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christophe 38

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Tout ce qui a été posté par christophe 38

  1. je ne rale pas, je (te) pose juste une question : dans les différents scenarii, quelle est la consommation electrique ? est elle celle d'aujourd'hui ? tient elle compte de l'électrification des voitures ? de l'abandon du chauffage au bois et de l'obligation (imposition) de passer à l'électrique ? tient elle compte de l'augmentation quotidienne des usages informatiques, data centers, cloud (qui consomment et ne sont pas auto suffisants) ? parce que, ces points vont aussi se retrouver chez nos voisins... donc, solliciter des échanges d'electricité quand eux auront les memes problemes de consommation que nous, ça risque de ne pas marcher... et, ces 38 millions de voitures thermiques, elles vont etre remplacées par des voitures à pédales qui n'auront pas besoin d'etre rechargées ? je pense qu'il n'a pas du t'échapper que l'autonomie d'une electrique n'est pas la meme que celle d'une thermique ???? donc, pour la meme distance, y passer plusieurs fois... (et perdre royalement du temps en rechargement) ; donc, cette energie electrique, pour recharger ces millions de voitures, tu la trouves où ? je ne suis pas cruel en ne te rappelant pas que toutes les voitures (ou la majorité) seront rechargées en meme temps, la nuit....
  2. ou en est Poutine ? s'il est dans le coma et que son suppléant veut le mettre devant le fait accompli ... un autre détail : il n'ont pas que cette frontiere à surveiller et craignent peut etre d'autres mouvements/incidents depuis un autre pays limitrophe ; alors, dans cette optique, engager le max sur un seul secteur, c'est se dépoiler pour les autres..
  3. je pense aussi que c'est un biais de confirmation.. mais, quand tu regardes les images, les immeubles, l'age, l'état d'entretien, les vetements des gens, les activités..... c'est un mouroir avec des "figurants" échappés de 1947.. oui, et dans le reportage, ils ont précisé que les vainqueurs de 45 ont viré tous les Allemands qui habitaient là pour leur prendre leur pays ?? mais, c'est normal : il ne faut pas oublier qu'à cette époque, il y avait le pacte germano-sovietique : Hitler = Staline ; les communistes étaient déjà nazis
  4. re, J'ai vu un reportage sur Kaliningrad, la semaine dernière sur Arte ; https://www.arte.tv/fr/videos/109058-000-A/russie-kaliningrad-l-enclave-de-poutine/ Hébé, le paradis russe ne fait pas envie, surtout quand on compare avec les voisins lettons et baltes. Les habitants ont l'air de sortir de la seconde guerre mondiale ; pas d'activité économique, des immeubles délabrés, pas de commerces, pas de vie dans les rues.... Bref, j'ai l'impression de voir un pays communiste... Je comprends que les Ukrainiens veuillent prendre leurs distances....
  5. pour etre plus "direct", si je peux me permettre, en gros 120% d'inflation.. https://france-inflation.com/inflation-depuis-1901.php
  6. j'entends mais, "mon" souci peut etre aussi le souci de tous ceux qui ont du s'éloigner des villes pour trouver des terrains, pour acheter des biens en cohérence avec leurs ressources (je sais bien que beaucoup n'ont pas pris en compte ou pas voulu prendre en compte l'éloignement, les frais de voiture, les délais de route, les frais de car pour les enfants pour l'école...) Autrement écrit, nous ne pouvons pas tous habiter dans le quartier où nous travaillons... et, comme beaucoup, nous pouvons avoir la famille sur une zone élargie, en France (d'où le tour de France)... en élargissant encore, on peut s'interroger sur les voyages en avion ou les croisieres.... est ce que ça va durer ???
  7. pour faire cote basque Marseille ou cote basque Lyon... pas simple... Quand l'hypermarché est à 4 ou 5 km, je peux marcher, mais, dans le sac à dos, je ne ramenerai pas le contenu d'un caddie.. Pour madame, pour aller au boulot, quand il n'y a ni train, ni transport en commun à ses horaires, pas simple, non plus... quant au vélo, oui, pourquoi pas, mais, si tu as dejà vu des photos de la région, tu as remarqué que c'est vert... « Au Pays basque, la pluviométrie moyenne annuelle est de 1 500 mm, soit le double de la celle de la Côte d'Azur. » Et parce qu'au Pays basque, on a l'esprit de compétition, on ravit même le pompon aux Bretons. « En quantité, il pleut plus qu'en Bretagne, où il y a beaucoup de petit crachin. »À petit crachin, esprit chagrin : tout s'explique dans l'aversion des Bretons pour leurs intempéries. Ils n'ont pas assez de vraie pluie. Car s'ils sont dotés, comme les Basques, de l'océan qui « apporte par définition l'humidité », selon monsieur Météo France, ces gens du Nord de la Loire n'ont pas les Pyrénées qui arrêtent les nuages, et procurent un supplément de pluviométrie, comme on commanderait un rabiot de chantilly au dessert.
