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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


LBP

Messages recommandés

Il y a 3 heures, Titus K a dit :

Défense de rire

Trop tard.

Il y a 3 heures, Titus K a dit :

Le Niger conteste la décision du français Orano de suspendre sa production d’uranium

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/11/01/le-niger-conteste-la-decision-du-francais-orano-de-suspendre-sa-production-d-uranium_6370826_3212.html

Le groupe français évoque une aggravation de ses difficultés financières, liées notamment au retrait par la junte en juin d’un permis d’exploitation d’un des plus grands gisements d’uranium au monde.

Ils veulent qu'on produise quoi? Arlit est vide.

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il y a 35 minutes, christophe 38 a dit :

ils veulent que l'ancienne puissance colonisatrice se casse mais qu'elle continue à payer

Et ils comptent faire comment pour forcer Orano à payer quoi que ce soit? Prendre des otages?

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https://splash247.com/why-nuclear-propulsion-will-be-better/

Andrew Craig-Bennett examine les obstacles auxquels le transport maritime doit faire face pour adopter ce qu’il considère comme une forme d’énergie vitale dans les années à venir.

Supposons que nous ayons des navires nucléaires, disons dans 10 ou 15 ans – comment pourrions-nous les posséder, les exploiter, les gérer et les équiper ?

Certains navires ne pourront jamais être adaptés à la propulsion par turbine à vapeur alimentée par réacteur nucléaire, qu’il s’agisse d’un réducteur à double réducteur ou, plus probablement de nos jours, d’un turbo-électrique. Oublions les remorqueurs et les caboteurs nucléaires et limitons notre attention aux 20 % de navires qui sont à l’origine de 80 % du réchauffement climatique causé par les navires marchands tels que nous les connaissons aujourd’hui – les gros navires, qu’il s’agisse de pétroliers (est-ce que quelqu’un aura besoin de pétroliers ?), de vraquiers et de transporteurs de produits finis ou semi-finis – pour l’instant, cela signifie les porte-conteneurs.

Certaines choses sont évidentes – d’autres non. Si nous voulons avoir une flotte de navires à propulsion nucléaire au milieu des années 2030, il s’ensuit que les articles dont le délai de livraison est de 10 ans doivent être commandés dès maintenant. Quels sont-ils ?

Curieusement, les articles dont le délai de livraison est le plus long sont les humains. Nous allons avoir besoin d’officiers de réacteur. Leur formation dure 10 ans et ils sont si rares que certains officiers de réacteur servent sur des sous-marins nucléaires jusqu’à la soixantaine. N’imaginez pas que vous pouvez simplement choisir des officiers de réacteur au chômage – ils n’existent pas. D’autres choses, comme les réacteurs, nécessitent également un délai de livraison assez long, mais la turbine à vapeur et les pièces électriques sont plus simples – oui, je viens d’écrire « turbine à vapeur » – tous les navires nucléaires sont des bateaux à vapeur, nous aurons donc également besoin d’ingénieurs de la vapeur.
Il y aura du transport maritime, mais pas comme nous le connaissons
Les prochaines choses qui auront un long délai de livraison seront les chantiers de réparation capables de gérer le ravitaillement des réacteurs nucléaires. Ce n’est pas rien. Les marines du monde entier ont cessé de devoir ravitailler leurs réacteurs nucléaires embarqués à bord de navires et de sous-marins en utilisant du combustible hautement enrichi, mais les civils – c’est-à-dire nous – ne peuvent pas utiliser ce type de combustible. Nous allons devoir ravitailler nos navires au moins à mi-parcours de leur vie, nous allons donc avoir besoin d’endroits pour le faire.

Le reste est simple, mais il faut le planifier.

Voulons-nous que les navires nucléaires soient achetés et vendus sur le marché S&P comme nous en avons l’habitude ? Peut-être pas. Sommes-nous à l’aise avec les pavillons qu’ils arboreront ? Encore une fois, peut-être pas – nous aimerions que les navires nucléaires soient sous la surveillance d’organismes de réglementation nucléaire compétents. Et nous sommes tous très sûrs de vouloir que tout navire nucléaire soit piloté par des personnes compétentes.

Étant donné que nous parlons de grands navires, il semble raisonnable de supposer qu’ils appartiendront à de grandes entreprises et qu’ils seront construits et exploités en série. Cela étant, nous pouvons voir comment ils devraient être financés – par des baux à long terme. En gros, un navire nucléaire, qui, par définition, est approvisionné en combustible pour plusieurs années, coûte beaucoup plus cher à l’état neuf qu’un navire alimenté par oxydation d’hydrocarbures, mais sur toute sa durée de vie, il coûte moins cher.

