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il y a 10 minutes, Ciders a dit :

Après mûre lecture, je maintiens mon avis : c'est fumeux, inepte et inapplicable. :happy:

Après, si les Américains veulent une guerre financière, d'accord. Mais ils y laisseront des plumes. Ce serait dommage, surtout à une époque où ils ont déjà le budget au fond du leprechaun dans la grotte.

Je serais intéressé par tes contre-arguments

Si Washington arrivait à "convaincre" pays européens (Eurozone et autres) et quelques autres en Extrême-Orient de vendre des obligations américaines à court terme, d'en acheter pour le long terme à taux réduit, et d'augmenter leurs taux d'intérêt, est-ce que l'effet ne serait pas positif pour l'économie américaine à court-moyen terme ?

(La non-viabilité du plan à long terme je ne la dispute pas, même si des pays courbent l'échine à court terme ils chercheront à se dégager sur le moyen-long terme)

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post économique séparé

 

Point économique US

https://thehill.com/business/5191258-us-economy-risk-factors/

  • La bourse US chute (en avance) suite à l'incertitude des surtaxes douanière, et le refus de Trump d'exclure une récession (interview TV du 09/03/2025).
    + son admission que sa politique vont impacter négativement l'économie US (au moins transitoirement).
    + le fait que les actions US étaient surévaluées (surtout le NASDAQ avec l'IA)
     
  • L'économie US reste en bon état (voire surchauffe inflation/salaire), mais les premiers signes d'alerte commencent à clignoter.
  • Les entreprises US sont dans l'incertitude des surtaxes douanière (et mettent en pause leurs investissements), et la confiance des ménages est en baisse.

Premières projections de Bank of America sur l'impact des mesures Trump : baisse du bénéfice par action de 10% pour les actions US (scénario de base)... allant jusqu'à la récession.
(site boursier)

https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/banques-americaines-le-scenario-noir-de-bank-of-america-si-la-cure-detox-de-donald-trump-se-transforme-en-recession-aux-etats-unis-2153300

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Pour les exportateurs du vieux monde: 

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/donald-trump-menace-de-taxer-le-vin-et-champagne-de-200-si-l-ue-maintient-ses-droits-de-douane-sur-le-whisky-americain-20250313

Donald Trump menace de taxer le vin et le champagne de 200% si l’UE maintient ses droits de douane sur le whisky américain

Le président américain menace de s’en prendre aux alcools européens si le Vieux continent ne revient pas sur sa riposte douanière dans la guerre commerciale qu’il a lancée.

en résumé: 

Le président américain Donald Trump a menacé d'imposer des droits de douane de 200% sur les vins, champagnes et alcools importés de l'UE si celle-ci ne revient pas sur les droits de douane de 50% qu'elle a imposés sur le whisky en représailles à la guerre commerciale lancée par les États-Unis. Les droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium imposés par Trump sont déjà en vigueur, et la Commission européenne prévoit de riposter en taxant des produits américains pour un montant équivalent.

La menace de Donald Trump d'imposer des droits de douane de 200% sur les vins, champagnes et alcools européens a eu un impact immédiat sur les marchés boursiers. Les actions des géants européens du secteur, comme LVMH, Pernod Ricard et Rémy Cointreau, ont chuté de près de 2% à 4%. Les États-Unis représentent le premier marché à l'international pour les vins et spiritueux français, avec des ventes atteignant 3,8 milliards d'euros en 2024. Cette guerre commerciale pourrait gravement affecter les exportations, notamment de cognac et de champagne, qui sont déjà fragilisées par d'autres mesures de rétorsion commerciales, comme celles de la Chine

 

Révélation

Le président américain menace de s’en prendre aux alcools européens si le Vieux continent ne revient pas sur sa riposte douanière dans la guerre commerciale qu’il a lancée.

«Les États-Unis mettront rapidement en place des droits de douane  de 200% sur tous les vins, champagnes et alcools importés de France et d’autres pays de l’UE», a menacé Donald Trump sur son réseau Truth Social ce jeudi 13 mars, si l’Union européenne ne revient pas sur les droits de douane de 50% qu’elle a imposés sur le whisky. Une décision prise par Bruxelles en représailles à la guerre commerciale lancée par le président américain. «Ce sera très bien pour le secteur du vin et du champagne aux États-Unis», a ajouté celui-ci.

Les droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium imposés par le président américain sont entrés en vigueur dans la nuit de mercredi à jeudi. La Commission européenne a annoncé une riposte sur plusieurs produits américains d’ici au 1er avril, visant à taxer le même montant de marchandises (28 milliards de dollars) que les États-Unis. Dans son message, Donald Trump décrit l’UE comme «l’une des autorités les plus hostiles et abusives au monde sur ses taxes et droits de douanes» et estime qu’«elle n’a été formée qu’avec le seul but de profiter des États-Unis».

Premier marché à l’international du secteur

La menace a eu un effet immédiat en Bourse pour les géants européens du secteur. LVMH perdait ainsi près de 2% quelques minutes après le post de Donald Trump sur les réseaux sociaux. Quant à Pernod Ricard, il perdait près de 4% et le Groupe Rémy Cointreau plus de 4%.

Les États-Unis représentent le premier marché à l’international du secteur. Les ventes françaises y ont progressé de 5% en 2024, atteignant 3,8 milliards d’euros, avec notamment des exportations de vins et de cognac, selon la Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux. Un accord transatlantique datant de 1997 avait éliminé des barrières douanières. Cela avait permis, selon le groupement, une croissance des échanges de 450% jusqu’en 2018, quand la précédente administration Trump avait lancé sa première guerre commerciale.

