Alexis Posté(e) le 20 juin Share Posté(e) le 20 juin Allez, une petite compilation de "TWT"... Two-weeks Trump 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 21 juin Share Posté(e) le 21 juin Les US commencent a avoir du mal a faire imprimer leur recommandation. On sait tous ce que veut dire augmentation de budget ca vet dire plus de matériel US. La le Japon a envoyé les US se faire .... https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-Japon-annule-une-reunion-avec-les-Etats-Unis-apres-les-exigences-americaines-sur-les-depense-50297966/ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin J avoue ne pas bien comprendre les frappes militaires contre l Iran. On a globalement un schéma qui vise une entrée en guerre des Etats Unis contre l Iran sans passage par le congrès, manifestement par un deal à la va vite avec Israël : huckabee aide bn à sauver son gouvernement, les Israéliens lancent la guerre sans but très clair, les états unis arrivent à la rescousse... Mais tout ça pour quoi ? J avoue ne pas comprendre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin Personnellement j'en vois deux contraindre l'Iran à abandonner son programme nucléaire (et ce par la force) maintenir à flot un gvt israélien dans l'impasse... Je ne vois guère d'issue à ces deux objectifs. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/2214 (15 juin 2025) Philippe Meyer : Après des heurts à Los Angeles sur fond d’expulsions d’immigrés en situation irrégulière le président américain a envoyé le 7 juin la garde nationale dans la ville, contre l’avis des autorités locales. Désormais, 4.800 membres de la garde nationale de Californie et marines se trouvent déployés autour des bâtiments fédéraux, pour apporter leur soutien à la police locale et aux agents de l’ICE, l’agence chargée de l’immigration. Officiellement, il s’agit de protéger bâtiments et agents fédéraux. Le choix de cibler la Californie n’a rien d’anodin. « Le déploiement sans fondement de la garde nationale par l’administration Trump est manifestement une mesure de rétorsion contre la Californie, bastion des communautés immigrées, et s’apparente à une déclaration de guerre à l’égard de tous les Californiens », a dénoncé l’ACLU, influente organisation de défense des libertés civiles. Depuis son retour à la Maison Blanche, soutenu par un Congrès à majorité conservatrice, la confrontation s’est envenimée. Véhicules électriques, protection des transgenres, gestion de l’eau : aucun domaine n’échappe à la croisade. Plus que jamais ciblée, la Californie riposte dans l’arène judiciaire. Lors du premier mandat de Trump, l’État avait intenté plus de 120 recours contre son administration, en majorité remportés, se dressant notamment contre le décret anti-immigration Muslim Ban, le démantèlement des protections des jeunes sans papiers et la sortie de l’accord de Paris sur le climat. Depuis janvier, le rythme s’est accéléré. Seule ou alliée à d’autres États, la Californie a déjà déposé plus d’une vingtaine de recours : contre la remise en cause du droit du sol, contre l’accès du DOGE (le département de l’Efficacité gouvernementale) au système de paiement du Trésor, contre les coupes dans la recherche médicale ou contre l’augmentation des droits de douane. Sur le plan économique, l’escalade commerciale avec la Chine menace lourdement l’État de la côte ouest, dont les ports jouent un rôle majeur dans les importations venues d’Asie. Sur le sujet central de l’immigration, la « résistance » californienne passe aussi par la loi. Fin 2017, malgré les menaces répétées de l’administration Trump, les élus de l’État avaient adopté une loi limitant strictement la coopération entre polices locales et agents fédéraux chargés des expulsions. Surnommée « loi sur les valeurs californiennes », cette législation a fait de l’Étatle premier « sanctuaire » du pays pour les immigrés sans papiers. Validée en 2019 par la justice, elle reste une épine dans le pied de l’administration Trump, qui accuse la Californie d’entraver sa politique migratoire. Jeudi, le sénateur Padilla, successeur de Kamala Harris, a été arrêté et menotté pour avoir interrompu la conférence de presse de Kristi Noem, Secrétaire à la sécurité intérieure et vigoureuse promotrice des lois anti-immigrés. Samedi, de grandes manifestations ont été organisées pour s’opposer la politique du président Républicain, tandis que la présidente Démocrate de la chambre des représentants du Minnesota était assassinée. Richard Werly : Je suis rentré des États-Unis il y a trois semaines, mais je n’étais pas en Californie, mais dans le Colorado, où j’ai fait un reportage sur les pratiques des services de l’immigration — ou plutôt, ce qu’on devrait appeler aujourd’hui les services anti-immigration — qu’on désigne là-bas sous l’acronyme ICE. Je crois qu’il faut commencer par un rappel : Trump fait ce qu’il a promis. Il avait annoncé qu’il mobiliserait la Garde nationale dès qu’il le jugerait nécessaire, et il le fait. Il avait dit qu’il utiliserait l’armée à l’intérieur du territoire si besoin, et il le fait avec les Marines. Et cela, juste à la veille de sa parade militaire, qui a eu lieu samedi, officiellement en l’honneur du 250ème anniversaire de la création de l’armée américaine, mais officieusement, cela tombait le jour de son anniversaire, le 14 juin. Tout cela était annoncé. Et il faut le souligner, car pour l’électorat MAGA, c’est un élément crucial : Trump tient ses promesses. On reproche souvent aux politiciens de ne pas les tenir, et lui les tient, coûte que coûte. C’est sa logique constante : imposer par la force. Troisièmement, la Californie est le bouc émissaire idéal pour Trump. D’abord, c’est un État puissant — donc un rival politique de poids. Ensuite, Gavin Newsom, son gouverneur Démocrate, semblait affaibli au début de la séquence, notamment à cause des incendies, pour lesquels il avait été très critiqué — tout comme la maire de Los Angeles. Trump a sans doute misé sur un échec de Newsom, mais il s’est trompé : celui-ci a plutôt bien géré la situation. Lionel Zinsou : Ce qui me frappe, c’est que le président Trump est devenu, en 100 jours, le président le plus impopulaire des États-Unis après une investiture. Donc, oui, il est constant et il fait ce qu’il dit — mais il y a tout de même des déceptions dans son électorat. Il est aujourd’hui plutôt minoritaire dans l’opinion. Trump est devenu impopulaire à une vitesse sidérante, mais il conserve une fidélité absolue de 90% au sein du Parti républicain. Ce sont les autres forces politiques qui se sont désolidarisées. Par exemple, quand vous vous promenez autour de la Maison-Blanche, vous êtes dans un quartier extraordinairement huppé. Et à 500 mètres de là, vous entrez dans une zone de non-droit, où règne une peur réelle. On cite encore le jour où Barack Obama est allé, à seulement quelques centaines de mètres de la Maison-Blanche, manger un burger. C’était perçu comme un acte de bravoure. Imaginez Emmanuel Macron allant du Faubourg Saint-Honoré à la rue Royale en se disant : « j’ai pris un risque ». C’est un peu ça, l’ambiance actuelle aux États-Unis. Antoine Foucher : Je pense toujours à cette formule dans le Dictionnaire amoureux de la géopolitique d’Hubert Védrine, à propos de Donald Trump : « impensable, donc impensé ». Il faut penser ce qui paraît impensable — ici, une guerre civile aux États-Unis. Richard Werly : Je ne peux que vous recommander la lecture de Blick, dans lequel je publie actuellement une série de reportages réalisés en Virginie-Occidentale, État très rural, très blanc, historiquement minier, est aujourd’hui qualifié de « rouge rubis », autrement dit, intégralement acquis à la cause trumpiste. Cet État donne une image très nette de l’électorat MAGA, qui continue de croire en un président qui lui a redonné un sentiment de fierté, et surtout le sentiment d’être à nouveau entendu. C’est exactement la thèse développée par J.D. Vance, aujourd’hui vice-président, dans son livre Hillbilly Elegy : la force de la droite dure américaine, c’est d’avoir fait entendre une population que tout le monde croyait exclue de la sphère politique. