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Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. Je n'ai pas précisé la méthode. J'ai exposé l'effet final recherché. Et de mon côté je vois d'un très mauvais œil les aides aux entreprises. Celles-ci créent des distorsions au long terme, des bulles tout en fragilisant les secteurs non bénéficiaires. Pour la méthode, il faut en effet être rigoureux et procéder par étapes. Il ne s'agit pas de tout couper tout de suite mais de le faire au long terme.
  2. Et bien coupons leur les aides. Et de ma part, ce n'est pas un sarcasme. Sur le long terme, c'est ce qu'il y a de plus efficace.
  3. Là, tu parles juste d'un jeu d'écriture. Il n'y a rien en création de richesse. Celle-ci ne peut provenir que d'une extraction de matière première ou une transformation de produit qui ajoute de la valeur. C'est comme dans une entreprise, ce n'est pas le back office qui crée la richesse mais les chaînes de production. La seul R&D est d'ailleurs un coût alors qu'elle permet pourtant de préparer les produits à venir. Produits sans lesquels la société ferait faillite au long terme. Conclusion, le fonctionnaire ne crée pas de richesse puisque son traitement provient uniquement de l'impôt.
  4. Non, pas minarchiste. Libéral classique ou libéral conservateur pour aller au delà de la sphère économique. 1000 fois d'accord. C'est des gros losers qui ne comprennent pas la chance qu'ils ont de ne pas être en Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Norvège, Suisse, Grande-Bretagne, Etats-Unis. Mais au fait, leurs arguments pour ne pas se développer, ce serait pas ça : Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est en France le passage de 49 à 50 salariés:http://www.partageduprofit.com/remuneration/les-effets-pervers-de-franchissement-de-seuil-d’effectifs-dans-les-pme-la-realite/ C'est sûr qu'à une époque où règnent en maître le Colbertisme et le corporatisme.... C'est rigolo.
  5. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Les plans inclinés n'offrent pas d'effets de ricochets avant une incidence très élevée. De plus, face aux grosses munitions, l'effet est encore moindre. Donc, l'intérêt devient relatif. Ce qui compte, en revanche, c'est la cohérence du choix. L'inclinaison fait dévier de trajectoire de l'attaque par exemple. Ça peut donc être intéressant pour neutraliser sa force. Mais pour arrêter une attaque, cinétique comme chimique, il peut y avoir plusieurs solutions de blindage verticaux dont les caissons absorbent voir contrent la perforation. Ceux-ci peuvent être plus simple à intégrer dans un blindé, moins volumineux. Par exemple, la tourelle du Merkava Mk-4 est tellement large que pour faire une dépose moteur, il faut démonter une partie du blindage. C'est un choix et d'autres pays ne le feraient peut être pas. Dans tous les cas, les blindages sont des solutions complexes qui cherchent un équilibre poids, encombrement, effet sur les volumes intérieurs, équilibrage de la tourelle.... Et puis, tout le monde n'a pas la même maîtrise en métallurgie, matériaux composites, pyrotechnie...
  6. Ta remarque touche le cœur du problème de la compréhension de ce qu'est la fonction publique. Pourquoi vouloir à tout prix baisser le nombre de fonctionnaires : Les fonctionnaires ont plusieurs particularités du fait de leur statut. Ainsi, ils sont rémunérés (temps d'activité, retraite et pension de reversion) sur l'impôt car n'ont pas de tâches de création de richesse. Aussi, toute hausse du nombre de fonctionnaires augmente les prélèvements fiscaux sur les salariés. Si tu diminues de X% leur nombre, tu baisses d'autant les recettes fiscales ici nécessaires et tu injectes dans la population active des travailleurs. Le résultats est une baisse mécanique de la pression fiscale sur le secteur dit "marchand". Il est démontré que passer un seuil, et on l'a passé il y a longtemps en France, tout recrutement de fonctionnaire détruit de l'emploi et augmente le chômage. Recruter 1 fonctionnaire, c'est détruire 1,4 emploi dans le privé. Or, le chômage est la différence entre l'actif et la quantité d'emploi disponible. Dès lors, on comprend vite que la baisse du nombre des fonctionnaires est bien un élément clef dans la réduction de la dépense publique. Et cette réduction est, comme tu le remarques, difficile à conduire en France. Il y a là plusieurs raisons. 