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Nixon est une personnalité complexe. Sur la politique intérieure Américaine, c’était un salopard prêt à tous les coups de putes contre ses adversaires (démocrates, hippies, Journalistes…)

 

La politique extérieure, ce n’est guère mieux. Le Vietnam, est utilisé comme argument électoral. L’Argentine…

 

Mais sur la Chine,le sujet vraiment important, c’était une victoire stratégique majeure. Pas forcément appréciés de tous ses supporters. Et utilisable par n’importe laquelle de ses successeurs car c’était public.

 

Ce qui est sur c’est que Trump est une nouvelle catégorie à lui tout seul.

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Je suis curieux de voir si ça va prendre: l'affaire de l'enquête russe, des fuites de la MB et du renvoi de Comey a été baptisée par certains (je sais pas où est la source d'origine) "Stupid Watergate"..... A votre avis, c'est assez accrocheur? Ca a des chances de prendre? Dans notre époque somme toute assez peu créative ou imaginative, où on tend plus à réemployer et user jusqu'à la corde des trucs faits à une autre époque (à la manière de la "création" publicitaire), ça me semble une bonne formule.... Et après tout, elle résume bien des choses, évoque rapidement l'infamie et la bêtise. 

 

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Il y a 12 heures, Tancrède a dit :

On ne saurait mieux résumer le comportement de cette présidence, là où tant d'autres (dans les grands médias et ailleurs) veulent s'échiner à voir, comme dans Dune, "des plans à l'intérieur des plans", échafaudant des théories fumeuses et présupposant des calculs de longue haleine.

C'est bien le seul point positif avec Trump : Il est trop bête et ignorant pour concevoir un plan machiavelique lui-même, et il est trop impulsif, colérique et orgeilleux (et fainéant) pour mener à bien, consciemment ou non, le plan machiavélique d'autres gens. Bush était docile et manipulable, mais Trump est un vieux bâton de dynamite huileux susceptible de péter à la figure de deux qui tenteront de le manipuler.

 

il y a une heure, Tancrède a dit :

Jeff Sessions est la cheville ouvrière de ce comportement de Trump, notamment en ce qu'il joue actuellement un jeu dangereux en se récusant, sans vraiment le faire, de plusieurs sujets d'enquête, Russie en tête. L'autre élément du dispositif autorisant Trump à continuer à se comporter ainsi, et c'est celui peut-être appelé à changer (mais pas pour tout de suite, tant qu'il y a quelque chose à craindre de la base électorale de Trump), est la posture de l'establishment républicain au Congrès, Ryan et McConnell en tête: ils se comportent en ce moment de manière assez minable au regard des standards américains, et il se pourrait qu'ils le paient très cher. ils ne le font pas par conviction, mais semblent avoir décidé que, pour l'instant du moins, Trump est encore la clé d'accès à une frange d'électorat essentielle. Ils s'assiéront du coup sur toute obligation morale, nécessités de procédure, encourageront le blocage systématique de Sessions.... A moins que suffisamment de protestations continues dans les "town hall meetings", de mauvais sondages, de condamnations dans la presse.... Ne finissent par les atteindre. 

D'un autre coté, il vaut mieux. C'est trop tôt pour faire tomber Trump, il y a trop d'américains qui n'ont pas encore compris a quel point il est foireux. S'il est trop vite poussé vers la sortie, ils prendront ça comme une attaque des bêtes du marais washingtonien contre leur héros, et ça peut mal tourner. Il faut que Trump continue à rater tout, à renier ses promesses, à perdre des soutiens politiques et portions d'électorat. Le jour ou même les médias comme fox retourneront leur veste, il sera mûr pour être renvoyé ruminer dans sa tour avec des tas de procès au fesses et sa belle marque Trump associé à "worst president ever" ! (et non, ne dites pas que ça n'arrivera pas, i want to believe !)

il y a une heure, Alexis a dit :

Fort prématuré à mon sens d'écrire quoi que ce soit à l'indicatif, sur ce sujet comme tant d'autres. On en est au conditionnel, à pas mal de niveaux.

