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Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. En effet, le groupe de l'USMC est le plus gros sauf qu'il n'est pas porté par un blindé. Hormis certains cas où il est porté dans les AAV-7A1 (25 places), il travaille en camion. Sa structure est un cas idéal et voit ses origines dans les opérations amphibies où les véhicules n'existent pas.
  2. Suite à une question de Clairon, il y a trois semaines, j'ouvre un nouveau sujet sur l'organisation des sections au sens large et pas seulement en France. Pour mettre en place une organisation efficace, il me semble qu'il y a plusieurs points à avoir à l'esprit (Qu'est-ce qu'un fantassin? un binôme? l'impact des véhicules sur l'articulation). Une section pour quoi faire? Très souvent, on parle de structure d'unité, des caractéristiques d'une arme tout en oubliant le "A quoi ça sert?". Et la discussion devient assez vide. On tourne en rond. Une section d'infanterie sert à combattre l'infanterie, à contraindre un agrégat humain dans le champ physique. Si le but premier est autre, alors nous sommes dans une section spécialisée. Ainsi: - quand on veut combattre des formations blindées, on fait usage de section anti-chars. - quand on veut savoir où est l'ennemi, on fait usage de section d'éclairage. Donc, tous les moyens feux et détails d'organisation doivent être tournés vers ce but. Quand l'infanterie fait face à autre chose qu'elle même, alors, elle est renforcée par d'autres moyens. C'est la raison d'être de l'interarme. Quand un section a en dotation un moyen interne pour faire de l'anti-char ou de l'artillerie (mortiers légers), la motivation est celle de l'auto-défense et de la menace ponctuelle. Cela permet juste de gagner du temps avant l'engagement des moyens spécialisés (cavalerie, artillerie...) Le fusilier: Le pion de base De nos jours, avec les progrés faits en armement et en instruction, un fantassin est un homme à pied qui est capable d'appliquer des feux de 0 à 600m avec un fusil d'assaut couplé à un optique simple (je ne parle pas de FELIN et autres Landwarrior mais d'un simple fantassin bien formé). Tous les autres armement que l'on peut rajouter sont des moyens complémentaire. Un mitrailleur minimi a donc d'abord en dotation un fusil tout comme les TP.... Si ce n'est pas réalisé, c'est juste pour des raisons de coût (Il est difficile de justifier à Bercy la détention d'un fusil pour un tireur minimi.). Les seuls dans une section qui ne répondent pas à cette définition sont les chefs de section, de groupe, le radio, le sous-officier adjoint et l'auxiliaire sanitaire. La similitude impérieuse de leur équipement/armement s'explique par un besoin de mimétisme pour ne pas être décelé par les ennemis. Une exception: Celui qui est autant "chef" que "combattant" est le chef de groupe. Celui-ci ne peut en effet jamais être à distance de la menace. D'où l'extrême difficulté à tenir ce poste. Le binôme: un effet d'arme 1) La première justification du binôme est psychologique: au combat, un homme ne peut vivre isolé. Pour tenir, il doit être placé avec un autre homme. Ainsi, le plus petit échelon est le binôme non le combattant. Isolé, il est capable de surveiller à 360° pour se prémunir d'une menace. Un fantassin seul ne le peut pas. 2) La seconde tient au service de l'arme. Pour un fusil simple, tout est réalisé par un seul homme (transport, disposition de combat et tir; voir l'entretien). Pour les autres armes, c'est impossible. Ainsi, un lance-roquettes a-t-il besoin d'un tireur et d'un pourvoyeur (Il en va de même pour un grenadier en 40mm ou un mitrailleur, même en 5,56mm). Ils ont besoin d'une aide pour porter les munitions. Cette aide intervient lors du tir: celui qui ne tire pas observe et corrige le tir par des corrections. Faire tirer seul une minimi, un TP, c'est en réduire l'efficacité. Pour ces raisons, le binôme doit être compris comme un effet d'arme (un binôme=une arme spéciale). L'équipe: premier échelon tactiquement efficace L'équipe, quand elle est composée de binômes, peut alors se couper deux: un élément feu, un élément qui se déplace. C'est la base de toute manoeuvre. Le binôme seul ne le pouvait pas. Quand on a deux binômes (deux effets d'arme), on peut choisir au besoin celui qui fait feu et celui qui se déplace selon la situation. A ce moment, émerge l'idée qu'une partie de la section va se spécialiser dans les feux (l'appui) et l'autre dans le mouvement. Il est donc facile de se dire: les lances roquettes seront dans un groupe unique, ce sera un groupe appui/antichar. Le groupe: premier échelon qui travaille dans la durée L'équipe était encore petite. Donc, l'organisation du repos en autonomie est difficile et épuisante. Deux équipes regroupées peuvent tenir plus longtemps car les phases de repos par binôme