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 24 juin Share Posté(e) le 24 juin https://www.washingtonpost.com/politics/2025/06/24/congress-war-power-iran/ Congress has tried and failed for two decades to wield its war powers… For more than two decades Congress has failed at one of its most central constitutional duties: setting the parameters of war for the military. The resulting vacuum got filled by an increasingly powerful presidency, with Democratic and Republican administrations alike executing war policy without any real constraint from Capitol Hill. This weekend’s attack on Iranian nuclear sites once again showed Congress’s slow and steady slide into irrelevance. Some key power players, mostly Democrats, did not even get the customary courtesy call to let them know ahead of time the B-2s were on their way to bomb Iran. “The dysfunction in Congress is systemic, and there is not one area of our work that isn’t affected by just the hyper partisanship and the polarization that we’re experiencing,” Sen. Andy Kim (D-New Jersey), who served as a Middle East policy adviser in the Obama administration, said Monday. Since passing its last use-of-force resolution in October 2002, some senior lawmakers have tried to take similar steps so that Congress could live up to its constitutionally empowered role of being in charge of declaring war. Each bid ended in failure. Follow Trump’s second term Kim recalled how he worked in 2014 on President Barack Obama’s request for Congress to pass a war resolution during the Islamic State’s reign of terror, ending in December that year with the Senate Foreign Relations Committee passing, on a party-line vote, an outline giving the Obama administration power to act. In 2018, a bipartisan group of senators tried to draft a new war resolution to replace the 2001 Authorization for Use of Military Force (AUMF) that had authorized war against the terrorists who attacked New York and Washington — a broadly worded document that presidents have cited time and again to launch attacks that had nothing to do with Osama bin Laden or al-Qaeda. That flamed out, and two years ago, with Democrats controlling the Senate and Republicans in charge of the House, many of the same lawmakers pushed legislation that would repeal the 1991 and 2002 war resolutions that governed the two Iraq wars. The Senate approved that effort in March 2023, on a bipartisan 66-30 vote. “The entire world has changed dramatically since 2002, and it’s time the laws on the books catch up with those changes,” Senate Majority Leader Charles E. Schumer (D-New York) said at the time. The proposal languished in the House and was never considered. Most of those debates ended in the same deadlock: Liberal lawmakers tried to write prescriptive policy limiting the amount of time troops could be engaged and with more specific regional mandates. Conservatives often tried to give presidents, Democratic and Republican alike, as much leeway as possible. Now, more than 22 years after Congress first passed that AUMF, more than 18 years after the Iraqi government tried and executed Saddam Hussein for crimes against his own people, and more than dozen years after U.S. combat troops left Iraq, that war resolution is still considered the law of the land. Of course, having done a full war-powers process in 2002, with many congressional hearings and then weeks of debate, the resulting vote is considered one of the worst of this century. The underlying reason for the war, eliminating supposed weapons of mass destruction, turned out to be nonexistent, the Iraqis did not welcome U.S. troops as liberators and the war turned into a very unpopular quagmire. President Donald Trump jumped into this arena and thumbed his nose at Congress more forcefully than other recent presidents. Rather than the months-long buildup and political sales pitch to the American people that preceded both Iraq wars — George W. Bush waited five months to launch the 2003 invasion after securing a congressional vote of approval — Trump ordered the attacks in Iran on Saturday with only about a week of discussions with top advisers and Israeli officials. In separate statements, released about 20 minutes apart Saturday night, neither House Speaker Mike Johnson (R-Louisiana) nor Senate Majority Leader John Thune (R-South Dakota) even mentioned the word Congress, let alone any role for lawmakers in shaping war policy. “I stand with President Trump and pray for the American troops and personnel in harm’s way,” Thune said. “The President gave Iran’s leader every opportunity to make a deal, but Iran refused to commit to a nuclear disarmament agreement,” Johnson said. An hour later, on social media, the speaker acknowledged that some top lawmakers did not get briefed until after the mission ended, saying members “were aware of the urgency of this situation” because it had been publicly debated for several days before the attack. He added that Trump “fully respects” the role of Congress in declaring war, saying this was a “limited, and targeted” strike. Yet, speaking later that night, Trump issued new threats to Iran that suggested a much more aggressive military campaign could come their way if their leaders did not agree to surrender any nuclear future for military purposes. “Remember, there are many targets left,” Trump said at a White House address. “This resolution will ensure that if we decide to place our nation’s men and women in uniform into harm’s way, we will have a debate and vote on it in Congress,” Kaine said. But Trump ordered the attacks before the Senate could even debate a resolution trying to compel a debate. A bipartisan group, led by Reps. Thomas Massie (R-Kentucky) and Ro Khanna (D-California), are trying a similar lift in the House. But with Johnson and Thune firmly in Trump’s corner, failure is the only guarantee. That’s what happened the last time Congress tried to specifically dictate policy related to Iran, in early 2020 after Trump ordered the killing Iranian commander Qasem Soleimani when he was in Baghdad, a strike that prompted fears of a fierce Iranian retaliation and possible deeper involvement of U.S. forces against the Tehran regime. The House and Senate passed resolutions in the spring of 2020 that tried to rein in Trump from using further force without first getting approval from Congress — something he vetoed, ending the debate. In striking Soleimani, Trump cited the 2002 Iraq War resolution for his constitutional basis and he blasted the congressional resolution for saying he could act only when America was facing “imminent attack.” “That is incorrect,” Trump said in 2020. “We live in a hostile world of evolving threats, and the Constitution recognizes that the President must be able to anticipate our adversaries’ next moves and take swift and decisive action in response. That’s what I did!” Congress took its war-declaration role seriously enough last century that when it came to World War II, lawmakers approved six different resolutions to cover the many different fronts of that war — starting with Japan, then Germany, then four other nations in Europe. Every one of those votes in the Senate was unanimous. By 1973 Congress overwhelmingly passed the War Powers Resolution — overcoming President Richard M. Nixon’s veto — that laid out a highly detailed process for considering war declarations (then dubbed AUMFs) and imposing reporting requirements from the executive branch. Those powers have atrophied to the point of inaction the past two decades. Even if this latest Kaine-led effort is doomed to failure, Kim said “it’s important to raise this” because the boundaries are getting broken. “He’s the vice president saying, we’re at war,” Kim said. “You know, like, you don’t have the right to declare war.” 