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Il y a 23 heures, herciv a dit :

On m'avait dit que la dette n'était pas un sujet au US, juste un truc théâtrale pour amuser les 2 chambres. Pourtant Trump semble bien avoir les yeux rivés sur le sujet. Par contre ce n'est pas avec le seul Powell qu'il a un souci c'est avec tout le conseil des gouverneurs.

https://www.latribune.fr/article/banques-finance/industrie-financiere/34350886758764/fed-trump-annonce-ses-favoris-et-exige-que-le-prochain-patron-le-consulte-sur-les-taux

Fed : Trump annonce ses favoris et exige que le prochain patron le consulte sur les taux

Dans un entretien accordé au Wall Street Journal, le président Donald Trump a dévoilé ses intentions pour la tête de la Réserve fédérale (Fed) l’an prochain. Le futur président de la Fed devra le consulter avant toute décision sur les taux d’intérêt. Cette condition remet en question l’indépendance historique de la banque centrale américaine et révèle la ligne monétaire expansionniste privilégiée par la Maison-Blanche.

latribune.fr

Publié le 13/12/25 à 09:26

Les deux favoris de Donald Trump pour succéder à Jerome Powell à la tête de la Fed. À gauche, Kevin Warsh ; à droite, Kevin Hassett.

Donald Trump a exposé les critères qui détermineront l’avenir de la Réserve fédérale américaine (Fed). Lors d’une interview accordée au Wall Street Journal, le président a désigné deux favoris pour succéder à Jerome Powell, l’actuel président de l’institution monétaire : Kevin Warsh, ancien gouverneur de la Fed, et Kevin Hassett, actuel directeur du Conseil économique national.

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Une Fed divisée baisse les taux fédéraux de 25 points de base

« Je pense qu’il y a Kevin et Kevin. Je pense que les deux Kevin sont formidables », a déclaré le président. S’il place Warsh en tête de sa liste, il reconnaît l’existence de « quelques autres personnes qui sont formidables ».

Alors que Kevin Hassett était considéré comme le favori il y a quelques semaines, ces commentaires confirment que Warsh est plus que jamais dans la course finale pour l’un des postes les plus influents de la finance mondiale.

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« Je suis une voix intelligente, je devrais être écouté »

Au-delà des profils, le président a posé une condition qui pourrait déplaire aux marchés et aux cercles économiques : le prochain président de la Fed devra désormais le consulter sur le niveau des taux d’intérêt.

Trump a justifié cette position en affirmant que cette consultation « se faisait auparavant de manière routinière » et qu’elle « devrait être faite ». Il a toutefois tenté d’apporter une nuance pour ne pas s’immiscer totalement dans la technique monétaire : « Je ne pense pas qu’il devrait faire exactement ce que nous disons. Mais il est certain que je suis une voix intelligente et que je devrais être écouté. » Cette tentative de placer la banque centrale sous une tutelle politique rompt avec la tradition d’indépendance farouchement défendue par l’institution.

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Poursuivant son analyse monétaire, Donald Trump a ensuite chiffré son objectif personnel pour les taux directeurs dans l'année qui vient : « 1 % et peut-être plus bas que cela. » Son argumentaire est directement lié à la gestion de la dette souveraine : selon lui, une politique de baisses de taux aiderait le Trésor américain à réduire le coût de financement de la dette publique, qui a atteint 30 000 milliards de dollars. Pour le président, les États-Unis « devraient avoir le taux le plus bas du monde ».

« Tous pensent qu’il faut baisser les taux d’intérêt »

Cette doctrine d’une Fed alignée sur les objectifs de la Maison-Blanche a été illustrée lors de l’entretien du président avec Kevin Warsh. Cette rencontre de 45 minutes, qui s’est déroulée mercredi à la Maison-Blanche, a vu Donald Trump demander à l’ancien gouverneur de la Fed de s’engager sur sa capacité à soutenir des baisses de taux s’il était choisi pour diriger la banque centrale.

