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https://responsiblestatecraft.org/us-airstrikes-yemen/ (21 mars 2025)

L'armée américaine sait-elle seulement pourquoi elle bombarde le Yémen ?

Des sources ont déclaré à Military.com qu'il n'y avait pas eu d'attaques contre la Navy depuis avant l'investiture de Trump.

Selon le journaliste Konstanin Toropin, jeudi, « le Pentagone et l'administration Trump n'ont pas encore expliqué pleinement ce qui a motivé la reprise des opérations contre le groupe rebelle soutenu par l'Iran, après des mois de calme relatif en mer Rouge ».

Le Pentagone, quant à lui, affirme que « les terroristes houthis ont lancé des missiles et des drones d'attaque à sens unique sur des navires de guerre américains plus de 170 fois et sur des navires commerciaux 145 fois depuis 2023 ». Le porte-parole ne dit pas que la grande majorité des attaques ont été déjouées avant qu'elles ne fassent des dégâts et qu'aucun Américain ni personne d'autre n'a été blessé ou tué dans les attaques (les Houthis ont détenu l'équipage d'un navire marchand saisi pendant 14 mois, mais les ont libérés en janvier. Personne ne minimise leur sort).

En outre, les attaques des Houthis ont provoqué des perturbations économiques, les navires marchands ayant été endommagés dans une minorité de cas et le transport maritime mondial, principalement lié au commerce européen, ayant été détourné de la région. Selon le Washington Post, l'industrie ne prévoit pas de revenir de sitôt sur les routes de la mer Rouge, mais « s'est largement adaptée aux perturbations, et a même profité de la hausse des tarifs de transport maritime ». Jennifer Kavanagh, analyste militaire chez Defense Priorities, explique que la « liberté de navigation » est un intérêt fondamental pour les États-Unis lorsque les perturbations entravent leur sécurité économique, mais dans ce cas, ce n'est pas le cas.

« Premièrement, les intérêts vitaux et la sécurité économique des États-Unis ne sont pas menacés en mer Rouge, même si les attaques des Houthis se poursuivent. Deuxièmement, les opérations militaires américaines n'ont pas dissuadé ou dégradé les Houthis de manière significative et il est peu probable qu'elles le fassent à l'avenir, même si Trump élargit la liste des cibles. »

Mais les États-Unis semblent tout de même déterminés à mener cette guerre seuls et dépensent des ressources non illimitées (plus d'un milliard de dollars pour les opérations anti-Houthi depuis octobre 2023) sans aucune autorisation de guerre du Congrès, ni aucun contrôle évident. Washington est tout simplement trop distrait.

Quelle que soit la raison pour laquelle le Pentagone dirigé par Hegseth agit de la sorte, il devrait peut-être réfléchir aux conséquences à court et à long terme - aux limites de notre armée déjà très sollicitée et à l'instabilité/la crise humanitaire qu'elle provoquera au Yémen après « un mois ou deux » de frappes aériennes. Si cela n'est pas assez convaincant, que dire du danger permanent que cela fait courir à notre marine, et dans quel but ? Pour les frais de navigation ? Pour Israël ? Pour envoyer un « message » à l'Iran qui, de toute façon, ne contrôle probablement plus les Houthis ?

Modifié par Wallaby
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il y a 4 minutes, Ciders a dit :

Si c'est là son objectif, il s'y prend vraiment extrêmement mal. Et c'est supposé avoir fait des études ?

Quant à ne pas intervenir au Proche-Orient, c'est une vaste plaisanterie. C'est le premier endroit où Trump est intervenu, en Syrie et au Yémen. Jusqu'à la Somalie voisine.

En plus dans ce qui constitue une des obsessions de Trump, le prix de l’énergie, la mise au pas et la gestion des risques au moyen orient et plus particulièrement la protection des acheminements est essentiel.

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https://nationalinterest.org/feature/problems-with-the-national-security-council-run-deep (25 mars 2025)

Aujourd'hui, le Conseil de sécurité nationale (NSC) ne ressemble plus au conseil supervisé par Truman et Eisenhower. Il est devenu, avant tout, un organe d'élaboration des politiques plutôt qu'une organisation de coordination destinée à promouvoir les idées importantes et à aplanir les divergences entre les ministères.

Les NSC précédents ont produit des stratégies de sécurité nationale (SSN) qui se résument à une liste de souhaits, avec peu d'explications sur la mise en œuvre ou l'établissement de priorités entre des objectifs concurrents, ce qui a contribué à des résultats médiocres en matière de politique étrangère. Par exemple, la SSN de l'administration Biden a considérablement allongé la liste des priorités supposées en matière de sécurité nationale, au point de la rendre contradictoire. Elle considérait l'autoritarisme comme le défi stratégique le plus pressant pour les États-Unis. Pourtant, les relations entre les États-Unis et la Chine, les menaces émanant de la Russie, le terrorisme et le changement climatique ont également été cités comme des impératifs de sécurité nationale. La poursuite des actions visant à atténuer le changement climatique en coopérant avec la Chine était à la fois justifiable au regard des objectifs définis dans la SSN de M. Biden et en contradiction avec l'approche de l'administration en matière de lutte contre l'autoritarisme. Ainsi, bien que Trump ait procédé à des coupes sombres dans les effectifs du NSC, ces changements ne règlent pas les problèmes sous-jacents qui affectent le processus de stratégie de politique étrangère que le NSC est censé coordonner.