1- Elle impose de décider ce qui est du dommaine de l'état et ce qui n'y est pas. Ne pas répondre à cette question, c'est ne pas faire de choix. D'ailleurs, dans les débats sur ce sujet, les opposants à la baisse des effectifs emploient des éléments de confusion pour éviter de désigner les services qui n'ont pas à être étatisés. On fait pleurer sur les gentilles infirmières pour culpabiliser le méchant ultra-turbo-libéral alors que ce n'est pas la question. La question est : avons-nous trop de fonctionnaires ? La réponse est : "oui et pourquoi" ou "non et pourquoi". 2- Les 3 fonctions publiques comptent 5,5 millions de personnes sur une population active de 28 millions. Aussi, pour commencer à avoir un effet quantifiable sur l'imposition (et donc démontrer par les faits et pas seulement les calculs que la baisse est bénéfique), il faut obtenir une diminution significative en effectif. Pour donner une idée, de 2007 à 2011, 160000 fonctionnaires partaient en retraite. Le 1 sur 2 donnait donc comme résultat : 80000 théoriques. Déjà 160000, c'est moins de 4% de baisse, alors 80000... L'effet était donc très faible et il y a eu une baisse réelle de 68000 fonctionnaires. L'effet sur la dépense publique est donc limité mais surtout à exprimer politiquement. En effet, présenter une baisse de 1,2% comme une victoire c'est risible et cela ne suscite l'adhésion des électeurs. 3- Le gouvernement n'a pas autorité sur la totalité de la fonction publique. Ainsi, s'il décide de baisser les recrutements, il ne peut le faire que sur la fonction d'état. Si les collectivités recrutent de leur côté, l'effet n'est pas visible. Et elles recrutent. 4- Le statut des fonctionnaires prévoit le Glissement Vieillesse Technicité. C'est un système d'echelons dans la carrière du fonctionnaire qui fait progresser son salaire par période d'ancienneté. Ainsi, si tu imagines une administration de 10000 fonctionnaires dans laquelle il n'y a aucun recrutement ni départ pendant A années, alors la masse salariale de cette administration augmente mécaniquement par le seul effet du GVT. Tous les ans, certains fonctionnaires vont gagner un échelon de plus, donc recevoir plus de points d'indice. Leur rémunération augmente. Dans le civil, cela n'existe pas puisque la progression de la masse salariale ne peut être supérieure au gain de productivité de la période. Donc, le gain des 68000 sur 5,5 millions face au GVT est risible au court terme. 5- Après, il y a toute une série de mécanismes de "défense" des administrations touchées qui se mettent en place. Quand un groupe est menacé, il développe toujours une réaction de défense qui ici se résume par des tentatives de sabordage de la réforme. Il est illusoire de croire qu'un ministre est obéi par ses services comme ça. S'il obtient une hausse des effectifs, il sera suivi. S'il demande une baisse, il y a des stratégies de contre qui se mettent en place. Ce phénomène existe dans le droit privé mais il ne produit pas d'effet puisqu'on peut licencier le personnel et les dirigeant sont en poste longtemps. En revanche, dans les administrations, il est fort grace au statut d'emploi à vie qui crée un avantage face au ministre qui lui est en poste sur une période courte avec des échéances politiques régulières. Sur ce point, pour être efficace, il ne faut pas demander une baisse en % car on l'obtient jamais. Il faut fermer purement et simplement une chaîne car c'est incontournable. Des pays ont réussi à baisser leur nombre de fonctionnaires après une revue complète de leur action publique. Ces baisses ont atteint de 20 à 40 % de l'effectif sans aucune perte d'efficacité du service. Cette démarche est donc faisable. Le tout est juste de bien savoir de quoi on parle. Et ce point est le plus dure à réaliser puisque dès que ce genre de politique est mise en place, elle va à l'encontre de lobbies qui eux n'y ont pas intérêt. Il faut également évoquer un point : ce n'est pas parcequ'un sujet est rabattu à longueurs de journées à la télé qu'il y a des décisions de prises. Un discours ne produit jamais d'effet en comptabilité, économie, planification budgétaire. Libéral, simplement. L'ultra-libéralisme n'existe pas. C'est juste un effet stylistique des journalistes et étatistes pour décrire ce qu'ils ne comprennent pas. Ils confondent financiers, banquiers, PDG qui sont des métiers avec les libéraux qui sont individus