Kevin Warsh « pense qu’il faut baisser les taux d’intérêt, a assuré Donald Trump au Wall Street Journal. Et c’est ce que pensent tous les autres avec qui j’ai parlé. »

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Baisse des taux : la guerre fait rage entre « colombes » et « faucons » au sein de la Fed

La Fed a décidé cette semaine une baisse d’un quart de point de son taux directeur, le plaçant dans la fourchette de 3,5 % à 3,75 %, soit son niveau le plus bas depuis trois ans. Cette option n'a pourtant pas été prise à l’unanimité : elle a provoqué trois votes dissidents, le plus grand nombre depuis 2019. Deux responsables se sont opposés à toute baisse, tandis qu’un troisième, l’ancien conseiller de Trump Stephen Miran, a voté pour une baisse plus importante d’un demi-point.

Trump critique la gestion de l’inflation

Donald Trump a également profité de l’occasion pour exprimer sa frustration manifeste vis-à-vis de l’attitude des marchés financiers et, par extension, de la doctrine traditionnelle de la Fed. Il critique l’habitude d’anticiper systématiquement une hausse des taux par la Fed dès que l’activité économique ou l’embauche se renforcent, jugeant cette approche comme un frein à la croissance.

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« Je n’aurai personne à la Réserve fédérale qui, lorsque vous avez de bonnes nouvelles, augmente automatiquement les taux d’intérêt au plafond pour tuer l’inflation », a-t-il déclaré. Il estime que si de « bonnes nouvelles » surviennent, la Fed « fera tout son possible pour l’arrêter, parce qu’ils ont tellement peur de l’inflation ». Il s'agit là d'une critique directe de la doctrine monétaire actuelle, historiquement axée sur la gestion préventive de l’inflation par le resserrement du crédit.

Le président a par ailleurs réitéré son regret concernant le choix du président actuel de la Fed, Jerome Powell, qu’il avait sélectionné en 2017 sur les conseils du secrétaire au Trésor de l’époque, Steven Mnuchin. Il a depuis lors menacé de le renvoyer à plusieurs reprises.

« Je pense que j’ai un favori »

« Je pense que j’ai un favori », a-t-il dit, réaffirmant sa conviction d’avoir déjà fait son choix sans le finaliser. Il a conclu sa réflexion en pointant la nécessité d’une prudence accrue : « Je les aime tous, mais je veux être prudent parce qu’on m’a donné une mauvaise recommandation » en choisissant Powell.

Hassett et Warsh : des profils expérimentés face aux exigences de Trump

Le processus de sélection est désormais entré dans sa phase finale.

Donald Trump doit organiser une dernière série d’entretiens, notamment avec Kevin Hassett. Parallèlement, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a également auditionné deux des gouverneurs actuels de la Fed nommés par Trump lors de son premier mandat, Christopher Waller et Michelle Bowman, afin d’affiner la liste finale des candidats potentiels.

Les deux Kevin, favoris de Trump

Kevin Hassett, titulaire d’un doctorat en économie, est l’un des plus anciens et des plus fidèles collaborateurs économiques de Donald Trump. Il a exercé comme conseiller économique principal de 2017 à 2019, est revenu brièvement en 2020 pendant la pandémie de Covid, et dirige le Conseil économique national depuis janvier dernier. Son statut de favori a été renforcé après le déclin de l’offre de poste par Scott Bessent. Interrogé cette semaine sur la spéculation autour de son statut de favori, Hassett a minimisé avec prudence, rappelant que Trump « fait son choix, et puis il change aussi d’avis. »

Kevin Warsh, pour sa part, affiche un historique d’économiste au sein de l’administration de George W. Bush et une expérience significative à Wall Street. Il a siégé comme gouverneur de la Fed de 2006 à 2011. En 2017, il avait déjà été interrogé par Donald Trump pour cette fonction, qui avait finalement choisi Jerome Powell. À l’époque, Powell, alors gouverneur, soutenait publiquement les politiques monétaires accommodantes de la banque centrale.