Pas sûr à 100% certes, mais hautement probable (Et même dans le cas peu probable où ce serait un mensonge, dans la mesure où la victime est un menteur patenté et un escroc...).

 

 

 

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Sur l'allégation que Trump aurait demandé à Comey un serment d'allégeance: la rumeur prend de la consistance, étant donné que la Maison Blanche s'est donnée la peine de réagir en prétendant que le président demandait à Comey de jurer sa loyauté "au pays" (?????:blink:?????), et que ce dernier aurait décliné (double facepalm). Des sources au FBI, qui ont vu Comey après cette entrevue, confirment la chose (et l'état d'ébahissement de Comey). 

Le pourcentage de cons dans ce bâtiment doit être vraiment ahurissant: pourquoi se sentent-ils obligés de répliquer sur ce point, s'ils veulent que personne n'y prête attention? Si c'était pas authentique, pourquoi s'y intéresser tout court? Une telle obsession, jusque sur un point de détail, et une telle stupidité de croire que leurs démentis ou leurs communiqués, surtout à ce stade de cette présidence, peuvent avoir même un dixième de l'effet qu'ils recherchent, sont proprement déroutantes. Mais la cause, le moteur de ces prises de positions dont on ne sait pas si elles sont plus dues à la stupidité, à la parano ou à la vanité (et les illusions qu'elle amène), ce moteur est Trump lui-même. Il se dit qu'une bonne part de son entourage est faite de purs sycophantes, et qu'on trouve aussi une bonne portion d'incompétents (deux catégories non exclusives l'une de l'autre), mais il reste des gens intelligents, quoique beaucoup, surtout maintenant, doivent éviter de faire des vagues pour essayer de sauvegarder ce qui reste de leur réputation et de leurs perspectives d'emploi (oups pour Spicer, Conway et Huckabee-Sanders). Malgré ces gens, le comportement général de la MB est complètement asservi aux caprices et pulsions de l'orange amère. Avec les patrons du Congrès comme "enablers". 

Sérieux. "Un serment de loyauté au pays"..... Je faisais de meilleures excuses et esquives quand j'avais 4 ans et prétendais n'avoir pas touché au pot de nutella, jurant (d'une bouche maculée), si besoin était la main -tachée de nutella- sur le coeur, que c'était la faute à quelqu'un d'autre (comme dans la pub: un type armé avec des chaussures ou des chaussettes atomiques?). De toute façon, c'est bien connu: "c'est pas moi, c'est Murphy". 

 

 

Modifié par Tancrède
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Connaissant mal l'arrière-cuisine du pouvoir US avant les années 80, je me demande toujours si Nixon était exceptionnel dans son genre ou s'il est simplement dans la moyenne, jusque qu'il est le seul sur lequel ont ait soulevé le rideau alors qu'il était encore en fonction.

Truc marrant a posteriori, son ministre de la défense Melvin Laird était l'un des adversaires à l'intérieur du gouvernement les plus talentueux. Il paraît qu'une fois Nixon a pointé du doigt Laird qui quittait le bureau oval et dit : "There goes the most devious man in the United States".

La postérité retiendra le commentaire : "Some accolade, considering the source".

La dernière tirade du Donald :

Bad (or sick) guy ?

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4 minutes ago, Rob1 said:

Bad (or sick) guy ?

Fuckin'both! 

Mais n'affichons pas de sentiment de supériorité français: les ricains, au moins, ont une chance de débusquer et peut-être confondre certains de leurs dirigeants qui ont bouffé au râtelier de puissances étrangères en échange de changements politiques. Chez nous, on attend toujours que soient évoqués les cas de ceux qui quémandent trop à l'est.... Ou trop à l'ouest. 

 

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il y a 19 minutes, Tancrède a dit :

Sur l'allégation que Trump aurait demandé à Comey un serment d'allégeance: la rumeur prend de la consistance, étant donné que la Maison Blanche s'est donnée la peine de réagir en prétendant que le président demandait à Comey de jurer sa loyauté "au pays" (?????:blink:?????), et que ce dernier aurait décliné (double facepalm). Des sources au FBI, qui ont vu Comey après cette entrevue, confirme la chose (et l'état d'ébahissement de Comey). 