Aujourd'hui, le NSC s'est transformé en gardien à la porte du processus d'élaboration des politiques, créant des agendas pour le président et développant de manière indépendante des recommandations politiques concurrentes. Les États-Unis se porteraient mieux avec un NSC qui ne fait ni l'un ni l'autre et qui se cantonne à un rôle plus limité.

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J'avais prévenu :

Les patrons français vaccinés sur Trump après avoir tous racontés qu'ils voulaient partir. C'est la notion même de pro-business qui vient de subir.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/on-s-est-tous-trompe-c-est-l-horreur-absolue-face-a-trump-la-desillusion-des-chefs-d-entreprise-francais-20250325

Modifié par herciv
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il y a 16 minutes, herciv a dit :

J'avais prévenu :

Les patrons français vaccinés sur Trump après avoir tous racontés qu'ils voulaient partir. C'est la notion même de pro-business qui vient de subir.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/on-s-est-tous-trompe-c-est-l-horreur-absolue-face-a-trump-la-desillusion-des-chefs-d-entreprise-francais-20250325

Attends il y en avait vraiment qui se sont dit que ça allait être une aubaine? Quelqu'un pour avoir une version sans paywall svp?

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il y a une heure, Elemorej a dit :

Attends il y en avait vraiment qui se sont dit que ça allait être une aubaine? Quelqu'un pour avoir une version sans paywall svp?

Tu n'as pas lu la presse en novembre. Tout le monde préparait sa délocalisation et oh stupeur en fait le mec à juste organisé une gigantesque entreprise de racket.

Saadé qui doit sortir 20 milliard pour continuer à travailler au US par exemple. Dans la presse il ont appelé çà "se développer". C'est juste une bande d'escrocs.

Modifié par herciv
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il y a 6 minutes, Elemorej a dit :

Attends il y en avait vraiment qui se sont dit que ça allait être une aubaine? Quelqu'un pour avoir une version sans paywall svp?

Il y avait beaucoup d'enthousiasme chez une partie du patronat français, et occidental. Pas étonnant, vu que Trump promettait la lune, la baisse des impôts et autant d'avantages que possible.

Cela augure aussi de ce que pensent vraiment les patrons. Ils vont là où ils pensent être l'argent. Et se fichent du reste.

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il y a 41 minutes, herciv a dit :

J'avais prévenu :

Les patrons français vaccinés sur Trump après avoir tous racontés qu'ils voulaient partir. C'est la notion même de pro-business qui vient de subir.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/on-s-est-tous-trompe-c-est-l-horreur-absolue-face-a-trump-la-desillusion-des-chefs-d-entreprise-francais-20250325

Dans la veine du désenchantement :

"Roland Lescure, député Ensemble pour la République des Français établis hors de France, était l'invité de France Inter ce mercredi. Il publie un sondage mené auprès des Français expatriés aux États-Unis et au Canada sur leur ressenti depuis le retour de Donald Trump au pouvoir.

...

Parmi les principaux enseignements de ce sondage, on apprend que 18,6% des Français vivant aux États-Unis remettent en cause leur expatriation suite à l'élection de Donald Trump. 64,3% des sondés disent être inquiets de la situation. 26,1% des personnes interrogées disent que l'état actuel des relations entre la France et les États-Unis a ou pourrait avoir un impact sur leur activité professionnelle et 11,4% craignent de perdre leur emploi à court terme.

...

Pour Roland Lescure, c'est "probablement" la fin de l'American Dream. "Les Français qui sont là-bas sont partis parce qu'ils rêvaient de liberté. Liberté de gagner de l'argent, d'entreprendre, de chercher." Or, cette liberté est remise en question avec le retour de Donald Trump au pouvoir.

...."

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-mercredi-26-mars-2025-6171905

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Il y a 2 heures, Ciders a dit :

ce que pensent vraiment les patrons. Ils vont là où ils pensent être l'argent. Et se fichent du reste.

Perso je préfère des patrons qui s'occupent de leur thune plutôt que certains qui par médias interposés veulent imposer leur vision retrograde, rigoriste et passéiste à la société, voir leur amour pour des dictateurs à la Poutine ...

Clairon

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il y a 26 minutes, herciv a dit :

Champion du monde, champion du monde ! C'est eux les champions du monde

j'vais pas me moquer : on m'a demandé de réaliser une affiche pour un évènement sportif associatif et j'ai envoyé le résultat pour approbation à un mauvais groupe du même sport même asso (j'ai tapé le sport au lieu de taper la personne). 

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il y a 17 minutes, Clairon a dit :

Perso je préfère des patrons qui s'occupent de leur thune plutôt que certains qui par médias interposés veulent imposer leur vision retrograde, rigoriste et passéiste à la société, voir leur amour pour des dictateurs à la Poutine ...

Clairon

Ah, mais les deux ne sont pas incompatibles !

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il y a 24 minutes, rendbo a dit :

j'vais pas me moquer : on m'a demandé de réaliser une affiche pour un évènement sportif associatif et j'ai envoyé le résultat pour approbation à un mauvais groupe du même sport même asso (j'ai tapé le sport au lieu de taper la personne). 

:biggrin:

 

Par contre les grosses différences c'est que tu n'es pas aux commandes du plus puissant pays au monde, tu ne risques pas la vie de personne et également, tu as le droit d'utiliser tes mails/téléphones et autre. Sans restrictions.