«C’est potentiellement la mort de plein d’acteurs»

Cette menace n’a pas totalement pris de court dans les vignes françaises, qui avaient senti le danger se rapprocher depuis l’annonce de l’instauration de tarifs douaniers sur les produits agricoles venus d’Europe à partir du 2 avril. Dans les rangs des poids lourds du secteur, c’est en fait l’ampleur de la sanction évoquée qui saisit. «Dans le cognac ils sont catastrophés, c’est potentiellement la mort de pleins d’acteurs», glisse-t-on chez un géant des spiritueux. Déjà plombé par la baisse de la consommation de l’alcool charentais en Chine, le secteur craint ainsi de voir les défaillances s’accélérer.

Dans le champagne, pour qui les États-Unis sont le premier marché à l’export, on redoute également que cette guerre commerciale ne vienne accentuer la baisse des expéditions de la plus connue des AOC viticoles, qui a déjà vu ses expéditions chuter de 8% en volumes l’an dernier.

Les spiritueux ont déjà été freinés en 2024 par les conséquences de l’enquête anti-dumping déclenchée par la Chine à l’encontre des eaux-de-vie de vin produits dans l’UE, dont le cognac et l’armagnac. Ces rétorsions commerciales ont entraîné une baisse de 25% des exportations vers la zone Chine/Hong-Kong/Singapour.

 

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Je serais intéressé par tes contre-arguments

Si Washington arrivait à "convaincre" pays européens (Eurozone et autres) et quelques autres en Extrême-Orient de vendre des obligations américaines à court terme, d'en acheter pour le long terme à taux réduit, et d'augmenter leurs taux d'intérêt, est-ce que l'effet ne serait pas positif pour l'économie américaine à court-moyen terme ?

(La non-viabilité du plan à long terme je ne la dispute pas, même si des pays courbent l'échine à court terme ils chercheront à se dégager sur le moyen-long terme)

Pour convaincre, il faut quelque chose à offrir.

On pourrait imaginer que la sécurité pouvait être une offre "satisfaisante", notamment pour des pays menacés comme le Japon, la Corée du Sud ou Taïwan. Même l'Europe. Mais Trump ne veut pas offrir ça. Qu'a-t-il d'autre à offrir ? Un accès erratique au marché américain ? L'assurance de ne pas être menacé tous les 15 du mois ?

Si encore l'économie américaine était florissante. Mais avec toutes ces foucades, les douanes qui s'affolent, la main d'oeuvre migratoire qui risque de se tarir, tout cela ne va pas dans le bon sens.

Dernière chose : le manque d'alternatives que l'on pourrait opposer à ce plan de racket. Il y en a désormais. Et surtout, Trump vient de brillamment démontrer que parler fort en agitant un gros bâton n'avait plus le même effet qu'à l'époque de Theodore Roosevelt (qui parlait doucement lui). A trop menacer et préparer des plans de cet acabit ("je te rackette et tu dis merci !"), on ne peut que promouvoir le développement de contre-plans.

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Il y a 1 heure, Castor a dit :

Pour les exportateurs du vieux monde: 

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/donald-trump-menace-de-taxer-le-vin-et-champagne-de-200-si-l-ue-maintient-ses-droits-de-douane-sur-le-whisky-americain-20250313

Donald Trump menace de taxer le vin et le champagne de 200% si l’UE maintient ses droits de douane sur le whisky américain

Le président américain menace de s’en prendre aux alcools européens si le Vieux continent ne revient pas sur sa riposte douanière dans la guerre commerciale qu’il a lancée.

en résumé: 

Le président américain Donald Trump a menacé d'imposer des droits de douane de 200% sur les vins, champagnes et alcools importés de l'UE si celle-ci ne revient pas sur les droits de douane de 50% qu'elle a imposés sur le whisky en représailles à la guerre commerciale lancée par les États-Unis. Les droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium imposés par Trump sont déjà en vigueur, et la Commission européenne prévoit de riposter en taxant des produits américains pour un montant équivalent.

La menace de Donald Trump d'imposer des droits de douane de 200% sur les vins, champagnes et alcools européens a eu un impact immédiat sur les marchés boursiers. Les actions des géants européens du secteur, comme LVMH, Pernod Ricard et Rémy Cointreau, ont chuté de près de 2% à 4%. Les États-Unis représentent le premier marché à l'international pour les vins et spiritueux français, avec des ventes atteignant 3,8 milliards d'euros en 2024. Cette guerre commerciale pourrait gravement affecter les exportations, notamment de cognac et de champagne, qui sont déjà fragilisées par d'autres mesures de rétorsion commerciales, comme celles de la Chine

 

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Le président américain menace de s’en prendre aux alcools européens si le Vieux continent ne revient pas sur sa riposte douanière dans la guerre commerciale qu’il a lancée.

«Les États-Unis mettront rapidement en place des droits de douane  de 200% sur tous les vins, champagnes et alcools importés de France et d’autres pays de l’UE», a menacé Donald Trump sur son réseau Truth Social ce jeudi 13 mars, si l’Union européenne ne revient pas sur les droits de douane de 50% qu’elle a imposés sur le whisky. Une décision prise par Bruxelles en représailles à la guerre commerciale lancée par le président américain. «Ce sera très bien pour le secteur du vin et du champagne aux États-Unis», a ajouté celui-ci.

