C’est un message populaire. Shorr kan Posté(e) samedi à 13:32 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 13:32 (modifié) Le 12/12/2025 à 12:06, Titus K a dit : Le meilleur commentaire est d'@alpacatwoniner2370 ! "This was not the Pirates of the Carribean sequel I was expecting" "Ce n'était pas la suite de Pirates des Caraïbes à laquelle je m'attendais." Modifié samedi à 13:33 par Shorr kan 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) samedi à 13:43 Share Posté(e) samedi à 13:43 Il y a 23 heures, herciv a dit : On m'avait dit que la dette n'était pas un sujet au US, juste un truc théâtrale pour amuser les 2 chambres. Pourtant Trump semble bien avoir les yeux rivés sur le sujet. Par contre ce n'est pas avec le seul Powell qu'il a un souci c'est avec tout le conseil des gouverneurs. https://www.latribune.fr/article/banques-finance/industrie-financiere/34350886758764/fed-trump-annonce-ses-favoris-et-exige-que-le-prochain-patron-le-consulte-sur-les-taux Fed : Trump annonce ses favoris et exige que le prochain patron le consulte sur les taux Dans un entretien accordé au Wall Street Journal, le président Donald Trump a dévoilé ses intentions pour la tête de la Réserve fédérale (Fed) l’an prochain. Le futur président de la Fed devra le consulter avant toute décision sur les taux d’intérêt. Cette condition remet en question l’indépendance historique de la banque centrale américaine et révèle la ligne monétaire expansionniste privilégiée par la Maison-Blanche. latribune.fr Publié le 13/12/25 à 09:26 Les deux favoris de Donald Trump pour succéder à Jerome Powell à la tête de la Fed. À gauche, Kevin Warsh ; à droite, Kevin Hassett. Donald Trump a exposé les critères qui détermineront l’avenir de la Réserve fédérale américaine (Fed). Lors d’une interview accordée au Wall Street Journal, le président a désigné deux favoris pour succéder à Jerome Powell, l’actuel président de l’institution monétaire : Kevin Warsh, ancien gouverneur de la Fed, et Kevin Hassett, actuel directeur du Conseil économique national. À LIRE AUSSI Une Fed divisée baisse les taux fédéraux de 25 points de base « Je pense qu’il y a Kevin et Kevin. Je pense que les deux Kevin sont formidables », a déclaré le président. S’il place Warsh en tête de sa liste, il reconnaît l’existence de « quelques autres personnes qui sont formidables ». Alors que Kevin Hassett était considéré comme le favori il y a quelques semaines, ces commentaires confirment que Warsh est plus que jamais dans la course finale pour l’un des postes les plus influents de la finance mondiale. × « Je suis une voix intelligente, je devrais être écouté » Au-delà des profils, le président a posé une condition qui pourrait déplaire aux marchés et aux cercles économiques : le prochain président de la Fed devra désormais le consulter sur le niveau des taux d’intérêt. Trump a justifié cette position en affirmant que cette consultation « se faisait auparavant de manière routinière » et qu’elle « devrait être faite ». Il a toutefois tenté d’apporter une nuance pour ne pas s’immiscer totalement dans la technique monétaire : « Je ne pense pas qu’il devrait faire exactement ce que nous disons. Mais il est certain que je suis une voix intelligente et que je devrais être écouté. » Cette tentative de placer la banque centrale sous une tutelle politique rompt avec la tradition d’indépendance farouchement défendue par l’institution. À LIRE AUSSI États-Unis : la Cour suprême protège l'indépendance de la Fed face à Trump Poursuivant son analyse monétaire, Donald Trump a ensuite chiffré son objectif personnel pour les taux directeurs dans l'année qui vient : « 1 % et peut-être plus bas que cela. » Son argumentaire est directement lié à la gestion de la dette souveraine : selon lui, une politique de baisses de taux aiderait le Trésor américain à réduire le coût de financement de la dette publique, qui a atteint 30 000 milliards de dollars. Pour le président, les États-Unis « devraient avoir le taux le plus bas du monde ». « Tous pensent qu’il faut baisser les taux d’intérêt » Cette doctrine d’une Fed alignée sur les objectifs de la Maison-Blanche a été illustrée lors de l’entretien du président avec Kevin Warsh. Cette rencontre de 45 minutes, qui s’est déroulée mercredi à la Maison-Blanche, a vu Donald Trump demander à l’ancien gouverneur de la Fed de s’engager sur sa capacité à soutenir des baisses de taux s’il était choisi pour diriger la banque centrale. Kevin Warsh « pense qu’il faut baisser les taux d’intérêt, a assuré Donald Trump au Wall Street Journal. Et c’est ce que pensent tous les autres avec qui j’ai parlé. » À LIRE AUSSI Baisse des taux : la guerre fait rage entre « colombes » et « faucons » au sein de la Fed La Fed a décidé cette semaine une baisse d’un quart de point de son taux directeur, le plaçant dans la fourchette de 3,5 % à 3,75 %, soit son niveau le plus bas depuis trois ans. Cette option n'a pourtant pas été prise à l’unanimité : elle a provoqué trois votes dissidents, le plus grand nombre depuis 2019. Deux responsables se sont opposés à toute baisse, tandis qu’un troisième, l’ancien conseiller de Trump Stephen Miran, a voté pour une baisse plus importante d’un demi-point. Trump critique la gestion de l’inflation Donald Trump a également profité de l’occasion pour exprimer sa frustration manifeste vis-à-vis de l’attitude des marchés financiers et, par extension, de la doctrine traditionnelle de la Fed. Il critique l’habitude d’anticiper systématiquement une hausse des taux par la Fed dès que l’activité économique ou l’embauche se renforcent, jugeant cette approche comme un frein à la croissance. À LIRE AUSSI OPINION. « Fed : la crise silencieuse » (Michel Santi) « Je n’aurai personne à la Réserve fédérale qui, lorsque vous avez de bonnes nouvelles, augmente automatiquement les taux d’intérêt au plafond pour tuer l’inflation », a-t-il déclaré. Il estime que si de « bonnes nouvelles » surviennent, la Fed « fera tout son possible pour l’arrêter, parce qu’ils ont tellement peur de l’inflation ». Il s'agit là d'une critique directe de la doctrine monétaire actuelle, historiquement axée sur la gestion préventive de l’inflation par le resserrement du crédit. Le président a par ailleurs réitéré son regret concernant le choix du président actuel de la Fed, Jerome Powell, qu’il avait sélectionné en 2017 sur les conseils du secrétaire au Trésor de l’époque, Steven Mnuchin. Il a depuis lors menacé de le renvoyer à plusieurs reprises. « Je pense que j’ai un favori » « Je pense que j’ai un favori », a-t-il dit, réaffirmant sa conviction d’avoir déjà fait son choix sans le finaliser. Il a conclu sa réflexion en pointant la nécessité d’une prudence accrue : « Je les aime tous, mais je veux être prudent parce qu’on m’a donné une mauvaise recommandation » en choisissant Powell. Hassett et Warsh : des profils expérimentés face aux exigences de Trump Le processus de sélection est désormais entré dans sa phase finale. Donald Trump doit organiser une dernière série d’entretiens, notamment avec Kevin Hassett. Parallèlement, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a également auditionné deux des gouverneurs actuels de la Fed nommés par Trump lors de son premier mandat, Christopher Waller et Michelle Bowman, afin d’affiner la liste finale des candidats potentiels. Les deux Kevin, favoris de Trump Kevin Hassett, titulaire d’un doctorat en économie, est l’un des plus anciens et des plus fidèles collaborateurs économiques de Donald Trump. Il a exercé comme conseiller économique principal de 2017 à 2019, est revenu brièvement en 2020 pendant la pandémie de Covid, et dirige le Conseil économique national depuis janvier dernier. Son statut de favori a été renforcé après le déclin de l’offre de poste par Scott Bessent. Interrogé cette semaine sur la spéculation autour de son statut de favori, Hassett a minimisé avec prudence, rappelant que Trump « fait son choix, et puis il change aussi d’avis. » Kevin Warsh, pour sa part, affiche un historique d’économiste au sein de l’administration de George W. Bush et une expérience significative à Wall Street. Il a siégé comme gouverneur de la Fed de 2006 à 2011. En 2017, il avait déjà été interrogé par Donald Trump pour cette fonction, qui avait finalement choisi Jerome Powell. À l’époque, Powell, alors gouverneur, soutenait publiquement les politiques monétaires accommodantes de la banque centrale. Donald s'en fiche de la dette national (comme tout les gouvernements républicains depuis Reagan), c'est juste une excuse. Ce qui l'inquiète c'est la santé de l'économie, qui lui a fait perdre les élections de 2020, lui fait perdre aujourd'hui sa popularité, et pourrait bien faire perdre les mid-terms aux républicains à l'avenir. Il est un partisan de la théorie dite de la "surchauffe" où les taux d'intérêt sont laissés suffisamment bas, suffisamment longtemps pour que l'économie américaine atteigne son "taux de chômage naturel", a.k.a le plein emploi ; indépendamment des risques inflationnistes. Et il tanne la FED pour ça depuis 2016. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) samedi à 14:31 Share Posté(e) samedi à 14:31 Il y a 20 heures, Shorr kan a dit : Donald s'en fiche de la dette national (comme tout les gouvernements républicains depuis Reagan), c'est juste une excuse. Je pense à l'inverse qu'il n'ignore pas le sujet parce cette très forte dette rend les US dépendant de ressources financières extérieures et handicape leur capacité budgétaire. Le shutdown a été géré en rendant les démocrates responsables mais cette corde va devoir être régulièrement ressorti et va rendre la politique de DT ou de son successeur parfaitement impopulaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) hier à 08:57 Share Posté(e) hier à 08:57 je reviens sur le document intitulé stratégie de sécurité nationale publiée par la maison blanche en novembre. Le document avait quelque peu énervé et surpris bien des gens, on se souvient par exemple du jugement américain peu courtois sur le déclin européen. https://www.whitehouse.gov/wp-content/uploads/2025/12/2025-National-Security-Strategy.pdf Après lecture et quelques jours de réflexion, voici quelques commentaires généraux, d'autres particuliers suivront: - sur la forme, le document assez est court - je suppose que les organes sécuritaires américains surdimensionnés auraient bien des choses à dire pour mettre en avant leurs réflexions et travaux - une écriture assez simple et des citations un peu trop marquées des décisions de Trump, je suppose du caviardage présidentiel... - les bases conceptuelles - bien que classiques pour les Etats-Unis - restent simplistes. Par exemple, il est mis en avant l'intérêt que chaque Etat poursuit légitimement. En fait quand on écrit cela, on n'écrit pas grand chose. J'imagine que lorsque l'on lira cet énoncé en Israël, on trouvera cela évident. C'est pourtant cette évidence qui empêche le pays de créer des liens avec ses voisins. Ou encore l'articulation entre les fins et les moyens. Là aussi, l'évidence peut être trompeuse, car il est possible de poursuivre des fins par des moyens très indirects. - le besoin d'un retour sur soi américain, loin des attentes impossibles à satisfaire des uns et des autres. Ce besoin doit à mon avis être accepté - on voit pourtant le déni européen sur ce point - mais je ne suis pas sur que les Etats-Unis puissent se détacher du nœud de relations et contraintes tissées à travers le monde. Les bases conceptuelles précitées constituent un outil qui leur convient mais qui me semble trop rudimentaire. - la mise en avant d'une doctrine Monroe revisitée par Trump. Pas d'interférence aux Amériques de pays non américains. Et pas de migration. Difficile de dire si la chasse gardée des amériques est une question de principe ou un prétexte pour s'en prendre au Vénézuela. - le déclinisme supposé de l'Europe. Le sujet est plus complexe qu'il n'y parait. Je pense qu'il faut le prendre très au sérieux, mais pas au premier degré. Il y a dans cette affirmation, une inquiétude américaine pour elle-même. La difficulté est de distinguer la part d'objectivité de la part de ligne de fuite, et pour ce faire une base conceptuelle doit être mobilisée ; comparer le PIB n'est pas suffisant. - on comprend à demi-mot que les Etats-Unis souhaitent contrôler les sources énergétiques type pétrole, que ce soit du Venezuela, voire de l'Iran. Ce qui implique une stratégie globale anti-chinoise... - l'endiguement de la puissance chinoise : les partenaires et alliés des Etats-Unis sont fortement invités à motiver la chine à réorienter l'économie chinoise vers la consommation domestique...Il est observé que "Aujourd’hui, les entreprises chimiques allemandes font construire certaines des plus grandes usines de traitement du monde en Chine, en utilisant le gaz russe qu’ils ne peuvent pas obtenir à la maison". Les alliés asiatiques des Etats Unis sont fortement invités à étendre leurs moyens militaires pour défendre les premières iles de mer de Chine. - on note aussi que les monarchies du Golfe sont considérées comme des formes politiques désuettes.. D'une formule peu diplomatique à la menace, quelle frontière établir? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures il y a 7 minutes, Akilius G. a dit : je reviens sur le document intitulé stratégie de sécurité nationale publiée par la maison blanche en novembre. Le document avait quelque peu énervé et surpris bien des gens, on se souvient par exemple du jugement américain peu courtois sur le déclin européen. https://www.whitehouse.gov/wp-content/uploads/2025/12/2025-National-Security-Strategy.pdf Après lecture et quelques jours de réflexion, voici quelques commentaires généraux, d'autres particuliers suivront: - sur la forme, le document assez est court - je suppose que les organes sécuritaires américains surdimensionnés auraient bien des choses à dire pour mettre en avant leurs réflexions et travaux - une écriture assez simple et des citations un peu trop marquées des décisions de Trump, je suppose du caviardage présidentiel... - les bases conceptuelles - bien que classiques pour les Etats-Unis - restent simplistes. Par exemple, il est mis en avant l'intérêt que chaque Etat poursuit légitimement. En fait quand on écrit cela, on n'écrit pas grand chose. J'imagine que lorsque l'on lira cet énoncé en Israël, on trouvera cela évident. C'est pourtant cette évidence qui empêche le pays de créer des liens avec ses voisins. Ou encore l'articulation entre les fins et les moyens. Là aussi, l'évidence peut être trompeuse, car il est possible de poursuivre des fins par des moyens très indirects. - le besoin d'un retour sur soi américain, loin des attentes impossibles à satisfaire des uns et des autres. Ce besoin doit à mon avis être accepté - on voit pourtant le déni européen sur ce point - mais je ne suis pas sur que les Etats-Unis puissent se détacher du nœud de relations et contraintes tissées à travers le monde. Les bases conceptuelles précitées constituent un outil qui leur convient mais qui me semble trop rudimentaire. - la mise en avant d'une doctrine Monroe revisitée par Trump. Pas d'interférence aux Amériques de pays non américains. Et pas de migration. Difficile de dire si la chasse gardée des amériques est une question de principe ou un prétexte pour s'en prendre au Vénézuela. - le déclinisme supposé de l'Europe. Le sujet est plus complexe qu'il n'y parait. Je pense qu'il faut le prendre très au sérieux, mais pas au premier degré. Il y a dans cette affirmation, une inquiétude américaine pour elle-même. La difficulté est de distinguer la part d'objectivité de la part de ligne de fuite, et pour ce faire une base conceptuelle doit être mobilisée ; comparer le PIB n'est pas suffisant. - on comprend à demi-mot que les Etats-Unis souhaitent contrôler les sources énergétiques type pétrole, que ce soit du Venezuela, voire de l'Iran. Ce qui implique une stratégie globale anti-chinoise... - l'endiguement de la puissance chinoise : les partenaires et alliés des Etats-Unis sont fortement invités à motiver la chine à réorienter l'économie chinoise vers la consommation domestique...Il est observé que "Aujourd’hui, les entreprises chimiques allemandes font construire certaines des plus grandes usines de traitement du monde en Chine, en utilisant le gaz russe qu’ils ne peuvent pas obtenir à la maison". Les alliés asiatiques des Etats Unis sont fortement invités à étendre leurs moyens militaires pour défendre les premières iles de mer de Chine. - on note aussi que les monarchies du Golfe sont considérées comme des formes politiques désuettes.. D'une formule peu diplomatique à la menace, quelle frontière établir? Sur la simplicité, je me demande quand même si ça n'est pas aussi la manifestation de raisonnements simplistes (au moins dans leur expression). C'est bien commode : assez flou pour dire/faire/sanctionner tout et son contraire, entre sachant on se comprend etc. mais ça n'engage à rien. Cela vient aussi de gens qui ne sont pas forcément de grands intellectuels, voir qui honnissent ces derniers. Il y a surement des idéologues derrière tout ça, je m'en doute. Sur le replis sur soi, pourquoi pas, mais leur modèle économique passe aussi par l'exploitation chez les autres... Oui les USA sont eux aussi sur le déclin. Clairement. On assiste à une forme de déni/combat de ça. La stratégie avait été vu assez rapidement avec Trump qui rêvait de décrocher la Russie de la Chine. Et ça explique d'ailleurs probablement sa position vis-à-vis de l'Ukraine, et donc de l'UE sur ce point. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures Un épisode du Collimateur sur ce sujet (la revue stratégique): 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) il y a 23 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 23 heures il y a 26 minutes, Polybe a dit : Oui les USA sont eux aussi sur le déclin. Clairement. On assiste à une forme de déni/combat de ça. La stratégie avait été vu assez rapidement avec Trump qui rêvait de décrocher la Russie de la Chine. Et ça explique d'ailleurs probablement sa position vis-à-vis de l'Ukraine, et donc de l'UE sur ce point. Eh bien, objectivement, ils ont toujours d'excellentes conditions s'ils agissent avec sagesse sur le plan politique. Ils ont un énorme potentiel pour taxer leurs riches. Ils ont un énorme potentiel pour améliorer l'assurance maladie et l'éducation, etc. Tout est entre leurs mains s'ils en ont la volonté politique. Il suffit d'avoir un gouvernement plus compétent. Un plaisantin a dit un jour (mais il y a du vrai dans cette affirmation) qu'il est incroyablement facile de réformer un État avec succès, car il est incroyablement inefficace. Essayez de rendre Lidl plus efficace, bonne chance. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures il y a 7 minutes, Manuel77 a dit : Eh bien, objectivement, ils ont toujours d'excellentes conditions s'ils agissent avec sagesse sur le plan politique. Ils ont un énorme potentiel pour taxer leurs riches. Ils ont un énorme potentiel pour améliorer l'assurance maladie et l'éducation, etc. Tout est entre leurs mains s'ils en ont la volonté politique. Il suffit d'avoir un gouvernement plus compétent. Un plaisantin a dit un jour (mais il y a du vrai dans cette affirmation) qu'il est incroyablement facile de réformer un État avec succès, car il est incroyablement inefficace. Essayez de rendre Lidl plus efficace, bonne chance. Alors oui, mais ça c'est le raisonnement à froid d'un observateur extérieur. Je soupçonne que sur place, on soit dans la détresse psychologique, avec un système où les plus riches/les plus puissants veulent continuer à se gaver avant que ça ne tombe. Et un peuple a qui on explique depuis plus d'un siècle que ce que tu décris, c'est du communisme, idée que l'on a pénalisé là-bas. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures Il y a 1 heure, Akilius G. a dit : Difficile de dire si la chasse gardée des amériques est une question de principe ou un prétexte pour s'en prendre au Vénézuela. C'est un voeu pieux de contrer l'influence chinoise. https://responsiblestatecraft.org/trump-corollory/ Il y a quelques années, un gouvernement colombien conservateur souhaitait attribuer le contrat de construction du métro de Bogota à une entreprise américaine. Il s'est alors rendu compte qu'aucune entreprise américaine ne construisait de métro. En 2019, il a finalement attribué le marché à une entreprise chinoise. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures il y a une heure, Polybe a dit : Sur la simplicité, je me demande quand même si ça n'est pas aussi la manifestation de raisonnements simplistes (au moins dans leur expression). C'est bien commode : assez flou pour dire/faire/sanctionner tout et son contraire, entre sachant on se comprend etc. mais ça n'engage à rien. Cela vient aussi de gens qui ne sont pas forcément de grands intellectuels, voir qui honnissent ces derniers. Il y a surement des idéologues derrière tout ça, je m'en doute. Sur le replis sur soi, pourquoi pas, mais leur modèle économique passe aussi par l'exploitation chez les autres... Oui les USA sont eux aussi sur le déclin. Clairement. On assiste à une forme de déni/combat de ça. La stratégie avait été vu assez rapidement avec Trump qui rêvait de décrocher la Russie de la Chine. Et ça explique d'ailleurs probablement sa position vis-à-vis de l'Ukraine, et donc de l'UE sur ce point. Il y a effectivement une part de simplisme intéressé dans la politique extérieure américaine. On sent notamment qu'en Amérique latine, la simplicité n'est pas du tout équilibrée. Néanmoins, cette simplicité est en rapport avec le génie politique du peuple américain - je le dis sincèrement, malgré les évènements actuels - en permettant de mettre en relation la politique extérieure avec les préoccupations populaires, tout en évitant de trop grands abus. Cette simplicité conduit à des effets que nous pouvons trouver intéressants outre Atlantique : - des systèmes de pensée plus élaborés - extérieurs aux Etats-Unis où on en ressent moins le besoin - peuvent y exercer des effets d'attraction. Tout ne se nivelle pas vers le bas. - elle maintient par ailleurs une césure entre l'univers latin et anglo-saxon aux Amériques. Ce qui ouvre une brêche à des pays comme la France, l'Espagne ou le Portugal pour y exercer une influence. Je ne suis pas sur que nous ayons cette volonté actuellement, mais il est possible que nous devions nous y coller. Elle conduirait par exemple à aider les Etats-Unis à stabiliser certaines zones. Lorsque je lis ce rapport, je me dis que la zone Caraïbes est très possiblement destinée à une forme de chaos, qui serait très préjudiciable à nos territoires. L'important ici ne serait pas le "a qui la faute?", mais "comment agir?" 