Picdelamirand-oil Posté(e) le 30 janvier Share Posté(e) le 30 janvier (modifié) il y a 35 minutes, Patrick a dit : Le passage de 1611 à900TW/h comme par magie quand nos voisins envisagent que leurs consos électrique vont exploser de +80%... Mais chez nous pas de soucis on va réduire de 40%. Allôôôô. Oui j'ai essayé de comprendre ce qui se raconte à propos de ce plan, et je ne prendrais qu'un exemple: C'est à propos des Pompes à chaleur, le plan consiste à mettre des pompes à chaleur mais uniquement si il y a simultanément une rénovation thermique du bâtiments, parce que si il n'y a pas de rénovation thermique et qu'on veut remplacer toute les chaudières à énergie fossile par des pompes à chaleur il faudra construire 10 centrales nucléaires supplémentaires. Alors je suis d'accord que faire la rénovation thermique c'est la meilleure solution, mais quel est le plan qui a le plus de chance de réussir: Faire la rénovation thermique de tous le bâtiments qui utilisent de l'énergie fossile Ou construire 10 centrales nucléaires Surtout qu'une fois qu'on a décidé de construire les centrales nucléaires, rien empêche d'avoir "en même temps" une politique favorisant de faire la rénovation thermique des bâtiments. De toutes façon il faut électrifier les usages dans tous les domaines si on veut faire baisser le CO2 émis, donc on aura pas assez d'électricité. Modifié le 30 janvier par Picdelamirand-oil 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 30 janvier Share Posté(e) le 30 janvier il y a 36 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Oui j'ai essayé de comprendre ce qui se raconte à propos de ce plan, et je ne prendrais qu'un exemple: C'est à propos des Pompes à chaleur, le plan consiste à mettre des pompes à chaleur mais uniquement si il y a simultanément une rénovation thermique du bâtiments, parce que si il n'y a pas de rénovation thermique et qu'on veut remplacer toute les chaudières à énergie fossile par des pompes à chaleur il faudra construire 10 centrales nucléaires supplémentaires. Tout à fait. J'ai le cas près de chez moi. il y a 36 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Alors je suis d'accord que faire la rénovation thermique c'est la meilleure solution, mais quel est le plan qui a le plus de chance de réussir: Faire la rénovation thermique de tous le bâtiments qui utilisent de l'énergie fossile Ou construire 10 centrales nucléaires Surtout qu'une fois qu'on a décidé de construire les centrales nucléaires, rien empêche d'avoir "en même temps" une politique favorisant de faire la rénovation thermique des bâtiments. De toutes façon il faut électrifier les usages dans tous les domaines si on veut faire baisser le CO2 émis, donc on aura pas assez d'électricité. Et plus drôle encore: on est redevenus exportateurs massifs, mais avec un plan pareil, ça ne pourra pas continuer. Donc les autres pays d'Europe devront revoir leurs plans. Et comme ils disent tous ou presque non au nucléaire ou que leurs investissements dans le domaine sont rachitiques... Bref le gaz a de beaux jours devant lui. Merci aux écolos idiots utiles du réchauffement climatique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 janvier Share Posté(e) le 30 janvier à l’instant, Patrick a dit : Et plus drôle encore: on est redevenus exportateurs massifs, mais avec un plan pareil, ça ne pourra pas continuer. Donc les autres pays d'Europe devront revoir leurs plans. Et comme ils disent tous ou presque non au nucléaire ou que leurs investissements dans le domaine sont rachitiques... On n'exporte massivement que 1. quand il y a du vent 2. quand il ne fait pas trop froid. La part électrifiée des bagnoles est encore très minoritaire, l'industrie a beaucoup baissé ces dernières décennies et commence tout juste à remonter et va consommer plus. Point positif : on n'a pas encore toutes les tranches en ligne pour cause de fin de travaux exceptionnels. Mais bon : les marges actuelles sont assez faibles, on a un peu de potentiel, mais ça n'est pas Byzance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 30 janvier Share Posté(e) le 30 janvier il y a 5 minutes, Boule75 a dit : On n'exporte massivement que 1. quand il y a du vent 2. quand il ne fait pas trop froid. Tu as fini? Electricitymap à l'instant: production éolienne française: presque rien exportations: sur toutes les frontières. 