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Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. C'est bien joli tout ces mots mais, concrètement, il fait quoi ton homme politique "burné" ? C'est facile de dénoncer la finance mondiale, sauf que les grecs étaient biens contents de claquer le pognon des autres. Maintenant, la fête est finie. Il faut rembourser. Et c'est ce que tout gouvernement doit faire. On ne dépense que ce que l'on gagne. Ca vaut pour tout le monde. La seule façon de ne pas dépendre des banques et de se faire dicter sa politique par l'étranger, c'est de ne pas être endetté. Mais pour que cela soit compris, il faut être burné et sévèrement.
  2. Ça y est. Les problèmes du train de roulement du nouveau VBRG de la gendarmerie TAPV canadien semblent corrigés
  3. De plus, pour ce qui est du seul martèlement du canon, il faut rappeler que Beretta est le leader européen et fourni tout le monde. Il y a donc beaucoup de fabricants nationaux dont la pièce maîtresse est étrangère (Beretta est italien mais a des forges finnoises également.).
  4. D'autant que c'est autrement plus efficace que de servir le MISTRAL sur trépied. J'ai un grand respect pour les gars qui servent dans ce domaine et restent motivés.
  5. Je ne peux pas m'empêcher de penser à ça : "c'est français. C'est la police française. Alors ausweis, papiers, s'il vous plait." Je n'ai pas écrit le contraire. Un choix judicieux ne peut, à lui seul, compenser une série de gabegies.
  6. Il y a deux problèmes ici. 1- la compétence pour animer un processus industriel de fabrication d'armes a été perdu. Les entreprises comme VC sont petites mais en équilibre par rapport à leur marché. Il n'existe donc pas sur ce créneau d'ouvriers oisifs. Cela a été le cas mais c'est fini pour cause d'extinction (non recrutement et départ à la retraite, plus les reconversions.). 2- les compétences de la BITD ne sont pas toujours duales. Il n'est donc pas forcément économiquement efficace de dépenser de l'argent pour avoir une quelconque hausse de l'activité. Les ressources employées pour fabriquer du matériel militaire sont orientées vers des productions stériles. Elles ne produiront pas de richesses elles même. Un VBCI, ça s'entraîne à la guerre. Un camion avec le moteur et le train de roulement du VBCI, ça participe aux flux économiques. Ceci rappelé, le choix de recourir à une source étrangère est un choix de raison. Il évite d'avoir à investir dans une chaîne d'usinage nouvelle complète pour produire peu. Au même moment, les fournisseurs sont stables. Ils ne vont pas disparaître tout de suite et leurs gouvernements ne sont pas belliqueux. Un gouvernement doit tenir la pression fiscale au plus bas pour protéger la création d'entreprises nouvelles et donc générer de la puissance de long terme pour assurer ses compétences exclusives (armée, police, justice) de façon forte. À chaque dépense publique inutile, il y a des projets économiques qui ont été menacés et pour rien. C'est ce que fait Poutine. Il fait fabriquer des chars (ou le fait croire) et son économie est toujours en marasme. En revanche, il y a des pans que nous n'avons pas perdus et ceux-ci nécessitent qu'on les protègent. Pour cela, soyons fins dans nos choix de dépenses.
  7. Le cas californien n'est pas un problème de manque d'eau. C'est un cas de création d'une pénurie par la fixation autoritaire d'un prix bas sur l'eau (sur le traitement et le transport de l'eau plus précisément. L'eau est comme l'air, c'est gratuit. L'arrivée au robinet ne l'est pas.) Le gouvernement accorde un prix à 0$ de l'eau pour les agriculteurs et en dessous du coût d'exploitation pour la population. Les agriculteurs pompent 80% à eux seul. Et gratuitement depuis 1920 (environ). La conséquence est une pénurie par une sur consommation (expansion des terres agricoles et choix de végétaux consommateurs d'eau). Comme les hommes politiques tiennent à leur réélection, ils ne vont pas faire payer la consommation à son cout. Le risque serait des licenciements massifs. Et un chômeur, ça ne vote pas pour celui qui en est responsable. Même s'il n'a fait que corriger une situation anormale. Pourtant, faire payer le prix réel supprimerait immédiatement ces histoires.