Le véritable problème des navires marchands nucléaires n’est donc même pas l’approvisionnement en officiers de réacteur ou en chantiers de réparation de navires capables de produire des hydrocarbures, mais la valeur temporelle de l’argent. Outre une véritable ingénierie, nous avons besoin d’ingénierie financière pour réduire le coût des intérêts à un montant qui permette à un navire marchand de se laver le visage.

C’est possible, mais cela ne sera possible que si nos navires nucléaires sont immatriculés et exploités sous le pavillon de pays qui ont non seulement des organismes de réglementation nucléaire compétents, mais aussi des marchés financiers avancés. Et il semble assez raisonnable de supposer que ces pays – et il y en aura quelques-uns – voudront que les navires détenus et exploités sous leur juridiction battent leur pavillon et soient exploités par leurs citoyens.

Tout cela peut être fait, et franchement, cela devra être fait. Ce sera du transport maritime, mais pas comme nous le connaissons.

Ce sera mieux.

Modifié par capmat
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il y a 9 minutes, capmat a dit :

Les marines du monde entier ont cessé de devoir ravitailler leurs réacteurs nucléaires embarqués à bord de navires et de sous-marins en utilisant du combustible hautement enrichi, mais les civils – c’est-à-dire nous – ne peuvent pas utiliser ce type de combustible.

Étonnant que la personne ayant écrit ça ne sache pas que c'est le cas de la France. Sinon le concept est intéressant mais je n'imagine pas tout les verrous à faire sauter avant de pouvoir en arriver là. 

Modifié par Nec temere
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Il y a 1 heure, Nec temere a dit :

Étonnant que la personne ayant écrit ça ne sache pas que c'est le cas de la France. Sinon le concept est intéressant mais je n'imagine pas tout les verrous à faire sauter avant de pouvoir en arriver là. 

Outre la ressource humaine qui va effectivement être compliqué à trouver, l'article fait aussi l'impasse sur les installations de soutien à terre et toutes les modifications et études de risques que ça va nécessiter dans tous les ports d'accueil de ces navires.

Certes pour la plupart des ports, ces infrastructures vont êtres minimales (ont ne va pas faire de la maintenance lourde ou un rechargement du coeur tous les 4 matins ni n'importe où), mais il faudra à minima pouvoir recevoir quelques effluents faiblement radioactifs et déchets solides issus de l'exploitation (et là encore bon courage pour l'harmonisation des différentes réglementations). Je pense aussi aux équipes de secours et d'intervention (médical, pompiers, etc) qui devront être formées à intervenir en milieu nucléaire si jamais le navire a une avarie au port.

Bref, le problème majeur ne sera à mon avis pas la construction ou même encore la formation (ça doit être anticipé et il faudra probablement y mettre le prix sur les salaires mais c'est potentiellement gérable) mais bien les infrastructures des ports d'accueil.

Modifié par Alzoc
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Énergie : la France n’a jamais autant exporté d’électricité ! https://www.economiematin.fr/energie-france-export-electricite-record-2024

En novembre 2024, la France a atteint un nouveau sommet dans l’exportation d’électricité, dépassant le précédent record de 77 térawattheures (TWh) établi en 2002. Selon les données fournies par le Réseau de Transport d’Électricité (RTE), la France a déjà exporté 78 TWh et pourrait, selon les estimations, atteindre entre 85 et 90 TWh d’ici la fin de l’année.

Ce record s'inscrit dans un contexte où la France, acteur majeur en Europe grâce à son mix énergétique bas carbone, voit ses exportations énergétiques croître sur fond de transition énergétique mondiale.

L’année 2023 a marqué un tournant pour la France, qui, après une crise énergétique sévère en 2022, a progressivement rétabli sa capacité d'exportation. Cette crise, marquée par la guerre en Ukraine et des conditions climatiques défavorables, avait contraint la France à importer 16,5 TWh d’électricité en 2022.

En 2024, la situation s’est nettement améliorée grâce à un rétablissement de la disponibilité du parc nucléaire, qui a retrouvé une capacité de production de 47 GW, un niveau encore inférieur aux années 2010, mais suffisamment stable pour soutenir une hausse des exportations.