86% de notre intensité carbone générée par 10% de notre production électrique issue du gaz charbon fuel et "biomasse". il y a 5 minutes, Boule75 a dit : La part électrifiée des bagnoles est encore très minoritaire Et les VE rechargés avec du gaz et du charbon ont un bilan carbone largement supérieur à celui de véhicules thermiques classiques une fois tout pris en compte. il y a 5 minutes, Boule75 a dit : l'industrie a beaucoup baissé ces dernières décennies et commence tout juste à remonter et va consommer plus. Voilà. il y a 5 minutes, Boule75 a dit : Point positif : on n'a pas encore toutes les tranches en ligne pour cause de fin de travaux exceptionnels. Oui. C'est pourtant pour bientôt mais ça ne change rien au fait qu'il manquera de l'électricité si on se projette à 10 20 30 ou 40 ans. il y a 5 minutes, Boule75 a dit : Mais bon : les marges actuelles sont assez faibles, on a un peu de potentiel, mais ça n'est pas Byzance. Ça dépend dans quels domaines. En attendant rien ne justifie un passage de 1600 à 900 TW/h comme le mentionne le document posté par Pic. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 janvier Share Posté(e) le 30 janvier à l’instant, Patrick a dit : à l’instant, Boule75 a dit : On n'exporte massivement que 1. quand il y a du vent 2. quand il ne fait pas trop froid. Tu as fini? Electricitymap à l'instant: production éolienne française: presque rien exportations: sur toutes les frontières. Très gros lâchers d'eau (on en a beaucoup en ce moment), températures très clémentes pour un hiver, et on brûle du gaz. Il ne s'agit pas d'être catastrophiste, juste de tempérer certains enthousiasmes excessifs. à l’instant, Patrick a dit : En attendant rien ne justifie un passage de 1600 à 900 TW/h comme le mentionne le document posté par Pic. Au moins ça dénote une ambition. Réaliste ? Pas sûr : on voit assez bien la collision avec les habitudes, les lobbies.... et je doute que la baisse de 11% de la consommation l'an passé soit reproductible facilement chaque année. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 janvier Share Posté(e) le 30 janvier Il y a 2 heures, Patrick a dit : Le passage de 1611 à900TW/h comme par magie quand nos voisins envisagent que leurs consos électrique vont exploser de +80%... Mais chez nous pas de soucis on va réduire de 40%. Allôôôô. Oubli ce genre de communication ce n'est que de la communication pour faire rentrer au chausse pied le réel dans les promesses à la con. Tous nos voisins européens prévoit des augmentation - assez importante s'il y a de la croissance - de consommation d'énergie finale ... sauf nous. Parce même en considérant une croissance nulle un déclin démographique ... les objectif de baisse de consommation finale de 20 ou 25% rapport à 1990 - ou à 2008 puisque c'est kif kif - n'ont pas de logique rationnelle. Il n'y a pas de raison fondamentale - à par une inaccessibilité par les prix - à une baisse des usages. Et l'augmentation des usages est au mieux compensé par l'efficacité énergétique. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 31 janvier Share Posté(e) le 31 janvier Il y a 10 heures, Patrick a dit : Le passage de 1611 à900TW/h comme par magie quand nos voisins envisagent que leurs consos électrique vont exploser de +80%... Mais chez nous pas de soucis on va réduire de 40%. Allôôôô. Le truc posté par @Picdelamirand-oil concerne l’énergie finale. (Donc l'essence des voitures, le gaz de chauffage, tout est compté...) Concernant l'électricité, dans ce plan on passe de 435 TWh à 504 TWh. Et cette petite hausse doit remplacé la baisse colossale des énergies fossiles. Il y a 7 heures, g4lly a dit : Oubli ce genre de communication ce n'est que de la communication pour faire rentrer au chausse pied le réel dans les promesses à la con. Je suis bien d'accord. L'objectif semble surréaliste. J'attends de voir le "plan" concret proposer par de gouvernement pour y arriver 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 31 janvier Share Posté(e) le 31 janvier Il y a 17 heures, g4lly a dit : Oubli ce genre de communication ce n'est que de la communication pour faire rentrer au chausse pied le réel dans les promesses à la con. Méthode managériale tout à fait classique. Dans une entreprise il y aurait réunion le 2 janvier des objectifs de l'année qui débute: moins 10% en charge, + 10% en prix de vente, et + 50 % de marge opérationnelle. Du 3 janvier au 30 décembre, tout lemonde explique à son N+1 qu'il fait tout pour, mais que quand même ça va être difficile, et "on" accumule les excuses et justificatifs ( généralement trés admissibles ). Dans le meilleur des cas, il y a -1 en charge, +1 en PV et +5% en marge op. C'est déjà bien et le modèle de l'entreprise reste pérenne à long terme. Le risque c'est d'avoir quelques zélés sur la destruction de valeur. Tu fais moins 10 en charge mais tu perds des actifs, des ressources, des achats de qualité. Sur un an ça passe, à 5 ans la boite est morte. Et le pb, c'est qu'il y a de plus en plus de destructeurs, de passage généralement assez rapide genre 2 ou 3 ans max, qui vont casser ailleurs ensuite. Et en politique c'est pareil. Donc le risque de destruction moyen terme est un danger réel et de plus en plus présent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février C’est une première aux États-Unis: une centrale nucléaire à l’arrêt, après le départ de l’exploitant en 2022, va être remise en service grâce au soutien de l’Etat du Michigan et de la Maison Blanche. Après avoir été repris par un nouvel exploitant, le site de Palisades (800 megawatts) devrait bénéficier d’un prêt fédéral de 1,5 milliard de dollars. L’officialisation est attendue courant février et le retour à pleine puissance de la centrale est prévu pour la fin de l’année 2025. L’opération a été facilitée par l’intérêt croissant de l’administration Biden pour l’énergie nucléaire bas carbone qui fait partie de sa stratégie de décarbonation du réseau énergétique et les fonds de l’IRA (le plan climat), A noter: un prêt fédéral de 1,1 milliard de dollars a aussi été accordé plus tôt ce mois-ci à la centrale nucléaire de Diablo Canyon en Californie pour la maintenir en activité. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 1 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 février Pourquoi l'avenir des SMR français, et notamment du mini-réacteur Nuward d’EDF, se joue au CEA https://www.usinenouvelle.com/editorial/pourquoi-l-avenir-des-smr-francais-et-notamment-du-mini-reacteur-nuward-d-edf-se-joue-au-cea.N2204938 Dans les laboratoires de son centre de Cadarache (Bouches-du-Rhône), le CEA teste la sûreté passive du mini-réacteur nucléaire Nuward d’EDF, une brique cruciale. L’État lui demande aussi d’aider techniquement les autres projets de SMR français. C’est la grande promesse des SMR. Ces mini-réacteurs nucléaires modulaires sont destinés à remplacer les centrales à charbon ou au fioul, et donc à fournir, un peu partout, électricité et chaleur à l’industrie, aux villes et aux zones isolées. De par leur taille et leur design intégré, ils promettent tous une sûreté passive. Sans être totalement autonomes, ils pourront non seulement s’arrêter seuls, mais aussi se refroidir. Si une présence humaine sera toujours nécessaire sur les lieux, ce dispositif laissera plusieurs jours à