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 25 juin Share Posté(e) le 25 juin (modifié) https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/25/a-new-york-zohran-mamdani-en-passe-de-remporter-la-primaire-democrate-pour-la-mairie-devant-l-ancien-gouverneur-andrew-cuomo_6615719_3210.html Zohran Mamdani en passe d'être élu maire de New York. Bon c'est à New York donc c'est à relativiser mais le gars est vraiment de gauche (au sens français) et ça fait bien longtemps qu'on a pas vu une alternative pareille aux US. Très dur aussi bien contre le "centre" (les démocrates "ordinaires") que contre Trump. Depuis on a appris que Cuomo renonce à concourir sa victoire est donc très probable. Modifié le 25 juin par nemo 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 25 juin Share Posté(e) le 25 juin il y a une heure, nemo a dit : https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/25/a-new-york-zohran-mamdani-en-passe-de-remporter-la-primaire-democrate-pour-la-mairie-devant-l-ancien-gouverneur-andrew-cuomo_6615719_3210.html Zohran Mamdani en passe d'être élu maire de New York. Bon c'est à New York donc c'est à relativiser mais le gars est vraiment de gauche (au sens français) et ça fait bien longtemps qu'on a pas vu une alternative pareille aux US. Très dur aussi bien contre le "centre" (les démocrates "ordinaires") que contre Trump. Depuis on a appris que Cuomo renonce à concourir sa victoire est donc très probable. Attention, pas en passe d'etre élu maire; mais en passe d’être le candidat démocrate pour l'élection du maire de New York...(bon New York étant limite un terrain conquis democrate, il peut faire un grand pas vers son élection) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 25 juin Share Posté(e) le 25 juin il y a 5 minutes, vincenzo a dit : Attention, pas en passe d'etre élu maire; mais en passe d’être le candidat démocrate pour l'élection du maire de New York...(bon New York étant limite un terrain conquis democrate, il peut faire un grand pas vers son élection) Une victoire démocrate est quasi certaine mais c'est pour ça que j'ai conclu par "très probable". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 25 juin Share Posté(e) le 25 juin https://www.defensenews.com/global/europe/2025/06/24/raytheon-says-rocket-motor-squeeze-still-constrains-missile-output/ Selon Raytheon, la pénurie de moteurs de fusée continue de peser sur la production de missiles L'unité de puissance navale de Raytheon, qui fournit des missiles tels que les modèles SM-2 et SM-6 ainsi que l'AIM-9X Sidewinder, est toujours gênée par la disponibilité des moteurs de fusée, a déclaré Barbara Borgonovi, qui dirige cette activité, lors d'un point de presse au salon de l'aéronautique et de l'espace de Paris. Les moteurs-fusées ont constitué un obstacle à l'augmentation de la production américaine de munitions avancées, la consolidation de l'industrie au cours des dernières décennies ayant réduit le nombre de fournisseurs nationaux de ce composant clé. Entre-temps, les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient ont épuisé des milliers de missiles, réduisant ainsi les stocks des États-Unis et de leurs alliés. Dans un rapport publié en 2017, le U.S. Government Accountability Office a noté qu'en l'espace de vingt ans, le nombre de fabricants américains de moteurs à propergol solide est passé de six à deux, et que le nombre de fournisseurs a également diminué. Entre-temps, dans la seule mer Rouge, la marine américaine et les marines alliées ont tiré des centaines de missiles pour contrer les attaques des Houthis contre la navigation depuis octobre 2023, tandis que les alliés ont fourni à l'Ukraine des milliers de missiles et de roquettes pour repousser l'invasion de la Russie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin https://en.wikipedia.org/wiki/Abundance_(Klein_and_Thompson_book) Abundance est un ouvrage de non-fiction d'Ezra Klein et Derek Thompson publié par Avid Reader Press en mars 2025. L'ouvrage examine les raisons qui expliquent l'absence de progrès dans la réalisation de projets ambitieux aux États-Unis, notamment en matière de logements abordables, d'infrastructures et de changement climatique. Il est devenu un best-seller du New York Times. Klein et Thompson affirment que l'environnement réglementaire de nombreuses villes libérales, bien que bien intentionné, freine le développement[1] et que, depuis les années 1970, les libéraux américains se préoccupent davantage de bloquer le mauvais développement économique que de promouvoir le bon développement. Ils affirment que les démocrates se sont concentrés sur le processus plutôt que sur les résultats et ont favorisé la stagnation plutôt que la croissance en soutenant les réglementations de zonage, en élaborant des lois environnementales strictes et en liant des exigences coûteuses aux dépenses d'infrastructure publique[2]. Klein et Thompson proposent un programme d'abondance qui, selon eux, gère mieux les compromis entre les réglementations et le progrès social[citation nécessaire] et déplorent que l'Amérique soit coincée entre un mouvement progressiste qui a trop peur de la croissance et un mouvement conservateur qui est allergique à l'intervention du gouvernement[3]. Ils présentent le programme d'abondance à la fois comme une alternative politique de la troisième voie et comme un moyen d'initier de nouvelles conditions économiques qui diminueront l'attrait de la « gauche socialiste » et de la « droite populiste-autoritaire »[4]. https://www.compactmag.com/article/the-long-slow-death-of-development/ (19 juin 2025) L'Alaska rurale est tributaire de l'acheminement par avion de gazole vers des parcs de citernes vieillissants qui doivent être remplacés. Une pénurie de gaz menace la région d'Anchorage, car les gisements de gaz de Cook Inlet sont en déclin. Depuis les années 1970, tous les gouverneurs ont tenté de construire un gazoduc pour acheminer le gaz du versant nord jusqu'à la région de la capitale, mais ce projet n'a jamais abouti. Un barrage était prévu sur la rivière Susitna, qui aurait permis de fournir de l'électricité aux deux tiers de la population, mais sa construction a fait l'objet d'un veto. Le réseau électrique qui dessert la majorité de la population n'a qu'une seule ligne de transmission, ce qui rend tout l'État incroyablement vulnérable, bien qu'il ait reçu une subvention fédérale de 200 millions de dollars dans le cadre de la loi bipartisane sur les infrastructures de 2021 pour entamer un processus de huit ans de construction d'une deuxième ligne afin d'assurer la redondance. Utqiagvik, anciennement connue sous le nom de Barrow, est une ville d'environ 5 000 habitants et le siège de l'arrondissement de North Slope. Communauté la plus septentrionale des États-Unis, elle est située sur l'océan Arctique, à la jonction des mers de Chukchi et de Beaufort. Les services publics sont assurés par l'utildor, un corridor souterrain de tuyaux d'une valeur de 800 millions de dollars construit dans les années 1980, qui est aujourd'hui vulnérable en raison du dégel du pergélisol. Une partie de la population vit sans plomberie et utilise des seaux à miel pour l'évacuation des eaux usées ; 3,4 % des habitants d'Utqiagvik et environ 10 % des habitants du bourg du versant nord n'ont pas de plomberie à l'intérieur, selon