Wallaby Posté(e) samedi à 19:52 Share Posté(e) samedi à 19:52 18 mars 2025 Guillaume Erner reçoit Christine Ockrent, qui a préfacé [la traduction française de Hillbilly Elegy], l’autobiographie de J.D. Vance. 1/4 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/un-enfant-de-l-amerique-maga-9221870 2/4 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/un-etudiant-a-la-croisee-des-mondes-l-influence-de-peter-thiele-et-l-elitisme-de-yale-7762807 où il est question de René Girard (je signale ça pour @Lecteur de passage ). 3/4 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/son-engagement-en-politique-un-conservateur-de-l-ohio-rallie-au-trumpisme-8358022 4/4 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/un-vice-president-tout-puissant-2822769 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) samedi à 21:40 Share Posté(e) samedi à 21:40 Le 21/03/2025 à 17:09, Polybe a dit : Il est aussi possible que LA preuve sur Trump n'existe pas, car il n'y a pas de trahison le concernant. Qu'il soit manipulé/sous influence par plusieurs proches compromis etc., c'est déjà beaucoup plus complexe à comprendre, détecter, analyser etc. Ou tout simplement, ce qui rejoint assez ce que l'on a constaté dans le passé, il rejoint les visions politiques (je fais ce que je veux sans considération de politique intérieure, enfin pas dans un sens parlementaire) et géostratégique (je recherche mes intérêts, y compris par l'usage de la menace voire de la coercition) des grands autocrates (Kim, Vlad, Xi...), et jalouse leur propagande. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) samedi à 21:50 Share Posté(e) samedi à 21:50 (modifié) Le 21/03/2025 à 09:17, olivier lsb a dit : Mais pourquoi les gens des services de renseignement, qui doivent surement avoir des éléments sur la compromission de Trump, ne montrent ils pas leurs preuves ? C'est qu'elles n'existent pas ? Les "gens" en question, quand ils commencent à sortir du bois... Trahison du secret défense, poursuites judiciaires, broyage en règle dans la machine judiciaire américaine. Divulguer des documents issus du renseignement, même s'ils sont accablants, c'est chose impossible. Surtout si c'est pour incriminer le commander in chief. https://x.com/Colon_David/status/1902816274134012267 https://www.motherjones.com/politics/2023/11/fbi-raids-buma-whistleblower-giuliani/ Le problème est que d'autres sont sortis du bois, dont l'ancien directeur de la CIA, excusez du peu, et sous présidence démocrate, ce qui n'a pas pour autant donné le moindre commencement de preuve. On rappellera par ailleurs que Mara a Lago a bien été perquisitionné, qu'une enquête a bien été conduite, et donc que l'hypothèse que l'ensemble des fonctionnaires US étaient paralysés par la peur de Donald sous la présidence Biden est infirmée par les faits. Encore une fois, imaginer que les services US sachent (et depuis longtemps au dire de ceux soutenant cette version) que DT est un agent russe et ne fassent rien sous la présidence Biden est digne des plus belles théories complotistes. Modifié samedi à 22:03 par gustave 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) dimanche à 01:18 Share Posté(e) dimanche à 01:18 (modifié) Il y a 10 heures, gustave a dit : Le problème est que d'autres sont sortis du bois, dont l'ancien directeur de la CIA, excusez du peu, et sous présidence démocrate, ce qui n'a pas pour autant donné le moindre commencement de preuve. On rappellera par ailleurs que Mara a Lago a bien été perquisitionné, qu'une enquête a bien été conduite, et donc que l'hypothèse que l'ensemble des fonctionnaires US étaient paralysés par la peur de Donald sous la présidence Biden est infirmée par les faits. Encore une fois, imaginer que les services US sachent (et depuis longtemps au dire de ceux soutenant cette version) que DT est un agent russe et ne fassent rien sous la présidence Biden est digne des plus belles théories complotistes. Bof, bof, bof... On a très bien vu dans le cas des caisses de documents tamponnés "secret" éparpillés à Mar-a-Lago que le système judiciaire US était profondément vulnérable aux entraves. Idem pour les deux impeachments que les Républicains au Sénat ont traité très efficacement par le mépris sans aucune considération pour le fond. La Cour Suprême à la main de Trump a mis la touche finale en lui accordant une quasi "invulnérabilité" légale durant son mandat. Et quand bien même : le pantin a été condamné à de multiples reprises pour des faits qui, voici 30 ans, l'auraient forcé à fuir la politique pour se retirer loin, dans un ashram avec un matelas à clous... mais désormais ça passe crème car on pardonne tout au gourou. Au final, l'hypothèse généralement faite à propos de Trump n'est pas celle d'un "agent" au sens 007, mais celle d'un idiot utile, tenu et manipulé. Un bon indice est sa propension maintes fois démontrée à répéter pieusement les éléments de langage russes à propos de l'Ukraine. Modifié dimanche à 08:41 par Boule75 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) dimanche à 07:27 Share Posté(e) dimanche à 07:27 Il y a 9 heures, gustave a dit : Ou tout simplement, ce qui rejoint assez ce que l'on a constaté dans le passé, il rejoint les visions politiques (je fais ce que je veux sans considération de politique intérieure, enfin pas dans un sens parlementaire) et géostratégique (je recherche mes intérêts, y compris par l'usage de la menace voire de la coercition) des grands autocrates (Kim, Vlad, Xi...), et jalouse leur propagande. Je pense que ce sont des explications qui ne s'excluent pas, et que justement ça souligne la possible grande complexité du sujet. Il y a 6 heures, Boule75 a dit : Bof, bof, bof... On a très bien vu dans le cas des caisses de documents tamponnés "secret" éparpillés à Mar-a-Lago que le système judiciaire US était profondément vulnérable aux entraves. Idem pour les deux impeachments que les Républicains au Sénat ont traité très efficacement par le mépris sans aucune considération pour le fond. La Cour Suprême à la main de Trump a mis la touche finale en lui accordant une quasi "invulnérabilité" légale durant son mandat. Et quand bien même : le pantin a été condamné à de multiples reprises pour des faits qui, voici 30 ans, l'auraient forcé à fuir la politique pour se retirer loin, dans un ashram avec un matelas à clous... mais désormais ça passe crème car on pardonne tout au gourou. Au final, l'hypothèse généralement faite à propos de Trump n'est pas celle d'un "agent" au sens 007, mais celle d'un idiot utile, tenu et manipulé. Un bon indice est sa propension mainte fois démontrée à répéter pieusement les éléments de langage russes à propos de l'Ukraine. Pour le coup qu'il soit un idiot-utile me parait plus juste. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Lecteur de passage Posté(e) dimanche à 08:46 C’est un message populaire. Share Posté(e) dimanche à 08:46 Il y a 12 heures, Wallaby a dit : 18 mars 2025 Guillaume Erner reçoit Christine Ockrent, qui a préfacé [la traduction française de Hillbilly Elegy], l’autobiographie de J.D. Vance. 1/4 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/un-enfant-de-l-amerique-maga-9221870 2/4 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/un-etudiant-a-la-croisee-des-mondes-l-influence-de-peter-thiele-et-l-elitisme-de-yale-7762807 où il est question de René Girard (je signale ça pour @Lecteur de passage ). 3/4 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/son-engagement-en-politique-un-conservateur-de-l-ohio-rallie-au-trumpisme-8358022 4/4 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/un-vice-president-tout-puissant-2822769 Oui, c'est important de comprendre qui est JD. Vance, d'où il vient et qui l'a amené si haut. C’est P. Thiel qui a agrégé les Techs autour de D. Trump, c’est lui qui a emmené E. Musk dans l’aventure et c’est lui qui a proposé JD. Vance à D. Trump. C’est donc lui qui a réuni toutes les conditions de l’élection de D. Trump. Et JD. Vance est son cheval. Pourtant, le seul point commun véritable que je vois entre P. Thiel* (libertarien, fan de Star Wars, lecteur de Ayn Rand**, athée) et JD. Vance (catholique converti intégral, qui pense que le christianisme change le monde), c’est qu’ils vivent, chacun à leur façon, une expérience mystique, déclenchée par la lecture (JD. Vance) et les cours (P. Thiel) de R. Girard. Ils sont, à mon avis, bien plus dangereux que D. Trump : ce dernier n’a pas de vision géopolitique, il ne fait que « dealer » en utilisant la « madman theory », c’est un monstre égocentrique instable qui était encore en parti tenu par ses conseillers lors du 1er mandat. Mais ce n’est rien par rapport aux deux autres (P. Thiel et JD. Vance), qui sont des théoriciens fanatiques obsédés par leurs visions apocalyptiques pourtant forcément divergentes : dans ce 2ème mandat, plus personne ne retient D. Trump, et bien au contraire je pense qu’il est utilisé et manipulé. Pour ouvrir une nouvelle période « post-libérale » ou autrement dit une mise en place d’un régime ouvertement autoritaire : tout se passe comme si la nouvelle administration US imitait la Russie de Poutine et la Chine de Xi parce qu'elle pense que c'est la seule manière de conserver une certaine forme de leadership sur le monde. La fin justifie les moyens, en quelque sorte. * Fondation Thiel : https://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Thiel « La fondation privée portant son nom a pour but de promouvoir la science, la technologie, et la réflexion dans le long terme à propos du futur. La fondation se divise en trois grands projets internes : le Thiel Fellowship (en), Imitatio (en), et Breakout Labs (en). Imitatio est un projet qui vise à comprendre le monde à travers le point de vue de la théorie du mimétisme de René Girard. » ** Ayn Rand : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ayn_Rand « Ayn Rand est considérée comme la théoricienne d'un capitalisme individualiste et prônant les valeurs de la raison, du mérite et de l'égoïsme rationnel, son concept central. Figure de l'anticommunisme radical, Ayn Rand prône également l'indépendance et le laissez-faire face à toute forme de collectivisme ou de religion établis. Selon Alain Laurent, un des spécialistes francophones de son œuvre, Ayn Rand représenterait l'incarnation de la « self-made woman immigrée », « car elle réussit cet exploit tout en professant un athéisme radical […] et critiquant violemment l'altruisme au nom de l'« égoïsme rationnel ». » 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) dimanche à 11:31 C’est un message populaire. Share Posté(e) dimanche à 11:31 Un petit pas pour Donald, un grand pas pour l'humanité. 