des équipes de maintenance pour intervenir, si besoin. Reste à le démontrer aux autorités de sûreté du nucléaire qui devront délivrer les licences d’exploitation pour ces nouveaux types de réacteur. Dans le cas du SMR d’EDF Nuward, la filiale de l'énergéticien français a été aidé par le CEA pour la R&D. Après de premières discussions en 2013, le projet de mini-réacteur français, né en 2017, était développé par un consortium composé d’EDF, de TechnicAtome, du CEA et de NavalGroup. Si la tête de série est en France avec l'objectif d'autres réalisations dans l'Hexagone, le projet commercial de Nuward vise désormais l'export. Il est porté depuis mars 2023 par une filiale d’EDF, Nuward, qui a élargi le nombre de ses partenaires en signant avec le belge Tractebel et Framatome. Pour aller plus vite, le projet fait aussi l’objet d’une collaboration inédite entre autorités de sûreté européennes. Composé de deux réacteurs à eau pressurisée (REP), la technologie du parc français actuel, de 170 MWe (mégawatts électriques), Nuward, promet une disponibilité de 90 % et de fonctionner durant 60 ans. Le premier béton pour la tête de série en France, qui pourrait être à la centrale charbon de Cordemais (Loire-Atlantique), est prévu pour 2030. Mais aucune date de mise en service n’est donnée. A ce stade, on sait seulement qu’en rythme de croisière, il faudra 40 mois pour construire un Nuward. On n’en est pas encore là. Un banc d'essai de 2,5 millions d'euros Pour assurer une sûreté passive, mais aussi construire plus vite en série ces mini-réacteurs, tous les éléments du circuit primaire – le cœur du réacteur contrôlé sans bore soluble dans l’eau du circuit primaire (piège à neutrons) et les 8 générateurs de vapeur compacts (6 + 2 de sureté) prévus dans le design – seront tous à l’intérieur de la cuve. Le chargement se fera lui lors de la mise en route de la centrale. De 4 mètres de diamètre extérieur et 13,5 m de hauteur, celle-ci aura une taille équivalente à celle des réacteurs 1300 MW français. D’ailleurs, les deux cuves de la tête de série seront produites à l’usine Framatome du Creusot (Saone-et-Loire), mais pas les générateurs de vapeur innovants. Ces derniers ont été conçus par TechnicAtome, le spécialiste de la propulsion nucléaire des sous-marins et porte-avions. Il présente la particularité d’avoir des échangeurs de chaleur à plaque, et non tubulaires comme dans les EPR traditionnels. En cas d’arrêt brutal du réacteur, un système d’évacuation passif de la chaleur du cœur de réacteur par convection est prévu. Pour vérifier que ce système de sûreté passif fonctionne, le CEA a monté sur son site de recherche nucléaire de Cadarache (Bouches-du-Rhône) une plateforme d’essai, Poseidon, avec trois boucles de vapeur de forte puissance : Beench pour étudier l’encrassement des canaux secondaires, Exocet pour vérifier l’absence de phénomène de reflux de vapeur dans le condenseur Everest pour valider le refroidissement par convection naturelle diphasique (eau et vapeur) des échangeurs de chaleur à plaque secondaires et primaires. Les deux premières ont déjà livré les données pour alimenter les outils de simulations numériques indispensables au développement de tels projets. Les essais d’Everest n’ont, eux, débuté que début décembre 2023. Ils doivent durer jusqu’en 2026. L’installation, qui a mis deux ans à être montée et qui a couté 2,5 millions d’euros, reproduit les circuits primaire et secondaire d'échange de chaleur, mais aussi tertiaire (mur d’eau) et quaternaire (système aéroréfrigérant), avec 400 points de mesure. Le cœur du réacteur est simulé par une chaudière de 500 kW. «On va vérifier que toute la chaleur injectée est bien évacuée dans le mur d’eau», explique Jean Peybernès, le responsable de la plateforme Poseidon. 