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) il y a 16 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 16 heures Texte intéressant, non pas tant sur les politiques de l'administration Trump, mais sur la manière dont elles sont représentées, sur le spectacle qu'elles font. Par un ancien officier des Marines... qui se base sur Saint-Augustin. Eh oui, les Marines savent aussi penser et être cultivés ! Saint Augustin et le spectacle de la cruauté trumpiste, une conversation avec Phil Klay Vous êtes romancier et ancien officier des Marines. Vous avez combattu en Irak et avez écrit plusieurs textes importants sur votre expérience, entre la fiction et la non-fiction. Comment comprenez-vous le spectacle de la cruauté quotidiennement mis en scène par l’administration Trump, et cette nouvelle contamination américaine entre la guerre et le spectacle ? Les responsables de l’administration Trump publient systématiquement des vidéos cruelles et brutales. Chaque jour, nous assistons, via les réseaux sociaux, à l’explosion de bateaux présumés transporter de la drogue, à l’emprisonnement de migrants menottés et en larmes par des agents masqués, ou encore à la mise en scène de l’incarcération dans les prisons salvadoriennes. C’est une rupture. Pour comprendre son effet profond, il faut toutefois faire un détour par une histoire racontée par saint Augustin dans les Confessions. Laquelle ? Nous sommes au IVe siècle. Un jeune homme nommé Alypius arrive à Rome pour étudier le droit. Alypius est quelqu’un d’intègre, il a le sens de l’humanité et de l’honneur. Il sait que les habitants du cœur de l’Empire prennent plaisir aux jeux cruels des gladiateurs, et il se promet de ne jamais y assister. Puis un jour, ses camarades l’y traînent malgré lui. Au début, Alypius est horrifié par le Colisée. Augustin écrit ces lignes terribles : « Le lieu tout entier bouillonnait d’un plaisir monstrueux pris à la cruauté. » Alypius ferme les yeux, il refuse de regarder le mal qui l’entoure. Mais quand un gladiateur tombe, la foule rugit et la curiosité force Alypius à ouvrir les paupières. Ce qu’il se passe alors est décisif — Alypius a été « frappé dans son âme par une blessure plus grave que celle reçue par le gladiateur dans son corps ». Il a vu le sang. Il a absorbé la sauvagerie, la cruauté. Il est désormais fasciné : « Il s’abreuve de folie. » Bientôt, dit Augustin, il devient « un digne compagnon de ceux qui l’avaient conduit là ». Vous pensez que c’est ce qui est en train de se passer aux États-Unis ? Il existe de nombreuses raisons de s’opposer aux politiques que mettent en scène les vidéos et les mèmes de l’administration Trump. Mais une raison prime : les images elles-mêmes infligent des blessures morales, comparables à celle qu’Alypius subit lorsqu’il ouvre les yeux. Le président occupe une position de leadership moral. Lorsqu’un président et ses responsables « vendent » leurs politiques, ils vendent aussi une certaine idée de ce que signifie être américain : ce qui doit susciter notre amour, notre haine, notre dégoût ou notre jubilation. Si, comme le pensait James Madison, tout gouvernement repose sur l’opinion, alors cette mise en forme morale de l’électorat est précisément ce qui donne au président sa liberté d’action — et ce à quoi nous devrons encore faire face bien après son départ. Au milieu du flot d’horreurs, de scandales et d’accusations, il est utile de se demander ce que le président Trump et son administration font à l’âme de la nation — quel type de « dignes compagnons » ils cherchent à faire de nous. Le 2 septembre un bateau au large de Trinité-et-Tobago a été l’objet d’une série de frappes américaines. Le Washington Post a révélé que le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, avait donné l’ordre de tuer tous les occupants du bateau, que l’administration affirme être un navire de trafiquants de drogue. Une première frappe a neutralisé l’embarcation, laissant deux survivants agrippés à l’épave. L’amiral Frank M. Bradley, commandant des