Alexis Posté(e) samedi à 06:02 Share Posté(e) samedi à 06:02 Il y a 8 heures, Stark_Contrast a dit : Le budget de la défense devra être approuvé par le Congrès et n'est rien de moins que stupéfiant, avec une augmentation de plus de 50 %. Je ne sais pas non plus exactement ce qui sera acheté et ce qui sera mis en avant. Le Pacifique est ce qui préoccupe tout le monde ici, y compris l'armée américaine. Je trouve des sources qui disent le contraire, évoquant une diminution jusqu'à peut-être même 50% () L'administration envisage des réductions substantielles du budget de la défense, certains conseillers préconisant des réductions allant jusqu'à 50 %. L'ancien secrétaire à la défense par intérim, Chris Miller, qui a contribué au document d'orientation « Project 2025 », a publiquement soutenu ces mesures, arguant qu'elles permettraient de rationaliser les opérations militaires et de réduire les dépenses fédérales (...) Les critiques avertissent que des coupes budgétaires drastiques pourraient compromettre la présence et l'état de préparation de l'armée américaine dans le monde. (...) Les analystes de la défense mettent en garde contre le fait que ces changements pourraient enhardir les adversaires et affaiblir les alliances (...) Les partisans des coupes budgétaires font valoir que la réaffectation des ressources pourrait améliorer l'efficacité et permettre de se concentrer sur les nouvelles menaces. L'administration insiste sur la nécessité de donner la priorité à la cybersécurité, à la défense spatiale et aux technologies avancées par rapport aux dépenses militaires traditionnelles. Cette réorientation stratégique vise à relever les défis sécuritaires en constante évolution de manière rentable. Si certains conseillers de Trump défendent à l'inverse une augmentation du budget, c'est qu'il y a alors des désaccords fondamentaux dans son entourage ! Si c'est bien le cas, reste à savoir dans quelle direction le président tranchera (ou pas, il pourrait aussi "choisir de ne pas choisir") Et si Trump décide de sabrer le budget de la défense, alors cela contribue certainement à expliquer que ses exigences en matière de dépenses de défense des Européens soient si élevées... Il s'agit de compenser Il y a 8 heures, Stark_Contrast a dit : Je pense que Trump souhaite que l'Europe assume une plus grande part du fardeau de la défense Vous êtes conscient que cette phrase est logiquement équivalente à "Je pense que Trump est un président américain" ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) samedi à 07:32 Share Posté(e) samedi à 07:32 États-Unis : un amendement constitutionnel déposé pour permettre à Donald Trump de briguer un troisième mandat https://www.lefigaro.fr/international/etats-unis-un-amendement-constitutionnel-depose-pour-permettre-a-donald-trump-de-briguer-un-troisieme-mandat-20250124 Le 22e amendement interdit actuellement à quiconque d’être élu pour plus de deux mandats. Mais un élu républicain de la Chambre des représentants a présenté une résolution pour modifier la Constitution, quelques jours après le retour de Donald Trump au pouvoir. Le principal intéressé, lui, a évoqué à deux reprises à demi-mot qu’il était prêt à effectuer plus de deux mandats. Au cours d’une réunion avec les républicains de la Chambre des représentants en novembre, quelques jours après sa victoire sur l’ancienne vice-présidente Kamala Harris, il avait déclaré : «Je pense que je ne me représenterai pas, à moins que vous ne disiez : “Il est bon, nous devons envisager autre chose”». Quelques mois plus tôt, en mai, il avait lancé une phrase alambiquée devant des membres du lobby pro-armes américain NRA (National Rifle Association). «Je ne sais pas si nous allons être considérés comme ayant trois ou deux mandats, avait-il glissé. Serons-nous à trois ou à deux mandats si nous gagnons?» Un autre cas de figure pourrait permettre au républicain de rester au pouvoir dans quatre ans. S’il n’arrive pas à modifier la Constitution, rien «ne lui interdit de servir en tant que président au-delà du 20 janvier 2029», écrit Philip Klinkner, professeur au Hamilton College, dans un article publié sur The Conversation. «Le 22e amendement interdit seulement à quelqu’un d’être “élu” plus de deux fois (...) mais il ne dit rien sur le fait que quelqu’un puisse devenir président autrement qu’en étant élu à ce poste.» Le chercheur énonce une théorie qui serait similaire au mode opératoire utilisé par le président russe, Vladimir Poutine, qui était devenu le premier ministre de Dmitri Medvedev entre 2008 et 2012 pour respecter la loi. Dans les faits, l’actuel maître du Kremlin était le véritable souverain de la Russie. Dans le cas des États-Unis, Philip Klinkner émet l’hypothèse de l’élection de J.D. Vance, actuel vice-président, en tant que chef d’État. Rien n’empêcherait Donald Trump de se présenter à la vice-présidence. «S’il est élu, Vance pourrait alors démissionner, ce qui permettrait à Trump de redevenir président», imagine le professeur. Selon ce dernier, «Vance n’aurait même pas besoin de démissionner» pour voir un hypothétique vice-président Trump puisse exercer le pouvoir de la présidence. Le duo au pouvoir pourrait s’appuyer sur le 25e amendement de la Constitution qui stipule que si un président déclare qu’il «n’est pas en mesure de s’acquitter des pouvoirs et des devoirs de sa charge [...], ces pouvoirs et ces devoirs seront exercés par le vice-président en tant que président par intérim». ------- Ca plus la manipulation des foules grâce aux réseaux sociaux, je crois qu'on peut dire que nous entrons dans une période marquée par le retour de rois archaïques, mais façon moderne, et qui aura toutes les chances de mal finir. Je le vois comme un retour de balancier après toutes les comédies intellectuelles données par les démocrates. Il va sans dire que avons aussi devant nous notre propre futur, en Europe, puisque nous sommes incapables de résister à les imiter. Les sociétés occidentales sont donc en train de s'effondrer sur leur propres systèmes de boucs émissaires : soit on refuse de le voir, comme les démocrates aux USA, soit on rebascule dans la tentation barbare (Trump). Le mouvement de balancier est violent est n'est d'ailleurs pas sans rappeler "la montée aux extrêmes" de Clausewitz. Mais n'est-ce pas ce que souhaitent le vice-président J.D. Vance* et sa "tête pensante" P. Thiel avec leur interprétation dévoyée de l'Apocalypse ? Trump n'est qu'un clown, une caricature d'apprenti dictateur, mais derrière il semblerait qu'il y ait du monde à avoir une vision disons - pour être poli - originale des "choses cachées". * J.D. Vance s'est converti au catholicisme (ce qui n'est pas rien aux USA) après lecture de R. Girard dont P. Thiel était élève à Stanford dans les années 80/90. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) samedi à 07:56 Share Posté(e) samedi à 07:56 il y a 21 minutes, Lecteur de passage a dit : États-Unis : un amendement constitutionnel déposé pour permettre à Donald Trump de briguer un troisième mandat https://www.lefigaro.fr/international/etats-unis-un-amendement-constitutionnel-depose-pour-permettre-a-donald-trump-de-briguer-un-troisieme-mandat-20250124 Le 22e amendement interdit actuellement à quiconque d’être élu pour plus de deux mandats. Mais un élu républicain de la Chambre des représentants a présenté une résolution pour modifier la Constitution, quelques jours après le retour de Donald Trump au pouvoir. Bon çà surprend personne vu la fin de la première présidence. On attendais tous les prémices de ce mouvement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) samedi à 07:58 Share Posté(e) samedi à 07:58 Ils vont arriver à une dictato-ploutocratie .... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) samedi à 08:04 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 08:04 Ce qui va nous sauver c'est l'âge du bestiau ... 