-
Compteur de contenus
12 691 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
35
Tout ce qui a été posté par Serge
-
Le Carl-Gustave est juste un tube de lancement très bien fait. Ce sont les munitions qui importent. Et dans son cas, il y a déjà un grand choix. Pour l'espace cofiné, je doute malheureusement.
-
De toute façon, on peut hurler. Le CE, c'est le CE. Ça fait depuis 93 que c'est ainsi. Et ça n'est pas prioritaire.
-
Je trouve bien que l'on se panche sur l'aprés VLRA. D'ailleurs, une conclusion pourrait être: ne changeons rien.
-
Plus cher qu'un Eryx!!! Mais de l'ordre de combien? Ce qui est amusant, c'est l'engouement du tir et oublie qui fait exploser les tarifs. Sachant que le principe de trajectoire prédictive est autrement plus primitive que les Spike et autres Javelin.
-
8,6kg. Le panzerfaust-3 est trop lourd pour un jetable et trop encombrant.
-
Voici un truc sympa pour remplacer l'AT-4CS: Le RGW-90 ancien Panzerfaust-90
-
Disons que je fais toujours la promo de ce qui marche.
-
Ce qui est marquant avec le RB-57, c'est sa simplicité. En 1 heure, n'importe qui est formé. C'est plus simple qu'avec un lance roquette car il n'y a ni estimation de distance, ni contre-visée. En fait, ce moyen est complémentaire des lance-roquettes jetable ou non. En dotation de 2 par groupe, il offre une capacité d'auto-défense respectable pour un coût ridicule. Je serais partisan de le coupler au Panzerfaust-90 en jetable et à un lanceur type Carl-Gustave par section. On aurait là un outil aux capacités complémentaires, simple à instruire, peu cher. Sans entretien ou presque. Les simulateurs Eryx disparaitraient. On pourrait faire des entrainement très complets au SITAL avec les lance-roquettes.
-
Rien à voir. Avant le départ de coup, le tireur est indétectable. En effet, il place son réticule sur l'objectif et tire tout de suite si la cible est immobile. Le RB fait le reste. Il va tout droit, prend de la hauteur et cherche une modification du spectre electro-magnétique (en clair, une masse métalique.) Sur objectif mobile, le tireur prend une mesure de vitesse angulaire. Le gyroscope du RB mesure le suivi des mouvements du tireur. La trajectoire réelle de la cible n'a aucun effet. Une foie la mesure faite, elle est traduite en une vitesse radiale en tout point de la portée du RB. Une fois tiré, le RB décrit une trajectoire en courbe Hyperbolique et cherche le blindé. La phase de mesure n'a aucune télémétrie. Il n'y a pas d'illumination. Avantages: - visée furtive, - le tireur se désengage comme avec une roquette. - aucun leurage ne peut dévier le RB en vol; il faut le détruire. De plus, il déclenche sa charge avec la signature magnétique de la cible et une reconnaissance thermique. - la seul technologie leurable est la mise à feu. Or, c'est difficile. Le RB, comme le Bill, vole 75 cm sur la ligne de visée. La distance entre le toit du véhicule et les capteurs de mise à feu est tellement courte que le niveau de furtivité de la cible est à un standard inconnu pour ne pas déclancher la charge. Un dépotage large-bande, un système d'aspersion d'eau ne servent pas à grand chose même un revêtement comme un BMS-ULCAS. Inconvéniant: - la trajectoire est verrouillée donc, en cas de changement de vitesse de la cible, le RB pourrait ne pas passer dessus. C'est peu probable car la portée n'est que de 600m. Une chutte de la vitesse ne serait pas suffisante. Elle induirait un déplacement du point d'impact de 1 m mais il y aurait but. Il n'y a qu'une charge pour la version anglaise. Toutes les positions ne sont pas en béton. Face à des matériaux comme le sable ou la terre c'est impressionant car la détonation à lieu comme une tête d'écrasement. Le RB-57 est un anti-char courte porté léger. Il a une capacité anti-infra qui permet de résoudre pas mal de problèmes.
-
Un massacre est un acte à un moment donné. Le génocide est une politique bien intentionnelle et ciblée. Oui, il y a des guerres chez les officiers. Mais ce ne sont pas celles auxquelles on pourrait croire. Oui. Nous avons un mal fou dans les armées à évoquer ce genre de problème. Il faut le faire à mot feutré et pas avec n'importe qui. J'ai plus eu de problème avec mes chefs qu'avec les hommes. Les chefs ont des principes parfois fumeux. Les suboordonnés eux veulent être traité dignement, pas infantilisés.