L'erreur est humaine, mais la le problème est qu'ils n'ont tout simplement pas le droit de juste utiliser ce genre de plateforme (pour rajouter au truc une partie de leurs attaques sur leurs adversaire sont justement dirigés comme ça).

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Il y a 3 heures, Titus K a dit :


:bloblaugh:Bon après les déclaration des hauts dirigeants américains minimisants la sensibilité des discussion sur Signal,  on a le droit à la suite :bloblaugh: 

 

Voici les plans d'attaque que les conseillers de Trump ont partagés sur Signal

https://www.theatlantic.com/politics/archive/2025/03/signal-group-chat-attack-plans-hegseth-goldberg/682176/

L'administration a minimisé l'importance des messages textuels envoyés par inadvertance au rédacteur en chef de The Atlantic.

Par Jeffrey Goldberg et Shane Harris


Bon à propos de cette discussion sur Signal.
 

Lundi, peu après la publication d'un article sur une violation massive de la sécurité de l'administration Trump, un journaliste a demandé au secrétaire à la défense, Pete Hegseth, pourquoi il avait partagé sur l'application de messagerie Signal des plans d'une attaque imminente au Yémen. Il a répondu : "Personne n'envoyait de plans de guerre par SMS. Et c'est tout ce que j'ai à dire à ce sujet".

Lors d'une audition au Sénat hier, la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, et le directeur de la Central Intelligence Agency, John Ratcliffe, ont tous deux été interrogés sur la discussion sur Signal, à laquelle Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de The Atlantic, a été invité par inadvertance par le conseiller à la sécurité nationale, Michael Waltz. « Il n'y a eu aucun échange de matériel classifié dans ce groupe Signal », a déclaré Mme Gabbard aux membres de la commission sénatoriale du renseignement.

Ratcliffe a déclaré à peu près la même chose : « Mes communications, pour être clair, dans le groupe de messages Signal étaient tout à fait autorisées et légales et ne comprenaient pas d'informations classifiées. »

Le président Donald Trump, interrogé hier après-midi sur le même sujet, a déclaré : « Il ne s'agissait pas d'informations classifiées ».


Ces déclarations nous ont placés devant un dilemme.

Dans l'article initial de The Atlantic sur le chat Signal - le « petit groupe du PC Houthi », comme l'a nommé M. Waltz - nous n'avons pas divulgué les informations spécifiques relatives aux armes et au calendrier des attaques que nous avons trouvées dans certains textes. En règle générale, nous ne publions pas d'informations sur les opérations militaires si ces informations peuvent mettre en danger la vie du personnel américain. C'est pourquoi nous avons choisi de caractériser la nature des informations partagées, et non les détails spécifiques des attaques.

Les déclarations de Hegseth, Gabbard, Ratcliffe et Trump, combinées aux affirmations de nombreux fonctionnaires de l'administration selon lesquelles nous mentirions sur le contenu des textes de Signal, nous ont amenés à penser que les gens devraient voir les textes afin de tirer leurs propres conclusions. Il est clairement dans l'intérêt du public de divulguer le type d'informations que les conseillers de Trump ont incluses dans des canaux de communication non sécurisés, en particulier parce que les hauts responsables de l'administration tentent de minimiser l'importance des messages qui ont été échangés.

Des experts nous ont dit à plusieurs reprises que l'utilisation d'un chat Signal pour des discussions aussi sensibles constitue une menace pour la sécurité nationale. À titre d'exemple, M. Goldberg a reçu des informations sur les attaques deux heures avant le début prévu du bombardement des positions houthies. Si ces informations - en particulier l'heure exacte à laquelle les avions américains décollaient pour le Yémen - étaient tombées entre de mauvaises mains au cours de cette période cruciale de deux heures, les pilotes et autres membres du personnel américains auraient pu être exposés à un danger encore plus grand que celui auquel ils auraient normalement dû faire face. L'administration Trump affirme que les informations militaires contenues dans ces textes n'étaient pas classifiées - comme elles le seraient normalement - bien que le président n'ait pas expliqué comment il était parvenu à cette conclusion.

Hier, nous avons demandé à des responsables de l'administration Trump s'ils s'opposaient à ce que nous publiions l'intégralité des textes. Dans des courriels adressés à la Central Intelligence Agency, au Bureau du directeur du renseignement national, au Conseil de sécurité nationale, au ministère de la Défense et à la Maison-Blanche, nous avons notamment écrit ce qui suit : À la lumière des déclarations faites aujourd'hui par de nombreux responsables de l'administration, y compris devant la commission du renseignement du Sénat, selon lesquelles les informations contenues dans la chaîne Signal concernant l'attaque des Houthis ne sont pas classifiées et ne contiennent pas de « plans de guerre », The Atlantic envisage de publier l'intégralité de la chaîne Signal.

Nous avons envoyé notre première demande de commentaires et de réactions aux responsables de la sécurité nationale peu après midi, et nous avons fait un suivi dans la soirée après que la plupart d'entre eux n'aient pas répondu.