  8. purée.... avec 33 000 km par an, en métropole, je vais y laisser de la thune
  9. ce qui amène à l'interrogation : comment financer cette perte de rendement, entre impots/taxes sur l'essence/gasoil et l'électrique (on avait déjà lu des trucs sur une taxe sur les km).. sur quoi l'Etat va t il devoir lacher ? sur quoi l'Etat va t il devoir taxer ? et, enfin, si les 38 millions de voitures passent toutes à l'électrique, où trouver l'énergie pour alimenter, recharger ces vehicules (en plus des foyers, du chauffage et des entreprises, voire des bus et des trains ?)
  10. c'est un plaisir ; depuis tant d'années que je vous lis, c'est un petit retour, amené à se renouveler
  11. yes et donc une question d'age : quand tu as cotisé pendant 30 ans, ce n'est pas pareil que quand tu as cotisé 42 ans... et, comme (je l'écrivais plus haut), beaucoup rentrent dans la vie active plus tard (avant, c'etait 17 ans, 20 ans, en tres grand nombre), le nombre de trimestres n'est pas le meme. donc, quelles sont les options : partir plus tot, mais en touchant moins ? payer plus, tous les mois, sa retraite pour que le montant soit interessant ? partir plus tard en cotisant autant que maintenant ? accessoirement, il y a un vieillissement de la population (en Europe), donc moins de cotisants et plus de retraités (on revient toujours à la question de l'age) (et, sinon, j'ai le livre "l'impot heureux"... un clin d'oeil aux Vaudois)
  12. @ olivier : il y a 27 pays dans l'UE, donc 27 "présidents" ; combien sont allés à Kiev et combien n'y sont pas allés ? (est ce pour faire un "procès" à Macron ? ) Accessoirement, m'enfin, c'est mieux en le disant, il est aussi, en ce moment président de l'UE ; tout ce qu'il dit peut être interprété des deux façons, coté fr et coté UE... Je ne suis pas certain que tu serais satisfait, si un président de l'UE prenait partie, voire engageait l'UE parce qu'il parlait au nom de tous, alors que tous n'ont pas le même degré d'engagement... bref, quand Macron fait quelque chose, cémal et quand il ne fait rien, cémal aussi..
  13. rien les amis de mes ennemis ne sont pas mes amis ........... donc, pas trop visible
  14. le probleme de la ralerie des Français, c'est qu'ils ne sont jamais allé voir ailleurs comment c'est... (et, si c'est si bien, il ne faut pas qu'ils hésitent). Notre systeme n'est pas parfait, mais..... il n'est pas si mal du tout.. Entre l'école libre, obligatoire, mixte et gratuite, la sécu voire les mutuelles d'entreprises, la liberté d'aller et venir comme la liberté d'expression le Français n'est jamais content : il ne veut voir que ce qui l'arrange ; l'Europe est en train de passer à la retraite entre 65 et 67 ans, et chez nous, certains la veulent à 60 ans ? alors que de plus en plus de gens rentrent dans la vie active apres 25 ans, voire juste avant 30 ans ? https://www.la-retraite-en-clair.fr/depart-retraite-age-montant/essentiel-age-depart-retraite/age-moyen-depart-retraite-augmente-france je fais un petit rajout, sur l'impot heureux : https://www.swissinfo.ch/fre/societe/un-livre-pour-se-réconcilier-avec-son-percepteur/31568000 et, sinon, pour rappel, hein, nous avons la liberté d'association, le mutualisme, l'assistance publique, nous avons été dans les premiers à abolir l'esclavage (en passant, il n'est pas aboli partout, aujourd'hui), les droits humains (naissent libres et égaux, toussa), le divorce et l'union libre, le droit à l'avortement, la fin de vie dans la dignité, la crémation (pas si vieux que ça), l'impot sur le revenu (pas censitaire, pas à la tete du client)... Je passe sur le RMI ou le minimum vieillesse qui sont toujours trop bas, mais qui sont là.. tous ceux qui pensent que nous sommes dans une dictature peuvent comparer avec le paradis de leurs reves et voir ce que ce paradis coche...