 

Donald s'en fiche de la dette national (comme tout les gouvernements républicains depuis Reagan), c'est juste une excuse.

Ce qui l'inquiète c'est la santé de l'économie, qui lui a fait perdre les élections de 2020, lui fait perdre aujourd'hui sa popularité, et pourrait bien faire perdre les mid-terms aux républicains à l'avenir. 

Il est un partisan de la théorie dite de la "surchauffe" où les taux d'intérêt sont laissés suffisamment bas, suffisamment longtemps pour que l'économie américaine atteigne son "taux de chômage naturel", a.k.a le plein emploi ; indépendamment des risques inflationnistes.

Et il tanne la FED pour ça depuis 2016.

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Il y a 20 heures, Shorr kan a dit :

Donald s'en fiche de la dette national (comme tout les gouvernements républicains depuis Reagan), c'est juste une excuse.

Je pense à l'inverse qu'il n'ignore pas le sujet parce cette très forte dette rend les US dépendant de ressources financières extérieures et handicape leur capacité budgétaire.

Le shutdown a été géré en rendant les démocrates responsables mais cette corde va devoir être régulièrement ressorti et va rendre la politique de DT ou de son successeur parfaitement impopulaire. 

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je reviens sur le document intitulé stratégie de sécurité nationale publiée par la maison blanche en novembre. Le document avait quelque peu énervé et surpris bien des gens, on se souvient par exemple du jugement américain peu courtois sur le déclin européen.

https://www.whitehouse.gov/wp-content/uploads/2025/12/2025-National-Security-Strategy.pdf

Après lecture et quelques jours de réflexion, voici quelques commentaires généraux, d'autres particuliers suivront:

- sur la forme, le document assez est court - je suppose que les organes sécuritaires américains surdimensionnés auraient bien des choses à dire pour mettre en avant leurs réflexions et travaux - une écriture assez simple et des citations un peu trop marquées des décisions de Trump, je suppose du caviardage présidentiel... 

- les bases conceptuelles - bien que classiques pour les Etats-Unis - restent simplistes. Par exemple, il est mis en avant l'intérêt que chaque Etat poursuit légitimement. En fait quand on écrit cela, on n'écrit pas grand chose. J'imagine que lorsque l'on lira cet énoncé en Israël, on trouvera cela évident. C'est pourtant cette évidence qui empêche le pays de créer des liens avec ses voisins. Ou encore l'articulation entre les fins et les moyens. Là aussi, l'évidence peut être trompeuse, car il est possible de  poursuivre des fins par des moyens très indirects.

- le besoin d'un retour sur soi américain, loin des attentes impossibles à satisfaire des uns et des autres. Ce besoin doit à mon avis être accepté - on voit pourtant le déni européen sur ce point - mais je ne suis pas sur que les Etats-Unis puissent se détacher du nœud de relations et contraintes tissées à travers le monde. Les bases conceptuelles précitées constituent un outil qui leur convient mais qui me semble trop rudimentaire.

- la mise en avant d'une doctrine Monroe revisitée par Trump. Pas d'interférence aux Amériques de pays non américains. Et pas de migration. Difficile de dire si la chasse gardée des amériques est une question de principe ou un prétexte pour s'en prendre au Vénézuela.  

- le déclinisme supposé de l'Europe. Le sujet est plus complexe qu'il n'y parait. Je pense qu'il faut le prendre très au sérieux, mais pas au premier degré. Il y a dans cette affirmation, une inquiétude américaine pour elle-même. La difficulté est de distinguer la part d'objectivité de la part de ligne de fuite, et pour ce faire une base conceptuelle doit être mobilisée ; comparer le PIB n'est pas suffisant.