Hier en fin de journée, la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a envoyé une réponse par courrier électronique : "Comme nous l'avons répété à maintes reprises, aucune information confidentielle n'a été transmise lors de la discussion de groupe. Toutefois, comme le directeur de la CIA et le conseiller à la sécurité nationale l'ont tous deux exprimé aujourd'hui, cela ne signifie pas que nous encourageons la publication de la conversation. Il s'agissait d'une délibération interne et privée entre des cadres supérieurs de haut niveau et des informations sensibles ont été discutées. C'est pour ces raisons que nous nous opposons à la publication de cette conversation. (La déclaration de Leavitt n'a pas précisé quels éléments des textes la Maison Blanche considérait comme sensibles, ni comment, plus d'une semaine après les premières frappes aériennes, leur publication pouvait avoir une incidence sur la sécurité nationale).

Un porte-parole de la CIA nous a demandé de ne pas divulguer le nom du chef de cabinet de John Ratcliffe, que ce dernier avait communiqué dans la chaîne Signal, car les agents de renseignement de la CIA ne sont traditionnellement pas identifiés publiquement. Ratcliffe a déclaré plus tôt hier que l'agent n'était pas sous couverture et qu'il était « tout à fait approprié » de partager son nom dans la conversation Signal. Nous continuerons à ne pas divulguer le nom de l'agent. Pour le reste, les messages ne sont pas expurgés.

Comme nous l'avons écrit lundi, une grande partie de la conversation dans le « petit groupe Houthi PC » concernait le calendrier et la raison d'être des attaques contre les Houthis, et contenait des remarques de responsables de l'administration Trump sur les prétendues lacunes des alliés européens des États-Unis. Mais le jour de l'attaque, le samedi 15 mars, la discussion s'est orientée vers l'opérationnel.

À 11 h 44, heure de l'Est, Hegseth a posté dans le chat, en majuscules, « TEAM UPDATE : »

Le texte commençait ainsi : "TIME NOW (1144et) : La météo est FAVORABLE. Nous venons de CONFIRMER avec le Centcom que nous sommes prêts pour le lancement de la mission". Le Centcom, ou Commandement central, est le commandement de combat de l'armée pour le Moyen-Orient. Le texte de Hegseth se poursuit :

  • 1215et : Les F-18 sont lancés (1er paquet de frappes)".
  • 1345 : “Trigger Based” F-18 1st Strike Window Starts (Target Terrorist is @ his Known Location so SHOULD BE ON TIME - also, Strike Drones Launch (MQ-9s)".

Arrêtons-nous un instant pour souligner un point. Ce message Signal montre que le secrétaire américain à la défense a envoyé un SMS à un groupe comprenant un numéro de téléphone inconnu de lui - le portable de Goldberg - à 11 h 44. C'était 31 minutes avant le lancement des premiers avions de guerre américains, et deux heures et une minute avant le début d'une période au cours de laquelle une cible principale, le « terroriste cible » houthi, devait être tuée par ces avions américains.

Si ce texte avait été reçu par quelqu'un d'hostile aux intérêts américains - ou quelqu'un de simplement indiscret et ayant accès aux médias sociaux - les Houthis auraient eu le temps de se préparer à ce qui était censé être une attaque surprise sur leurs bastions. Les conséquences pour les pilotes américains auraient pu être catastrophiques.

Le texte de Hegseth se poursuit :

  • 1410 : D'autres F-18 sont lancés (2e série de frappes).
  • 1415 : Drones de frappe sur la cible (C'EST LORSQUE LES PREMIÈRES BOMBES SERONT DEFINITIVEMENT LÂCHÉES, en attendant les cibles antérieures “basées sur le déclenchement”)"
  • 1536 F-18 2nd Strike Starts - également, lancement des premiers Tomahawks basés en mer.
    PLUS À SUIVRE (selon la chronologie)"
  • Nous sommes actuellement au point sur l'OPSEC, c'est-à-dire la sécurité opérationnelle:chirolp_iei:
  • Bon vent à nos guerriers.


Peu après, le vice-président J. D. Vance a envoyé un texto au groupe : « Je vais faire une prière pour la victoire. »

À 13 h 48, Waltz a envoyé le texte suivant, contenant des renseignements en temps réel sur les conditions d'un site d'attaque, apparemment à Sanaa : "VP. Le bâtiment s'est effondré. Nous avons eu plusieurs identifications positives. Pete, Kurilla, l'IC, un travail extraordinaire". Waltz faisait ici référence à Hegseth, au général Michael E. Kurilla, le commandant du Commandement central, et à la communauté du renseignement, ou CI. L'expression « plusieurs identifications positives » suggère que les services de renseignement américains ont vérifié l'identité de la ou des cibles houthies, en utilisant des moyens humains ou techniques.


Six minutes plus tard, le vice-président, apparemment déconcerté par le message de Waltz, écrit : « Quoi ? ».

À 14 heures, Waltz a répondu : "Je tape trop vite. La première cible - leur principal responsable des missiles - nous avons eu une identification positive de lui entrant dans l'immeuble de sa petite amie, qui s'est maintenant effondré."

Vance répond une minute plus tard : « Excellent. »

Trente-cinq minutes plus tard, Ratcliffe, le directeur de la CIA, a écrit « Un bon début », que Waltz a suivi avec un texte contenant un emoji du poing, un emoji du drapeau américain et un emoji du feu. Le ministère yéménite de la santé, dirigé par les Houthis, a indiqué qu'au moins 53 personnes avaient été tuées dans les frappes, un chiffre qui n'a pas été vérifié de manière indépendante.