78 balais il a pas son avenir devant lui 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) samedi à 08:34 Share Posté(e) samedi à 08:34 Donald Trump, l’Apocalypse et le roi David : une lecture théologique du président américain https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/01/24/donald-trump-l-apocalypse-et-le-roi-david-une-lecture-theologique-du-president-americain_6513189_3232.html « Et encore une fois, chers chrétiens, sortez de chez vous et allez voter ; juste cette fois-ci ; vous n’aurez plus besoin de le faire. Vous n’aurez plus besoin de voter à l’avenir, mes beaux amis chrétiens. Je vous aime, je suis chrétien, je vous aime ; sortez de chez vous et votez. Dans quatre ans, vous n’aurez plus à voter à nouveau. Nous aurons tout arrangé, si bien que vous n’aurez plus besoin de voter. » D. Trump (26 juillet 2024). « Donald Trump mobilise une rhétorique puissamment religieuse, avec l’utilisation de nombreux thèmes bibliques et eschatologiques [relatifs à la fin des temps], au point que certains de ses propos ressemblent à des prophéties de la fin du Moyen Age », Joël Schnapp (médiéviste) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) samedi à 08:47 Share Posté(e) samedi à 08:47 (modifié) Le 25/01/2025 à 03:08, Stark_Contrast a dit : J'hésite à publier ce texte parce qu'il comporte des réserves importantes et que je ne partage pas entièrement les opinions de l'auteur, et je pense que beaucoup de gens vont naturellement le rejeter. Je sais également que je serai accusé de toutes sortes de choses. Je l'ai déjà partagé avec quelques membres français par message privé, qui m'ont informé qu'il n'est pas vraiment facile à traduire et qu'il est long, alors je vais le résumer et le lier, et j'espère que vous comprendrez pourquoi je donne à Elon Musk un peu de laissez-passer, et qu'il mérite en fait beaucoup de crédit pour aider à arrêter le genre de choses qui vous préoccupent, malheureusement cela va aussi de pair avec l'élection de donald Trump : Dans le sillage de la réélection d'Obama en 2012, la défection d'une grande partie de l'élite de la Silicon Valley du Parti républicain au Parti démocrate a entraîné un énorme afflux d'argent dans les coffres du Parti démocrate et de sa pénombre associée de fondations et d'ONG financées par des milliardaires, ainsi qu'une nouvelle volonté des titans de la Silicon Valley de travailler directement avec la Maison Blanche - qui, après tout, a conservé le pouvoir, en théorie, de réglementer leurs quasi-monopoles jusqu'à ce qu'ils cessent d'exister. Dans tous les domaines, qu'il s'agisse du sexe et du genre, de l'attitude des églises à l'égard de l'homosexualité, des sources d'information publique autrefois apolitiques, des pratiques de vote, de la politique interne des groupes religieux, de la politique raciale, des films que les Américains regarderaient et de la manière dont ils se divertiraient dorénavant, les oligarques feraient leur part en aidant à acheter des espaces sociaux autrefois indépendants et en les transformant en éléments de la machine de la structure de permission du parti. Le FBI ferait alors sa part en adoptant des catégories politiques telles que la « suprématie blanche » comme principales cibles nationales, et des groupes fantoches verticaux, tels que l'ADL et l'ACLU, feraient semblant d'être des chiens de garde objectifs qui sont simplement parvenus à la même conclusion... ...la nouvelle variante numérique de l'« opinion publique » était ancrée dans les algorithmes qui déterminent comment les modes se répandent sur les médias sociaux, dans lesquels la masse multipliée par la vitesse égale l'élan - la vitesse étant la variable clé. Il en résulte un monde miroir en évolution rapide qui privilégie nécessairement les opinions et les croyances de l'avant-garde autoproclamée qui contrôle la machinerie, et qui peut donc générer la vitesse nécessaire pour changer l'apparence de « ce que les gens croient » du jour au lendemain. ... a permis d'écarter facilement tous ceux qui suggéraient que Joe Biden était visiblement sénile, que le système de gouvernement américain, y compris ses protections constitutionnelles pour les libertés individuelles et son système historique de freins et de contrepoids, était en train de dérailler ; que la fusion des entreprises technologiques monopolistiques et des agences de sécurité nationale avec la presse avait quelque chose de visiblement malsain qui menaçait la capacité des Américains à s'exprimer et à penser librement ; ou que les grands systèmes culturels américains, de l'éducation à la science et à la médecine, en passant par la production de films et de livres, étaient tous visiblement en train d'échouer, puisqu'ils tombaient sous le contrôle de ce nouvel appareil. Des millions d'Américains ont commencé à se sentir de plus en plus épuisés par les efforts nécessaires pour maintenir des mondes de pensée parallèles dans lesquels ils exprimaient des degrés de fidélité au nouvel ordre dans l'espoir de conserver leur emploi et d'éviter d'être ostracisés et punis, tout en étant en privé déconcertés ou horrifiés par l'absence de toute logique convaincante derrière les changements qu'ils voyaient - de l'effondrement de la loi et de l'ordre dans les grandes villes à l'épidémie de fentanyl, en passant par l'afflux de quelque 20 millions d'immigrés clandestins non contrôlés à travers la frontière américaine, ou encore par les dysharmonies de genre généralisées dans les pays de l'Est. L'effondrement de l'ordre public dans les grandes villes, l'épidémie de fentanyl, l'afflux de quelque 20 millions d'immigrés clandestins non déclarés à la frontière des États-Unis, la dysphorie de genre généralisée chez les adolescentes, le déclin soudain et choquant de la santé publique, de l'espérance de vie et des taux de natalité. ...Une fois que Donald Trump, ancien président des États-Unis, a été expulsé de Twitter, l'équation est devenue évidente : soit le parti contrôlait Twitter, auquel cas Elon Musk était le prochain à faire l'objet d'un shadow-banning, d'un fact-checking et d'un éventuel exil, au prix de centaines de milliards de dollars pour sa marque personnelle, c'est-à-dire ses entreprises, soit Musk pouvait affirmer son propre contrôle sur cet espace, en achetant Twitter. Par rapport aux pertes probables qu'entraînerait le fait d'être réduit au silence et expulsé du site, et aux difficultés qu'il rencontrerait ensuite pour lever des capitaux publics et privés, 44 milliards de dollars étaient donc un coût tout à fait raisonnable à payer pour Musk. Le hic dans le plan de Musk pour acheter Twitter était qu'il dépendait de la partie assez stupide pour lui vendre. Heureusement, incroyablement, ils ont été assez stupides pour le faire, tout en affirmant haut et fort que Musk était un pigeon. ...Il va sans dire que le modèle politique dans lequel les agents sont constamment en train de jouer à des jeux de structure de permission sur le corps politique, assistés par des membres de la presse et des groupes de réflexion désireux de servir le parti, a plus en commun avec les systèmes pyramidaux et les escroqueries de marketing de réseau à haute pression qu'avec la délibération et le débat démocratiques raisonnés. À ce stade, il ne semble guère controversé de souligner qu'un tel modèle politique est socialement toxique. https://www.tabletmag.com/feature/rapid-onset-political-enlightenment Peut-être que Trump construira et réalisera une machine de propagande encore plus incroyable pour réaliser ses rêves de troisième Reich, mais j'en doute, sans les mêmes niveaux de coopération de la part des médias et autres qu'il n'obtiendra jamais. En attendant, Trump est en train de démanteler celle-ci et je suis heureux de la voir partir. Il y a de nombreuses raisons de s'inquiéter au sujet de Donald Trump. Il y en a trop pour les énumérer, mais pour ceux qui s'inquiètent de voir un gouvernement imposer son idéologie à travers autant d'institutions que possible, je crains que vous ne soyez en retard sur la fête. Je ne suis pas Trump, mais si je veux prendre le contrôle des États-Unis et faire ce que tant de gens croient qu'il veut faire, la dernière personne avec laquelle il s'acoquinerait serait Elon Musk et il ne sortirait pas le gouvernement fédéral de cette machine à censurer et à influencer. Je suis en train de lire l'article, assez long mais très intéressant et finalement assez "classique", en ce qu'il est rapporté au sujet de la formation des opinions et des idées en démocratie, avec un tournant sur les outils employés autour de la présidence Obama (dont on dispose un recul prudent sur cette période et donc une actualisation bienvenue des connaissances à ce sujet). Un processus autrement plus subtile et complexe qu'en dictature, et c'est ce genre d'article qui y fait réfléchir. On voit également l'intérêt et l'utilité des contre-pouvoirs. Reste les conclusions à tirer de l'actuelle présidence et du jeu entre POTUS et MUSK: je suis un peu plus réservé que toi. Un "gentleman agreement" entre les deux personnages, appréciant l'autoritarisme et le dirigisme, me semble possible une fois que certaines divergences auront éclaté au grand jour. Ils n'ont pas intérêt à se neutraliser réciproquement, s'ils souhaitent la mainmise sur le pouvoir au Etats-Unis, en dépit de leurs différences. Mais c'est çà qui est génial avec les Etats-Unis: c'est une culture du pragmatisme