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) dimanche à 13:31 Share Posté(e) dimanche à 13:31 Il y a 5 heures, Polybe a dit : Je pense que ce sont des explications qui ne s'excluent pas, et que justement ça souligne la possible grande complexité du sujet. Pour le coup qu'il soit un idiot-utile me parait plus juste. Dans le fond, que Trump soit recruté ou manipulé importe assez peu. Le résultat est peu ou prou le même. Ce qui est aussi inquiétant, voir plus, c'est toute la catégorie des hauts cadres qu'il a propulsé au sommet du pouvoir. Quand on entend les propos de Witkoff, qui reprend sans rougir ce que Poutine lui dit, en semblant y croire sincèrement.. On peut quand même se poser un paquet de questions. En oubliant toutes considérations pour l'Ukraine, s'il n'est question que de la défense des intérêts américains, on peine à comprendre l'intérêt de ces manœuvres et l'exposition de leur ignorance et incompétence crasse. La vidéo de l'interview. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) dimanche à 14:19 Share Posté(e) dimanche à 14:19 il y a 47 minutes, olivier lsb a dit : Dans le fond, que Trump soit recruté ou manipulé importe assez peu. Le résultat est peu ou prou le même. Ce qui est aussi inquiétant, voir plus, c'est toute la catégorie des hauts cadres qu'il a propulsé au sommet du pouvoir. Quand on entend les propos de Witkoff, qui reprend sans rougir ce que Poutine lui dit, en semblant y croire sincèrement.. On peut quand même se poser un paquet de questions. En oubliant toutes considérations pour l'Ukraine, s'il n'est question que de la défense des intérêts américains, on peine à comprendre l'intérêt de ces manœuvres et l'exposition de leur ignorance et incompétence crasse. La vidéo de l'interview. Bah des réactionnaires qui se sont trouvés quoi... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Lecteur de passage Posté(e) dimanche à 14:22 C’est un message populaire. Share Posté(e) dimanche à 14:22 https://www.institutmontaigne.org/expressions/le-big-bang-maga-aux-origines-du-trumpisme (Baudouin de Hemptinne) « Le début de la deuxième présidence Trump n’est pas seulement un changement d’administration, mais bien un changement de régime qui se traduit par une attaque pure et simple contre la vision des systèmes démocratiques. » « Il apparaît dès lors que MAGA n’est pas simplement une clownerie, mais un projet reposant sur un matériel idéologique articulé et robuste, développé au cours des dernières années pour une nouvelle ère "postlibérale". La conséquence d’une telle défiance envers la démocratie et un monde fondé sur des valeurs - dignité humaine, état de droit, contre pouvoirs, pluralisme, multilatéralisme - est que l’Europe représenterait un obstacle plus grand pour l’agenda MAGA que la Russie ou la Chine, et qu’elle pourrait finalement devenir une cible politique. » « Le mouvement MAGA, qui a pris le contrôle du Grand Old Party, se compose de deux principaux courants de partisans. D’une part, les intellectuels postlibéraux dirigés par Vance. D’autre part, les libertariens du monde de la tech, avec Musk comme figure de proue. Ces deux courants partagent un rejet et une colère envers le libéralisme et la démocratie. Ils se sont engagés à mener une guerre culturelle contre la liberté individuelle, la séparation des pouvoirs, les contre-pouvoirs, le pluralisme et la tolérance considérés comme responsables de tous les problèmes sociaux. » « la politique économique sous le régime MAGA est instrumentalisée pour créer une ligne de démarcation claire entre vassaux et ennemis. Le mépris de tout type d’approche multilatérale pour le commerce ou le système financier international, au profit de la loi du plus fort, ne pourrait pas être plus clair. » « La nouvelle approche sécuritaire est profondément impérialiste : une sorte d’équilibre entre isolement et expansion. » « Tout ce qui ne rend pas le territoire des États-Unis stricto sensu plus fort, plus sûr ou plus prospère devient sans importance. » « Dans son discours d’investiture, Trump appelle littéralement les États-Unis à "se considérer comme une nation en expansion", "une nation qui étend son territoire" et qui "porte son drapeau vers de nouveaux horizons magnifiques". » « Mais comment concilier des approches apparemment contradictoires d'isolement et d'expansion ? Une vision impérialiste le permet. En voyant le monde comme devant être dominé par des sphères d’influence dirigées par du hard power, on peut argumenter de manière cohérente en faveur d’un empire américain qui exerce une influence décisive sur les Amériques et le Grand Nord, tout en soutenant un retrait de l’implication des États-Unis dans les sphères d’influence des autres grandes puissances. » « Toute réflexion sur la responsabilité qui découle de la force et du statut de puissance mondiale disparaît dans un tel univers, tout comme la notion d’allié qui disparait, ainsi que les notions de valeurs morales ou universelles. » « Rejoindre des voix autoritaires comme Orbán et Poutine et soutenir les partis illibéraux dans les pays européens semble être une manœuvre pour sauver l'Occident de sa propre décomposition. En poussant cette troublante expérience de pensée plus loin, l’Europe et le projet de l’Union européenne pourraient finalement devenir un obstacle plus important pour l’agenda libertarien et postlibéral MAGA que la Russie ou la Chine. L’Europe, supposée être le foyer de toutes les idéologies maléfiques, pourrait finalement devenir une cible politique. » « La fracture d’aujourd’hui se situe entre ce que l’on pourrait appeler l’Internationale libérale et l’Internationale illibérale - avec des acteurs des deux camps présents dans tous les pays. » « À ce jour, rien n'est écrit d’avance. Il est encore possible que les luttes internes - qu’il s’agisse de la confrontation entre intellectuels postlibéraux et entrepreneurs techs, ou de la résistance de la population et des institutions -empêchent la réalisation complète du coup d’État Trump. » 7 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) dimanche à 15:27 Share Posté(e) dimanche à 15:27 il y a une heure, Polybe a dit : Bah des réactionnaires qui se sont trouvés quoi... Mais milliardaires de surcroit ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) dimanche à 16:45 Share Posté(e) dimanche à 16:45 (modifié) Il y a 3 heures, Lecteur de passage a dit : https://www.institutmontaigne.org/expressions/le-big-bang-maga-aux-origines-du-trumpisme (Baudouin de Hemptinne) « Le début de la deuxième présidence Trump n’est pas seulement un changement d’administration, mais bien un changement de régime qui se traduit par une attaque pure et simple contre la vision des systèmes démocratiques. » « Il apparaît dès lors que MAGA n’est pas simplement une clownerie, mais un projet reposant sur un matériel idéologique articulé et robuste, développé au cours des dernières années pour une nouvelle ère "postlibérale". La conséquence d’une telle défiance envers la démocratie et un monde fondé sur des valeurs - dignité humaine, état de droit, contre pouvoirs, pluralisme, multilatéralisme - est que l’Europe représenterait un obstacle plus grand pour l’agenda MAGA que la Russie ou la Chine, et qu’elle pourrait finalement devenir une cible politique. » « Le mouvement MAGA, qui a pris le contrôle du Grand Old Party, se compose de deux principaux courants de partisans. D’une part, les intellectuels postlibéraux dirigés par Vance. D’autre part, les libertariens du monde de la tech, avec Musk comme figure de proue. Ces deux courants partagent un rejet et une colère envers le libéralisme et la démocratie. Ils se sont engagés à mener une guerre culturelle contre la liberté individuelle, la séparation des pouvoirs, les contre-pouvoirs, le pluralisme et la tolérance considérés comme responsables de tous les problèmes sociaux. » « la politique économique sous le régime MAGA est instrumentalisée pour créer une ligne de démarcation claire entre vassaux et ennemis. Le mépris de tout type d’approche multilatérale pour le commerce ou le système financier international, au profit de la loi du plus fort, ne pourrait pas être plus clair. » « La nouvelle approche sécuritaire est profondément impérialiste : une sorte d’équilibre entre isolement et expansion. » « Tout ce qui ne rend pas le territoire des États-Unis stricto sensu plus fort, plus sûr ou plus prospère devient sans importance. » « Dans son discours d’investiture, Trump appelle littéralement les États-Unis à "se considérer comme une nation en expansion", "une nation qui étend son territoire" et qui "porte son drapeau vers de nouveaux horizons magnifiques". » « Mais comment concilier des approches apparemment contradictoires d'isolement et d'expansion ? Une vision impérialiste le permet. En voyant le monde comme devant être dominé par des sphères d’influence dirigées par du hard power, on peut argumenter de manière cohérente en faveur d’un empire américain qui exerce une influence décisive sur les Amériques et le Grand Nord, tout en soutenant un retrait de l’implication des États-Unis dans les sphères d’influence des autres grandes puissances. » « Toute réflexion sur la responsabilité qui découle de la force et du statut de puissance mondiale disparaît dans un tel univers, tout comme la notion d’allié qui disparait, ainsi que les notions de valeurs morales ou universelles. » « Rejoindre des voix autoritaires comme Orbán et Poutine et soutenir les partis illibéraux dans les pays européens semble être une manœuvre pour sauver l'Occident de sa propre décomposition. En poussant cette troublante expérience de pensée plus loin, l’Europe et le projet de l’Union européenne pourraient finalement devenir un obstacle plus important pour l’agenda libertarien et postlibéral MAGA que la Russie ou la Chine. L’Europe, supposée être le foyer de toutes les idéologies maléfiques, pourrait finalement devenir une cible politique. » « La fracture d’aujourd’hui se situe entre ce que l’on pourrait appeler l’Internationale libérale et l’Internationale illibérale - avec des acteurs des deux camps présents dans tous les pays. » « À ce jour, rien n'est écrit d’avance. Il est encore possible que les luttes internes - qu’il s’agisse de la confrontation entre intellectuels postlibéraux et entrepreneurs techs, ou de la résistance de la population et des institutions -empêchent la réalisation complète du coup d’État Trump. » Cette Broth’ligarchie s’annonce plaisante… Modifié dimanche à 17:31 par Benoitleg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) lundi à 08:28 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 08:28 (modifié) Pour ceux qui pense que les US seront toujours une démocratie dans 4 ans, je vous invite à lire ce texte. Curtis Yarvin, idéologue du trumpisme et de la fin de la démocratie https://theconversation.com/curtis-yarvin-ideologue-du-trumpisme-et-de-la-fin-de-la-democratie-251590 Publié: 23 mars 2025, 09:08 CET Auteur Arnaud Miranda Docteur en théorie politique, associé au CEVIPOF (Sciences Po), Sciences Po Curtis Yarvin est la figure intellectuelle qui émerge de la galaxie trumpiste. Son projet politique, défini comme « néoréactionnaire », propose d’en finir avec l’idée démocratique et de structurer le gouvernement comme une entreprise dirigée par un monarque absolu. Depuis l’investiture de Donald Trump et ses premières mesures de gouvernement, émerge le nom d’un mouvement intellectuel qui serait l’inspiration secrète de la nouvelle administration : la néoréaction, aussi désignée par l’expression « Lumières sombres » (Dark Enlightenment). À la tête de ce mouvement, le blogueur Curtis Yarvin, très proche de Peter Thiel, de Marc Andreessen (milliardaire et conseiller informel du président), mais aussi des cadres politiques comme J. D. Vance et Michael Anton. Yarvin aurait ainsi favorisé l’ascension politique d’Elon Musk et serait notamment à l’origine du plan Gaza. Il semble difficile, à brûle-pourpoint, de déterminer avec précision l’influence des idées néoréactionnaires sur la nouvelle administration, ce qui supposerait de mener une enquête de terrain. Néanmoins, nous pouvons dès maintenant nous intéresser à la pensée néoréactionnaire. D’où vient-elle ? Quelles sont ses propositions normatives ? En d’autres termes, en quoi consiste la théorie politique néoréactionnaire qui semble inspirer les premières mesures de la nouvelle administration ? D’où vient la néoréaction ? Pour saisir toute la spécificité du courant néoréactionnaire, il faut accepter de la voir comme une véritable contre-culture intellectuelle. La néoréaction émerge sur Internet, à travers des blogs et des forums, mais aussi à travers la rencontre virtuelle de deux figures clés : Curtis Yarvin et Nick Land. Nous pouvons isoler deux moments fondateurs dans la structuration de la constellation néoréactionnaire. En avril 2007, Curtis Yarvin, un ingénieur américain, lance son blog Unqualified Reservations sous le pseudo Mencius Moldbug. Son premier texte, « A Formalist Manifesto », annonce avec grande clarté son projet politique. Yarvin se présente comme un libertarien convaincu, mais déçu. Le libertarianisme, qui vise la limitation ou la disparition de l’État au profit d’un libéralisme dérégulé, est « une idée évidente » qui « n’a jamais pu être appliquée en pratique ». L’erreur des libertariens est, selon lui, de voir leur idéologie comme « l’apogée de la démocratie », alors que celle-ci est fondamentalement « inefficace et destructrice » (Yarvin reconnaît à ce titre sa dette à l’égard de Hans-Hermann Hoppe, disciple de Rothbard). Du lundi au vendredi + le dimanche, recevez gratuitement les analyses et décryptages de nos experts pour un autre regard sur l’actualité. Abonnez-vous dès aujourd’hui ! Entre 2007 et 2008, grâce à un style provocateur et une grande productivité, Yarvin se constitue un contingent de lecteurs – principalement issu des cercles libertariens états-uniens. Rejetant avec fermeté le progressisme comme étant l’une des raisons pour lesquelles nous ne parvenons pas à nous défaire de l’absurdité démocratique, Yarvin se définit lui-même comme réactionnaire, ou même néo, post ou ultraréactionnaire. C’est le terme néoréactionnaire qui sera repris, à partir de 2010, pour décrire la néoréaction comme un mouvement intellectuel à part entière. Le second moment tient à la découverte de Yarvin par Nick Land. Ce dernier est un ancien philosophe de l’Université de Warwick, figure de proue du CCRU, un collectif intellectuel d’avant-garde. Défendant une perspective « accélérationniste », Land critique le « misérabilisme » d’une gauche qui essaie vainement de contenir les effets néfastes du capitalisme, il faudrait au contraire épouser son mouvement et l’accentuer. Son accélérationnisme inconditionnel le pousse à adopter une position procapitaliste et à s’intéresser à la pensée de Yarvin. À partir de mars 2012, sur son blog Urban Future (depuis supprimé), il lui consacre une série d’articles intitulée « The Dark Enlightenment ». Cette série d’articles va conférer à la néoréaction une véritable notoriété en ligne et lui permettre de se constituer comme une contre-culture intellectuelle. La théorie politique néoréactionnaire S’il est une théorie politique néoréactionnaire, elle est à trouver sous la plume de Yarvin qui annonce l’ambition, dès son premier article, de « construire une nouvelle idéologie ». Si Yarvin la présente comme un dépassement du libertarianisme, il la décrit comme formaliste et néocaméraliste. Essayons d’expliquer ces termes. L’élément fondamental de la pensée de Yarvin est la question de l’efficacité des systèmes politiques. Un modèle politique est bon s’il parvient à éviter la violence, c’est-à-dire l’apparition de conflits dont l’issue est incertaine. En cela, la politique est une lutte entre ordre et chaos au sein de laquelle « le bien, c’est l’ordre ». Toute autre question, comme la pauvreté et le réchauffement climatique, est insignifiante. Il ne s’agit pas de réimaginer un ordre social plus juste, mais d’affermir l’ordre existant. Cette approche, que Yarvin nomme formalisme, n’a d’autre souci que de construire une ingénierie politique efficace. C’est dans cette perspective formaliste que Yarvin analyse l’État américain comme une gigantesque entreprise complètement engluée dans son inefficacité. Parce que le personnel politique est enferré dans une mystique démocratique et dans une obsession de justice sociale, la politique américaine manque de cohérence. Personne ne sait vraiment qui est aux commandes, ni dans quel but. Afin de régler le problème, Yarvin propose d’en finir avec l’idée démocratique et de restructurer le gouvernement sur le mode d’une entreprise souveraine (une SovCorp) dont la direction serait confiée à un PDG. Celui-ci prendrait les décisions gouvernementales les plus efficaces pour assurer la prospérité de l’État. Et si vous n’êtes pas satisfaits du service que propose ce gouvernement, vous n’avez qu’à vous en trouver un autre. Pour Yarvin, cette réponse formaliste revient tout simplement à rétablir la monarchie absolue. En ce sens, il se déclare « royaliste », ou « restaurationniste », et considère que le PDG du gouvernement-entreprise n’est rien d’autre qu’un monarque. Selon lui, la monarchie est une forme politique extrêmement stable, contrairement à la démocratie. Yarvin nomme son modèle « néocaméralisme », en référence au caméralisme de Frédéric II de Prusse (théorie mercantiliste, adossée à la monarchie, visant à accroître la prospérité économique de l’État). Néanmoins, le caméralisme n’est pas le seul modèle auquel Yarvin se réfère. Les cités-États comme Dubaï ou Singapour sont, selon lui, des prototypes des futurs États néocaméralistes. Éviter les confusions : néoréaction, conservatisme, « alt-right », « accélérationnisme » Afin de ne pas se méprendre sur la nature idéologique de la pensée néoréactionnaire, il est important d’éviter certaines confusions intellectuelles. Tout d’abord, bien que Yarvin soit un défenseur de l’ordre, nous n’avons pas affaire à une simple pensée conservatrice. Yarvin ne promeut pas la préservation de valeurs morales ou religieuses (il se présente d’ailleurs comme athée, ou non théiste). Il condamne violemment les conservateurs qui, en miroir des progressistes, sont incapables de penser le pouvoir tel qu’il est. Selon Yarvin, les conservateurs sont consubstantiellement arrimés à la démocratie. Le caractère réactionnaire de la pensée de Yarvin se traduit dans une volonté de dissoudre le politique dans une ingénierie économique autoritaire (il loue à ce titre, la prospérité et l’« absence de politique » à Singapour, à Dubaï et à HongKong). Si la néoréaction et l’alt-right partagent le refus du conservatisme traditionnel, ces deux courants ne nous semblent pas se confondre pour autant. L’alt-right est populiste et à tendance suprémaciste, dans le sens où certaines composantes affirment clairement l’idée d’une supériorité raciale blanche. La néoréaction est, quant à elle, essentiellement formaliste et élitiste. Les néoréactionnaires méprisent le populisme comme étant fondamentalement démocratique : s’il y a un changement politique, il ne pourra venir que d’en haut. Bien entendu, ces deux constellations intellectuelles ne sont pas imperméables et peuvent converger stratégiquement. Ainsi, lorsque Yarvin se défend de compter parmi les suprémacistes, il s’empresse de préciser qu’il les lit avec attention. La néoréaction est parfois assimilée à l’« accélérationnisme » du fait de ses liens avec Nick Land. Si ces tendances convergent, il faut néanmoins être précis. Land est accélérationniste avant d’être néoréactionnaire. S’il considère la néoréaction comme un instrument efficace de destruction du « grand mécanisme de freinage » qu’est le progrès, elle reste un « accélérationnisme avec un pneu à plat » (« Re-Accelerationism », publié sur le site XenosystemNet, le 10 décembre 2013, depuis supprimé). Inversement, si Land a incontestablement contribué à sa popularité, Yarvin ne le cite pas et reste perméable à une perspective accélérationniste. La pensée néoréactionnaire est avant tout une pensée de l’ordre. Modifié lundi à 08:29 par herciv 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) lundi à 08:39 Share Posté(e) lundi à 08:39 Sur la stabilité du système monétaire et sur les sources de financement de la BCE ... C'est chaud. On y apprend entre autre qu'en 2023 c'est la FED qui a sauvé le Credit Suisse. Via ZOnebourse : Certains fonctionnaires européens se demandent s'ils peuvent compter sur la Fed pour obtenir des dollars sous Trump Révélation Le 24 mars 2025 à 09:00 Partager Six