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AIR-DEFENSE.NET

johnsteed

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Tout ce qui a été posté par johnsteed

  1. Ah le goûts et les couleurs... Franchement, j'ai vu pire. Si les personnes concernées sont intelligentes, elles ne divulgueront le dessin définitif du NGF que le plus tard possible et sans doute en montrant le minimum. Le NGAD est sans doute déjà en vol qu'ils ne l'ont pas encore officiellement présenté, c'est dire. Une cellule présente beaucoup d'informations à la concurrence. Informations qui relèvent du cahier des charges, des missions, du niveau du bureau d'études, des avancés réalisées et montrables... Alors autant faire de la "com" tout azimut pour gentiment balader les curieux et faire savoir son... savoir faire. Tout ce que l'on sait relève du gabarit de l'ordre de 19m x 14m pour 32T max marine et peut être un peu plus pour l'air. En gros, on va faire un 4000 NG Après si on arrive à concevoir une cellule qui intègre des éléments amovibles comme les pods (Talios et autres...) dans une zone qui ne laisse dépasser que la boule des capteurs afin d'éviter d'avoir à les pendouiller comme sur le Rafale, ce qui serait une bonne chose, autant ne pas le faire savoir trop vite. Il faut garder les bonnes solutions pour nous le plus longtemps possible.
  2. Tout comme les voitures ont fini par se ressembler à force de réflexion technico marketing, le design des avions de chasse finira sans doute par converger pour des raisons qui tiennent à la fois des possibilités techniques et des missions envisagées. Il ne faut pas perdre de vue l’objectif de ces programmes. Construire une solution capable de remplir au mieux des missions difficiles à appréhender plusieurs décennies à l’avance. Une chose est sûre, la capacité à faire rêver par un design de l’espace est secondaire. Ce n’est pas fait pour ça. La seule justification serait de viser d’impressionner des clients qui achètent par effet de look. Certes le phénomène existe et il est parfois bien plus présent que ce que l’on imagine. Mais heureusement, en tout cas je l’espère, notre armée de l’air fonde ses choix sur des critères plus pragmatiques. Je vous rappelle que jusque dans les années 70, les ingénieurs de Dassault étaient réputés pour une politique des petits pas en matière de développement. Les winglets n’ont été adopté sur les Falcon qu’assez tardivement par rapport à des concurrents, us en particuliers, plus prompts à se lancer corps et âme dans l’innovation. A ce titre je me souviens d’un professeur d’aérodynamique à Sup Aéro qui démontrait équations à l’appui que les winglets revenaient à augmenter l’envergure de l’aile d’autant et rien de plus. N’empêche qu’aujourd’hui, tous les avions commerciaux ou presque en ont. Les Rutan Long-ez révèlent bien ce paradoxe. Une ligne futuriste qui en jette et laisse à penser d’une efficacité hors du commun. Et une analyse pragmatique qui montre que la formule aérodynamique classique d’une aile centrale basse avec propulsion à l’avant lui est supérieure pratiquement en tous points. En France nous avons un réflexe cartésien animé d’une sorte de convervatisme. Ca nous épargne des fausses pistes mais ça nous prive parfois d’un esprit d’innovation. C’est le revers de la médaille. Moins de risque donc moins de bide mais moins de jackpot aussi. Le Mirage 2000 conçu juste après le F-16 illustre également ce point de vue. Je trouve le Mirage 2000 splendide mais à côté le F-16 semblait sortir d’un film de Ridley Scott. Avec le Mirage 4000 et surtout le Rafale, il y a sans doute eu une évolution des mentalités. Le Mirage 4000 a timidement commencé à sortir le pilote de du dessin de la cellule avec une verrière en goutte d’eau. Puis le Rafale a fait de même en adoptant le mini manche, le siège incliné et d’autres aspects pratiques en poursuivant la voie que le F-16 avait montré. D’une certaine manière le Rafale est une sorte de F-16 biréacteur maison en mieux avec un héritage du 4000 en particulier au niveau de la formule delta canard. Marcel Dassault disait qu’un avion qui est beau vole bien. Il n’a pas parlé d’en mettre plein la vue esthétiquement ni dessiné la bimbo des avions. Je crois que si nous voulons vraiment rêver de ce point de vue, il faut davantage se tourner vers le design et les fictions artistiques (films, bd, artworks…) plutôt qu’aux programmes militaires. Certes l’aspect esthétique importe, et des engins ont réussis l’amalgame entre le look et la mission (pour ma part je citerais le Rafale, le Mirage 4000, le F-16, le YF-23 et surtout le… SR-71) mais il ne s’agit que d’un « plus », pas de l’essentiel. Sauf à voir débarquer des ruptures technologiques ou des missions radicalement nouvelles (très hautes altitudes ?) les futures générations d’engins seront grises, pragmatiques et l’évolution majeure se fera à l’intérieur avec l’informatique, les armements dirigés, les capteurs et les radars.
  3. johnsteed

