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Berezech

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Tout ce qui a été posté par Berezech

  1. Il n'y avait avant guerre et d'après ce que j'ai lu ici, qu'un seul battegroup russe en Transnitrie (à mettre en balance avec les 17 basés en Crimée), je ne crois pas que les russes sortent de Transnitrie pour des raisons politiques. Si les russes y font quelque chose ils attendront d'être rejoint par le gros de leurs forces. Au pire ils font juste des coups de main.
  2. J'ai été regardé quelques vidéos d'influenceurs russes en anglais (je n'ai retenu que des gros qui ont plusieurs centaines de milliers d'abonnés) pour voir ce qu'ils disaient des sanctions. Bon le filtre youtube m'a sans doute sélectionné du contenu et ça n'a rien de scientifique ou de représentatif, mais grosso modo ils évoquaient : - Le rouble est en hyperinflation (ce qui atomise les dépôts et l'épargne des russes) et les prix à la consommation augmentent. - Il y a des queues devant les guichets pour retirer des devises étrangères, mais les banques ont fermé les retraits. - Tous les versements en devises étrangères sont bloqués vers les banques sanctionnées. - Le gouvernement russe a fait injonction à tous ses déposants de convertir 80% de leurs devises étrangères en rouble. - Idem sur les revenus touchés en devise étrangère. Et rétroactivement depuis janvier 2022. - Vu le cours du rouble (152 vs 1 $) les déposants russes n'étaient pas enchantés à l'idée de convertir leurs euros et dollars en roubles. - Les russes que j'ai entendu disent que les sanctions ne pousseront pas le peuple russe à se tourner contre leur gouvernement. - Ils étaient tous contre la guerre - Ils sont résignés à voir leur niveau de vie diminuer, et feront avec. - Il sont inquiets pour les retraites et autres revenus de transferts J'ai aussi relevé l'analyse de Paul Krugman qui estimait que le couple Russie/Chine étaient pas très pertinent économiquement, surtout en raison de la non complémentarité des économie (hormis sur les matières premières, mais disons que c'est jamais le fondement d'une relation économique équilibrée) et de la taille de leurs économies, l'écart est plus considérable par exemple que comparé à l'italie de 1940-45 par rapport à l'Allemagne.
  3. Je pense qu'il évoque les deux premiers jours de guerre. Perso, je considère que c'est une information qui n'a pas été confirmée donc je la prendrai avec des pincettes. Tout ce qui s'est passé à Hostomel et Vassykiiv me paraît confus à ce stade.
  4. Point de situation de Michel Goya : Point de situation des opérations en Ukraine 5 mars J+9 1245 1- Situation générale : blocage général des forces russes à l’exception de la zone Est où la 20e A progresse vers Kiev et où la 1ère ABG suspend l’investissement de Kharkiv au profit d’opérations de reconnaissance en force vers le centre (Poltava) et le Sud-Est. 2- Air et mer : peu de changements. Crainte persistante des défenses antiaériennes (S300, MANPADS) qui entrave les manœuvres aériennes. Vol en très basse altitude et/ou de nuit avec une moindre efficacité. 3- Nouvelle zone, Ouest : la zone ouest ukrainienne (grands marais à la frontière biélorusse, peu d’axes importants en période de Raspoutitsa) est peu propice à une manœuvre terrestre, mais possibilité de pénétration de Jitomyr, à l’Ouest de Kiev. 4- Il est possible que la grande colonne en attente soit en réalité la 35e A (et non la 36e) jusque-là en réserve en Biélorussie et qu’elle soit destinée à manœuvrer, soit vers Kiev, soit vers le Sud en direction de Vinnitsya, afin de couper l’Ukraine en deux. 5- Kiev : la 41e A toujours stoppée à Chernihiv et la 36e A à l’Ouest de Kiev, mais avance rapide de la 20e A à l’Est. La 20e A peut atteindre l’Est de la capitale dans les jours qui viennent. 6- Est : avance limitée russe dans Kharkiv mais opérations périphériques de la 1ère ABG en direction de Sloviansk au Sud-Est et Poltava au Sud-Ouest de Kharkiv. Poltava, haut lieu de l’histoire militaire russe, victoire de Pierre le Grand contre l’armée suédoise de Charles XII, 1709 7- Sud-Est : effort important russe et milices séparatistes contre Marioupol. Combats violents. Le siège de Marioupol absorbe les forces de la 58e A et d’une partie de la 49e A depuis le Donetsk. 