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il y a 5 minutes, Kelkin a dit :

Et oui. Et je rappelle d'ailleurs au passage que le QI a été utilisé au départ comme outil de racisme pseudoscientifique permettant de justifier le refus d'accueillir des immigrés. "Regardez moi ces abrutis d'Européens de l'est qui ne savent même pas changer une ampoule !" (Ben oui, ils venaient de pays non-électrifiés.)

"Plus ça change, plus c'est la même chose", comme disent les Américains[1].

C'était pas plutôt pour détecter les enfants en difficulté scolaire à la base ?

Mais oui, effectivement le QI n'est qu'un outil de mesure de l'intelligence abstraite -et encore une partie seulement- qui comme n'importe quel outil a besoin d’être calibré. 

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Il y a 1 heure, cracou a dit :

Et bien paradoxalement (car je suis enseignant dans le supérieur mais avec une vision assez proche des autres niveaux), c'est en fait bien plus compliqué. La réalité n'est PAS que l'école a été détruite (oui oui, étrange hein), mais que la société dans son ensemble a décidé que l'école était secondaire.

Assez d'accord avec cette explication, il est indéniable que l'instituteur et les professeurs sont maintenant dénigrés au niveau de la société. D'un autre côté, je trouve que la bureaucratie de l'ED Nat est pousse-au-crime avec l'évaluation du Brevet et du Bac: on est arrivé à un point où parmi les bacheliers, il y a plus de mentions que de passable et une dérive vers le haut assez phénoménale qui n'a aucune logique statistique (c'est votre domaine Cracou).

Les meilleurs lycées de France emplafonnent le bac de manière risible où plus de la moitié de leurs candidats ont une mention très bien.

Par delà les programmes que je ne peux pas juger par manque de temps et de connaissance, mon expérience du bac (2007) m'a marqué par l'abyssale exigence des sujets et des notes rendues. Notamment, le bac ES de math+spé était la plus grosse blague de l'année (ça se rapprochait plus du toturiel éducatif pour enfant de 6 ans avec une calculette), la pire note de ma classe étant 14 obtenu par des gens incapable de faire un pourcentage basique tel que 5% de 100 font ...?

A dire vrai, ce fut une sorte de révélateur ce sujet de maths, de prise de conscience que l'Etat n'était pas/plus une force d'élévation en France et ça me fit mal.

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Il y a 2 heures, cracou a dit :

Et bien paradoxalement (car je suis enseignant dans le supérieur mais avec une vision assez proche des autres niveaux), c'est en fait bien plus compliqué. La réalité n'est PAS que l'école a été détruite (oui oui, étrange hein), mais que la société dans son ensemble a décidé que l'école était secondaire.

Je m'explique (car là vous devez vous dire mekeskidit): dans les années 50-60 l'école était vue comme le moyen majeur de se sortir de la merde. Une famille d'ouvriers faisait tout, je dis bien tout pour permettre à ses enfants de profiter de l'école à plein. Il était évident que l'instit était la personne la plus respectée du village. Celui aui avait le concours des bourses pour aller au collège et au lycée était célébré localement. Bref la société (toute paternaliste et réactionnaire qu'elle était) faisait passer un message: travaille à l'école, tu auras une meilleure vie!

Maintenant le problème fondamental n'est pas dans l'école mais dans les choix opérés et dans l'approche de la société.

Dans les années 70 (70!) la proportion de gens avec le bac c'était 20%!!! 80% des gens arrêtaient les études AVANT. On a fait le choix de rendre l'école moins élitiste. (chose que sur le principe j'applaudis) mais la réalité c'est que sur 100 personnes tu avais 20 cracks (que tu as toujours), 40 bons, 40 moyens-moyens et 20 mauvais. Maintenant tu en amènes 80 au bac ... donc tu t'alignes sur le niveau des moyen-moyens.