opérations spéciales, aurait alors ordonné une seconde frappe, tuant ces hommes sans défense. Les autorités ont pourtant nié ces faits. Oui. Le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, a affirmé que « tout ce récit était faux » ; puis Donald Trump a déclaré qu’il « n’aurait pas voulu » d’une seconde frappe, ajoutant que « Pete a dit que cela n’avait pas eu lieu ». Ensuite, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a confirmé qu’il y avait bien eu une seconde frappe, ordonnée par l’amiral Bradley — mais qu’elle était légale, car l’amiral agissait « pleinement dans le cadre de son autorité et du droit régissant l’engagement afin de s’assurer que le bateau soit détruit et que la menace contre les États-Unis soit éliminée ». Dans le même temps, pour se moquer, le secrétaire Pete Hegseth publiait la couverture d’un faux livre pour enfants montrant une tortue dans un hélicoptère tirant une roquette sur un bateau transportant des « narcoterroristes ». Cette affaire a suscité un débat juridique intense. Était-ce un crime de guerre ? Les Conventions de Genève stipulent que les naufragés doivent être « respectés et protégés ». Le Law of War Manual du Département de la Défense précise que des survivants sans défense ne constituent pas des cibles légitimes. Les règlements de La Haye interdisent les ordres déclarant qu’aucune pitié ne sera accordée. Mais on peut aussi poser la question autrement : s’agissait-il simplement d’un crime ? Selon la War Powers Resolution, le président doit informer le Congrès dans les 48 heures lorsque les forces américaines entrent dans des hostilités, et toute action dépassant 60 jours sans autorisation du Congrès est illégale. Or cette campagne de frappes dure depuis bien plus de 60 jours, ne soutient aucune guerre autorisée et repose donc sur une base juridique inexistante. Le juriste Adil Haque l’a résumé ainsi : « Il n’y a pas de conflit armé, donc il n’y a pas de cibles légitimes. Ni les personnes. Ni les bateaux. Ni la drogue. C’est un meurtre, que l’amiral visât les personnes ou la drogue en sachant que ces personnes mourraient. » Pourquoi estimez-vous que ce débat juridique passe à côté de l’essentiel ? Parce que l’administration Trump semble engagée dans un effort bien plus large. Au lieu d’analyses juridiques rigoureuses, de justifications détaillées des frappes ou d’explications sur l’impossibilité de recourir à des méthodes plus classiques, nous avons droit à des mèmes, à des vidéos de personnes tuées, à des images puériles glorifiant la violence. La question qui semble importer n’est pas « est-ce légal ? », « est-ce un crime de guerre ? », « est-ce un meurtre ? », ni même « est-ce bon pour l’Amérique ? », mais plutôt : « cette violence n’est-elle pas délicieuse ? » Une partie importante des soutiens du président semblent désormais partager cette lecture. Absolument. Le commentateur Jesse Watters, sur Fox News, s’est dit sidéré à l’idée que les États-Unis puissent faire preuve de clémence envers un ennemi : « On fait exploser des terroristes dans les Caraïbes, mais on devrait les sauver de la noyade s’ils survivent ? » La présentatrice Megyn Kelly est allée plus loin encore : « J’aimerais vraiment non seulement les voir mourir dans l’eau, sur le bateau ou dans l’eau, mais les voir souffrir. J’aimerais que Trump et Hegseth fassent durer, qu’ils perdent un membre et se vident de leur sang. » Une enquête de l’Associated Press suggère que les personnes qui sont ciblées ainsi sont souvent des hommes pauvres : ce peuvent être un pêcheur, un chauffeur de moto-taxi, un conducteur de bus, vivant dans des maisons en parpaings, avec un accès irrégulier à l’eau et à l’électricité, gagnant environ 500 dollars par traversée. Si ces hommes étaient coupables, leurs crimes seraient jugés passibles de prison — pas d’une mort lente et atroce. Que révèle, selon vous, cette célébration de la mort ? Elle nous éloigne de beaucoup des débats sur le droit des conflits armés, la Constitution ou même la morale chrétienne qui poussa Augustin à formuler une première théorie de la guerre juste. Nous sommes dans le Colisée — un Colisée numérique, qui nous permet d’assister au spectacle sans quitter notre salon, d’entendre les clameurs de la foule et de subir la même blessure morale qu’Alypius il y a plus de 1 600 ans. Y a-t-il une différence substantielle entre ces mises en scène et la revendication de cette violence impériale, dissimulée lors des attaques de drones ou de