  8. Au delà de toute contrainte urbaine ou rurale, produire sa propre alimentation est déjà une activité. Quand on la fait, on ne fait pas autre chose. Il est donc plus rentable dans un pays comme la France de ne pas produire son alimentation et de travailler dans un domaine de forte valeur ajoutée dont la création de richesse permet l'achat de l'alimentation et d'autres biens. C'est en devenant ouvriers que les occidentaux ont pu améliorer leur ration alimentaire au XIX siècle.
  9. Plus personne ne meurt de faim en France et depuis quelques temps. Il reste des problèmes qualitatifs de certains modes de consommation mais de là à affirmer "qu'il n'est pas très difficile de trouver de la sous nutrition".... La loi : - impose la destruction à la date de péremption (but sanitaire) ; - interdit la vente en dessous du coût de commercialisation dans les derniers jours de la commercialisation (disposition anti-dumping). Quel est le lien entre le choix des viandes et les dates de péremption ? Il n'est pas sûr qu'il y ai un lien entre celui qui jette et celui qui à faim à 3000km de distance l'un de l'autre.
  10. Serge

    Gripen

    C'est beaucoup ?
  11. Si la Grèce ne paye pas ces deux milliards, c'est qu'elle ne les a pas. L'équation est simple. Depuis deux à trois mois, le gouvernement grec fait rapatrier les fonds de trésorerie des administrations et entreprises publiques. Quand on en est là, c'est qu'il n'y a plus rien. L'arbitrage est donc simple : ou le gouvernement honore cette créance ou il ne paye pas ses fonctionnaires. Trouver 1,7, c'est facile comptablement. Tu les défalques des salaires et c'est fait. Sauf que ne pas payer ceux que tu embauches a des conséquences.
  12. Serge

    Questions en vrac

    Ce ne sont pas des lance-pots fumigène sur la T14 mais des lanceurs anti-roquettes/missiles. C'est un Hard-kill.
  13. Le gros problème de cet article est que les faits ne permettent pas de valider ou non Rothbard. Delaigue s'est complètement planté dans son analyse. Je lui ai fait une réponse la semaine dernière sur son blog. Il l'a choucroutée. Je ne sais si c'est parce que ça lui cassait la baraque ou si c'est parce qu'il ne valide pas de commentaire pour ne pas perdre du temps à répondre. SR n'est pas une expérience d'anarcapie mais un réseau d'échanges monté par des anarcho-capitalistes pour soustraire leurs échanges à un état. Pour mieux comprendre, l'anarcapie est une forme de société où toute forme de puissance publique est récusée. Il y a deux conséquences juridiques avec ce que nous connaissons : les biens sont tous privés (ils peuvent être partagés mais pas publics) et les rapports entre les individus se fondent exclusivement sur des contrats librement consentis. De son côté, SR est une plateforme d'échanges de produits interdits à la libre détention, consommation et commerce. Ce commerce prenant place dans un espace juridique qui va forcément lancer une réponse pénale, les participants doivent organiser leur anonymat sous peine de condamnation. Or ce que ne montre pas Delaigue, il est impossible de contracter avec une personne dont on ne connaît pas l'identité. Cette notion nécessaire du contrat librement consenti, central chez Rothbard, n'existe pas avec SR. Par conséquent, il n'est pas possible de résoudre un éventuel litige sur ledit contrat. En l'absence de négociation possible ou d'intervention d'un juge, toute tension ne se règle que par la violence (comme quand ni la police ou la justice ne se saisissent d'une querelle de voisinage. Cela peut aller jusqu'au coup de fusil). La violence personnelle devient la seule dissuasion/résolution. Dans le cas de SR, cela se passe encore bien car les partis au contrat ne sont pas au contact l'une de l'autre. On peut fuir. Dans le commerce de stupéfiants classique, un non-paiement ou une contestation de réseau vaut une rafale de kalashnikov. Un grossiste ne va pas se pleindre devant un juge que des dealers ne lui ont pas rendu son argent. Si SR avait été montée en anarcapie, ses membres échangeraient aux vues de tous. Il ne pourrait y avoir de violence car les drogues y sont des biens comme les autres. Un mafieu ne pourrait s'y introduire car ses coûts de clandestinités rendraient ses produits exorbitants en comparaison de la concurrence de vendeurs non-violents. Delaigue confond l'anarcho-capitalisme comme système de fonctionnement d'une société avec les qualités individuelles de tout un chacun. Rothbard n'a ainsi jamais présenté l'Homme comme naturellement bon ou mauvais. Il prévoit d'ailleur la réponse à appliquer aux crimes et délit. Le fondateur de SR réagit simplement comme quelqu'un qui sait pouvoir être condamné à la prison sur dénonciation.
