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il y a une heure, pascal a dit :

Une porte-avions d'escorte de la classe Casablanca était construit et déclaré opérationnel (avions, équipage, armement) en moyenne en moins de 6 mois

Former un équipage en moins de 6 mois ... Ca veut dire que leur compétence et leur entrainement étaient forcément light, très light. Quand aux compétences d'officiers de marine avec quelques mois d'expériences ... 

Ce que je veux dire c'est que çà parait impressionnant parce qu'on s'imagine tous un Entreprise ou un Lexington mais çà en est très loin. Ces portes-avions ne peuvent fonctionner que comme une escorte, ce n'était que des portes-avions jetables destinés à attirer les kamikazes. Toute la compétence était dans le savoir-faire de l'Amiral commandant la flotte qui devait arriver à coordonner des équipages de bras cassés.

Tu imagines la difficulté de commander un changement de cap pour envoyer un raid aérien ?

 

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Herciv, je pense que tu n'as pas compris ce que voulait dire Pascal.

Il a dit que tous les 6 mois sortait une classe de pilote en nombre suffisant pour équiper un PA, classe qui devait avoir été lancée un ou deux an avant ( je ne connais pas le cursus et sa durée à l'époque ).

C'est "juste" une question d'organisation et de planification

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il y a 4 minutes, jean-françois a dit :

Herciv, je pense que tu n'as pas compris ce que voulait dire Pascal.

Il a dit que tous les 6 mois sortait une classe de pilote en nombre suffisant pour équiper un PA, classe qui devait avoir été lancée un ou deux an avant ( je ne connais pas le cursus et sa durée à l'époque ).

C'est "juste" une question d'organisation et de planification

Je ne parle pas des pilotes qui effectivement étaient formé en grand nombre et avec une anticipation suffisante pour en faire de bons pilotes. Je parle des marins.

Former un équipage complet en quelques mois était certe faisable, la preuve, mais avait des conséquences sur leur employabilité. Encore une fois manier une flotte avec des équipages à peine formé a des conséquences.

Je parle par exemple  d'un manœuvre de prise de vent pour lancer un assaut aérien avec une flotte de plusieurs dizaines de navires. Forcément avec des équipages à peine formé la manœuvre prend plus de temps surtout quand il faut respecter les distances. 

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Prenons le cas des CASABLANCA. Ils ont été conçu en urgence après le début de la guerre pour les US soit fin 41, début 42 et rentre en service à partir de juillet 43 à un rythme soutenu.

Equipage de plus de 1000 hommes. 

Donc les équipages de ces Casablanca n'ont pas eu plus de 18 mois pour se former avec des formateurs qui devait avoir à peine 4 ou 5 ans de savoir-faire tout au plus et aucun simulateur pour dégrossir le travail.

EN tous 87 porte-avions d'escorte on servi dans l'USN. Avec en moyenne 1000 hommes par équipages à former le tout en quelques mois.

Je rappel qu'il fallait 15 ans pour former un commandant de sous-marin en 1970. Ce n'est certe pas le même travail, mais c'est pour donner une échelle de temps. 

 

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on peut penser que pour les commandants, il y a eu de grosses promotions des personnes expérimentées vers les grosses unitées.

Pour le reste, un peut supposer qu'il y a eu dispersion des personnels expérimentés des premiers PA ( ou des PA coulés) vers les nouvelles unités

Ce n'est pas Pascal qui avait écrit un article sur le sujet il y a de cela 3-4 ans ?

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il y a 40 minutes, jean-françois a dit :

on peut penser que pour les commandants, il y a eu de grosses promotions des personnes expérimentées vers les grosses unitées.

Pour un équipage de 1000 hommes il te faut bien une cinquantaine d'officiers et le double d'officiers mariniers ou équivalents. Compte tenu du volume nécessaire et de ce qu'il y avait avant si tu avais 10% de personnes expérimentées dans un équipage tu as de la chance. Ils seront tous officier ou sous-officier. 

Modifié par herciv
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tu prends un bon commandant d'un croiseur léger, tu lui donnes 6 mois de formation théorique et 6 mois sur un PA en ligne ( en plus des personnes déjà présentes ) et tu peux obtenir un commandant de PA, pas au top certainement, mais temps de guerre total ca suffit dans un temps

c'est un exemple de ce qui peut être fait

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il y a 41 minutes, jean-françois a dit :

tu prends un bon commandant d'un croiseur léger, tu lui donnes 6 mois de formation théorique et 6 mois sur un PA en ligne ( en plus des personnes déjà présentes ) et tu peux obtenir un commandant de PA, pas au top certainement, mais temps de guerre total ca suffit dans un temps

c'est un exemple de ce qui peut être fait

Celui_là avait 17 ans de service : https://valor.militarytimes.com/hero/21123 et j'ai regardé d'autre c'est bien des commandants qui avaient autour de 15 ans de services dans l'USN sur plein de navires différents.