(...)

 

Sérieux. "Un serment de loyauté au pays"..... Je faisais de meilleures excuses et esquives quand j'avais 4 ans et prétendais n'avoir pas touché au pot de nutella, jurant (d'une bouche maculée), si besoin était la main -tachée de nutella- sur le coeur. De toute façon, c'est bien connu: "c'est pas moi, c'est Murphy". 

Bon, faut reconnaître que mes réserves de tout à l'heure ne tiennent plus.

Quand on ment si mal... :dry::laugh:

 

il y a 5 minutes, Rob1 a dit :

La dernière tirade du Donald :

Bad (or sick) guy ?

Le Président des Etats-Unis d'Amérique menace publiquement l'ancien directeur du FBI afin de le faire taire - il pourrait avoir enregistré leurs conversations.

Waouh. Non, mais réellement, Waouh :blink:

Dreher de l'American Conservative le dit mieux que moi :

Citation

Now, every single man or woman who goes into the White House to converse with him now has to worry that the president is secretly recording their conversation, and has no scruples against using what is said to blackmail them. What say you, Sen. Mitch McConnell? What say you, CIA director Mike Pompeo?

This is banana republic stuff. This man is out of control. How can we have a functioning government if the President feels entitled to threaten blackmail, and every single official who meets with him in the White House has to worry that they’re being bugged, and that words they say in confidence could be used against them?

 

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2 hours ago, Tancrède said:

Je suis curieux de voir si ça va prendre: l'affaire de l'enquête russe, des fuites de la MB et du renvoi de Comey a été baptisée par certains (je sais pas où est la source d'origine) "Stupid Watergate"..... A votre avis, c'est assez accrocheur? Ca a des chances de prendre? Dans notre époque somme toute assez peu créative ou imaginative, où on tend plus à réemployer et user jusqu'à la corde des trucs faits à une autre époque (à la manière de la "création" publicitaire), ça me semble une bonne formule.... Et après tout, elle résume bien des choses, évoque rapidement l'infamie et la bêtise.

Ce coup-ci, l'honneur de l'appellation revient à John Oliver dans ce segment:

 

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Il y a 3 heures, Tancrède a dit :

Sur l'allégation que Trump aurait demandé à Comey un serment d'allégeance: la rumeur prend de la consistance, étant donné que la Maison Blanche s'est donnée la peine de réagir en prétendant que le président demandait à Comey de jurer sa loyauté "au pays" (?????:blink:?????), et que ce dernier aurait décliné (double facepalm). Des sources au FBI, qui ont vu Comey après cette entrevue, confirment la chose (et l'état d'ébahissement de Comey). 

Le pourcentage de cons dans ce bâtiment doit être vraiment ahurissant:

Point d'éclairage important.

C'est vendredi.

Le jour des plus grosses bévues de Trump ( non je ne parle pas de jsf).

Car Ivanka et le gendre sont off. Et sans leur tresser des fleurs, ils sont les seuls que Trump écoute et ne vire pas en cas de conseil contrariant... (et avec quelques neurones en étant vache avec l'équipe Trump.)...

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il y a 46 minutes, prof.566 a dit :

Je ne sais même pas ou mettre ca. Les ailes m'en tombent....

Trump Wants New Aircraft Carriers to Turn Back to ‘Goddamned Steam’ Power Catapults

 

http://foreignpolicy.com/2017/05/11/trump-new-aircraft-carrier-u-s-s-gerald-ford-emals-steam-launch-catapults-navy/

 

Quand on lui parlait USS Entreprise, il pensait à ....USS Enterprise (NCC-1701). La catapulte à vapeur, ca fait XIXe s.:biggrin:

https://fr.wikipedia.org/wiki/USS_Enterprise_(NCC-1701)

Modifié par Benoitleg
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Mode sarcasme on:

Ou le Donald aime le steampunk, ou c'est un plan foireux pour remettre en service les mines de charbon des Appalaches: "faut du charbon, c'est pour la défense nationale !".