  14. Non. Mon raisonnement est de dire sur une base 100 que l'impôt est 100t. Donc, comme les fonctionnaires sont à 100% payés par l'état, la réalité économique de leur salaire est G(1-t) car ils rendent Gt par la fiscalité. Pour le privé, soit P la part privée du salaire et G les subventions et commandes publiques. Alors l'imposition est Gt + Pt = (P+G)t. La part de subvention réelle est donc G(1-t) et non pas G. En aucun cas l'impôt peut être G-(G+P)t. L'argent est fongible. Maintenant, il y aurait d'autres remarques à faire sur ton exemple : si tout le monde touche des subventions G (comme avec ton expérience tu sembles en donner l'idée), comment peut-on avoir G>(G+P)t ? Comment peut-on avoir une situation où il y a toujours plus de subvention de distribuée que d'impôt levé ? Dans mon exemple t est la totalité de la fiscalité. Ce n'est pas seulement une partie. Chez toi, pour que ton expérience puisse exister, il faudrait que t soit une partie de l'imposition. Une partie seulement. Ce que tu sites n'est autre que la présentation théorique. Or, comme ils le précisent, celle-ci seul ne permet de tenir des conclusions. Car elle ne permet pas de quantifier la part des effets positifs et négatifs. C'est expressément pour cette raison qu'ils font une étude empirique. Elle doit valider les arbitrages. Et elle le fait. La conclusion reste une destruction et une hausse du chômage. Tu ignores simplement l'arbitrage coût/efficacité. C'est à dire que tu te focalises sur les seuls bénéfices d'une disposition et tu ignores les effets négatifs. En exemple : soit un taux de 1,5 en destruction et un taux de 0,3 en chômeurs. Ta lecture consiste à dire : recrutons 10000 agent administratifs, ce sera 10000 emplois en plus. C'est vrai. Mais ce sera aussi 15000 emplois de détruits et 3000 chômeurs de plus. Enfin, attention au terme "ambigu". Cela veut dire "qui est à double sens". Car les effets peuvent être positifs comme négatifs. L'effet est donc bien à double sens. Il faut donc, encore une fois, faire une étude empirique pour prendre position. C'est exactement comme la hausse des taux, cela enrichi et cela appauvri en même temps. Le tout est de savoir si cela enrichi plus que cela n'appauvri. C'est donc ambigu sur la théorie. Et ? Cela n'infirme rien. L'effet de destruction existe toujours et comme ils le précisent (comme je l'ai déjà écrit plus haut) il faut étudier l'effet des composantes de l'emploi public pour comprendre pourquoi la Japon et l'Espagne ont les plus forts taux de destruction alors qu'ils ont un emploi public très faible. La conclusion de l'étude énoncée en introduction est toujours validé avec les trois enseignements de fin d'article.
  15. Tu peux remettre en cause Beaufre. Pourquoi pas. Tu peux faire de nombreux anachronismes en faisant croire qu'il y a toujours eu de l'état partout, tout le temps. Que l'état est arrivée avant l'Homme. Pourquoi pas. Alors que c'est juste un mode d'organisation avancé des sociétés. Les infrastructures peuvent aussi être financées sur fonds privés. Des marchands peuvent s'unir pour créer un port, un pont dont ils ont besoin. Le clergé a financé des ponts et faisait payer des taxes aux utilisateurs pour payer l'entretien et la paroisse, le monastère.... Le Balardgone est sous fonds privés et loué par le gouvernement comme le sont des prisons, des routes, des ponts.... La monétisation, dans mon exemple, on s'en fout. Il n'est pas nécessaire d'avoir un état pour qu'il y ai des échanges économiques. Les voies romaines ont aidée au commerce mais ne couvraient pas tous les villages qui, eux, échangent. C'est en marchand que l'on creuse une piste qui devient un axe de communication naturelle avec le temps. Il suffit de porter sur le dos ce que l'on veut vendre. C'est moins efficace que le train ou le camion mais il faut arrêter de croire que sans état il n'y avait rien. Quand l'empire romain s'est effondré, l'occident a connu une violente régression mais a continué à vivre avec des modes d'organisation très différents d'une région à l'autre et d'une période à l'autre. Il n'y avait pas pour autant des états permanents. De même, qu'avant Rome il y en avait et il y en avait pas. Encore une fois, il faut être très prudent car un processus d'échange au travers de foires comme au Moyen âge ou entre deux villages il y a 2000 ans n'est pas différent. C'est juste une question d'intensité. La monétisation n'a donc pas d'intérêt. C'est un facilitateur de l'échange crucial car cela lève les limites du troc. Mais c'est juste un facilitateur. Et pour terminer, alors que la monnaie existait, l'impôt pouvait être réglé sous forme de bien auprès du prince.