Modifié par herciv
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Il ne faut pas oublier que les États-Unis avaient de petites armées pro avant la guerre (17ieme derrière la Roumanie) mais une solide marine, un excellent corp expéditionnaire de TDM l'usmc.

De plus un système d'armée de réserve opérationnelle très poussés qui a fourni les structures regimentaires et les cadres de la guerre (federalisation de la garde nationale et des gardes de côte.

Que ce soit dans l'armée ou la Navy il y avait déjà des compétences en réserve.)

La plupart des régiments us de la guerre ce révèle être des régiments de reserve d'avant guerre, les cadres étant souvent des réservistes d'avant guerre ayant sauf les nouveaux officiers et nco sous leurs ordres les volontaires et les appelés.

Ils ne sont pas partie de zéros pour les équipages à partir de 42.

 

Modifié par Connorfra
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il y a 44 minutes, herciv a dit :

Biden un peu chahuté en ce moment :

 

 

C'est bien un gros raté dans la gestion des documents classifiés (comme Trump).

Mais je rangerais ça plutôt dans le fil criailleries (à côté des frasques de Elon Musk, etc).

Même le blocage de l'élection du speaker (bloqué par les extrémistes du Tea Party) pourrait y rentrer (sauf que ce cirque est la confirmation qu'on aura 2 années de blocage partisan au congrès US, avec une opposition frontale dure, avec des shutdowns sur le budget, etc).

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https://www.i24news.tv/fr/actu/international/ameriques/1673501340-au-moins-un-lot-supplementaire-de-documents-classifies-retrouves-dans-les-bureaux-de-joe-biden (12 janvier 2022)

Les assistants du président américain Joe Biden ont découvert au moins un lot supplémentaire de documents classifiés dans un lieu distinct du bureau de Washington qu'il utilisait après avoir quitté l'administration Obama, a déclaré mercredi une personne au courant de l'affaire à NBC News.

Selon le correspondant d'i24NEWS à Washington Antoine Heulard, ces nouvelles révélations sont évidemment une mauvaise nouvelle pour le président. "D’abord parce que tout cela laisse un sentiment de négligence. Et surtout ceci relance la tempête politique, les Républicains s’en donnent à coeur joie car ils ont l’opportunité de se “venger” de Biden qui avait déclaré à propos du scandale des documents chez Trump que ce dernier était “irresponsable”.

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https://www.latimes.com/opinion/story/2023-01-13/california-egg-shortage-prices-bird-flu-cage-free

La Californie connaît une pénurie massive d'œufs. Le prix moyen au détail a bondi la semaine dernière à plus de 7 dollars la douzaine, soit une augmentation de 5 dollars par rapport à la même période l'année dernière. De nombreux magasins ont épuisé tous les stocks de cet aliment de base.

L'une des raisons de cette pénurie est que la grippe aviaire continue de ravager les populations d'oiseaux d'élevage aux États-Unis. L'épidémie de grippe aviaire la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis a déjà tué plus de 50 millions d'oiseaux au niveau national. Les oiseaux sont morts non seulement à cause du virus mais aussi, dans la plupart des cas, parce que les humains les ont tués pour empêcher le virus de se propager davantage.

La pénurie s'explique également par le fait que plusieurs États interdisent la vente d'œufs provenant d'oiseaux en cage. Ces politiques s'inscrivent dans le sillage de l'interdiction imposée par la Californie en 2018, qui est entrée en vigueur l'année dernière. L'augmentation de la demande nationale d'œufs de poules en liberté accentue encore la pression sur l'offre limitée.

Modifié par Wallaby
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Il serait facile d'ironiser en constant que lorsque les agissements de Trump contredisent la loi, cela prouve que Trump est un vilain méchant, et que lorsque les agissement de Biden contredisent la loi, cela prouve que la loi est inique et doit être abrogée, mais les arguments suivants qui critiquent la dérive inflationniste et démocraticide des classifications, valent le détour :

https://www.theguardian.com/commentisfree/2023/jan/12/yes-joe-biden-may-have-broken-the-espionage-act-but-the-law-is-the-problem

Comme je l'ai déjà expliqué, même l'utilisation de la loi sur l'espionnage pour s'en prendre à Trump ne devrait pas être applaudie par les démocrates. Au lieu d'espions réels, cette loi centenaire est généralement utilisée de manière abusive pour poursuivre les lanceurs d'alerte et menacer les journalistes. Mais elle est en fait si large que si vous êtes un lecteur de longue date du Guardian, vous avez probablement techniquement enfreint la loi vous aussi !