poussée à l'extrême qui peut produire des accords les plus improbables, entre des parties les plus improbables, Pour le lecteur français, on pourra faire le rapprochement entre les thématiques abordées par cet article et l'excellente série canal "La Fièvre": ce que dit l'article au sujet du processus de formation des idées et l'injection des récits dans le débat ressemble furieusement aux thématiques abordées dans cette série canal plus. Je mentionne Canal pour dire que c'est bien une réalisation franco-franchouillarde inédite, pas une importation de scenario outre atlantique. Modifié dimanche à 09:44 par olivier lsb 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) samedi à 10:06 Share Posté(e) samedi à 10:06 (modifié) Il y a 8 heures, Stark_Contrast a dit : Dans le sillage de la réélection d'Obama en 2012 (...) L'effondrement de l'ordre public dans les grandes villes, l'épidémie de fentanyl, l'afflux de quelque 20 millions d'immigrés clandestins non déclarés à la frontière des États-Unis, la dysphorie de genre généralisée chez les adolescentes, le déclin soudain et choquant de la santé publique, de l'espérance de vie et des taux de natalité. Tout plein de problèmes sont apparus durant les mandats d'Obama, mais ce n'est pas Obama qui en est responsable. De même le covid est apparu durant la présidence Trump sans que Trump en soit responsable. La chute des taux de natalité commence en 2007, donc avant 2012 : source : https://econofact.org/the-mystery-of-the-declining-u-s-birth-rate (15 février 2022) Ce déclin ne peut s'expliquer par des changements démographiques, économiques ou politiques. Le changement de priorités pourrait être le principal moteur de la baisse du taux de natalité depuis 2007. Des données d'enquête et des données anecdotiques suggèrent que les cohortes plus récentes de jeunes adultes ont peut-être des préférences différentes pour avoir des enfants, des aspirations pour la vie et des points de vue sur les normes parentales qui sont à l'origine de la baisse du taux de natalité aux États-Unis. Ces changements pourraient refléter des préférences et des normes qui ont évolué principalement au cours des décennies précédentes, bien avant 2007 - telles que des pratiques parentales plus intensives et des opportunités économiques accrues pour les femmes - d'une manière qui a profondément façonné la vision du monde des jeunes adultes d'aujourd'hui. La crise des opioïdes est antérieure à 2012 : Entre 2006 et 2015, Purdue et d'autres producteurs d'analgésiques, ainsi que les organismes sans but lucratif qui leur sont associés, ont dépensé près de neuf cents millions de dollars en lobbying et en contributions politiques, soit huit fois plus que le lobby des armes à feu durant cette période. Le 30/07/2018 à 19:46, Wallaby a dit : https://www.newyorker.com/magazine/2017/10/30/the-family-that-built-an-empire-of-pain (30 octobre 2017) Ces trois noms propres : Oxycontin, Purdue Pharma, Sackler, sont dans l'ordre : l'un des médicaments au coeur de la crise des opioïdes, l'entreprise pharmaceutique qui le fabrique, et la famille qui détient cette entreprise. À l'instar des Rockefeller, cette famille, une des plus riches d'Amérique avec un patrimoine de 13 milliards, dore son blason par des activités philanthropiques : Sackler Gallery à Washington, Sackler Museum à Harvard, jusqu'à une "Aile Sackler" au Louvre : https://www.lexpress.fr/informations/une-epoque-un-lieu-l-aile-sackler_626055.html (12 novembre 1997) Dans ce nouvel espace sont présentées les collections de l'Iran, du Levant, de l'Arabie depuis l'âge du fer. La période perse est centrée sur le palais de Darius à Suse; les époques parthe et sassanide offrent de l'orfèvrerie et des mosaïques. Le mécénat a permis aussi d'équiper les lieux d'ascenseurs pour handicapés. Les Sackler en avaient fait une obligation. Pourtant pour la plupart des gens, l'origine de leur fortune est aussi inconnue que celle des barons voleurs . (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Barons_voleurs ) Mais l'OxyContin est un médicament controversé. Son seul ingrédient actif est l'oxycodone, un cousin chimique de l'héroïne qui est jusqu'à deux fois plus puissant que la morphine . Les représentants de commerce ont promu OxyContin comme un produit "par lequel on commence et avec lequel on reste". Depuis 1999, deux cent mille Américains sont morts de surdoses liées à l'OxyContin ou à d'autres opioïdes médicaux. Selon la Société américaine de médecine de l'addiction, quatre personnes sur cinq qui essaient l'héroïne aujourd'hui ont commencé avec des analgésiques sur ordonnance. Les chiffres les plus récents des Centers for Disease Control and Prevention suggèrent que cent quarante-cinq Américains meurent chaque jour de surdoses d'opioïdes. "Si vous regardez les tendances en matière de prescription pour tous les différents opioïdes, c'est en 1996 que la prescription décolle vraiment ", a dit M. Kolodny. "Ce n'est pas une coïncidence. Cette année-là, Purdue a lancé une campagne à multiples facettes qui a mal informé la communauté médicale sur les risques." Arthur Sackler (1913-1987) était un génie du marketing : Dans les années cinquante, il a produit une publicité pour un nouvel antibiotique de Pfizer, Sigmamycin : une série de cartes de visite de médecins, avec à côté les mots "De plus en plus de médecins trouvent que Sigmamycin est l'antibiothérapie de choix". En 1959, un journaliste d'investigation de The Saturday Review a essayé de contacter certains des médecins dont les noms figuraient sur les cartes. Ils n'existaient pas. Pendant les années 60, Arthur s'est enrichi en commercialisant les tranquillisants Librium et Valium. Une publicité de Librium montrait une jeune femme portant un bras chargé de livres, et suggérait que même l'anxiété quotidienne qu'un étudiant de première année d'université ressent en quittant la maison pourrait être mieux gérée avec des tranquillisants. Sackler a fait la promotion du Valium pour une telle variété d'utilisations qu'en 1965, un médecin écrivant dans la revue Psychosomatics a demandé : " Quand n'utilisons-nous pas ce médicament ? Arthur Sackler est devenu un éditeur, en lançant un journal bihebdomadaire, le Medical Tribune, qui a finalement atteint six cent mille médecins. Il s'est moqué des suggestions selon lesquelles il y avait un conflit d'intérêts entre ses rôles de chef d'une société de publicité pharmaceutique et d'éditeur d'un périodique pour médecins. Mais en 1959, il s'est avéré qu'une société qu'il possédait, MD Publications, avait payé le chef de la division des antibiotiques de la F.D.A., Henry Welch, près de trois cent mille dollars en échange de l'aide de Welch dans la promotion de certains médicaments. Au début des années 60, Estes Kefauver, un sénateur du Tennessee, a présidé un sous-comité qui s'est penché sur l'industrie pharmaceutique, qui connaissait une croissance rapide. Kefauver, qui avait déjà enquêté sur la mafia, était particulièrement intrigué par les frères Sackler. Une note préparée par le personnel de Kefauver indiquait, "L'empire Sackler est une opération complètement intégrée dans la mesure où il peut concevoir un nouveau médicament dans son entreprise de développement de médicaments, faire tester cliniquement le médicament et obtenir des rapports favorables sur le médicament dans les différents hôpitaux avec lesquels ils ont des liens, concevoir l'approche publicitaire et préparer le texte publicitaire réel avec lequel promouvoir le médicament, faire publier les articles cliniques ainsi que le texte publicitaire dans leurs propres revues médicales, et préparer et planter des articles dans les journaux et les magazines". "Il y a de plus en plus de littérature qui montre que ces médicaments peuvent être utilisés pendant une longue période, avec peu d'effets secondaires", a déclaré M. Portenoy [un spécialiste newyorkais] au Times en 1993. Décrivant les opioïdes comme un "cadeau de la nature", il a dit qu'il fallait les déstigmatiser. Portenoy, qui recevait des fonds de Purdue, a dénoncé la réticence des cliniciens à administrer de tels narcotiques pour la douleur chronique, affirmant qu'il s'agissait d'un signe d'"opiophobie" et suggérant que les préoccupations concernant la dépendance et l'abus constituaient un "mythe médical". En 1997, l'American Academy of Pain Medicine et l'American Pain Society ont publié une déclaration concernant l'utilisation des opioïdes pour traiter la douleur chronique. La déclaration a été rédigée par un comité présidé par le Dr J. David Haddox, conférencier rémunéré de Purdue. L'OxyContin a été approuvé par la F.D.A. en 1995, pour