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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Le parti Républicain, à ce stade, ses caciques en tout cas, sont très contents :

  • débarrassés du Trump ; ils peuvent parfaitement survivre à 4 ans d'opposition, surtout...
  • ... qu'ils sont peinards, avec un maintien de leur majorité au Sénat et la Cour Suprême : ils pourront tout bloquer (peu de "risque" sérieux de réforme d'aucune sorte) et toute la merde à venir (il va y en avoir ! ) va pouvoir être imputée à Biden ;
  • la probable vice-présidente est censément noire : ça va mobiliser la base pour 2024.

What else ?

Donc Trump : à la poubelle, ciao bello !
Ils auront bien le temps de faire croire n'importe quoi aux deplorables d'ici 18 mois pour les prochaines échéances, surtout vu la  récession qui s'annonce.

Après la période de crise nationale1 qu'est l'élection d'un Président aux Etats-Unis, ça va être intéressant de voir comment le GOP va retomber sur ses pattes. Le parti a été phagocyté par le "clan Trump", en un temps record, et certains diront que le poisson pourrit par la tête. De mon côté, je pense en réalité que le "trumpisme" a dépassé le conservatisme classique et son instigateur est devenu un tuteur (au sens du jardinage, une armature) idéal pour le parti : les derniers résultats le montrent clairement, tout citoyen US républicain vote Trump même s'il exècre le personnage. Seule peut-être une élite politique de Washington a pu se retenir (voire voter Biden).

L'amnésie des deux partis à l'égard de leurs bases électorales les a transformé en coquilles vides depuis 20ans, doctrinalement et philosophiquement parlant. La disparition progressive des grandes figures et des « grands caractères » (McCain & co) a achevé cela. L'élu de terrain d'aujourd'hui soutiendra donc un Trump, désormais enraciné dans l'esprit du partisan comme dans la dynamique du parti. Alors certes, un Chris Christies peut faire une grimace lorsque Trump annonce une victoire tombée du ciel, mais tous continueront à oeuvrer pour le collectif républicain, quoi qu'il en coûte.

S'ils survivront à 4ans d'opposition, prions pour qu'ils ne s'arrêtent pas à ça. Chacune des grandes formations politiques doit mener son introspection, se purger de certaines passions (éviter la tyrannie de la majorité (ou des minorités)) et revenir aux problématiques de terrain. Le GOP a peut-être une longueur d'avance là-dessus.


1. Dans le paragraphe Crise de l'élection in De la Démocratie en Amérique (1835-40) : 

«  J’ai dit dans quelles circonstances favorables se trouvaient les États-Unis pour l’adoption du système électif, et j’ai fait connaître les précautions qu’avaient prises les législateurs, afin d’en diminuer les dangers. Les Américains sont habitués à procéder à toutes sortes d’élections. L’expérience leur a appris à quel degré d’agitation ils peuvent parvenir et doivent s’arrêter. La vaste étendue de leur territoire et la dissémination des habitants y rend une collision entre les différents partis moins probable et moins périlleuse que partout ailleurs. Les circonstances politiques au milieu desquelles la nation s’est trouvée lors des élections n’ont jusqu’ici présenté aucun danger réel.

Cependant on peut encore considérer le moment de l’élection du président des États-Unis comme une époque de crise nationale. 

L’influence qu’exerce le Président sur la marche des affaires est sans doute faible et indirecte, mais elle s’étend sur la nation entière; le choix du Président n’importe que modérément à chaque citoyen, mais il importe à tous les citoyens. Or, un intérêt, quel­que petit qu’il soit, prend un grand caractère d’importance, du moment qu’il devient un intérêt général.

(...)

De plus, les partis, aux États-Unis comme ailleurs, sentent le besoin de se grouper autour d’un homme, afin d’arriver ainsi plus aisément jusqu’à l’intelligence de la foule. Ils se servent donc, en général, du nom du candidat à la présidence comme d’un sym­bole; ils personnifient en lui leurs théories. Ainsi, les partis ont un grand intérêt à déterminer l’élection en leur faveur, non pas tant pour faire triompher leurs doctrines à l’aide du Président élu, que pour montrer, par son élection, que ces doctrines ont acquis la majorité.

Longtemps avant que le moment fixé n’arrive, l’élection devient la plus grande, et pour ainsi dire l’unique affaire qui préoccupe les esprits. Les factions redoublent alors d’ardeur; toutes les passions factices que l’imagination peut créer, dans un pays heureux et tranquille, s’agitent en ce moment au grand jour.

De son côté, le Président est absorbé par le soin de se défendre. Il ne gouverne plus dans l’intérêt de l’État, mais dans celui de sa réélection; il se prosterne devant la majorité, et souvent, au lieu de résister à ses passions, comme son devoir l’y oblige, il court au-devant de ses caprices.

À mesure que l’élection approche, les intrigues deviennent plus actives, l’agitation plus vive et plus répandue. Les citoyens se divisent en plusieurs camps, dont chacun prend le nom de son candidat. La nation entière tombe dans un état fébrile, l’élection est alors le texte journalier des papiers publics, le sujet des conversations particu­lières, le but de toutes les démarches, l’objet de toutes les pensées, le seul intérêt du présent.