Le Guardian, comme tous les autres grands journaux traitant de l'actualité américaine, a publié des documents que le gouvernement considère comme classifiés ou "informations de défense nationale". Les fichiers Snowden ne sont qu'un exemple ; il y en a probablement d'innombrables autres.

Heureusement, le premier amendement devrait finalement protéger le Guardian et ses lecteurs de toute poursuite. (Ironiquement, d'abord l'administration Trump, et maintenant l'administration Biden pourraient essayer de changer cela avec ses accusations sans précédent et dangereuses contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange).

De tout l'argent dépensé pour le système de classification, moins d'un demi pour cent est consacré à la dé-classification.

Personne n'est jamais puni pour avoir surclassifié des informations, alors que de nombreuses personnes vont en prison pour avoir divulgué à des journalistes des informations qui n'auraient jamais dû être classifiées au départ. Même les efforts visant à réformer le système du secret finissent par être eux-mêmes classifiés.

https://www.nytimes.com/2023/01/14/opinion/biden-trump-classified-documents.html

Il est vrai que de nombreuses personnes profitent du système actuel, qui coûte plus de 18 milliards de dollars par an - en 2017, la dernière fois que le bureau de M. Bradley a deviné publiquement un total - et permet à d'innombrables bureaucrates anonymes d'échapper à la surveillance démocratique. Parmi les personnes impliquées dans ce système, on compte même des présidents, qui ont résisté à presque toute surveillance du Congrès ou à tout examen judiciaire pour déterminer si une information doit être classifiée ou rendue publique.

L'autorité quasi exclusive du président pour déterminer ce qui constitue des informations de sécurité nationale et qui peut y avoir accès ne ressemble à rien d'autre dans la politique américaine : une forme de pouvoir totalement souverain, sans presque aucun contrepoids efficace.

Dwight Eisenhower a réduit le nombre d'agences pouvant créer des secrets et a éliminé la classification attrape-tout "à accès restreint". Son propre ministère de la défense a constaté que ces changements ne faisaient guère de différence, et le problème de la surclassification a continué de s'aggraver.

Le secret a un pouvoir qui lui est propre. Il permet aux responsables de l'exécutif de classifier et donc de dissimuler non seulement des informations dangereuses susceptibles de menacer la sécurité nationale, mais aussi de nombreuses choses qu'ils préfèrent tout simplement cacher au public - qu'il s'agisse du cynisme des élites, de l'incompétence des dirigeants ou de l'insubordination des militaires. Ce complexe de secret national pourrait être décrit comme un État obscur, dont une grande partie nous est cachée, même des dizaines d'années après les faits, et qui est utilisé pour dissimuler trop de choses honteuses dans notre histoire, notamment la surveillance illégale, les expériences radioactives sur les enfants et les personnes âgées, et toute une série de guerres non déclarées.

Même les présidents reconnus pour avoir véritablement tenté de réformer le système - Jimmy Carter, Bill Clinton et Barack Obama - ont présidé à une croissance considérable du nombre de nouveaux secrets créés chaque année.

M. Biden a promis "un réengagement envers les normes les plus élevées en matière de transparence". Mais son administration n'a pas accordé beaucoup plus de priorité à l'élaboration de politiques dans ce domaine que l'administration Trump. Après sa première année, les groupes de défense des droits étaient incapables de trouver quelqu'un à la Maison Blanche qui n'aurait fait ne serait-ce que travailler sur la question.

Le Congrès doit utiliser son pouvoir budgétaire pour faire de la transparence une priorité. La déclassification a reçu moins d'un pour cent du financement de la "sécurité de l'information". Une règle ayant réellement du mordant obligerait les ministères et les agences à faire correspondre les dépenses en relations publiques et en publicité - dans le cas du Pentagone, quelque 600 millions de dollars par an - avec les dépenses consacrées à l'examen et à la diffusion au public d'informations autrefois secrètes.

Et les tribunaux pourraient enfin renverser le tristement célèbre précédent de 1953, United States v. Reynolds - cité plus de 800 fois, généralement pour rejeter des appels en vertu de la loi sur la liberté d'information - dans lequel des fonctionnaires fédéraux ont prétendu frauduleusement qu'un juge ne pouvait même pas consulter un document classifié sans mettre en danger la sécurité nationale.