Mode sarcasme off.

Plus prosaïquement, depuis que c'est tombé, ça s'agite un poil plus qu' d'ordinaire sur les fora milis anglophones: même les inconditionnels du nouveau boss sont... partagés quand à certaines de ses idées en matière de défense.

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https://foreignpolicy.com/2017/05/09/the-knives-are-out-for-hr-mcmaster-trump-bannon-nsc/ (9 mai 2017)

Le général McMaster fait l'objet de fuites malveillantes dans la presse orchestrées par le clan Bannon. Par exemple Bloomberg a révélé l'épisode d'un coup de téléphone houleux entre Trump et McMaster après que ce dernier eut semblé le contredire publiquement sur l'idée de faire payer les THAAD par Séoul.

En arrière plan, il y a un désaccord sur la politique afghane de McMaster, ce dernier préconisant un renfort de troupes et une extension des attaques aériennes contre les Talibans, où Bannon voit la pente glissante du "nation building" que Trump n'a eu de cesse de décrier pendant la campagne.

McMaster n'est pas aidé par le fait que de nombreux membres de son équipe ont été nommés par Flynn, n'ont pas de loyauté envers lui et n'aiment pas ses idées. Il voudrait se débarrasser de K.T. McFarland, une ancienne plume de Reagan recyclée comme commentatrice de Fox News en la faisant nommer ambassadrice à Singapour. Mais apparemment McFarland est appréciée par Trump, et il risque de se mettre en conflit avec Trump en voulant la faire partir.

Au contraire de McMaster, le clan Bannon n'ose pas s'attaquer au général Mattis, qui a pourtant une influence modératrice sur Trump.

Le fait que McMaster semble préférer des solutions militaires aux problèmes politiques est aussi une conséquence du fait que le département d'État de Rex Tillerson n'est toujours pas convenablement doté en personnel et n'est pas suffisamment actif dans le domaine de la diplomatie.

 

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http://www.militarytimes.com/articles/us-rep-a-marine-veteran-defends-his-vocal-slam-of-republican-health-care-bill

Citation

US rep, un vétéran marin, défend son claque vocale de la facture républicaine des soins de santé

Par: Rep. Ruben Gallego, 14 mai 2017 (Photo: Alex Wong / Getty Images)

Note de l'éditeur:  Ce qui suit est une pièce d'opinion. Les opinions exprimées ici ne représentent pas nécessairement celles de Military Times ou de son équipe de rédaction. "Où est le score?"   
 

 

J'ai crié la question au président de la Chambre, Paul Ryan, lors du débat sur le projet de loi sur les soins de santé républicain et - pas pour la première fois - m'a réprimandé. Mais la véritable transgression contre les meilleures traditions de la Maison n'était pas mon enquête bruyante. Au lieu de cela, c'était l'insistance du leadership républicain à forcer un vote sur un projet de loi qui transformerait un sixième de l'économie américaine sans audiences significatives et sans estimation ni «score» de son impact par le Bureau du budget du Congrès non partisan.   

Comme nous le savons tous, la hâte fait du gaspillage. Et il est déjà devenu péniblement clair que, dans leur précipitation pour adopter cette législation désastreuse, les républicains ont commis une erreur de jugement qui pourrait avoir de graves conséquences pour les anciens combattants de notre nation. 

US rep, un vétéran marin, défend son claque vocale de la facture républicaine des soins de santé

Par: Rep. Ruben Gallego, 14 mai 2017 (Photo: Alex Wong / Getty Images)

Note de l'éditeur:  Ce qui suit est une pièce d'opinion. Les opinions exprimées ici ne représentent pas nécessairement celles de Military Times ou de son équipe de rédaction. "Où est le score?"   
 

 

J'ai crié la question au président de la Chambre, Paul Ryan, lors du débat sur le projet de loi sur les soins de santé républicain et - pas pour la première fois - m'a réprimandé. Mais la véritable transgression contre les meilleures traditions de la Maison n'était pas mon enquête bruyante. Au lieu de cela, c'était l'insistance du leadership républicain à forcer un vote sur un projet de loi qui transformerait un sixième de l'économie américaine sans audiences significatives et sans estimation ni «score» de son impact par le Bureau du budget du Congrès non partisan.   