8- Peu de forces disponibles pour progresser vers le Nord, mais présence avec des forces limitées près de Zaporojjia, avec saisie de la centrale nucléaire et donc contrôle sur 15 % de la production ukrainienne d’électricité. 9- Sud-Ouest : nouvelle attaque sur Mykolayev (QG forces navales Ukr.) depuis Kherson. Le combat dans le secteur semble pris en compte par le 22e Corps d’armée (CA)+ brigade navale et 7e DAA et non plus la 58e A. La prise de Mykolayev indispensable à l’attaque contre Odessa. 10- Notes Retour sur la phase de suppression des défenses aériennes dans les premiers jours de la guerre. Son incomplétude a eu des conséquences graves sur l’échec de l’offensive à grande vitesse des forces terrestres. 11- Le raid d'assaut aérien sur l’aéroport de Gostomel (Nord Kiev), a connu de lourdes pertes (deux hélicoptères d’attaque détruits et surtout un ou deux avions de transport IL76 détruits avec sans doute de fortes pertes humaines). 12- Retour sur les problèmes d’organisation russes. Leur origine provient peut-être de l’accumulation anarchique des structures de commandement différentes après la succession des réformes : armée et corps d'armes, brigades autonomes et divisions avec régiments. 13- Souvent trop d'unités à commander (très au delà de la norme de 5) simultanément par les états-majors d'armée, notamment avec les renforcements + problèmes de liaison. 14- Mort de plusieurs généraux russe signalée, signe de la nécessité (sur ordre ?) pour les commandants de grandes unités d’aller directement au plus près pour contourner une chaine de commandement saturée et compenser le manque d’initiative des unités. FIN
  5. J'avais cette impression (peut être erronée, corrigez moi si je me trompe) qu'il n'y a pas de "nucléaire tactique", dans le sens ou le nucléaire sera forcément immédiatement stratégique et donnera lieu dès le lancement à une réponse de même nature. Evidemment les russes ont des armes tactiques qui entretiennent le doute (Iskander entre autre), donc ça ne serait pas détecté comme un ICBM d'entrée de jeu et on a pas de précédent (hormis Hiroshima et Nagasaki mais à l'époque personne ne peut répondre, les bombes sont moins puissantes et le monde entier est virtuellement coalisé contre le Japon). En tout cas ça mettrait immédiatement Vladimir au ban de l'humanité.
  6. Je poste ici parce que je considère que c'est une question politique, mais on a évoqué dans l'autre topic les pertes relativement élevées des unités russes engagées. On a aussi un indice avec la mobilisation de forces auxiliaires ou qui étaient en réserves que l'armée russe a dû appeler des renforts supplémentaires. Ce manque d'endurance pose un problème dans la capacité à soutenir matériellement le conflit, mais aussi politiquement. Une des trouilles que je perçois dans l'opinion russe (à travers la presse qui s'intéresse à l'ambiance intérieure de la Russie) semble être la peur de l'extension de la conscription (évoquée comme une sanction pour ceux qui manifestaient pour la paix par exemple), visiblement nombres de russes redoutent d'être incorporés de force (et envoyés se battre éventuellement, même si perso j'étais VP j'éviterais à tout prix d'envoyer des concrits). Je sais qu'à une époque la vie dans l'armée russe était rude (euphémisme). En l'occurrence c'est surtout le poids politique des familles de conscrits qu'il faudra surveiller.
  7. Attention cependant, le retrait français d'Algérie est très lié aux surcoûts de l'opération ... et notamment au choix fait de privilégier la dissuasion nucléaire par rapport à une armée coloniale de masse. Le choix de se tourner résolument vers 'Europe et de concentrer les investissements sur la métropole. Un choix rétrospectivement plutôt heureux sur le plan social et économique. Garder l'Algérie aurait nécessité d'investir massivement dans autre chose que le militaire, et de sortir de la misère la population algérienne à coût de grands travaux, de programmes d'éducation ... ce qui aurait probablement amplifié le sentiment nationaliste. A l'inverse la Russie semble privilégier l'empire et les coûts qui vont avec (pour des bénéfices pas évidents, nuls à court terme en tout cas, incertain à long terme), mais cela se fait (et se fera) au détriment du reste, surtout si ils doivent éternellement garder une armée de biffins sur place forcés de commettre des horreurs pour tenir le pays.
