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Tout ce qui a été posté par Serge
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Pour ceux qui se posent la question: "Et la neige dans tout ça?" Kit-Up! a fait un petit billet sur la question: Pour résumer, c'est pas la priorité.
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Deux modèles: offensive et défensive. L'une d'elle se nomme Modèle-67.
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Comment le sais-tu Clairon?? J'ai seulement deux remarques: - Ça se nettoie comment? N'y a-t-il pas tous pleins de recoins partout? Parcequ'on parle toujours de tir mais il faut penser au nettoyage. - Ça coûte combien? Pour ma conso perso, je veux bien en acheter un*. sauf qu'il faut avoir à l'esprit que ces produits sont destinés à des dotations de masse où chaque denier compte. *J'ai déjà envoyé ma lettre au Père-Noël. Trop tard. 12 mois, c'est long.
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Pour ce genre d'objectif, il faut déjà en avoir un. Sans connaitre les qualités recquises par l'apres Rafal et donc Typhoon, on ne peut réfléchir au montage industriel optimal. Cherchera-t-on du tout furtif ou pas? Aura-t-on encore des porte-avions? Le multi-rôle sera-t-elle devenu la norme pour tous? Actuellement, pour réussir un tel projet (contenir les coûts), il ne faut pas ouvrire le projet à toute l'Europe. Je verai plus un accord entre la France et un second partenaire puis en deuxième phase la création d'un club pour l'intégration de modules nationaux secondaire. Si ce n'est pas le cas, on aura un A-400M bis. Là, il en sera fini pour un sciecle de l'industrie aéronautique.
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Et à quel prix?
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Il a une jolie forme comme ça cet ACR: http://www.remingtonmilitary.com/~/media/Images/RemingtonMilitary/slideshow/firearm/firearm_carbine_ACR_1_ss.ashx Même si ça ne doit pas être gratuit. Le RGP est tout autant plaisant: http://www.remingtonmilitary.com/~/media/Images/RemingtonMilitary/slideshow/firearm/firearm_carbine_RGP_2_ss.ashx après, c'est comme tout. Pour savoir ce que ça vaut, il faut travailler avec.
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Je posais la question car à Eurosatory-2010, l'un des ACR avait ce fût.
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Depuis 1999, le concept retenu est le 300/600. Un trinôme regroupe ce qui tire jusqu'à 300m (AT-4CS et 2 Famas), l'autre ce qui tire de 300 à 600m(Minimi et LGI). Ça ne peut pas marcher car ça rajoute une contrainte dans la décision du chef de groupe. Enfin, au 5,56, minimi ou Famas, ça tire à la même distance. C'est le type de gerbe qui change, pas la portée.
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Petite question: N'est-ce pas une version sniping de l'ACR?
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Y zont l'air bien les modos. Pas de problèmes.
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En effet, c'est pour cela qu'à un moment dans mon raisonnement je parle des capacités économiques et démographiques du pays. Comment être opérationnel avec 80% des hommes de disponible L'arrivée du système quaternaire en France n'est pas issu d'un raisonnement tactique mais de la disponibilité réelle des troupes observée au long terme. On constate qu'une unité n'est rempli à chaque instant que de 80% de son effectif théorique (cause: maladie, stage, absentéisme, manque de recrutement, départ dans le civil). Enfin, pour combattre, il faut un niveau seuil de 30 hommes. Le point de départ fut donc de prendre comme base: 30 hommes = 80%. L'EMAT a donc agit pour faire monter le nombre de troupes allouées dans les sections. Pour que la hausse ne soit pas financièrement insoutenable, les sections de mortiers lourds ont été données à