Les juges pourraient faire preuve d'une certaine indépendance. En fin de compte, il sera peut-être nécessaire de créer une agence indépendante, analogue à la Réserve fédérale, qui retire au président le contrôle souverain du secret. Elle aurait pour mandat d'empêcher l'inflation du secret officiel tout en protégeant les informations réellement dangereuses.

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Le 03/01/2022 à 20:14, Wallaby a dit :

https://en.wikipedia.org/wiki/Students_for_Fair_Admissions_v._President_and_Fellows_of_Harvard_College

Students for Fair Admissions, Inc. contre President and Fellows of Harvard College est un procès concernant la discrimination à l'encontre des Américains d'origine asiatique et le programme d'action positive dans le processus d'admission des étudiants de l'université de Harvard. L'organisation Students for Fair Admissions et d'autres plaignants ont intenté un procès contre le Harvard College en 2014 devant le tribunal de district des États-Unis pour le district du Massachusetts, affirmant que le collège exerce une discrimination à l'encontre des candidats asiatiques-américains dans son processus d'admission au premier cycle.

Le 1er octobre 2019, le juge Allison D. Burroughs a rejeté les revendications des plaignants, statuant que les pratiques d'admission de Harvard répondent aux exigences constitutionnelles et ne sont pas indûment discriminatoires à l'égard des Américains d'origine asiatique. SFFA a déposé un appel devant la cour d'appel du premier circuit, la cour confirmant la décision du juge Burroughs en faveur de Harvard. Fin février 2021, la SFFA a demandé à la Cour suprême des États-Unis d'entendre l'appel. Le 17 mai 2021, Harvard a déposé son mémoire d'opposition visant à faire rejeter la demande de la SFFA par la Cour suprême. Le 8 décembre 2021, l'administration de Biden a exhorté la Cour suprême à rejeter l'affaire et Harvard a publié une déclaration dans laquelle elle se félicitait de ce soutien.

https://www.nytimes.com/2023/01/15/us/affirmative-action-admissions-scotus.html

Dans les affaires contre Harvard et l'Université de Caroline du Nord, la Cour suprême devrait, selon toute vraisemblance, annuler ou réduire la discrimination positive dans les admissions universitaires.

La décision, attendue pour le mois de juin, est susceptible d'avoir un large impact sur une série d'écoles.

Les affaires contre Harvard et l'Université de Caroline du Nord, déposées pour la première fois en 2014 par Students for Fair Admissions, un groupe anti-affirmative action, ont fait valoir que les universités discriminaient les candidats blancs et asiatiques en donnant la préférence aux étudiants noirs, hispaniques et amérindiens. Les universités ont déclaré qu'elles utilisaient des admissions tenant compte de la race parce que la diversité est essentielle à l'apprentissage, une affirmation qui a suscité le scepticisme de la supermajorité conservatrice de la Cour lors de l'audience d'octobre.

Des sondages récents indiquent que la plupart des gens pensent que les universités ne devraient pas tenir compte de la race ou de l'origine ethnique dans les décisions d'admission.

https://www.insidehighered.com/admissions/article/2022/05/02/poll-finds-public-doesnt-favor-affirmative-action

Un sondage Pew auprès d'adultes américains révèle que 74 % des personnes interrogées pensent que la race et l'origine ethnique ne devraient pas être prises en compte dans les décisions d'admission. Pour le sexe, 82 % pensent qu'il ne devrait pas être pris en compte.

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https://www.science.org/content/article/potential-fabrication-research-images-threatens-key-theory-alzheimers-disease (21 juillet 2022)

En août 2021, Matthew Schrag, neuroscientifique et médecin à l'université Vanderbilt, a reçu un appel qui allait lui faire découvrir un maelström de possibles inconduites scientifiques. Un collègue veut le mettre en contact avec un avocat qui enquête sur un médicament expérimental contre la maladie d'Alzheimer, le Simufilam. Le développeur du médicament, Cassava Sciences, affirmait qu'il améliorait la cognition, en partie en réparant une protéine capable de bloquer les dépôts cérébraux adhésifs de la protéine amyloïde bêta (Aβ), caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. Les clients de l'avocat - deux éminents neuroscientifiques qui sont également des vendeurs à découvert qui profitent de la chute des actions de la société - pensaient que certaines recherches liées au Simufilam pouvaient être "frauduleuses", selon une requête déposée ultérieurement en leur nom auprès de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis.

