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Pendant ce temps-là, conséquences à la Servante écarlate de la réalité dystopique actuelle :

Citation

 

L'ICE utilise des montres connectées pour surveiller les femmes enceintes, même pendant les contractions : « Elle avait tellement peur qu'ils lui prennent son bébé ».

Des immigrées enceintes participant aux programmes de liberté surveillée de l'ICE évitent de se faire soigner, craignant d'être placées en détention pendant le travail et l'accouchement.

 

Article gratuit : https://www.theguardian.com/technology/2025/dec/10/ice-tracking-pregnant-women

 

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Il y a 10 heures, Patrick a dit :

Désormais, nick fuentes, qui était déjà un ennemi intime de Kirk avant la mort de ce dernier, est en train d'essayer de saper la base populaire du mouvement Turning Point USA, pour lui substituer un réel extrémisme guignolesque complètement taré à la place. Et le pire, c'est que ça marche, surtout chez les jeunes... Si des gens pensent que ça n'aura pas d'impact sur le positionnement politique des uns et des autres à l'avenir, ils se méprennent.

Je qualifierai Fuentes de provocateur malsain, quelqu'un qui a probablement un certain talent, mais qui s'enferme dans une posture consternante. Je ne sais pas si l'analogie avec le comique Dieudonné est adaptée.

Il agit selon moi tout autant comme agent révélateur et comme repoussoir. Il devrait être blacklisté mais il arrive malheureusement à se placer sur la scène médiatique

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https://www.latribune.fr/article/economie/international/1619258693214214/ukraine-trump-preparerait-une-yalta-economique-avec-la-russie-au-grand-dam-de-leurope

Ukraine : Trump préparerait une « Yalta économique » avec la Russie, au grand dam de l'Europe

L’administration Trump prépare un plan de rupture pour l’Ukraine, révèle le Wall Street Journal. Elle prône le « business-for-peace » et l’investissement américain massif en Russie, afin de gérer 200 milliards de dollars d’actifs gelés. Une « Yalta économique » qui horrifie les chancelleries européennes, décidées à utiliser ces fonds pour l’effort de guerre de Kiev.

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tres bon fil de Stephane Audrand sur la nouvelle stratégie nationale de sécurité Us et ses possibles futures conséquences  :

1) je crois que@GerardAraud a raison de rappeler que certaines opinions qui sont dans ce document sont très anciennes et qu'elles représentent une tendance importante...mais pas unique de la pensée américaine en matière de relations extérieures. L'implication américaine en Europe est récente à l'échelle de l'histoire : ils sont en Asie de manière continue depuis 1898 (Philippines), en Europe depuis 1917 et en permanence depuis 1949

Ils se sont impliqués dans la résolution de la guerre russo-japonaise de 1905, pas dans celle des Balkans de 1912... On pourrait multiplier les exemples. L'Asie a été au cœur de la politique étrangère américaine depuis le milieu du XIXe siècle, l'Europe, non.

Récent également est l'attachement des Etats-Unis à un ordre international négocié et qui s'imposerait à eux. Avant 1945, ils ont toujours été très, très méfiants envers ce tout qui pourrait entraver ou contraindre leur souveraineté. Et c'est assez bipartisan. Et durable.

Le consensus a été fragile après la seconde guerre mondiale : Roosevelt a un peu forcé l'adhésion à l'ONU. Sitôt le Sénat perdu, l'adhésion au cadre multilatéral s'est enrayée (échec de la charte de la Havane instituant un organisation internationale du commerce). 

Le traité de l'Atlantique nord et l'OTAN ont été acceptés de justesse, avec beaucoup de garanties qu'un engagement mili américain ne serait pas automatique. Surtout, il y avait accord entre les libéraux "idéalistes" et les "réalistes" pour y voir un intérêt pour les Etats-Unis.