la guerre d’Irak ? C’est une question complexe, mais je peux vous répondre à partir de mon expérience. Il y a vingt ans, j’ai rejoint les Marines parce que je pensais que le métier des armes était honorable. Son honneur tient à la fois à la compétence martiale et au respect d’un code de conduite. L’entraînement militaire vise la formation du caractère, enseignant des vertus autant que des tactiques. La barbarie, en revanche, souille tous ceux qui portent — ou ont porté — l’uniforme. Le goût de la cruauté transforme une vocation noble en simple brutalité. Augustin écrivait : « Les vrais maux de la guerre sont l’amour de la violence, la cruauté vengeresse, l’hostilité implacable, la résistance sauvage et la soif de domination. » Il pensait que ces pulsions animaient les guerres du monde païen. Nous serions naïfs de croire qu’elles ne nous traversent plus — mais nous devons être capables de reconnaître la différence des effets produits par l’administration américaine. Dans La Cité de Dieu, Augustin distingue les peuples unis par des amours communs de ceux dominés par la soif de domination. Un président qui souhaite diriger une nation unie par des valeurs partagées pourrait offrir quelque chose comme le second discours d’investiture de Lincoln, empreint de tristesse face à la guerre, sans triomphalisme, reconnaissant les fautes des deux camps et appelant à combattre « sans malice envers personne, avec charité pour tous ». Pour une nation vouée à la domination brutale, il faut au contraire une population qui se délecte des démonstrations de cruauté. La glorification de la mort, les mèmes déshumanisant sur la souffrance d’autrui, les promesses de violence assorties de justifications dérisoires convergent vers le même point. Nous sommes loin de la nation chrétienne à laquelle Lincoln pensait s’adresser. Mais une question intime demeure, aux conséquences politiques immenses : puisque nous nous abreuverons tous, chaque jour, de cette folie cruelle, comment protéger nos âmes ? Matière à réflexion, je dirais 5 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ftami Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures Le 10/12/2025 à 12:52, Akhilleus a dit : Quant aux Managers de grands ou moyens groupes, combien appliquent les méthodes anglosaxonnes (mélangé au paternalisme souvent dérivant vers du mépris de classe ou de poste à la française, soit le pire des 2 mondes) je plussoie. +100 000 000. au moins. à vomir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures https://www.lefigaro.fr/international/peter-hegseth-secretaire-a-la-guerre-des-etats-unis-sur-la-defensive-apres-des-frappes-contre-les-narcotrafiquants-20251212 La Chambre des représentants a ajouté à la nouvelle loi de finances des forces armées une retenue de 25 % sur le budget des voyages du chef du Pentagone, s’il ne fournit pas aux commissions parlementaires une copie des ordres donnés et les vidéos des frappes. Cette loi de 900 milliards de dollars a été votée mercredi par une inhabituelle majorité bipartite à la Chambre des représentants et devrait être adoptée rapidement par le Sénat. https://www.telegraph.co.uk/us/politics/2025/12/12/pentagon-golden-boy-hegseth-dan-driscoll/ Dan Driscoll, considéré comme l'étoile montante du Pentagone, a été « rappelé à l'ordre » par le secrétaire à la Défense, de plus en plus paranoïaque, ont déclaré des sources au Telegraph. M. Driscoll, ancien soldat, a été écarté des négociations par M. Hegseth après avoir été jugé coupable d'avoir outrepassé ses fonctions, semble-t-il. Jeudi, des sources diplomatiques pensaient que le secrétaire à la Défense assisterait aux pourparlers à sa place, mais ce ne sera finalement pas le cas, selon certaines informations. « Il a été jugé qu'il en faisait un peu trop, et il a été rappelé à l'ordre », a déclaré une personne proche du dossier. Des responsables ukrainiens et européens estiment que l'absence de M. Driscoll s'inscrit dans le cadre d'une lutte de pouvoir plus large pour le contrôle des négociations de paix. Le mois dernier, le Telegraph a révélé que M. Driscoll était considéré comme le favori pour remplacer M. Hegseth à la tête du Pentagone si le poste venait à être vacant. Un ancien haut responsable de la Maison Blanche a décrit le chef de l'armée comme un « bourreau de travail » qui correspond « exactement » à ce que recherche M. Trump. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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