-
On peut lui adjoindre un optique IL voir IR. Ça ne vaut pas une camera thermique mais ce n'est pas le but. La stadimetrie ne se fait que sur objectif en mouvement. La totalité de la séquence de tir est passive et la munition est inleurable sur sa trajectoire. Le mode d'attaque directe permet de traiter une position défensive. La charge a un diamètre de 100mm, ce qui est très convenable. De plus, en anti-bunker elle explose après pénétration et non pas en surface. L'effet est renforcé.
-
Le Milan est un missile qui réagit lentement. S'il peut faire but à courte distance, sa lenteur de réaction lui impose une distance de 1000m pour une pleine efficacité. L'Eryx étant supposé faire but en-dessous de 600 m, est bien plus réactif. C'est du en partie au pilotage au centre de gravité. A la moindre erreur du tireur, le missile est irratrapable à la différence du Milan. En fait, pas du tout. Sa construction repose sur l'usage de composants connus: - éjection du tube par le système de l'AT-4CS, - module de stanilisation en vol du RBS-56, - capteurs et charge du RBS-56. Ce sont des technologies années 70. Cette approche doit faire école car démontre que pour innover, on a pas toujours besoin de partir d'une feuille blanche. Portée de l'Eryx: - 600 m en tir sur trépied, - 300 m en tir épaulé avec appui, - 150 m en tir épaulé sans appui, - 75 m en tir fichant à 45deg. Le RB-57, se tirant comme une roquette, n'a pas sa portée influencée par la position de tir. Une arme quand on en a pas besoin, on ne s'en sert pas. Surtout que ici, le RB-57 n'impose pas une formation missilière lourde. Le RB-57 ne remplace pas les lance-roquettes mais les complette. L'AdT a fait un très mauvais choix en abandonnant les lance-roquettes rechargeables. Le tuillage AT-4CS/Eryx est mauvais car en tir, il est ou trop puissant, ou pas assez et toujours trop typé anti-blindés.
-
Je ne sais pas si c'est un reposte mais voici une vidéo de présentation du RB-57. http://www.youtube.com/watch?v=W-MXqI7bYkc&feature=youtube_gdata Autant, dans le fil sur "l'africanisation de l'armée française", je conteste la présence de l'Eryx dans les sections, autant voici un matériel qui pourrait le remplacer avantageusement.
-
Oui et pas seulement. L'argent mis dans l'Eryx n'a pas été mis ailleur. Le remplacement du Milan en a soufere. Je n'oublie pas le programme AC3G, une catastrophe. A ce jour, on a un trou capacitaire sur le MP et plus de LP (HOT). Maintenant, retour aux années 80: Les russes du GFSA passent aux T-64, 72 et 80. Les blindages réactifs se généralisent. Tous les blindés russes ont des missiles. On a très peur en France. Les moyens de lutte AC classiques ne suffisent plus. La décision est prise de doter l'infanterie d'un moyen AC dés la section. Ce sera l'Eryx. Pour ce faire, on rajoute à la section un groupe AC dédié. Pour garder un effectif section réduit et ne pas faire exploser la masse salarial d'une armée professionnelle, l'équipe (5 hommes) du groupe de voltige passe au trinôme (3 hommes). Ce système est dit "quaternaire". Il trouve aussi une logique pragmatique: avec les stages, les arrêts maladie, l'absence, les sections sont à 80%. Donc, avec 39 hommes en théorie, on a 30 hommes au minimum. Ce chiffre de 30 est dit "structure seuil". Dans les faits, quand l'EMA engage une section, il envoie 30 hommes, pas plus, pour des raisons de coût. Dans la théorie, le type de groupes en OPEX dépend du type de menace. Dans la réalité, on déploie toujours 2 groupes voltige et 1 Eryx même sans menace char. L'Eryx est l'effet majeur de la section. La raison est aussi le coût exorbitant des tireurs Eryx qu'il faut justifier. En tactique, un groupe AC doit être protégé. Un groupe Milan doit avoir un élément de voltige pour sa sûreté rapprochée. En combat, les Milan reçoivent un groupe voltige pour leur protection à moins d'être dans "la bulle de protection" d'une section. La perte d'un poste de tir et de missiles Milan l'année dernière est probablement une conséquence du non respect de cette règle. Il y en a d'autres. Ainsi, un chef de section va coller à ses Eryx un groupe de voltige. En quaternaire, ça va. La réalité des effectifs fait que l'on est en ternaire. (comme CDS, il m'est arrivé de travailler à 11 hommes.) Il reste un seul groupe pour manœuvrer. 