La vraie rupture est là, dans la NSS 2025 : c'est un document qui n'évoque même plus le cadre international, l'ONU, le droit international. On revient à une vision purement transactionnelle et horizontale des relations internationales. Ce qui, forcément, sert les forts.

Et si le monde redevient, au moins dans l'esprit de certains dirigeants, un jeu à somme nulle, cela veut dire que pour qu'il y ait des gagnants, il faut des perdants. C'est assez basique, mais redoutable en pratique. Cela veut dire que tout doit être défendu. Rien n'est acquis.

Je l'ai déjà dit souvent ici, tout ça est cohérent avec le moment politique que nous vivons à l'échelle mondiale et nationale : nous sommes au bout des "compromis de 1945" : le compromis de l’État social en ordre interne, le compromis de l'ONU en ordre externe.

Ces compromis qui permettaient de résoudre les tensions nées de l'entrée dans la modernité reposaient implicitement sur l'idée que le monde allait être en croissance, ne serait plus un jeu à somme nulle, et qu'il fallait "organiser" ce développement par un ensemble de règles.

L'idée prévalait qu'il y en aurait "pour tout le monde", que les pauvres sortiraient de la pauvreté sans que les riches s'appauvrissent, que les petits États pourraient vivre sans être agressés par les gros, mais aussi que les puissants accepteraient cet équilibre profitable.

L'arrivée de l'arme nucléaire a bien servi la stabilité stratégique et aidé à décourager la recherche du conflit par les grandes puissances : la guerre avait un cout trop élevé, et on pouvait avoir par le commerce bien plus que par l'agression.

Mais nous sommes au bout de ces compromis, et la NSS américaine le montre. Dans nos nations, l’État social craque de tous les côtés. A l'échelle internationale, un nombre croissant de dirigeants pense que le monde redevient un jeu à somme nulle.

Dans ces conditions, il est presque "normal" que les grandes puissances recommencent à se comporter comme des Empires, avec un centre qui entend contrôler sa périphérie, décourager ses rivaux, tenir ses alliés en laisse courte.

Il ne faut pas se décourager néanmoins et rappeler qu'on peut très bien être une démocratie vivante dans un environnement international peu régulé. la IIIe république y est parvenue. La jeune république américaine aussi. La démocratie britannique de même.

On peut aussi avoir un État social sans démocratie et inversement (Bismarck et la sécu, Napoléon III et le droit de grève). On peut également coopérer et faire du commerce international dans un environnement chahuté et instable. Mais cela se fait "le fusil sur l'épaule".

Historiquement, les puissances européennes, même de taille réduite, savaient naviguer dans cet environnement plein de défis. Même avec des interdépendances. Même avec des rivalités. C'est presque notre ADN de savoir vivre dans un monde chaotique.

Le défi pour nous est de savoir résister aux pressions des empires sur le plan international, tout en maintenant une cohésion nationale aujourd'hui très très faible. A ce titre, les errements de la classe politique française me préoccupent bien plus que ceux de Trump.

Il ne faut pas "surjouer" cette NSS américaine : d'abord cela ne reflète pas la totalité des convictions américaines, ni dans la forme, ni dans le fond. Ensuite, le comportement de "chef de file" entendant tuer dans l’œuf l'autonomie stratégique européenne est très ancien.

l est juste moins poli et plus menaçant, mais Madeleine Albright ne disait pas autre chose dans les années 1990 : en substance, poliment, "armez vous, mais gardez-nous comme chefs". Au moins, Trump, Vance et Hegseth sont clairs.

Les problèmes les plus impérieux sont chez nous, pas à Washington ou à Moscou. En France, les déficits structurels, les lubies radicales d'une partie de la classe politique, l'exercice présidentiel solitaire du pouvoir sont, notamment, bien plus graves.

un mot pour conclure : je sais que les fédéralistes vont encore nous agiter l'idée que "l'Union est la seule voie possible pour l'Europe". Je ne crois pas. Pour longtemps l’État nation sera le cadre que les peuples d'Europe préfèrent. Ils ne veulent pas de fédéralisme.