Exemple pratique: ma fille a 7 ans et elle a déjà sauté le CE1. Alors je peux me dire "ouaaaa, elle est super intelligente". Mais je suis lucide: elle est dans un environnement très favorisé et surtout elle est.... normale. En gros elle a intégré en GS/CP le programme actuel qui est peu ou prou GS/CP/CE1 en allant à sa vitesse "normale". Elle est donc maintenant en CE2 en ayant sauté le CE1 et elle s'en sort fort bien (mais elle n'a aucune intuition en math, à mon grand désespoir). Tout simplement car le niveau d'exigence est moindre. Et encore elle est dans un très bonne école de village avec un environnement parental très bon (ben oui, les enfants de profs, cadres, et autres ça aide. Et 0 primo immigrant etc).

Deuxième chose: l'instit n'est plus la référence. A la seconde où les familles ont cessé de dire que l'école était le plus fondamental tout est parti en couille.

Bref, fin de la litanie du vieux con (et même pas 45 ans).

 

C'est surtout que l’enseignement en tant qu'institution du fait de ses insuffisances est tombé de son piédestal aux yeux des membres de la dite société.

Le marché du travail est devenu beaucoup moins lisible et l'école y prépare mal pour x raisons. L'économie a changé quantitativement et qualitativement et n'est plus une économie industrielle en pleine expansion avide de main-d’œuvre. à l'époque il s'agissait de savoir lire-écrire-compter, le travail était abondant en même temps que les possibilité d’ascension sociale, et cette époque est terminé - même si comparativement ont est matériellement mieux lotis que nos aînés.   

Et les gens voient bien qu'il n'y a plus de corrélation évidente - mais la corrélation existe quand même- entre réussite socio-économique et études, et les diplômes ne sont plus un Graal ...........mais en même temps  - et c'est le paradoxe-   ils sont conscients que sans diplômes, la plupart du temps, il n'y a pas d'emploi intéressant ; sinon ils ne se lanceraient pas en masse dans des études à rallonge, beaucoup plus que par le passé.

L'éducation est donc plus importante que jamais. Le plus grand nombre en est conscient, mais en ayant une vision plus réaliste, et c'est pas plus mal si tu veux mon avis.

 

 

Modifié par Shorr kan
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Pour réussir, ce qui compte ce n'est pas ce que l'on connait, c'est ceux que l'on connait. Faut faire du réseautage, savoir faire jouer le piston, le népotisme, le copinage, tout ça.

 

Il n'y a qu'a voir, pour retomber sur le fil, comment on obtient une accréditation top secret aux USA : non, pas besoin d'avoir un profil inattaquable avec toutes les marques d'honneur et de probité possibles et imaginables ; il suffit d'être le copain d'un proche de Trump et puis voilà, on a accès à tout.

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Citation

"Pour réussir, ce qui compte ce n'est pas ce que l'on connait, c'est ceux que l'on connait. Faut faire du réseautage, savoir faire jouer le piston, le népotisme, le copinage, tout ça."

Non. C'est strictement faux pour les études (et presque tout découle de là). C'est l'excuse qu'on se donne. La réalité c'est que celui qui a réussi polytechnique avec ou sans réseau s'en sort bien.

Ce qui compte est que les parents sachent que faire faire, comment, dans quel lieu, suivent leurs gamins, compensent les manques de l'école. Sérieusement ma fille aurait du mal en math si j'étais pas là pour réexpliquer les choses. Et je peux le faire non pas parce que je suis éduqué mais parce que je suis prof. Alors oui dans le supérieur mais je reconnais immédiatement les méthodes, les outils, l'approche pédagogique. Et donc c'est facile pour moi de le faire "comme le prof". Mais soyons sérieux ce n'est pas une compétence évidente. Et la discrimination elle est là.

Bon ok on est loin des USA mais c'est intéressant. On aurait pas un sujet dessus quelque part?

Ce qui se passe aussi c'est que souvent les gens apprennnent stupidement. J'ai des centaines de "la fille gnetille du premier rang qui perd 12 points de moyenne en première année en math". Ben parce que la fille a stupidement appris les rroutines et refait 100 fois les exos mais depuis 10 ans elle ne comprend rien et ne cherche pas à comprendre. Et quand on lui donne un texte où il suffit d'appliquer (la base de la base) mais pas écrit avec les mots dans le même ordre, ben c'est fini.

C'est rigolo de faire l'expérience avec des textes du certificat d'étude des années 50. C'est mathématiquement débile mais il faut savoir poser le problème.