- on comprend à demi-mot que les Etats-Unis souhaitent contrôler les sources énergétiques type pétrole, que ce soit du Venezuela, voire de l'Iran. Ce qui implique une stratégie globale anti-chinoise... 

- l'endiguement de la puissance chinoise : les partenaires et alliés des Etats-Unis sont fortement invités à motiver la chine à réorienter l'économie chinoise vers la consommation domestique...Il est observé que "Aujourd’hui, les entreprises chimiques allemandes font construire certaines des plus grandes usines de traitement du monde en Chine, en utilisant le gaz russe qu’ils ne peuvent pas obtenir à la maison". Les alliés asiatiques des Etats Unis sont fortement invités à étendre leurs moyens militaires pour défendre  les premières iles de mer de Chine.

- on note aussi que les monarchies du Golfe sont considérées comme des formes politiques désuettes.. D'une formule peu diplomatique à la menace, quelle frontière établir?

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il y a 7 minutes, Akilius G. a dit :

je reviens sur le document intitulé stratégie de sécurité nationale publiée par la maison blanche en novembre. Le document avait quelque peu énervé et surpris bien des gens, on se souvient par exemple du jugement américain peu courtois sur le déclin européen.

https://www.whitehouse.gov/wp-content/uploads/2025/12/2025-National-Security-Strategy.pdf

Après lecture et quelques jours de réflexion, voici quelques commentaires généraux, d'autres particuliers suivront:

- sur la forme, le document assez est court - je suppose que les organes sécuritaires américains surdimensionnés auraient bien des choses à dire pour mettre en avant leurs réflexions et travaux - une écriture assez simple et des citations un peu trop marquées des décisions de Trump, je suppose du caviardage présidentiel... 

- les bases conceptuelles - bien que classiques pour les Etats-Unis - restent simplistes. Par exemple, il est mis en avant l'intérêt que chaque Etat poursuit légitimement. En fait quand on écrit cela, on n'écrit pas grand chose. J'imagine que lorsque l'on lira cet énoncé en Israël, on trouvera cela évident. C'est pourtant cette évidence qui empêche le pays de créer des liens avec ses voisins. Ou encore l'articulation entre les fins et les moyens. Là aussi, l'évidence peut être trompeuse, car il est possible de  poursuivre des fins par des moyens très indirects.

- le besoin d'un retour sur soi américain, loin des attentes impossibles à satisfaire des uns et des autres. Ce besoin doit à mon avis être accepté - on voit pourtant le déni européen sur ce point - mais je ne suis pas sur que les Etats-Unis puissent se détacher du nœud de relations et contraintes tissées à travers le monde. Les bases conceptuelles précitées constituent un outil qui leur convient mais qui me semble trop rudimentaire.

- la mise en avant d'une doctrine Monroe revisitée par Trump. Pas d'interférence aux Amériques de pays non américains. Et pas de migration. Difficile de dire si la chasse gardée des amériques est une question de principe ou un prétexte pour s'en prendre au Vénézuela.  

- le déclinisme supposé de l'Europe. Le sujet est plus complexe qu'il n'y parait. Je pense qu'il faut le prendre très au sérieux, mais pas au premier degré. Il y a dans cette affirmation, une inquiétude américaine pour elle-même. La difficulté est de distinguer la part d'objectivité de la part de ligne de fuite, et pour ce faire une base conceptuelle doit être mobilisée ; comparer le PIB n'est pas suffisant.

- on comprend à demi-mot que les Etats-Unis souhaitent contrôler les sources énergétiques type pétrole, que ce soit du Venezuela, voire de l'Iran. Ce qui implique une stratégie globale anti-chinoise... 