sont plus longues. Comme il est au moins binaire, le groupe peut faire de la petite manoeuvre. Il a au moins 4 binômes donc il a 4 effets d'arme. Cherchons en 4: - 1 lance-roquettes, - 1 mitrailleuse en 7,62, - 1 grenadier de 40mm, - 1 tireur de précision semi-auto. On commence à avoir quelque chose d'assez complet. Cas concret: la réarticulation Maintenant, prenons deux groupes identiques qui doivent prendre une maison dans les bois. Le tout sous les ordres du CDS. Le groupe assaut doit être allégé et le tir aux lance-roquettes peut détruire la maison (pas le but, le but c'est juste l'infanterie ennemie)donc l'effet d'arme lance-roquette est-il utile? Non. Ainsi, le CDS va poser les lance-roquettes et former deux binômes de fusiliers (la base). De même; il regroupe les deux mitrailleuses (pour isoler la maison) et les deux TP (détruire les défenses). Son groupe d'assaut sera donc un ensemble à 2 effets grenadiers et 2 effets fusiliers. Cet exemple montre que si une organisation existe, il ne faut jamais hésiter à la changer au cour du combat. Si on ne le fait (par fénéantise intellectuelle), on aura toujours des problèmes. Actuellement, ce genre de réarticulation est peu observée. Cela vient d'une notion d'appartenance des hommes au chef de groupe (ce sont mes hommes, je ne les donne pas) alors que les hommes appartiennent à la section. Le troisième élément Le premier exemple a montré qu'il faut au minimum deux groupes pour aller détruire un ennemi: un élément assaut et un élément feu ("choc et feu" en français) sauf que, à la guerre, rien ne se passe comme prévu. Même quand on attaque, on peut être attaqué soit-même depuis une direction inattendu. On dit qu'il y a un besoin de "couverture". On place donc un troisième groupe qui va protéger le dos des deux autres. Voila pourquoi toutes les sections au monde sont au-moins ternaires (trois groupes). Doit-on spécialiser chaque groupe? Une idée hémèrgeant de cet exemple pourrait conduire à faire un groupe assaut, un groupe appui et un groupe couverture. Sur le papier, c'est beau sauf que: - quand on est surpris, ce n'est jamais le bon groupe qui est pris sous le feu. C'est celui qui n'a pas de lance roquette qui tombe le premier sur les blindés ennemis. - Une telle organisation ferait reposer la pression psychologique toujours sur les même hommes: intenable. Il faut donc répartir les moyens pour faire changer les hommes de mission. - la charge étant portée par le soldat, certains groupes auraient à souffrir d'un effort intolérable. L'effort physique doit donc être réparti. Pour toutes ces raisons je ne suis pas un inconditionnel de la mise en place d'un groupe anti-chars dans la section. Je préfère répartir mes deux effets lance-roquettes dans deux groupes séparés et les regrouper dans les phases spécifiques. Et les blindés dans tout ça? Quand une section est blindée, il y a un impact majeur sur son organisation: 1) Quand un groupe motorise, il prend uniquement son blindé (qui n'est pas forcément le plus proche). C'est une contrainte dans la manoeuvre du CDS. 2) Quand on achète des blindés, on dit :"un groupe=un blindé". Sauf que l'on oublie souvent le CDS et son radio. Un CDS a besoin d'être toujours sur le meilleur point pour commander (voir le combat et communiquer avec ses chefs de groupe). Le CDG (chef de groupe) lui a besoin d'être sur le point le plus favorable pour débarquer. Ca n'est pas toujours le même. Ainsi, pour trois groupes, il n'est pas ridicule d'avoir un quatrième blindé pour porter le CDS et son radio. De la sorte, le CDS: - pourrait être toujours en position optimale, - ne prendrait plus de place dans le blindé d'un groupe. - a un véhicule en spare. Enfin, quelle est la taille d'un blindé avec l'équipage, un groupe et le binôme CDS/radio? Voyons la taille des blindés médians. Ce sont des aimants à obus. Pensons au cas des VBCI qui ont pour mission de combattre dans les environnements les plus dangereux. Impossible de rater une telle cible tellement il est haut. Comme c'est le cas depuis longtemps chez les allemands, il faut probablement une organisation spécifique pour l'infanterie lourde. Le SPz-Puma fait 43t pour porter 6 hommes. Quel serait son poids pour 9 hommes? L'arrivée des blindés dans l'infanterie va donc être le facteur clef dans la structure du groupe de combat: - si le groupe est gros (donc particulièrement efficace à pied), son blindé porteur est volumineux, - si le groupe est petit (donc limité en puissance de feux, effet de choc et sensible aux blessés), son blindé porteur est compact donc adapté au combat.
  3. Mickeal Jackson n'en avait-il pas une? Il me semble bien.
  4. Sorti mercredi, je suis allé voir ce reportage. C'est vraiment très bon.
  5. ou pour se débarasser de quelqu'un de gênant. La balle est identique à la M-43 en 7,62x39.
  6. Serge