Aussitôt, il est vrai, que la fortune a prononcé, cette ardeur se dissipe, tout se cal­me, et le fleuve, un moment débordé, rentre paisiblement dans son lit. Mais ne doit-on pas s’étonner que l’orage ait pu naître ? »

Modifié par Kerloas
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9 hours ago, cracou said:

ce peignoir mauve est perturbant

Je demande des excuses! En tant que membre d'une association étudiante dont l'uniforme (de guindaille) est le peignoir (couleur variable selon l'année), je trouve cette remarque profondément offensante!

Sinon, ils allument leur webcam tes étudiants? Nous personne ne le fait (sauf le prof) et quand bien même, on est trop nombreux pour qu'il puisse voir quoique ce soit.

 

 

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il y a une heure, mehari a dit :

Je demande des excuses! En tant que membre d'une association étudiante dont l'uniforme (de guindaille) est le peignoir (couleur variable selon l'année), je trouve cette remarque profondément offensante!

On ne peut offenser que des humains. L'étudiant, qui est un état proto-larvaire, n'est pas encore arrivé à ce stade. Gnignigniiiiiiiiiii

Citation

Sinon, ils allument leur webcam tes étudiants? Nous personne ne le fait (sauf le prof) et quand bien même, on est trop nombreux pour qu'il puisse voir quoique ce soit.

Je les force à ouvrir et je commente. Sur zoom avec mon matériel (multiples écrans etc etc) ça passe fort bien. Et je pose systématiquement les questions tordues aux têtes que je ne vois pas.

Modifié par cracou
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Un bon article sur l'opinion de la diplomatie française quant à la situation actuelle:

https://www.voanews.com/2020-usa-votes/no-matter-who-wins-us-vote-paris-wants-reset

No Matter Who Wins US Vote, Paris Wants a Reset

By Nicolas Pinault

November 05, 2020 12:44 PM

ap_france_us_vote.jpg?itok=G61UVSVx

Copies of the French newspaper Le Monde with the headline "Trump-Biden: The United States Is Tearing Itself Apart" is seen at a newspaper stand in Paris, France, Nov. 4, 2020.

PARIS - As people wait to see who will be confirmed the winner of the U.S. presidential election, politicians and analysts in France discuss the ongoing process and outcome of the vote, but especially its future impact on the relationship between the two countries.

The U.S. election is all over the news in France and, since Tuesday, the French media have been covering the vote extensively.

The uncertainty around the outcome is widely commented on, especially since final results were still pending more than 24 hours after polling stations closed.

Jean-Claude Beaujour, a lawyer and vice president of France-Ameriques, an association which promotes friendship between France and the United States, says people in France have a hard time understanding that in the United States, each of the 50 states has different legislation to organize the vote. In addition, he said, the U.S. is seen as the country of Google, the Silicon Valley, with a technological edge and that it is hard to believe that the country does not have a better and faster way of processing the election results to know who won.

After four years of a tumultuous relationship between U.S. President Donald Trump and France’s Emmanuel Macron, officials in Paris say that regardless of who is sworn in as the next U.S. president, a fresh start is needed for both countries.

French Foreign Minister Jean-Yves Le Drian says it is up to the American people to decide who will be president and that France will work with whoever is elected and the new administration in Washington. He stressed that Europe has been reaffirming its sovereignty over the past four years and that there will be no going back to the previous situation. Therefore, he added, a new transatlantic relationship must be built based on a new partnership.

As of Thursday, President Emmanuel Macron had not commented on any possible outcome of the U.S. vote.

Quelques commentaires perso:

  • Réaliser la gravité de la situation c'est bien. Mais ne voir que le futur des relations entre les deux pays n'est pas suffisant. Les USA, c'est le coeur de l'occident, que ça plaise ou non.
  • Dire que la relation a été tumultueuse: bien. Mais si on sait ce qu'on perd, on ne sait jamais ce qu'on gagne.
  • Proposer de refonder notre relation pour les deux pays. Bien, mais pourquoi maintenant? Le message n'est-il pas que les USA sont affaiblis par la crise institutionnelle et qu'ils ne peuvent plus imposer leurs desideratas? Si c'est l'idée alors c'est une mauvaise idée.
  • Prétendre que l'Europe a réaffirmé sa souveraineté je suis désolé mais c'est du pipeau complet. On a même pas réussi à faire payer leurs impôts aux GAFAM. Et dans le militaire les européens sont de plus en plus dépendants des USA (cas du F-35).
  • Dire qu'on ne reviendra pas à la situation précédente c'est extrêmement imprudent parce qu'on a simplement plus les moyens de l'imposer.
  • Souhaiter "une nouvelle relation transatlantique" est donc parfaitement ridicule si on est pas nous-même capables de nous hisser à un rang nous donnant le droit d'être mieux considérés. Ce que l'on essaie de faire avec "l'Europe", qui elle ne se conçoit pas sans les USA.