 

 

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Il y a 2 heures, cracou a dit :

Non. C'est strictement faux pour les études (et presque tout découle de là). C'est l'excuse qu'on se donne. La réalité c'est que celui qui a réussi polytechnique avec ou sans réseau s'en sort bien.

Mouhais, il ne faut je pense pas négliger ces effets de réseaux et de cooptations. Dans de grandes entreprises ou administrations, c'est loin d'être anodin.

Un vieil ami de fac qui bossait comme actuaire chez Axa me racontait que là bas, si tu n'était polytechnicien, certes tu pouvais espérer monter les échelons, mais grosso modo deux fois moins vite que les mecs qui avait fait l'X (et il avait pas l'air convaincu que c'était du aux qualités intrinsèquement supérieures des mecs en questions).

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Je pense plutôt aux baisses massives d'impôts qui dopent l'économie mais au prix d'une explosion des déficits publics.

Si le protectionnisme de Trump fonctionnait, ça aurait un impact sur le déficit commercial des Etats-Unis mais celui-ci continue à se dégrader aux USA depuis l'arrivée de Trump aux commandes 

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il y a 6 minutes, Ciders a dit :

La question est de savoir si l'explosion des déficits va avoir des conséquences ou non.

Et ma question est sérieuse, j'y connais rien.

Sur n'importe quel autre pays, oui.

Mais pour les USA compte tenu de leur place et de celle de leur monnaie dans l'économie mondiale, je n'en sais rien

 

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il y a 1 minute, loki a dit :

Sur n'importe quel autre pays, oui.

Mais pour les USA compte tenu de leur place et de celle de leur monnaie dans l'économie mondiale, je n'en sais rien

 

Normalement les USA peuvent supporter beaucoup plus de déficit que les autres parce que leur monnaie est nécessaire au commerce mondial qui a besoin de liquidités. Seulement la politique de sanctions tous azimuts de Trump pousse les pays à mettre en place des dispositifs qui permettent de se passer du dollar pour les échanges. Ce qui fait que les US deviennent petit à petit un pays comme un autre. C'est pas encore le cas, mais ça va venir. 

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il y a 5 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Normalement les USA peuvent supporter beaucoup plus de déficit que les autres parce que leur monnaie est nécessaire au commerce mondial qui a besoin de liquidités. Seulement la politique de sanctions tous azimuts de Trump pousse les pays à mettre en place des dispositifs qui permettent de se passer du dollar pour les échanges. Ce qui fait que les US deviennent petit à petit un pays comme un autre. C'est pas encore le cas, mais ça va venir. 

Et depuis peu on assiste à des rachats d'or massif par les banques nationales russes et chinoises. l'une des hypothèse serait une tentative de revenir à l'or comme valeur de référence.

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il y a 14 minutes, herciv a dit :

Et depuis peu on assiste à des rachats d'or massif par les banques nationales russes et chinoises. l'une des hypothèse serait une tentative de revenir à l'or comme valeur de référence.

Moi je pencherais pour un système mixte avec une garantie Or mais pas totale. Eh puis c'est un moyen de se débarrasser des Dollars

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a 3 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Moi je pencherais pour un système mixte avec une garantie Or mais pas totale. Eh puis c'est un moyen de se débarrasser des Dollars

Une réserve contre un dérapage massif du dollar ?

Ce qui est sûr c'est que sans le dollar les US ne pourront plus avoir un déficit de cette ampleur. Et comme ce déficit finance l'armée pour une grande part et bien c'est le grand frère US qui ne pourra plus servir de protecteur.

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il y a 17 minutes, herciv a dit :

Une réserve contre un dérapage massif du dollar ?

Ce qui est sûr c'est que sans le dollar les US ne pourront plus avoir un déficit de cette ampleur. Et comme ce déficit finance l'armée pour une grande part et bien c'est le grand frère US qui ne pourra plus servir de protecteur.

C'est  Israël qui va être content  

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Et tout ceux qui dépendent des USA comme l'OTAN.

Imaginez rien que la perte des moyens logistiques, comment la France devra se débrouiller pour ravitaillé ses troupes dans le monde entier....