Plus tard dans l'après-midi, M. Hegseth a posté : « Le CENTCOM était/est sur la bonne voie ». Il a ensuite indiqué au groupe que les attaques allaient se poursuivre. "Bon travail à tous. D'autres frappes se poursuivent pendant des heures ce soir, et je fournirai un rapport initial complet demain. Mais à l'heure, sur la cible, et de bons résultats jusqu'à présent".


La raison pour laquelle un journaliste a été ajouté à l'échange de texte n'est pas encore claire. Waltz, qui a invité Goldberg à participer à la discussion sur Signal, a déclaré hier qu'il enquêtait pour savoir « comment il a pu entrer dans cette pièce ».

 

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"This was no classified information".

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Il y a 3 heures, Ciders a dit :

Il n'a pas fait que des reproches. Et le contenu de cette conversation "sécurisée" autour des Houthis est très parlant.

Mépris donc. Et nous ne sommes pas loin des insultes, je pense.

Je ne place pas le discours de Vance à Munich (1) et ses piques anti-européennes sur Signal (2) sur le même plan.

(1) Dans le premier cas, on a affaire à des reproches qui sont presque entièrement justifiés, et la seule vraie question qui se pose est l'élégance de faire ces reproches en public plutôt qu'en privé, comme le dit Simon Jenkins :

Le 08/03/2025 à 23:59, Wallaby a dit :

https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/feb/21/donald-trump-jd-vance-europe-us-realignment

Même si nous trouvons Trump et Vance détestables en Europe, ils disent une vérité brutale

Les États-Unis ont choisi le pire moment et la pire façon de le dire, mais ils ont raison d'appeler à un réalignement.

Il n'est pas facile d'être de droite ces jours-ci. Il faut trouver quelque chose de gentil à dire sur Donald Trump. C'est difficile. Il pense que Kiev a déclenché la guerre en Ukraine et que son président, Volodymyr Zelenskyy, est un « dictateur ». Mais qu'en est-il de JD Vance ? Le vice-président américain pense que la « menace intérieure » de l'Europe, qui fait reculer la « liberté d'expression », est pire que n'importe quelle menace de la Russie ou de la Chine. Ces hommes sont dérangés. Que dire de plus ?

La réponse est assez longue. John Stuart Mill avait prévenu que « celui qui ne connaît que sa propre version de l'affaire n'en sait pas grand-chose ». Nous devons essayer de comprendre les arguments qu'ils avancent, que nous soyons d'accord ou non.

Oui, ces hommes sont fourbes et hypocrites. Trump prétend que Zelenskyy « refuse d'organiser des élections » et qu'il est « très bas dans les sondages », alors que des sondages récents montrent qu'il bénéficie toujours d'un soutien majoritaire de la part des Ukrainiens. Quant à la menace qui pèse sur la liberté d'expression « de l'intérieur », l'Associated Press est bannie des réunions d'information de la Maison Blanche pour avoir refusé de renommer le golfe du Mexique « golfe d'Amérique », et Elon Musk, l'ami de Trump, estime que les journalistes « menteurs » de CBS « méritent une longue peine de prison ».

Trump/Vance ont coupé court à un demi-siècle de discours consensuels sur le destin des États-Unis, donné par Dieu, de mener le monde vers le bien et la liberté. Qu'il s'agisse de paix ou de guerre, d'immigration ou de droits de douane, ils prétendent rechercher l'intérêt personnel des États-Unis et rien d'autre. Pourquoi les Américains devraient-ils débourser des milliards chaque année pour défendre une Europe qui ne parvient pas à se défendre elle-même ? Pourquoi devraient-ils armer des nations lointaines pour qu'elles se battent contre leurs voisins, ou verser des sommes astronomiques d'aide aux cas désespérés de l'Afrique ?

Si le reste du monde s'est planté, alors que les États-Unis sont restés libres et riches pendant deux siècles et demi, c'est le problème du monde entier. Les Américains ont dépensé une fortune au cours des 50 dernières années pour essayer d'améliorer la vie sur Terre et, franchement, ils ont échoué. Au diable l'étiquette diplomatique.

En ce qui concerne l'Ukraine, trop c'est trop. Poutine ne va pas envahir les États-Unis, pas plus qu'il n'a l'intention d'envahir l'Europe occidentale. Si l'Europe veut prétendre le contraire, défendre les ennemis de Vladimir Poutine, le sanctionner et le mettre en colère, elle peut le faire seule.

L'OTAN était une affaire remontant à Hitler et à Staline. Ce n'était qu'un autre moyen de faire payer les États-Unis pour la défense de l'Europe. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les États-Unis, déclare le secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, « ne sont plus le principal garant de la sécurité en Europe ». La dissuasion nucléaire plausible disparaît.

En réalité, ces points de vue ne sont pas nouveaux, même s'ils n'ont jamais été exprimés aussi brutalement par une administration. Sous diverses formes, ils se cachent sous la surface de l'isolationnisme américain depuis plus d'un siècle. Pour gagner les élections, Woodrow Wilson a juré que la première guerre mondiale était « une guerre avec laquelle nous n'avons rien à voir, dont les causes ne peuvent pas nous toucher ». Franklin Roosevelt a promis la même chose pour la seconde. Il a promis aux mères américaines « encore et encore et encore, vos garçons ne seront pas envoyés dans des guerres étrangères ». Ni l'un ni l'autre n'a tenu parole.

