G4lly, ce que tu décris là est le "harcellement" donc une lutte du faible au fort ou l'on ne cherche pas le contact rapproché. Le "swarming" est une attaque en essains qui ne refuse pas le contact bien au contraire. Pour comprendre, dans un shema "classique" le front est plutôt linéaire. Quand on passe à l'offensive, toutes les forces amis avancent dans la même direction en cherchant la même vitesse. Ce shema est linéaire. Une unité a à ses côtés toujours les même voisins. Dans ce cas, pour l'ennemi, il est facile de comprendre ce qui ce passe car le mouvement d'ensemble est cohérent. Ses prises de décisions sont facilitées. La defense est pour lui plus facile. Le "swarming" se veut être la solution. Dans ce cas, l'attaque de l'ennemi se fait en lançant chaque unité de combat dans une direction différentes. Chacune cherche une vitesse différente. Quand l'une s'arrête, d'autre continue. Une unité qui était en reco face au nord peut basculer face à l'est ou l'ouest. Et ainsi de suite. Chaque unité se vois attribuée une liste d'objectif et les détruit progressivement. Le cas le plus décrit fut Homat-Magen en 2000 à Jenin. La ville encerlée, l'offensive a été lancée dans toutes les directions par Tsahal. Les palestiniens n'ont rien pu faire car on ne peut pas voir la logique de l'attaque. Ils se sont fait détruire progressivement. Les sections s'arretaient, plaçaient un embuscade puis repartaient dans une nouvelle direction. Ce type de combat est très puissant mais impose des regles très strictes. - les unités doivent combattre de façon autonome. - il faut des mesure de coordination très poussées. Je ne dis pas nombreuses mais rigoureuses. Mieux vaut éviter que deux compagnies soient face à face. - il faut un flux de point de situation. Toute les 3 heures, les unités recevaient des cartes avec les nouvelles positions amis, ennemies.... - il y a des zones interdites pour éviter des tirs fratricides. En France, on ne travaille jamais en "swarming" nos cadres d'ordre ne le permettent pas.