    Appel d'offre brésilien

    Au fait, ils disent quoi les concurants pendant ce temps?
  7. Ces munitions ont été développées pour des logiques d'action spéciale dont les assassinats. Il y a un fusil d'assaut qui tire ce genre de munitions
  8. Serge

    Espagne

    C'est pour cette raison que je suis convaincu de l'avance du Freccia. Sans oublier la partie industrielle de dossier. La partie industrielle du dossier ne sera pas neutre mais Iveco ne s'est-il pas rapprocher d'un fabriquant local? Dans ce cas, le Freccia n'a plus de handicape. Pour les Piranha, il faut relativiser. Leur cohérence avec les forces médianes ne tient qu'aux huit roues motrice. Pour le reste, il est sous blindé. Enfin, ils ne sont peut-être pas dans la même chaîne opérationnelle et logistique que le reste de l'Ejercito et ses Centauro.
  9. Serge

    Armées européennes nordiques

    Trouvé sur MP.net, une première photo du XA-360 finnois lors de l'exercice Länsi-2010: http://www.militaryphotos.net/forums/attachment.php?attachmentid=145521&d=1292356696
  10. Serge

    Espagne

    Casser les espoirs? Tu sais qu'il faut être logique. Je serais espagnol: je me dirais qu'un châssis différent du couple Centauro/Freccia fouterait la me..... Et pour quelle différence dés lors que les candidats peuvent tous porter les même tourelles et systèmes numérisés de commandement.... Le VBCI, s'il devait se présenter dans l'appel d'offre espagnol, n'est pas le mieux placé. Indépendamment des qualités propres du châssis et du montage industriel, le Freccia a une longueur d'avance sur tous les autres. Le plus important pour Nexter serait de pouvoir vendre un lot "expéditionnaire" de VBCI en version dépannage/ambulance/mortier porté à l'Armée de Terre. Un lot de 30 blindés. Ce serait une superbe pub pour Nexter et les troupes en seraient très heureuses sur le terrain. Je dois avouer mon écoeurement de voir un Freccia-RV chez les hibérique et rien en France pour le VBCI.
  11. Es-tu sûr qu'ils ont des 416? Cela ferai double emploi avec les G-36!
  12. Serge