le traitement de la douleur modérée à sévère. Purdue n'avait mené aucune étude clinique sur la dépendance ou la prédisposition à l'abus de la drogue. L'examinateur de la F.D.A. qui a supervisé la procédure, le Dr Curtis Wright, a quitté l'agence peu de temps après. Deux ans après, il avait accepté un emploi chez Purdue. On a offert aux médecins des voyages tous frais payés pour assister à des séminaires de gestion de la douleur dans des endroits comme Boca Raton [une station balnéaire en Floride]. De telles dépenses valaient l'investissement : les dossiers internes de Purdue indiquent que les médecins qui ont assisté à ces séminaires en 1996 ont rédigé des ordonnances OxyContin plus de deux fois plus souvent que ceux qui ne l'ont pas fait. Purdue a demandé aux représentants des ventes d'assurer aux médecins - à maintes reprises et sans preuve - que "moins de un pour cent" des patients qui prenaient de l'OxyContin devenaient dépendants. (En 1999, une étude financée par Purdue auprès de patients qui utilisaient OxyContin pour des maux de tête a révélé que le taux de dépendance était de treize pour cent). Les médecins qui étaient facilement manipulés par leurs patients - ou corrompus par l'argent du jeu - ont mis sur pied ce qu'on appelle des moulins à pilules, des cliniques de la douleur qui ont prospéré grâce à l'émission d'ordonnances d'OxyContin. De nombreux fonctionnaires sont furieux contre les fabricants d'analgésiques puissants. Les ordonnances coûtent cher, et les contribuables paient souvent la facture, par l'entremise de programmes comme Medicaid. Puis, au fur et à mesure que les conséquences ruineuses de la dépendance aux opiacés s'installent, le public doit payer de nouveau - cette fois pour les services d'urgence, le traitement de la toxicomanie, etc. Denham [fonctionnaire du parquet du Kentucky] m'a dit que, en se préparant pour le procès, il a découvert une photographie de l'équipe de football de l'école secondaire de Pikeville en 1997. "Près de la moitié des joueurs étaient morts d'overdose ou dépendants." L'an dernier, dans l'Ohio, un État particulièrement touché par l'épidémie, 2,3 millions de résidents - soit environ une personne sur cinq dans l'État - ont reçu une ordonnance pour des opioïdes. Mark Sullivan, psychiatre à l'Université de Washington, a distillé l'argument de Purdue : "Notre produit n'est pas dangereux, ce sont les gens qui sont dangereux." [le même argument que la NRA et les marchands d'armes ?] Entre 2006 et 2015, Purdue et d'autres producteurs d'analgésiques, ainsi que les organismes sans but lucratif qui leur sont associés, ont dépensé près de neuf cents millions de dollars en lobbying et en contributions politiques, soit huit fois plus que le lobby des armes à feu durant cette période. À l'Université de Toronto, l'entreprise a parrainé un cours sur la gestion de la douleur à l'intention des étudiants en médecine et en dentisterie. L'instructeur était membre du bureau des conférenciers de Purdue. Les élèves ont reçu un manuel gratuit, produit par Purdue, qui décrivait l'oxycodone comme un opioïde "modéré". En mai, plusieurs membres du Congrès ont écrit à l'Organisation mondiale de la santé, l'exhortant à stopper la propagation de l'OxyContin et mentionnant la famille Sackler par son nom. David Kessler, l'ancien commissaire de la F.D.A., estime que la déstigmatisation des opioïdes aux États-Unis représente l'une des "grandes erreurs" de la médecine moderne. Un bébé toxicomane naît toutes les demi-heures. Dans des endroits comme Huntington, en Virginie-Occidentale, dix pour cent des nouveau-nés sont dépendants des opioïdes. Modifié samedi à 10:10 par Wallaby 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) samedi à 10:15 Share Posté(e) samedi à 10:15 Mais puisqu'on vous dit que Trump a changé et que tout se passera bien. Et ça ne fait qu'une semaine... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) samedi à 11:22 Share Posté(e) samedi à 11:22 Il y a 3 heures, pascal a dit : Ce qui va nous sauver c'est l'âge du bestiau ... 78 balais il a pas son avenir devant lui Croire que seul Trump est la cause et l’origine, c’est ne pas vouloir voir ce qu’il y a derrière : un puissant mouvement rétrograde qui s’appuie sur les nouvelles technologies et la Bible pour créer un nouveau paganisme, aussi contradictoire que cela puisse paraitre. Si ce n’est lui, ce pourrait bien être un autre illuminé (Vance, Musk, Thiel etc.) qui prend la relève. Révélation Nous risquons nous aussi en Europe, par contagion, d’être pris dans le cyclone et encore plus vite que nous pouvons l’imaginer, si nous pratiquons - comme d'habitude - l'évitement. La seule bonne nouvelle, si je puis dire, est que cette nouvelle forme de croyance ne durera pas, parce que ses solutions ne peuvent plus marcher, anthropologiquement parlant, sur la durée dans nos sociétés modernes. Enfin, c’est ce que je crois et espère… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) samedi à 12:23 Share Posté(e) samedi à 12:23 Il y a 10 heures, Stark_Contrast a dit : Je l'ai déjà partagé avec quelques membres français par message privé, qui m'ont informé qu'il n'est pas vraiment facile à traduire et qu'il est long, alors je vais le résumer et le lier, et j'espère que vous comprendrez pourquoi je donne à Elon Musk un peu de laissez-passer, et qu'il mérite en fait beaucoup de crédit pour aider à arrêter le genre de choses qui vous préoccupent, malheureusement cela va aussi de pair avec l'élection de donald Trump : Merci pour ce long article, je l'ai lu très attentivement, et le rôle d'Obama dans le monde est extrêmement intéressant, mais il est peu réfléchi chez nous en Europe. Je voudrais soulever quelques objections. Le rôle d'Obama en tant que maître d'œuvre du parti démocrate, en tant que génie des médias sociaux, c'est intéressant. Mais il faut dire qu'Obama a obtenu un soutien aussi large de la part des Européens, par exemple sur l'accord avec l'Iran, si critiqué dans le texte : cela ne peut pas être uniquement dû à sa maîtrise des médias sociaux. Je pense que beaucoup d'Européens ont estimé en vérité, sans manipulation, qu'Obama incarnait l'esprit du monde. L'alliance de la puissance américaine avec l'expérience et l'autocritique européennes. Encore une fois, il y a de bonnes raisons de trouver cette adoration d'Obama ridicule, mais je ne pense pas qu'elle soit uniquement le produit d'une stratégie médiatique sophistiquée. Avant d'être président, Obama a réussi à attirer 200.000 personnes à son discours à Berlin en 2008 alors qu'il était sénateur, c'est sans précédent dans l'histoire. https://www.tagesspiegel.de/berlin/der-tag-an-dem-barack-obama-nach-deutschland-kam-3822472.html Si le texte finit par célébrer Trump, Musk et Netanyahu comme des correctifs nécessaires au conformisme de social networks créé par Obama, je pense qu'en Europe, on trouvera cela « bridge too far ». 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) samedi à 12:54 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 12:54 (modifié) Il y a 11 heures, Stark_Contrast a dit : J'hésite à publier ce texte parce qu'il comporte des réserves importantes et que je ne partage pas entièrement les opinions de l'auteur, et je pense que beaucoup de gens vont naturellement le rejeter. Je sais également que je serai accusé de toutes sortes de choses. Je ne suis pas d'accord avec tout le texte mais je le trouve intéressant pour réfléchir alors j'en donne un résumé: L’article présente une analyse critique de l'influence de Barack Obama sur la politique américaine, en mettant l'accent sur l'impact des technologies modernes sur la communication politique et la société. L’évolution de la politique américaine est étroitement liée aux changements technologiques. Historiquement, des innovations comme le télégraphe ou la télévision ont redéfini la manière dont les citoyens reçoivent les informations et forment leurs opinions. Aujourd’hui, les réseaux sociaux jouent un rôle central en remodelant l’opinion publique et en influençant les processus démocratiques. Durant ses mandats, Barack Obama a exploité les réseaux sociaux pour contourner les médias traditionnels et communiquer directement avec le public. Cette stratégie a été essentielle pour vendre des politiques controversées, comme l’accord sur le nucléaire iranien ou l’Obamacare. Elle reposait sur la création de "chambres d’écho", où des experts et des influenceurs renforçaient mutuellement leurs messages pour influencer les masses. Avec l’essor d’internet et des plateformes comme Twitter, les médias traditionnels ont perdu leur monopole sur l’information. Cela a permis à des