l'artillerie en double dotation. Cela faisait 56 hommes qui étaient redistribués dans les compagnies (+14 hommes par compagnie). A ce début de raisonnement, il faut rajouter l'Eryx et son groupe à 5 hommes (dont le blindé qui n'a pas de place). On arrive très vite à une section de 100% = 39 hommes (40 à partir d'avril 2010). Pourquoi l'équipe est devenue trinôme? Une fois ce chiffre de 39 approché, on recoupe plusieurs méthodes qui toutes laissent le trinôme comme seul solution. Ainsi, prenons le chiffre seuil de 30 hommes: Cellule de commandement incompressible-> 30- CDS - radio- SOA = 27 hommes. 3 équipages blindés -> 27 - (3x2) = 21 hommes. Le groupe Eryx -> 21 - 5 = 16 hommes. Les deux chefs de groupe voltige -> 16 - 2 = 14 hommes (dans l'esprit français, un CDG ne peut être dans une équipe comme chez les britanniques). A cet instant, on a 7 hommes débarqués commandés par un CDG. Ca ne donne pas satisfaction car ça ne se coupe pas proprement en deux. On a alors l'idée de prendre le TP de chaque groupe et de les regrouper en un binôme. Là, on obtient 6 hommes en 2 trinômes. On ne découpe pas en 3 binômes car il faut ménager la fonction de chef d'équipe. Passer au binômes la ferait disparaitre. Passer au trinôme conserve une illusion de commander quelque chose. Une fois que l'on a la solution, on crée un discours pour justifier cette régression du groupe en une avancée: - 1 minimi = 2 hommes. C'est faux. - le binôme est remplacé par le trinôme, de 2 on passe à 3. C'est faux. On passe de l'équipe à 5 au trinôme. - la section est à 4 groupes. c'est faux. En OPEX, elle est à 3 groupes dont l'Eryx qui n'a pas de Minimi. Elle est quaternaire seulement depuis quelques mois en Afghanistan. Et pour ce faire, les régiments envoient 2 compagnies en quaternaire au lieu de 3 compagnie en ternaire. - 7 hommes, c'est plus fluide. Sauf qu'en on a un blessé. Là le groupe est neutralisé car il reste 6 hommes et en plus, la fonction d'auxiliaire sanitaire n'est pas séparée des groupes.
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La Minimi pose un problème. Elle est toujours présentée comme une arme servie par un seul homme. Or, entre son poids et celui de ses munitions, il faut un deuxième homme. Et vu qu'elle ne tire qu'en rafales, il lui en faut des munitions. Le LGI est présenté comme une arme du groupe sauf qu'ainsi, il y a peu de munitions par lanceur. Aussi sont-ils regroupés dans une même cellule au profit de toute la section. Bien souvent, on voit le SOA qui commande les tirs.
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Oui mais pour l'USMC, ils sont à 3 groupes de 13 sans parler de l'élément de commandemant. Ce sont des sections de 45. Le principe d'être à 13 ou 15 repose sur la volonté de garder la capacité de manœuvre malgré le fort taux de blessés. Jusqu'à 8 voir 7, ça marche. Les arrêter est donc dur. Quand un groupe est à 7, que se passe-t-il? Le groupe Eryx est à 5 hommes en Famas. Si on a pas de char, peut-il remplire une mission de groupe? Alors, oui, il doit recevoir deux 7,62mm. Mais quand? Cette situation dure depuis 99. Selon PATTON, la règle n 1 est: on fait avec ce que l'on a. Disons qu'il faut qu'un conflit dure mais aussi que les têtes des armées ne soient pas des doctrinaires aveugles. Il faut leur demander. En France, les groupes sont à 1+3+3 avec maintenant le renfort d'un TP par groupe depuis avril. Ce système n'est pas bon mais on fait avec. Bien souvent, on est satisfait par quelque chose parcequ'on ne sait pas ce qui existe ailleur. Le 3ème TP, si ça part d'un bon sentiment, est une erreure car le poste qu'il fallait créer était celui d'Auxiliaire-Sanitaire. A ce jour, c'est un homme combattant dans un groupe. Donc, face à un blessé dans un autre groupe ou il quitte son groupe ou il ne peut rejoindre le blessé. Dans les deux cas, c'est la catastrophe.