personnes au fait du dossier ont déclaré que certains responsables européens de la banque centrale et de la supervision se demandent s'ils peuvent encore compter sur la Réserve fédérale américaine pour fournir des financements en dollars en temps utile, ce qui jette un doute sur ce qui a été un pilier de la stabilité financière. Les sources ont déclaré à Reuters qu'elles considéraient qu'il était très improbable que la Fed n'honore pas ses garanties de financement et que la banque centrale américaine elle-même n'avait donné aucun signal en ce sens. Mais les responsables européens ont eu des discussions informelles sur cette possibilité - que Reuters rapporte pour la première fois - parce que leur confiance dans le gouvernement des États-Unis a été ébranlée par certaines des politiques de l'administration Trump. Le président Donald Trump a rompu brutalement avec la politique américaine de longue date dans plusieurs domaines, notamment en semblant approuver la position de la Russie sur l'Ukraine, en soulevant des questions sur l'engagement des États-Unis en faveur de la sécurité européenne et en imposant des droits de douane à ses alliés. Dans certains forums européens où les participants évaluent les risques potentiels pour le système financier, ces fonctionnaires ont discuté de scénarios dans lesquels le gouvernement américain pourrait faire pression sur la Fed pour qu'elle suspende les mesures de soutien au dollar, ont déclaré deux des sources. Certains responsables ont cherché à savoir s'ils pouvaient trouver des alternatives à la banque centrale américaine, ont indiqué les deux sources. En temps utile, la Fed a permis à la Banque centrale européenne et à d'autres grandes contreparties d'accéder à des financements en dollars. La conclusion à tirer de ces discussions est qu'il n'y a pas de bon substitut à la Fed, ont déclaré les six sources, qui comprennent des cadres supérieurs de la BCE et du personnel de supervision bancaire de l'Union européenne ayant une connaissance de première main des conversations. Les sources ont toutes demandé l'anonymat pour pouvoir parler franchement de ces délibérations privées. La BCE et la Fed ont refusé de commenter cet article. La Maison Blanche n'a pas répondu à une demande de commentaire. La Fed est une institution indépendante, responsable devant le Congrès. La banque centrale n'a jamais laissé entendre qu'elle ne soutiendrait pas ses garde-fous, qu'elle maintient comme première ligne de défense contre les traumatismes économiques ou financiers étrangers qui se répercutent sur les États-Unis. Par ailleurs, cinq hauts responsables de la banque centrale de la zone euro ont déclaré que les conversations informelles - tenues en dehors des réunions régulières des décideurs politiques - n'étaient pas motivées par des signaux émanant de la Fed ou de la direction de la BCE. L'une des sources ayant une connaissance directe des conversations a déclaré que la question avait été discutée ces dernières semaines au sein de groupes de travail qui aident les responsables à examiner les problèmes, et qu'elle impliquait des cadres supérieurs de la banque centrale européenne et du personnel de supervision. Une autre source a indiqué que la question de savoir si l'Europe peut compter sur les mesures de soutien de la Fed devrait également être abordée prochainement dans le cadre de discussions plus formelles. L'une des sources a déclaré que les discussions se déroulaient dans un contexte où les autorités américaines risquaient de réduire leur coopération internationale. Lors d'une audition du Parlement européen jeudi sur le virage protectionniste des États-Unis et son impact sur l'économie européenne, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré que la relation avec la Fed n'avait pas changé depuis l'entrée en fonction de M. Trump en janvier. ÉVALUATION DES RISQUES En tant que banque centrale des 20 pays de la zone euro, la BCE définit la politique monétaire et est chargée d'accroître la résilience du système financier et d'identifier les risques potentiels. Elle supervise également les principales banques de la région, qui comptent parmi les plus grandes du monde. Les discussions sur les alternatives de financement font partie d'une analyse plus large des vulnérabilités du système financier de la zone euro, que la BCE et d'autres régulateurs de l'UE effectuent de manière systématique, ont indiqué les sources. Le dollar américain est la monnaie dominante pour les échanges économiques et les flux de capitaux. En temps utile, les investisseurs, les entreprises et les institutions financières se précipitent vers la sécurité de la monnaie de réserve mondiale. Plus récemment, en 2023, la Fed a fourni des dizaines de milliards de dollars à la banque centrale suisse, ce qui a permis au Credit Suisse de répondre à la demande de liquidités de ses clients. Bien que le Crédit Suisse ait finalement dû être sauvé, la Fed a permis d'éviter une implosion qui aurait pu anéantir le système financier, selon les analystes. Malgré les doutes exprimés par les responsables bancaires lors de conversations privées, la possibilité que la Fed réduise un jour ses lignes de financement est considérée par les responsables européens comme une éventualité très lointaine, selon les cinq responsables des banques centrales de la zone euro, qui ont également parlé à Reuters sous le couvert de l'anonymat. En effet, une telle décision de la Fed aurait de profondes répercussions sur les marchés mondiaux, la stabilité financière et l'économie. Elle se répercuterait probablement sur l'économie américaine, menacerait la suprématie du dollar et ferait baisser la demande de dette publique américaine, ont déclaré plusieurs de ces sources. Si l'indépendance de la Fed n'est pas remise en question, quatre des six sources au fait des discussions ont déclaré que certains responsables européens estimaient possible que l'administration Trump augmente la pression sur la banque centrale en temps utile, ce qui conduirait au scénario où elle ne fournirait pas de financement en dollars. La Fed a refusé de commenter cette possibilité, tandis que la Maison Blanche n'a pas répondu à une demande de commentaire. L'une des sources a déclaré que les fonctionnaires de l'UE sont préoccupés par les emprunts à court terme des banques européennes en dollars, qui rendent vital l'accès continu aux lignes de crédit de la Fed. Selon une étude récente de la BCE, environ 17 % des financements des banques de la zone euro sont en dollars. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) lundi à 12:39 Share Posté(e) lundi à 12:39 22 mars 2025 James Robenalt ( https://en.wikipedia.org/wiki/James_Robenalt ) 01:05 Beaucoup de gens, y compris mardi soir, quand les documents ont été rendus publics, ont dit qu'ils ne contiennent rien. C'est des "nothingburgers". "Circulez il n'y a rien à voir". "Il n'y a pas de pistolet fumant" (smoking gun, une preuve accablante). (...) Cela fait 80 000 pages. Comment pouvez-vous dire ça [avant de les avoir lues] ? 01:28 C'est des techniques d'espionage (spycraft). C'est rempli de noms de codes du début jusqu'à la fin. Il y a toutes ces différentes feintes, et toutes ces choses que font les espions et vous devez d'abord comprendre en profondeur pour pouvoir ensuite vous faire une idée générale. 01:44 Ce que les gens qui savent de quoi ils parlent, découvrent quand ils s'y mettent, c'est qu'il y a de véritables indices que la CIA a été assez profondément impliquée dans ce qui s'est passé, notamment avec les exilés cubains, et certains concluent que la CIA était impliquée dans les assassinats. Ils ne parlent pas à la légère. Ils travaillent depuis des décennies, et la plupart d'entre eux, assez intensément au cours des dix dernières années. Donc les gens qui disent qu'il n'y a rien à voir, ne savent pas de quoi ils parlent. Ils n'ont pas assez d'information pour simplement savoir ce qu'ils sont en train de lire. Austin Westfall : Jefferson Morley, qui est la personne considérée comme l'expert à la pointe de la recherche sur les dossiers JFK croit qu'il existe suffisamment de preuves pour conclure définitivement que la CIA a joué "un rôle" dans le meurtre de JFK. Qu'entend-il par "un rôle" ? Un grand rôle ? Un petit rôle ? 02:42 Ce qu'il a démêlé définitivement est : est-ce que cela était une conduite intentionnelle de la part de la CIA, ou était-ce une malversation ? Les preuves montrent qu'ils savaient ce qu'Oswald s'apprêtait à faire. Ils avaient des renseignements sur lui, ils le surveillaient, et ils ont menti à la commission Warren à ce sujet. Pourquoi donc ? 03:02 En outre, ils savaient ce que leur bureau à Miami faisait avec les exilés. Ils les avaient entraînés comme paramilitaires, ils savaient que ces gens détestaient JFK, donc ce qu'il dit essentiellement est « je ne pense pas que c'était juste accidentel ou une malversation ». Au centre de tout cela, il y a cet homme nommé James Jesus Angleton, un type assez légendaire de la CIA, et il n'a pas agi accidentellement. Il avait pris Oswald en filature, et le jour de l'assassinat il avait un dossier de 181 pages sur son bureau. Donc il [Jefferson Morley] croit qu'il y doit y avoir eu une conduite intentionnelle. Que la CIA ait approuvé un assassinat ou qu'elle ait été impliquée dans l'assassinat, ou qu'elle en ait été témoin et l'ait observé en connaissance de cause, il pense qu'ils étaient au courant et qu'ils ont eu un rôle qu'ils ont joué. Donc c'est vraiment fascinant, Austin. 04:32 Il y a deux autres mecs affiliés eux aussi à la Mary Farrell (Foundation) qui ont écrit un livre - celui que j'utilise comme support pour mon micro - il est intitulé "The Oswald Puzzle" [Larry Hancock & David Boylan, 14 janvier 2025]. Ce livre est fascinant parce que ces mecs enquêtent sur Oswald et ils se demandent « Mais qu'est-ce qu'il fabrique ? ». Et ils répondent sous la forme d'un historique. Et dans la troisième partie du livre, ils disent « nous allons spéculer sur la base de tout ce que nous savons ». Et franchement, ils pensent qu'il n'avait rien à voir avec l'assassinat. Il ne savait même pas qu'il y aurait un assassinat, et il n'en a pris connaissance qu'après qu'il ait eu lieu, et c'est alors qu'il a compris qu'il avait été piégé par certains de ces exilés cubains qui se présentaient à lui comme des pro-Castro, et essayaient de l'exfiltrer de Dallas vers Cuba le même jour au moyen d'un avion détourné d'une façon ou d'une autre. (...) Je ne sais pas si j'irais aussi loin, il en faudrait plus pour me convaincre, mais le livre est fascinant, et si des gens veulent creuser ce sujet, ils devraient s'acheter ce livre et le lire. Il est captivant et parfaitement documenté. Anna Paulina Luna (représentante républicaine de Floride) a pris la tête d'une nouvelle task force chargée de la déclassification de matériaux fédéraux. Elle a récemment fait allusion, sur le podcast de Jefferson Morley - je cite - que le "document smoking gun" d'un certain lanceur d'alerte de la CIA "implique la CIA". Mais devons nous être prudents par rapport à ce que disent ces responsables ? Est-ce que Luna, par exemple, peut dorer son blason de politicienne si ces documents révèlent effectivement une conspiration ? 