stratèges comme Ben Rhodes, conseiller d’Obama, de façonner des narratifs puissants à travers des réseaux d’activistes et d’experts en ligne, remettant en question l’intégrité des processus journalistiques classiques. David Axelrod, conseiller d’Obama, a popularisé le concept de "structure de permission", qui consiste à convaincre les électeurs d’adopter de nouvelles idées en créant un contexte social favorable. Cette approche a permis de changer des perceptions profondes, en utilisant les réseaux sociaux comme outils de validation collective. Si cette stratégie a été efficace, elle a également entraîné des problèmes. Par exemple, l’utilisation abusive des réseaux sociaux pour manipuler l’opinion publique a affaibli la confiance dans les institutions démocratiques. Des campagnes comme le Russiagate ou la censure autour de l’ordinateur portable de Hunter Biden illustrent comment cette "machine à fabriquer l’opinion" peut être exploitée à des fins politiques. Après la présidence d’Obama, Donald Trump et Elon Musk ont joué un rôle majeur dans la déconstruction de ce système. Musk, en achetant Twitter, a mis fin à certaines pratiques de censure. De son côté, Trump a exploité les failles de ce système pour réunir une base électorale forte et rebondir politiquement. Le texte souligne que la domination d’Obama sur les structures de communication a laissé des traces durables. Cependant, l’effondrement de son système révèle les dangers de concentrer le pouvoir entre les mains d’une élite technocratique. Le défi actuel est de reconstruire un espace public équilibré, où les différentes opinions peuvent coexister sans manipulation excessive. En conclusion, cet article invite à réfléchir à l’équilibre entre innovation technologique et démocratie, tout en mettant en garde contre les dérives potentielles d’une trop grande centralisation du pouvoir. L'avenir dépendra de notre capacité à promouvoir des discussions ouvertes et authentiques. Pour compléter ce texte je donne un lien vers la notion de "structure de permission" qui est centrale dans l'approche d'Obama: Permission Structure Modifié samedi à 13:37 par Picdelamirand-oil 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) samedi à 13:03 Share Posté(e) samedi à 13:03 Bon c'est une version plus facile à digérer et plus acceptable pour nous parce que la mise en garde s'adresse à ce qui est raconté de l'époque d'Obama mais aussi à Trump/Musk qui sont ceux qui maintenant concentrent excessivement les pouvoirs. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) samedi à 13:28 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 13:28 Il y a 5 heures, pascal a dit : Ce qui va nous sauver c'est l'âge du bestiau ... 78 balais il a pas son avenir devant lui Je ne vais pas être sauvé pendant longtemps, il n'a qu'un an de plus que moi... 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) samedi à 13:37 Share Posté(e) samedi à 13:37 Il y a 5 heures, pascal a dit : Ce qui va nous sauver c'est l'âge du bestiau ... 78 balais il a pas son avenir devant lui Faudrait pas qu'il se trouve un fils sprirituel ... Oh wait .. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) samedi à 13:56 Share Posté(e) samedi à 13:56 Il y a 5 heures, pascal a dit : Ce qui va nous sauver c'est l'âge du bestiau ... 78 balais il a pas son avenir devant lui Faudrait pas qu'il se trouve un fils sprirituel ... Oh wait .. Purge administrative en cours. Bon dans la haute administration c'est monnaie courante. Sauf que là ce sont tous les inspecteurs généraux. https://www.latribune.fr/economie/international/limogeage-de-hauts-responsables-americains-le-jeu-de-massacre-de-trump-1016724.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Lecteur de passage Posté(e) samedi à 13:56 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 13:56 (modifié) Peter Thiel, le secret entremetteur entre Donald Trump, MAGA et GAFA pour dominer le monde https://www.sudouest.fr/international/etats-unis/qui-est-peter-thiel-le-mysterieux-entremetteur-entre-donald-trump-et-les-geants-de-la-tech-pour-dominer-le-monde-22859315.php Discret et influent, ce milliardaire a fait alliance avec Donald Trump, bien avant Elon Musk. Il juge la démocratie incompatible avec la liberté, veut devenir le premier humain immortel et prévoit de coloniser les océans avec des îles artificielles. Il était tout seul et il était le premier. Son rôle préféré. Dès 2016, Peter Thiel a été le premier milliardaire de la tech américaine à clamer voter pour Donald Trump et faire campagne en sa faveur. À 57 ans, il est désormais dans le premier cercle du pouvoir. Il est l’un des acteurs les plus secrets de la recomposition en cours. À l’origine de la fortune de Peter Thiel, la société Paypal à la fin des années 1990. Une start-up de paiement en ligne revendue en 2002 au site de commerce eBay. Cette transaction a fait sa fortune et celle de la dizaine de cofondateurs. Ils sont depuis surnommés la « Mafia PayPal ». Parmi eux : l’incontournable Elon Musk (Tesla, Starlink, SpaceX ou X), Reid Hoffman, créateur du réseau LinkedIn, ou encore David Sacks. Ce dernier a été nommé en décembre à tête du Comité présidentiel des conseillers en science et technologie de la nouvelle administration Trump, en charge des cryptomonnaies et de l’intelligence artificielle. Tous les membres de la Mafia Paypal ont poursuivi une carrière d’entrepreneurs à succès ou d’investisseurs. Ils vont se distribuer des prébendes et se coopter pour prendre les positions les plus importantes de la tech américaine durant vingt ans. Ils sont aujourd’hui à la tête de l’entreprise États-Unis en joint-venture avec Donald Trump. Et l’architecte de cette prise de pouvoir s’appelle Peter Thiel. En résumé, l’autre parrain de la tech de droite radicale techno-futuriste américaine, c’est lui. Si Elon Musk prend la lumière, Peter Thiel préfère l’ombre. Il n’accorde d’ailleurs jamais d’interview aux médias traditionnels. En 2005, avec un demi-million de dollars, Thiel était le premier investisseur extérieur de Facebook. Il récupérera près d’un demi-milliard de dollars à la revente de ses parts dans la société, moins de dix ans plus tard. Le récent et très commenté ralliement de Mark Zuckerberg à Donald Trump ? Un travail de sape entamé par Thiel, dans le rôle de l’entremetteur, depuis des années. Auteur d’une biographie non autorisée « The Contrarian » (« À contre-courant ») sur Thiel, le journaliste Max Chafkin raconte dans son livre qu’une rencontre secrète avait déjà eu lieu dès 2020 entre le patron de Facebook et Jared Kushner, le gendre de Trump. Objectif : arracher un accord de non-agression entre la plateforme et le camp Maga (Make America Great Again). À vrai dire, la vérité et la vérification des faits ne sont pas des questions essentielles pour Thiel, « qui ne croit plus que la liberté et la démocratie soient compatibles ». La liberté absolue, c’est son vrai combat. En même temps que le libéralisme économique débridé. Peter Thiel est le plus puissant promoteur de l’idéologie libertarienne aux États-Unis, un courant de pensée qui met l’individu au-dessus de tout, y compris des États et gouvernements, de l’intérêt général ou du respect de l’environnement. Mais, homme d’affaires avant tout, le chantre de la liberté a toutefois fondé une société de collecte et d’analyse de données qui fournit des logiciels de surveillance de la population pour la police, l’armée, le Pentagone ou la CIA. Nom de l’entreprise ? Palantir, directement inspiré du « Seigneur des Anneaux », car Thiel est un fan absolu de l’écrivain J. R. R. Tolkien. Dans sa vie privée non plus, Peter Thiel n’est pas à une contradiction près : homosexuel assumé et « fier d’être un gay républicain », il affiche aussi son opposition aux mouvements en faveur des droits LGBT. Une enfance sous l’apartheid, comme Musk Né en Allemagne, Peter Thiel a grandi une partie de son enfance en Namibie et Afrique du Sud, où son père travaillait dans l’extraction d’uranium. L’Afrique du Sud, il faut s’y arrêter. C’est le premier point commun entre Peter Thiel, Elon Musk et David Sacks (deux membres de la Mafia Paypal qui y sont nés). Le trio a vécu en Afrique du Sud sous le régime inégalitaire et violent de l’apartheid. Du côté des Blancs. Une expérience politiquement fondatrice pour eux. Brillant joueur d’échecs, spécialiste du blitz (la partie éclair), Peter Thiel continue à placer ses pions dans l’entourage de Trump. Parmi ses affidés, le nouveau vice-président des États-Unis J.D. Vance, un ancien associé de son fonds d’investissement Mithril Capital. Pressenti (selon « Le Monde ») comme futur sous-secrétaire d’État à la croissance