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Oui. A 100%. C'est toujours le cas. Les 6 hommes dans les SPz sont en deux trinômes. Pour le reste de l'infanterie allemande, le groupe est subdivisé en 3 trinômes. Je ne suis pas un adorateur du trinôme à la place de l'équipe divisée en deux binômes. 1) Le trinôme, sur le long terme, est une structure psychologiquement faible car il y a en permanence un homme qui est rejeté. Voir "Huit clos" de Sartre. Le binôme lui force à trouver un accord même quand on ne s'aime pas. 2) La totalité de mon raisonnement prend ses racines dans la notion d'effet d'arme qui est un effet complémentaire de celui du fusil (le fusil étant la base). Cet effet complémentaire, pour être optimal, a besoin d'une aide. C'est la naissance du binôme pour raison tactique. Or, cette aide ne peut se concentrer sur deux armes à la fois. Si tu rajoutes un homme au binôme, c'est donc un fusilier. Dans ce cas, l'équipe passe à deux trinômes. Ça devient gros, très gros. Tu montes de 8 à 12. 3) Tu peux passer de l'équipe à 2 binômes au trinôme unique. Donc de 4 à 3 ou 5 à 3 (si le chef d'équipe n'est pas déjà chef d'un binôme). Ici, tu n'économises pas mais tu perds en puissance de feux. 4) Quand tu as 3 hommes, tu en as un qui est toujours seul pour un secteur. Il faut éviter. 5) quand tu as un trinôme, tu as plus de mal à doser ta force. Le trinôme au combat est ou trop faible (il n'a qu'un effet d'arme), ou trop gros (parfois faire déplacer deux hommes, c'est suffisant). Avec un système qui repose sur du binaire dans le groupe, on a une gradation très progressive des moyens engagés (2->4->6->8 ) alors qu'avec le trinôme tu montes très vite (3->6->9) 6) Comme les infanteries se blindent toutes, tu as: - ou des groupes trop petits (1+3+3) qui ne tiennent pas le choc, - ou trop gros (1+3+3+3) et impossible à faire rentrer dans un unique blindé. Le trinôme, c'est très bien pour: - les fonctions police d'interpellation sur un individu, - les missiles anti-chars car c'est très lourd, - les unités spéciales qui sont sélectives et doivent réduire leur volume. PS: A noter que je n'ai toujours pas vraiment parlé de: "qui commande le groupe et dans le groupe?".
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Bein. En soi, la demi-section de blindé, c'est super. Sauf qu'avec l'organisation en trois groupes, dès qu'on démotorise, c'est le bordèle.
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Pour ceux qui, comme moi, ont une âme d'enfant, voici un peu de coloriage pour comprendre ce que peut vouloir dire le mot "bordèle". Voici un schéma de la section méchanisée US sur Bradley: Les 4 M-2 Bradley sont divisés en deux demi-sections: les section-A et B. Les 3 groupes portés de 9 hommes sont divisés sur les 4 blindés. Résultat: - Deux blindés ont 100% des hommes d'un même groupe. Mais il manque deux hommes dans un autre BFV. - Deux portent des hommes de deux groupes (dont un sans aucun chef de groupe). - On a même une équipe complète dans une Section et l'autre équipe avec le CDG dans l'autre. Pour comprendre: - 1, 2 et 3 sont les numéros des groupes. SL est un Squad Leader. - A et B sont les équipes. TL est un Team Leader.
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La solution peut être une éjection vers l'avant comme avec le SAR-21.
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Un appui mutuel, à tout niveau, est identique. Quand un pion bouge, il est protéger par un second qui est statique. En effet, un élément mobile est vulnérable car il ne peut tirer. Celui des deux qui doit avancer avance vers sa prochaine position. A peu de chose prêt, il n'y a rien d'autre. Oui, c'est pas plus compliqué. Sachant que le binôme comme l'équipe ne travaillent que vis à vis d'un secteur. Seul le groupe a une action périphérique permanente, et encore, pas pour les feux, juste pour la surveillance. Celle-ci a deux objectifs: - éviter qu'un ennemi ne passe entre deux groupes, - suivre la position des amis pour ne pas les perdre ou leur tirer dessus.