Les droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium imposés par le président américain sont entrés en vigueur dans la nuit de mercredi à jeudi. La Commission européenne a annoncé une riposte sur plusieurs produits américains d’ici au 1er avril, visant à taxer le même montant de marchandises (28 milliards de dollars) que les États-Unis. Dans son message, Donald Trump décrit l’UE comme «l’une des autorités les plus hostiles et abusives au monde sur ses taxes et droits de douanes» et estime qu’«elle n’a été formée qu’avec le seul but de profiter des États-Unis».

Premier marché à l’international du secteur

La menace a eu un effet immédiat en Bourse pour les géants européens du secteur. LVMH perdait ainsi près de 2% quelques minutes après le post de Donald Trump sur les réseaux sociaux. Quant à Pernod Ricard, il perdait près de 4% et le Groupe Rémy Cointreau plus de 4%.

Les États-Unis représentent le premier marché à l’international du secteur. Les ventes françaises y ont progressé de 5% en 2024, atteignant 3,8 milliards d’euros, avec notamment des exportations de vins et de cognac, selon la Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux. Un accord transatlantique datant de 1997 avait éliminé des barrières douanières. Cela avait permis, selon le groupement, une croissance des échanges de 450% jusqu’en 2018, quand la précédente administration Trump avait lancé sa première guerre commerciale.

«C’est potentiellement la mort de plein d’acteurs»

Cette menace n’a pas totalement pris de court dans les vignes françaises, qui avaient senti le danger se rapprocher depuis l’annonce de l’instauration de tarifs douaniers sur les produits agricoles venus d’Europe à partir du 2 avril. Dans les rangs des poids lourds du secteur, c’est en fait l’ampleur de la sanction évoquée qui saisit. «Dans le cognac ils sont catastrophés, c’est potentiellement la mort de pleins d’acteurs», glisse-t-on chez un géant des spiritueux. Déjà plombé par la baisse de la consommation de l’alcool charentais en Chine, le secteur craint ainsi de voir les défaillances s’accélérer.

Dans le champagne, pour qui les États-Unis sont le premier marché à l’export, on redoute également que cette guerre commerciale ne vienne accentuer la baisse des expéditions de la plus connue des AOC viticoles, qui a déjà vu ses expéditions chuter de 8% en volumes l’an dernier.

Les spiritueux ont déjà été freinés en 2024 par les conséquences de l’enquête anti-dumping déclenchée par la Chine à l’encontre des eaux-de-vie de vin produits dans l’UE, dont le cognac et l’armagnac. Ces rétorsions commerciales ont entraîné une baisse de 25% des exportations vers la zone Chine/Hong-Kong/Singapour.

 

Au début, j'avais lu 20 %. Donc je me suis dit que c'était ridicule car les consommateurs n'allaient pas voir de grosses différences vu les marges énormes que faisait les grossistes et les revendeurs américains sur ces produits raffinés. Et puis là, c'est 200 %, ça change tout ! Bien sûr, il a crible le vin français très populaire aux États-Unis mais apparemment, il va épargner le vin italien grâce à sa plus grande fan en Europe :Georgia Meloni :blink::biggrin:

Le marché américain est l'un des marchés les plus importants pour le vin français et l'alcool fort américain n'est pas aussi autant consommé. On va y laisser des plumes surtout que notre filière viticole n'est pas en forme en ce moment :sad:

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il y a une heure, CortoMaltese a dit :

L'ubris imperial mène toujours les satrapies à la révolte à force d'humiliation et de racket. Les USA avaient réussi l'exploit de créer un empire suffisamment bénéfique à ses affiliés pour créer un véritable consentement enthousiaste chez les pays en faisant partie. Cela, grâce à un mélange de garanties de sécurité, de libre-échange économique, de création d'un ordre international basé sur des valeurs très favorables aux "petits", et par la capacité des USA à s'abstenir de toute manoeuvre trop ouvertement agressive ou prédatrice. Trump est en train de gentiment casser tout ça à grande vitesse. 

A sa décharge, il peut éventuellement s'imaginer que si tous font comme lui, il n'y aura plus de "petits" indépendants.

Mais je n'y crois pas. Les "petits" ont trop d'intérêt pour être simplement écrasés.

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Le futur ambassadeur au Mexique parle d'une éventuelle Opération Militaire SPéciale si les cartels font les cons.

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-choix-de-Trump-pour-l-ambassadeur-du-Mexique-laisse-entrevoir-une-action-militaire-si-des-citoyen-49328526/

Le choix de Trump pour l'ambassadeur du Mexique laisse entrevoir une action militaire si des citoyens américains sont en danger

Le 13 mars 2025 à 20:39

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Le candidat du président Donald Trump au poste d'ambassadeur des États-Unis au Mexique n'a pas exclu jeudi une action militaire unilatérale des États-Unis au Mexique si des citoyens américains étaient en danger, ce qui a ravivé les tensions latentes entre les deux pays sur la manière de lutter contre les cartels de la drogue.

"Notre premier souhait serait que cela se fasse en partenariat avec nos partenaires mexicains", a déclaré Ronald Johnson à la commission des affaires étrangères du Sénat américain lors de son audition de confirmation, mais "s'il devait arriver que la vie de citoyens américains soit en danger, je pense que toutes les cartes sont sur la table".

Les commentaires de Johnson soulignent un consensus croissant au sein de l'administration Trump sur le fait que des frappes militaires américaines au Mexique sont une ligne de conduite possible, ce qui constitue une rupture importante avec la politique étrangère précédente des États-Unis à l'égard de son voisin du sud.

La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a déclaré que toute opération militaire unilatérale des États-Unis au Mexique violerait la souveraineté du pays.