  15. des puces, tu peux en trouver dans les pays qui recyclent l'informatique, que ce soit en Afrique ou en Inde...
  16. oui, pour une guerre mondiale.. simplement, tu pars d'un postulat que les Americains vont défendre, vont prendre le risque de perdre des leurs pour des Allemands (ou autre pays de l'Otan)... une question (bete) ; imagine que des soldats americains soient engagés et tués... par qui ? par les Russes ? donc, les Americains seront en guerre contre les Russes ? mais, les Russes ne sont pas les nazis de 45 ; là, ils ont des missiles intercontinentaux... donc, le résumé est simple : les Americains vont ils prendre le risque d'avoir des rétorsions contre leur territoire pour défendre un client ? (parce que, là, j'y vois un souverain et des vassaux, un fournisseur (de matériel) et des clients)
  17. tu as d'la bonne ! tu crois au père Noel ? a ton avis, les américains vont faire tuer combien de leurs soldats pour défendre un client ?
  18. une petite idée du futur ? https://www.marianne.net/monde/europe/pourquoi-le-succes-de-la-voiture-electrique-pose-t-il-des-problemes-a-la-suisse?utm_source=nl_quotidienne&utm_medium=email&utm_campaign=20220527&xtor=EPR-1&_ope=eyJndWlkIjoiZjkzOTBjZDc4YWUxZWRjNTIxYTdlMmRjMjU0YTNlODEifQ%3D%3D Publié le 27/05/2022 à 11:36 Pourquoi le succès de la voiture électrique pose-t-il des problèmes en Suisse ? En Suisse, le succès de la voiture électrique est en train de poser de nombreux problèmes au Conseil fédéral. L'agrandissement du parc a un impact direct sur les financements des infrastructures routières basés sur la taxe des hydrocarbures. De plus, l'accroissement rapide du parc des voitures électriques dépasse largement le nombre des équipements de recharge présents dans le pays. Le porte-parole du Touring club de suisse (TCS) résume d’emblée la situation : « À l’heure actuelle, les infrastructures routières en Suisse sont financées par les taxes perçues sur les carburants. Avec les véhicules électriques en forte augmentation en Suisse, le système actuel risque de ne plus générer suffisamment de moyens pour financer ces infrastructures. » Et pour cause : les voitures électriques échappent à certaines taxes destinées au Fonds pour les routes nationales. Face à cette situation, Berne devra très vite trouver des solutions permettant de concilier la qualité des infrastructures et un financement plus conforme à ses besoins. « Le Conseil fédéral a demandé à l’Office fédéral des finances et à l’Office fédéral des transports de présenter une proposition de révision du système actuel de financement. Ces derniers ont mandaté des bureaux d’études qui étudient diverses propositions. Un rapport est attendu d’ici la fin de l’année. Le TCS se prononcera sur ces propositions une fois qu’elles seront connues » précise le chargé de communication de l'organisation. Un tarif au kilomètre ? Du côté administratif, le silence s’impose au Conseil fédéral qui doit traiter ce dossier dans le courant de l'année. Cependant, l’hypothèse la plus sérieuse et dont la presse helvétique s’est fait l’écho, consisterait à faire payer l’automobiliste au kilomètre et ce, quel que soit le véhicule (essence, diesel, électrique). En contrepartie, la taxe sur le carburant et la vignette, l’impôt sur les automobiles, pourraient disparaître au profit du nouveau système. À LIRE AUSSI :Petit à petit, malgré les obstacles, la voiture électrique trace sa route en France Une solution inacceptable pour les propriétaires d'électriques qui font valoir que les véhicules « vertueux » seraient mis sur pied d’égalité avec les « pollueurs ». D’autres s’élèvent aussi contre le coût des investissements rendus nécessaires pour l’exécution de cette mesure. Les véhicules électriques perdraient ainsi leur avantage financier. Bien des orages sont donc à prévoir du côté des Verts. D'autant que le projet de limitation de la vitesse sur l’autoroute de 120 à 100 km/h initié lui aussi par les écologistes et une partie de la gauche ne fait pas non plus l'unanimité bien que d'après les calculs officiels, il permettrait de faire faire des économies. Pas très significatif pour ses opposants qui craignent un encombrement du réseau autoroutier, partiellement saturé aujourd’hui. Le casse-tête des voitures électriques : un système à repenser Autre casse-tête à prévoir du côté du Conseil Fédéral : le problème des bornes électriques. La pandémie ayant accru les ventes de voitures électriques, en 2021, 31 800 