En clair les signaux forts visant à renforcer l'indépendance française, "ça devrait être maintenant". Pour paraphraser le slogan de campagne de François Hollande. :happy:

L'OS souverain, les programmes d'armement futurs entièrement nationaux, le renforcement du budget de la défense, le tour de vis sécuritaire, la mise au pas des éléments séditieux, y-compris téléguidés par l'étranger, ou des pouvoirs parallèles, le volontarisme au niveau de l'énergie, des télécommunications, de l'enseignement, etc.
Ça, ou Dieu sait quoi d'autre, ça devrait être maintenant. Le contexte Covid invalide en partie cela, c'est vrai, mais nous ne sommes quand même pas complètement devenus impotents.

Si Macron se fendait d'un discours de politique générale disant en substance: "le monde est devenu instable, on ne peut compter que sur nous-même, on ne pourra pas être forts ensemble aux côté de tout partenaire avec lequel la France souhaiterait avoir une relation stratégique et réciproquement, ou bien si le cas échéant on ne peut pas nous-même français réaffirmer notre propre force afin de la mettre au service de nos intérêts", je dirais banco.

Le silence prudent de Macron mentionné à la fin de l'article est quelque part admirable parce que ce n'est pas le moment de l'ouvrir sur les USA ou notre relation envers eux.

Mais ce n'est pas parce qu'il ne parle pas des USA, ce qu'il n'a pas à faire comme l'a rappelé Le Drian qui pourtant passe un peu outre en tirant déjà des plans sur la comète, qu'il n'est pas temps de parler de nous-même.

Surtout au moment où on doit en Europe gérer les coups de pression d'erdogan, seuls.

 

...Tiens d'ailleurs ça ne serait pas une aubaine pour les USA ça, une petite guerre majeure aux portes de l'Europe dans une certaine région à l'est de la Méditerrannée? :laugh:
- Soit pour décréter que la situation ne permet pas une transition du pouvoir sans risque et permettre à trump de rester au pouvoir?
- Soit dès la prise de pouvoir de biden pour calmer un peu les deux franges de la population US en allant taper sur un certain régime qui cumule presque toutes les tares que les DEUX camps politiques extrémistes mais aussi les modérés ne peuvent absolument pas supporter?

Et en plus ça enlèverait une épine du pied des russes tout en les remarginalisant, ils n'auraient ainsi aucun intérêt à jouer la surenchère... le beurre et l'argent du beurre en somme.

(je ne plaisante qu'à moitié)

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Il y a 2 heures, Patrick a dit :

Proposer de refonder notre relation pour les deux pays. Bien, mais pourquoi maintenant? Le message n'est-il pas que les USA sont affaiblis par la crise institutionnelle et qu'ils ne peuvent plus imposer leurs desideratas? Si c'est l'idée alors c'est une mauvaise idée.

Peut-être un peu forcé par les déclaration de la mindef allemande.

Il y a 2 heures, Patrick a dit :

- Soit pour décréter que la situation ne permet pas une transition du pouvoir sans risque et permettre à trump de rester au pouvoir?

C’est à Banana City, ça : là, les américains ont voté, et ils vont bien finir par sortir un résultat et le respecter.

Le cynisme est peut-être une règle d’or, mais cyniquement, je penserais plutôt au calcul inverse : continuer à laisser la situation se cristalliser en espérant que l’Europe fera preuve de son impuissance pour tirer les marrons du feu à la fin (et dans les marrons du feu il y a le pétrole arabe).

Même ça, j’y crois peu si Biden passe. Il adoptera une posture morale tout en essayant d’être le moins impliqué possible (comme l’Allemagne :biggrin:). La différence avec Trump, c’est la posture morale. Il me semble que les américains continueront à penser que leur grand rival est chinois.

Le monde musulman ne compte pour rien dans ces calculs, ce qui laisse ouverte la porte à 2 hypothèses:

-sans qu’on se mêle de ses affaires, il se réorganisera et soignera progressivement ses maux;

-sans qu’on se mêle de ses affaires et ballotté au gré de la politique des grands, il s’enfoncera.

 

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article qui m'avait fait tiquer

Citation

Deux comtés de l'Oregon farouchement républicains ont adopté mardi, via un référendum local qui accompagne traditionnellement le scrutin présidentiel, une mesure proposant de "bouger les frontières de l'Oregon" et de rejoindre l'Idaho. "Aux États-Unis, les différences entre libéraux et conservateurs, ça génère de la haine", affirme Mike McCarter, le promoteur de cette mesure à laquelle se sont ralliés les comtés d'Union et de Jefferson.

"Les zones urbaines contrôlent la masse des gens", déclare cet ancien gérant d'un club de tir, âgé de 73 ans. L'Oregon, qui s'étend entre la côte du Pacifique relativement riche et urbanisée, à l'ouest, et les montagnes et déserts de l'est, où l'exploitation forestière, l'élevage et l'industrie minière prédominent, est un État très hétérogène.

[...]