économique, Jacob Helberg directeur général de Palantir (donc salarié par Thiel) est aussi celui qui a mené la fronde contre le chinois TikTok aux États-Unis. Hasard ou coïncidence, selon Bloomberg, le réseau pourrait être racheté par Elon Musk, avec la bénédiction de l’administration Trump. Aucune limite Peter Thiel ne connaît aucune limite. Il s’érige contre « l’idéologie de l’inévitabilité de la mort de chaque individu » et son objectif est de vivre jusqu’à 120 ans. Pour ce faire, il finance les travaux du scientifique britannique Aubrey de Grey qui promet d’étendre l’espérance de vie humaine à l’infini. Peter Thiel prône également « une colonisation de l’océan » en créant des îles artificielles dérivant dans les eaux internationales pour échapper aux gouvernements. Alors que Trump annonce vouloir acheter ou annexer le Groenland, on retrouve encore Thiel, via une entreprise dont il est actionnaire, qui promeut la création sur place d’une cité futuriste (et régie par des cryptomonnaies) baptisée Praxis. La construction d’un laboratoire de test de la vie en conditions extrêmes visant à préparer la colonisation de Mars y est prévue. Parmi les autres « singularités » de Peter Thiel, il y a son parcours intellectuel. Il n’est pas un ingénieur, ni un entrepreneur de génie. C’est un idéologue. Diplômé en philosophie et droit de l’université de Stanford à la fin des années 1980, Peter Thiel a notamment suivi les cours de l’anthropologue et historien français René Girard (mort en 2015). Cette rencontre l’a fortement influencé et on peut se demander si la théorie du « désir mimétique » développée par l’universitaire a contribué à l’avènement de l’ère contemporaine des réseaux sociaux. L’apocalypse Obsédé par l’apocalypse (il a écrit un essai sur le sujet), Peter Thiel s’est fait construire en Nouvelle-Zélande un bunker pour s’y réfugier à la fin des temps. Il y a d’ailleurs passé la pandémie de Covid. En ce début janvier, dans une tribune publiée par le prestigieux « Financial Times », la bible des milieux d’affaires du monde entier, Peter Thiel revient sur sa vision de l’apocalypse. Dans ce texte hallucinant aux accents messianique et complotiste (à retrouver traduit en intégralité sur le site Le Grand Continent), Thiel salue « le retour de (Donald) Trump à la Maison-Blanche » qui « augure l’apocalypse des secrets de l’ancien régime. L’apocalypse est le moyen le plus pacifique de résoudre la guerre menée par l’ancien régime contre Internet – une guerre qu’Internet a gagnée… » Et Thiel de fustiger « les organisations médiatiques, bureaucraties, universités et ONG financées par l’État qui délimitaient traditionnellement la conversation publique ». En toute « liberté d’expression ». Le règne de Donald Trump arrive et Peter Thiel est le prince de ses apôtres. Modifié samedi à 14:25 par Lecteur de passage 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) samedi à 14:12 Share Posté(e) samedi à 14:12 L’apocalypse de Donald Trump selon Peter Thiel https://legrandcontinent.eu/fr/2025/01/10/lapocalypse-de-donald-trump-selon-peter-thiel/ « Le retour de Trump à la Maison-Blanche augure l'apokálypsis. » Dans un texte aux tonalités eschatologiques qui vient de paraître dans le Financial Times, Peter Thiel, l’une des personnes les plus puissantes de l’Amérique de Trump au cœur de l’accélération réactionnaire, annonce la venue d’un temps nouveau : « des questions sombres émergeront dans les dernières semaines crépusculaires de notre interrègne ». Selon Peter Thiel nous vivons les derniers jours d’un monde très ancien. Ce milliardaire proche d’Elon Musk, avec qui il a fondé PayPal, et de Mark Zuckerberg, qu’il a été parmi les premiers à financer au tout début de Facebook, est également l’ancien élève de René Girard — dont le livre Des choses cachées depuis la fondation du monde aurait eu une « extraordinaire influence sur [sa] vie ». C’est donc l’une des personnes les plus influentes des États-Unis qui signe ce texte, partant d’une hypothèse vertigineuse : et si le retour de Donald Trump annonçait l’apocalypse ? À son avis, en effet, nous vivons « les dernières semaines crépusculaires de notre interrègne ». Bientôt, une vaste conspiration millénaire sera révélée : de l’assassinat de John F. Kennedy au suicide d’Epstein jusqu’au Covid et Anthony Fauci les « organisations médiatiques, bureaucraties, universités et ONG financées par l’État qui délimitaient traditionnellement la conversation publique » seront défaites. La vérité éclatera. Comme l’avait démontré Richard Hofstadter, « le style paranoïaque » définit « la politique américaine » 1 — mais la convergence entre la base MAGA et le sommet technologique de la Silicon Valley, l’accélération réactionnaire dont parle Lorenzo Castellani, lui donne une force inédite et une nouvelle dimension. Peter Thiel en est convaincu : dans la guerre ancestrale entre la démocratie et la liberté, Internet est en train de « gagner la guerre, les institutions de l’ancien régime s’effondrent ». Peter Thiel : "En 2016, le président Barack Obama avait déclaré en son temps que la victoire électorale de Donald Trump n’était « pas l’apocalypse ». Il avait bien sûr raison. Pourtant, si l’on prend l’étymologie du sens originel du mot grec apokálypsis — signifiant « révélation » — Obama ne pourrait sans doute pas donner la même assurance en 2025. Le retour de Trump à la Maison-Blanche augure l’apokálypsis des secrets de l’ancien régime. Les révélations de la nouvelle administration n’ont pas besoin de justifier la vengeance — la reconstruction peut aller de pair avec la réconciliation. Mais pour qu’il y ait réconciliation, il doit d’abord y avoir vérité. L’apokálypsis est le moyen le plus pacifique de résoudre la guerre menée par l’ancien régime contre Internet — une guerre qu’Internet a gagnée. Mon ami et collègue Eric Weinstein appelle les gardiens des secrets de l’ère pré-Internet le Distributed Idea Suppression Complex (DISC) — les organisations médiatiques, bureaucraties, universités et ONG financées par l’État qui délimitaient traditionnellement la conversation publique. Avec le recul, Internet avait déjà amorcé notre libération de la prison DISC au moment de la mort du financier et délinquant sexuel Jeffrey Epstein en 2019. Près de la moitié des Américains sondés cette année-là ne croyaient pas à la version officielle d’un suicide en prison — suggérant déjà que le DISC avait perdu le contrôle total du récit. Il est peut-être trop tôt pour répondre aux questions d’Internet sur feu Monsieur Epstein. Mais on ne peut pas en dire autant de l’assassinat de John F. Kennedy. Soixante-cinq pour cent des Américains doutent encore que Lee Harvey Oswald ait agi seul. Comme dans une enquête policière extravagante et postmoderne, nous attendons un dénouement depuis 61 ans alors que les suspects — Fidel Castro, les mafieux des années 1960, Allen Dulles de la CIA — meurent progressivement. Les milliers de dossiers gouvernementaux classifiés sur Oswald sont peut-être — ou non — des fausses pistes, mais les ouvrir à à l’examen public donnerait à cette saga américaine un semblant de clôture. Nous ne pourrons pas attendre six décennies, cependant, pour mettre fin au confinement de toute discussion sur le Covid-19. Dans des e-mails cités en justice de David Morens, conseiller principal d’Anthony Fauci, nous avons appris que les apparatchiks des National Institutes of Health cachaient leur correspondance à l’examen de la loi sur la liberté d’information (Freedom of Information Act). « Rien, écrivait Boccace dans son épopée médiévale sur la peste Le Décaméron, n’est si indécent qu’il ne puisse être dit à une autre personne si les mots appropriés sont utilisés pour le transmettre. » Dans cet esprit, Morens et l’ancien conseiller médical en chef des États-Unis Fauci auront l’occasion de partager quelques faits indécents sur notre propre peste récente. Soupçonnaient-ils que le Covid provenait de recherches financées par les contribuables américains ou d’un programme militaire chinois ? Pourquoi avons-nous financé le travail de l’EcoHealth Alliance, qui a envoyé des chercheurs dans des grottes chinoises reculées pour extraire de nouveaux coronavirus ? La recherche sur le « gain de fonctions » est-elle un euphémisme pour un programme d’armes biologiques ? Et comment notre gouvernement a-t-il empêché la diffusion de ces questions sur les réseaux sociaux ? Notre Premier amendement définit les règles d’engagement pour les luttes internes sur la liberté d’expression — mais la portée mondiale d’Internet entraîne ses adversaires une guerre globale. Peut-on croire qu’un juge brésilien a interdit