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En effet, même s'ils sont convaincus que leur transformation pour partie en infanterie lourde leur ferait perdre leur raison d'être, ils cherchent un blindé pour porter un groupe de combat. La taille du groupe? Je ne sais pas. Ce qui est sûre, c'est qu'ils ont testé un AMV de Patria pour se faire une idée de ce que serait l'effet de l'introduction d'une composante médiane. S'ils privilégient la roue, cela se comprend par l'empreinte logistique moindre. Ils ne peuvent avoir une force blindée trop gourmande en carburant. Je verais bien le VBCI sur cet appel d'offre. Pour ce qui est de diviser un groupe dans plusieurs véhicules, c'est le vrai bordèle. Comme exemple, les mécas de l'US-Army embarquent les 3 groupes dans 4 M-2 Bradley. C'est l'enfer. Il faut absolument se tenir au principe "un blindé=un groupe". A savoir qu'ils veulent que le futur GCV porte 9 combattants. J'imagine pas le bestiau. Déjà un Namer porte 9 hommes, un SPz-Puma 6. Mais là, on va rire. Et puis les connaissants, ils voudront un gros canon automatique et un lance missile. 5 véhicules, cela serait très gros à gérer. 4, c'est déjà très bien.
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Costaud. En effet, le mortier de 60mm. Pourquoi pas? A noter que pour les TP, l'arrivée d'une cartouche supérieur au 5,56mm (6,5 ou 6,8) pour le fusil d'assaut pourrait justifier la disparition du TP en 7,62mm.
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Pour continuer les étapes du raisonnement qui dessine ma section presque idéale: Le fantassin compte sur ses genoux. Je l'avais déjà écrit, le fantassin est obsédé par le poids car, au bout du compte, il porte. Donc, si j'ai plusieurs groupes ayant chacun 4 effets d'arme autre que le binôme de fusiliers, j'ai 4 raisons d'avoir du poids en trop. Aussi, je vais sacrifier une partie de ma puissance de feu pour garder de la mobilité. Sur deux groupes, c'est facile: à l'un on retire le lance-roquettes, à l'autre la mitrailleuse en 7,62. Tout de suite, c'est plus léger. Avec 3 groupes, c'est plus complexe. Chaque combinaison oriente l'effet vers l'anti-personnel ou l'anti-chars. Alors avec 4 groupes; qu'en serait-il? 2 lance-roquettes et 2 mitrailleuses. Là, c'est tant simple que gérable. Et puis 4 groupes, c'est: - 4 chefs de groupe et un adjoint. Encore facile. - 1 groupe de perdu, reste 3. - renforcer un effet appui ou assaut sans perdre la couverture. Sympa. - avoir une réserve qui n'existait pas à trois. - pouvoir donner un groupe à la protection de la log de la compagnie sans perdre mes capacités de manœuvre. - couper en deux la section pour deux petites actions simultanées. Et bien voilà, j'ai ma section et Clairon sa réponse: Elle a 4 groupes. 2 avec lance-roquettes, 2 avec 1 mitrailleuse de 7,62mm. Mais où sont les chefs dans tout ça? Volontairement, je ne parle pas des chefs de groupe. Sont-il comptés dans les binômes ou sont-ils distincts? De même que les chefs d'équipe. La réponse ici me semble conditionnée au vecteur et à la dureté de la force d'appartenance: - Une infanterie strictement légère peut monter à 11 hommes par groupe (1 CDG, 2 CDE et 4 binômes) car ils n'ont pas à monter dans un blindé. - Dans l'autre extrémité, pour les force lourdes qui travaillent avec les chars, un groupe porté ne peut raisonnablement monter à plus de 6 hommes (CDG inclus). A moins de supprimer la tourelle habitée et le canon automatique. Aller à plus de 6 (sachant qu'il faut embarquer deux binômes de commandemant: CDS+radio et SOA+AuxSan), impose ou de sous-blinder le véhicule ou d'en faire un monstre ou les deux à la fois. Dans tous les cas, cette infanterie n'aura de lourde que le nom. Il faut donc appliquer ici des raisonnements différents. A titre personnel, je verais bien - dans les forces médianes des groupes portés à 9 hommes (1 CDG et 4 binômes dont 2 en leader). Ce serait puissant à 4 groupes et tant financièrement que démographiquement gerable pour la France. Les Para et les Alpins aussi; donc à 11 en récupérant les équipages des véhicules pour des phases de combat propre. - l'infanterie lourde serait articulée différemment: 2 demi-sections avec 1 groupe de voltige et 1 équipe appui et l'un des binômes de commandement.