portant une éthique. Or, l'intérêt d'un banquier peut tout à fait être anti-libéral et étatiste. Il n'est pas possible d'être ultra-libéral puisque le libéralisme se fonde sur le droit naturel. Comment être ultra-jus naturalis ? Il n'est pas possible d'être pour un ultra-droit à la vie, un ultra-droit à la propriété privée, une ultra-droit à la résistance à l'oppression, un ultra-droit au libre arbitre. Ce qui change en revanche chez les libéraux, ce sont les modalités de transformation des lois pour libéraliser un pays mais aussi pour définir ce que devrait être un état (sa forme, ses compétences...). La différence se fait sur les libéraux classiques, les conservateurs, les monarchistes et les anarcho-capitalistes. Et de mon côté, je suis ce que l'on pourrait qualifier d'une libéral conservateur proche de l'Ecole Autrichienne.
  7. Ce qui compte, c'est la consommation. OPEX ne signifie pas tirer. De plus, il ne faut pas ignorer la concurrence qui existe déjà en Europe sur la production de cartouches. Maintenant, le contrôle français de MECAR lui ouvrira le marché national.
  8. Faire disparaître une aide comme un impôt a plusieurs intérêts. Cela diminue la tendance aux déficits par simplification. En effet, plus les mécanismes de collecte fiscal et de dépense budgétaire sont simples, plus ils sont prévisibles. Il devient alors simple de contrôler la cohérence entre les deux tant sur un unique exercice budgétaire qu'en terme de tendance. Le plus intéressant est la baisse de masse salariale induite. C'est à dire que supprimer un impôt, une aide fiscale supprime au même moment l'ensemble des personnels nécessaire. Donc, supprimer un impôt de 1 milliard avec une aide de 1 milliard n'est pas une décision à somme nule. C'est une économie : immédiatement l'administration fiscale n'a plus besoin des ETP nécessaires au calcul de l'impôt, à sa collecte, à son contrôle de collecte, à la poursuite des fraudeurs, au versement vers les bénéficiaires. D'autres économies ont lieu au sein des services financiers des entreprises pour lesquelles la complexité impose l'emploi d'un grand nombre de personnel quand ce n'est pas le recours à des cabinets de spécialistes, consultants dont le coût n'est pas minime. La simplicité est aussi gage de sécurité car cela diminue l'insécurité législative et fiscale qui dissuade l'investissement. Pour mesurer l'effet de la RGPP, il faut rappeler un détail qui n'en est pas un. La RGPP n'est pas seulement un non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. C'est aussi le versement de la moitié de l'économie réalisée en primes aux fonctionnaires restant. Donc, la RGPP n'a pas réalisé une économie de 1 mais de 0,5. Ceci explique la mediocrite apparante de la RGPP. Mais ce n'est pas tout, lire infra.
  9. J'ai une larme pour les fonctionnaires. Si ce qui se passe pour eux, c'est à dire rien dans les faits, c'est leur taper dessus, on va rire quand il faudra baisser leur nombre de plusieurs %. Plus on tarde, plus ce sera douloureux à faire. Sinon, plutôt que de créer des dispositifs fiscaux complexe, autant y mettre fin et baisser d'autant la pression fiscale pour que les entreprises reconstituent leurs marges. Ce sont les marges qui sont la source première du financement de la R&D.
  10. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Un bonus pour ceux qui parlent italien : http://www.rivistamilitare.it/index.php?option=com_content&task=view&id=237&Itemid=83
  11. Les organes mécaniques de la BFV tendent à se généraliser par une politique de reconstruction des châssis d'autres familles de blindés. On a le cas des : M-109 http://www.air-defense.net/forum/topic/17991-artillerie-canon-les-programmes-am%C3%A9ricains/#entry707250 AAV-7 A1 RAM/RS http://www.air-defense.net/forum/topic/17158-blind%C3%A9-programme-amphibious-combat-vehicle-maintenant-acv-12/#entry760180 L'AMPV sera probablement une déclinaison de châssis Bradley.
  12. Pour rappel, le programme ACV s'est transformé en ACV-1.2 (celui MPC en ACV-1.1). Dans ce cadre, une partie des AAV-7 A1 va être modernisée pour tenir jusqu'à l'arrivée des ACV-1.2. Les AAV-7 A1 ont déjà connu une importante modernisation pour environ 600 d'entre eux. C'est le standard RAM/RS qui intégre le train de roulement et GMP du Bradley. Pour illustrer la différence, voici deux photos de profile : AAV-7 A1 ici, coréen AAV-7 A1 RAM/RS
  13. Serge