véhicules électriques ont été immatriculés. Selon le journal « Blick », les véhicules électriques représentent aujourd'hui 23 % des voitures neuves. Mais les infrastructures de recharge ne suivent pas cette croissance. Pour recharger la batterie, 90 % des recharges se font à domicile ou sur le lieu de travail. Le reste se fait sur une borne payante. Pour les personnes roulant sur de longues distances, le manque de possibilités de chargement demeure problématique et au final dissuasif. La Suisse compterait 7 148 bornes de recharges, réparties sur 3 339 sites ce qui demeure très largement insuffisant pour un parc atteignant déjà plusieurs dizaines de milliers d'automobiles. De ce fait, les professionnels se mobilisent et réclament des investissements urgents pour financer les infrastructures d’une activité à rentabilité rapide. ainsi que : https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/la-generalisation-des-voitures-electriques-et-une-aberration-economique-et-ecologique "La généralisation des voitures électriques est une aberration économique et écologique" Tribune Par Maxime de Blasi Publié le 18/09/2021 à 0:06 Imprimer l'article Partager l'article sur Facebook Partager l'article sur Twitter Maxime De Blasi, essayiste, auteur-compositeur-interprète, ancien professeur de génie électrique et élève de l’ENA, démontre que remplacer les véhicules à essence ou diesel par des voitures électriques n'est en rien écologique. Le 14 juillet dernier, la Commission européenne a proposé aux États-membres de l’Union européenne d’interdire en 2035 les ventes de véhicules neufs à essence ou diesel, au profit des véhicules 100 % électriques ou à hydrogène. Son plan s’inscrit, selon elle, dans une politique qui vise la neutralité carbone d’ici 2050. Ainsi, il s’agirait de passer de 8 % des ventes actuellement à 100 %, les véhicules hybrides - qui représentent 10 % des ventes - étant proscrits. Certes, ce n’est qu’un plan qui devra être approuvé par les 27 États-membres puis le Parlement européen. Mais il est représentatif d’une idéologie pseudo-écologique qu’on voit fleurir en matière d’éoliennes, de vélos électriques et autres, qui arrange à la fois les politiques qui se sentent sommés d’agir médiatiquement même contre toute logique et… les constructeurs automobiles qui saisissent une opportunité de se parer de vert. Par contre, pour les consommateurs et la planète, c’est une autre histoire. Récit et démonstration des hérésies d’une idéologie où l’État, le consommateur et surtout l’environnement sont perdants. Impasse du tout-électrique Le tout-électrique ne diminuera le total des émissions de GES [gaz à effet de serre] que de moins de 1 % par an, avec un impact nul ou presque sur la santé. En France, les transports sont responsables du tiers des émissions de GES. Au sein des transports (route, aérien, maritime, rail), la route est responsable de 75 % des émissions. Il y a actuellement un million de ventes de voitures neuves 100 % électriques dans l'Union européenne (UE), ce qui représente 7,5 % du total des ventes. Il s’agirait donc de passer à 15 millions de véhicules électriques vendus annuellement en 2035. Remarquons d’emblée que l’interdiction des voitures neuves à moteur thermique ne changera pas grand-chose en termes d’émissions car les 300 millions déjà en circulation dans l’UE ne seraient pas concernés. En outre, le secteur sensible du fret, qui représente le quart des émissions de GES de la route, a été « sagement » évité par la Commission. « Les politiques qui prennent ou cautionnent de telles décisions négligent totalement l’impact environnemental désastreux de la production des batteries et de leur fin de vie. » Ceci d’autant plus que le « zéro émission » des véhicules électriques avancé par la Commission et repris par les pseudo-écologistes est un mythe qui néglige, volontairement ou non, qu’il faut fabriquer les véhicules électriques, recharger leurs batteries avec de l’électricité, puis les recycler. Or, chacune de ces étapes consomme de l’énergie et produit des émissions ! Un site indépendant, développé par le Luxembourg Institute of Science and Technology, indique modèle par modèle le niveau des émissions, tant pour les véhicules thermiques que pour les électriques : on constate qu’à puissance équivalente, sur l’ensemble de leur cycle de vie, les émissions de GES des véhicules électriques, si elles sont évidemment inférieures, représentent tout de même entre 25 % et 50 % de celles d’un véhicule thermique. Et pour les hybrides, les émissions sont logiquement plus importantes. Impact nul sur la qualité de l'air Dès lors, reprendre le mythe du « zéro émissions » des constructeurs, du « c’est bon pour la planète » des écologistes à courte vue, est une tartufferie. Ce faisant, l’État et la Commission tendent une perche aux constructeurs automobiles qui trouvent une occasion inespérée de se repeindre en « vert », notamment Volkswagen, compromis dans le Dieselgate, un scandale de présentation frauduleuse des émissions polluantes, dont il est piquant de constater la communication durant l’Euro de football sur le thème « Way to zero », « la route vers le zéro émissions » (sic). De plus, l'impact est nul sur la qualité de l’air : du fait de ces émissions non nulles, et compte tenu du stock de 300 millions de voitures thermiques et de l’exclusion des transports routiers, même si les 15 millions de véhicules neufs vendus à compter de 2035 sont électriques comme l’escompte la Commission, les émissions du secteur routier ne diminueront que de 2 % par an. Et l’impact sur le total des émissions de GES sera lui inférieur à 1 % ! Rappelons que ces dernières années, la croissance du secteur routier a été de 2 % par an. Cette réduction insignifiante des émissions de GES, qui suppose le remplacement de tous les véhicules, sera donc à l’évidence « mangée » par la croissance, avec un impact moyen nul sur la qualité de l’air et la santé. Certes, en milieu urbain, caractérisé par une circulation très dense, les véhicules électriques peuvent être pertinents pour limiter la pollution de l’air car leurs émissions de GES ne sont pas produites en roulant, mais à quel prix économique, budgétaire, stratégique et même environnemental ? Impact nul sur la santé du tout-électrique Les politiques qui prennent ou cautionnent de telles décisions négligent totalement l’impact environnemental désastreux de la production des batteries et de leur fin de vie. En effet, une seule voiture électrique exige de 250 à 600 kg de batteries de type « Lithium-ion », et en moyenne 400 kg ! Par simple multiplication, rien que pour les 15 millions de voitures neuves escomptées en 2035, il faudra produire… 6 millions de tonnes de batteries par an ! Et si les 300 millions de voitures sont remplacées par de l’électrique, il faudra donc produire 120 millions de tonnes de batteries ! Sans oublier non plus l’électronique embarquée pour gérer l’énergie, bien plus présente que dans un véhicule thermique. J’ai déjà relevé l’impact écologique exponentiel des batteries et composants électroniques des téléphones portables et du tout-numérique lié à l’extraction des terres rares et métaux lourds qu’ils contiennent : jusqu’à une tonne de terre concassée pour un seul gramme de matériau utile. C’est le cas des principaux composants des batteries - cobalt, lithium, manganèse, nickel, graphite…- dont les procédés d’extraction sont très gourmands en eau, stérilisent les sols et polluent durablement les eaux, provoquant de graves affections. Et les éventuelles innovations technologiques espérées avec les condensateurs seront tout aussi polluantes. Dit autrement, pour améliorer de quelques pourcents la qualité de l’air des Européens, on s’apprête à provoquer une pollution majeure ailleurs. Ainsi de la Chine, qui accapare les deux tiers de la production mondiale de batteries, avec le respect de l’environnement que l’on sait, ou de la République démocratique du Congo dont les terres sont définitivement retournées et concassées pour extraire le cobalt. Mais pour nos « modernes » tartuffes, qu’ils soient à la Commission, au gouvernement, à la mairie de Paris ou « écologistes » autoproclamés, l’essentiel est que cette pollution ne se produise pas sur les quais de Seine. « L’indépendance affichée vis-à-vis de l’énergie fossile va-t-elle se traduire par une dépendance pire encore pour les Européens ? » En outre, qu’elles soient produites en Chine ou ailleurs, quid du changement d’échelle à venir de leur recyclage ? Car ces batteries ont une durée de vie limitée entre 1 000 et 1 500 cycles de charge/décharge. Leur recyclage ne concerne actuellement que 50 % des composants : que deviendra le reste, ces millions de tonnes annuelles de polluants non recyclés ? Au moment où 50 millions de tonnes de déchets électroniques sont déjà produites annuellement dans le monde et seulement 17 % recyclés, au moment où l’usage des