06:39 Elle et Tulsi Gabbard essaient de donner une bonne image de Trump en sortant ces documents alors que les autres présidents ne l'ont pas fait. C'est légitime, car c'est ce qu'il fait et cela aurait dû être fait plus tôt. La CIA l'a convaincu lui durant son premier mandat et les autres présidents de garder secrète une partie de ces choses, alors qu'ils n'auraient pas dû. C'est clairement un abus. Mais je vais dire ceci en sa faveur : elle était sur le podcast de Jefferson Morley hier soir. C'était un podcast de deux heures. Elle a commencé son intervention en disant "je vais faire un scoop, et Jefferson Morley sera mon premier témoin, nous sommes en relation avec des gens qui nous ont mis sur la piste d'un document d'un lanceur d'alerte de la CIA qui dit que la CIA est complice. Si ce document n'est pas dans les 80000 pages nous allons le trouver et nous n'allons pas le garder secret". Nous devons attendre et voir (wait and see), mais c'est ce qu'elle a dit. 09:18 J'espère qu'ils convoqueront aussi [à l'audition de la commission au Congrès le 1er avril] Paul Landis [1], qui est le dernier témoin survivant qui a révélé des preuves sur les emplacements où il a trouvé les balles, ce qui pour moi restent les preuves les plus importantes depuis 60 ans. Le reste ajoute de la couleur, sur qui aurait pu être impliqué mais ses révélations disent qu'il y avait des tireurs multiples. 16:09 Un mois après l'assassinat, l'ancien président Harry Truman, le créateur de la CIA, a déclaré : nous devons leur serrer la bride. Ils sont censés uniquement collecter des renseignements pour le président, mais ils ne sont pas censés être simultanément une agence de renseignement et une agence d'opérations. Et il pensait qu'ils avaient enfreint cette limite. Allez consulter cela dans le Washington Post, un mois après l'assassinat de Kennedy. Et cela nous amène au 11 septembre où nous avons cette défaillance massive du renseignement et maintenant nous avons le DNI dont Tulsi Gabbard a pris la tête. Et ces gens, encore une fois, ont acquis beaucoup de pouvoir et d'influence à cause des attaques sur notre pays. Et la question aujourd'hui est : sommes nous à nouveau allés trop loin avec ces agences de renseignement, et doivent-elles être remises au pas ? Doivent-elles rendre des comptes ? Je pense que c'est la principale conclusion qui pourrait être tirée de tout cet exercice d'examen des dossiers JFK. Nous devons être très prudents avec les agences comme la CIA et les empêcher de sortir de leur voie, de devenir opérationnelles et incontrôlables. [1] https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/14/assassinat-de-jfk-paul-landis-ex-agent-du-secret-service-met-a-mal-la-theorie-de-la-balle-magique_6189337_3210.html Interrogé par le New York Times, James Robenalt, avocat de Cleveland et auteur de plusieurs livres d’histoire, qui a longuement enquêté sur l’assassinat de JFK, estime que le témoignage de Paul Landis, s’il est vrai, « est susceptible de rouvrir la question du deuxième tireur ». Selon lui, il n’est pas possible qu’un tir distinct ait pu provenir de Lee Harvey Oswald, qui n’aurait pas eu le temps de recharger aussi vite son arme. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) lundi à 12:54 Share Posté(e) lundi à 12:54 il y a 11 minutes, Wallaby a dit : 22 mars 2025 James Robenalt ( https://en.wikipedia.org/wiki/James_Robenalt ) 01:05 Beaucoup de gens, y compris mardi soir, quand les documents ont été rendus publics, ont dit qu'ils ne contiennent rien. C'est des "nothingburgers". "Circulez il n'y a rien à voir". "Il n'y a pas de pistolet fumant" (smoking gun, une preuve accablante). (...) Cela fait 80 000 pages. Comment pouvez-vous dire ça [avant de les avoir lues] ? 01:28 C'est des techniques d'espionage (spycraft). C'est rempli de noms de codes du début jusqu'à la fin. Il y a toutes ces différentes feintes, et toutes ces choses que font les espions et vous devez d'abord comprendre en profondeur pour pouvoir ensuite vous faire une idée générale. 01:44 Ce que les gens qui savent de quoi ils parlent, découvrent quand ils s'y mettent, c'est qu'il y a de véritables indices que la CIA a été assez profondément impliquée dans ce qui s'est passé, notamment avec les exilés cubains, et certains concluent que la CIA était impliquée dans les assassinats. Ils ne parlent pas à la légère. Ils travaillent depuis des décennies, et la plupart d'entre eux, assez intensément au cours des dix dernières années. Donc les gens qui disent qu'il n'y a rien à voir, ne savent pas de quoi ils parlent. Ils n'ont pas assez d'information pour simplement savoir ce qu'ils sont en train de lire. Austin Westfall : Jefferson Morley, qui est la personne considérée comme l'expert à la pointe de la recherche sur les dossiers JFK croit qu'il existe suffisamment de preuves pour conclure définitivement que la CIA a joué "un rôle" dans le meurtre de JFK. Qu'entend-il par "un rôle" ? Un grand rôle ? Un petit rôle ? 02:42 Ce qu'il a démêlé définitivement est : est-ce que cela était une conduite intentionnelle de la part de la CIA, ou était-ce une malversation ? Les preuves montrent qu'ils savaient ce qu'Oswald s'apprêtait à faire. Ils avaient des renseignements sur lui, ils le surveillaient, et ils ont menti à la commission Warren à ce sujet. Pourquoi donc ? 03:02 En outre, ils savaient ce que leur bureau à Miami faisait avec les exilés. Ils les avaient entraînés comme paramilitaires, ils savaient que ces gens détestaient JFK, donc ce qu'il dit essentiellement est « je ne pense pas que c'était juste accidentel ou une malversation ». Au centre de tout cela, il y a cet homme nommé James Jesus Angleton, un type assez légendaire de la CIA, et il n'a pas agi accidentellement. Il avait pris Oswald en filature, et le jour de l'assassinat il avait un dossier de 181 pages sur son bureau. Donc il [Jefferson Morley] croit qu'il y doit y avoir eu une conduite intentionnelle. Que la CIA ait approuvé un assassinat ou qu'elle ait été impliquée dans l'assassinat, ou qu'elle en ait été témoin et l'ait observé en connaissance de cause, il pense qu'ils étaient au courant et qu'ils ont eu un rôle qu'ils ont joué. Donc c'est vraiment fascinant, Austin. 04:32 Il y a deux autres mecs affiliés eux aussi à la Mary Farrell (Foundation) qui ont écrit un livre - celui que j'utilise comme support pour mon micro - il est intitulé "The Oswald Puzzle" [Larry Hancock & David Boylan, 14 janvier 2025]. Ce livre est fascinant parce que ces mecs enquêtent sur Oswald et ils se demandent « Mais qu'est-ce qu'il fabrique ? ». Et ils répondent sous la forme d'un historique. Et dans la troisième partie du livre, ils disent « nous allons spéculer sur la base de tout ce que nous savons ». Et franchement, ils pensent qu'il n'avait rien à voir avec l'assassinat. Il ne savait même pas qu'il y aurait un assassinat, et il n'en a pris connaissance qu'après qu'il ait eu lieu, et c'est alors qu'il a compris qu'il avait été piégé par certains de ces exilés cubains qui se présentaient à lui comme des pro-Castro, et essayaient de l'exfiltrer de Dallas vers Cuba le même jour au moyen d'un avion détourné d'une façon ou d'une autre. (...) Je ne sais pas si j'irais aussi loin, il en faudrait plus pour me convaincre, mais le livre est fascinant, et si des gens veulent creuser ce sujet, ils devraient s'acheter ce livre et le lire. Il est captivant et parfaitement documenté. Anna Paulina Luna (représentante républicaine de Floride) a pris la tête d'une nouvelle task force chargée de la déclassification de matériaux fédéraux. Elle a récemment fait allusion, sur le podcast de Jefferson Morley - je cite - que le "document smoking gun" d'un certain lanceur d'alerte de la CIA "implique la CIA". Mais devons nous être prudents par rapport à ce que disent ces responsables ? Est-ce que Luna, par exemple, peut dorer son blason de politicienne si ces documents révèlent effectivement une conspiration ? 06:39 Elle et Tulsi Gabbard essaient de donner une bonne image de Trump en sortant ces documents alors que les autres présidents ne l'ont pas fait. C'est légitime, car c'est ce qu'il fait et cela aurait dû être fait plus tôt. La CIA l'a convaincu lui durant son premier mandat et les autres présidents de garder secrète une partie de ces choses, alors qu'ils n'auraient pas dû. C'est clairement un abus. Mais je vais dire ceci en sa faveur : elle était sur le podcast de Jefferson Morley hier soir. C'était un podcast de deux heures. Elle a commencé son intervention en disant "je vais faire un scoop, et Jefferson Morley sera mon premier témoin, nous sommes en relation avec des gens qui nous ont mis sur la piste d'un document d'un lanceur d'alerte de la CIA qui dit que la CIA est complice. Si ce document n'est pas dans les 80000 pages nous allons le trouver et nous n'allons pas le garder secret". Nous devons attendre et voir (wait and see), mais c'est ce qu'elle a dit. 09:18 J'espère qu'ils convoqueront aussi [à l'audition de la commission au Congrès le 1er avril] Paul Landis [1], qui est le dernier témoin survivant qui a révélé des preuves sur les emplacements où il a trouvé les balles, ce qui pour moi restent les preuves les plus importantes depuis 60 ans. Le reste ajoute de la couleur, sur qui aurait pu être impliqué mais ses révélations disent qu'il y avait des tireurs multiples. 