  16. Cette difficulté de mesure est un problème économique. Et, je ne sais pas pour la Belgique, mais en France, la culture économique est très faible. Il faut relire à tête reposée. En revanche, les cas que tu sites ne sont pas des exclusivités publiques. C'est à dire que la fourniture d'électricité peut être le fait du privé, comme tout le reste. Il y a des centrales nucléaires privées aux USA, le transport ferré est privé au Japon.... Leur statu public n'est pas une nécessité économique mais une décision politique. Il peut exister d'autres modes d'organisation. Ainsi, les SNLE ne sont pas construits par des boîtes 100% publiques alors qu'ils sont le symbole s'il en est de la puissance régalienne. Ils sont juste une commande de l'état. Va dans la note de bas de page en page 2. Ils utilisent la définition restrictive de l'OCDE de l'emploi public, et cela ne comprend pas forcément tes exemples. De plus, ceux-ci ont une forte substitution avec le privé. De façon intuitive, vu que la substitution est une des causes de la destruction, il est probable que le statu public pose problème. De plus, les entreprises publiques ont des modes de gestion particuliers. L'état est l'actionnaire et son intention n'est pas forcément économique mais politique ce qui n'est pas conciliable. Sauf dans le cas où la politique d'un gouvernement serait de ne pas avoir de politique économique. Mais c'est un cas particulier qui n'est pas la norme en France. Je te renverrai au scandale des dividendes versés par la SNCF à l'état français sorti par la Cours des comptes la semaine dernière.
  17. Pour les agriculteurs, c'est faux. Avoir une part de revenus publics ne signifie pas avoir ses revenus publics. Les subventions qu'ils touchent sont un complément de revenu et non leur revenu. Il n'est donc pas possible d'écrire "l'origine des revenus des agriculteurs est publique". L'impôt est calculé sur 100% du chiffre d'affaire. Si 40% est d'origine publique et t leur taux d'imposition, alors leur imposition peut s'écrire : 100t = 40t + 60t Dans ce cas, en terme économique, c'est 40t qu'ils ne payent pas. Ils payent vraiment 60t. Enfin, sur tes 40 qu'ils reçoivent sous forme de subvention et de commande publique, ils ne reçoivent vraiment que 40(1-t) (ils restituent 40t) Peux-tu faire des citations ? Alors que la théorie (évoquée dans la première partie) peut laisser un doute, le contrôle empirique prend clairement position. C'est pour cela qu'ils emploient l'impératif en introduction et non le conditionnel. L'emploi du verbe "suggérer" est une prudence académique nécessaire. Il s'explique par la notion de "l'argument vrai" de Poper. Notion que j'avais détaillée lors de la tuerie d'Oslo/Brewik. C'est le propre de la démarche académique. Comme il n'existe pas d'outil pour mesurer la subsidiarité, ils en créent un et l'éprouve dans un test de validité. En fin d'article, ils expliquent qu'il faut continuer l'étude de ce problème de destruction car donner un taux n'est pas suffisant : il faut expliquer pourquoi. Aussi proposent-ils trois axes prioritaires : - la décomposition de l'emploi public. Comme ils le montrent, les forts taux de destruction d'emploi, de création de chômage et de dissuasion ne sont pas liés au taux d'emploi public. Ainsi, le Japon et l'Espagne ont des taux élevés alors qu'ils ont une faible fonction publique. Pourquoi ? L'étude n'y répond pas*. - les effets de seuil ; - et l'étude dynamique. C'est trois derniers points, parce que non traités, sont la raison pour laquelle ils écrivent que leur étude est de portée limitée. Elle est bonne mais n'explique pas suffisamment pourquoi. Or, il faut savoir pourquoi car ainsi, le décideur politique peut faire des arbitrages efficaces. * On peut cependant remarquer que le Japon et l'Espagne cumulent avec la Belgique une forte substitution et une forte rente. Peut être y a-t-il un effet cumulatif ? De son côté, la fonction publique française est seulement fortement rentière.