  8. L'ambiance a l'air à la paranoïa en Russie si on en croit la presse anglo-saxonne. Un article qui a attiré mon attention (et aussi en lien dans celui-ci, sur l'exode) : Le Kremlin dément planifier la loi martiale en Russie Un nombre croissant de de russes quittent le pays, effrayé par la mise en place de la loi martiale et les conséquences de la guerre https://www.theguardian.com/world/2022/mar/03/kremlin-denies-planning-to-institute-martial-law-in-russia?CMP=fb_gu&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0CCbaQjkc-CYCrszQPGcrLL8FSqRHRrK1ei7xaq2yATSDP3qXGIISEKtg#Echobox=1646343847 Pour résumer le propos : - risque d'émigration de la population la plus qualifiée - Une cession non prévue de la Douma vendredi qui pourrait déclarer la loi martiale, qui étendrait le pouvoir de l'exécutif, le secret défense, et donnerait à l'exécutif la capacité de décréter la mobilisation d'une partie de la population. Les autorités démentent et indiquent qu'elles prévoient de discuter des solutions aux sanctions européennes et US - De nouvelles lois sanctionnant les "fausses informations" ou ceux qui manifesteraient sont au programme - Il est très difficile de trouver une place dans un train pour la Finlande ou dans un avion (un billet pour les EAU tourne autour de 4000$), les autres vols dispo vont vers la Turquie, l'Arménie ou la Serbie - Il y a des fouilles très poussées des citoyens quittant le pays Visiblement les rumeurs circulent très vite sur le front intérieur russe.
  9. Point journalier de Michel Goya : Point de situation des opérations en Ukraine 3 mars J+7 20h45 1- Situation générale Inchangée. Poursuite de la longue manœuvre russe d’enveloppement de Kiev, entravée par la résistance de Chernihiv au nord. Effort russe sur Kharkiv (approche du centre-ville). Surextension et ralentissement des forces russes dans le sud. Marioupol investie. 2- L’estimation de durée totale des combats ne cesse d’augmenter. Pour l’instant les combats majeurs sont estimés en mois mais forte probabilité de combats urbains de guérilla sur des années. 3- Zone Kiev : poursuite de la manœuvre d’enveloppement par la 36e A à l’Ouest (+ peut-être éléments de la 5e A) et la 20e A à l’Est (Borodienka) à environ 60 km de Kiev. 4- La 41e A au Nord, renforcée de forces biélorusses et apparemment d’infanterie navale russe du Pacifique, reste apparemment toujours entravée par la forte résistance du point clé de Chernihiv. 5- Zone Nord-Est : combats dans la région de Sumi et encerclement + investissement de Kharkiv par la 1ère ABG (+ renforts 6e A) qui s’approche du centre de la ville. Grand emploi de l’artillerie. La prise de Kharkiv est clairement l’effort du moment. 6- Espoir d’obtenir rapidement une première grande victoire avec Kharkov puis de poursuivre la manœuvre en direction de Louhansk et de jonction avec la 8e A, ce qui est peut-être déjà en cours et surtout vers le sud en direction du Dniepr. 7- Zone Sud-Est : encerclement de Marioupol (49e A ?), frappes mais pas d’investissement de la ville avec peut-être une recherche de reddition. Progression très lente de la 58e A vers Zaporojie. Incertitude sur la priorité russe au sud, entre Est et Ouest (Kherson). 8- Zone Sud-Ouest : prise presque achevée de Kherson par le 7e DAA + Spetsnaz + éléments 22e A ?, préservation de la tête de pont sur le Dniepr avec possibilité de manœuvre ultérieure vers Odessa. 9- Biélorussie-zone Ukraine Ouest : toujours concentration de forces, 35e A et forces aéromobiles en attente dans l’Ouest. A relier avec la double déclaration Macron-Poutine parlant d'une conquête de « toute l’Ukraine ». 10- Notes Le combat urbain prend un tour « syrien » avec un mélange de pression militaire lente (bouclage, avances de colonnes avec, au +, des avancées de quelques centaines de mètres par jour) et de pression sur la population afin d’obtenir une reddition. 11- Peut-on concevoir en Ukraine la méthode de la « porte de sortie » (acceptation que les combattants partent dans un « Idlib » ukrainien) ? 12- Autre risque « syrien » : montée en puissance de groupes autonomes ukrainiens radicaux (ici d’extrême droite) qui pourrait parasiter l’armée territoriale ukrainienne et renforcer le discours de V. Poutine sur la menace néo-nazie. 13- Premières estimations de pertes militaires : 498 soldats russes tués et trois fois plus de blessés, officiellement. Peut-être double en réalité. C'est considérable. Les pertes humaines ukrainiennes doivent être du même ordre. 