    Espagne

    Sur MP.net, je viens de tomber sur ceci: Des Freccia dépanneur pour leurs Centauro. Est-il judicieux d'acheter autre chose que des Freccia dès lors qu'ils ont déjà un parc de blindé 8x8 médians déjà bien implanté?
  13. L'Armée de terre vient de diffuser un lot de photos des HK-416/417: HK-416 et 417 HK-417 HK-417 avec la lunette J-8
  14. Serge

    Ici on cause fusil

    Voilà un truc sympa*. Plutôt que de minimi, je préfère ce genre d'approche en complément des chargeurs à contenance classique. Ça autorise, sur certaines phases tactiques, la création d'un gros volume de feu. Et puis, ça a l'air simple, facile à intégrer sur un équipement de combat. Maintenant, le 100 coups est trop gros. Le 60 semble un très bon compromis. * Les gros chargeurs tiennent plutôt une mauvaise réputation. Il faut voir les futur propositions de Magpul.
  15. C'est du 100% neuf. Les châssis et positionnement des éléments sont assez différents entre les deux. Ainsi, si le plancher est identique, les flancs de la coque n'ont pas de points communs. Le besoin de créer un volume parallélépipédique pour le groupe porté change tous. Une vue officielle de l'organisation du Namer: Photo Israeli-weapons.com Plus de détails ici. Intégrer une tourelle à forte artillerie sur un châssis utilitaire génère beaucoup d'economies. L'inverse n'est pas vrai. De quoi faire la jointure avec les futurs MGV.
  16. peut-on se créer un micro-parc? Même si la quantité est inférieur au micro.
  17. Serge

    [Camouflage] L'après Multicam?

    C'est la période. Voici une présentation complète de la méthodologie de la Phase-IV selon Soldier-Systems: Maintenant, on ne pourra plus dire: "je ne savais pas".
  18. Il est évident que toutes les OPEX n'avaient pas le même niveau. Avec deux choses pernicieuses: - beaucoup d'unités disaient profiter de l'OPEX pour enfin faire de l'instruction. C'est un comble mais c'est symptomatique. - de nombreuses designations individuelles sont faites en remerciement.
  19. Le Mamouth publie ceci: Y a-t-il quelque chose à comprendre?
  20. Tout ça n'est qu'une question d'habitude. La seul différence vient de l'arretoire de culasse. Et encore, c'est minime. Très minime.
  21. Serge

    [Camouflage] L'après Multicam?

    Comme annoncé par Kit-Up!, Soldier Systems vient d'éditer un premier article sur la stratégie de l'US-Army en matière de bariolage. Il y a, dans ce texte, pleins de choses intéressantes:
  22. Serge

    Remplacement du M-113

    C'est le blindage réactif qui est monté sur les Bradley. D'ailleur, on voit sur le véhicule PC de gauche le support des briques. Hors coût de mise en œuvre, vu qu'il n'y a pas de tourelle, ça ne doit pas être excessif. De plus, ces véhicules peuvent être des reconstructions à partir d'anciens standarts en stock. Ça doit donc pas couter trop cher. A vu de nez: 40% d'un M-2A3. Peut-être même moins. S'il ne peut se prevaloire d'être aussi bon marché qu'un M-113, la vulnérabilité de ceux-ci les rend de facto trop cher.
  23. Serge

    Remplacement du M-113

    Petite photo trouvée sur le site A-TACS de DCS. Elle montre les version PC et ambulance à L'Infantry Warfighter Conference à Fort Bening de septembre 2010.
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