L'opinion publique américaine peut être patriotique lorsqu'une guerre est en cours, comme au Vietnam. Mais dans le cas contraire, elle s'est toujours montrée anti-interventionniste. Kennedy a peut-être plaidé en faveur d'un sacrifice global et demandé « non pas ce que l'Amérique fera pour vous, mais ce qu'ensemble nous pouvons faire pour la liberté de l'homme ». Mais il s'agissait en grande partie de belles paroles destinées à être consommées à l'étranger.

Ce que Trump/Vance disent maintenant à l'Europe occidentale, c'est d'être sérieux. La guerre froide est terminée. Vous savez que la Russie n'a aucune envie d'occuper l'Europe occidentale. Cette menace proclamée est un fantasme élaboré par ce qu'un président avisé, Dwight Eisenhower, appelait le complexe militaro-industriel des États-Unis, depuis longtemps rompu à l'art de tirer profit de la peur. Si Keir Starmer veut vraiment « donner la priorité à la défense », il peut réduire ses propres budgets de santé et d'aide sociale pour le financer. Mais est-il vraiment menacé à ce point, ou est-ce simplement un argument qui sonne bien ?

Joe Biden a été méticuleux dans le degré d'aide qu'il a apporté à Kiev. Le moment du dégagement est inévitable, mais il devra être précédé d'un cessez-le-feu très difficile. Sans une garantie substantielle de la part de Washington, il est difficile d'envisager autre chose qu'une défaite finale pour Kiev. L'Ukraine pourrait même s'avérer une réédition de la situation des États-Unis au Sud-Vietnam.

Avec un minimum de délicatesse, Trump/Vance ont décidé de dénoncer le mélange de platitude, de bluff et de profit qui a sous-tendu une grande partie de la guerre froide. La victoire de l'OTAN en 1989 a suggéré la nécessité de passer à un monde multipolaire plus nuancé, qui n'a jamais été correctement défini.

Trump/Vance ont raison de dire qu'un réalignement est absolument nécessaire. Ils ont choisi le pire moment possible et la pire façon de le dire. Nous pouvons être aussi grossiers avec eux que nous le souhaitons, mais ils auront la démocratie américaine de leur côté.

(2) Dans le second, on a affaire à une pirouette rhétorique pour essayer de convaincre le groupe que l'attaque du Yémen n'est pas conforme à la philosophie trumpiste America First, et d'éviter l'embourbement de la marine américaine dans un conflit sans issue militaire possible.

Il y a 8 heures, Wallaby a dit :

À condition de ne pas se méprendre. La cible principale de Vance, c'est l'interventionnisme au proche orient qui caractérise une bonne partie de l'équipe Trump. Vance est un anti-interventionniste. Il a utilisé les Européens uniquement comme un argument rhétorique au service de son but principal qui est d'épargner à l'Amérique un nouveau conflit au proche-orient, principalement un conflit contre l'Iran. C'est un argument rhétorique facile, car il sait que ce mépris des Européens - une forme de jalousie de notre système social supérieur au leur, malgré ses problèmes - est en revanche partagé par 150% des membres de l'équipe Trump. Mais il ne faut pas perdre de vue le but de Vance : faire baisser les tensions internationales pour épargner à l'Amérique la poursuite de la séquence des guerres désastreuses Afghanistan + Irak + Libye.

Enfin, on oublie peut-être trop souvent, que l'Amérique s'est construite contre l'Europe. Les Américains sont des Européens déçus par l'Europe qui ont émigré de l'autre côté de l'Atlantique pour recréer un Nouveau Monde exempt des vicissitudes de l'Ancien, une Jérusalem Nouvelle sur une montagne divine, purifiée des péchés et des miasmes de la boueuse Babylone.

https://en.wikipedia.org/wiki/City_upon_a_Hill

Le 9 janvier 1961, le président élu John F. Kennedy a cité cette phrase lors d'un discours prononcé devant le tribunal général du Massachusetts[7].

    ... J'ai été guidé par la norme que John Winthrop a fixée à ses compagnons sur le navire amiral Arabella il y a trois cent trente et un ans, alors qu'ils étaient eux aussi confrontés à la tâche de construire un nouveau gouvernement sur une frontière périlleuse. « Nous devons toujours penser », disait-il, “que nous serons comme une ville sur une colline - les yeux de tous les peuples sont braqués sur nous”. Aujourd'hui, les yeux de tous les peuples sont vraiment tournés vers nous et nos gouvernements, dans chaque branche, à chaque niveau, national, étatique et local, doivent être comme une ville sur une colline, construite et habitée par des hommes conscients de leur grande confiance et de leurs grandes responsabilités. Car nous entamons en 1961 un voyage tout aussi périlleux que celui entrepris par l'Arabella en 1630.

Le 3 novembre 1980, Ronald Reagan a fait référence au même événement et à la même image dans son discours de la veille de l'élection, intitulé « Une vision pour l'Amérique ».

    J'ai cité les mots de John Winthrop plus d'une fois au cours de la campagne de cette année, car je crois que les Américains de 1980 sont tout aussi attachés à cette vision d'une ville brillante sur une colline que l'étaient ces colons il y a bien longtemps... Les visiteurs de cette ville sur le Potomac ne sont ni blancs, ni noirs, ni rouges, ni jaunes ; ils ne sont ni juifs, ni chrétiens, ni conservateurs, ni libéraux, ni démocrates, ni républicains. Ce sont des Américains impressionnés par ce qui s'est passé avant eux, fiers de ce qui est encore pour eux... une ville brillante sur une colline[11].