X sans l’appui américain, dans une perversion tragicomique de la doctrine Monroe ? Étions-nous complices de la récente législation australienne exigeant une vérification d’âge pour les utilisateurs des réseaux sociaux, annonçant la fin de l’anonymat en ligne ? Avons-nous critiqué ne serait-ce que deux minutes le Royaume-Uni, qui a arrêté des centaines de personnes par an pour des discours en ligne provoquant, entre autres, « gêne, désagrément ou anxiété inutile » ? Nous ne pouvons attendre mieux des dictatures orwelliennes d’Asie orientale et d’Eurasie, mais nous devons soutenir un Internet libre en Océanie. Des questions encore plus sombres émergent dans les dernières semaines crépusculaires de notre interrègne. L’investisseur en capital-risque Marc Andreessen a récemment suggéré dans le podcast de Joe Rogan que l’administration Biden avait coupé les accès bancaires des entrepreneurs de la crypto. Jusqu’à quel point notre système financier ressemble-t-il à un système de crédit social ? Les fuites illégales des dossiers fiscaux de Trump étaient-elles des anomalies, ou les Américains doivent-ils supposer que leur droit à la vie privée financière dépend de leur politique ? Et peut-on encore parler d’un droit à la vie privée lorsque le Congrès conserve la Section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act, en vertu de laquelle le FBI effectue des dizaines de milliers de recherches sans mandat dans les communications des Américains ? L’Afrique du Sud a confronté son histoire d’apartheid avec une commission formelle, mais répondre aux questions que nous venons d’énumérer par des déclassifications fragmentaires de documents conviendrait à la fois au style chaotique de Trump et à notre monde internet, qui traite et propage de courts paquets d’informations. La première administration Trump s’était abstenue de déclassifier parce qu’elle croyait encore à l’État profond de droite digne d’un film d’Oliver Stone. Cette croyance s’est estompée. Notre ancien régime, comme l’aristocratie de la France pré-révolutionnaire, pensait que la fête ne finirait jamais. 2016 a ébranlé leur foi historiciste dans l’arc de l’univers moral, mais en 2020, ils espéraient rejeter Trump comme une aberration. Rétrospectivement, c’est 2020 qui était l’aberration — l’action de l’arrière-garde d’un régime en difficulté et de son dirigeant sénile. Il n’y aura pas de restauration réactionnaire du passé pré-Internet. L’avenir exige des idées nouvelles et étranges. De nouvelles idées auraient pu sauver l’Ancien régime, qui a à peine reconnu, encore moins répondu, à nos questions les plus profondes : les causes du ralentissement de 50 ans des progrès scientifiques et technologiques aux États-Unis, la montée en flèche des prix de l’immobilier, et l’explosion de la dette publique. Peut-être qu’un pays exceptionnel aurait pu continuer d’ignorer de telles questions, mais comme Trump l’a compris en 2016, l’Amérique n’est pas un pays exceptionnel. Ce n’est même plus un grand pays. La politique identitaire rejoue sans fin l’histoire ancienne. L’étude de l’histoire récente, à laquelle l’administration Trump est maintenant appelée, est plus perfide — et plus importante. L’apokálypsis ne peut pas résoudre nos querelles sur 1619, mais elle peut résoudre nos querelles sur le Covid-19 ; elle ne jugera pas les péchés de nos premiers dirigeants, mais les péchés de ceux qui nous gouvernent aujourd’hui. Internet nous permettra de ne pas oublier ces péchés — mais, avec la vérité, il ne nous empêchera pas de pardonner." ----- Voilà à qui on a vraiment affaire, derrière le rideau. Et ça fait flipper. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) samedi à 14:27 Share Posté(e) samedi à 14:27 (modifié) Il y a 2 heures, Manuel77 a dit : Je pense que beaucoup d'Européens ont estimé en vérité, sans manipulation, qu'Obama incarnait l'esprit du monde L' "esprit du monde" ? Est-ce une allusion à Hegel disant de Napoléon "J'ai vu passer l'esprit du monde à cheval" ? Personnellement, je n'ai jamais vu en Obama que : un président américain. Et j'ai été surpris par l'article partagé par Stark Peut-être suis-je trop terre-à-terre il y a 31 minutes, Lecteur de passage a dit : L’autre parrain de la tech de droite radicale techno-futuriste américaine, c’est lui (...) Peter Thiel est le plus puissant promoteur de l’idéologie libertarienne aux États-Unis, un courant de pensée qui met l’individu au-dessus de tout (...) Parmi ses affidés, le nouveau vice-président des États-Unis J.D. Vance, un ancien associé de son fonds d’investissement Mithril Capital (...) Diplômé en philosophie et droit de l’université de Stanford à la fin des années 1980, Peter Thiel a notamment suivi les cours de l’anthropologue et historien français René Girard (mort en 2015). Cette rencontre l’a fortement influencé Ce n'est pas la première fois que le nom de René Girard (1923-2015) est cité en relation avec le gouvernement Trump J.D. Vance, qui s'est converti au catholicisme en 2019, a cité l'anthropologue et philosophe français comme source intellectuelle majeure de sa décision. Girard lui-même était passé de l'athéisme au catholicisme du fait de la direction que prenaient ses travaux d'anthropologie, aboutissant à reconnaître à la Passion et au christianisme un rôle central dans l'Histoire humaine Je ne sais pas si c'est une coïncidence, ou si Girard pourrait être une influence souterraine majeure dans la recomposition en cours il y a 31 minutes, Lecteur de passage a dit : Obsédé par l’apocalypse (il a écrit un essai sur le sujet), Peter Thiel s’est fait construire en Nouvelle-Zélande un bunker pour s’y réfugier à la fin des temps. Il y a d’ailleurs passé la pandémie de Covid. En ce début janvier, dans une tribune publiée par le prestigieux « Financial Times », la bible des milieux d’affaires du monde entier, Peter Thiel revient sur sa vision de l’apocalypse. Dans ce texte hallucinant aux accents messianique et complotiste L'article de Sud-Ouest commet un faux sens il me semble Thiel entend clairement ici l'apocalypse dans son sens littéral et premier de "dévoilement". Non dans le sens religieux de dévoilement final et dénouement de l'Histoire, donc de fin des temps il y a 16 minutes, Lecteur de passage a dit : Voilà à qui on a vraiment affaire, derrière le rideau. Et ça fait flipper. Voici l'original en anglais du texte de Thiel Modifié samedi à 14:31 par Alexis 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) samedi à 14:43 Share Posté(e) samedi à 14:43 (modifié) il y a 32 minutes, Lecteur de passage a dit : Voilà à qui on a vraiment affaire, derrière le rideau. Et ça fait flipper. Je ne suis pas d'accord. D'une part, Thiel semble certainement être une figure influente, mais cela ne veut pas dire qu'il est nécessairement "derrière le rideau", ce qui supposerait qu'il contrôle comme un marionnettiste. Il influence, mais comment pourrait-il contrôler ? D'autre part, personnellement je ne vois rien d'effrayant là-dedans. Contestable ? Certainement. Mais ce que Thiel propose c'est en somme une opération "Vérité et réconciliation", suggérant qu'un certain nombre de secrets et de méfaits dissimulés par les élites gouvernementales récentes sont suffisamment graves et lourds pour nécessiter ce genre de "confrontation avec l'histoire" - et Thiel cite l'exemple de l'Afrique du sud portant un regard sur l'apartheid du passé Je pense que sa comparaison est exagérée, mais je n'y vois pas de menace. Au pire, si on pense qu'il n'y a vraiment rien eu de dissimulé parmi tous les sujets cités par Thiel, on peut imaginer qu'il propose quelque chose d'inutile On va voir, mais je m'attendrais plutôt à ce que cette opération mène à sortir quelques cadavres bien puants du placard... mais pas tant que ça Modifié samedi à 14:44 par Alexis 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) samedi à 14:50 Share Posté(e) samedi à 14:50 il y a 3 minutes, Alexis a dit : Je ne sais pas si c'est une coïncidence, ou si Girard pourrait être une influence souterraine majeure dans la recomposition en cours L'article de Sud-Ouest commet un faux sens il me semble. Thiel entend clairement ici l'apocalypse dans son sens littéral et premier de "dévoilement". Non dans le sens religieux de dévoilement final et dénouement de l'Histoire, donc de fin des temps Surtout pas une coïncidence, ce serait passer complètement à côté du sujet : aux USA, tu ne deviens pas catholique par hasard. On ne peut pas balayer d'un revers de la main la profonde influence de la théorie mimétique sur ces gens (Thiel, Vance etc.), d'autant plus qu'ils l'ont exprimé très clairement : ce fut pour eux une "révélation". Thiel