7 hommes, c'est short!!! Alors, les CDS ne protègent pas leurs Eryx en exercice pour avoir 2 groupes en manœuvre. Le jour de la vrai guerre, ils font la même chose. En terme de compétences tactiques chez les chefs de groupe: on observe une différence très net. Les CDG voltige ont une bonne compétence sur l'ensemble des missions groupes voltige mais ne connaissent rien à l'Eryx. Pour les CDG Eryx, c'est l'inverse. Du coup, ils ne sont pas interchangeables. C'est un problème énorme à gerer pour le CDS et le commandant d'unité. D'expérience, je suis contre avoir un CDG affilier à un groupe. Alors à gerer 2 types de groupes, c'est l'enfer. (Attention, je ne parle pas de renforcement de la section qui est une très bonne chose.) Mon expérience me montre que le boulot le plus dur est celui de CDG inf, alors imaginez s'ils devaient être réversibles Eryx. Le groupe Eryx est rarement employé avec ses missiles. En combat de voltige, ils sont 5, sans minimi. Autant rester à la maison. En combat à pied, il faut être capable de déplacer un nombre minimum de missiles par piéce. Pour un groupe Milan, il faut une section de voltige à son profit pour tout porter. Une section avec des Eryx ne peut plus combattre. Elle reste clouée par les 2 postes et un minimum de 6missiles. Sachant qu'il y a les lance-roquettes. En France, quand un groupe débarque, il prend 1 AT-4. En fait, il en faut plutôt 4. On a le problème de compétence des tireurs. Il faut les former et les entretenir alors qu'on leur demande d'être aussi des voltigeurs. Les tireurs Milan, eux, ne sont pas vu comme des voltigeurs mais des chasseurs de chars. L'Eryx réclame plus de temps que le Milan et plus de "coups" en simulateur par semaine. Pour être efficace, le groupe Eryx doit passer 1/2 journée en simulateur par semaine. C'est un entrainement très particulier qui explique ce que je disais plus haut. Le taux de non disponibilité (les 20%) et la difficulté de formation fait que de nombreux régiments partent en OPEX avec des tireurs de complaisence. D'anciens pilotes, GV formés en urgence et qui n'ont jamais tiré de vrai missile. Ils sont incapables de faire but (ils ne connaissent pas le phénomène de traction de l'Eryx) mais sur le papier, ils sont tireurs. Maintenant, l'arme. Sa portée de seulement 600m (en fait moin) le place à la portée de tout l'armement ennemi au moment du tir. Un Milan peut engager un ennemi en restant hors de portée des fusils. La pièce Eryx ne pourra tirer que si elle a la surprise sur les chars, mais aussi le reste de l'infanterie. La courte distance imposée induit chez le tireur un stress intense qui fait chuter sa précision. Il doit rester calme même pendant seulement 4" pour faire but. Le missile est tellement réactif que la moindre erreur ne pardonne pas. En cas de non but, l'équipe Eryx s'exposerait à un retour de feu immédiat de la cible. Enfin, l'ennemi s'adapte. Au premier contact, il y aura surprise et but sur l'ennemi. Après 48h, ca sera terminé car l'adversaire travaillera à plus de 600m ou choisira les découverts à buissons pour ses approches. L'Eryx ne peut tirer dans de telle zones car, en plus d'être filoguidé, son vol en "spirale" le rend sensible aux collisions. Je suis pas contre le filoguidé mais il faut que le missile ait un vol très haut (comme un RBS-56). L'Eryx a un coût en simulateurs de tout genre. C'est un exemple de contre-africanisation de notre infanterie. Je viens d'ouvrire un fil sur le RB-57. Si certains ont des questions sur l'emploi des missiles en section, je vous propose d'aller sur ce nouveau fil. http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,13626.0.html
-
56 ans. +1 Ceux qui comprennent le moins sont les soldats et les jeunes sous-officiers. Car ils ne voient pas que, en fait, le nul est vite envoyé à garder des machines à café. Ils voient (et subissent) que le St-cyrien mauvais aura une compagnie et fera du mal.