Année            Importation/Exportation d'électricité           Capacité nucléaire disponible            Énergies renouvelables disponibles

2022             Importation nette de 16,5 TWh                     Forte réduction (corrosion)                 Sécheresse importante

2023             Exportation de 50,3 TWh                             Rétablissement progressif                   Rétablissement de la production

2024             Prévision : 85-90 TWh d’exportation         47 GW, prévue à 50 GW début 2025   Production éolienne et hydraulique accrue

Plusieurs éléments expliquent cette hausse. D'abord, la production d'électricité nucléaire, qui reste l'épine dorsale du mix énergétique français, est revenue à un niveau stable grâce à la résolution partielle des problèmes de corrosion qui avaient affecté les réacteurs en 2022. Parallèlement, les énergies renouvelables ont bénéficié d’un contexte climatique favorable : les parcs éoliens, notamment en mer, comme ceux de Fécamp et de Saint-Brieuc, sont pleinement opérationnels, renforçant la capacité de production d’énergie bas carbone.

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Il y a 5 heures, CANDIDE a dit :

Énergie : la France n’a jamais autant exporté d’électricité ! https://www.economiematin.fr/energie-france-export-electricite-record-2024

En novembre 2024, la France a atteint un nouveau sommet dans l’exportation d’électricité, dépassant le précédent record de 77 térawattheures (TWh) établi en 2002. Selon les données fournies par le Réseau de Transport d’Électricité (RTE), la France a déjà exporté 78 TWh et pourrait, selon les estimations, atteindre entre 85 et 90 TWh d’ici la fin de l’année.

Ce record s'inscrit dans un contexte où la France, acteur majeur en Europe grâce à son mix énergétique bas carbone, voit ses exportations énergétiques croître sur fond de transition énergétique mondiale.

L’année 2023 a marqué un tournant pour la France, qui, après une crise énergétique sévère en 2022, a progressivement rétabli sa capacité d'exportation. Cette crise, marquée par la guerre en Ukraine et des conditions climatiques défavorables, avait contraint la France à importer 16,5 TWh d’électricité en 2022.

En 2024, la situation s’est nettement améliorée grâce à un rétablissement de la disponibilité du parc nucléaire, qui a retrouvé une capacité de production de 47 GW, un niveau encore inférieur aux années 2010, mais suffisamment stable pour soutenir une hausse des exportations.

Année            Importation/Exportation d'électricité           Capacité nucléaire disponible            Énergies renouvelables disponibles

2022             Importation nette de 16,5 TWh                     Forte réduction (corrosion)                 Sécheresse importante

2023             Exportation de 50,3 TWh                             Rétablissement progressif                   Rétablissement de la production

2024             Prévision : 85-90 TWh d’exportation         47 GW, prévue à 50 GW début 2025   Production éolienne et hydraulique accrue

Plusieurs éléments expliquent cette hausse. D'abord, la production d'électricité nucléaire, qui reste l'épine dorsale du mix énergétique français, est revenue à un niveau stable grâce à la résolution partielle des problèmes de corrosion qui avaient affecté les réacteurs en 2022. Parallèlement, les énergies renouvelables ont bénéficié d’un contexte climatique favorable : les parcs éoliens, notamment en mer, comme ceux de Fécamp et de Saint-Brieuc, sont pleinement opérationnels, renforçant la capacité de production d’énergie bas carbone.

Pas que les capacités de production, la consommation des français est inférieure à celle anticipée par EDF qui a donc des surplus de capacité de production.

Reste à connaître le revenu tiré de ces exports.

Modifié par herciv
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Il y a 3 heures, herciv a dit :

Pas que les capacités de production, la consommation des français est inférieure à celle anticipée par EDF qui a donc des surplus de capacité de production.

Reste à connaître le revenu tiré de ces exports.

L'article ne donne pas le revenu tiré des exports mais plutôt la balance énergétique. Le chiffre d'affaire devrait se voir dans les comptes d'EDF dans quelques mois.

"Selon les chiffres des douanes, le solde des matières énergétiques a enregistré un excédent de 4 milliards d'euros entre le deuxième et le troisième trimestre 2024, principalement grâce aux exportations d’électricité. Cependant, le déficit annuel reste encore élevé, avec une balance déficitaire de 13 milliards d’euros, largement causée par l’importation de gaz et de pétrole."

« la production bas carbone française […] est très compétitive sur les marchés européens et que, dès qu’elle est disponible, elle est appelée », selon Thomas Veyrenc, directeur général chargé de l’économie, de la stratégie et des finances à RTE.