    [Rafale]

    La Zone de balayage elle est réglable et plus elle est petite plus ton Radar peut porter loin... après tu choisis! Et plus le radar est discret. Il s'agit d'éclairer que ce l'on désire et pas plus.
  4. Assez incroyablement, tout le monde en parle. http://www.opex360.com/2021/01/12/bientot-des-avions-rafale-pour-la-force-aerienne-irakienne/
  5. Visuellement, il y a chez Dassault une seule chaine d'assemblage Rafale. Mais la réalité est un peu plus subtile. A une époque on envisageait tout à fait sérieusement de vendre des Rafale à la... Libye du bouillant guide cocaïnomane. Pensez vous que ces machines auraient été en mesure de traverser la méditerranée pour venir nous embêter sans que l'on ne puisse rien y faire ? Ce n'est pas parce qu'on ne télécommande pas nos productions comme les américains avec les F-16 et le reste que l'on ne fait rien. Que ce soit pour les avions ou pour d'autres types de matériels militaires, il peut y avoir sur la même chaine de montage, les variations plus ou moins discrètes. La 1ière, 2ième et....le reste: - La production pour l'armée française et en particulier pour la FAS - La production pour nos voisins et les alliés sûrs, en apparence comparable à la précédente moins ce que l'on garde pour nous et le spécifique de la FAS. Parfois avec des options que l'on a pas, question de budget ou de choix, développé pour nos amis. - Et une production qui diffère assez sensiblement des deux précédentes car pleines de bonnes choses essentiellement capables de faire de très bonnes impressions aux défilés, kermesses, soirées bounga-bounga et autres présentations devant un parterre de sur-galonnés pour des réjouissances populaires. Il s'agit de faire beau et en même temps ce qui a été dépensé dans notre matériel est autant en moins pour la concurrence que l'on connait moins. Et quand ce matériel vole, il peut même nous partager ce qu'il renifle contrairement à la production étrangère qui, scandale, scannent pour d'autres. Je vous laisse deviner quelle production s'appliquait à la Libye d'alors mené par cet intellectuel adoré et pour qui elle pourrait encore s'appliquer demain.
  6. johnsteed

    [Rafale]