Cela n'empêche pas l'idée de trouver un écho auprès de nombreux conservateurs, en Oregon ou ailleurs dans le pays, assure M. McCarter. "Il y a un réel affrontement entre les bleus (démocrates) et les rouges (républicains). L'Indiana et l'Illinois ont le même problème, car Chicago contrôle tout l'Illinois. Dans l'État de New York, la ville de New York contrôle tout", dit-il.

Même si le dernier référendum paraît fantaisiste, "il trouve un écho dans la division politique régnant dans des endroits comme l'Oregon, qui devrait être prise au sérieux", estime Steven Beda, professeur d'histoire à l'université d'Oregon. "Cela parle à l'histoire de beaucoup de gens dans l'Oregon rural, qui ont le sentiment que leur identité, ainsi que leurs idées politiques et leur économie, ne sont pas en phase avec les grandes villes", explique l'historien. 

[...]

https://www.rtl.fr/actu/international/etats-unis-des-electeurs-d-oregon-veulent-changer-les-frontieres-pour-fuir-les-democrates-7800917213

je ne sais pas où va ce pays, mais j'espère qu'il n'entrainera pas le monde (que nous connaissons) dans sa chute.

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Il y a 4 heures, Hirondelle a dit :

@mehari : étudiant ?!

Chapeau, à te lire je n’aurais jamais cru que tu étais un truc proto-larvaire à peignoir.

Je vais regarder mon aîné d’un autre oeil désormais : peut-être a-t-il une vie intelligente sur les forums ?)

 

A la différence de l'adulte post-larvaire, qui même en peignoir, peut lui aller chercher une bouteille de lait :laugh:.spacer.png

PS : instant d'analyse sociologique de la grande distribution aux USA.

Modifié par Benoitleg
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il y a 4 minutes, Niafron a dit :

Selon fox News, Biden vient de prendre le lead en Géorgie… de 900 voix…

Oui ca devient très serré dans pas mal d'états, 

spacer.png

Georgia:

spacer.png

 

Pennsylvania:

spacer.png

 

Modifié par Castor
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À signaler que la Caroline du Nord ne communique plus depuis presque 48 heures : ils vont prendre en compte les bulletins par correspondance jusqu'au 12 novembre ( mais en date du 3 ) donc pas de résultat dans les jours à venir.

Idem pour la Pennsylvanie qui comptabilisera les votes des militaires outre-mer pendant encore une semaine.

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3 hours ago, rendbo said:

article qui m'avait fait tiquer

je ne sais pas où va ce pays, mais j'espère qu'il n'entrainera pas le monde (que nous connaissons) dans sa chute.

Ces référendums n'ont pas grande chance d'aller où que ce soit: le fédéralisme est fort, et les dispositions constitutionelles quasi impossibles à bouger, surtout en ces temps de division/polarisation extrême. Bouger les frontières des comtés ruraux de l'Oregon et de l'Etat de Washington pour les rattacher à l'Idaho ne se fera pas, tout comme faire de Porto Rico (voire du District of Columbia) un Etat, ou encore diviser la Californie en plusieurs Etats, avant tout précisément... En raison du problème que ces comtés pointent dans leur militantisme: le fonctionnement du vote, la concentration du pouvoir dans une zone urbaine dominante, s'y opposera, tout comme la frilosité des autres Etats à modifier de telles choses (dépense de capital politique pour un sujet qui ne leur apporte rien, risque de contagion, risque d'impact sur la carte électorale...) au Congrès. 

Mais c'est aussi un problème plus large de l'époque: une sorte "d'oppression" géographique des zones moins densément peuplées, de nombre de villes moyennes et même de certaines grandes (qui n'ont pas économiquement le vent en poupe) à un degré sans précédent par un nombre somme toute limité d'aires urbaines disproportionnellement attractives/puissantes qui surconcentrent les flux de capitaux d'investissement et une population (par ailleurs très divisée économiquement genre "a tale of two cities") dont la taille permet d'imposer les impératifs de la dite agglomération aux dépends de tout le reste du territoire concerné. En Californie et à NY, c'est cruellement caricatural. 

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Il y a 21 heures, Héliphas a dit :

on faisait des blagues sur l'Afrique qui envoit des observateurs.

Révélation

 

Vu d’Afrique.

Les États-Unis seraient-ils eux aussi un “pays de merde” ?

Burkina Faso

Le Pays - Ouagadougou

Publié le 05/11/2020 - 13:40

 

En 2018, Donald Trump avait qualifié un certain nombre de pays, dont les États africains, de “pays de merde”. Mais au vu de son attitude peu démocratique lors de la présidentielle américaine – au cours de laquelle il s’est empressé de revendiquer la victoire et de dénoncer des fraudes –, l’on est en droit de se demander s’il n’est pas du même acabit que les dirigeants de ces pays qu’il méprise, s’amuse ce journal burkinabé.

De Joe Biden ou de Donald Trump, les Américains, qui étaient appelés aux urnes le 3 novembre dernier, attendent de savoir qui sera le 46e président des États-Unis. Une élection qui intéresse aussi au plus haut point les Africains, curieux de savoir si Donald Trump, connu pour son manque d’intérêt, à la limite du mépris, pour le continent noir, où il n’a même pas daigné mettre les pieds une seule fois en quatre ans, pourra se succéder à lui-même.