La NSS américaine nous désole quand elle parle de déclin européen ? Ce déclin et objectif. Alors peut-être pas pour les causes qu'ils invoquent, bien entendu. Mais nos vieilles démocraties sont en crise de tous les côtés. C'est indéniable. Elles ont encore, en revanche...

leur carte à jouer dans ce siècle. Ensemble quand elles le peuvent, séparément si elles le doivent. Et, hélas, j'ai bien peur aussi que les rivalités sur le continent ne reviennent bien vite, même entre États proches aujourd’hui. Il ne faudra pas les nier mais les affronter

Bref : retour au XVe siècle, mais avec le changement climatique et l'arme nucléaire, internet et l'Euro. La solution n'est pas de détester Trump, mais de réformer nos systèmes politiques et de réapprendre à vivre, commercer, échanger dans le monde avec le fusil sur l'épaule. FIN

 

 

https://x.com/AudrandS/status/1998364430795719059

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https://unherd.com/newsroom/california-job-cuts-will-hurt-gavin-newsoms-white-house-run/ (10 décembre 2025)

Les employeurs de Californie ont annoncé plus de 170 000 suppressions d'emplois cette année, soit une augmentation de 14 % par rapport à l'année dernière. Plus de 75 000 de ces suppressions ont été effectuées dans le secteur crucial des technologies.

Aucun autre État en dehors de Washington DC n'a supprimé autant d'emplois, et la Californie souffre désormais du taux de chômage le plus élevé des États-Unis, à 5,5 %. Mais ce n'est pas une nouveauté. L'État subit une hémorragie d'emplois dans des domaines tels que l'industrie manufacturière, la construction et les services aux entreprises depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden.

Cette année, selon le LA Times, des milliers d'employés d'Amazon, Meta, Paramount et Warner Bros ont été licenciés. Pire encore, de nombreux emplois dans le secteur technologique sont délocalisés. Le Texas est en tête, suivi de la Floride, tandis que les États du sud, notamment le Tennessee et la Géorgie, enregistrent des gains importants.

L'un des facteurs à prendre en compte est que les prix de l'énergie en Californie, parmi les plus élevés du pays, nuisent à son industrie de l'IA. Des entreprises telles que Nvidia et Samsung cherchent désormais à implanter des centres de données dans des endroits où les prix sont moins élevés, afin d'être mieux placées pour développer des puces et des processeurs avancés. Par exemple, l'université du Texas à Austin prévoit de créer un nouveau centre de calcul quantique de grande envergure, tandis que des États riches en énergie, comme la Pennsylvanie, cherchent désormais à développer l'IA afin de redynamiser les secteurs industriels traditionnels.

Cela fait essentiellement de la Californie un modèle non pas de prospérité partagée, mais d'oligarchie, combinée à une pauvreté de masse, à une diminution des opportunités et à un déclin des infrastructures.

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https://nationalsecurityjournal.org/americas-great-enemy-isnt-china-or-russia-anymore/ (10 décembre 2025)

Le rival le plus dangereux des États-Unis n'est ni la Chine ni la Russie, mais leur propre dette.

Le Dr Andrew Latham soutient qu'une dette fédérale avoisinant les 100 % du PIB agit désormais comme une « gravité stratégique », détournant les ressources de la défense et limitant les options des États-Unis avant même que les crises ne commencent.

La hausse des coûts d'intérêt met le Pentagone sous pression, affaiblit la structure des forces armées et fragilise la base industrielle de défense, alors même que la concurrence à long terme avec Pékin et Moscou exige de l'endurance et une capacité de montée en puissance rapide.

La dette empoisonne également la politique intérieure, transformant la politique étrangère en une lutte budgétaire partisane. Le véritable danger n'est pas un effondrement soudain, mais une perte progressive de la liberté stratégique acquise à crédit.