    Je suis tout à fait d’accord avec vous. Pour préciser davantage et en résumant, je pense que nous verrons la répartition suivante pour des raisons de coûts / efficacité. Les Isp respectives des réacteurs / stato / moteur fusée sont de cet ordre. Réacteur Turbofan (taux de dilution > 5+) ~ 7000 + Réacteur Turbojet (taux de dilution ~< 1) ~ 3000 - 4000+ Stato PDE ~ 2000 à 2500 Stato supersonique classique ~ 1000 à 1500 (à Mac élevé) Moteur fusée ~ 300 à 500 On peut en déduire que le stato PDE rivalise avec un très mauvais réacteur (un vieux simple flux par exemple) en étant plus léger, plus simple et aucune nécessité de le faire tourner régulièrement. En revanche, les réacteurs modernes double flux prennent le large question performance (ISP à 7000) Un Rafale doté d’un futur d’AASM 125 ou équivalent en kits modulables dont la propulsion fusée serait remplacée par un stato PDE pourrait présenter les caractéristiques suivantes: Au moment de l’intégration de l’arme en préparation de mission nous avons la possibilité de moduler le carburant par rapport à la charge militaire. C’est petit / moyen / grand réservoir de carburant contre forte / moyenne / petite charge militaire. Forte charge à 100 km / Moyenne charge à 150 km / Faible charge à 200 km Au delà de 200 ~ 250 km, le réacteur reprend clairement le dessus. Donc je pense que nous aurons la situation décrite ci dessus en deçà des 200 km de portée. Et au delà les classiques missiles de croisières à réacteur et forte charge militaire. Avec un Stato PDE et selon la finesse de la munition, il devient envisageable de doubler la portée (finesse de l’AASM) à la tripler (finesse 10 de SmartGlider) en plus de pouvoir moduler la réserve de carburant au profil de la charge militaire. On voit bien que le Stato PDE se situe en concurrent du moteur fusée des AASM par exemple. Ce stato PDE offre l’avantage d’être rallumable contrairement au moteur fusée. Avec une finesse de 10 (SmartGlider par exemple) il est plus intéressant d’avoir la phase propulsée en premier et de finir en planant pour profiter du largage à haute altitude. Mais pour viser une batterie de S400, on peut imaginer une première phase de vol planée suivie des derniers 80 km en phase propulsée à très basse altitude. Les munitions arriveraient sur les S400 en volant à 50 m d’altitude, sous la couverture radar. Cependant, même à haute altitude, les S400 n’ont aucun intérêt à lancer des S400 sur des cibles entre 4 et 20 fois plus petites qu’elles et beaucoup moins chères. Surtout qu’il y en a 12 qui dégringolent par Rafale. Certes depuis 200 km la munition ne réduira pas le site à zéro mais à quoi bon tout anéantir quand il suffit de faire foirer suffisamment pour rendre la cible inutilisable et irréparable. Et à ces distances, l'exposition de nos gars est moindre. Avec des portées jusqu'à 200 km, cela permettrait à une patrouille de 2 Rafale de ratisser en un seul passage une zone jusqu’à 800 km de large avec un total de 24 à 36 munitions, légère certes mais quand même. Avec seulement 2 Rafale, c’est pas mal je trouve… Pour rappel aujourd'hui, nous avons des Mirage 2000 qui partent en mission avec 2 AASM 250 souvent surdimensionnées pour la cible.
  7. johnsteed

    [Rafale]

    A ma connaissance, les statos purs (pas les pulsos) démarrent vers le Mac. Je parle de la vitesse de l'engin, pas de la vitesse de combustion En dessous c'est possible mais expérimental et surtout c'est ce qui est visé par les recherches actuelles qui s'inspirent des pulsoréacteurs mais avec un dispositif remplaçant le clapet. Bravo et merci. C'est exactement ce que je cherche à expliquer depuis le début : Réacteur <========> Futur stato subsonique <=========> Moteur fusée Compliqué cout élevé et bon rendement <=============> Simple, pas cher et mauvais rendement Dans le futur, quand on voudra envoyer des armes loin pour pas cher en subsonique, on entendra parler de ça. Si le sujet vous intéresse, jetez un oeil sur les PDE (Pulse detonation engine) ou Stato à ondes de détonation pulsées.
  8. johnsteed

    [Rafale]

    Je sais. Ce n'était pas du tout à vous que je faisais référence (mais à des personnes que je peux croiser dans mon univers pro). Je disais ça par rapport à mon vécu. Et je comprends tout à fait que vous puissiez décrire les choses comme vous le faites. C'est juste aussi mais chacun à ses références pour se représenter les choses. Parce qu'un pulso peut être vu comme une tuyère thermopropulsive à clapet et c'est comme ça qu'il a été conçu. (et aussi parce que c'est ce qui m'a été enseigné par ceux qui travaillent dessus). La tuyère thermopropulsive (tuyère Lorin, un français) étant le tout premier prototype du stato. La fonction compression est le résultat de la géométrie de la tuyère et ses conditions dynamiques. Dans un réacteur, cette fonction est assurée par un compresseur, partie prenante d'un corps qui traverse la chambre de combustion. Corps = compresseur + turbine sur son arbre. Donc le pulso est beaucoup plus proche du stato que du turboréacteur. Après les notions de distances entre les concepts ce n'est pas quelque chose de normalisé, donc chacun peut décrire les choses comme il le veut du moment que la compréhension est là. C'est ce que pensais aussi au début jusqu'à ce qu'un jour je me fasse reprendre sans ménagement...(par des grandes gueules avec une courtoisie toute relative justement, donc pas vous du coup ). Globalement il en ressort que dans ces moteurs, là où il y a combustion, il y a explosion. La température passe en une fraction de seconde de 150°C à plus de 1000°C et la pression fait un x6 au moins, tout comme dans un piston de moteur à... explosion. Les conditions de combustions sont similaires. Une braise dans une cheminée, c'est une combustion sans explosion (Isobar = pression constante). Si c'est pas isobar, c'est que ça pète (explosion) ou que le moteur est un veau parce que le gain de pression est trop faible (je m'éloigne). C'est là que l'on pourrait discuter à l'infini sur la façon de nommer les choses alors qu'au final ce qui compte c'est que vous ayez compris le principe et le cycle thermodynamique. Reacteur, stato, pulso = pas isobar. Cheminée à la maison = isobar. Je ne sais pas si c'est le cas ni si ce serait intéressant pour vous. Désolé pour le hors sujet en tout cas.
  9. johnsteed