C’est donc naturellement qu’en Afrique, comme un peu partout dans le monde, la tension monte durant l’attente des résultats. Car, s’il n’est pas exclu que le milliardaire compte encore des sympathisants sur le continent noir, il y a des raisons de croire que, dans leur grande majorité, le cœur des Africains bat pour Joe Biden, ancien vice-président du seul président noir de l’histoire des États-Unis.

 

République bananière

En qualifiant leurs États de “pays de merde”, Donald Trump a contribué à s’aliéner la sympathie de bien des Africains. Cela dit, vu d’Afrique, l’un des faits majeurs de cette présidentielle est qu’avant même la fin du dépouillement, le président américain sortant s’est autoproclamé vainqueur, dénonçant au passage des tentatives de fraude, et a menacé de saisir la Cour suprême pour arrêter le décompte des résultats.

De quoi rappeler les républiques bananières, où la contestation systématique et les dénonciations de fraudes sont la marque déposée des élections en Afrique. Sauf que, dans ce cas d’espèce, ce n’est pas le candidat de l’opposition, comme c’est généralement le cas sous nos tropiques, qui crie à la fraude, mais bien le président sortant. On croit rêver, et pourtant c’est la triste réalité.

 

Risque de violences

Donald Trump va-t-il faire de son pays un “pays de merde” ? Il présente bien des points de similitude avec tous ces dirigeants africains qui se comportent en “président fondateur” [expression ironique employée en Afrique pour qualifier les autocrates]. On se demande quel genre de démocrate est Donald Trump, avec un tel comportement, qui ne met pas son pays à l’abri d’une crise.

À lire aussi Vu d’Europe. Désormais, l’Amérique fait pitié

En tout état de cause, il faut souhaiter qu’au sortir de cette présidentielle 2020, qui s’annonce indécise jusqu’au bout, cela ne donne pas lieu à des violences, dont la menace est loin d’être écartée. Cela ne pourrait qu’écorner l’image de la plus grande démocratie du monde, et celle de Donald Trump avec.

 

https://www.courrierinternational.com/article/vu-dafrique-les-etats-unis-seraient-ils-eux-aussi-un-pays-de-merde?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1604580169&fbclid=IwAR33QB-CUW8U3lwuteQB_W4-Pv2Tha6e-qjz8bV4G98VgUjZNxCqdPlmyX0

Attend,

Dans le genre retour de bâton ironique, y a encore plus fort.

L'OSCE ( qui envoie souvent des observateurs pour surveiller le bon déroulement des élections, et qui a l'habitude de dézinguer les élections dans la sphère ex-soviétique ) donne son avis sur les élections US...

Et dénonce un abus de pouvoir de Trump (la déclaration prématurée de victoire, et la demande d'arrêter les décomptes)
MDR.
Si Trump surmonte cette crise, je sent aussi un retrait/defunding de l'OSCE ( avec un remplacement par la Russie? :)

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/05/elections-americaines-l-osce-accuse-donald-trump-d-abus-de-pouvoir-flagrant_6058624_3210.html

 

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Attention: je ne dis pas qu'il y a fraude!

Par contre je pense que les questions sont légitime et on ferrait mieux d'y répondre.

https://i.f1g.fr/media/cms/768x/2020/11/05/0102f36e839beca75d5a4d350842b1f7a0332ca2c1c71824977c213b4f60bda3.jpeg

https://i.f1g.fr/media/cms/715x/2020/11/05/948eac17954a0fa00cdef6b958b2f14ac95cf870d7687b94aa5da11b9d898082.png

Un taux de participation de 89.25% dans le Wisconsin est possible, oui. Mais il pose question.

Des gens respectables comme l'ancien maire de NY Rudolph Giuliani ont des gros soucis avec le Michigan.

Les articles ci-dessous sont raisonables et sourcés. Donc Il vaut bien mieux répondre aux questions raisonnablement plutôt que de pincer le nez face aux 49.999999% d'électeurs qui ont voté Trump malgré le Covid, la crise économique et une campagne de presse permanente depuis 4 ans.

https://www.lefigaro.fr/international/elections-americaines-les-accusations-de-fraudes-sont-elles-fondees-20201105

 

Révélation

 

Élections américaines : les accusations de fraudes sont-elles fondées ?

LA VÉRIFICATION - L'équipe de Donald Trump a annoncé entamer plusieurs poursuites judiciaires. Plusieurs incidents ou simples rumeurs émaillent le décompte de l'élection présidentielle, et la question du vote à distance reste éminemment délicate.