14- Site Oryx parle de 529 véhicules de combat russes perdus pour 180 ukrainiens (par principe sous-estimées et sans doute plus du côté ukrainien car moins d’images), dont 65 chars de bataille russes et 29 ukr., et 100 véhicules de combat d’infanterie russes pour 42 ukr. 15- Dans les deux camps et pour tous les matériels on trouve une proportion identique : 1/3 détruits/endommagés, 1/3 abandonnés, 1/3 capturés, signe de combats fragmentés avec des unités coupées de la logistique et des avancées et reculs rapides de part et d’autre au niveau local. 16 - La capacité de récupérer-réparer-réutiliser les véhicules abandonnés devient primordiale avec des unités avancées de maintenance de combat. 17- Une entrave à la manœuvre des deux côtés, surtout du côté russe. La raspoutitsa, la « saison des mauvaises routes » et la boue, qui canalise les opérations sur le bitume des routes et des rues. 18- Le « choc et effroi » interne : A force de chercher le secret (et avec une bonne dose de mépris pour ses soldats) on provoque aussi une mauvaise surprise en interne. Soldats russes en dissonance cognitive. 19 - Remarquable absence de drones russes. Frappe anti-navire Ukrainienne à confirmer. 20- Attention à l’effet Diagoras : ce ne sont pas forcément dans les lieux où il y des journalistes et des images qu’il se passe les choses les plus importantes. Par ex. surreprésentation de ce qui se passe à Kiev (explosions), sous-estimation des combats très importants ailleurs FIN J'en retiens que les môles de résistance ukrainien qui fixent actuellement les armées russes et les empêchent de se jeter en avant approchent de leur point de rupture. Chernihiv et Kharkov en particulier sont dans des positions de plus en plus difficiles. Faut voir ce que les ukrainiens peuvent faire mais ils sont eux aussi étendus au maximum, et la raspoutitsa ne va pas durer éternellement. La météo restera couverte mais pas de pluie et on reste dans une enveloppe autour de 0° la semaine prochaine.
  10. J'ai l'impression que les russes tentent d'isoler Kiev par l'ouest depuis plusieurs jours. J'ai aussi vu plusieurs sources indiquant qu'ils sont tout prêt de l'aéroport de Boryspil à l'est.
  11. Ce qui est intéressant avec le vote à l'ONU c'est le nombre d'alliés traditionnels de la Russie qui se sont abstenus. Seuls les vassaux directs ou la Corée du Nord ont voté contre. C'est vraiment pas bon.
  12. La situation intérieure en Russie, qu'on va pouvoir modéliser comme une fonction croissante d'instabilité dépendant en ordonnée de la situation économique et en abscisse du nombre de familles ayant perdu un proche dans une guerre d'agression ingagnable. Avec des petits chocs qui déplacent la courbe vers la droite, genre "Oups j'ai explosé un hôpital plein d'enfant" au LRM et "Zut un convoi de conscrit entier est mort dans une embuscade". Je pense d'ailleurs que c'est plus les pertes et les horreurs contre les ukrainiens qui sont susceptibles d'infléchir la Russie. Avec un point de rupture quand les groupes sociaux qui soutiennent le régime (à la campagne et les petites villes, les plus de 40 ans) en auront marre et s’abstiendront de le défendre contre les classes moyennes occidentalisées des grandes villes. La Russie a un front intérieur à gérer.
  13. Par analogie, les chocs pétroliers des années 70 avaient poussé les européens à un effort d'investissement et de R&D conséquent pour moderniser l'outil productif. Faut il encore convaincre les élites néo-libérales qui ont culturellement préféré construire un cadre et sponsorisé le privé plutôt que de penser les besoins collectifs, de la nécessité de s'aligner en terme concret sur la Chine et les USA dans la planification, la politique industrielle et la gestion de l'innovation. Certes la crise est douloureuse, mais c'est une bonne opportunité de faire ce qui devait être fait depuis 30 ans : une zone économique européenne avec un budget conséquent et des mécanismes internes de redistribution évitant qu'un Etat ne mène une politique mercantiliste au détriment des autres. Je pense d'ailleurs que Kohl et Mitterrand espéraient une telle crise quand ils ont construit une zone monétaire sans ce qui aurait dû aller avec. Reste l'addition des petits égoïsmes nationaux, mais la nécessité est grande faiseuse de solutions.