-
Les filtrages des ces salons sont mauvais car pour avoir de la qualité, il faut payer. De plus, sortir un ordinateur est ce qu'il y a de plus facile. Sous le bras et hop!!! Cette année, j'y ai fait rentrer et sortir du matériel interdit. C'est toujours ainsi. Maintenant, il appartient aux fabriquants de surveiller leur matériel. Aujourd'hui, toutes les données contenues sont connues, codes ou pas. Dans ce domaine, il n'y a pas 36 solutions. On met sous clef, on garde avec soi... On stock sous clef USB accrochée à soi...
-
Pour citer le général Paris (dont je ne partage pas les motivations politiques mais certaines conclusions): "Une armée doit être prête au conflit le plus dimentionant et non le plus probable."
-
"Histoire des forces spéciales"
Serge a posté un sujet dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
J.D. Merchet vient de sortir son dernier livre. L'introduction faite sur son bloc-note semble pertinente. http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/01/mon-nouveau-livre-une-histoire-des-forces-spéciales.html#more -
Les medias britanniques et la France
Serge a répondu à un(e) sujet de Service de semaine dans Divers
Oser dénigrer ainsi la press britanique suppose tout de même que la notre soit honnête à leur égard! L'est-elle? Ne raillons-nous pas suffisament le monde? -
C'est un Arwen-37 de 37mm. Pour la gendarmerie francaise, un seul MGL fut testé mais non sélectionné pour de l'anti-émeute. La Police a adopté le lanceur monocoup de 40mm de Bruger & Thomet. C'est un changement car les forces de police francaise reprochent au 40mm sa dangereusité. C'est pour cela que la France employait surtout du 57mm. Ce calibre ne peut pas pénétrer le globe occulaire en tir direct. Le 40mm est bien plus efficace en précision, légèreté, vitesse de tir et diversité des munitions.
-
Houla, sujet houleux. Quel est le plus dangereux pour être aigris? Adjudant chef à 36 ans ou passer lieutenant à 40? Dans les deux cas, il y a des aigris, des mauvais. Pour limiter la casse, il faut changer le système de notation qui est bien trop automatique. Comme ça me fut insupportable de présenter des notations à des adjudants-chef mauvais mais notés comme des dieux.
-
Sur ce sujet intéressant et délicat: Dans les armées du Roi, il y avait 4 officiers supérieurs ou généraux noir. Le plus connu fut le Chevalier Saint-George. Sous Napoléon, il n'y en avait plus. Pourquoi? Les armées républicaines avaient ordre de tuer hommes, femmes et enfants en Vendée. Ça n'est pas du racisme mais un génocide. L'institution ne peut reconnaitre le racisme car, il n'y a pas de volonté institutionnelle dans ce domaine. On ne peut pas laisser dire qu'il y a pas d'officiers arabes ou noir par la volonté du commandement. Sont officiers ceux qui l'ont voulu et pu. Il faut réussir des concours. Or, il faudrat un jour assumer pleinement que les populations issues de traditions insulaires ou musulmanes ont des difficultés scolaires pour passer un certain niveau de concours. Dans ma promotion d'officiers, il y avait de tout. Et chacun avait réussit par son seul travail. Parler des Sikh pour dénoncer le racisme prête à la rigolade. L'armée britannique est un système impérial et non royal. La différence est que: si les particularismes religieux, ethniques sont reconnus, les sujets sont rangés selon des classes qui n'ont pas les même droits. Dans un système royale, il y a imposition d'une religion, de croyances sous peine de banissement. L'armée britanique est organisée comme sa société en classe ethniques qui se côtoient mais ne se mélangent pas. Dans ce cadre là, les Sikh furent employés contre les musulmans contre lesquels ils ont une haine toujours vive. Il est difficile d'imaginer qu'un gars avec un joli turban et mangeant des légumes puissent massacrer des hommes comme des insectes mais c'est ainsi. Une société multi-éthnique est multi-raciste. Il y a des formes de racisme qui sont peu visibles. Prenons le cas du repas de midi. Coté cadres, les groupes constitués le sont par service et unité. C'est biguaré. Chez les militaires du rang, on voit d'autres choses. Il y a des groupes éthniques très net. Arabes, antillais, wallisiens.... En sociologie, les gens se regroupent en fonction de leur ressemblance. Le racisme n'est pas seulement entre catégories professionnelles mais par origines éthniques. On parle souvent de racisme chez les officiers. Or comme chef, j'ai du intervenir avec virulance contre des walisiens