans une tribune adressée jeudi 27 septembre, à la Tribune.fr, troi sénateurs de la majorité et de l'opposition, Jean-Louis Carrère (PS), président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, et Daniel Reiner (PS) et Jacques Gautier (UMP), les rapporteurs du programme 146 « équipement des forces », sont sortis du bois pour défendre le projet. En France, les services de Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie et David Azéma qui dirige l'Agence des participations de l'Etat, sont en première ligne sur ce dossier. Ils travaillent d'arrache pied. Et en silence. En Allemagne, que de bruit ! Que de fureur ! Il ne se passe pas un jour sans qu'un député, un politique, un proche du dossier ne balance une critique, un ballon d'essai, une liste de doléance, un rapport confidentiel sur la place publique. C'est d'ailleurs, Thomas de Maizière, le ministre de la défense allemand, qui a annoncé à l'issue d'une réunion de travail à Chypre - à laquelle il était arrivé très en retard - avec ses homologues français et britanniques, que les Etats avaient besoin de temps pour donner leur feu vert à l'opération. C'est avec grand bruit que les députés du Bundestag ont convoqué, mercredi 26 septembre, Tom Enders, président exécutif d'EADS. Il a passé un mauvais quart d'heure, ses arguments ne portant pas. Fidèle à son tempérament, Tom Enders n'a pas pris de gant en assurant que faire entrer l'Etat allemand au capital d'EADS était stupide puisque l'action spécifique suffit à assurer l'égalité entre Paris, Berlin et Londres. Cette « specific share » « accorderait pour la première fois les mêmes droits à l'Allemagne et à la France sans que Berlin ne dépense un seul euro ». Cette affaire illustre bien la différence entre la France et l'Allemagne. D'un côté, un débat feutré et une matière, les industries de défense, qui relève de l'exécutif plutôt que du législatif ; de l'autre un débat public et un sujet délicat en Allemagne, qui relève du législatif. Que veut l'Allemagne ? « Dans un mariage à trois, il faut être l'un des deux ». L'adage est célèbre. La position allemande est simple : elle veut être l'un des deux. Mais elle n'en a pas vraiment le droit ni les moyens. D'un côté, il y a un pays, la Grande-Bretagne qui est la première puissance militaire européenne et qui détient l'arme nucléaire. Et un Etat britannique pragmatique qui « fait du business ». Si EADS est la meilleure solution pour pérenniser BAE et si mes intérêts stratégiques relevant de la sécurité nationale sont assurés, alors « let's go ». De l'autre, un pays, la France, qui est la seconde grande puissance militaire européenne, et une puissance nucléaire de premier rang. Et un Etat français qui détient depuis la naissance d'EADS en 1999, 15% du capital. Et qui n'a jamais lâché le groupe par gros temps. L'Etat s'est révélé un actionnaire exemplaire. Il a des droits depuis toujours car il a constamment investi dans la défense et soutenu EADS. Entre ces deux pays, il y a l'Allemagne qui n'est pas une puissance nucléaire et dont le budget militaire est en berne. Et qui a annulé des commandes de matériels fabriqués par EADS : hélicoptères militaires Tigre et NH 90 notamment. L'Etat allemand n'est pas présent au capital. C'est un groupe privé, Daimler, qui porte les intérêts allemands. Berlin a zéro droit. Mais en tant qu'Etat, il a son mot à dire. Pour certains nationalistes allemands qui ont toujours poussé à grignoter du terrain au sein d'EADS et à se réapproprier des technologies, toute diminution de l'influence allemande au sein d'un ensemble plus vaste - ce qui sera le cas au sein d'EADS-BAE - est inadmissible. Certains dans l'entourage de la Chancelière poussent pour qu'elle tente un coup de force afin d'obtenir les mêmes droits que l'Etat français. La dernière idée en date est de former un bloc de contrôle franco-allemand public au sein du futur géant en le dotant d'une minorité de blocage représentant environ 27% du capital. Une drôle d'idée car détenir une minorité de blocage n'a jamais interdit une OPA, ne permet pas d'intervenir sur le versement du dividende, ni de stopper une acquisition en cash... Bref, aux yeux de plusieurs spécialistes, l'action spécifique apporte plus de droits. Mais pour Berlin, elle ne suffit pas. L'Allemagne estime qu'elle sera marginalisée face à la France si elle n'est pas au capital. Et il n'y a pas 36 solutions : soit Berlin entre au capital et rachète les titres de Daimler et cela coûte 4 milliards d'euros ; soit Paris sort, ce qui semble hautement improbable. Sur le fond, le dossier avance bien Cette semaine a permis des avancées sur de nombreux sujets, affirme-t-on du côté d'EADS. Les trois états ont listé leurs demandes (garanties sur l'emploi, les investissements, les sites industriels etc...) ce qui est normal. Berlin a pris du retard sur Paris et Londres. Mais les négociateurs du projet restent raisonnablement optimistes d'aboutir d'ici au 10 octobre, date butoir fixée par la réglementation boursière britannique. http://blog.lefigaro.fr/aeronautique/2012/09/eads-bae-que-veut-lallemagne.html
  14. Alors ils sont pour la fusion mais disent qu'ils ignorent actuellement l'impact “sur nos champions nationaux”. Suis-je le seul a etre choqué par cette tribune?? On est pour, yora un impact chez Dassault, on en sait rien, mais on est pour.