téléphones et ordinateurs portables et des nouveaux modes de mobilité (vélos, trottinettes…) fait déjà exploser la demande par ailleurs, l’Inde et l’Afrique, déjà noyées sous les déchets électroniques de l’Occident, vont-elles devenir une immense poubelle ? Extrêmement délicat à opérer compte tenu de la variété des métaux lourds, électrolytes et terres rares utilisées, également énergivore, supposant une organisation sans faille, leur recyclage complet est une utopie, alors que 92 % des plastiques ne sont toujours pas recyclés ! Enfin, sur le plan géopolitique, la « route de la batterie » est-elle plus sûre que celles du pétrole ? Rien n’est moins sûr. Une poignée de pays extracteurs, et la Chine en tant que raffineur et fabricant, monopolisent la plupart des ressources et de la production, quand pour le pétrole et le gaz au moins vingt pays dans le monde peuvent garantir un approvisionnement. L’indépendance affichée vis-à-vis de l’énergie fossile va-t-elle se traduire par une dépendance pire encore pour les Européens ? À quel prix ? À puissance équivalente, les voitures électriques ont un prix deux à trois fois plus élevé qu’un véhicule thermique, du fait notamment du coût des batteries et de l’électronique embarquée. La forte croissance actuelle de leurs ventes ne se fait qu’au prix d’un lourd subventionnement à hauteur du quart de leur coût, qui n’est pas tenable : ainsi si, en 2035, les deux millions de voitures vendues en France sont électriques, le coût pour le budget de l’État sera de 15 milliards d’euros, soit 1 % du budget en 2035, pour financer le bonus dit « écologique » de 6 000 euros, et la prime à la conversion de 2 500 euros - versée sous conditions de ressources. L’État a-t-il vocation à financer les véhicules des particuliers et la « production automobile française » ? Ce 1 % ne serait-il pas mieux employé ailleurs, en investissant massivement dans des systèmes intelligents de partage et de covoiturage pour désencombrer des agglomérations asphyxiées par les véhicules, plutôt que d’en ajouter sur les routes, qu’ils soient électriques ou thermiques ? En plus, pour le consommateur, outre le prix d’achat deux à trois fois supérieur, le coût d’entretien et d’assurance se révèle également deux fois plus élevé qu’une voiture thermique. Mais les idéologues de l’écologie ont-ils pensé à ce « détail » ? La leçon tirée de l’accroissement des coûts supportés par les automobilistes modestes, des contraintes - comme un contrôle technique confiscatoire - et des entraves à la circulation, qui a été pour beaucoup dans le déclenchement du mouvement des gilets jaunes en 2019 n’a pas été retenue par ces élites bien-pensantes. « La voiture la plus écologique est celle… qu’on ne produit pas ou que l’on conserve. » Que des politiques valident, sciemment ou non, le tout-électrique en dit long sur l’indigence de leur réflexion, et leur soumission à l’air du temps, si ce n’est aux industries dominantes. Il faut marteler que la voiture la plus écologique est celle… qu’on ne produit pas ou que l’on conserve (elle a déjà été produite !) : au lieu de remplacer une pollution par une autre pire encore, il appartient aux gouvernements de favoriser la conservation des véhicules thermiques, d'une durée de vie comprise actuellement entre six et dix ans, mais qui pourrait aisément être doublée. ce ne sont que des avis, avec lesquels nous ne sommes pas obligé d'adherer, mais, ce sont aussi des pistes de reflexion.
  19. oui mais, l'Afghanistan est peut être un pays, mais pas une nation : c'est un agglomérat d'ethnies et de sensibilités religieuses qui vivent sur le même territoire.. Ils n'ont pas les mêmes intérêts (et peu de richesses officielles (je ne parle pas du pavot)) ce sont donc des conflits tribaux à l'échelle d'un pays
  20. une troisieme voie ? un attentat en Russie et mise en place d'un gouvernement désirant la paix (pour les affaires)... il y a peut etre un message politique à faire passer dans ce sens là ?
  21. se coucher ? et, qu'a fait Macron depuis plusieurs mois (alors que certains, ici, comme dans le monde politique se moquaient de lui) ? et, quel en a été le résultat ?? et, selon toi, que devrait il se passer ? cessez le feu ? et les terres conquises ? les Russes les gardent ? (donc seront tentés de pousser encore plus) ? les Ukr seraient ils d'accord de perdre leur territoire ? retour aux frontieres de 91 ? tu crois que les Russes seront d'accord ? quelle est ta solution ?