La Chine le sait. La Russie en tire parti. Aucune des deux n'a besoin de vaincre directement l'armée américaine si les dirigeants américains s'infligent une défaite à eux-mêmes par leur paralysie budgétaire.

La concurrence avec la Chine, le « défi permanent » à long terme des États-Unis, concerne autant la production que les plateformes. Elle dépend de la capacité des États-Unis à construire, réparer et remplacer à grande échelle dans des conditions difficiles.

L'endettement encourage les mesures budgétaires à court terme qui sapent cette capacité. Les chaînes de production ralentissent, la main-d'œuvre vieillit et les chaînes d'approvisionnement sont mises à rude épreuve. Il en résulte une force optimisée pour l'efficacité en temps de paix plutôt que pour l'endurance en temps de guerre.

La Chine n'a pas besoin de « gagner » demain. La Russie n'a pas besoin d'une domination mondiale. Les deux pays ont tout à gagner si les États-Unis deviennent une puissance qui réagit plutôt que façonne, qui gère son déclin plutôt que d'imposer ses conditions.

C'est là le danger silencieux. Non pas la faillite, mais une perte progressive de liberté stratégique.

Les batailles les plus décisives se livreront dans les commissions budgétaires et les bureaux de planification industrielle, dans le cadre d'un travail lent et peu prestigieux consistant à aligner les moyens sur les fins.

Les grandes puissances tombent rarement uniquement à cause d'ennemis extérieurs. Le plus souvent, elles sont terrassées par un épuisement stratégique financé à crédit. La question qui se pose aux États-Unis n'est pas de savoir s'ils peuvent dépenser plus que la Chine ou intimider la Russie. Il s'agit plutôt de savoir s'ils peuvent se gouverner suffisamment bien pour rester une puissance avec laquelle il faut compter et contre laquelle il faut s'opposer.

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il y a 4 minutes, Wallaby a dit :

Le rival le plus dangereux des États-Unis n'est ni la Chine ni la Russie, mais leur propre dette.

Le Dr Andrew Latham soutient qu'une dette fédérale avoisinant les 100 % du PIB agit désormais comme une « gravité stratégique », détournant les ressources de la défense et limitant les options des États-Unis avant même que les crises ne commencent

Ben oui. Mais çà sera lent si les US trouvent des acheteurs de leur dette. Mais plus ils se fâcheront avec leurs alliés moins ils ils trouveront d'acheteurs de cette dette.

Pour info les russes commencent faire des prêt en Yuan.

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Avez vous vu ce truc, la Trump Gold Card : https://www.telerama.fr/debats-reportages/un-million-de-dollars-pour-entrer-aux-etats-unis-la-carte-gold-version-trump-plus-efficace-qu-un-mur-7028737.php?

Révélation


Côté design, elle a le chic d’une carte d’adhésion à un club de strip-tease de Las Vegas : dorée sur tranche, avec frise de lupanar en guise d’encadrement pour le visage du boss — Donald Trump. Côté business, c’est pire : la Trump Gold Card, introduite le 11 décembre sur le marché de la citoyenneté américaine, est le dernier avatar — et peut-être le moment de bascule — d’un vieux projet de philosophie politique développé il y a près d’un siècle par les économistes du Mont-Pèlerin (réunis auprès de Friedrich Hayek), partiellement mis en œuvre dans des cités-entreprises comme Hongkong et repris depuis peu par les néo-réacs libertariens qui occupent la Maison-Blanche : transformer la planète en Monopoly géant.

Dans cette nouvelle configuration politique, les visas, la citoyenneté — et leurs droits afférents — s’achèteraient sur le modèle du contrat commercial, libérés de la pesante et rigide contrainte du droit public ou constitutionnel. Dans les rêves de Hayek et de son fils spirituel Milton Friedman (un fidèle ami de Margaret Thatcher et d’Augusto Pinochet), résidence et citoyenneté prendraient la forme d’un « deal » signé entre les parties pour une durée déterminée, avec possibilité de mettre fin au contrat en cas de litige.