  15. http://supersonique.blogs.challenges.fr/archive/2012/09/27/fusion-eads-bae-quelques-verites-a-retablir.html Fusion EADS-BAE : quelques vérités à rétablir
  16. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120926trib000721436/eads-bae-systems-les-negociations-sur-la-parite-sont-terminees.html http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120926trib000721470/eads-bae-systems-mais-de-quoi-se-mele-l-etat-allemand-dans-cette-fusion-.html
  17. Chimera

    [Rafale]

    Cela devient effectivement un argument de poids. C'est la première fois que les US bloquent une FMS a la France de cette manière non? Qui peut s'en charger a la place de Boeing?
  18. Sauf que d'ici la un groupe US sera passé par là en promettant une bien plus belle rentabilité aux actionnaires actuels de BAE tout en protegeant la 'special relationship'!
  19. Ce qui a fait d'Astrium le 3eme du spatial, c'est pas vraiment l'européanité du groupe, on a vu ou ça nous a amené d'ailleurs (Europa), mais le succès des premiers lanceurs Ariane, des lanceurs bien français, peut etre trop a ton gout.
  20. Je n'ai jamais dit qu'il fallait tout faire dans son coin. Je remets juste en cause la gestion des négociations lorsque des grandes décisions ont du être prises et l'affaiblissement constant des intérêts français au fil des années. Mais peut être que ce n'est qu'une vision de l'esprit.
  21. Après avoir baissé ses commandes sur TOUS les programmes lancés en commun au sein d'EADS. Berlin voudrait faire jeu égal avec la France, sécuriser les emplois des sites de Cassidian qui a cruellement besoin de restructuration, avoir des garanties sur les investissements futurs, après avoir pris un malin plaisir à dégommer sur ordonnance les nombreux cadres français chez Eurocopter année après année. Nous avons été bernés à la création d'EADS avec la grande braderie de l'Aérospatiale par notre économiste en chef DSK, il va falloir nous préparer à la une nouvelle quenelle... après les transferts technologiques de Toulouse vers Hambourg (qui a maintenant autant d'employés qu'à Toulouse hors effectifs siège), après l'arnaque de la répartition de charge en fonction des commandes, les ratages de Hambourg sur l'A380, après le lobbying incessant pour que l'Allemagne augmente sa part du gâteau au sein d'Astrium, que va t'il falloir encore qu'ils obtiennent pour se sentir satisfaits? Le post de On se bat toujours pour ce qui nous manque le plus sur le blog de Merchet: http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Fusion-EADS-BAE-est-ce-une-bonne-idee-pour-la-France_a759.html
  22. L’Allemagne tente d’obtenir davantage de garanties et pousse Paris à sortir du capital d’EADS. Le projet de fusion entre EADS, maison mère d’Airbus, et le britannique BAE Systems est entré dans une zone de tension. «Le deal est en difficulté», lâche-t-on chez EADS. Parmi les nombreux dossiers à traiter, la question des droits des États français, allemand et britannique vire au bras de fer entre Paris et Berlin. «Les trois États se comparent. Aucun ne veut donner le sentiment à son opinion publique d’avoir perdu face aux deux autres», explique un proche des négociations. Comme le dit l’adage, «l’essentiel dans un mariage à trois, c’est d’être l’un des deux». Si le rapprochement EADS-BAE se réalise, Paris, Berlin et Londres se verront proposer en assemblée générale une «special share» ou action spécifique qui protège le capital en interdisant à tout actionnaire de détenir plus de 15% des titres, et impose une majorité d’Européens au conseil d’administration. De même, le président du conseil et le directeur général (CEO) seront européens. Elle évite toute prise de contrôle et protège les intérêts stratégiques relevant de la sécurité nationale. «Les États ont des droits car ce sont des États, non pas parce qu’ils sont actionnaires», résume un proche du dossier. Lagardère et Daimler