Schrag, 37 ans, un jeune professeur au franc-parler et à l'allure nonchalante, avait déjà acquis une certaine notoriété en critiquant publiquement l'approbation controversée par la FDA du médicament anti-Aβ Aduhelm. Ses propres recherches contredisaient également certaines des affirmations de Cassava. Il craignait que les volontaires participant aux essais en cours sur le Simufilam ne soient exposés à des risques d'effets secondaires sans aucune chance de bénéfice.

Il a donc appliqué ses connaissances techniques et médicales pour interroger les images publiées sur le médicament et sa science sous-jacente, ce qui lui a valu d'être payé 18 000 dollars par l'avocat. Il a identifié des images apparemment modifiées ou dupliquées dans des dizaines d'articles de journaux. L'avocat a rapporté bon nombre de ces découvertes dans la pétition de la FDA, et Schrag les a toutes envoyées aux National Institutes of Health (NIH), qui avaient investi des dizaines de millions de dollars dans ces travaux.

Mais l'enquête de Schrag l'a conduit à un autre épisode de mauvaise conduite possible, menant à des conclusions qui menacent l'une des études sur la maladie d'Alzheimer les plus citées de ce siècle et de nombreuses expériences connexes.

Le premier auteur de cette étude influente, publiée dans Nature en 2006, était un neuroscientifique ascendant : Sylvain Lesné de l'Université du Minnesota (UMN), Twin Cities. Son travail est à la base d'un élément clé de l'hypothèse amyloïde dominante mais controversée de la maladie d'Alzheimer, selon laquelle les amas d'Aβ, appelés plaques, dans le tissu cérébral sont la cause principale de cette maladie dévastatrice, qui touche des dizaines de millions de personnes dans le monde. Dans ce qui semblait être un pistolet fumant pour la théorie et une piste pour des thérapies possibles, Lesné et ses collègues ont découvert un sous-type d'Aβ et ont semblé prouver qu'il causait la démence chez les rats. Si les doutes de Schrag sont exacts, les découvertes de Lesné n'étaient qu'un mirage élaboré.

Les travaux de Schrag, réalisés indépendamment de Vanderbilt et de son centre médical, impliquent que des millions de dollars fédéraux pourraient avoir été dépensés à mauvais escient pour cette recherche - et bien plus encore pour des efforts connexes. Certains experts de la maladie d'Alzheimer soupçonnent maintenant que les études de Lesné ont mal orienté la recherche sur la maladie d'Alzheimer pendant 16 ans.

"Le préjudice immédiat et évident est le gaspillage des fonds du NIH et de la réflexion sur le terrain, car les gens utilisent ces résultats comme point de départ de leurs propres expériences", déclare Thomas Südhof, neuroscientifique de l'université de Stanford, lauréat du prix Nobel et expert de la maladie d'Alzheimer et des affections connexes.

Le NIH a dépensé environ 1,6 milliard de dollars pour des projets qui mentionnent les amyloïdes au cours de cette année fiscale, soit environ la moitié de son financement global pour la maladie d'Alzheimer. Les scientifiques qui avancent d'autres causes potentielles de la maladie d'Alzheimer, comme un dysfonctionnement immunitaire ou une inflammation, se plaignent d'avoir été mis sur la touche par la "mafia de l'amyloïde". Selon M. Forsayeth, l'hypothèse amyloïde est devenue "l'équivalent scientifique du modèle ptolémaïque du système solaire", dans lequel le Soleil et les planètes tournent autour de la Terre.

L'article de Nature [de 2006] a été cité dans environ 2 300 articles scientifiques, soit plus que tous les autres rapports de recherche fondamentale sur la maladie d'Alzheimer publiés depuis 2006, sauf quatre, selon la base de données Web of Science. Depuis lors, le soutien annuel des NIH aux études intitulées " amyloïde, oligomère et Alzheimer " est passé de presque zéro à 287 millions de dollars en 2021. Lesné et Ashe ont contribué à cette explosion, selon les experts.

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https://www.washingtonpost.com/education/2022/11/23/covid-research-remote-school-poverty/ (23 novembre 2022)

Les progrès scolaires des enfants américains ont chuté pendant la pandémie de coronavirus. Aujourd'hui, un nombre croissant d'études montrent qui a été le plus touché, confirmant les pires craintes et en ajoutant de nouvelles.