- l'endiguement de la puissance chinoise : les partenaires et alliés des Etats-Unis sont fortement invités à motiver la chine à réorienter l'économie chinoise vers la consommation domestique...Il est observé que "Aujourd’hui, les entreprises chimiques allemandes font construire certaines des plus grandes usines de traitement du monde en Chine, en utilisant le gaz russe qu’ils ne peuvent pas obtenir à la maison". Les alliés asiatiques des Etats Unis sont fortement invités à étendre leurs moyens militaires pour défendre  les premières iles de mer de Chine.

- on note aussi que les monarchies du Golfe sont considérées comme des formes politiques désuettes.. D'une formule peu diplomatique à la menace, quelle frontière établir?

Sur la simplicité, je me demande quand même si ça n'est pas aussi la manifestation de raisonnements simplistes (au moins dans leur expression). C'est bien commode : assez flou pour dire/faire/sanctionner tout et son contraire, entre sachant on se comprend etc. mais ça n'engage à rien. Cela vient aussi de gens qui ne sont pas forcément de grands intellectuels, voir qui honnissent ces derniers. Il y a surement des idéologues derrière tout ça, je m'en doute.

Sur le replis sur soi, pourquoi pas, mais leur modèle économique passe aussi par l'exploitation chez les autres...

Oui les USA sont eux aussi sur le déclin. Clairement. On assiste à une forme de déni/combat de ça. La stratégie avait été vu assez rapidement avec Trump qui rêvait de décrocher la Russie de la Chine. Et ça explique d'ailleurs probablement sa position vis-à-vis de l'Ukraine, et donc de l'UE sur ce point.

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il y a 7 minutes, Manuel77 a dit :

Eh bien, objectivement, ils ont toujours d'excellentes conditions s'ils agissent avec sagesse sur le plan politique. Ils ont un énorme potentiel pour taxer leurs riches. Ils ont un énorme potentiel pour améliorer l'assurance maladie et l'éducation, etc. Tout est entre leurs mains s'ils en ont la volonté politique.
Il suffit d'avoir un gouvernement plus compétent. 
Un plaisantin a dit un jour (mais il y a du vrai dans cette affirmation) qu'il est incroyablement facile de réformer un État avec succès, car il est incroyablement inefficace. Essayez de rendre Lidl plus efficace, bonne chance. 

Alors oui, mais ça c'est le raisonnement à froid d'un observateur extérieur. Je soupçonne que sur place, on soit dans la détresse psychologique, avec un système où les plus riches/les plus puissants veulent continuer à se gaver avant que ça ne tombe. Et un peuple a qui on explique depuis plus d'un siècle que ce que tu décris, c'est du communisme, idée que l'on a pénalisé là-bas. 

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Il y a 1 heure, Akilius G. a dit :

Difficile de dire si la chasse gardée des amériques est une question de principe ou un prétexte pour s'en prendre au Vénézuela.  

C'est un voeu pieux de contrer l'influence chinoise.

https://responsiblestatecraft.org/trump-corollory/

Il y a quelques années, un gouvernement colombien conservateur souhaitait attribuer le contrat de construction du métro de Bogota à une entreprise américaine. Il s'est alors rendu compte qu'aucune entreprise américaine ne construisait de métro. En 2019, il a finalement attribué le marché à une entreprise chinoise.

 

  • Confus 1
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il y a une heure, Polybe a dit :

Sur la simplicité, je me demande quand même si ça n'est pas aussi la manifestation de raisonnements simplistes (au moins dans leur expression). C'est bien commode : assez flou pour dire/faire/sanctionner tout et son contraire, entre sachant on se comprend etc. mais ça n'engage à rien. Cela vient aussi de gens qui ne sont pas forcément de grands intellectuels, voir qui honnissent ces derniers. Il y a surement des idéologues derrière tout ça, je m'en doute.

Sur le replis sur soi, pourquoi pas, mais leur modèle économique passe aussi par l'exploitation chez les autres...

Oui les USA sont eux aussi sur le déclin. Clairement. On assiste à une forme de déni/combat de ça. La stratégie avait été vu assez rapidement avec Trump qui rêvait de décrocher la Russie de la Chine. Et ça explique d'ailleurs probablement sa position vis-à-vis de l'Ukraine, et donc de l'UE sur ce point.