fut littéralement subjugué (il a compris l'importance du mimétisme dans les réseaux sociaux et la fulgurance des profits qu'il pouvait en faire) et a convaincu Vance au point de le convertir, ce qui m'amène à penser que Vance se place sur le plan moral différemment mais c'est une autre histoire. Tout cela est le contraire d'une anecdote, c'est fondamental pour pouvoir comprendre ce qui se joue dans cette accélération de l'histoire,et c'est quasi messianique au point d'être terrifiant. A titre personnel, "Des choses cachées depuis la fondation du monde" m'a immensément influencé. Pourtant, j'avais lu "Le bouc émissaire" et "La violence et le sacré" avant. A cause justement de la dimension chrétienne qu'on trouve pour la 1ère fois dans les écrits de R. Girard. L'apocalypse a, il est vrai, un sens 1er qui est "révélation, dévoilement". Mais la tradition lui a ajouté le sens de "catastrophe". Je ne suis pas spécialiste de la chose, mais il y a des textes bibliques parlant des "temps apocalyptiques" qui sont terribles. Peut-être que Nemo pourrait nous en dire plus. Quoi qu'il en soit, dans le langage moderne, nous y trouvons les deux sens (révélation/catastrophe) et le fait que Thiel ait fait ériger son bunker, comment dire... Je pense que sa propre interprétation, celle qui nous intéresse au fond, est justement la juxtaposition des deux sens. Révélation Petite remarque : il est très difficile de rentrer dans cette théorie dans de bonnes conditions, tellement elle foisonne. "La violence et le sacré" me semble la bonne approche (anthropologie/psychanalyse) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) samedi à 14:56 Share Posté(e) samedi à 14:56 (modifié) il y a 19 minutes, Alexis a dit : Je ne suis pas d'accord. D'une part, Thiel semble certainement être une figure influente, mais cela ne veut pas dire qu'il est nécessairement "derrière le rideau", ce qui supposerait qu'il contrôle comme un marionnettiste. Il influence, mais comment pourrait-il contrôler ? D'autre part, personnellement je ne vois rien d'effrayant là-dedans. Contestable ? Certainement. Mais ce que Thiel propose c'est en somme une opération "Vérité et réconciliation", suggérant qu'un certain nombre de secrets et de méfaits dissimulés par les élites gouvernementales récentes sont suffisamment graves et lourds pour nécessiter ce genre de "confrontation avec l'histoire" - et Thiel cite l'exemple de l'Afrique du sud portant un regard sur l'apartheid du passé Je pense que sa comparaison est exagérée, mais je n'y vois pas de menace. Au pire, si on pense qu'il n'y a vraiment rien eu de dissimulé parmi tous les sujets cités par Thiel, on peut imaginer qu'il propose quelque chose d'inutile On va voir, mais je m'attendrais plutôt à ce que cette opération mène à sortir quelques cadavres bien puants du placard... mais pas tant que ça J'abonde dans dans ton sens en partie : - Personne, très certainement, ne peut contrôler à 100% Trump. - Le fait de mettre à jour "des choses cachées" est tout à fait louable. - Défendre la liberté d'expression, même des platistes, participe de la démocratie. Mais : qui viendra derrière Trump ? Pourquoi construire un bunker sinon en pensant à la fin des temps qui se serait mal passée ? Pourquoi ce délire conspirationniste ? Est-ce que le libertarisme est la solution à l'humanité ? Ca fait plus que m'interroger... Modifié samedi à 15:03 par Lecteur de passage Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) samedi à 15:06 Share Posté(e) samedi à 15:06 7 hours ago, herciv said: Well, it doesn't surprise anyone given the end of the first presidency. We were all waiting for the beginnings of this movement. https://www.factcheck.org/2009/06/third-term-for-obama/ COLBERT : Vous avez manqué ? Avez-vous déjà regardé un événement dans l'actualité et vous êtes-vous dit : « Vous savez de quoi cette situation a besoin ? Un peu de Barack Obama ». (Obama rit) OBAMA : Je l'ai déjà dit. Les gens me demandaient : « Sachant ce que vous savez maintenant, souhaiteriez-vous avoir un troisième mandat ? ». Et je répondais : « Vous savez quoi ? Si je pouvais m'arranger pour avoir une doublure, un homme ou une femme de tête, avec un écouteur, et si je restais dans ma cave en survêtement à regarder les documents, et si je pouvais en quelque sorte prononcer les lignes, mais que quelqu'un d'autre s'occupait de tout le discours et de la cérémonie, cela me conviendrait parfaitement. Parce que je trouvais ce travail fascinant. Je veux dire, j'écris sur le... même dans mes pires jours, j'ai trouvé professionnellement très satisfaisant de résoudre, vous savez, ces grandes questions compliquées et difficiles, surtout si vous travailliez avec des gens formidables. Mais porter une cravate tous les jours ne me manque pas. https://www.yahoo.com/news/fact-check-obama-said-hed-150000999.html Quelqu'un a dit « troisième mandat » ? Loin de moi l'idée d'offrir une perspective historique sur le fait que de telles choses ont déjà été mentionnées ou discutées auparavant, souvent de manière décontractée, sans qu'il y ait eu d'armaggedon. Je renvoie maintenant tout le monde à ses séances de panique habituelles. Il reste à voir si Trump pourra même survivre à la défaite assez prévisible des élections de mi-mandat, qui voit généralement le parti sortant perdre face à l'opposition. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) samedi à 15:16 Share Posté(e) samedi à 15:16 il y a 6 minutes, Stark_Contrast a dit : Je renvoie maintenant tout le monde à ses séances de panique habituelles. Tout à fait. Il faut attendre et on verra. Mais ces premiers jours semblent déjà au-delà des espoirs d’apaisement de certain (cf les danois). Les politiques européens envoient des signes d'appaisement mais çà ne semble pas émouvoir Trump plus que çà. Contrairement à la première fois il semble que Trum ait trouvé ses fils spirituels en les personnes de Thiel et Musk et çà n'augure rien de bon pour la démocratie US. Encore une fois on verra dans deux ans mais d'ici là il risque s'y avoir des vagues. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) samedi à 15:18 Share Posté(e) samedi à 15:18 2 hours ago, Manuel77 said: Thank you for this long article, I read it very carefully, and Obama's role in the world is extremely interesting, but it is little thought about here in Europe. I would like to raise a few objections. Obama's role as the mastermind of the Democratic Party, as a genius of social media, is interesting. But it must be said that Obama has obtained such broad support from Europeans, for example on the agreement with Iran, so criticized in the text: this cannot be only due to his mastery of social media. I think that many Europeans have truly felt, without manipulation, that Obama embodied the spirit of the world. The alliance of American power with European experience and self-criticism. Again, there are good reasons to find this adoration of Obama ridiculous, but I do not think that it is only the product of a sophisticated media strategy. Before he became president, Obama managed to attract 200,000 people to his speech in Berlin in 2008 when he was a senator, an unprecedented feat in history. https://www.tagesspiegel.de/berlin/der-tag-an-dem-barack-obama-nach-deutschland-kam-3822472.html If the text ends up celebrating Trump, Musk and Netanyahu as necessary correctives to the social media conformism created by Obama, I think that in Europe, this will be considered "bridge too far". @Picdelamirand oil Merci à tous les deux Pour moi, c'est cette gigantesque machine à censurer et à façonner la culture qui est la partie la plus intéressante de cette histoire, et j'aurais aimé que l'auteur, qui n'est manifestement pas un fan d'Obama, réduise la diabolisation d'un cran. Il sera difficile pour quiconque de faire abstraction de certaines personnalités et du type d'éditorialiste qui imprègne les hommes mentionnés dans l'article. Il y a des choses plus importantes, et je suis ici pour vous dire personnellement que j'ai senti la Machine sur mon cou au cours des dernières années, mais je n'ai pas réalisé exactement à quel point elle était étendue. Peut-être que Trump est vraiment si stupide, ou peut-être qu'il est juste très mauvais dans ce domaine. Mais je suis plus qu'heureux d'entendre que Trump se débarrasse de l'outil dont il aurait besoin pour faire les choses que les gens craignent qu'il ne tente. Je prends les bonnes nouvelles là où je peux, ce serait peut-être une bonne idée d'avoir cet état d'esprit au cours des prochaines années. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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