un recensement de 2019. La seule rue pavée se trouve devant l'aéroport et peut donc être boueuse. Lorsque l'avion de ligne atterrit - s'il peut atterrir ce jour-là en raison du brouillard qui vient de l'océan - la communauté se mobilise pour aider à transporter les bagages. L'aéroport dispose d'une connexion Internet par satellite, d'un hôpital, d'un restaurant thaïlandais, d'un restaurant chinois et de deux pizzerias. Est-ce que je connais quelqu'un qui vit dans un endroit où les indicateurs de « développement » sont plus élevés et qui aurait les compétences nécessaires pour construire un bateau ou chasser une baleine ? Bien sûr que non. Néanmoins, l'état de la région constitue une défaillance structurelle dont le gouvernement fédéral est responsable. Comme dans le cas des colonias des comtés frontaliers du Texas qui manquent d'eau, du système éducatif défaillant de l'ouest de Baltimore ou des disparités sanitaires dans certaines parties des Appalaches, il s'agit d'une situation de sous-développement, caractérisée par la dynamique habituelle entre le centre et la périphérie, où le centre extrait les ressources au détriment de la périphérie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin https://en.wikipedia.org/wiki/Colonia_(United_States) Aux États-Unis, une colonia est un type de bidonville non constitué en municipalité, à faible revenu, situé le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, qui est apparu avec l'avènement de bidonvilles[1]. Les colonias sont des subdivisions périurbaines de logements insalubres dépourvus de services de base tels que l'eau potable, l'électricité, les routes pavées, le drainage et la gestion des déchets[1][2]. Souvent situées dans des endroits géographiquement inférieurs, tels que d'anciennes plaines agricoles inondables, les colonias souffrent de problèmes connexes tels que les inondations[3]. En outre, les pratiques d'urbanisation ont amplifié les problèmes, comme les promoteurs qui enlèvent la terre arable du sol pour subdiviser les terres, et les plaines qui en résultent deviennent alors des lieux de reproduction pour les moustiques et les maladies. Les méthodes traditionnelles de financement de l'accession à la propriété étant rares parmi les habitants des colonias, ces zones sont constituées d'unités d'habitation délabrées, construites progressivement avec des matériaux trouvés sur de vastes étendues de terres non aménagées[4]. Les colonias ont une population latino prédominante, et 85 % des Latinos âgés de moins de 18 ans sont citoyens américains. La majorité des communautés n'ont pas d'infrastructure d'approvisionnement en eau et ne disposent pas de services de traitement des eaux usées[3][5]. Lorsque des réseaux d'égouts existent, il n'y a pas de station d'épuration dans la région et les eaux usées non traitées sont déversées dans des arroyos et des ruisseaux qui se jettent dans le Rio Grande ou le golfe du Mexique[3]. Plus de 2 000 colonias sont recensées aux États-Unis. La plus forte concentration se trouve dans la vallée du Rio Grande, au Texas, et d'autres au Nouveau-Mexique, en Arizona et en Californie[6][1]. Il semblerait qu'il y ait plus de 1 800 colonias désignées au Texas, environ 138 au Nouveau-Mexique, 77 en Arizona et 32 en Californie[7]. [Ces colonies font partie d'un secteur informel ou d'une économie informelle qui n'est pas liée par les structures des réglementations gouvernementales en matière de travail, de fiscalité, de santé et de sécurité, d'utilisation des sols, d'environnement, de droits civils et de lois sur l'immigration[1]. Les chercheurs font remonter les premières colonias du Texas aux années 1950 et au début des années 1960[14]. Elles sont apparues comme une solution de logement informelle pour les salariés à faibles revenus, principalement hispaniques, selon un modèle appelé « approche progressive »[1][15]. En raison de l'essor de l'industrie maquiladora (usines mexicaines appartenant à des étrangers et fabriquant des produits destinés à l'exportation), la population frontalière a rapidement augmenté et, en 1965, a créé une pénurie de logements pour ces travailleurs. https://texasoag.maps.arcgis.com/apps/webappviewer/index.html?id=1bc9c4f7b1da47dd8fc535fbd17dc060 Carte des colonias au Texas Les communautés de colonias ont connu une croissance rapide dans les années 1990, le nombre de résidents ayant presque doublé entre 1990 et 1996[14], ce qui peut être attribué aux effets de la mondialisation et à l'adoption de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) en 1994, qui a industrialisé la frontière entre le Mexique et les États-Unis, créé de nombreux emplois[19] et encouragé les migrations[20]. [Le travail agricole traditionnel a cédé la place au transport, à la construction et à l'industrie manufacturière[17], ce qui a entraîné une augmentation de l'informalité du logement aux États-Unis, les colonias se formant et se développant en raison de la situation stratégique de la frontière et de la libéralisation des échanges[17]. Cependant, en raison du manque de mobilité financière, les habitants des colonias ont beaucoup de mal à sortir de la bulle des colonias. En juin 1996, le département du logement et des affaires communautaires du Texas a obtenu une dérogation du département américain du logement et du développement urbain (HUD) pour fixer de nouvelles normes de logement pour les colonias[21], ce qui a permis d'établir une base pour des logements sûrs et salubres afin d'atténuer les risques sanitaires existants. Ces normes sont nécessaires au développement économique des colonias, car les infrastructures peu sûres et le manque d'éducation et d'emplois freinent leur croissance. L'éducation dans la région frontalière est inférieure aux normes des deux côtés. Bien que les taux d'achèvement et de réussite soient beaucoup plus élevés aux États-Unis qu'au Mexique, ils sont bien inférieurs à la moyenne américaine. Les faibles niveaux d'éducation dans la région frontalière sont dus à l'absence d'infrastructures adéquates, au faible financement des écoles par l'impôt foncier et aux besoins financiers pressants qui font que les enfants contribuent aux revenus des familles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Voilà. Fin de la démocratie américaine imminente. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin https://www.nytimes.com/live/2025/06/27/us/birthright-citizenship-supreme-court Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin https://www.npr.org/2025/06/27/nx-s1-5448821/universal-injunction-supreme-court-executive-order-birthright (27 juin 2025) « Une injonction est une décision d'un tribunal ordonnant à quelqu'un de faire ou de ne pas faire quelque chose », explique Samuel Bray, professeur de droit à l'université Notre-Dame. En général, les injonctions protègent les parties au procès. Mais une injonction universelle « contrôle la manière dont le gouvernement fédéral agit à l'égard de n'importe qui ». Selon lui, les injonctions universelles sont « une innovation récente » et leur utilisation a connu « une ascension fulgurante au cours des dix dernières années », parallèlement à l'augmentation du nombre de décrets émis par les administrations des présidents Barack Obama, Trump et Joe Biden. Par le passé, les juges Clarence Thomas, Neil Gorsuch et Samuel Alito ont tous critiqué les injonctions universelles, M. Thomas les qualifiant de « juridiquement et historiquement douteuses » et notant qu'elles étaient rares avant les années 1960. En 1937, le Congrès a adopté une loi imposant la constitution de groupes de trois juges pour les affaires mettant en cause des lois fédérales, ces décisions pouvant faire l'objet d'un recours direct devant la Cour suprême. Cette loi a été conçue pour limiter le