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il y a 18 minutes, CANDIDE a dit :

L'article ne donne pas le revenu tiré des exports mais plutôt la balance énergétique. Le chiffre d'affaire devrait se voir dans les comptes d'EDF dans quelques mois.

"Selon les chiffres des douanes, le solde des matières énergétiques a enregistré un excédent de 4 milliards d'euros entre le deuxième et le troisième trimestre 2024, principalement grâce aux exportations d’électricité. Cependant, le déficit annuel reste encore élevé, avec une balance déficitaire de 13 milliards d’euros, largement causée par l’importation de gaz et de pétrole."

« la production bas carbone française […] est très compétitive sur les marchés européens et que, dès qu’elle est disponible, elle est appelée », selon Thomas Veyrenc, directeur général chargé de l’économie, de la stratégie et des finances à RTE.

Dire qu'il suffirait qu'on se mette réellement à faire du biocarburant, notamment du biodiesel qui sera bientôt le roi des carburants pour utilitaires et engins de chantier grâce à son très faible bilan carbone, mais aussi pourquoi pas qu'on réoriente une partie de notre production d'électricité vers du procédé Fischer-Tropsch, pour commencer à exorciser cette malédiction des importations d'hydrocarbures. Alternativement on pourrait aussi commencer à exploiter le pétrole autour de nos possessions dans les DOM-TOM...

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il y a 6 minutes, Patrick a dit :

Dire qu'il suffirait qu'on se mette réellement à faire du biocarburant, notamment du biodiesel qui sera bientôt le roi des carburants pour utilitaires et engins de chantier grâce à son très faible bilan carbone, mais aussi pourquoi pas qu'on réoriente une partie de notre production d'électricité vers du procédé Fischer-Tropsch, pour commencer à exorciser cette malédiction des importations d'hydrocarbures. Alternativement on pourrait aussi commencer à exploiter le pétrole autour de nos possessions dans les DOM-TOM...

Euh, tous ces procédés sont horriblement inefficients d'un point de vue énergétique (et donc tout sauf neutres/faibles bilan carbone). Autant je ne crois pas que la voiture/camion électrique ou hydrogène sera la solution (la vrai solution ce sera la fin de la voiture personnelle et le retour au train que ce soit pour le transport des personnes ou la logistique) autant même la voiture électrique reste plus intéressante que les biocarburants et carburants de synthèse des points de vues environnementaux, climatiques et énergétiques.

Modifié par Alzoc
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il y a 23 minutes, Patrick a dit :

Dire qu'il suffirait qu'on se mette réellement à faire du biocarburant, notamment du biodiesel qui sera bientôt le roi des carburants pour utilitaires et engins de chantier grâce à son très faible bilan carbone, mais aussi pourquoi pas qu'on réoriente une partie de notre production d'électricité vers du procédé Fischer-Tropsch, pour commencer à exorciser cette malédiction des importations d'hydrocarbures. Alternativement on pourrait aussi commencer à exploiter le pétrole autour de nos possessions dans les DOM-TOM...

"La France est le premier producteur européen d'éthanol, et exporte environ un quart de sa production dans le reste de l'Union européenne. C'est le second producteur européen de biodiesel ; environ 3% de la surface agricole française est consacrée à la production de biocarburants (colza, betteraves sucrières, céréales...) ;

Effectivement, il y a des marges importantes pour la production de bio-carburants. En plus c'est triplement vertueux : plus de revenus pour nos agriculteurs, moins de pétrole/carburants importés, bilan carbone amélioré. 

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Il y a 4 heures, CANDIDE a dit :

Effectivement, il y a des marges importantes pour la production de bio-carburants. 

En fait il n'y a pas de marge du tout, c'est déjà une production de confort.

Pour la faire trés simple et simpliste, chaque français occupe presque 1 Ha de terrain pour tous ses besoins. C'est 0.9 Ha mais passons.

 

La moitié est consacrée actuellement à la production purement alimentaire. L'autre moitié c'est les espaces libres ( rivières forets montagnes ) et les infra + les logements + les industries + les services privés + services public.

 

Dans l'hypothèse ou les français oublieraient de manger, ce demi hectare pourrait faire du biocarbu en effet ( manger ou conduire, il faut choisir un jour ça remplacera "boire ou conduire" ). Dans une  hypothèse totalement maximaliste et conne, on pourait imaginr ( un beau rêve ) que la totalité de la SAU française soit des sols fertiles, des climats propices et arrosés ( ou bien que l'irrigation facile et évidente sans limite ). On tirera par chaque demi hectare par occupant ( qui ne mange absolument plus rien ) qq chose comme 1500 litres de biodiesel ou assimilé, par an. Soit 15 000 kWh par tête pour un an. Et bien tu sais quoi ? C'est RIEN par rapport à notre besoin total actuel. 