    [Rafale]

    Attention, petite précision si vous vous retrouvez un jour face à quelqu'un qui ergote : Tous ces moteurs sont à explosions et à chambre(s), même les turboréacteurs. Pour les moteurs à pistons, l'explosion est cyclique et pour les réacteurs elle est continue mais seule le premier a gardé le qualificatif "moteur à explosion" en langage courant. Après on rentre dans des considérations qui relèvent à la fois du jargon et des conventions qui jouent sur les mots et qui ont le don de me saouler. Mais il y a toujours des puristes pour tenter de vous rappeler à l'ordre sans que ça n'apporte grand chose. Surtout si vous tentez de vulgariser ce que je trouve utile mais qui peut être très très mal vu (et là je sais de quoi je parle ). J'ai toujours trouvé ça pénible et quasi stérile mais c'est comme ça... C'est présent dans beaucoup de domaines.
  10. johnsteed

    [Rafale]

    Tout à fait. Mais un pulsoréacteur (les anciens en tout cas) est une sorte de statoréacteur "à mi temps", un stato optimisé pour les faibles vitesses. Si le stato existait dans ces vitesses, il aurait un aussi mauvais rendement que le pulsoréacteur. Ce dernier fonctionne un peu comme un moteur deux temps avec une seule soupape d'éjection. Il s'agit de pouvoir comprimer l'air plus que le divergeant ne peut le faire à ces faibles vitesses en rajoutant un clapet qui s'ouvre et se ferme (une soupape pour faire simple). Mais sur le principe, c'est un stato. Ce domaine fait l'objet de recherches actives depuis plusieurs années (à l'Onera que je connais bien, justement). Certains pensent même que le futur verra le retour des pulsoréacteurs sous une forme (très) rénovée comme évolution des statos (y compris en subsonique) mais je ne peux pas en dire davantage.
  11. johnsteed

    [Rafale]

    C'est une possibilité. Ce sera plus simple en effet. Mais à masse égale, il ira moins loin que celui à stato ou alors il y en aura moins sous le Rafale. En bref, celui à moteur fusée sera moins performant que celui à stato.
  12. johnsteed

    [Rafale]

    Ca peut être adapté si le stato est optimisé pour fonctionner à la vitesse de largage et se passer du booster. Sur l'ASMP le stato est optimisé pour Mac 2+ donc on lui colle un booster pour accéder à sa plage de fonctionnement. On voit souvent des boosters associés à des statos car c'est une vitesse élevée qui est recherchée. Mais dans notre cas, on est plutôt du côté du principe du V1 avec une plage de fonctionnement rehaussée (et modernisée bien sûr). Mais il est tout à fait possible de concevoir un stato qui se passerait de booster avec une plage de fonctionnement de l'ordre de Mac 0,4 ~09 et un optimum à 0,8. La vitesse de combustion dans ce cas est de l'ordre de 0,3 Mac
  13. johnsteed

    [Rafale]

    Les statos ne sont toujours que des tubes ou l'on injecte du carburant. En revanche les statos n'ont rien à voir les uns des autres selon les plages de fonctionnement, la géométrie évoluant considérablement. Le stato "de base" à combustion subsonique étant beaucoup plus simple que ceux dédiés à l'hypersonique. On a donc tout à fait la possibilité d'optimiser un stato pour le subsonique. Les statos sont toujours d'un rendement inférieur au réacteur mais ils sont aussi beaucoup plus simple et léger qu'un réacteur pour un missile. Et offre un meilleur rendement que le moteur fusée qui est appliqué dans les AASM et ailleurs. Bref si les statos permettent d'aller en supersonique, ils sont aussi un bon compromis en subsonique dans le cas qui nous concerne.
  14. johnsteed