Comme nous le savons tous, la hâte fait du gaspillage. Et il est déjà devenu péniblement clair que, dans leur précipitation pour adopter cette législation désastreuse, les républicains ont commis une erreur de jugement qui pourrait avoir de graves conséquences pour les anciens combattants de notre nation. 

 

Militaires

Les législateurs renforcent l'impact de la nouvelle facture sur les anciens combattants

 

Mon manque occasionnel de décorum pourrait avoir quelque chose à voir avec le fait que j'avais l'habitude d'être un grognement dans le Corps des marines. J'ai servi dans la guerre en Irak et, comme des millions d'autres anciens membres du service, je suis admissible aux soins par le Département des affaires des anciens combattants. Heureusement, en tant que membre du congrès, je n'ai pas à me soucier de mon assurance maladie, mais sous la facture républicaine des soins de santé répréhensible, bon nombre de mes anciens combattants ne sont peut-être pas si chanceux. 

 

Le problème est que la législation nie explicitement les crédits d'impôt destinés à aider les Américains à payer l'assurance sur le marché individuel aux personnes qui sont déjà admissibles à d'autres programmes de soins de santé fédéraux à faible coût. Bien que cette disposition englobe à juste titre les bénéficiaires de Medicare et de Medicaid, elle bloquerait par inadvertance jusqu'à 7 millions d'anciens combattants qui sont admissibles à des soins par l'intermédiaire de la VA pour recevoir cette assistance, ce qui pourrait leur interdire la possibilité de porter une couverture de soins de santé privée. 

 

Les républicains n'étaient pas inconscients de cette préoccupation. En fait, une version antérieure de leur projet de loi sur les soins de santé comprenait une exemption qui autorisait expressément les anciens combattants qui ne sont pas inscrits à la VA à recevoir ces crédits d'impôt.   

, parce que cette mise en scène critique pour les vétérinaires serait contraire aux règles du Sénat qui permettent de passer à la majorité simple une loi, la direction républicaine a apparemment décidé de la jeter. Dans la fureur de l'abrogation d'Obamacare, les options de soins de santé de millions de vétérans sont devenues apparemment un autre mal de tête à traiter plus tard. 

 

Confronté à cette déchéance du devoir, les républicains - y compris le président du Comité des anciens combattants de la Chambre, Phil Roe - font maintenant valoir qu'une règle du Département du Trésor instituée en vertu de l'Administration précédente éviterait des préoccupations concernant l'admissibilité des anciens combattants aux crédits d'impôt. Mais cette mesure réglementaire était liée à la Loi sur les soins abordables, la loi selon laquelle le projet de loi sur les soins de santé républicain était spécifiquement conçu pour abroger et remplacer. Et tout effort visant à mettre en œuvre une nouvelle règle au nom des anciens combattants sera confronté à un obstacle important sous la forme d'un mandat exécutif anti-réglementaire signé par le président Trump.    

Bien sûr, les excuses et explications torturées offertes par le président Roe et d'autres personnes ne seraient pas nécessaires si les républicains avaient procédé de manière plus patiente et réfléchie. Au lieu de mener des auditions et des balises approfondies pour affiner la législation, comme les démocrates l'ont fait lors de l'élaboration de la Loi sur les soins abordables, ils ont couru pour respecter un calendrier arbitraire et irresponsable. Le résultat était une erreur non forcée - l'absence de langage clair dans la législation pour protéger les anciens combattants. 

 

Pourtant, même si mes collègues républicains réussissent à réparer cette lacune flagrante, le projet de loi sur les soins de santé du GOP sera toujours un désastre absolu pour les hommes et les femmes courageux qui se sont battus pour notre pays en uniforme. Des millions de vétérans qui dépendent de Medicaid seront blessés par les coupures massives incluses dans le plan républicain. En outre, les anciens membres du service qui souffrent de troubles du stress post-traumatique et d'autres «conditions préexistantes» seront jetés dans de nouveaux bassins à haut risque et pourraient voir leurs coûts de soins de santé augmenter rapidement. 