  18. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Parmi les véhicules en 3D (10s), on voit un petit 4x4 devant les DURO. C'est un Eagle ? Ou autre chose.
  19. Serge

    Gripen

    Une petite vidéo avec un argument qui fait mouche : Un avion, c'est fait pour voler pas pour rester au hangar. https://m.youtube.com/watch?v=62Lulo5D8oQ#
  20. Ce qui compte n'est pas le destinataire mais l'origine des revenus. Si une part du revenu revient à la source, alors cette part n'a pas été "économiquement" versée. Elle l'est comptablement. On a bien un salaire puis un impôt (direct comme indirect). Mais cette deuxième partie est une "illusion économique". Et cela reste vrai pour toute source de revenue dès lors qu'elle en récupère une partie. Cas inverse : Quand un employeur te verse un salaire et qu'il te donne accès à des services gratuits (douche si tu arrives en vélo, repas gratuit...), alors il te verse plus que ton salaire car ni la douche, ni le repas ne sont gratuits. Imaginons l'hypothèse suivante : soit en France, les fonctionnaires qui ne paieraient aucun impôt car celui-ci retourne à leur employeur. Première conséquence : leur salaire serait bien plus petit mais ce n'est pas un problème. Leur pouvoir d'achat serait inchangé. La seconde conséquence est la plus importante : il y aurait un mécanisme grâce auquel lors de ses achats le fonctionnaire ne paierait pas de TVA, de TIPP, taxe sur les sodas... On se rend compte donc que ce serait tellement coûteux qu'il est plus simple d'aligner tout le monde sur les même procédures. D'autant que la mise en place de taxation ou rémunération ne se fait pas en calculant la part de ce qui reste aux uns et aux autres. Pour l'agent économique autonome, tout à fait d'accord. Mais c'est sur la part nette de tout impôt. Ce n'est pas sur les 100 de mon exemple, c'est sur les 80. Et c'est la même chose pour le privé. On n'est autonome que sur ce qui vous reste une fois les impôts payés. Celui qui dépense la part de ses revenus qui est due au fisc risque de gros problèmes. Pourquoi vouloir parler de "pureté"? Quel est le rapport ?
  21. L'étude Algan-Cahuc-Z..., se veut une étude en première approche sur l'effet sur l'emploi de la variation de la fonction publique dans les pays de l'OCDE. Elle est "en première approche" car est vite faite intentionnellement par les auteurs. Leur but est juste l'obtention de grandeurs sur un phénomène qui est connu mais qui n'est jamais etidié vraiment. Leur étude montre que l'emploi public détruit en moyenne 1,5 emplois privés et augmente le chômage de 0,3 au sein de l'OCDE. La France est au-dessus de cette moyenne. La conséquence opératoires sont : - qu'un pays doit tout faire pour que sa structure de fonction publique ait un coefficient le plus proche de 1 possible ; - toute politique de hausse d'emplois publics pour lutter contre le chômage crée l'effet contraire. Il faut donc mettre fin à ces politiques. L'étude de 2002 : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_2002_num_53_3_410429#
  22. Et quel est le rapport avec le sujet ? Tu énonces que la dépense publique est couverte par l'impôt. Rien de plus. Ce n'est pas ce dont je parlais. Et écrire qu'une création initiale n'est pas possible est absurde. L'état n'a pas été créé en premier et ses premières fonctions ne couvraient que la guerre. Les infrastructures n'ont pas toujours été financées par la fiscalité.
  23. J'ai pas l'impression que le train de roulement soit découplé mais que les bras porteurs sont fixés à même la caisse. En revanche, j'ai plutôt l'impression que nous sommes face à une double coque. Une extérieur et une intérieur soudées l'une à l'autre. Il y a au-moins un sandwich. C'est clair.
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