Les élèves qui ont appris à la maison ont obtenu de moins bons résultats que ceux qui étaient dans des salles de classe, ce qui constitue une preuve substantielle d'un côté d'un débat politique brûlant. Les écoles très pauvres ont fait moins bien que les écoles remplies d'enfants de la classe moyenne et de la classe aisée, comme beaucoup le craignaient. Et, fait plus surprenant, les élèves plus âgés, qui ont le moins de temps pour rattraper les pertes, se remettent beaucoup plus lentement des échecs que les enfants plus jeunes.

De nombreuses études montrent que les revers sont d'autant plus graves que les élèves restent longtemps dans une école virtuelle. Ces études ont examiné l'impact de l'enseignement en personne par rapport à l'enseignement à distance au cours de l'année scolaire 2020-21, lorsque les politiques variaient considérablement. Au Texas et en Floride, les gouverneurs républicains ont ordonné aux écoles de fonctionner en présentiel à partir de l'automne 2020. Ailleurs, et souvent dans les grandes villes, la résistance et la peur du virus chez les enseignants et les parents ont maintenu les écoles virtuelles pendant un an ou plus.

Une étude de l'Ohio a révélé que les résultats en lecture dans les districts scolaires qui sont passés entièrement en distanciel ont chuté, en moyenne, deux ou trois fois plus que pour ceux qui étudient en présentiel pendant l'année scolaire 2020-21.

Un projet intitulé Education Recovery Scorecard, fruit d'une collaboration entre des chercheurs des universités de Harvard et de Stanford, a examiné les résultats des tests des districts scolaires de 29 États. Il a révélé qu'en moyenne, les districts entièrement en distanciel ont perdu plus de progrès scolaires que les autres districts du même État qui fonctionnaient en présentiel, en particulier pour les mathématiques mais aussi pour la lecture.

À partir de ces données, Nat Malkus, chercheur en éducation à l'American Enterprise Institute, a réparti les districts scolaires en trois "groupes" en fonction du temps passé par leurs élèves à distance ou en personne. Il a calculé que les élèves du groupe le plus en distanciel perdaient 60 % d'une année scolaire en mathématiques, tandis que ceux qui passaient le plus de temps en classe perdaient 44 % d'une année. En lecture, le groupe le plus en distanciel a perdu 33 % de l'année, contre 19 % pour le groupe le plus en présentiel.

L'analyse des données de la NWEA a révélé que les écoles très pauvres étaient plus susceptibles d'être mises en distanciel en premier lieu et, lorsqu'elles l'étaient, elles subissaient des baisses plus importantes que les écoles peu pauvres qui faisaient de même.

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https://www.edweek.org/leadership/opinion-public-school-enrollment-is-down-by-more-than-a-million-why/2022/11 (2 novembre 2022)

Au cours de la première année scolaire complète après le début de la pandémie, les inscriptions dans les écoles publiques nationales de la maternelle à la terminale ont diminué de 1,1 million d'élèves, soit une baisse sans précédent de plus de 2 %. Près d'un tiers de cette baisse a eu lieu dans les écoles maternelles, où les effectifs ont diminué de plus de 400 000 élèves. Cet exode historique a varié considérablement d'un État à l'autre et d'une classe à l'autre.

Nous aurions pu nous attendre à ce que les données sur les inscriptions de l'automne dernier montrent un retour aux écoles publiques.

Les données actuelles sur les inscriptions indiquent qu'un large retour aux écoles publiques n'a tout simplement pas eu lieu. Les inscriptions de l'automne 2021 dans les classes de la maternelle à la 12e année ont en fait diminué à l'échelle nationale pour la deuxième année consécutive, bien que dans une proportion plus modeste, soit environ 130 000 étudiants. Une deuxième année de baisse des inscriptions en première année indique que les enfants qui ont évité l'école maternelle publique au cours de la première année de la pandémie n'ont pas simplement sauté en première année.

Pendant la pandémie, la croissance globale de la population a été la plus faible jamais enregistrée dans l'histoire des États-Unis. Et la population des enfants d'âge scolaire aux États-Unis, c'est-à-dire ceux âgés de 5 à 17 ans, a en fait diminué de plus d'un quart de million. Ce déclin général signifie qu'une partie de la perte d'inscription pendant la pandémie reflète simplement la baisse des taux de natalité et d'immigration plutôt qu'un choix actif de ne pas fréquenter les écoles publiques.

Les implications financières de la perte d'effectifs ont déjà commencé à pousser les districts à discuter de la fermeture d'écoles et du licenciement d'enseignants.