pouvoir des juges individuels d'interrompre les programmes du New Deal et a eu pour effet de rationaliser la procédure d'appel. Selon Michael Morley, professeur à la faculté de droit de l'université d'État de Floride, elle a « considérablement retardé les litiges relatifs aux injonctions universelles ». Cette « procédure accélérée a quelque peu réduit la probabilité que des litiges relatifs à des injonctions universelles surviennent », ajoute-t-il. Mais en 1976, cette loi a été affaiblie. La décision d'aujourd'hui signifie que les tribunaux fédéraux ne peuvent plus accorder d'injonctions universelles sur la base de l'équité, de la justice et des principes d'équité, plutôt que sur la base de la lettre de la loi, déclare M. Bray. « Cette décision va faire disparaître les injonctions universelles en tant que recours par défaut dans le cadre d'une contestation d'une action de l'exécutif », ajoute-t-il. « Le front central des litiges contre le gouvernement fédéral va passer des injonctions universelles aux actions collectives », explique M. Bray, car ces actions pourraient offrir une protection à plus d'un plaignant individuel. Outre les recours collectifs, il est probable que nous assisterons à une augmentation du nombre de procès intentés par les États - lorsqu'un État intente une action en justice pour protéger ses propres intérêts ou ses résidents - ainsi que de la qualité pour agir des organisations, qui permet aux groupes d'intenter une action en justice en leur nom propre s'ils sont directement lésés, et de la qualité pour agir des associations, qui permet aux organisations d'intenter une action en justice au nom de leurs membres si certaines conditions sont remplies. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin https://www.lefigaro.fr/conjoncture/impot-minimum-mondial-le-g7-veut-exempter-les-multinationales-americaines-20250629 finalement on se moque beaucoup de Donald mais les faits lui donnent trop souvent raison …… Mais comment les 6 autres puissances économiques peuvent avaliser de se faire piétiner ainsi ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-canada-renonce-a-une-taxe-visant-les-geants-de-la-tech-pour-relancer-les-negociations-commerciales-avec-les-etats-unis-20250630 et pour enfoncer le clou 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin (modifié) Le 29/06/2025 à 10:15, greg0ry a dit : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/impot-minimum-mondial-le-g7-veut-exempter-les-multinationales-americaines-20250629 finalement on se moque beaucoup de Donald mais les faits lui donnent trop souvent raison …… Mais comment les 6 autres puissances économiques peuvent avaliser de se faire piétiner ainsi ? A part les Etats-Unis, sont membres du G7 : Allemagne, Canada, France, Italie, Japon et Royaume-Uni - Quatre de ces pays sont des protectorats des Etats-Unis au sens de Maitra, ils attendent de Washington la protection et se situent à divers degrés de panique face au risque de ne pas l'obtenir - Le Royaume-Uni n'est pas un protectorat au sens strict, mais pour des raisons diverses (notamment langue anglaise, illusion de pouvoir rester une puissance impériale "par procuration") l'habitude y a été prise de se comporter comme si on l'était - La France n'est pas un protectorat mais n'a plus actuellement la combinaison de volonté et de réalisme qui lui permette non seulement de définir mais de tenir une position indépendante. Le plus souvent, nous commençons par définir une position indépendante, dont nous nous rappelons vaguement que nous avons les moyens, puis nous nous dégonflons rapidement en voyant que les autres pays européens préfèrent suivre même si cela signifie être piétiné (voir la sortie du JCPOA par Donald Trump en 2018 par exemple). Nous avons peur d'être à l'écart du troupeau des autres pays européens (nous avons peur de notre ombre à vrai dire) aussi nous préférons rentrer dans le rang ==>Bref, chacun pour ses raisons propres, tous ces pays ont un comportement de protectorat Evidemment, les Etats-Unis en profitent. Les relations internationales, ce n'est pas le monde des Bisounours, et pour un dirigeant américain, ne pas en profiter serait pratiquement une faute professionnelle ! La particularité de Donald Trump est son mélange de clinquant et d'honnêteté. Il dit les choses comme elles sont, il dit à voix haute ce qui se faisait autrefois discrètement derrière les sourires et les déclarations d'amitié indéfectible. Fait-il pire ? Pas forcément, du moins c'est discutable. En revanche, il aime que ça sonne et que ça en jette Trump est un révélateur, au sens photographique du terme. Il fait apparaître l'image réelle Modifié le 30 juin par Alexis 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin C’est vrai que lorsque le scandale des écoutes des téléphones de politiques européens de premier plan est sorti sous Obama , ce dernier s’en est sorti grâce à ses bonnes manières et son sourire éclatant. Avec Donald on aurait plus tôt eu droit à un sourire goguenard et à un commentaire moqueur mais le fond serait resté le même. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin Anne Deysine, juriste et américaniste : « La décision de la Cour suprême marque l’avènement d’une société sans droit » Anne Deysine, juriste et américaniste : « La décision de la Cour suprême marque l’avènement d’une société sans droit » La spécialiste du droit américain considère, dans un entretien au « Monde », que la décision de la Cour suprême va déboucher sur un « chaos » institutionnel, avec des situations différentes selon les Etats. Le président Trump va pouvoir continuer à modifier le fonctionnement des institutions et de la société par des décrets souvent illégaux. Vendredi 27 juin, la Cour suprême a restreint le pouvoir des juges fédéraux : ils ne pourront plus suspendre, par des « ordonnances universelles », l’application de décrets du pouvoir exécutif. L’affaire portait sur un décret supprimant le droit du sol − en violation du 14e amendement de la Constitution −, pour lequel des recours avaient été introduits non seulement par 22 Etats, mais aussi par des associations pour la défense des migrants et par plusieurs mères enceintes souhaitant protéger les droits de leur enfant à naître. Selon Anne Deysine, juriste et américaniste, professeure émérite à l’université de Nanterre, la décision de la Cour suprême va mener au chaos et elle menace les libertés publiques. La décision de la Cour suprême est-elle politique ? Elle est assurément politique. Car si l’administration Trump a demandé une intervention d’urgence de la Cour suprême, ce n’est pas parce qu’elle cherche à défendre la légalité du décret mettant fin à l’obtention automatique de la nationalité américaine pour tout enfant né sur le territoire des Etats Unis : elle demande à la Cour de suspendre les ordonnances dites « universelles » rendues par des juges de première instance et confirmées en appel. Or lorsque nombre de décrets pris par l’administration Biden, sur la vaccination obligatoire par exemple, avaient également été suspendus par le même type d’ordonnances universelles, la Cour n’avait rien fait. Par leurs questions durant l’audience du 15 mai, les juges de droite ont montré leur hostilité envers ces ordonnances s’appliquant non pas seulement aux requérants et parties du procès mais à tous ceux dont les droits risquent d’être violés. A propos du décret sur le droit du sol, une ordonnance universelle se justifiait pourtant, car elle permettait d’éviter de créer le chaos, avec des situations différentes selon les Etats. Ce qui va se produire. Quelles vont être les conséquences concrètes de cette décision, du point de vue du droit du sol ? Le décret stipule que les enfants nés de parents ne disposant pas de titre de séjour