Par Luc Lenoir

Publié hier à 18:43, mis à jour il y a 2 heures

L'avocat de campagne de Donald Trump, Rudolph Giuliani, lors de son intervention à Philadelphie. MARK KAUZLARICH / REUTERS

LA QUESTION. L'équipe de Donald Trump le martèle : elle ne laissera pas l'élection «volée» par ce qu'elle décrit comme une «fraude électorale massive». Mercredi dans la journée, Rudolph Giuliani, ancien maire de New York et principal avocat de la campagne de Donald Trump a pris la parole à Philadelphie pour expliquer la position actuelle du président candidat : «C'est triste que nous soyons ici, dans le berceau de notre démocratie, et que nous assistions à la chose la plus antidémocratique qui soit», a-t-il notamment affirmé. Au cœur des suspicions, les bulletins de vote par correspondance, utilisés cette année par près de 100 millions d'électeurs en raison de la crise du coronavirus. «Cette forme de vote à distance a toujours été considérée comme la plus susceptible de fraude. Le New York Times l'affirmait quand cela ne s'appliquait pas au candidat Donald Trump», ironisait ainsi Rudolph Giuliani, évoquant d'anciens articles du célèbre journal.

En direct : EN DIRECT - Présidentielle américaine : Trump et Biden quasiment à égalité en Géorgie

Dans le Michigan, Donald Trump a lancé une requête pour faire à nouveau examiner les bulletins déjà décomptés. L'équipe a également annoncé avoir lancé des actions similaires dans le Wisconsin, en Arizona, et dans le Nevada. Parallèlement, Donald Trump a indiqué dès la nuit de l'élection qu'il allait demander à la Cour suprême d'invalider les bulletins arrivés en retard, une modalité récemment autorisée dans plusieurs États. Ces actions en justice reposent-elles sur des éléments concrets, qui pourraient laisser penser à une fraude?

VÉRIFIONS. Première pomme de discorde, les observateurs républicains qui se seraient vus empêchés d'entrer dans la salle de tri et de dépouillement des votes. Rudolph Giuliani a ainsi détaillé son accusation : «Nous étions supposés être autorisés à observer le décompte des bulletins. Pour la machine corrompue de Philadelphie, cela signifie se tenir à 20 ou 30 pieds [6 à 9 mètres environ], sans pouvoir voir si le vote a un cachet de poste valide, s'il est bien daté, signé... Autant de choses qui permettent d'inclure des bulletins frauduleux. Ça fait vingt heures que ça dure», s'est-il inquiété.

Des représentants de Pennsylvanie et du Michigan ont répondu, expliquant que les règles d'écartement mises en place découlent des exigences de distanciation sociale imposées pour protéger les agents du scrutin contre le coronavirus. Le gouverneur démocrate de Pennsylvanie Tom Wolf a déclaré qu'«à Philadelphie, les officiels administrent les élections avec le plus haut degré de transparence». D'autres ont ajouté que les observateurs non-officiels ne peuvent entrer dans les salles de décompte. Jeudi soir, Pamela Bondi, ancien procureur général de Floride et soutien de Donald Trump a annoncé sur Fox News avoir obtenu une décision judiciaire pour entrer dans les salles et observer le processus de dépouillement.

Les étranges courbes de décompte du Wisconsin et du Michigan

L'autre sujet de préoccupation des Républicains concerne les courbes de décompte des votes, principalement dans le Wisconsin et le Michigan, États clés du scrutin, pour l'instant officiellement tombés dans l'escarcelle de Joe Biden. Les graphiques de décompte en fonction du temps, publiés notamment par le site Fivethirtyeight y montrent d'étranges progressions fulgurantes des voix pour le candidat démocrate (voir images ci-dessous), sans aucune progression pour Donald Trump.

Les courbes de progression du décompte dans le Michigan et le Wisconsin, avec les montées brutales du vote Biden. Fivethirtyeight

Une fraude de ce type - aussi grossière soit-elle - est-elle envisageable? Le site qui les a publiées a précisé que l'augmentation brutale constatée dans le Wisconsin correspondait à «l'arrivée des votes par correspondance de la ville de Milwaukee». Celle du Michigan serait de son côté due à «l'arrivée d'un gros lot provenant du comté de Wayne, où se situe Détroit. Comme on peut s'y attendre, ceux-ci sont essentiellement démocrates». Reste à déterminer pourquoi Donald Trump n'enregistre aucun vote dans l'intervalle. La revue conservatrice The American Conservative a de son côté souligné que le taux de participation était «ahurissant» dans l'État, reprenant des données issues du New York Times: «environ 89,25% des électeurs inscrits. Bien sûr, c'est techniquement possible, mais dire que ce serait un taux de participation record serait un euphémisme». Le record de participation dans l'État était pour l'instant de 73.24%, en 2004. Si au niveau fédéral, la participation à l'élection de 2020 est sans précédent depuis plus d'un siècle, beaucoup de Républicains doutent de la réalité d'un tel sursaut citoyen.

Une autre image fait également réagir, comparant deux instants du décompte, entre lesquels Joe Biden empoche 138.339 voix d'un coup dans le Michigan alors que Donald Trump et les autres candidats n'en enregistrent strictement aucune (voir ci-dessous).