"Le peuple mexicain n'acceptera en aucun cas les interventions, les intrusions ou toute autre action venant de l'étranger et portant atteinte à l'intégrité, à l'indépendance ou à la souveraineté de la nation... (y compris) les violations du territoire mexicain, que ce soit par voie terrestre, maritime ou aérienne", a-t-elle déclaré en février.

Alors que les États-Unis et le Mexique mènent depuis longtemps des opérations conjointes contre les cartels mexicains, M. Trump a appelé à des frappes militaires américaines pour démanteler les organisations criminelles, affirmant vouloir "faire la guerre" aux puissants cartels mexicains.

M. Johnson, qui a été ambassadeur au Salvador pendant le premier mandat de M. Trump, a fait carrière pendant plus de 20 ans à la Central Intelligence Agency. Jeudi, il a fait l'éloge de M. Sheinbaum et a déclaré qu'il souhaitait travailler en étroite collaboration avec les autorités mexicaines pour vaincre les cartels.

En février, l'administration Trump a désigné certains cartels mexicains comme des organisations terroristes, ce qui, selon les experts, pourrait ouvrir la voie politique à des frappes militaires américaines au Mexique.

Le Mexique s'oppose depuis longtemps à la désignation terroriste, arguant que les cartels ne sont pas motivés par des objectifs politiques comme d'autres organisations figurant sur la liste des organisations terroristes, mais par le profit.

"Nous avons assisté à un renforcement de la sécurité contre les cartels de la part des autorités mexicaines", a déclaré M. Johnson.

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Il y a 9 heures, CortoMaltese a dit :

L'ubris imperial mène toujours les satrapies à la révolte à force d'humiliation et de racket. Les USA avaient réussi l'exploit de créer un empire suffisamment bénéfique à ses affiliés pour créer un véritable consentement enthousiaste chez les pays en faisant partie. Cela, grâce à un mélange de garanties de sécurité, de libre-échange économique, de création d'un ordre international basé sur des valeurs très favorables aux "petits", et par la capacité des USA à s'abstenir de toute manoeuvre trop ouvertement agressive ou prédatrice. Trump est en train de gentiment casser tout ça à grande vitesse. 

Ce n'est pas Trump tout seul, et ça date d'avant lui en fait : citons les rôles éminents de Bush. jr. ("comment ruiner la réputation internationale d'un pays en 2 ans ?"), de toute la frange profondément anti-étatiste du parti Républicain ("L'état c'est Mal") et la coterie des multi-milliardaires décidés à l'être plus encore à grand coup de constitution d'oligopoles privés et de baisses drastiques d'impôts, pour ruiner l'état.

Et là on en revient au premier mandat de Trump où il flingue d'un coup les efforts de redressement des comptes entrepris sous Obama après la crise majeure de 2008, avec l'appui enthousiaste de son parti, par des baisses d'impôts "temporaires" sur les plus riches et une espèce de sur-relance keynésienne en période... de croissance déjà soutenue (c'est à dire à contretemps et contresens).

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https://www.sudouest.fr/culture/histoire/les-etats-unis-vont-ils-s-effondrer-comme-ce-fut-le-cas-pour-l-union-sovietique-23625980.php

...."Perdre Washington de vue

Grâce à Washington, les États-Unis ont connu un bon départ. Cependant, en cessant de commémorer à l’échelle du pays son respect exceptionnel de l’État de droit, les Américains ont raté une occasion d’exercer une pensée historique dans la sphère publique.

Non seulement la pensée mythologique s’est imposée, mais il est désormais possible pour un président de se présenter comme un monarque et de s’inspirer de Napoléon, comme le fait Donald Trump.

La Constitution — le signifiant-maître des États-Unis — a perdu sa capacité à unir les citoyens autour d’une signifiance commune.

Le pays de Washington sera-t-il le prochain ?...."

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Apparemment, des tractations discrètes sont en cours avec certains scientifiques:

Et si la Suisse offrait l'asile scientifique aux cerveaux américains?

 

Des scientifiques souhaitent que les Hautes écoles et universités suisses accueillent leurs homologues américains visés par des coupes budgétaires massives de l'administration Trump dans la science et la recherche. Ils et elles demandent à ce que la Suisse se dote d'un "programme Einstein" pour attirer ces cerveaux, a appris la RTS. L'agence spatiale américaine a annoncé mardi une première vague de licenciements dans le cadre de coupes budgétaires fédérales voulues par le président Donald Trump. Celle-ci concerne 23 collaborateurs et collaboratrices, selon la NASA, dont la climatologue et scientifique en chef Katherine Calvin. Nommée en 2022, elle avait contribué à de nombreux rapports clés des Nations unies sur le climat.

Dans la foulée de cette communication, l'Université Johns Hopkins, l'une des plus prestigieuses du monde en matière de recherche médicale, a annoncé jeudi la suppression de plus de 2000 postes aux Etats-Unis et à travers le monde en raison des coupes budgétaires drastiques décidées par l'administration Trump.

"Désormais, c'est la science elle-même qui est entravée [...] Nous sommes dans une situation d'une gravité inouïe et je crois qu'en Europe, nous avons du mal à réaliser ce qui est en train de se passer" aux Etats-Unis, alerte Stéphane Foucart, journaliste scientifique au quotidien Le Monde, dans l'émission Tout un monde. Car ces décisions ont des conséquences importantes sur la recherche scientifique européenne: la perte de données et de collaborations, mais aussi l'appauvrissement en matière de formation pour les chercheurs et chercheuses ainsi qu'en ce qui concerne l'information destinée au grand public, dans un contexte politique global d'entrave et de désinvestissement dans la science.