Imaginez comment le marché mondial géré la perte d'un quart de sa valeur?

Imaginez la course à l'armement nucléaire pour se protéger de la Chine ou de la Russie.

 

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2 hours ago, loki said:

Je pense plutôt aux baisses massives d'impôts qui dopent l'économie mais au prix d'une explosion des déficits publics.

Si le protectionnisme de Trump fonctionnait, ça aurait un impact sur le déficit commercial des Etats-Unis mais celui-ci continue à se dégrader aux USA depuis l'arrivée de Trump aux commandes 

J'ai vu un chiffrage pas plus tard que ce matin qui, s'il n'est certainement pas l'explication déterminante, surtout pour la conjoncture de court terme, m'a paru pertinent pour le contexte général des USA depuis 1-2 décennies et pour quelques temps encore, mais plus si longtemps: la démographie. En termes de pyramide des âges, les ricains sont à la confluence en ce moment assez idéale des dernières franges de Baby Boomers encore en activité, d'une grande majorité en retraite avec une masse énorme d'épargne, de "Gen-Xers" au plus haut de leur potentiel de revenus et avec encore un comportement d'épargnants et une forte consommation (plus une dette encore gérable), et de millenials très friqués pour un tiers, pas tellement pour le reste, mais tous très, très dépensiers, au-delà du raisonnable, produisant un environnement riche en cash (disponible ou emprunté) et un niveau de consommation difficilement compréhensible hors du contexte culturel américain. On regarde sans arrêt leur dette publique en oubliant trop fréquemment leur dette privée, montée en flèche depuis les années 80, avec des conséquences de long terme sans doute dramatiques pour les 30-40% les moins favorisés de leur population, surtout les derniers contingents de la génération X et les millenials. Mais en attendant la perte de confiance dans le dollar, cet environnement particulier crée un contexte hautement propice à la croissance.... Fut-elle destinée à disparaître durablement à moyen terme. 

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Il y a 2 heures, Tancrède a dit :

J'ai vu un chiffrage pas plus tard que ce matin qui, s'il n'est certainement pas l'explication déterminante, surtout pour la conjoncture de court terme, m'a paru pertinent pour le contexte général des USA depuis 1-2 décennies et pour quelques temps encore, mais plus si longtemps: la démographie. En termes de pyramide des âges, les ricains sont à la confluence en ce moment assez idéale des dernières franges de Baby Boomers encore en activité, d'une grande majorité en retraite avec une masse énorme d'épargne, de "Gen-Xers" au plus haut de leur potentiel de revenus et avec encore un comportement d'épargnants et une forte consommation (plus une dette encore gérable), et de millenials très friqués pour un tiers, pas tellement pour le reste, mais tous très, très dépensiers, au-delà du raisonnable, produisant un environnement riche en cash (disponible ou emprunté) et un niveau de consommation difficilement compréhensible hors du contexte culturel américain. On regarde sans arrêt leur dette publique en oubliant trop fréquemment leur dette privée, montée en flèche depuis les années 80, avec des conséquences de long terme sans doute dramatiques pour les 30-40% les moins favorisés de leur population, surtout les derniers contingents de la génération X et les millenials. Mais en attendant la perte de confiance dans le dollar, cet environnement particulier crée un contexte hautement propice à la croissance.... Fut-elle destinée à disparaître durablement à moyen terme. 

 

Tststststs..................Quoi ? T'es pas au courant ? Il y a d'un coté la méchante dette, c'est à dire la dette publique, et de l'autre la gentille dette, privée celle-là :rolleyes:

 

Il y a 5 heures, loki a dit :

Sur n'importe quel autre pays, oui.

Mais pour les USA compte tenu de leur place et de celle de leur monnaie dans l'économie mondiale, je n'en sais rien

 

 

On rappellera ces immortels paroles d'un ex-secrétaire du Trésor sous Nixon, John Bowden Connally, et qui disait en substance à propos du dollars en s'adressant à une délégation d'européens inquiets : le dollar c'est notre monnaie mais votre problème.

Et Johnny boy avait non seulement raison, mais reste pertinent aujourd’hui encore...

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