  22. fait, aka coconut diver, de Mayotte merci, la dream team
  23. deux petits points, qui peuvent compter, à mes yeux : - d'une part, les placebos : parfois, le fait de dire, de faire prendre une pilule (qu'elle ne sait pas ) neutre à une personne la soulage... elle a pris LE medoc ; De ce fait, je ne peux pas dire que tout est blanc ou tout est noir. - second point, un sondage dans le parisien, en avril 2020. fait apparaitre, 3 mois apres le début de la crise covid, que 59% des français sondés pensent que l'hydroxy est efficace tandis que 20% pensent que non. Les Bidochons moyen, qui ne sont ni spécialistes, ni medecins, sont 79% (presque 8 sur 10) à avoir un avis tranché sur la question. tout ceci pour dire que nous avons des concitoyens (dont nous faisons partie) qui ne sont pas éclairés et qui peuvent "raisonner" (noter les guillemets) d'une maniere ................... étrange https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/covid-19-ladhesion-des-francais-a-la-chloroquine-en-2020-montre-t-il-leur-manque-de-culture-scientifique-4087015 N'oublions pas que la vitesse de la Science n'est pas celle du clic de la souris d'un consommateur.
  24. Un autre détail, au sujet des impots (sur les societés) ; tu as remarqué que nous sommes en Europe... Pourquoi des societés installent leurs sieges en Hollande, en Irlande ou au Luxembourg ? demain, toi, tu gagnes un max, disons 500 millions au loto ; tu restes en France ? tu investis en France (pays des 35 heures et des 5 semaines de congés payés (c'est une piste..)) ou tu vas voir ailleurs (tu notes que je ne t'ai pas parlé du bareme des impots ni de la somme que tu devrais t'acquiter)... Pour la taxe sur les carburants, elle est à l'agonie : dans 13 ans, il n'y aura presque plus de voitures thermiques, donc, le montant de cette taxe sera "ridicule". J'ai coutume d'écrire que l'Etat Français n'a pas des vergers dans lesquels poussent les arbres à billets. le pognon, il provient des 480 taxes et impots qui existent et qui sont redistribués. Donc, si tu perds cette somme, dans le budget, qu'est ce que tu supprimes ? la TCIP, c'est 17 milliards d'euros (je viens de re verifier) https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxe_intérieure_de_consommation_sur_les_produits_énergétiques juste, comme échelle, le budget de la Justice, c'est la moitié moins (8.5 milliards)... donc, on ferme quoi ? on supprime quoi ? ou alors on taxe quoi ? l'éléctricité ? laquelle ? la domestique ou celle qui recharge les batteries ? et comment on fait la différence ? pas simple et pas simple à vendre aux citoyens
  25. bonjour pour moi, le risque est social : les gilets jaunes... autrement écrit, les salaires ont ils suivi le cout de la vie ces 5 ou 10 dernieres années ? quel est le taux de l'inflation ces 10 dernieres années ? (autrement écrit, si tu as un salaire ou une retraite constante depuis 10 ans et que l'inflation a été de 13%, que le cout de la vie a augmenté (par exemple, à cause de pénuries de certaines choses), ton pouvoir d'achat se réduit (et, ça, c'est du concret qui concerne tout le monde). donc, quand on compte les frais fixes ou incontournables, loyer, electricté/gaz, telephones/internet, carburant voiture/entretien, nourriture, au bilan que reste t il ? j'attire juste ton attention sur un "détail" : en 2035, les constructeurs ne vendront plus de voitures thermiques neuves. donc, la vente de carburants sera diminuée par rapport à maintenant ; la TCIP (ex TIPP), qui rapporte dans les 64 milliards tous les ans va s'assecher ; il faudra donc trouver de nouvelles sources pour remplacer et financer ce que cette taxe sert à payer (ou alors serrer la ceinture). donc, pour moi, le risque est d'abord social : expliquer au public, aux consommateurs les tenants et aboutissants pour mieux essayer de faire passer la pilule. Pour diversifier l'offre, il faudrait peut etre voir du coté de la geothermie https://dailygeekshow.com/trou-profond-energie-illimitee/ https://korii.slate.fr/tech/energie-geothermie-quaise-energy-forage-gyrotron-micro-ondes-haute-frequence-cout-profondeur
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