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https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-international/20221220-new-york-continue-à-faire-face-à-un-afflux-de-migrants-venus-du-texas

Aux États-Unis, les suites de la crise migratoire causée par le gouverneur du Texas. Le républicain Greg Abbott continue d’envoyer des bus remplis de migrants vers la Côte Est. Une manœuvre qui fait polémique et qui a été critiquée jusqu’au sommet de l’État. À New York, le maire a déclaré l’état d’urgence et les associations locales s’organisent du mieux qu’elles peuvent.

New York qui fait déjà face à une crise de logement se retrouve dépassée par ces arrivées massives.

https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2022-10-08/new-york-au-bord-du-precipice.php (8 octobre 2022)

Le maire Eric Adams a déclaré l’état d’urgence à New York vendredi, alors que la Ville s’efforce de répondre à l’afflux de dizaines de milliers de migrants d’Amérique latine.

Dans un discours prononcé à l’hôtel de ville, M. Adams a déclaré que la Ville s’apprêtait à dépenser 1 milliard de dollars américains pour faire face à cette situation et a demandé un financement fédéral et étatique pour aider à payer les logements et les services destinés aux migrants, qui ont mis à rude épreuve le système d’hébergement des sans-abri de la ville.

 

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https://www.theguardian.com/us-news/2023/jan/16/eric-adams-new-york-city-migrants (16 janvier 2023)

Lors d'une visite sans précédent d'un maire de New York à la frontière mexicaine, Eric Adams a déclaré que sa ville n'avait pas assez de "place" pour accueillir davantage de migrants dans son système d'assistance, déjà mis à rude épreuve.

Il n'a pas précisé où il pense que les demandeurs d'asile devraient être placés après leur arrivée aux États-Unis. Au moment de la publication, le bureau du maire n'avait pas encore répondu à une demande de clarification.

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https://www.thefp.com/p/where-is-the-cure-for-alzheimers (4 janvier 2023)

Une façon de comprendre la persistance de la théorie de l'amyloïde est d'examiner les incitations de la grande médecine universitaire, de la grande médecine gouvernementale et des grandes entreprises pharmaceutiques. Pendant des décennies, du temps, des efforts et de l'argent ont été consacrés à cette seule hypothèse. Si nous intervenons correctement dans le processus de dépôt de l'amyloïde dans le cerveau, la logique veut que l'on puisse vaincre la maladie d'Alzheimer.

Reconnaître que cette théorie est peut-être une impasse signifierait que des carrières entières et des milliards de dollars ont été consacrés à une idée fausse. Et ce n'est pas tout : il n'y a pas de chemin clair vers la bonne idée.

Pendant de nombreuses années, le pouvoir en place au sein de la communauté neuroscientifique - les chercheurs qui siègent dans les comités qui déterminent qui obtient le soutien financier du gouvernement et des organismes de recherche, et qui examinent les articles de recherche pour les revues médicales afin de déterminer ce qui doit être publié - a soutenu l'hypothèse amyloïde à l'exclusion de toute autre. Comme l'a décrit Sharon Begley, les partisans de l'amyloïde "ont influencé les études publiées dans les meilleures revues, les scientifiques qui ont été financés, ceux qui ont été titularisés et ceux qui ont obtenu des postes de conférenciers dans des conférences scientifiques qui améliorent leur réputation".

Il suffit d'un seul membre d'un comité d'attribution de subventions (qui compte généralement une douzaine de membres) ou de l'un des quelque trois évaluateurs habituels d'un article de recherche pour faire échouer un projet. Cabale ou pas - et bien que je pense qu'il y ait une pensée de groupe, je ne pense pas que les partisans de l'amyloïde soient engagés dans une "conspiration", mais la frustration des scientifiques évincés reste palpable, et a conduit certains chercheurs talentueux vers d'autres domaines.

Rachael Neve en fait partie.

Mme Neve raconte que son contact pour les subventions aux National Institutes of Health lui a dit qu'elle aurait plus de chances de voir ses recherches financées si elle incluait dans ses propositions un défenseur de l'hypothèse amyloïde. À l'époque, elle trouvait des indications selon lesquelles les parties non amyloïdes de la protéine qu'elle et d'autres avaient identifiées tuaient d'elles-mêmes les cellules du cerveau. Elle a vu à plusieurs reprises ses articles de recherche et ceux d'autres chercheurs être rejetés par des revues scientifiques de premier plan. "Il était décourageant de voir de beaux articles proposant des alternatives à l'hypothèse amyloïde relégués encore et encore dans des revues de deuxième et troisième échelon", m'a-t-elle écrit dans un courriel.