Fuite de cerveaux américains

En Suisse, des scientifiques s'inquiètent de la situation outre-Atlantique. Plusieurs voix s'élèvent pour demander une réflexion rapide sur le sujet, notamment au sein de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), où le licenciement de Katherine Calvin - également coprésidente du groupe dʹexperts intergouvernemental sur lʹévolution du climat (GIEC) - a marqué les esprits. 

"On pourrait très bien avoir un programme Einstein en Suisse pour récupérer les grands scientifiques américains", avance Jean-Paul Kneib, professeur en astrophysique et directeur académique du Space Center à l'EPFL, au micro de la RTS. "Quelques personnes m'ont contacté et je connais d'autres personnes qui cherchent à retourner dans leur pays en Europe. Dans les mois à venir, la fuite des cerveaux aux Etats-Unis va continuer", estime-t-il.

Invitée dans La Matinale vendredi, la présidente de Swissuniversities Luciana Vaccaro affirme, elle aussi, avoir connaissance de chercheurs souhaitant quitter les Etats-Unis, certains ayant même déjà "contacté des institutions suisses". "Le fait que la science soit attaquée et affaiblie est mauvais pour le monde entier", rappelle-t-elle.

Développer et investir dans la recherche

Soulignant l'éducation scientifique "exceptionnelle" et l'innovation helvétiques, Jean-Paul Kneib estime que la Suisse est le meilleur pays pour offrir un asile scientifique à ces chercheuses et chercheurs.

Pour Luciana Vaccaro, les programmes européens – tels que Horizon Europe auquel la Suisse est à nouveau associée ou le programme du Conseil européen de la recherche –doivent être développés pour attirer les scientifiques américains sur le continent. La présidente de la faîtière des universités et des Hautes écoles suisses rapporte également l'intérêt de certains acteurs économiques, voyant dans la venue de ces scientifiques une "opportunité" pour la Suisse en matière d'innovation.

La responsable se dit néanmoins "perplexe" face au frein à l'endettement et aux restrictions budgétaires de la Confédération dans le milieu de la recherche. "Arrêter de dépenser dans la seule matière première qui fait la prospérité de notre pays, ce n'est pas le meilleur plan pour relancer l'économie", juge-t-elle.

Rappelant que les comptes fédéraux pour l'an dernier sont "nettement moins pessimistes" que prévu, Luciana Vaccaro s'attend donc à ce que la Confédération "révise les estimations pour les années à venir", prédisant que la voilure des coupes devra être "profondément revue". "Notre pays a plutôt une idée comptable de la manière avec laquelle relancer nos comptes et notre économie, alors qu'il faudrait avoir une vision stratégique", insiste-t-elle.

https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/et-si-la-suisse-offrait-l-asile-scientifique-aux-cerveaux-americains-28821839.html

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Du côté du soft power américain, confirmation que les fonds sont désormais coupés pour Radio Free Asia et Radio Marti (qui était tournée vers Cuba).

https://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/cuba/article302141299.html

https://www.politico.com/news/2025/03/14/radio-free-asia-funding-freeze-layoffs-00231780

Et si encore ça allait rapporter de l'argent... Radio Marti ne coutait que 12 millions par an.

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A signaler que l'excellent documentaire "opération Trump", fourni par le service public et encore disponible 1 mois en rediffusion, résume 40 ans d'opérations d'influence et de recrutement autour de Donald Trump et de la droite conservatrice américaine. 

Depuis combien de temps les services de renseignement russes « traitent » Trump et, de manière plus large, les responsables influents de la droite américaine ? Des éléments de réponse catégoriques sont apportés entre autres par des intervenants de premier ordre (ancien directeur de la CIA, ex-directeur du contre-espionnage du FBI, dirigeant du renseignement extérieur du KGB, agent du KGB « infiltré » aux Etats-Unis, ancien procureur adjoint de New York) : cela fait une bonne quarantaine d’années que Moscou infiltre le Parti républicain et plus généralement la droite américaine, traditionnellement anticommuniste. Sans oublier des hommes d’affaires, dont Trump fait parti.

Passage en revue des méthodes de recrutement, témoignage de Kalouguine et rembobinage de la chronologie des premiers signes de coopération de Trump avec les Russes, en échange du renflouement de ses affaires en faillites à l'époque.

Un tiers de ces appartements sont achetés par des clients liés au crime organisé russe, sous le patronage du KGB, intéressé par le personnage. Puis le fameux voyage de 1987 à Moscou, pour évoquer un projet de Trump Tower dans la capitale russe. Et comme par hasard, à son retour aux Etats-Unis, Trump, lequel ne s’était jamais intéressé à la politique internationale, attaque l’OTAN sur CNN : « L’Amérique ne doit plus payer pour défendre des pays qui pourraient se défendre eux-mêmes. » Un discours qui date de 1987 et qui sera repris par l’intéressé de longues années plus tard.

Comme le résume un ancien patron du FBI : « Pour un officier de renseignement russe, Trump est un rêve. Il est manipulable à cause de son ego et de sa fascination pour les autocrates. » 

https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/6569114-operation-trump-les-espions-russes-a-la-conquete-de-l-amerique.html

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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

A signaler que l'excellent documentaire "opération Trump", fourni par le service public et encore disponible 1 mois en rediffusion, résume 40 ans d'opérations d'influence et de recrutement autour de Donald Trump et de la droite conservatrice américaine. 