Même les anciens combattants qui reçoivent une couverture par l'entremise de leurs employeurs pourraient être exposés à de nouvelles difficultés dans le cadre du plan GOP grâce à une disposition qui permettra aux États de se retirer des réglementations du marché de l'assurance qui imposent des limites à vie et éliminent le plafond des coûts.     
 

Le représentant Ruben Gallego, D-Ariz., Est dans son deuxième mandat à la Chambre des représentants.

Crédit photo: avec la permission du représentant Ruben Gallego


Nos héros méritent mieux. Nous leur devons non seulement des soins de santé exceptionnels, mais aussi un processus juste, ouvert et transparent au Congrès lorsque nous débattons d'une loi qui pourrait affecter profondément leur vie et leurs familles. 

 

Les républicains de la Chambre devraient se méfier - si leur facture de soins de santé abyssale est signée en loi, je ne serai pas le seul vétéran à en crier.  
 

Rep. Ruben Gallego, D-Ariz., Est un vétéran du Corps des Marines qui a servi en Irak avec la  compagnie Lima, 3e bataillon, 25e Marines.  Il représente le 7ème district du Congrès de l'Arizona  et siège au Comité des services armés de la Chambre. En savoir plus sur d'autres vétérans - devenus législateurs par le biais du Caucus des anciens combattants du Congrès .

 

 

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il y a 6 minutes, zx a dit :

Quelle réactivité maître ZX !

 

Information d'origine étrangère (non-précisée) qui aurait* été fournie aux russes sans le consentement du service concerné et, toujours d'après l'article, permettrait d'identifier le lieu de recueil du renseignement et, partant, l'origine probable des dits renseignements.

Cette histoire n'ira pas bien loin en tant que telle (cf. affaire Plame & comportement mafieux des Républicains) : c'est juste une plume de plus sur le plateau de la balance.

 

* l'origine des informations du WP n'est pas d'une clarté totale pour moi :combatc: Ne me dites pas que le photographe russe est agent double, quand même !

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il y a 38 minutes, zx a dit :

Shocking :rolleyes:

Pas surprenant vu tous les bruits qu'on a entendu sur le personnage, et son rapport distrait avec les SR (depuis novembre dernier).

3 observations:

  • Je serais curieux de savoir le pays "ami" source du renseignement, qui s'est fait abusé.
    Ce n'est sans doute pas Israël (ce qui aurait été drôle pour la durée de vie de Trump: seul Obama a survécu à la désapprobation d'Israël).
    ça laisse sans doute un pays européen (UK ?)
     
  • J'ai noté les efforts de "damage control", pour tenter d'expurger toutes les traces de la fuite Trump des logs officiels.
    Forcément, ça a foiré, puisque ça relève de la trahison pour n'importe qui sauf POTUS.
     
  • -> Cela appartient plutôt au fil guerre de l'information et propagande.

    Je n'ai pas eu l'occasion d'en parler, mais Comey a en tout cas factuellement raison.
    La Russie influence / intervient toujours dans la scène politique américaine... mais cette fois au grand jour (pas besoin de hacker cette fois).
    Les russes ont délibérément publié via TASS la photo de la fameuse rencontre avec l'ambassadeur russe à la WH.
    Ce qui a embarrassé, et encore plus fragilisé Trump. (en pleine controverse sur l'enquête de ses liensa vec la Russie :dry:...)
    (Il faut le reconnaître, ils ont un sacré наглости / chutzpah/ toupet de le faire à la Maison Blanche :blink:, EDIT et ils sont toujours très bons sur l'infowar, malgré leur échec relatif (supposé ahem) sur les élections françaises)

    Mon opinion est que l'amitié de Trump envers la Russie ne vaut plus grand chose (surtout empêtré dans les controverses pareilles).
    Donc, je pense qu'ils sont passé au plan B, c'est à dire, augmenter le chaos et la disruption, pour discréditer les institutions, et paralyser au maximum le gouvernement américain cette année.
    Il faudrait surveiller la propagande RT/Sputnik : si elle bascule plutôt sur la tonalité émeutes raciales, et que c'est repris par les canaux alt-right, alors on saura le niveau de terre brulée visée.