insatisfaits de la parité Pour Londres, rien ne change vraiment puisque l’État, qui n’est pas présent au capital de BAE, troque sa «golden share» contre une action spécifique lui garantissant les mêmes droits. La situation est différente pour Paris et Berlin. L’opération rend caduc le pacte d’actionnaires franco-allemand - entre l’État français et le Groupe Lagardère (22,35 % ensemble) et le constructeur Daimler (22,35 % avec le pool bancaire Dedalus) - qui contrôle EADS depuis sa naissance en 2000. La fin du pacte entraîne celle des droits des actionnaires, notamment leur droit de veto sur les décisions stratégiques d’EADS. «François Hollande a demandé son avis à Merkel pour trouver un accord. Berlin, qui a zéro droit puisqu’il n’est pas directement actionnaire, essaie de profiter de l’aubaine pour obtenir davantage de garanties sur l’emploi, les investissements, les sites allemands, etc. La Chancelière pose des conditions et tient un langage différent à Paris et à Londres. Merkel s’est habilement placée au centre du jeu», explique-t-on de très bonne source. Actionnaires dilués Berlin veut proroger, au sein d’EADS-BAE, l’équilibre franco-allemand qui fut le principe fondateur d’EADS en 1999. Or, tel que présenté, le projet EADS-BAE ne convient pas à l’Allemagne, qui se sent marginalisée. Il prévoit une intégration de Cassidian, filiale défense d’EADS, dont l’activité est surtout située en Allemagne, dans BAE. Ce qui fait peser un risque sur l’emploi ainsi que sur la base industrielle allemande, explique le ministère de l’Économie allemand. Parallèlement, Thomas Enders, le président d’EADS, a décidé de faire de Toulouse, déjà siège d’Airbus, le centre névralgique du groupe. À cela s’ajoute le fait que l’État français sera le premier actionnaire d’EADS-BAE avec 9 % des intérêts économiques (contre 15 % d’EADS aujourd’hui). Les deux actionnaires privés seront également dilués: Daimler verra sa participation tomber de 15 à 9 % et le Groupe Lagardère de 7,5 % à 5 %. Or ces deux derniers veulent sortir, une fois l’Airbus A 350 XWB mis en service d’ici à mi-2014. Pour eux, l’essentiel est d’obtenir la meilleure valorisation possible, mais ils ne sont pas satisfaits de la parité retenue (60 % pour les actionnaires d’EADS, 40 % pour ceux de BAE). «Le management doit revoir sa copie», dit-on chez Lagardère. Et de rappeler que le groupe détient un droit de veto sur l’opération. C’est dans ce contexte que Berlin tente d’obtenir des concessions de la France. Idéalement, l’Allemagne souhaite voir Paris sortir totalement du capital. Avec un argument choc: nul besoin d’être actionnaire quand on est un État pour jouir de l’action spécifique. À défaut, «il faut que Berlin rachète les 15 % de Daimler directement ou indirectement. Et cela coûte 4 milliards d’euros», note un proche des discussions. La partie s’annonce serrée. Certains poussent François Hollande à se montrer conciliant comptant sur une Allemagne plus souple sur d’autres dossiers (l’Union bancaire européenne). D’autres le poussent à ne pas céder, redoutant «un bradage des intérêts français» http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/eads-bae-berlin-engage-le-bras-de-fer-286653 Pourquoi est ce que j'ai un sentiment de déja vu? Pourquoi j'ai l'impression que ça va mal terminer cette histoire?
  23. En cas d'echec, un groupe US se positionnera sur BAe, sous l'impulsion du gouvernement britannique.
  24. Tiens, ca se réveille coté français... http://www.boursorama.com/actualites/eads-bae-fusion-entravee-par-des-obstacles-cote-francais-selon-un-quotidien-allemand-215ad713f451cfae93a5de78b8a9e94e Le journal, qui cite une source au sein du "cabinet du président de la République", évoque au rang des "obstacles décisifs" à la fusion le fait que la France "ne veut en aucun cas renoncer à sa part" dans le capital d'EADS.
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