Depuis combien de temps les services de renseignement russes « traitent » Trump et, de manière plus large, les responsables influents de la droite américaine ? Des éléments de réponse catégoriques sont apportés entre autres par des intervenants de premier ordre (ancien directeur de la CIA, ex-directeur du contre-espionnage du FBI, dirigeant du renseignement extérieur du KGB, agent du KGB « infiltré » aux Etats-Unis, ancien procureur adjoint de New York) : cela fait une bonne quarantaine d’années que Moscou infiltre le Parti républicain et plus généralement la droite américaine, traditionnellement anticommuniste. Sans oublier des hommes d’affaires, dont Trump fait parti.

Passage en revue des méthodes de recrutement, témoignage de Kalouguine et rembobinage de la chronologie des premiers signes de coopération de Trump avec les Russes, en échange du renflouement de ses affaires en faillites à l'époque.

Un tiers de ces appartements sont achetés par des clients liés au crime organisé russe, sous le patronage du KGB, intéressé par le personnage. Puis le fameux voyage de 1987 à Moscou, pour évoquer un projet de Trump Tower dans la capitale russe. Et comme par hasard, à son retour aux Etats-Unis, Trump, lequel ne s’était jamais intéressé à la politique internationale, attaque l’OTAN sur CNN : « L’Amérique ne doit plus payer pour défendre des pays qui pourraient se défendre eux-mêmes. » Un discours qui date de 1987 et qui sera repris par l’intéressé de longues années plus tard.

Comme le résume un ancien patron du FBI : « Pour un officier de renseignement russe, Trump est un rêve. Il est manipulable à cause de son ego et de sa fascination pour les autocrates. » 

https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/6569114-operation-trump-les-espions-russes-a-la-conquete-de-l-amerique.html

J'en reviens à une question sempiternelle: pourquoi n'a-t-il pas été traité par les services US à l'époque alors qu'on était en pleine guerre froide?

Pourquoi était-il la coqueluche des libéraux y-compris démocrates?

Pourquoi les services Américains ont laissé faire ses arrangements avec la mafia russe qui a blanchi son argent en achetant ses appartements?

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https://nymag.com/intelligencer/2016/09/photos-show-bill-clinton-and-donald-trump-hanging-out.html

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il y a 7 minutes, Patrick a dit :

J'en reviens à une question sempiternelle: pourquoi n'a-t-il pas été traité par les services US à l'époque alors qu'on était en pleine guerre froide?

Pourquoi était-il la coqueluche des libéraux y-compris démocrates?

Pourquoi les services Américains ont laissé faire ses arrangements avec la mafia russe qui a blanchi son argent en achetant ses appartements?

Difficile à dire. 

Plusieurs raisons plausibles à ça : pas de raisons particulières de le faire arrêter à l'instant T, d'autres chats à fouetter quand on peut le faire, erreur d'analyse sur la dangerosité du personnage (jusqu'à 2011, c'est un parfait ahuri incapable de gérer ses affaires et uniquement dangereux pour les femmes de son entourage, ce qui pour le New York de l'époque ne pose guère de problèmes), couverture assurée par un autre agent (ou par le biais d'une stupidité administrative type "ah mince, fallait pas brûler ces archives là ? Tant pis"), etc.  Rien que l'accent mis sur la lutte contre le djihadisme a pu détourner l'attention. 

Mais en admettant qu'il soit bien un agent d'influence russe, ce ne serait pas le premier à être épargné alors que les services savent (ou se doutent fortement de) qui il est. Que l'on parle d'Anthony Blunt (l'un des Cinq de Cambridge, douillettement installé à Buckingham Palace comme conservateur des tableaux royaux), des nombreux hauts fonctionnaires français que l'on a gentiment placardisé mais pas trop pour leurs accointances avec le PCF et/ou des services de l'Est, les cas sont nombreux.

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Il y a 6 heures, olivier lsb a dit :

A signaler que l'excellent documentaire "opération Trump", fourni par le service public et encore disponible 1 mois en rediffusion, résume 40 ans d'opérations d'influence et de recrutement autour de Donald Trump et de la droite conservatrice américaine. 

Depuis combien de temps les services de renseignement russes « traitent » Trump et, de manière plus large, les responsables influents de la droite américaine ? Des éléments de réponse catégoriques sont apportés entre autres par des intervenants de premier ordre (ancien directeur de la CIA, ex-directeur du contre-espionnage du FBI, dirigeant du renseignement extérieur du KGB, agent du KGB « infiltré » aux Etats-Unis, ancien procureur adjoint de New York) : cela fait une bonne quarantaine d’années que Moscou infiltre le Parti républicain et plus généralement la droite américaine, traditionnellement anticommuniste. Sans oublier des hommes d’affaires, dont Trump fait parti.

Passage en revue des méthodes de recrutement, témoignage de Kalouguine et rembobinage de la chronologie des premiers signes de coopération de Trump avec les Russes, en échange du renflouement de ses affaires en faillites à l'époque.

Un tiers de ces appartements sont achetés par des clients liés au crime organisé russe, sous le patronage du KGB, intéressé par le personnage. Puis le fameux voyage de 1987 à Moscou, pour évoquer un projet de Trump Tower dans la capitale russe. Et comme par hasard, à son retour aux Etats-Unis, Trump, lequel ne s’était jamais intéressé à la politique internationale, attaque l’OTAN sur CNN : « L’Amérique ne doit plus payer pour défendre des pays qui pourraient se défendre eux-mêmes. » Un discours qui date de 1987 et qui sera repris par l’intéressé de longues années plus tard.