  14. Autant de temps pour qu'elles aient un impact sur les opérations.
  15. 1- - Je fais comme Deng Xiao Ping en Chine. Du communisme économique instruit des avantages du capitalisme. - J'utilise mon avantage comparatif (une partie de la population gênante travaille gratuitement), puis je remonte les filières industrielles en accumulant comme un forcené du capital monétaire, scientifique, fixe et humain, j'exporte ma déflation vers l'étranger en vendant des chemisettes, puis en remontant jusqu'au réacteurs nucléaires et au programme spatial. Je m'assure que ma jeunesse est bien éduquée, pas trop mal nourrie, et je l'envoie étudier un peu partout encadré par de gentils accompagnateurs des services de renseignement. Je mets mes juristes au travail pour imposer des conditions favorables aux capitaux étrangers mais avec l'obligation d'avoir des partenaires locaux. - j'investis les marchés étrangers à coup de capitaux versus le contrôle de leur économie et de leurs matières premières. - Je fais pas la guerre mais j'y pense tous les jours en me rasant. (sauf la moustache, pour donner un signal clair à tout le monde qu'on est en dictature). - Une fois que j'ai l'économie et la science qui vont bien je fais mon petit build up militaire sans faire le malin, tout en me faisant le champion de l'émancipation des femmes, des énergies renouvelables et des petits lapins. - J'organise un défilé avec des portraits de ma moustache tous les ans, les petites filles lancent des fleurs, les veuves des vétérans pleurent, toute la rangée de troufion regarde vers la tribune à 90° d'un air viril et martial. C'est ridicule mais faut maintenir les traditions. - Je gère les matières premières du monde en cartel ou en monopole. Le reste de l'économie productive aussi. Je me débrouille pour empêcher les capitaux de tous filer en occident. - Je meure avant d'avoir réalisé la restauration du grand empire du Merdistan mais mes petits enfants verront ce jour, peut être, si les occidentaux n'ont pas fait sauter la planète ou que les générations éduquées à l'étranger ne m'ont pas fait crever avec le virus de la démocratie. 2- Je me réveille de mon rêve et je me rappelle que je suis mort dans les 6 premiers mois, bien avant tous ces plans à long terme plus censé que mes conneries expansionnistes militaristes.
  16. Je cite Goya : Par ailleurs si les russes veulent raccourcir le conflit ils doivent rapidement couper les approvisionnements des ukrainiens à l'ouest. En réponse à une question dans ses coms qui demandait combien de temps il faudrait aux armements occidentaux pour arriver en ligne, il répondait qu'il y aurait un impact tactique d'ici une quinzaine.
  17. Je le redis, je suis aller regarder la carte, et les images sur google map. La route est correcte sur l'axe Stoline-Rivne (pour une route ukrainienne, ça arrive d'avoir des nids de poule sur les autoroutes en Ukraine), le paysage ouvert, les coupures d'eau mineures, et surtout hormis d'éventuelles milices locales et quelques petites unités territoriales, je doute que la zone soit tout simplement défendue. Les ukrainiens n'avaient même pas garni Kiev en croyant que les russes n'oseraient pas attaquer à travers la Biélorussie.
  18. Point quotidien de Michel Goya : Je me note surtout les deux derniers points : les drones low cost et l'infanterie. Sinon il apparaît clairement que ça va frapper à l'ouest. Je viens de regarder la carte, à travers les anciens marais du Pripiet de Stoline à Rivne il y a un boulevard avec seulement des coupures d'eau mineures. Les forces aéroportées pour un raid dans la profondeur à l'extrême ouest ?
  19. La carte postée hier soir par Akhilleus est plus à jour que celles ci-dessus (notamment avec l'encerclement de Mariupol).
  20. Je suis en train de scruter la carte depuis 1/4 d'heure justement. En Bessarabie je ne vois qu'un seul port notable, Bilgorod / Cetatea Alba, qui est au fond d'une lagune. ça paraît dangereux pour une opé amphibie. Et aucun aérodrome majeur permettant de ravitailler sérieusement. Par ailleurs vu le nombre d'avion de surveillanec Otan pas loin je ne parierai pas sur la surprise. Par ailleurs la Transniestrie est mal placée pour aider (et à ma connaissance, en tout cas d'après ce que j'ai lu avant le début des opés il n'y a qu'un seul BCT russe positionné en Transniestrie.