16:09 Un mois après l'assassinat, l'ancien président Harry Truman, le créateur de la CIA, a déclaré : nous devons leur serrer la bride. Ils sont censés uniquement collecter des renseignements pour le président, mais ils ne sont pas censés être simultanément une agence de renseignement et une agence d'opérations. Et il pensait qu'ils avaient enfreint cette limite. Allez consulter cela dans le Washington Post, un mois après l'assassinat de Kennedy. Et cela nous amène au 11 septembre où nous avons cette défaillance massive du renseignement et maintenant nous avons le DNI dont Tulsi Gabbard a pris la tête. Et ces gens, encore une fois, ont acquis beaucoup de pouvoir et d'influence à cause des attaques sur notre pays. Et la question aujourd'hui est : sommes nous à nouveau allés trop loin avec ces agences de renseignement, et doivent-elles être remises au pas ? Doivent-elles rendre des comptes ? Je pense que c'est la principale conclusion qui pourrait être tirée de tout cet exercice d'examen des dossiers JFK. Nous devons être très prudents avec les agences comme la CIA et les empêcher de sortir de leur voie, de devenir opérationnelles et incontrôlables. [1] https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/14/assassinat-de-jfk-paul-landis-ex-agent-du-secret-service-met-a-mal-la-theorie-de-la-balle-magique_6189337_3210.html Interrogé par le New York Times, James Robenalt, avocat de Cleveland et auteur de plusieurs livres d’histoire, qui a longuement enquêté sur l’assassinat de JFK, estime que le témoignage de Paul Landis, s’il est vrai, « est susceptible de rouvrir la question du deuxième tireur ». Selon lui, il n’est pas possible qu’un tir distinct ait pu provenir de Lee Harvey Oswald, qui n’aurait pas eu le temps de recharger aussi vite son arme. Ben...et ? Ils connaissaient les intentions d'Oswald ? Jusqu'à quel point ? On revient sur le débat des Fichés S... Il y a un lien entre la CIA, des cubains déçus de la Baie Des Cochons...sans dec', c'est un scoop ça ?! ^^ Le débat renseignement/action ? Oui, ça c'est partout et tout le temps. Et vu le desastre de la Baie Des Cochons, ça doit-être lu sous se prisme je pense. Bref y a...rien ! Cela serait un peu comme dire que parce que Merah a voulu s'engager dans l'armée française, puis qu'il a été auditionné par les RG, ses actes sont téléguidés par l'Etat : complètement con ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) lundi à 12:55 Share Posté(e) lundi à 12:55 Il y a 4 heures, herciv a dit : Et si vous n’êtes pas satisfaits du service que propose ce gouvernement, vous n’avez qu’à vous en trouver un autre. Pour Yarvin, cette réponse formaliste revient tout simplement à rétablir la monarchie absolue. Là je décroche. Cela ne me parait pas très facile dans une monarchie absolue de changer de roi quand "vous n'êtes pas satisfait du service rendu". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) lundi à 13:01 Share Posté(e) lundi à 13:01 il y a 5 minutes, Wallaby a dit : Là je décroche. Cela ne me parait pas très facile dans une monarchie absolue de changer de roi quand "vous n'êtes pas satisfait du service rendu". Non ca veut dire que la personne qui n'est pas satisfaite doit changer de pays. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) lundi à 14:06 Share Posté(e) lundi à 14:06 il y a une heure, herciv a dit : Non ca veut dire que la personne qui n'est pas satisfaite doit changer de pays. Merci. Je n'avais pas vu qu'on pouvait lire la phrase de cette façon. Mais quand le "vous" c'est l'entière population du pays, c'est peut-être un peu coûteux en frais de déménagement. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) lundi à 15:12 Share Posté(e) lundi à 15:12 Il y a 6 heures, herciv a dit : Sur la stabilité du système monétaire et sur les sources de financement de la BCE ... C'est chaud. On y apprend entre autre qu'en 2023 c'est la FED qui a sauvé le Credit Suisse. Via ZOnebourse : Certains fonctionnaires européens se demandent s'ils peuvent compter sur la Fed pour obtenir des dollars sous Trump Vu que je ne suis pas économiste : est-ce un levier que peut utiliser les USA pour forcer la BCE à ne pas financer les prêts pour l'Ukraine ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) lundi à 15:19 Share Posté(e) lundi à 15:19 il y a 5 minutes, rendbo a dit : Vu que je ne suis pas économiste : est-ce un levier que peut utiliser les USA pour forcer la BCE à ne pas financer les prêts pour l'Ukraine ? C'est un levier c'est sûr et il peut servir à plein de chose. D'un autre côté la BCE doit avoir à peu prêt le même à disposition. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) lundi à 16:01 Share Posté(e) lundi à 16:01 Donald Trump va imposer des droits de douane de 25% aux pays achetant du pétrole vénézuélien https://www.lefigaro.fr/conjoncture/donald-trump-va-imposer-des-droits-de-douane-de-25-aux-pays-achetant-du-petrole-venezuelien-20250324 Donc en gros, il décrète la mise à mort économique du Venezuela ..déjà que le pays était très mal en point depuis 15 ans avec un exode économique du quart de sa population fuyant l'effondrement économique du pays. Après quels sont les pays qui seront impactés ? Il est clair que les pays du tiers monde qui achète le pétrole vénézuélien ne changeront pas leur politique car ils n'exportent presque rien aux etats-unis . Toutefois, le Venezuela va se priver de tout ses clients européens , voir une partie des sud américains .. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) lundi à 17:39 Share Posté(e) lundi à 17:39 Il y a 4 heures, herciv a dit : Non ca veut dire que la personne qui n'est pas satisfaite doit changer de pays. Perso je vois une autre possibilité... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) lundi à 17:40 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 17:40 (modifié) L'administration Trump m'a accidentellement envoyé ses plans de guerre par SMS https://www.theatlantic.com/politics/archive/2025/03/trump-administration-accidentally-texted-me-its-war-plans/682151/?gift=kPTlqn0J1iP9IBZcsdI5IVJpB2t9BYyxpzU4sooa69M&utm_source=copy-link&utm_medium=social&utm_campaign=share Les responsables de la sécurité nationale des États-Unis m'ont fait participer à une discussion de groupe sur les frappes militaires à venir au Yémen. Je ne pensais pas que cela pouvait être réel. Puis les bombes ont commencé à tomber. Par Jeffrey Goldberg Le monde a appris peu avant 14 heures, heure de l'Est, le 15 mars, que les États-Unis bombardaient des cibles houthies dans tout le Yémen. Pour ma part, j'ai su deux heures avant l'explosion des premières bombes que l'attaque était imminente. La raison pour laquelle je le savais est que Pete Hegseth, le secrétaire à la défense, m'avait envoyé par SMS le plan de guerre à 11 h 44. Ce plan contenait des informations précises sur les paquets d'armes, les cibles et le calendrier. Cela va nécessiter quelques explications. L'histoire commence techniquement peu après l'invasion du sud d'Israël par le Hamas, en octobre 2023. Les Houthis, une organisation terroriste soutenue par l'Iran dont la devise est « Dieu est grand, mort à l'Amérique, mort à Israël, malédiction sur les Juifs, victoire de l'Islam », ont immédiatement lancé des attaques contre Israël et contre le transport maritime international, perturbant ainsi le commerce mondial. Tout au long de l'année 2024, l'administration Biden s'est montrée inefficace pour contrer ces attaques des Houthis ; l'administration Trump entrante a promis une réponse plus sévère. C'est là que Pete Hegseth et moi-même intervenons. Le mardi 11 mars, j'ai reçu une demande de connexion sur Signal de la part d'un utilisateur identifié comme Michael Waltz. Signal est un service de messagerie cryptée à code source ouvert, apprécié des journalistes et d'autres personnes qui recherchent davantage de confidentialité que ce que les autres services de messagerie textuelle sont en mesure d'offrir. J'ai supposé que le Michael Waltz en question était le conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump. Je n'ai toutefois pas supposé que la demande émanait du véritable Michael Waltz. Je l'ai rencontré dans le passé, et bien que je n'aie pas trouvé particulièrement étrange qu'il me contacte, j'ai pensé que c'était quelque peu inhabituel, étant donné les relations conflictuelles de l'administration Trump avec les journalistes - et la fixation périodique de Trump sur moi en particulier. Il m'est immédiatement venu à l'esprit que quelqu'un pouvait se faire passer pour Waltz afin de me piéger d'une manière ou d'une autre. De nos jours, il n'est pas rare que des acteurs malveillants tentent d'inciter les journalistes à partager des informations qui pourraient être utilisées contre eux. J'ai accepté la demande de connexion, espérant qu'il s'agissait du véritable conseiller à la sécurité nationale et qu'il souhaitait discuter de l'Ukraine, de l'Iran ou d'un autre sujet important. Deux jours plus tard - jeudi - à 16 h 28, j'ai reçu une notification m'informant que j'allais faire partie d'un groupe de discussion de Signal. Il s'agissait du « petit groupe Houthi PC ». Un message adressé au groupe, émanant de « Michael Waltz », se lisait comme suit : "Équipe - mise en place d'un groupe de principes [sic] pour la coordination sur les Houthis, en particulier pour les prochaines 72 heures. Mon adjoint Alex Wong est en train de constituer une équipe de tigres au niveau des adjoints/chefs d'état-major des agences, suite à la réunion de ce matin dans la Sit Room pour les actions à entreprendre, et il enverra ce message plus tard dans la soirée". Le message se poursuivait ainsi : "Veuillez nous fournir le meilleur POC de votre équipe pour que nous puissions nous coordonner avec lui au cours des deux prochains jours et du week-end. Merci." Le terme « comité des directeurs » fait généralement référence à un groupe de hauts responsables de la sécurité nationale, dont les secrétaires à la défense, à l'État et au Trésor, ainsi que le directeur de la CIA. Il va sans dire - mais je le dis quand même - que je n'ai jamais été invité à une réunion du comité des directeurs de la Maison-Blanche et que, au cours de mes nombreuses années de reportage sur les questions de sécurité nationale, je n'ai jamais entendu parler d'une réunion convoquée par le biais d'une application de messagerie commerciale. Une minute plus tard, une personne identifiée uniquement comme « MAR » - le secrétaire d'État est Marco Antonio Rubio - a écrit « Mike Needham pour le département d'État », désignant apparemment l'actuel conseiller du département d'État comme son représentant. Au même moment, un utilisateur de Signal identifié comme « JD Vance » a écrit « Andy Baker pour le poste de vice-président ». Une minute plus tard, « TG » (vraisemblablement Tulsi Gabbard, la directrice du renseignement national, ou quelqu'un se faisant passer pour elle) a écrit : « Joe Kent pour le DNI ». Neuf minutes plus tard, « Scott B » (apparemment le secrétaire au Trésor Scott Bessent, ou quelqu'un se faisant passer pour lui) a écrit : « Dan Katz pour le Trésor ». À 16 h 53, un utilisateur appelé « Pete Hegseth » a écrit : « Dan Caldwell pour le ministère de la défense ». Et à 18 h 34, « Brian » a écrit « Brian McCormack pour le NSC ». Une autre personne a répondu : « John Ratcliffe » a écrit à 17 h 24 pour donner le nom d'un fonctionnaire de la CIA à inclure dans le groupe. Je ne publierai pas ce nom, car il s'agit d'un agent de renseignement en activité. Les principaux responsables s'étaient apparemment réunis. Au total, 18 personnes étaient répertoriées comme membres de ce groupe, dont divers responsables du Conseil de sécurité nationale, Steve Witkoff, négociateur du président Trump pour le Moyen-Orient et l'Ukraine, Susie Wiles, chef de cabinet de la Maison-Blanche, et une personne identifiée uniquement sous le nom de « S M », que j'ai pris pour Stephen Miller. Sur mon propre écran, je n'apparaissais que sous le nom de « JG ». C'est ainsi que s'est terminée la chaîne de messages du jeudi. Après avoir reçu le texte de Waltz concernant le « petit groupe du PC houthi », j'ai consulté plusieurs collègues. Nous avons discuté de la possibilité que ces textes fassent partie d'une campagne de désinformation, lancée par un service de renseignement étranger ou, plus probablement, par une organisation de mouche du coche, le genre de groupe qui tente de placer des journalistes dans des positions embarrassantes, et qui y parvient parfois. J'avais de très forts doutes quant à l'existence de ce groupe de texte, car je ne pouvais pas croire que les responsables de la sécurité nationale des États-Unis communiqueraient sur Signal à propos de plans de guerre imminents. Je ne pouvais pas non plus croire que le conseiller à la sécurité nationale du président serait assez imprudent pour inclure le rédacteur en chef de The Atlantic dans de telles discussions avec de hauts responsables américains, y compris le vice-président. Le lendemain, les choses sont devenues encore plus étranges. À 8 h 05, le vendredi 14 mars, « Michael Waltz » a envoyé un SMS au groupe : « Équipe, vous devriez recevoir ce matin dans vos boîtes de réception un relevé de conclusions avec des tâches conformes aux directives du président ». (Dans le jargon gouvernemental, le terme « high side » fait référence aux systèmes informatiques et de communication classifiés). "Le département d'État et le ministère de la Défense ont élaboré des listes de notifications suggérées pour les alliés et partenaires régionaux. L'état-major interarmées enverra à cet am une séquence plus spécifique d'événements dans les prochains jours et nous travaillerons avec le ministère de la Défense pour nous assurer que le COS, l'OVP et le POTUS sont informés." C'est à ce moment-là qu'une discussion politique passionnante s'est engagée. Le compte intitulé « JD Vance » a répondu à 8:16 : "Team, je suis absent pour la journée et je participe à un événement économique dans le Michigan. Mais je pense que nous commettons une erreur". (M. Vance se trouvait effectivement dans le Michigan ce jour-là.) Le compte de M. Vance poursuit en déclarant : "3 % du commerce américain passe par le canal de Suez, mais 40 % du commerce européen. 40 % du commerce européen passe par le canal de Suez. Il y a un risque réel que le public ne comprenne pas cela ou pourquoi c'est nécessaire. La meilleure raison de le faire est, comme l'a dit POTUS, d'envoyer un message". Le compte Vance fait ensuite une déclaration remarquable, étant donné que le vice-président ne s'est pas écarté publiquement de la position de Trump sur pratiquement tous les sujets. "Je ne suis pas sûr que le président soit conscient de l'incohérence de son message sur l'Europe en ce moment. Il y a un risque supplémentaire que nous assistions à une flambée modérée à sévère des prix du pétrole. Je suis prêt à soutenir le consensus de l'équipe et à garder ces préoccupations pour moi. Mais il y a de solides arguments en faveur d'un report d'un mois, d'un travail de communication sur les raisons de l'importance de la situation, d'une analyse de l'état de l'économie, etc. Une personne identifiée dans Signal comme « Joe Kent » (le candidat de Trump pour diriger le Centre national de lutte contre le terrorisme s'appelle Joe Kent) a écrit à 8:22, "Il n'y a rien de sensible au temps qui motive l'échéancier. Nous aurons exactement les mêmes options dans un mois." Puis, à 8 h 26, un message de l'utilisateur « John Ratcliffe » a atterri dans mon application Signal. Ce message contenait des informations susceptibles d'être interprétées comme ayant trait à des opérations de renseignement réelles et en cours. À 8 h 27, un message est arrivé du compte « Pete Hegseth ». "VP : Je comprends vos préoccupations - et je vous soutiens pleinement dans votre démarche auprès du POTUS. Il s'agit de considérations importantes, dont la plupart sont difficiles à cerner (économie, paix en Ukraine, Gaza, etc.). Je pense que la communication sera difficile quoi qu'il arrive - personne ne sait qui sont les Houthis - c'est pourquoi nous devrions rester concentrés sur : 1) l'échec de Biden & ; 2) le financement de l'Iran". Le message de M. Hegseth ajoute : "Attendre quelques semaines ou un mois ne change pas fondamentalement le calcul. 2 risques immédiats liés à l'attente : 1) cela fuit et nous paraissons indécis ; 2) Israël agit en premier - ou le cessez-le-feu de Gaza s'effondre - et nous ne pouvons pas commencer à agir selon nos propres termes. Nous pouvons gérer les deux. Nous sommes prêts à exécuter, et si je devais voter pour ou contre, je pense que nous devrions le faire. Il ne s'agit pas des Houthis. Pour moi, il y a deux choses : 1) Rétablir la liberté de navigation, un intérêt national fondamental ; et 2) Rétablir la dissuasion, que M. Biden a anéantie. Mais nous pouvons facilement faire une pause. Et si nous le faisons, je ferai tout ce qui est en notre pouvoir pour appliquer à 100 % l'OPSEC" - la sécurité des opérations. "Je suis prêt à accueillir d'autres idées. Quelques minutes plus tard, le compte « Michael Waltz » a publié une longue note sur les chiffres du commerce et les capacités limitées des marines européennes. "Que ce soit maintenant ou dans plusieurs semaines, ce sont les États-Unis qui devront rouvrir ces voies maritimes. À la demande du président, nous travaillons avec le département de la défense et le département d'État pour déterminer comment compiler les coûts associés et les imputer aux Européens". Le compte identifié comme « JD Vance » a adressé un message à 8h45 à @Pete Hegseth : "si vous pensez que nous devrions le faire, allons-y. Je déteste juste renflouer l'Europe une fois de plus". (L'administration a fait valoir que les alliés européens des États-Unis bénéficient économiquement de la protection des voies maritimes internationales par la marine américaine). L'utilisateur identifié comme Hegseth a répondu trois minutes plus tard : "VP : Je partage entièrement votre dégoût pour le parasitisme européen. C'est PATHÉTIQUE. Mais Mike a raison, nous sommes les seuls sur la planète (de notre côté du grand livre) à pouvoir le faire. Personne d'autre ne s'en approche. La question est celle du timing. J'ai l'impression que c'est le moment ou jamais, étant donné la directive du POTUS de rouvrir les voies de navigation. Je pense que nous devrions y aller, mais POTUS dispose encore d'une marge de décision de 24 heures". C'est alors que « S M », jusqu'alors silencieux, se joint à la conversation. "D'après ce que j'ai entendu, le président a été clair : feu vert, mais nous devons rapidement préciser à l'Égypte et à l'Europe ce que nous attendons en retour. Nous devons également déterminer comment faire respecter cette exigence. EG, si l'Europe ne rémunère pas, que se passera-t-il ? Si les États-Unis parviennent à rétablir la liberté de navigation à grands frais, il faut qu'ils obtiennent en retour un gain économique supplémentaire. Ce message de "S M" — vraisemblablement le confident du président Trump, Stephen Miller, chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche, ou quelqu'un se faisant passer pour Stephen Miller — a effectivement mis fin à la conversation. Le dernier message de la journée est venu de "Pete Hegseth", qui a écrit à 9h46 : "D'accord." Après avoir lu cette série de messages, j’ai reconnu que cette conversation présentait un haut degré de vraisemblance. Le choix des mots et les arguments des textes donnaient l’impression qu’ils avaient été écrits par les personnes censées les avoir envoyés, ou par une intelligence artificielle particulièrement habile. Je restais néanmoins préoccupé par la possibilité qu’il s’agisse d’une opération de désinformation ou d’une simulation. De plus, il me semblait étrange que personne dans le groupe ne semble avoir remarqué ma présence. Mais si c’était un canular, la qualité de l’imitation et le niveau d’expertise en politique étrangère étaient impressionnants. C’est le lendemain matin, le samedi 15 mars, que cette histoire a pris un tournant véritablement étrange. À 11h44, le compte identifié comme “Pete Hegseth” a publié sur Signal une “MISE À JOUR DE L’ÉQUIPE.” Je ne citerai pas directement cette mise à jour, ni certains des messages ultérieurs. Les informations qu’ils contenaient, si elles avaient été lues par un adversaire des États-Unis, auraient pu être utilisées pour nuire aux forces militaires et aux services de renseignement américains, en particulier dans la zone de responsabilité du Commandement central au Moyen-Orient élargi. Ce que je peux dire, afin d’illustrer l’imprudence choquante de cette conversation sur Signal, c’est que le message de Hegseth comportait des détails opérationnels sur des frappes imminentes au Yémen, y compris des informations sur les cibles, les armes que les États-Unis allaient déployer et la séquence des attaques. La seule personne à répondre à la mise à jour de Hegseth fut celle identifiée comme le vice-président. “Je dirai une prière pour la victoire”, écrivit Vance. (Deux autres utilisateurs ajoutèrent ensuite des emojis de prière.) Selon le long message de Hegseth, les premières détonations au Yémen