Le sénateur américain Barack Obama a également fait référence à ce sujet dans son discours de rentrée, le 2 juin 2006, à l'université du Massachusetts à Boston[13] :

    C'est ici même, dans les eaux qui nous entourent, que l'expérience américaine a commencé. Lorsque les premiers colons sont arrivés sur les rives de Boston, de Salem et de Plymouth, ils ont rêvé de construire une ville sur une colline.

Donc les Américains sont investis d'une mission divine de montrer qu'ils sont supérieurs.

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Il y a 2 heures, Elemorej a dit :

:biggrin:

Par contre les grosses différences c'est que tu n'es pas aux commandes du plus puissant pays au monde, tu ne risques pas la vie de personne et également, tu as le droit d'utiliser tes mails/téléphones et autre. Sans restrictions.

L'erreur est humaine, mais la le problème est qu'ils n'ont tout simplement pas le droit de juste utiliser ce genre de plateforme (pour rajouter au truc une partie de leurs attaques sur leurs adversaire sont justement dirigés comme ça).

Exactement.

Seuls les canaux classifiés sont autorisés pour discuter d'informations classifiées...
Mais elles ont le grand inconvénient (pour certains) que les discussions sont censées être archivées pour la postérité. 

Si j'étais conspirationniste, l'usage d'application non officielle, avec des discussions réglées pour s'effacer 1 semaine plus tard, ça serait un signe de conspiration.
(ou de gens qui ont des choses honteuses à cacher au public).

Oups, ces applis ne bloquent pas les captures d'écran sur smartphone ou PC.
Dommage...

----------

En toute justice, il est vrai que les terminaux classifiés sont une plaie à utiliser... (j'en parle sur le fil cyberwarfare)
(comment ça, on ne peut pas installer Netflix et Candy Crush dessus ???)
Et il est vrai que les SR ont toujours lutté (et souvent échoué) pour faire abandonner les blackberry / smartphones aux nouveaux ministres/conseillers.
Et il est vrai que les conseillers peuvent avoir besoin de se lâcher en privé avec des fuites semi/off avec les journalistes.
Mais quand même.

-----------

<mode taquin ON>

Mais pourquoi ça n'a pas été fuité par Julian Assange ?
Tout fout le camp.
(la fuite est en effet similaire à la fuite des mémos diplomatiques US de 2010 par Wikileaks https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_diplomatic_cables_leak )

Ma réponse (taquine):
l'administration Trump est trop russophile pour ça.
Plus le temps passe, et plus Wikileaks était réticent à critiquer, ou à publier du contenu défavorable à la Russie :biggrin:
(sauf 1 fuite sur la censure internet russe, et Julian Assange avait violemment objecté).

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il y a 19 minutes, Wallaby a dit :

  

Je ne place pas le discours de Vance à Munich (1) et ses piques anti-européennes sur Signal (2) sur le même plan.

(1) Dans le premier cas, on a affaire à des reproches qui sont presque entièrement justifiés, et la seule vraie question qui se pose est l'élégance de faire ces reproches en public plutôt qu'en privé, comme le dit Simon Jenkins :

(2) Dans le second, on a affaire à une pirouette rhétorique pour essayer de convaincre le groupe que l'attaque du Yémen n'est pas conforme à la philosophie trumpiste America First, et d'éviter l'embourbement de la marine américaine dans un conflit sans issue militaire possible.

Enfin, on oublie peut-être trop souvent, que l'Amérique s'est construite contre l'Europe. Les Américains sont des Européens déçus par l'Europe qui ont émigré de l'autre côté de l'Atlantique pour recréer un Nouveau Monde exempt des vicissitudes de l'Ancien, une Jérusalem Nouvelle sur une montagne divine, purifiée des péchés et des miasmes de la boueuse Babylone.

https://en.wikipedia.org/wiki/City_upon_a_Hill

Le 9 janvier 1961, le président élu John F. Kennedy a cité cette phrase lors d'un discours prononcé devant le tribunal général du Massachusetts[7].

    ... J'ai été guidé par la norme que John Winthrop a fixée à ses compagnons sur le navire amiral Arabella il y a trois cent trente et un ans, alors qu'ils étaient eux aussi confrontés à la tâche de construire un nouveau gouvernement sur une frontière périlleuse. « Nous devons toujours penser », disait-il, “que nous serons comme une ville sur une colline - les yeux de tous les peuples sont braqués sur nous”. Aujourd'hui, les yeux de tous les peuples sont vraiment tournés vers nous et nos gouvernements, dans chaque branche, à chaque niveau, national, étatique et local, doivent être comme une ville sur une colline, construite et habitée par des hommes conscients de leur grande confiance et de leurs grandes responsabilités. Car nous entamons en 1961 un voyage tout aussi périlleux que celui entrepris par l'Arabella en 1630.

Le 3 novembre 1980, Ronald Reagan a fait référence au même événement et à la même image dans son discours de la veille de l'élection, intitulé « Une vision pour l'Amérique ».