qui insultaient des musulmans. De plus, quand on parle de blagues récurentes et déplacées, pourquoi m'appelle-t-on "face de craie"? Il y a aussi une différence de traitement. En France, il est de bon ton de cracher sur le Pape. Ce qui est scandaleux et raciste, c'est de faire la même chose pour les musulmans. Enfin, on a ceux qui se réfugient derrière la religion. J'ai connu le cas d'un cadre alcoolique musulman. Il faisait des scandales pour des problèmes de viandes mais se torchait copieusement. Il réclame après de plus en plus de droits spéciaux. Or, faire le Ramadan est une faute professionnelle sur laquelle on ferme les yeux par crainte. Cela pose un problème d'inaptitude volontaire au service. C'est cause de tensions du fait de la nervosité induite par la sous-alimentation. C'est une gêne pour les personnels non musulmans qui doivent travailler à des horaires décalés. Je pense aux cuistos. De plus, toute l'année, le pauvre bougre blanc qui arrive en retard se fait jeter comme une m..... Enfin, ça n'est pas obligatoire comme me le rapelait un de mes hommes lui-même fils d'un important Imam de France. Croyez vous que les soldats musulmans font le Ramadan? Que dirait-on de celui qui ferait Careme? Mes propos peuvent étonner mais dans ce cas, les musulmans sont-ils volontaires pour le service lors des fêtes chrétiennes? Trés souvent, il faut regarder dans les unités qui se regroupe. Là, on remarque des choses étonnantes. Pour les cadres de bonne foi qui découvrez un homme se plaignant de rassisme de la part du commandement, regardez son entourage hors service. S'il fait partie d'un groupe d'amis multi-éthnique et multi-confessionnel, il est probablement honnête. Dans le cas contraire.... Dernière chose, on a beaucoup lu sur les soldats qui ne veulent pas aller "tuer leurs frères en Afghanistan". Il y en a, c'est vrai mais pour partie infime. 2 ou 3 par régiment. Quand le cas se produit. Le commandement lance une procédure qui casse leur contrat. Un point fondamental est encore une fois de savoir à qui ces gens parlent. Le racisme existe bel et bien. Il est inacceptable de l'employer en système de commandement. Pour diminuer ses effets, il n'y a qu'une seul solution: que les chefs s'occupent de leurs hommes.
-
Ah mais, les femmes qui veulent l'égalité, je leur donne. Elles font tout comme les hommes.
-
Je vois pas bien le rapport surtout que le cas des missiles AC est l'exemple à ne pas évoquer. Pour une série de mauvaises analyses, mauvaises économies, mauvais choix, l'AdT - a voulu un Eryx qui détruit les capacités de combat de la section d'infanterie. - n'a plus de chasseurs longue portée, - n'a toujours rien en vue pour l'aprés Milan. Pour le réseau, pour faire du commerce, oui, il en faut un. Comme je l'ai écrit, la roue chez les UK et les US n'est pas une africanisation de leur armée. C'est une problématique de conflit d'attrition, de guerre d'usure. Le VAB en Afghanistan n'est pas issue d'une analyse mais d'une réalité: - Pour envoyer de la chenille, l'effort infanterie reposerait sur 6 régiments seulement. Le 10P, plus léger qu'un MRAP, ne ferait pas forcement beaucoup de dégats. Envoyer des VAB permet une rotation sur toute l'infanterie. Sauf 1er RPIMa (inf spéciale), 3ème REI... (unités de souveraineté) et 110eme RI incapable de projeter plus de 2 compagnies. - les VAB revalo sont disponibles en quantité et sont plus blindés que les 10P. - les 10P sur-blindés sont en surcharge de masse et leur vieillissement va s'accélérer. - la France a fait le choix en 2006 de deployer une force mécanisée au Liban. Donc, bon. Le VAB, il y en a mais se pavaner avec est un peu déplacer. Car, parler de la fierté des VAB ne doit pas etre l'arbre qui cache la forêt d'helicos et autres moyens qui nous manquent. Dans ces conditions, pourquoi parler de la chenille? La chenille, les boulons en déploient. Mais pourquoi? Rester dans leur base? Ce qui compte, c'est la volonté de combattre. Avoir des VAB pour rouler de jour et être dans les FOB la nuit, ça n'a rien de courageux. Les rosbifs, avec leur BVs-10, sont en patrouilles sur 2, 3, parfois jusqu'à 4 semaines. Recompletements par hélicoptères ou convois spéciaux. La chose qui importe en afghanistan, c'est la phase du conflit. Je le répète, nous sommes en phase d'attrition. Il faut du blindage et la roue est économiquement rentable pour rester sur les routes. En plus, c'est bien l'Afghanistan qui a motivé le retour des chars pour l'armée canadienne.