    [Doctrine] L'US Marine Corps

    La suite de l'article:http://breakingdefense.com/2014/04/marines-seek-new-tech-to-get-ashore-vs-missiles-reinventing-amphib-assault/
  14. Il me semble que sur ce point, il y eu l'arbitrage entre une caméra arrière et un répétiteur d'azimut.
  15. Des images du candidat de General Dynamics : Et pour SAIC, le Terrex singapourien :
  16. Serge

    [Artillerie] Préparer l'après AUF1

    Le problème ne vient pas vraiment du Leclerc mais du budget de l'EMAT. Un chat coûte cher. Tout le monde en à besoin mais personne ne veut assumer son budget. Donc, on achète quelques chars, peu de dépanneurs lourds. Et rien pour le reste, sans compter des luttes entre industriels.
  17. Serge

    Armée de terre estonienne.

    Le président de la république n'est-il pas Prince d'Andorre? Un truc comme ça. Et puis, Andorre donne accès à la mer.
  18. Serge

    [Artillerie] Préparer l'après AUF1

    Déjà le DCL n'a pas le même moteur que le Leclerc EMAT, ce qui coûte cher. J'ose même pas imaginer l'adoption d'un char de dépannage étranger. Quand on a un véhicule de combat majeur, il est très important d'en utiliser le châssis pour le plus grand nombre possible d'applications (applications de la même classe de masse bien sûr.). Pour donner un exemple, les américains sont en train de rationaliser leur parc de chenillés lourds sur deux châssis. Le M1 et surtout le Bradley. Pour ce dernier, les M-109 sont en train d'être reconstruits avec un nouveau châssis qui intègre son moteur et son train de roulement (le PIM). Même chose pour les 700 AAAV-7 en standards RAM/RS.
  19. Ce sont des "chapeaux de clown".
  20. Serge

    [Artillerie] Préparer l'après AUF1

    Le Buffel comme le CARRV ont été évalués comme dépanneur pour le Leclerc.
  21. Serge

    [Artillerie] Préparer l'après AUF1

    Tous les automoteurs à roues ont des bêches d'encrage pour transmettre l'effort de recule au sol sans détruire la transmission. L'attrait des français pour le Leopard-2 vient de la puissance de sa motorisation.
  22. Le situation d'un employé qui perd un salaire est-elle diffèrente de la plus part des entrepreneurs ? Non. Ils ont les même contraintes.
  23. T'as fait du droit pour écrire de tels trucs ?
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