devaient se produire deux heures plus tard, à 13h45 heure de l’Est. J’ai donc attendu dans ma voiture, sur le parking d’un supermarché. Si cette discussion Signal était réelle, me suis-je dit, des cibles houthies allaient bientôt être bombardées. Vers 13h55, j’ai vérifié sur X et recherché “Yémen”. Des explosions étaient alors entendues dans toute la capitale, Sanaa. Je suis retourné sur la discussion Signal. À 13h48, “Michael Waltz” avait publié une mise à jour pour le groupe. Encore une fois, je ne citerai pas directement ce texte, sauf pour noter qu’il qualifiait l’opération de “travail remarquable.” Quelques minutes plus tard, “John Ratcliffe” écrivit : “Un bon début.” Peu après, Waltz répondit avec trois emojis : un poing, un drapeau américain et une flamme. D’autres participants rejoignirent rapidement la discussion, notamment “MAR”, qui écrivit : “Bon travail, Pete, ainsi qu’à ton équipe !!” et “Susie Wiles”, qui ajouta : “Bravo à tous – en particulier à ceux sur le terrain et au CENTCOM ! Vraiment excellent. Que Dieu vous bénisse.” “Steve Witkoff” répondit avec cinq emojis : deux mains en prière, un biceps fléchi et deux drapeaux américains. “TG” écrivit : “Excellent travail et résultats !” La discussion après l’opération comprenait des évaluations des dégâts infligés, y compris la mort probable d’un individu spécifique. Le ministère de la Santé yéménite, contrôlé par les Houthis, a rapporté qu’au moins 53 personnes avaient été tuées dans ces frappes, un chiffre qui n’a pas été vérifié de manière indépendante. Le dimanche, Waltz est apparu sur l’émission This Week d’ABC et a contrasté les frappes avec l’approche plus hésitante de l’administration Biden. « Ce n’étaient pas de simples attaques sporadiques et inefficaces comme celles menées auparavant », a-t-il déclaré. « C’était une réponse écrasante qui a réellement visé plusieurs dirigeants houthis et les a éliminés. » J’en ai conclu que le groupe de discussion Signal était presque certainement réel. Ayant pris conscience de cela, ce qui me semblait encore impossible quelques heures plus tôt, je me suis retiré du groupe Signal, sachant que cela déclencherait une notification automatique à son créateur, “Michael Waltz”, indiquant que j’avais quitté la conversation. Pourtant, personne dans le chat ne semblait avoir remarqué ma présence. Et je n’ai reçu aucune question par la suite sur les raisons de mon départ—ou, plus important encore, sur mon identité. Plus tôt dans la journée, j’ai envoyé un courriel à Waltz et un message sur son compte Signal. J’ai également contacté Pete Hegseth, John Ratcliffe, Tulsi Gabbard et d’autres responsables. Dans mon courriel, j’ai formulé plusieurs questions : Le “Houthi PC small group” est-il un véritable fil de discussion Signal ? Savaient-ils que j’étais inclus dans ce groupe ? L’ai-je été intentionnellement ? Si non, qui pensaient-ils que j’étais ? Quelqu’un a-t-il réalisé ma présence lors de mon ajout ou de mon départ du groupe ? Les hauts responsables de l’administration Trump utilisent-ils régulièrement Signal pour des discussions sensibles ? Pensent-ils que l’utilisation d’un tel canal pourrait mettre en danger le personnel américain ? Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a répondu deux heures plus tard, confirmant l’authenticité du groupe Signal. « Il semble s’agir d’une chaîne de messages authentique, et nous examinons comment un numéro a pu être ajouté par inadvertance à la conversation », a écrit Hughes. « Ce fil illustre la coordination approfondie et réfléchie des politiques entre les hauts responsables. Le succès continu de l’opération contre les Houthis démontre qu’il n’y avait aucun risque pour les troupes ou la sécurité nationale. » William Martin, porte-parole de Vance, a déclaré que malgré l’impression donnée par les messages, le vice-président était pleinement aligné avec le président. « La priorité absolue du vice-président est de s’assurer que les conseillers du président l’informent adéquatement sur le contenu de leurs délibérations internes », a-t-il affirmé. « Le vice-président Vance soutient sans équivoque la politique étrangère de cette administration. Le président et le vice-président ont eu des conversations ultérieures sur ce sujet et sont en parfait accord. » Je n’ai jamais vu une fuite de ce genre. Il n’est pas rare que des responsables de la sécurité nationale communiquent via Signal. Mais l’application est généralement utilisée pour la planification de réunions et d’autres questions logistiques, pas pour des discussions détaillées et confidentielles sur une opération militaire imminente. Et, bien sûr, je n’ai jamais entendu parler d’un cas où un journaliste aurait été ajouté à une telle discussion. En utilisant Signal pour coordonner une action de sécurité nationale, Waltz aurait pu violer plusieurs dispositions de l’Espionage Act, qui régit le traitement des informations relatives à la défense nationale, selon plusieurs avocats spécialisés dans la sécurité nationale interrogés par mon collègue Shane Harris pour cet article. Harris leur a demandé d’examiner un scénario hypothétique dans lequel un haut responsable américain crée un fil Signal spécifiquement pour partager des informations avec des membres du cabinet sur une opération militaire en cours. Il ne leur a pas montré les messages réels ni précisé ce qui s’était passé. Tous ces avocats ont déclaré qu’un responsable américain ne devrait pas établir un fil de discussion Signal pour ce type d’échanges. Les informations sur une opération en cours entreraient vraisemblablement dans la définition légale des « informations de défense nationale ». De plus, l’application Signal n’est pas approuvée par le gouvernement pour partager des informations classifiées. Le gouvernement dispose de ses propres systèmes sécurisés à cet effet. Pour discuter d’une opération militaire, les responsables doivent se rendre dans un espace spécialement conçu, appelé Sensitive Compartmented Information Facility (SCIF), dont la plupart des hauts responsables de la sécurité nationale disposent à leur domicile. Sinon, ils doivent utiliser uniquement des équipements gouvernementaux approuvés. Normalement, les téléphones portables ne sont pas autorisés à l’intérieur d’un SCIF, ce qui laisse entendre que ces responsables partageaient des informations sensibles tout en étant en déplacement. S’ils avaient perdu leurs téléphones ou s’ils avaient été volés, les risques pour la sécurité nationale auraient été considérables. Hegseth, Ratcliffe et d’autres responsables de niveau ministériel auraient sans doute l’autorité de déclassifier des informations. Cependant, plusieurs avocats en sécurité nationale ont souligné que les participants à ce fil Signal pourraient prétendre qu’ils avaient déclassifié les informations partagées. Mais cet argument ne tient pas, ont-ils averti, car Signal n’est pas un canal autorisé pour partager des informations de cette nature, qu’elles soient officiellement classifiées ou non. Un autre problème potentiel réside dans le fait que Waltz a paramétré certains messages du groupe Signal pour qu’ils disparaissent après une semaine, et d’autres après quatre semaines. Cela soulève des questions sur une éventuelle violation des lois fédérales sur les archives : les messages relatifs à des actes officiels sont considérés comme des documents devant être conservés. « En vertu des lois sur les archives applicables à la Maison-Blanche et aux agences fédérales, tous les employés du gouvernement sont interdits d’utiliser des applications de messagerie électronique comme Signal pour des affaires officielles, à moins que ces messages ne soient immédiatement transférés ou copiés sur un compte gouvernemental officiel », a expliqué Jason R. Baron, professeur à l’Université du Maryland et ancien directeur des litiges aux Archives nationales. « Les violations intentionnelles de ces exigences peuvent donner lieu à des sanctions disciplinaires. De plus, des agences comme le Département de la Défense restreignent la transmission électronique d’informations classifiées aux réseaux gouvernementaux sécurisés et/ou aux réseaux disposant de fonctionnalités de chiffrement approuvées par le gouvernement », a ajouté Baron. Plusieurs anciens responsables américains ont confié à Harris et à moi-même qu’ils avaient utilisé Signal pour partager des informations non classifiées et pour discuter de questions logistiques, notamment lors de déplacements à l’étranger sans accès aux systèmes gouvernementaux. Mais ils savaient qu’il ne fallait jamais y partager des informations classifiées ou sensibles, car leurs téléphones pouvaient être piratés par un service de renseignement étranger, qui aurait alors eu accès aux messages. Il est intéressant de noter que Donald Trump, en tant que candidat puis président, a exigé à de nombreuses reprises qu’Hillary Clinton soit emprisonnée pour avoir utilisé un serveur de messagerie privé pour ses affaires officielles lorsqu’elle était secrétaire d’État. (Il convient également de rappeler que Trump a été inculpé en 2023 pour mauvaise gestion de documents classifiés, mais les charges ont été abandonnées après son élection.) Waltz et les autres responsables de niveau ministériel violaient déjà potentiellement les règles gouvernementales et la loi en échangeant des messages sur l’opération. Mais en ajoutant accidentellement un journaliste à cette discussion de haut niveau, Waltz a créé de nouveaux problèmes de sécurité et de légalité. Désormais, le groupe transmettait des informations à une personne non autorisée à les recevoir. C’est la définition classique d’une fuite, même si elle était involontaire et même si son destinataire n’a pas immédiatement perçu qu’il s’agissait d’une fuite avant que les frappes au Yémen ne commencent. Tout au long des échanges, les membres du groupe Signal semblaient pourtant conscients de la nécessité de préserver la confidentialité et la sécurité opérationnelle (OPSEC). Dans son message détaillant certains aspects de l’attaque imminente contre les cibles houthis, Hegseth a écrit au groupe—qui, à ce moment-là, incluait encore ma présence : « Nous sommes actuellement clean on OPSEC. » Modifié lundi à 18:04 par Titus K 6 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) lundi à 17:46 Share Posté(e) lundi à 17:46 Tu m as grillé @Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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