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Éclairage, appui et combat anti-char ne sont pas une spécialité unifiée même si on les regroupe (en partie) dans les appuis. Ce sont des métiers distincts car tant leur organisation que leur formation et approche du combat sont particulièrement différents. Comme dans un bateau. Tout le monde est marin mais pas navigateur ou mécano ou cuistot.... Ils appartiennent à l'infanterie* pour des raisons historiques mais aussi parcequ'ils n'ont jamais formé une arme autonome. Ce n'est pas possible. C'est comme un enduit. Celui-ci a besoin du support qu'il protège pour exister. (L'image n'est pas glorieuse mais, ce soir, j'en ai pas d'autre). *La cavalerie a développé ses propres unités d'eclairage et de combat anti-char pour les même raison. Voir aussi, plus haut, le losange de la "troupe blindée". De fait oui. Et il en fut toujours ainsi. D'ailleur le génie allemand a des Milan en dotation pour cette raison. Sauf que l'anti-char doit être pensé, non seulement sur l'effet terminal de la munition, mais aussi en terme tactique. Et là, tout change car immédiatement on obtient des unités spécifiques.
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Le couloir d'ejection du F-2000 est un gros point noir. Dans la boue, comme dans la neige, il s'obture très vite. Et une fois là, il n'y a plus rien à faire.
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Avant de continuer le raisonnement, voici deux petites réflexions connexes: Qu'est-ce que la "troupe blindée" La France a une infanterie dont l'articulation est identique qu'elle soit lourde, médiane, légère, TAP... Comme le rappelle Gibbs, dans d'autres pays dont les Etats-Unis, il n'en est pas ainsi. Les allemands ont les premiers compris que les blindés devaient travailler selon un modèle totalement intégré qu'est la "troupe blindée". Celle-ci, pour être efficace, doit être organisée selon un losange: - la pointe: les éléments de reconnaissance (déceler l'ennemi pour le livrer aux ailes), - les ailes: chars et infanterie portée (ont pour fonction la destruction), - la queue: les anti-chars (comblent les espaces lacunaires et freinent l'ennemi pour que les ailes puissent avoir des délais et préparer l'action de destruction). Le manque de l'un fait s'écrouler le reste. La mythification des chars par les Nazis avait conduit à la disparition progressive de la Reco face aux soviétiques. A son retour, Guderian a réintroduit les unités de Reco pour retrouver la pleine efficacité de l'ensemble. Pour l'infanterie portée, ici les Panzergrenadieren, la taille réduite du blindé a toujours imposé des groupes plus petits que dans le reste de l'infanterie. C'est pourquoi ils sont à 6. Cette taille reduite impose une grande faiblesse à la manœuvre donc leur dépendance vis à vis du blindé porteur. Comme l'a montré S. LEBIHAN dans un DSI hors-série de juin-2010, le blindé neutralise la manœuvre de l'infanterie. Les quatre métiers de l'infanterie. L'infanterie regroupe 4 métiers: - le combat à pied c'est la partie la plus importante. On appelle ça le combat débarqué ou la "voltige". - l'eclairage Une partie de l'infanterie est spécialisée dans l'eclairage. Voir très vite l'ennemi (sans être vu) et guider le gros de la force dessus. - le combat anti-char missile. Défendre l'infanterie des chars jusqu'à l'intervention de moyens lourds (cavalerie, artillerie) pour leur destruction. - les mortiers. C'est l'artillerie de poche du fantassin qui est adaptée à son combat. Le mortier est rapide, flexible à possitionner. Là aussi, on gagne en délai avant d'engager de gros moyens (artillerie).