Les tableaux indiquant une montée soudaine du vote Biden dans le Michigan. Decision Desk HQ

Avant d'être abondamment commentées, ces deux cartes avaient été publiées par le site politique Decision Desk HQ. Son porte-parole a commenté auprès de Buzzfeed News qu'il s'agissait «d'une simple erreur d'un fichier créé par l'État» du Michigan. «L'État a remarqué l'erreur et a produit un décompte mis à jour, corrigé en temps réel comme nous l'avons fait». Une faute de frappe serait à l'origine de l'incident. Le total des voix pour Joe Biden redescendait un peu plus tard dans la nuit à 2,02 millions de voix. Aucun incident de ce type n'a pour l'instant été relevé concernant le vote républicain.

Çà et là, des commentateurs ont enfin relevé des votes fantaisistes, provenant de personnes «nées au XIXe siècle», entendant par là manifestement usurpés. Des erreurs qui font écho à plusieurs affaires datant des derniers mois : à certains endroits, comme le New Jersey, des habitants avaient reçu des bulletins adressés à des personnes décédées, ou ne vivant pas à l'adresse indiquée.

À lire aussi : Présidentielle américaine: «Comme en 2016, les médias ont confondu prétention morale et réalité des faits»

Le vote à distance, bête noire des Républicains

Si ces incidents doivent être pris avec précaution, et peuvent sembler marginaux, le sujet du vote à distance inquiète de manière générale les votants républicains et leur candidat Donald Trump depuis le début de la campagne électorale. Le New York Post, quotidien conservateur, avait publié en août les «confessions» d'un fraudeur démocrate, partisan de Bernie Sanders et qui ne souhaitait pas défendre la candidature de Joe Biden. Il y détaillait toutes les techniques qu'il disait utilisées par son camp pour manipuler les élections. L'article avait éveillé les soupçons des partisans républicains, mais aussi les doutes de démocrates sur la véracité du témoignage.

Les partisans de Trump dénoncent également le manque de sécurité générique du vote à distance. Plusieurs États, dont certains vont décider de l'élection présidentielle ne requièrent par exemple pas de signature pour authentifier le vote. Dans le Wisconsin, aujourd'hui stratégique, les scrutateurs ne sont pas tenus de comparer les signatures. En Pennsylvanie, le code électoral publié en septembre 2020 «n'autorise pas le conseil électoral du comté à mettre de côté les bulletins de vote par correspondance ou par correspondance renvoyés uniquement sur la base de l'analyse des signatures». En août, Karen Bell, directrice du conseil électoral de Caroline du Nord, avait souligné dans un document officiel que «La signature de l'électeur sur l'enveloppe ne doit pas être comparée à la signature de l'électeur au dossier, car cela n'est pas exigé par la loi de la Caroline du Nord». «Les conseils de comté accepteront la signature de l'électeur sur l'enveloppe de retour du conteneur si elle semble avoir été faite par l'électeur».

À lire aussi : Présidentielle américaine : Portland, Détroit, Phoenix... Les tensions s'accumulent entre pro-Trump et pro-Biden

La polémique des stylos «sharpie»

Enfin, une polémique a éclaté en Arizona autour de l'utilisation d'un feutre, de la marque Sharpie, qui rendrait les bulletins invalides selon des électeurs. Le procureur général de l'Arizona s'est inquiété des multiples remontées de citoyens et a demandé des explications à une commission électorale du Comté de Maricopa. Un autre comté, celui de Pima, a répondu sur Twitter que les peurs étaient infondées sur le sujet, précisant que les bulletins de vote seraient comptés sans problème quelle que soit l'encre utilisée, avec un traitement manuel en cas de problème avec les machines de décompte.

Une mise au point qui, là encore, n'a pas suffi à rassurer les électeurs, certains concluant qu'un repassage manuel du vote pour vérification constituait une nouvelle possibilité de fraude pour les opérateurs... Au gré des allégations et contre-allégations des deux camps, et des recours judiciaires républicains - qui restent parfaitement légaux -, la question de la fraude électorale risque donc de rester au cœur des débats autour du scrutin pour plusieurs jours encore.

 

 

https://www.theamericanconservative.com/state-of-the-union/cause-for-concern-in-the-six-holdouts/

 

Modifié par c seven
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Plus sérieusement

Il y a 16 heures, Boule75 a dit :

Le parti Républicain, à ce stade, ses caciques en tout cas, sont très contents :

  • débarrassés du Trump ; ils peuvent parfaitement survivre à 4 ans d'opposition, surtout...

(...)Donc Trump : à la poubelle, ciao bello !

Je trouve que tu t'avances un peu (vendre la peau de l'ours ...).

1) Qui te dis que Trump concèdera cette élection ?
Le personnage me dégoûte, mais si j'étais à sa place, je tenterais absolument tout pour décrocher un autre mandat.

Juste par auto-préservation :
il a un certain nombre de procès qui l'attendent dès la fin de mandat (juste en comptant les affaires avant son élection de 2016).
Tant qu'il est président, il est de facto immunisé contre toute procédure judiciaire.