Le lauréat du prix Nobel Thomas C. Südhof, professeur de physiologie moléculaire et cellulaire à l'université de Stanford, estime que les revues médicales sont particulièrement à blâmer. Les publications dans des revues scientifiques, de préférence prestigieuses, sont déterminantes pour la carrière des scientifiques. Mais les experts qui décident de ce qui est publié ont tout intérêt à ne pas encourager les découvertes qui pourraient aller à l'encontre de leurs propres convictions.

M. Südhof pense que le fait de se concentrer sur la recherche d'un médicament pour stopper la maladie, sans d'abord mieux comprendre les processus à l'origine de l'Alzheimer, a freiné les progrès. "La science de la maladie d'Alzheimer s'est beaucoup trop concentrée pendant des décennies sur l'amyloïde. Au lieu de se pencher réellement sur la biologie fondamentale de base, on s'est contenté de travaux à vocation plus clinique", explique-t-il. "Et par conséquent, il n'en est pas ressorti grand-chose".

M. Alkon a quitté le NIH lorsqu'il a été recruté par la famille Rockefeller pour créer un institut de neurosciences. Aujourd'hui, il est président et directeur scientifique de la société de biotechnologie Synaptogenix, qui cherche des remèdes à la maladie d'Alzheimer et à d'autres affections qui endommagent les fonctions cognitives. Au fil des ans, il a rencontré de nombreux champions de l'amyloïde dans les entreprises pharmaceutiques. "Si je ne pouvais pas montrer que ce que nous faisions réduisait également l'amyloïde, ils étaient nettement moins intéressés par un financement", dit-il.

Le développement de médicaments coûte des centaines de millions de dollars. Si les dirigeants devaient autoriser un traitement non amyloïde qui échoue, la tentative serait difficile à justifier. En revanche, s'ils s'en tiennent à la théorie défendue par les principaux universitaires, un autre échec ne semble pas si grave.

Mais comme l'a dit un jour le physicien Richard Feynman, lauréat du prix Nobel, "La réalité doit primer sur les relations publiques, car on ne peut pas tromper la nature."

Prenez l'exemple de l'approbation par la FDA, en juin dernier, du médicament aducanumab, qui est devenu un scandale. Les essais cliniques réalisés sur des patients atteints de la maladie d'Alzheimer légère et prenant de l'aducanumab - un anticorps fabriqué en laboratoire et conçu pour détruire les plaques amyloïdes - ont été interrompus par ses fabricants lorsque les patients n'en ont pas bénéficié. Lorsque les fabricants, la société biotechnologique américaine Biogen et la société biotechnologique japonaise Eisai, ont analysé les données, ils ont constaté que l'aducanumab réduisait quelque peu les taux d'amyloïdes. C'est donc sur cette base que Biogen a demandé l'approbation de l'aducanumab, car la société a pu démontrer que le médicament correspondait à la théorie défaillante de l'amyloïde, même s'il n'apportait rien aux patients.

La stratégie s'est heurtée à un obstacle majeur. Dix des onze membres d'un comité consultatif de la FDA, constatant qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour affirmer que le médicament ralentissait le déclin cognitif, ont voté contre son approbation. Puis, pour faire passer le médicament dans le processus, la direction de la FDA a changé le critère d'approbation pour démontrer une réduction des dépôts amyloïdes. L'agence a alors approuvé ce qui a été commercialisé sous le nom d'Aduhelm, le qualifiant dans un communiqué de presse de "première thérapie qui cible la pathophysiologie fondamentale de la maladie". À ce moment-là, trois membres consternés du comité consultatif ont démissionné.

Aaron Kesselheim, professeur à l'école de médecine de Harvard, l'un des membres sortants du comité consultatif, a déclaré au commissaire par intérim de la FDA, dans sa lettre de démission, que le feu vert donné par l'agence à l'aducanumab était "probablement la pire décision d'approbation d'un médicament dans l'histoire récente des États-Unis".

Fin décembre, une enquête accablante du Congrès sur Aduhelm a révélé que les interactions entre la FDA et Biogen étaient "atypiques" et que l'organisme de réglementation et le fabricant du médicament avaient "collaboré de manière inappropriée" au cours du processus. L'enquête a publié des documents de Biogen montrant que la société a fixé le prix du médicament intraveineux à un montant stupéfiant de 56 000 dollars par patient et par an afin de "marquer l'histoire" avec le lancement d'un médicament "à succès". Cela aurait été historique en effet, comme le montre l'enquête. La prise en charge de cette facture pour Aduhelm aurait été ruineuse à la fois pour le budget de Medicare et pour de nombreux patients individuels contraints de payer le ticket modérateur.

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