Comme toute chose dans la vie, il faut faire un choix. Dans le cadre du programme MATV, la première préoccupation fut de contenir le poids, le volume et d'améliorer la mobilité au regard de l'inexistance du réseau routier. Le résultat ne pouvait faire plus de 14 tonnes. Ensuite, le choix se fait de la façon suivante: 1) En cas de coup au but, l'équipage doit survivre. Donc l'habitacle reçoit tout le blindage. 2) Quand l'attaque à lieu, le véhicule doit fuir la zone de destruction adverse. Le moteur n'étant pas blindé, il est prévu pour fonctionner sans huile au moins 30min par exemple. Il va casser mais, c'est pas grave, l'équipage aura survécu. 3) Si le véhicule est stopé. Il doit représenter un point d'appui à partir duquel on prend le combat à pied. Le sens d'ouverture des portes a tout son sens. Quelque soit l'origine du tir, il y aura toujours 2 portes pour protéger le débarquer, puis se regrouper derrière la masse que représente le blindé avant de décider. Vouloir faire survivre le moteur, tout comme avoir un gros équipage, est de nature à augmenter le poids total. Les MRAP sont des vecteurs sacrificiels. On les détruit pour survivre. On peut aussi les reconstruire. Mais c'est un autre volet.