Jusqu’ici, l’expérience n’avait été esquissée que dans quelques zones géographiques à dimension limitée, comme Singapour ou Djibouti. Mais la Trump Gold Card étend l’idée à la première démocratie du monde — ou ce qu’il en reste. Pour obtenir un visa les autorisant à travailler aux États-Unis, les candidats devront ainsi payer 15 000 dollars non remboursables — comme au poker, cette mise de départ donne simplement le droit de jouer. Mais le meilleur reste à venir : « Un don de 1 million de dollars à l’issue de la vérification des antécédents de la personne constitue la preuve que celle-ci apportera un avantage substantiel aux États-Unis », explique le très officiel site Web ouvert par l’administration.

Si par malheur vous n’étiez pas admis dans ce « gentleman’s club » doré, rassurez-vous : une seconde chance vous est offerte avec la « Trump Corporate Gold Card ». Elle est tout aussi dorée mais un rien plus cher (c’est normal : cette fois, c’est l’entreprise qui paye) : aux 15 000 dollars de frais d’entrée est désormais ajouté « un don de deux millions de dollars par employé à l’issue de la vérification des antécédents », toujours dans l’optique de prouver que le pigeon « apportera un bénéfice substantiel aux États-Unis » (n’oubliez pas quand même de prévoir un petit million pour chaque membre de votre famille qui souhaiterait vous rejoindre aux States).

Et si vraiment les portes du paradis restaient closes (et votre désir de les franchir irrésistible), il vous restera toujours… la Trump Platinum Card ! Celle-là n’est pas encore sur le marché, mais lorsqu’elle le sera… « elle permettra aux demandeurs individuels de résider aux États-Unis jusqu’à deux cent soixante-dix jours par an sans être soumis à l’impôt sur les revenus non américains. Plus besoin de visa de voyage ». Coût de l’opération ? 5 millions de dollars. Vous tiquez ? C’est pourtant une affaire, hameçonne le site de l’administration, qui prévient d’ailleurs les chalands trop lents : « Il n’y a aucune garantie que la contribution pour la carte Platinum restera à 5 millions de dollars, vous devez donc vous inscrire dès maintenant sur la liste d’attente. »

Dans un livre remarquable, Le Capitalisme de l’apocalypse, publié il y a quelques mois, l’historien canadien Quinn Slobodian racontait comment cet anti-humanisme utopique, pour lequel aucun autre lien ne vaut, que l’échange contractuel et tarifé, a fait son chemin dans les têtes — et dans les faits — tout au long du XXᵉ siècle. Fi de ces boulets que sont la décision majoritaire et l’égalité des droits entre citoyens ! La vraie liberté et la démocratie sont incompatibles, et le nouveau modèle est celui d’une cité-État du Moyen Âge revisitée, dans laquelle les règles seront choisies par des habitants-actionnaires. Avec sa carte Gold, Donald Trump élargit considérablement la portée de ce projet, posant au passage la première brique d’une future OPA sur la démocratie de son pays. Comme quoi, si Pour cent briques, t’as plus rien, comme l’affirmait une comédie franchouillarde des années 1980, pour une seule à peine, tu peux (presque) devenir américain.

C'est du délire, non ? 

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Un média s'est procuré une version plus complète de la National Security Strategy que la version publique, et celle-ci préconise ouvertement de se rapprocher de certains membres de l'UE pour les en éloigner :

Citation

 

Working from the premise that Europe is facing “civilizational erasure” because of its immigration policies and “censorship of free speech,” the NSS proposes to focus U.S. relationships with European countries on a few nations with like-minded—right-wing, presumably—current administrations and movements.

Austria, Hungary, Italy, and Poland are listed as countries the U.S. should “work more with…with the goal of pulling them away from the [European Union].”

“And we should support parties, movements, and intellectual and cultural figures who seek sovereignty and preservation/restoration of traditional European ways of life…while remaining pro-American,” the document says.