 

 

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Il y a 1 heure, ksimodo a dit :

En fait il n'y a pas de marge du tout, c'est déjà une production de confort.

Le problème vient de la définition de biocarburant ... en pratique pour l'essentiel ce sont des agro-carburant, issue de l'agriculture ou de l'exploitation forestière - pour les centrale à bois super polluante alimenté en bois par des eucalyptus et acacias du Brésil à grand coup de pesticides -.

En gros on déforeste pour produire de la super-pollution bienpensante ... et on met de la nourriture dans nos voitures/chaudières/usines.

https://reporterre.net/La-centrale-biomasse-de-Gardanne-bannit-le-bois-du-Bresil-sans-rassurer-les-ecolos

Pour la méthanisation suffit de voir les scandales allemand avec des élevage destinés exclusivement à chier du gaz tellement c'est rentable ... pas de lait, pas viande, juste des bouse et du méthane.

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Retour du nucléaire en Allemagne : un débat relancé à la veille des élections anticipées ?

 

Alors que des élections anticipées sont attendues au début de l’année 2025, la CDU/CSU, favorite des sondages, propose un retour du nucléaire. Dans un pays qui a fermé ses derniers réacteurs en 2023, la question divise encore.

À la COP29, qui se tient cette semaine à Bakou en Azerbaïdjan, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, interrogé sur la politique énergétique en Allemagne, a estimé que revenir à l’énergie nucléaire serait “logique” et “rationnel”. Ces déclarations résonnent particulièrement fort à l’heure où la CDU/CSU, principal parti d’opposition, est, selon les sondages, la favorite des élections législatives anticipées qui se profilent.

L’éclatement de la coalition

Olaf Scholz va se soumettre le 16 décembre à un vote de confiance des députés du Bundestag. Une épreuve présentée comme perdue d’avance à cause de l’éclatement de la coalition entre les sociaux-démocrates, les écologistes et les libéraux[1]. Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, aura ensuite trois semaines pour dissoudre la Chambre basse. La CDU/CSU, qui avait pourtant initié la sortie du nucléaire après la catastrophe de Fukushima en 2011 sous l’égide d’Angela Merkel, se positionne aujourd’hui pour une réouverture[2] du dossier nucléaire.

Un retour du nucléaire ?

Bien que l’accident de Fukushima en mars 2011 ait alimenté des politiques énergétiques en défaveur de l’atome, l’Allemagne est le seul pays au monde à avoir procédé à la fermeture de tous ses réacteurs nucléaires. L’exploitation des trois derniers, fermés en avril 2023, avait été rallongée de quelques mois en pleine crise énergétique et les critiques se faisaient alors de plus en plus virulentes. Selon certains sondages, deux Allemands sur trois étaient contre l’arrêt des derniers réacteurs nucléaires à cette échéance. C’est dans ce nouveau contexte que les conservateurs de la CDU/CSU proposent, dans leur programme fondamental[3] intitulé “Vivre en liberté”, de réintégrer cette énergie désormais considérée comme indispensable dans le mix énergétique, en soutien aux énergies renouvelables.

Un système de coalition complexe

Néanmoins, le système politique allemand, fondé sur des coalitions, rendra les futures négociations  de coalitions complexes. La question énergétique pourrait bien être un point de fracture dans les alliances à venir. Si la CDU/CSU partage certains points communs avec le SPD (socio-démocrate) — comme le développement des infrastructures d’hydrogène et la modernisation des réseaux énergétiques —, les deux partis restent profondément divisés sur le nucléaire.

Pourtant, selon une étude récente publiée dans l’International Journal of Sustainable Energy, si l’Allemagne avait maintenu ou renforcé son parc nucléaire, elle aurait pu décarboner son économie de manière plus efficace et économiser des centaines de milliards d’euros. Ces conclusions alimentent le débat, renforçant l’idée que l’abandon du nucléaire pourrait avoir été une erreur stratégique.

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il y a 6 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Le 13 novembre, RTE a publié ses prévisions pour le passage de l’hiver 2024-2025 et a annoncé un nouveau record d’export d’électricité. En effet, le gestionnaire a confirmé[1] lors de sa présentation que les exports représentaient déjà 78 TWh, dépassant la performance de 2002 (77 TWh).  Ce chiffre devrait se trouver autour de 85 TWh à la fin de l’année 2024 selon RTE.