Comme le résume un ancien patron du FBI : « Pour un officier de renseignement russe, Trump est un rêve. Il est manipulable à cause de son ego et de sa fascination pour les autocrates. » 

https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/6569114-operation-trump-les-espions-russes-a-la-conquete-de-l-amerique.html

 

Il y a 3 heures, Ciders a dit :

Difficile à dire. 

Plusieurs raisons plausibles à ça : pas de raisons particulières de le faire arrêter à l'instant T, d'autres chats à fouetter quand on peut le faire, erreur d'analyse sur la dangerosité du personnage (jusqu'à 2011, c'est un parfait ahuri incapable de gérer ses affaires et uniquement dangereux pour les femmes de son entourage, ce qui pour le New York de l'époque ne pose guère de problèmes), couverture assurée par un autre agent (ou par le biais d'une stupidité administrative type "ah mince, fallait pas brûler ces archives là ? Tant pis"), etc.  Rien que l'accent mis sur la lutte contre le djihadisme a pu détourner l'attention. 

Mais en admettant qu'il soit bien un agent d'influence russe, ce ne serait pas le premier à être épargné alors que les services savent (ou se doutent fortement de) qui il est. Que l'on parle d'Anthony Blunt (l'un des Cinq de Cambridge, douillettement installé à Buckingham Palace comme conservateur des tableaux royaux), des nombreux hauts fonctionnaires français que l'on a gentiment placardisé mais pas trop pour leurs accointances avec le PCF et/ou des services de l'Est, les cas sont nombreux.

Donc toujours les mêmes interprétations portées par les quelques mêmes personnes, qui n'ont rien fait auparavant alors qu'ils étaient aux commandes des services US, en dépit des enquêtes conduites aux USA (sous l'autorité des démocrates) et alors que les actes de DT jusqu'à aujourd'hui ne vont absolument pas dans le sens de la Russie... Ah pardon il y a les anciens transfuges de 30 ans du KGB qui se gardaient bien d'en parler mais subitement se sentent redevables à la Vérité! Ce serait dans un autre sens tout le monde hurlerait au complotisme de bas étage mais là pas de problème: si tout le monde savait mais a laissé à deux reprises un agent russe devenir POTUS c'est pour "ne pas faire de vague" (sérieusement rien qu'imaginer cela... :biggrin:) ou par inattention!

On peut se moquer des sectistes Qanon et de leurs soirée pizza!!!

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il y a 2 minutes, gustave a dit :

(sérieusement rien qu'imaginer cela

tu serais surpris ... franchement tu serais surpris. Ce ne serait pas la première fois que des services auraient été victimes de jugements faussés, d'incompétence, ou bien aient laissé filé sous-estimant le potentiel de tel ou tel.

De toute manière imaginer un seul instant que les Services russes n'ont pas tenté voire pourquoi pas réussi à infiltrer la classe politique américaine ou pour le moins à se faire parmi eux quelques obligés ce serait bien faire montre d'une grande naïveté quand on voit ce qu'ils ont réussi ailleurs.

Après un complotiste victime de complotisme ... cela ne manque pas de piquant.

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il y a 15 minutes, gustave a dit :

Donc toujours les mêmes interprétations portées par les quelques mêmes personnes, qui n'ont rien fait auparavant alors qu'ils étaient aux commandes des services US, en dépit des enquêtes conduites aux USA (sous l'autorité des démocrates) et alors que les actes de DT jusqu'à aujourd'hui ne vont absolument pas dans le sens de la Russie... Ah pardon il y a les anciens transfuges de 30 ans du KGB qui se gardaient bien d'en parler mais subitement se sentent redevables à la Vérité! Ce serait dans un autre sens tout le monde hurlerait au complotisme de bas étage mais là pas de problème: si tout le monde savait mais a laissé à deux reprises un agent russe devenir POTUS c'est pour "ne pas faire de vague" (sérieusement rien qu'imaginer cela... :biggrin:) ou par inattention!

On peut se moquer des sectistes Qanon et de leurs soirée pizza!!!

Mettre sur le même plan les complotistes de Qanon et de véritables affaires du monde du renseignement, c'est juste une profonde méconnaissance de ce domaine.

Ou un écran de fumée désespéré. Au choix.

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il y a 10 minutes, pascal a dit :

tu serais surpris ... franchement tu serais surpris. Ce ne serait pas la première fois que des services auraient été victimes de jugements faussés, d'incompétence, ou bien aient laissé filé sous-estimant le potentiel de tel ou tel.

C'est probablement vrai pour tous les services, de tous pays, de toutes obédiences en fonction du pouvoir ( changeant ) en place, sur tous sujets.

Ca veut dire aussi...que ça vaut donc sur tous les sujets, pas seulement ceux qu'une partie des gens veut mettre sous le tapis, ou inversement sous les projecteurs. 

Que les Ru aient voulu infiltrer ( avec un succès à définir ) et / ou influencer la politique US, certainement. La réciproque doit être tout aussi vrai, quoi qu'un député de la Douma présente peu d'intérêt, mais sur des postes sensibles ou des oligarques, il y a eu certainement des tentatives de rapprochement ( avec aussi des degrés de succés....restant à définir ).

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il y a 27 minutes, pascal a dit :

tu serais surpris ... franchement tu serais surpris. Ce ne serait pas la première fois que des services auraient été victimes de jugements faussés, d'incompétence, ou bien aient laissé filé sous-estimant le potentiel de tel ou tel.