Je crois qu'il est temps de lancer un sondage sur le forum (comme pour le Brexit), pour diviner l'année de fin de la présidence Trump (quelle que soit la cause : impeachment, démission, coup d'état, nuke nord coréen, assassiné par Melania, enlevé par le Mossad, incapacité après abus de call girl russes, etc :tongue:).
Choix possibles : 2017, 2018,2019,2020,2024.

 

Modifié par rogue0
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2 hours ago, rogue0 said:


Donc, je pense qu'ils sont passé au plan B, c'est à dire, augmenter le chaos et la disruption, pour discréditer les institutions, et paralyser au maximum le gouvernement américain cette année.
Il faudrait surveiller la propagande RT/Sputnik : si elle bascule plutôt sur la tonalité émeutes raciales, et que c'est repris par les canaux alt-right, alors on saura le niveau de terre brulée visée.

Je sais pas si ça va tant les servir que ça: de tout ce que j'entends, lis et constate, et de l'aveu même de Trump (encore une connerie prouvant que ce type ne sait même pas ce qu'il dit ou de quoi il parle, et certainement pas garder un fil de pensée continu), la politique étrangère est menée par le Pentagone avec l'assentiment et "l'orientation" (de toute façon, il y a consensus) des leaders républicains. Et ils gardent le même cap qu'ils ont depuis Bush: castagner, dans leur grande illusion idéologie désormais traditionnelle, et au mieux un peu tempérée, inspirée par les bons vieux néocons et faucons qui n'ont rien oublié et rien appris de la décennie 2000, et ont réussi à passer au travers des gouttes de leur déconfiture et de leur désavoeu publics pour rester éminemment interviewables dans les médias et invités à tous les dîners en ville. Après tout, ce sont eux les principaux marketeurs des VRP américains vendant "sécurité" et matériel militaire un peu partout. Faut bien une trame narrative pour justifier la stratégie de vente et balayer d'un geste toutes les questions sur les excès de dépenses militaires (surtout quand on les augmente), les déficits (quand ce sont pas les démocrates au pouvoir), la corruption du système militaro-industriel, et le gaspillage au Pentagone. 

Bref, l'accalmie (mais sans changement fondamental de cap) constatée sous Obama risque de se terminer, la recrudescence d'activité de ces 3 derniers mois n'étant qu'un prélude. Je ne suis pas sûr que Vladimir apprécie le changement, en fin de compte, même si ça l'aidera à nourrir sa posture anti-américaine; il ne constitue pas vraiment un contre-modèle attractif, ni n'a les moyens de faire face. Alors effectivement, la tactique d'encourager le bordel institutionnel reste la seule option, mais c'est du combat d'arrière-garde avec ce qui reste de moyens, surtout si, d'aventure, la présidence Trump s'engageait sur la voie de l'impeachment. C'est pas encore vraiment d'actualité, même si les journalistes politiques en parlent tous les jours depuis la semaine dernière, mais c'est devenu une possibilité bien concrète, surtout depuis que la piste de l'argent (des Trump et de Kushner) est pour ainsi dire officiellement dans le viseur des enquêteurs. Beaucoup de commentateurs bien introduits évoquent quotidiennement ce qu'ils entendent de l'atmosphère de la Maison Blanche, où le Donald serait en roue libre, accusant tout le monde et menaçant le renvoi toutes les cinq minutes, avec un Kushner (le seul exempt des colères présidentielles) fonctionnant de la même façon. Je ne sais absolument pas quel crédit accorder à ces bruits, sinon que plusieurs journalistes avec les bonnes relations les relaient avec insistance depuis quelques jours. Si c'est même juste un peu vrai, on a un portrait inquiétant (bon, OK, et quelque part aussi très marrant) de l'état de fonctionnement de l'exécutif de la première puissance mondiale. 

 

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