C'est vrai qu'habituellement, il y a de grosses indulgences (+ le pardon) pour les ex-présidents ...
Mais pas sûr que ça tienne cette fois : tensions tribales + de nombreux tabous / gentlemen's agreement qui ont déjà sauté lors de cette présidence.

 

2) Même si Trump n'est plus président, je le vois mal renoncer à sa tribune médiatique préférée.
Je le vois très bien, soit démarrer son propre media, ou plus simplement continuer de gueuler via twitter et conférences d'ex-président.
Et ce, quels que soient  les souhaits du GOP (qu'il a fréquemment ignoré, surtout les recommendations d'éviter les polémiques)

Bref, pour moi, non on ne sera pas débarrassé du Trump...
Et même s'il succombait (par exemple à une covid-orgie ), son héritage et style politique restera durablement dans le GOP
(le populisme fait voter ... et la base ne demande que ça)

Il y a 16 heures, Boule75 a dit :

Pour l'instant, car les bulletins dépouillés le plus tard sont souvent acquis à Biden ; à ce titre j'aime beaucoup les flagellations de sondeurs avant proclamation des résultats finaux : les enquêtes ont encore sous-estimés Trump, mais dans quelle marge finalement ?
Et on critique déjà ces outils comme s'ils avaient totalement failli alors qu'au final, si Biden est élu, eh bien... ils auront eu "raison".

Ils se sont aussi largement planté en prédisant une large vague démocrate au Sénat et à la Chambre ...
et ça c'est limite plus grave pour faire passer les mesures souhaitées par les démocrates.

Bref, c'est un triple échec.
 

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il y a 32 minutes, c seven a dit :

Un taux de participation de 89.25% dans le Wisconsin est possible, oui. Mais il pose question.

Pourquoi?

il y a 32 minutes, c seven a dit :

Des gens respectables comme l'ancien maire de NY Rudolph Giuliani ont des gros soucis avec le Michigan.

Mettre respectable et Giuliani dans la même phrase c'est comme dire que Staline était un humaniste....

il y a 32 minutes, c seven a dit :

Les articles ci-dessous sont raisonables et sourcés.

"The americanconservative".... mmmm....... ?

 

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il y a 4 minutes, Fusilier a dit :

Avec tout ce qui va lui tomber sur le dos et compris le risque de finir en taule, il va être très occupé :rolleyes:

Il finira bien par donner publiquement ou pas des secrets d’État. Ça devrait suffire. Ça plus la faillite qui surviendra tôt ou tard.

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il y a 13 minutes, Hirondelle a dit :

@rogue0

Donald Trump : son âge lui permettrait-il d’entamer une guérilla politique ?

Il me semble que la situation tient toute à sa personne. On ne trouve pas des numéros pareils sous la botte d’un cheval.

Il faut s'attendre au...

Révélation

Retour du Jedi :happy: !

-196217.jpg

Et non, c'est pas forcément une blague.

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il y a 12 minutes, rogue0 a dit :

Bref, c'est un triple échec.

Imagine le tableau final, 

+ 4 millions de voix de différence  au niveau national. Les républicains ont augmenté le nombre de votants, mais les démocrates aussi en accroissant la différence de votes au niveau national 

deux Etats républicains (de vieille tradition) qui passent dans l'escarcelle des démocrates,

Pour le Sénat va falloir attendre, il y a quand même la possibilité que ça finisse 50 /50 , les deux indépendants (Libertarian?)  faisant la loi...

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il y a 53 minutes, c seven a dit :

Des gens respectables comme l'ancien maire de NY Rudolph Giuliani ont des gros soucis avec le Michigan.

Même les américains disent que les avocats ne sont pas des gens respectables. :biggrin:

Vous n'avez pas idée du nombre de blagues sur les avocats que ma famille m'a ramené d'un long séjour en Californie. Et ils y tiennent, le plus souvent, le rôle de la vermine. :wink:

Mais puisqu'on en est à juger les élections sur les courbes de progression des dépouillements, je comprends que Donald Trump veuille arrête le poll race alors qu'il est en tête, mais ce n'est pas comme ça que ça se passe. C'est quand on a tout compté que le résultat arrive. La ligne d'arrivée, c'est 100% de bulletins dépouillés et pris en compte (donc mi-novembre si c'est serré).

Parce que sinon, Joe Biden aussi peut demander l'arrêt de la prise en compte des bulletins dépouillés au delà d'une certaine durée. Si l'on prend les graphiques de @Castor au début de cette page, au 1er % des bulletins dépouillés, Sleepy Joe a gagné la Géorgie et la Pennsylvanie. A quoi bon s'emmerder à dépouiller le reste, c'est certainement que de la fraude. :rolleyes:

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il y a 10 minutes, Fusilier a dit :

Avec tout ce qui va lui tomber sur le dos et compris le risque de finir en taule, il va être très occupé :rolleyes:

Potus le Orange en taule, tu tiens vraiment à faire un martyr ?!

C’est quand même un pays fabuleux !

[et appreciez à sa juste valeur le gars qui va et vient derrière la prêtresse envoûtée en lisant son journal :biggrin:]

@Alexis : 78 ans et le reste, ce serait un phénix.

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