    J'ai cité les mots de John Winthrop plus d'une fois au cours de la campagne de cette année, car je crois que les Américains de 1980 sont tout aussi attachés à cette vision d'une ville brillante sur une colline que l'étaient ces colons il y a bien longtemps... Les visiteurs de cette ville sur le Potomac ne sont ni blancs, ni noirs, ni rouges, ni jaunes ; ils ne sont ni juifs, ni chrétiens, ni conservateurs, ni libéraux, ni démocrates, ni républicains. Ce sont des Américains impressionnés par ce qui s'est passé avant eux, fiers de ce qui est encore pour eux... une ville brillante sur une colline[11].

Le sénateur américain Barack Obama a également fait référence à ce sujet dans son discours de rentrée, le 2 juin 2006, à l'université du Massachusetts à Boston[13] :

    C'est ici même, dans les eaux qui nous entourent, que l'expérience américaine a commencé. Lorsque les premiers colons sont arrivés sur les rives de Boston, de Salem et de Plymouth, ils ont rêvé de construire une ville sur une colline.

Donc les Américains sont investis d'une mission divine de montrer qu'ils sont supérieurs.

Sur le texte souligné en gras, j'émets quelques doutes !
En réglant tous les problèmes à coup de calibre quand pas d’ententes ou accords avec la ferme intention de faire fortune pour certains  à n'importe quel prix et en s'accaparant les terres et tuant les vrais Américains !
Ils ont juste importé leurs vicissitudes plus loin et les ont amplifié au fil du temps pour devenir ce qu'ils sont aujourd’hui.
Plutôt qu'une "Jérusalem" ils se sont plus rapproché de Sodome et Gomorrhe avec Las Vegas, une ville représentative du vice !

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Il y a 2 heures, Elemorej a dit :

:biggrin:

Par contre les grosses différences c'est que tu n'es pas aux commandes du plus puissant pays au monde, tu ne risques pas la vie de personne et également, tu as le droit d'utiliser tes mails/téléphones et autre. Sans restrictions.

L'erreur est humaine, mais la le problème est qu'ils n'ont tout simplement pas le droit de juste utiliser ce genre de plateforme (pour rajouter au truc une partie de leurs attaques sur leurs adversaire sont justement dirigés comme ça).

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il y a 6 minutes, rogue0 a dit :

Exactement.

Seuls les canaux classifiés sont autorisés pour discuter d'informations classifiées...

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https://www.bbc.com/news/articles/cp8vgr0p8n6o (26 mars 2025)

L'Agence nationale de sécurité (NSA) n'a averti ses employés que le mois dernier des vulnérabilités de Signal, selon des documents obtenus par le partenaire américain de la BBC, CBS.

https://www.politico.com/news/2025/03/26/gabbard-signal-government-devices-cybersecurity-00250731 (26 mars 2025)

La directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, a déclaré mercredi aux membres de la commission du renseignement de la Chambre des représentants que l'application de messagerie cryptée Signal était « préinstallée » sur les appareils gouvernementaux.

La responsable des services d'espionnage a rappelé les directives publiées en décembre par l'Agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures (CISA), qui recommandent aux « personnes très ciblées », y compris le personnel gouvernemental, « d'utiliser uniquement des communications cryptées de bout en bout ».

« L'agence a cité Signal comme exemple d'application de messagerie cryptée de bout en bout », a déclaré Mme Gabbard à la commission du renseignement de la Chambre des représentants lors de l'audition annuelle sur les menaces mondiales organisée par cette commission mercredi matin. Cette déclaration intervient le lendemain du témoignage du directeur de la CIA, John Ratcliffe, devant la commission sénatoriale du renseignement, selon lequel Signal a été téléchargé sur ses appareils de la CIA dans les jours qui ont suivi sa confirmation.

Les directives de la CISA ont été publiées à la suite de la violation majeure des fournisseurs de télécommunications américains par le groupe de pirates chinois Salt Typhoon l'année dernière, qui a permis aux pirates d'accéder aux téléphones de hauts fonctionnaires américains, y compris le président Donald Trump et JD Vance.

Les porte-parole de la CISA et de l'ODNI n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

Par le passé, l'application n'a pas été autorisée à être utilisée sur les appareils du gouvernement. Le bureau de l'inspecteur général du ministère de la défense a publié plusieurs rapports condamnant un haut fonctionnaire du Pentagone en 2021 pour avoir utilisé Signal pour communiquer, et l'Agence nationale de sécurité aurait averti ses employés le mois dernier des vulnérabilités liées à l'utilisation de Signal, déclarant que l'application était « une cible de grande valeur pour l'interception d'informations sensibles ».

Des experts en cybersécurité ont déclaré à POLITICO en début de semaine que l'application ne devrait pas être utilisée pour discuter d'informations classifiées et ont souligné la nécessité pour les responsables gouvernementaux d'utiliser des moyens de communication autorisés et plus sûrs. Par ailleurs, d'anciens et d'actuels responsables du Pentagone ont déclaré que des détails tels que la chronologie d'une séquence de combat en cours, tels que discutés dans le chat de Signal, sont généralement « hautement classifiés et protégés ».

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il y a 13 minutes, Polybe a dit :

Ce matin j'ai entendu à la radio que des scientifiques US commençaient à délocaliser en Europe et en France pour poursuivre leurs études. Vague, ça dit pas combien et le type de recherche (si c'est du Gender Studies, bon on est pas près de percer les secrets du F47...).

Pas besoin d'aller très loin pour en savoir plus sur le F-47. Une ou deux stagiaires chez des sous-traitants de Boeing devraient suffire.

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