    [Rafale]

    Je voudrais suggérer une variante de cette idée. Si mes connaissances sur le sujet sont à jours, nous avons ceci: SmartGlider: Planante,(100 ~ 120 kg / 100 ~120 km) Spear : Propulsée par turboréacteur, donc cher ( 100 kg / 130 km) AASM 125: Propulsée par moteur fusée (<100 km) et charge supérieure aux précédents AASL 125 : Propulsée par moteur fusée (<100 km) et charge supérieure aux précédents (J'ignore les différences précises entre les AASM et AASL en 125) Pourquoi ne pas concevoir quelque chose qui serait dans cette classe mais en version soit planante soit propulsée par statoréacteur subsonique. Le stato est plus endurant que le moteur fusée et plus économique et simple à stocker qu'un turboréacteur. Or il se trouve que l'Onera est très compétente sur le sujet des statos. Quand on a besoin de portée on lui colle le stato et dans le cas contraire on le laisse en configuration planeur. En plus d'être modulaire au niveau du guidage il le serait au niveau propulsion. A la manière des charges des obus de 155 que l'on module selon la portée. Il deviendrait possible d'assembler cette arme livrée en "sous kit" selon les besoins de la mission. On utiliserait que les éléments dont on a besoin, économisant les composant inutiles.
  15. johnsteed

    [Rafale]

    Il y en a encore un autre qui s'appelle.... la France. En Polynésie Française, les fonds marins regorgent de nodules polymétalliques pleins de terres rares. Il reste juste à trouver une méthode rentable et pas polluante pour les extraire. Il y a quelques temps j'avais entendu une émission radio (France culture ?) où une startup militait pour obtenir une autorisation pour tester de nouvelles solutions d'extractions moins polluante là bas. Un peu plus tard j'ai entendu dire que c'était tombé à l'eau (sans jeu de mot). Mais je n'ai pas suivi l'actualité du sujet. Le SmartGlider (ex AASL ?) est une variante moins chère que la Spear en plus complémentaire des AASM. ~100 kg pour 100 km de portée et intégrables par pack de 6 sur le même pylône soit 12 à 18 par Rafale. Existe aussi en version 1300 kg pour la même allonge. MBDA en a parlé en 2017.
  16. johnsteed

    [Rafale]

    C'est bien pour ça que ça me fait penser à des branquignoles.
  17. johnsteed

    [Rafale]

    La veille, le 24, ça disait ceci: • Négociations pour racheter le Rafale • L'accord comprendra 60 nouveaux chasseurs • Les accords d'armes des Émirats arabes unis ne s'arrêteront pas à l'achat des chasseurs F-35. Les EAU n'accepteront rien de moins que la version F4, car le F-3 a été rejeté • Les Emiratis ressentent le besoin de devenir une force aérienne majeure dans la région Dans le genre gamins gâtés capricieux...
  18. johnsteed

    [Rafale]

    Un peu plus tard, le 2 janvier, ce tweet a été diffusé (le précédent date du 25 décembre 2020): Ce qui peut se traduire par: • 60 nouveaux chasseurs Rafale pourÉmirats Arabes Unis • Les pourparlers entre Paris Et les EAU progressent à merveille • Les négociations sont dans la phase finale, et il n'y a pas eu de commentaire de Dassault • Plusieurs nouvelles modifications du chasseur, dont la plus importante est l'acceptation des armes fabriquées aux Émirats arabes unis. Nous vous donnerons des détails ultérieurement Il est sérieux ce compte twitter ?
  19. johnsteed