permanent valable (la green card) ou n’ayant pas la nationalité américaine ne deviennent pas citoyens à la naissance, en violation de ce que prévoient explicitement le 14e amendement à la Constitution, la loi sur la nationalité de 1940 et la jurisprudence de la Cour. Dans la décision United States v. Wong Kim Ark de 1898, elle a jugé que même si ses parents sont « sujets de l’Empereur de Chine », l’enfant né aux Etats Unis est bien américain. Dès que le délai de 30 jours fixé par la Cour sera écoulé, l’administration Trump va donc pouvoir appliquer le décret dans les 28 Etats, dirigés par les Républicains, qui ne l’ont pas contesté en justice. Cette situation pourra amener des mères à aller accoucher à New York ou dans le Massachusetts pour que leur enfant soit américain. A terme, cela risque de creuser encore davantage le fossé entre Etats « rouges » (républicains) et Etats « bleus » (démocrates), protecteurs des droits attaqués par l’administration Trump. L’interdiction des ordonnances à portée universelle signifie qu’il incombera désormais, dans ces 28 Etats républicains, à chacun des enfants – ou plutôt à leurs représentants, mères ou associations ou Etats – de saisir le juge afin de contester l’application du décret, en invoquant la violation du 14e amendement. Sur le plan logistique, ce sera le chaos car les enfants se déplacent au cours de leur vie. Or, le statut de citoyen américain entraîne des droits et permet de bénéficier de certains services, comme les bons alimentaires. Un enfant né dans un Etat « rouge » qui se déplacera dans un Etat « bleu » pourra-t-il faire valoir des droits attachés à la citoyenneté ? Les recours collectifs (« class actions ») et les procédures coordonnées dans tous les Etats peuvent-ils permettre de contrecarrer l’interdiction des ordonnances universelles ? Constituer une action de groupe prend du temps. Lorsqu’il y a urgence, ce n’est pas l’instrument idéal. Mais la Cour n’a pas été sensible à cet argument. Dès l’annonce de la décision, des groupes de défense des libertés publiques ont déposé des demandes d’actions de groupes nationales. Mais le parcours sera semé d’embûches car la Cour a rendu plus difficile la certification des actions de groupes. Cette décision de la Cour suprême met-elle en danger les droits fondamentaux aux Etats-Unis ? En effet, et le droit du sol n’est pas le seul à être menacé. Une dizaine de ces ordonnances bloquent actuellement d’autres décrets sans doute illégaux de Trump : ceux qui gèlent les fonds votés par le Congrès, démantèlent les agences, limogent les fonctionnaires, s’en prennent aux transgenres et visent à modifier les règles électorales. Les juristes de la Maison Blanche sont déjà en train de demander aux juges de déclarer ces ordonnances illégales. Ce qui, espère Trump, devrait lui permettre d’agir vite et sans aucun obstacle. A court terme, le président Trump va pouvoir continuer à modifier le fonctionnement des institutions et de la société par décrets. Il n’aura plus à craindre ces ordonnances universelles. Elles étaient critiquables, mais dans la situation actuelle, elles étaient un moindre mal. Nous vivons l’avènement d’une société sans droit, avec la création de zones de non droit validées par la Cour suprême, alors que les Etats-Unis se sont construits sur la primauté du droit (rule of law), ainsi que l’avait jugé la Cour suprême en 1974 dans United States v. Nixon : « Personne n’est au-dessus du droit », pas même le président. Ceux qui pensaient que la Cour suprême, certes conservatrice, pourrait être un rempart contre la dérive autoritaire de Donald Trump se sont-ils trompés ? Cette décision montre que le président de la Cour, John Roberts, un conservateur attaché à la légitimité de la Cour, ne parvient plus à freiner les plus radicaux de ses collègues, les juges Thomas et Alito en particulier. Donc il rejoint la majorité. Comme c’est son privilège et sa prérogative, il a attribué la rédaction de l’opinion majoritaire à la juge Barrett, elle aussi très conservatrice, mais attachée au respect de la procédure. Elle a concocté une décision peu convaincante, voire cynique, mais pas aussi absolue que ce que beaucoup craignaient. Elle invalide ces ordonnances uniquement parce que leur champ d’application est trop large. Les trois affaires sont donc renvoyées aux juridictions de première instance qui vont devoir tenter de déterminer les implications pratiques de l’arrêt de la Cour et décider si une injonction moins large est appropriée. Ce qui signifie que, pour Trump, tout n’est pas gagné. Il reste des possibilités d’agir. Mais en attendant, ce sera l’incertitude et l’angoisse pour les parents pendant de longs mois ; certains enfants risquent de perdre leur droit à la citoyenneté américaine. Est-ce une abdication du rôle de garant de la Constitution que la Cour suprême est censée exercer ? Entre ces deux institutions qui se veulent suprêmes, la présidence et la Cour, la seconde est en train de perdre la bataille. Elle avait la possibilité de rétablir l’équilibre en permettant aux juridictions de première instance de conserver la possibilité de rendre des ordonnances universelles. Ce n’est pas le choix que la majorité de ses juges a fait. https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/06/30/anne-deysine-juriste-et-americaniste-la-decision-de-la-cour-supreme-marque-l-avenement-d-une-societe-sans-droit_6616945_3232.html 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a 2 minutes, g4lly a dit : Anne Deysine, juriste et américaniste : « La décision de la Cour suprême marque l’avènement d’une société sans droit » Anne Deysine, juriste et américaniste : « La décision de la Cour suprême marque l’avènement d’une société sans droit » La spécialiste du droit américain considère, dans un entretien au « Monde », que la décision de la Cour suprême va déboucher sur un « chaos » institutionnel, avec des situations différentes selon les Etats. Le président Trump va pouvoir continuer à modifier le fonctionnement des institutions et de la société par des décrets souvent illégaux. Vendredi 27 juin, la Cour suprême a restreint le pouvoir des juges fédéraux : ils ne pourront plus suspendre, par des « ordonnances universelles », l’application de décrets du pouvoir exécutif. L’affaire portait sur un décret supprimant le droit du sol − en violation du 14e amendement de la Constitution −, pour lequel des recours avaient été introduits non seulement par 22 Etats, mais aussi par des associations pour la défense des migrants et par plusieurs mères enceintes souhaitant protéger les droits de leur enfant à naître. Selon Anne Deysine, juriste et américaniste, professeure émérite à l’université de Nanterre, la décision de la Cour suprême va mener au chaos et elle menace les libertés publiques. La décision de la Cour suprême est-elle politique ? Elle est assurément politique. Car si l’administration Trump a demandé une intervention d’urgence de la Cour suprême, ce n’est pas parce qu’elle cherche à défendre la légalité du décret mettant fin à l’obtention automatique de la nationalité américaine pour tout enfant né sur le territoire des Etats Unis : elle demande à la Cour de suspendre les ordonnances dites « universelles » rendues par des juges de première instance et confirmées en appel. Or lorsque nombre de décrets pris par l’administration Biden, sur la vaccination obligatoire par exemple, avaient également été suspendus par le même type d’ordonnances universelles, la Cour n’avait rien fait. Par leurs questions durant l’audience du 15 mai, les juges de droite ont montré leur hostilité envers ces ordonnances s’appliquant non pas seulement aux requérants et parties du procès mais à tous ceux dont les droits risquent d’être violés. A propos du décret sur