Il y a effectivement une part de simplisme intéressé dans la politique extérieure américaine. On sent notamment qu'en Amérique latine, la simplicité n'est pas du tout équilibrée. Néanmoins, cette simplicité est en rapport avec le génie politique du peuple américain - je le dis sincèrement, malgré les évènements actuels - en permettant de mettre en relation la politique extérieure avec les préoccupations populaires, tout en évitant de trop grands abus.  

 Cette simplicité conduit à des effets que nous pouvons trouver intéressants outre Atlantique :

- des systèmes de pensée plus élaborés - extérieurs aux Etats-Unis où on en ressent moins le besoin - peuvent y exercer des effets d'attraction. Tout ne se nivelle pas vers le bas.  

- elle maintient par ailleurs une césure entre l'univers latin et anglo-saxon aux Amériques. Ce qui ouvre une brêche à des pays comme la France, l'Espagne ou le Portugal pour y exercer une influence. Je ne suis pas sur que nous ayons cette volonté actuellement, mais il est possible que nous devions nous y coller. Elle conduirait par exemple à aider les Etats-Unis à stabiliser certaines zones.  Lorsque je lis ce rapport, je me dis que la zone Caraïbes est très possiblement destinée à une forme de chaos, qui serait très préjudiciable à nos territoires. L'important ici ne serait pas le "a qui la faute?", mais "comment agir?"

 

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Le 10/12/2025 à 12:52, Akhilleus a dit :

Quant aux Managers de grands ou moyens groupes, combien appliquent les méthodes anglosaxonnes (mélangé au paternalisme souvent dérivant vers du mépris de classe ou de poste à  la française, soit le pire des 2 mondes)

je plussoie. +100 000 000. au moins.

à vomir.

 

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https://www.lefigaro.fr/international/peter-hegseth-secretaire-a-la-guerre-des-etats-unis-sur-la-defensive-apres-des-frappes-contre-les-narcotrafiquants-20251212

La Chambre des représentants a ajouté à la nouvelle loi de finances des forces armées une retenue de 25 % sur le budget des voyages du chef du Pentagone, s’il ne fournit pas aux commissions parlementaires une copie des ordres donnés et les vidéos des frappes. Cette loi de 900 milliards de dollars a été votée mercredi par une inhabituelle majorité bipartite à la Chambre des représentants et devrait être adoptée rapidement par le Sénat.

https://www.telegraph.co.uk/us/politics/2025/12/12/pentagon-golden-boy-hegseth-dan-driscoll/

Dan Driscoll, considéré comme l'étoile montante du Pentagone, a été « rappelé à l'ordre » par le secrétaire à la Défense, de plus en plus paranoïaque, ont déclaré des sources au Telegraph.

M. Driscoll, ancien soldat, a été écarté des négociations par M. Hegseth après avoir été jugé coupable d'avoir outrepassé ses fonctions, semble-t-il.

Jeudi, des sources diplomatiques pensaient que le secrétaire à la Défense assisterait aux pourparlers à sa place, mais ce ne sera finalement pas le cas, selon certaines informations.

« Il a été jugé qu'il en faisait un peu trop, et il a été rappelé à l'ordre », a déclaré une personne proche du dossier.

Des responsables ukrainiens et européens estiment que l'absence de M. Driscoll s'inscrit dans le cadre d'une lutte de pouvoir plus large pour le contrôle des négociations de paix.

Le mois dernier, le Telegraph a révélé que M. Driscoll était considéré comme le favori pour remplacer M. Hegseth à la tête du Pentagone si le poste venait à être vacant.

Un ancien haut responsable de la Maison Blanche a décrit le chef de l'armée comme un « bourreau de travail » qui correspond « exactement » à ce que recherche M. Trump.

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