De toute manière imaginer un seul instant que les Services russes n'ont pas tenté voire pourquoi pas réussi à infiltrer la classe politique américaine ou pour le moins à se faire parmi eux quelques obligés ce serait bien faire montre d'une grande naïveté quand on voit ce qu'ils ont réussi ailleurs.

Après un complotiste victime de complotisme ... cela ne manque pas de piquant.

On parle de laisser accéder au poste de président un gars qui selon ces témoins était indéniablement un agent russe, pas de savoir si la Russie a déployé des opérations de renseignement aux USA... Aucun service ne classe cela sous la pile, et si je ne connais pas tous les services du globe j'ai une petite idée de certains d'entre eux, qui ne cadre pas du tout avec une telle hypothèse. Qu'elle puisse être imaginée sérieusement me laisse assez stupéfait.

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il y a 23 minutes, Ciders a dit :

Mettre sur le même plan les complotistes de Qanon et de véritables affaires du monde du renseignement, c'est juste une profonde méconnaissance de ce domaine.

Ou un écran de fumée désespéré. Au choix.

C'est du même niveau. Imaginer que les Services US (et donc toute l'administration) aient laissé un agent russe accéder au poste de POTUS à deux reprises en connaissance de cause me semble aussi crédible que les théories que j'imagine être soutenues par Qanon. 

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Vision (peu optimisme..) du devenir des USA

L’Amérique éclatée

Plongée au coeur d'une nation en déliquescence

Romuald Sciora (Chercheur associé à l’IRIS, directeur de l’Observatoire politique et géostratégique des États-Unis)

Armand Colin, Janvier 2025

spacer.png

"De la Maison-Blanche aux coins les plus reculés des États-Unis, Romuald Sciora, observateur et analyste incontournable de la société outre-Atlantique, nous plonge dans cet essai au cœur d’une Amérique sombre, marquée par des décennies de néolibéralisme et encore en proie aux séquelles de la crise financière de 2008 et de la pandémie de Covid-19. Une Amérique de plus en plus fragilisée par les divisions et où les volontés d’autonomie, voire de séparatisme, sont chaque jour prises un peu plus au sérieux.

Fruit de recherches approfondies, ce livre se distingue par la richesse de ses sources et entretiens, qu’il s’agisse de figures influentes de l’establishment washingtonien ou d’Américains de tous horizons. Il constitue un outil essentiel pour comprendre le processus de déliquescence dans lequel semblent engagés, depuis plusieurs années, l’État fédéral et la société étasunienne, indépendamment du parti au pouvoir et de la personne occupant la présidence.

Alors que le 250e anniversaire du pays approche, Romuald Sciora brosse un portrait implacable d’une nation ayant perdu son unité et sa cohésion, révélant des fractures profondes menaçant son avenir. Cette analyse démontre que, sans un sursaut citoyen fort et une remise en question des élites progressistes – dont l’inertie, même lorsqu’elles sont au pouvoir, semble seulement repousser l’échéance –, les États-Unis pourraient, dans un avenir pas si lointain, se diriger vers un régime autoritaire et/ou une possible partition du territoire.
Un essai qui pourrait résonner, si les scénarios les plus inquiétants décrits venaient à se concrétiser, comme une conclusion dramatique au voyage entrepris par Alexis de Tocqueville il y a près de deux siècles, à une époque où l’Amérique débordait encore de promesses."

https://www.iris-france.org/produit/lamerique-eclatee/

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il y a 18 minutes, Benoitleg a dit :

Vision (peu optimisme..) du devenir des USA

L’Amérique éclatée

Plongée au coeur d'une nation en déliquescence

Romuald Sciora (Chercheur associé à l’IRIS, directeur de l’Observatoire politique et géostratégique des États-Unis)

Armand Colin, Janvier 2025

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"De la Maison-Blanche aux coins les plus reculés des États-Unis, Romuald Sciora, observateur et analyste incontournable de la société outre-Atlantique, nous plonge dans cet essai au cœur d’une Amérique sombre, marquée par des décennies de néolibéralisme et encore en proie aux séquelles de la crise financière de 2008 et de la pandémie de Covid-19. Une Amérique de plus en plus fragilisée par les divisions et où les volontés d’autonomie, voire de séparatisme, sont chaque jour prises un peu plus au sérieux.

Fruit de recherches approfondies, ce livre se distingue par la richesse de ses sources et entretiens, qu’il s’agisse de figures influentes de l’establishment washingtonien ou d’Américains de tous horizons. Il constitue un outil essentiel pour comprendre le processus de déliquescence dans lequel semblent engagés, depuis plusieurs années, l’État fédéral et la société étasunienne, indépendamment du parti au pouvoir et de la personne occupant la présidence.

Alors que le 250e anniversaire du pays approche, Romuald Sciora brosse un portrait implacable d’une nation ayant perdu son unité et sa cohésion, révélant des fractures profondes menaçant son avenir. Cette analyse démontre que, sans un sursaut citoyen fort et une remise en question des élites progressistes – dont l’inertie, même lorsqu’elles sont au pouvoir, semble seulement repousser l’échéance –, les États-Unis pourraient, dans un avenir pas si lointain, se diriger vers un régime autoritaire et/ou une possible partition du territoire.
Un essai qui pourrait résonner, si les scénarios les plus inquiétants décrits venaient à se concrétiser, comme une conclusion dramatique au voyage entrepris par Alexis de Tocqueville il y a près de deux siècles, à une époque où l’Amérique débordait encore de promesses."

https://www.iris-france.org/produit/lamerique-eclatee/

Allez ça part sur la pile de lecture. L'ouvrage à l'air passionnant. 

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