le droit du sol, une ordonnance universelle se justifiait pourtant, car elle permettait d’éviter de créer le chaos, avec des situations différentes selon les Etats. Ce qui va se produire. Quelles vont être les conséquences concrètes de cette décision, du point de vue du droit du sol ? Le décret stipule que les enfants nés de parents ne disposant pas de titre de séjour permanent valable (la green card) ou n’ayant pas la nationalité américaine ne deviennent pas citoyens à la naissance, en violation de ce que prévoient explicitement le 14e amendement à la Constitution, la loi sur la nationalité de 1940 et la jurisprudence de la Cour. Dans la décision United States v. Wong Kim Ark de 1898, elle a jugé que même si ses parents sont « sujets de l’Empereur de Chine », l’enfant né aux Etats Unis est bien américain. Dès que le délai de 30 jours fixé par la Cour sera écoulé, l’administration Trump va donc pouvoir appliquer le décret dans les 28 Etats, dirigés par les Républicains, qui ne l’ont pas contesté en justice. Cette situation pourra amener des mères à aller accoucher à New York ou dans le Massachusetts pour que leur enfant soit américain. A terme, cela risque de creuser encore davantage le fossé entre Etats « rouges » (républicains) et Etats « bleus » (démocrates), protecteurs des droits attaqués par l’administration Trump. L’interdiction des ordonnances à portée universelle signifie qu’il incombera désormais, dans ces 28 Etats républicains, à chacun des enfants – ou plutôt à leurs représentants, mères ou associations ou Etats – de saisir le juge afin de contester l’application du décret, en invoquant la violation du 14e amendement. Sur le plan logistique, ce sera le chaos car les enfants se déplacent au cours de leur vie. Or, le statut de citoyen américain entraîne des droits et permet de bénéficier de certains services, comme les bons alimentaires. Un enfant né dans un Etat « rouge » qui se déplacera dans un Etat « bleu » pourra-t-il faire valoir des droits attachés à la citoyenneté ? Les recours collectifs (« class actions ») et les procédures coordonnées dans tous les Etats peuvent-ils permettre de contrecarrer l’interdiction des ordonnances universelles ? Constituer une action de groupe prend du temps. Lorsqu’il y a urgence, ce n’est pas l’instrument idéal. Mais la Cour n’a pas été sensible à cet argument. Dès l’annonce de la décision, des groupes de défense des libertés publiques ont déposé des demandes d’actions de groupes nationales. Mais le parcours sera semé d’embûches car la Cour a rendu plus difficile la certification des actions de groupes. Cette décision de la Cour suprême met-elle en danger les droits fondamentaux aux Etats-Unis ? En effet, et le droit du sol n’est pas le seul à être menacé. Une dizaine de ces ordonnances bloquent actuellement d’autres décrets sans doute illégaux de Trump : ceux qui gèlent les fonds votés par le Congrès, démantèlent les agences, limogent les fonctionnaires, s’en prennent aux transgenres et visent à modifier les règles électorales. Les juristes de la Maison Blanche sont déjà en train de demander aux juges de déclarer ces ordonnances illégales. Ce qui, espère Trump, devrait lui permettre d’agir vite et sans aucun obstacle. A court terme, le président Trump va pouvoir continuer à modifier le fonctionnement des institutions et de la société par décrets. Il n’aura plus à craindre ces ordonnances universelles. Elles étaient critiquables, mais dans la situation actuelle, elles étaient un moindre mal. Nous vivons l’avènement d’une société sans droit, avec la création de zones de non droit validées par la Cour suprême, alors que les Etats-Unis se sont construits sur la primauté du droit (rule of law), ainsi que l’avait jugé la Cour suprême en 1974 dans United States v. Nixon : « Personne n’est au-dessus du droit », pas même le président. Ceux qui pensaient que la Cour suprême, certes conservatrice, pourrait être un rempart contre la dérive autoritaire de Donald Trump se sont-ils trompés ? Cette décision montre que le président de la Cour, John Roberts, un conservateur attaché à la légitimité de la Cour, ne parvient plus à freiner les plus radicaux de ses collègues, les juges Thomas et Alito en particulier. Donc il rejoint la majorité. Comme c’est son privilège et sa prérogative, il a attribué la rédaction de l’opinion majoritaire à la juge Barrett, elle aussi très conservatrice, mais attachée au respect de la procédure. Elle a concocté une décision peu convaincante, voire cynique, mais pas aussi absolue que ce que beaucoup craignaient. Elle invalide ces ordonnances uniquement parce que leur champ d’application est trop large. Les trois affaires sont donc renvoyées aux juridictions de première instance qui vont devoir tenter de déterminer les implications pratiques de l’arrêt de la Cour et décider si une injonction moins large est appropriée. Ce qui signifie que, pour Trump, tout n’est pas gagné. Il reste des possibilités d’agir. Mais en attendant, ce sera l’incertitude et l’angoisse pour les parents pendant de longs mois ; certains enfants risquent de perdre leur droit à la citoyenneté américaine. Est-ce une abdication du rôle de garant de la Constitution que la Cour suprême est censée exercer ? Entre ces deux institutions qui se veulent suprêmes, la présidence et la Cour, la seconde est en train de perdre la bataille. Elle avait la possibilité de rétablir l’équilibre en permettant aux juridictions de première instance de conserver la possibilité de rendre des ordonnances universelles. Ce n’est pas le choix que la majorité de ses juges a fait. https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/06/30/anne-deysine-juriste-et-americaniste-la-decision-de-la-cour-supreme-marque-l-avenement-d-une-societe-sans-droit_6616945_3232.html … Une analyse qui fait froid dans le dos ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin (modifié) Il y a 2 heures, Ardachès a dit : … Une analyse qui fait froid dans le dos ! Après avoir lu l'article de NPR - une radio "de gauche", détestée par tous les trumpistes - personnellement ça ne me fait pas froid dans le dos. Avec la décision, un peu plus tôt ce mois-ci, de la Cour Suprême relative aux critères pour établir la discrimination d'une femme hétérosexuelle, pour moi, tout cela s'inscrit dans un motif récurrent, où les médias français poussent de hauts cris [1], alors que NPR, radio de gauche américaine, traite le fond du problème, nous conduisant à une réflexion beaucoup moins alarmiste [2]. [1] https://forum.air-defense.net/topic/11243-usa/page/1067/#comment-1812025 [2] https://forum.air-defense.net/topic/11243-usa/page/1068/#comment-1812044 Modifié le 30 juin par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin "Radio de gauche" Ma doué quelle horreur... Enfin...la gauche US c'est pas LFI non plus hein... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a 37 minutes, Wallaby a dit : Après avoir lu l'article de NPR - une radio "de gauche", détestée par tous les trumpistes - personnellement ça ne me fait pas froid dans le dos. Avec la décision, un peu plus tôt ce mois-ci, de la Cour Suprême relative aux critères pour établir la discrimination d'une femme hétérosexuelle, pour moi, tout cela s'inscrit dans un motif récurrent, où les médias français poussent de hauts cris [1], alors que NPR, radio de gauche américaine, traite le fond du problème, nous conduisant à une réflexion beaucoup moins alarmiste [2]. [1] https://forum.air-defense.net/topic/11243-usa/page/1067/#comment-1812025 [2] https://forum.air-defense.net/topic/11243-usa/page/1068/#comment-1812044 Tu peux poster des articles de gauchistes tu sais ... https://www.npr.org/2025/06/27/nx-s1-5448863/birthright-citizenship-supreme-court-ruling What is birthright citizenship and what happens after the Supreme Court ruling? After the Supreme Court issued a ruling that limits the ability of federal judges to issue universal injunctions — but didn't rule on the legality of President Trump's executive order on birthright citizenship — immigrant rights groups are trying a new tactic by filing a national class action lawsuit. The lawsuit was filed on behalf of two immigrant rights organizations whose members include people without legal status in the U.S. who "have had or will have children born in the United States after February 19, 2025," according to court documents. One of the lawyers representing the plaintiffs, William Powell, senior counsel at the Institute for Constitutional Advocacy and Protection at Georgetown Law, says his colleagues at CASA, Inc. and the Asylum Seeker Advocacy Project think that, with the class action approach "we will be able to get complete relief for everyone who would be covered by the executive order." The strategic shift required three court filings: one to add class allegations to the initial complaint; a second to move for class certification; and a third asking a district court in Maryland to issue "a temporary restraining order or preliminary injunction asking for relief for that putative class," Powell said. In the amended complaint, filed two hours after the Supreme Court's ruling, the immigrant rights attorneys said that Trump's effort to ban birthright citizenship, if allowed to stand, "would throw into doubt the citizenship status of thousands of children across the country." "The Executive Order threatens these newborns' identity as United States citizens and interferes with their enjoyment of the full privileges, rights, and benefits that come with U.S. citizenship, including calling into question their ability to remain in their country of birth," reads the complaint. Rights groups and 22 states had asked federal judges to block President Trump's executive order on birthright citizenship. Issued on his first day in office, the executive order states, "the Fourteenth Amendment has never been interpreted to extend citizenship universally to everyone born within the United States." But after three federal district court judges separately blocked Trump's order, issuing universal injunctions preventing its enforcement nationwide, the Trump administration asked the Supreme Court to block universal injunctions altogether. The Supreme Court did not rule on the birthright issue itself. But after the ruling, Trump called it a "monumental victory for the Constitution, the separation of powers and the rule of law," in a briefing at the White House. The president said the ruling means his administration can now move forward with his efforts to fundamentally reshape longstanding U.S. policy on immigration and citizenship. Friday's ruling quickly sparked questions about how the dispute over birthright citizenship will play out now — and how the ruling on universal injunctions might affect other efforts to push back on executive policies, under President Trump and future presidents. "Nationwide injunctions have been an important tool to prevent blatantly illegal and unconstitutional conduct," the National Immigrant Justice Center's director of litigation, Keren Zwick, said in a statement sent to NPR. The decision to limit such injunctions, she said, "opens a pathway for the president to break the law at will." Both Zwick and Powell emphasized that the Supreme Court did not rule on a key question: whether Trump's executive order is legal. At the White House, Attorney General Pam Bondi would not answer questions about how the order might be implemented and enforced. "This is all pending litigation," she said, adding that she expects the Supreme Court to take up the issue this fall. "We're obviously disappointed with the result on nationwide injunctions," Powell said. But, he added, he believes the Supreme Court will ultimately quash Trump's attack on birthright citizenship. "The executive order flagrantly violates the 14th Amendment citizenship clause and Section 1401a of the Immigration and Nationality Act," Powell said, "both of which guarantee birthright citizenship to nearly all children born in the United States, with only narrow exceptions for ambassadors [and] invading armies." The court's ruling set a 30-day timeframe for the policy laid out in Trump's executive order to take effect. "The Government here is likely to suffer irreparable harm from the District Courts' entry of injunctions that likely exceed the authority conferred by the Judiciary Act," a syllabus, or headnote, of the Supreme Court's ruling states. The majority opinion, written by Justice Amy Coney Barrett, also discusses the differences between "complete relief " and "universal relief." "Here, prohibiting enforcement of the Executive Order against the child of an individual pregnant plaintiff will give that plaintiff complete relief: Her child will not be denied citizenship," Barrett wrote. "Extending the injunction to cover all other similarly situated individuals would not render her relief any more complete." In her dissenting opinion, Justice Sonia Sotomayor said the ruling suggests that constitutional guarantees might not apply to anyone who isn't a party to a lawsuit. The concept of birthright citizenship has deep roots, dating to the English common law notion of jus soli ("right of the soil"). The doctrine was upended for a time in the U.S. by the Supreme Court's notorious Dred Scott ruling. Current legal standing for birthright citizenship in the U.S. extends back to the 1860s, when the 14th Amendment of the Constitution was ratified, stating, "All persons born or naturalized in the United States, and subject to the jurisdiction thereof, are citizens of the United States." "Any executive order purporting to limit birthright citizenship is just as unconstitutional today as it was yesterday," Wendy Weiser, vice president for democracy at the Brennan Center for Justice at NYU Law School, told NPR. "There is nothing substantively in the decision that undercuts those lower court opinions. The opinion just undercuts the tools available to the courts to enforce that constitutional mandate." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet Il faut souhaiter pour les Etats-Unis que cette fois aussi, Trump ne fasse qu'agiter sa grande bouche et n'ait pas l'intention de vraiment mettre ce type de menace à exécution Elon Musk savait, bien avant de me soutenir avec autant de ferveur pour la présidence, que j’étais fermement opposé au mandat sur les véhicules électriques (EV Mandate). C’est ridicule, et cela a toujours été un élément majeur de ma campagne. Les voitures électriques, c’est bien, mais tout le monde ne devrait pas être obligé d’en posséder une. Elon reçoit probablement plus de subventions que n’importe quel être humain dans l’histoire, de très loin, et sans subventions, Elon devrait probablement fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud. Plus de lancements de fusées, de satellites ou de production de voitures électriques, et notre pays économiserait une FORTUNE. Peut-être devrions-nous demander à DOGE d’y jeter un bon, sérieux coup d’œil ? IL Y A ÉNORMÉMENT D’ARGENT À ÉCONOMISER !!! Bon, cela dit, si vraiment Trump est fou au point de décider d'amputer son pays d'une partie de ses industries d'avenir, juste parce qu'il n'a pas compris ce qu'est un partenariat public-privé ... je suis sûr que Musk ne sera pas perdu pour tout le monde ! Toulouse c'est une belle ville. La Guyane française ce n'est pas très loin de la Floride. Faut que quelqu'un le dise à Elon ! 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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