  21. Les russes sont spécialistes des offensives en cascade et à tiroir. J'imagine qu'il attend que les opés précédentes aient fait effet. Ou alors les russes craignaient que les ukrainiens ne détonnent avec succès les ponts sur le Dniepr le 1er jour et se gardait l'option d'un assaut amphibie sur Odessa ? J'imagine qu'au minimum ils fixent des unités ukrainiennes autour d'Odessa. Et si ces unités sont appelées ailleurs ... A priori si les ukrainiens à l'est veulent se replier c'est maintenant, pas dans une semaine. Mais je pense qu'ils savent aussi ce qui les attend sur leur route de repli. Politiquement j'imagine que c'était chaud d'abandonner l'est sans combat.
  22. Les grandes villes sur le cours du Dniepr sont le centre de gravité de la résistance ukrainienne, j'imagine qu'elles doivent être correctement défendues si les ukrainiens sont pas branques et ont parié sur une défense en profondeur par môles. Les pointes russes cherchent les endroits ou il y a peu de résistance. Par ailleurs éliminer l'armée ukrainienne à l'est avant de s'attaquer à ces môles plus difficiles me paraît plus efficace. Ce qui me questionne depuis le début des opés, c'est la facilité (relative) des russes sur l'axe venant de Crimée, on aurait carrément dit que les ukrainiens faisaient l'impasse sur la défense du Sud et de la frontière Biélorusse (vu l'empressement de Zelenski à procéder à la levée en masse, il devait pas avoir les quantités nécessaires de troupes régulières et territoriales pour défendre Kiev). Je ne peux que spéculer mais on dirait que les Ukrainiens s'attendaient seulement à un assaut venant des territoires séparatistes et de la frontière russe.
  23. Oui je pense que c'est l'option de résister à mort des ukrainiens (y compris de la part d'une partie non négligeable de la population visiblement) qui me surprend le plus. Ma foi si ils sont prêt à encaisser les souffrances prévisibles de ce type de conflit ... J'anticipais bien que le gouvernement allait résister, mais qu'après quelques jours/semaines de résistance ils allaient lâcher l'affaire et limiter la casse (comme dit Jojo, éthique de responsabilité). Visiblement c'était aussi le calcul de Poutine. Il a peut être sous estimé non seulement le nationalisme ukrainien (voir l'a suscité), mais aussi la capacité de l'Etat ukrainien a mobilisé ses ressources (non négligeables mais quand même bien insuffisantes) et surtout sa population, pour résister. Quand on voit le degré d'implication de la population pour offrir une résistance même passive on ne peut qu'admirer la force du peuple ukrainien, sans doute une des raisons de la perte de la bataille de l'opinion par les russes pour cette première phase (du moins en occident, à la maison c'est compliqué). Et ça va devenir encore plus compliqué quand tu vas voir les gentils soldats libérateurs devoir occuper un pays hostile ou tirer au LRM sur des centres urbains. Je tiens à souligner quand même dans mon premier message notre contribution à cette "montée aux extrêmes". Notez que je ne la déplore pas, Poutine a commis littéralement un "sacrilège" et doit être puni, mais il ne faut pas perdre de vu nos intérêts dans cette affaire, et ceux qui en profitent ou cherchent à nous aiguiller sans payer eux même les coûts de cette montée.
  24. J'ai l'impression que les européens jouent finalement les rétorsions assez crades. Outre les sanctions économiques aux effets plus graves que prévus, la fourniture aux ukrainien de matériel vise semble-t-il à faire durer la guerre, avec comme ligne de fond des russes forcés de tirer à l'arme lourde sur des civils, de provoquer un exode, d'infliger des pertes par attrition suffisamment lourde pour déstabiliser l'opinion publique russe (au prix de dizaines, de centaines de milliers de vie ukrainiennes si besoin) et d'imposer sans doute une occupation brutale et longue. Sans compter le poison que constitue pour une société le retour de vétérans traumatisés et ayant participé à un conflit dégueulasse dans ses buts et sa forme. Les coûts sont devenus exorbitants pour toute l'Europe (Russie incluse).
  25. D'après le live du Guardian qui est en contact avec des civils ukrainiens sur place Marioupol est encerclée et une tentative d'Evasan a échoué (l'hélico s'est fait tirer dessus). Je vous épargne la propagande "nous sommes le nouveau Stalingrad et nous nous battrons jusqu'au dernier".
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