85 TWh ca devrait faire plus de 10/11 Milliards € d’export ... Rappel les 50 TWh de 2023 c’était 6.8 Milliards € 

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Sans compter que @g4lly et quelques autres veut nous compter le carbone de nos importations dans notre empreinte écologique et j'ai argué que si on importait du vice on exportait de la vertu:

Citation

Compter notre empreinte avec ce qu'on importe est injuste sauf si on diminue notre empreinte avec ce qu'on exporte, parce que si on importe du vice on exporte de la vertu.

https://forum.air-defense.net/topic/12390-australie/?do=findComment&comment=1750628

Ce que je voulais dire peut être mieux compris avec cet exemple, l'électricité décarbonée qu'on exporte permet aux autres pays de ne pas démarrer des centrales thermiques pour gérer leur pointes de consommation et donc de réduire leur empreinte écologique. Est ce qu'on nous compte ces exportations comme un puit de carbone? Je ne crois pas et c'est pourquoi je pense qu'on ne devrait pas nous compter les émissions des autres que les autres ont d'ailleurs sans doute déjà compté dans leur propre empreinte écologique.

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Il y a 2 heures, Titus K a dit :

85 TWh ca devrait faire plus de 10/11 Milliards € d’export ... Rappel les 50 TWh de 2023 c’était 6.8 Milliards € 

ça risque d'être moins. D'après ChatGPT : "Entre 2023 et 2024, les prix de l'électricité sur le marché de gros en Europe ont baissé en moyenne de 40 à 44 %. Cette baisse est attribuée à plusieurs facteurs, notamment une réduction des prix du gaz, une meilleure production d'énergie renouvelable (éolienne, solaire, et hydraulique) et une demande modérée en raison de conditions économiques et climatiques favorables"

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Il y a 5 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Est ce qu'on nous compte ces exportations comme un puit de carbone? 

Comme un puit sans doute non, faudrait pas déconner quand même, le puit c'est autre chose. Une dépense moindre c'est toujours une dépense ( même chez les autres ), le puit serait un rendement d'actif au lieu d'une dépense, on en est loin. Sinon tous les pays qui produisent moins de CO2 / pax que nous seraient des puits et nous affreux jojo ( même avec du nuk' ), ça peut se défendre aussi mais les français seront pas d'accord  ( un pays "pauvre" à 4 tonnes CO2 / pax serait un puit aussi même avec 4 tonnes depuis du charbon à 100 % ).

Mais normalement ( avec toutes les approximations qui existent ) on sait faire la balance et la juste évaluation entre ce qui est produit en CO2 pour le besoin intérieur et ce qui est exporté. 

Le bonus export sur l'élec est bon à prendre pour la planète ( pour nous il ne compte pas ). 

Mais c'est aussi la même balance qui nous fait plonger d'année en année dans la répartion, avec un CO2 interne en diminution, et une part croissante en CO2 mis ailleurs mais en biens importés.

 

J'ai déjà cité la Suisse, c'est un bon exemple. Leur mix élec est trés favorable ( comme nous mais avec l'hydro à la place du nuk' ). Leur production interne de CO2 est trés similaire à la notre ( grosso modo ) mais à la fin, ils ont 3 tonnes de plus par an par habitants que nous........car ils sont plus "riches", ils consomment plus, et il explosent leur bilan loal avec les biens importés ( et la conso en général ).

 

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Il y a 5 heures, ksimodo a dit :

J'ai déjà cité la Suisse, c'est un bon exemple. Leur mix élec est trés favorable ( comme nous mais avec l'hydro à la place du nuk' ). Leur production interne de CO2 est trés similaire à la notre ( grosso modo ) mais à la fin, ils ont 3 tonnes de plus par an par habitants que nous........car ils sont plus "riches", ils consomment plus, et il explosent leur bilan loal avec les biens importés ( et la conso en général ).

Le seul fait d'avoir de gros revenu même sans les consommer - imaginons que tu épargnes presque tout -, émet. Parce que pour produire la richesse que tu t'accapare il a fallu émettre. Les émissions - globalement l'empreinte environnementale -sont directement lié aux revenus ... parce que dans nos société la création de richesse est avant tout une modification massivement de la "nature" en produit complexe soit comme fin, soit comme moyen.

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