    [Chine] Nucléaire Civil

    La chine fait face à une nécessité géostratégique. L'importance de sa population et de son industrie rendent d'autant plus stratégique son approvisionnent énergétique à plus ou moins brève échéance. Or, contrairement aux EU ou à la Russie, la chine ne dispose pas de ressource pétrolière sécurisée. En plus de disposer de ressources pétrolières à domicile, les EU noyautent les ressources du moyen orient au dépend de la chine. Celle ci ne peut que raisonnablement se reposer que sur celles situées en mer de chine, ce qui explique les tensions croissantes découlant des enjeux pétrolifères. A long terme, cet approvisionnement est un problème crucial pour le développement la chine. Dans l'hypothèse où cet approvisionnement serait amené à se tarir si le EU se décidaient à fermer le robinet à travers des pressions sur le moyen orient, il ne resterait à la Chine que le fournisseur russe et peut être un bout de la mer de chine. D'où l'urgence après avoir multiplié les centrales à charbons dans un premier temps, de miser sur le nucléaire à plus long terme. Ce dernier assurant la fourniture d'électricité et dès que les technologies le permettront économiquement, la production d'hydrogène une réutilisation dans les piles à combustibles comme alternative des batteries. En revanche la mutation technologique sera plus problématique pour s'appliquer aux avions de combats qui ne sont pas prêts de se passes de kérosène. Une alternative serait les carburants produits par exemple sur base de CO2 à grand renfort d'électricité. La difficulté étant non pas l'aspect qualitatif (on sait faire) mais quantitatif. Encore plus que de l'électricité, produire en volume nécessite beaucoup de temps pour y parvenir et par conséquent il y a toute une industrie à mettre en place. Bref, la Chine n'a pas trop le choix. Elle doit miser sur le nucléaire si elle ne veut pas se retrouver limité par la dimension énergie pour prétendre à jouer les premiers rôles.
  20. C'est un procédé habituel, certes, mais les critères pour filtrer ces x privilégiés ne contribuent pas toujours à la qualité : Déblatérer, éructer, s'esclaffer 300 fois à un comptoir en mode alcoolisé c'est à la portée du tout venant. Produire 20 messages constructifs, intéressants et argumentés ce n'est pas tout à fait la même limonade. Parler, c'est bien. Mais il faut réfléchir aussi.
  21. johnsteed

    Les Hawkeye français

    Pour information, l'exemple des GPS et équivalents nécessitent pour fonctionner de recevoir les signaux d'au moins 4 satellites. Chaque satellite embarque une horloge très précise qui envoie un signal contenant l'heure. Le récepteur GPS reçoit donc 4 datages différents, c'est à dire de quoi résoudre 4 équations à 4 inconnues: x, y, z et t. Il en déduit sa position 3d et en prime, l'heure exacte locale. Notez que pour atteindre une précision de l'ordre des 10 mètres et moins (de mémoire, c'est peut être 100 m ?), compte tenu de la vitesse des satellites ~7 km/s, il faut tenir compte dans les calculs de la relativité. En effet, à cette vitesse, les horloges ralentissent de dans des proportions de ~1 millionième pour un observateur au sol.
  22. johnsteed

    Les Hawkeye français

    Je veux dire une cellule du gabarit du Falcon. Passer d'une aile basse à haute, revient à tout refaire. J'ai pris le Falcon pour faire référence à une cellule française histoire de fixer les idées. Il faut pouvoir tenir l'air longtemps dans un gabarit liimité. Je ne pense pas qu'on puisse facilement navaliser un falcon.
  23. johnsteed

    Les Hawkeye français

    Je pense que c'est la solution d'avenir pour les awacs. On ne met en vol que les équipements nécessaires et on laisse au sol le traitement. Cela nécessite une liaison temps réel qui reste aujourd'hui insuffisante tant en débit qu'en fiabilité. Il faudra attendre les liaisons multiples redondantes (le vrai réseau en fait). Mais dans le futur, l'awacs pourrait bien n'être qu'un drone ou un avion avec un simple équipage. Les consoles et les opérateurs seraient soit sur le porte avions soit quelque part en France. Au passage, si on veut devenir autonome en matière d'awacs, il nous faudra un jour songer à concevoir une cellule unique pensée dans cette optique et susceptible de remplacer à la fois les E3 centry et les Hawkeyes. Dans le genre de dimension d'un falcon à aile haute pour pouvoir apponter.
  24. Le point de vue d'un journaliste sur place. L'hypothèse du leurre. https://asialyst.com/fr/2020/12/16/france-indonesie-commande-rafale-avions-jakarta/
  25. Au moment où était arrivé à Istres le prototype de la série destiné au Qatar, une personne y travaillant m'avait rapporté que ceux qui travaillaient dessus avaient noté que le M88 était manifestement "gonflé" peut être pour s'adapter aux régions chaudes. Mais aucun retour plus précis malgré mes questions.
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