 

https://www.defenseone.com/policy/2025/12/make-europe-great-again-and-more-longer-version-national-security-strategy/410038/

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Le 10/12/2025 à 00:29, Akilius G. a dit :

Nick Fuentes continue ses provocations malsaines, notamment antisémitiques.

https://nypost.com/2025/12/08/world-news/piers-morgan-slams-nick-fuentes-for-calling-hitler-fking-cool/

La dernière en date, dans une interview par Piers Morgan :

You think Hitler was really f–king cool?” Morgan asked Fuentes. “Yes, and I’m tired of pretending he’s not,” Fuentes responded.

 

Elle est belle quand même la génération 4Chan :laugh:

 

Révélation

 

images?q=tbn:ANd9GcQ8lk5C8QgSV90Nv8huD6L

Pepe approves

 

 

Une chose m'intrigue et c'est de savoir si ses partisans vont se rendre compte un jour qu'il s'appelle "Fuentes", si vous voyez ce que je veux dire :ph34r:...

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Un acte de résistance de la part des Républicains de l'Indiana qui ont refusé à une grande majorité un découpage électoral supprimant deux sièges démocrates malgré les menaces de Trump :

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/12/12/aux-etats-unis-les-republicains-de-l-etat-de-l-indiana-resistent-a-la-pression-de-donald-trump-et-rejettent-le-redecoupage-electoral_6656975_3210.html

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il y a 6 minutes, collectionneur a dit :

Un acte de résistance de la part des Républicains de l'Indiana qui ont refusé à une grande majorité un découpage électoral supprimant deux sièges démocrates malgré les menaces de Trump :

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/12/12/aux-etats-unis-les-republicains-de-l-etat-de-l-indiana-resistent-a-la-pression-de-donald-trump-et-rejettent-le-redecoupage-electoral_6656975_3210.html

https://www.bbc.com/news/articles/cgqzzy03p59o (12 décembre 2025)

Le sénateur d'État républicain Spencer Deery a déclaré avant le vote de jeudi : « Mon opposition au redécoupage électoral à mi-mandat n'est pas en contradiction avec mes principes conservateurs, elle en découle. Tant que j'aurai un souffle de vie, j'utiliserai ma voix pour résister à un gouvernement fédéral qui tente d'intimider, de diriger et de contrôler cet État ou tout autre État. Donner plus de pouvoir au gouvernement fédéral n'est pas conservateur ».

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Il y a 17 heures, Rob1 a dit :

Un média s'est procuré une version plus complète de la National Security Strategy que la version publique, et celle-ci préconise ouvertement de se rapprocher de certains membres de l'UE pour les en éloigner :

https://www.defenseone.com/policy/2025/12/make-europe-great-again-and-more-longer-version-national-security-strategy/410038/

 

@Wallaby avait comparé la nouvelle politique américaine vis-à-vis de l'Europe à l'abandon de sa province de Britannia ; mais à y regarder de plus près ça ressemble plus aux préludes de le guerre des Gaulles...

Je m'y suis ré-intéressé récemment, et c'est frappant. 

Pour rappel, les Germains pressuraient les Gaulois au point de les vaincre  à la bataille de Magetobriga. - n'essayez pas de le prononcer... Après quoi, les gaulois vont chercher secours auprès des romains qui leur font d'abords un enfant dans le dos en laissant à peu près les mains libres aux Russes Germains, et dans un second temps -prétextant les mouvements de populations en cascade que ça avait provoqué- sautent à la gorge des Gaulois avec qui ils entretenaient pourtant d'excellentes relations...

Comment ne pas penser aussi à la politique de division du Continent par les Britanniques, appelée pudiquement "politique de l'équilibre".

Conclusion pour moi, "l'Empire" ne part pas, il ne quitte pas l'Europe, il est en pleine phase de redéploiement...

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21 minutes ago, Shorr kan said:

Comment ne pas penser aussi à la politique de division du Continent par les Britanniques, appelée pudiquement "politique de l'équilibre".

Conclusion pour moi, "l'Empire" ne part pas, il ne quitte pas l'Europe, il est en pleine phase de redéploiement...

La comparaison avec La Guerre des Gaulles ne tient pas je pense car les US n'ont pas envie de conquérir l'Europe (... juste le Groenland !). Par contre, la comparaison avec la politique Britannique, oui, mille fois oui. Leur volonté d'essayer de diviser l'UE, en nouant des relations privilégiées avec certains états capable, en décrédibilisant les institutions, en cassant des jambes... Cela ressemble à la manière dont l'Empire Britannique s'est assuré de ne pas se retrouver en face d'une puissance continentale hégémonique.

L'objectif pour les US n'est plus d'être le "leader du monde libre" mais de s'assurer de ne pas avoir compétiteur stratégique Européen en "divisant pour régner" les pays de l'UE. Ils seront si leur plan réussi non pas à la tête d'un empire, mais dans une position du fort au faible pour imposer leurs volontés quand ça leur chante à des états de facto devenu tributaires sans devoir assumer les responsabilités qui vont avec leur rôle de leader. Formulé d'une autre manière, on était vassal et notre suzerain en échange nous garantissait en retour notre sécurité (vis à vis de l'extérieur, mais aussi en interne en arbitrant les tensions entre vassaux). On glisse vers un modèle où ce sera chacun pour soi et où les US seront libre d'avoir un comportement totalement arbitraire et à la tête du client en fonctions de leurs intérêts. Un peu ce que les derniers exécutifs US ont fait avec la Suisse par exemple, ou plus récemment ce que Trump a fait avec le Canada.

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il y a 11 minutes, Rivelo a dit :

La comparaison avec La Guerre des Gaulles ne tient pas je pense car les US n'ont pas envie de conquérir l'Europe (... juste le Groenland !). Par contre, la comparaison avec la politique Britannique, oui, mille fois oui. Leur volonté d'essayer de diviser l'UE, en nouant des relations privilégiées avec certains états capable, en décrédibilisant les institutions, en cassant des jambes... Cela ressemble à la manière dont l'Empire Britannique s'est assuré de ne pas se retrouver en face d'une puissance continentale hégémonique.

L'objectif pour les US n'est plus d'être le "leader du monde libre" mais de s'assurer de ne pas avoir compétiteur stratégique Européen en "divisant pour régner" les pays de l'UE. Ils seront si leur plan réussi non pas à la tête d'un empire, mais dans une position du fort au faible pour imposer leurs volontés quand ça leur chante à des états de facto devenu tributaires sans devoir assumer les responsabilités qui vont avec leur rôle de leader. Formulé d'une autre manière, on était vassal et notre suzerain en échange nous garantissait en retour notre sécurité (vis à vis de l'extérieur, mais aussi en interne en arbitrant les tensions entre vassaux). On glisse vers un modèle où ce sera chacun pour soi et où les US seront libre d'avoir un comportement totalement arbitraire et à la tête du client en fonctions de leurs intérêts. Un peu ce que les derniers exécutifs US ont fait avec la Suisse par exemple, ou plus récemment ce que Trump a fait avec le Canada.

 

Plutôt qu'à une conquête en dur, je pensais plus à une subjugation idéologique et géopolitique de l'Europe avec une ingérence plus direct dans les affaires internes des pays de l'UE ; sans parler des rapports entre lesdits pays, en soutenant ou désavouant tel ou tel pays, en fonction de leur intérêt.   

ça me rappel aussi les conseils types des grands consultants genre McKinsey, qui finissent toujours par recommander de faire payer le plus de choses possibles aux clients, mêmes les plus petites, pour faire entrer plus d'argent......je pense qu'on va passer du tarif de groupe à des facturations plus "individualisées", à la tête du client en effet...  

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