18,9 millions d'euros pour les autres start-up À la demande du gouvernement, le CEA va aussi devoir utiliser ses installations de recherche, pour valider les concepts des SMR de génération 4, ou AMR (Advance modular reactor) des start-up lauréates de l’appel à projets réacteurs nucléaires innovants de France 2030. Pour cela, une enveloppe de 18,9 millions d’euros sur deux ans lui a été réservée. «Ce montant résulte d’une estimation des besoins de six start-up, notamment pour l’utilisation des laboratoires chauds du CEA, mais aussi de son expertise sur le cycle du combustible et sur le calcul et la simulation», explique un porte-parole du CEA. Aucun contrat n’est signé et chaque demande sera étudiée au cas par cas en fonction des disponibilités des infrastructures du CEA à Cadarache, Marcoule et Saclay. Trois d’entre elles, Hexana, Blue Capsule et Otrera, issues du CEA, misent sur un refroidissement au sodium et comptent bien utiliser le laboratoire sodium Papirus du CEA à Cadarache, pour développer leurs instrumentations et tirer parti des essais en cours sur les pompes électromagnétiques. Deux autres, Newcleo et Naarea, développent elles des mini-réacteurs à neutrons rapides refroidis au plomb ou aux sels fondus, où l’expertise serait plutôt du côté du site de Marcoule pour le combustible ou de Saclay pour le calcul. La sixième, Renaissance fusion, pourra sûrement tirer parti de l’expérience acquise par le CEA dans le tokamak West de Cadarache, petit frère du projet international Iter. L'on peut penser le CEA n’est pas prêt à consacrer toute sa "bande passante" de recherche aux projets de SMR concurrents de Nuward, même ceux portés par des chercheurs issus de ses rangs. Après Poseidon, le CEA veut en effet travailler sur la brique de couplage de production électricité-chaleur pour les SMR. Le mini-réacteur d’EDF pourrait alors lui aussi s’imposer sur le marché de la production d’hydrogène haute température. Une technologie également issue du CEA, qui a fait l’objet d’un transfert vers la coentreprise Genvia, qui a lancé une première ligne pilote sur son site de Béziers. 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février Il y a 2 heures, Titus K a dit : De 4 mètres de diamètre extérieur et 13,5 m de hauteur, celle-ci aura une taille équivalente à celle des réacteurs 1300 MW français. C'est ça qui me pose soucis. Plus de volume occupé pour moins de puissance installée, même si c'est du tout en un et qu'il faut considérer le volume des échangeurs et de la tuyauterie, ce n'est pas tenable en termes foncier. Du moins pas ailleurs que dans des centrales thermiques existantes pour remplacer si c'est possible les chaudières charbon gaz et fioul par des chaudières nucléaires. Sauf que ce n'est pas si simple. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février (modifié) il y a une heure, Patrick a dit : Du moins pas ailleurs que dans des centrales thermiques existantes pour remplacer si c'est possible les chaudières charbon gaz et fioul par des chaudières nucléaires. C'est un choix délibéré qui est ici assumé, notamment pour profiter en partie de l'infrastructure existante et du foncier disponible pour réduire les couts globaux. Vu qu'un des objectifs est l'export, le nombre de centrales thermiques en Europe qui pourraient être remplacée par un Nuward doit être conséquent. Modifié le 1 février par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février il y a 38 minutes, Titus K a dit : C'est un choix délibéré qui est ici assumé, notamment pour profiter en partie de l'infrastructure existante et du foncier disponible pour réduire les couts globaux. Vu qu'un des objectifs est l'export, le nombre de centrales thermiques en Europe qui pourraient être remplacée par un Nuward doit être conséquent. On ne vendra rien si on ne l'adopte pas nous même en masse. On ne gagnera pas d'argent si on ne maîtrise pas la totalité de la chaîne de valeur et particulièrement la production et le retraitement du combustible en offrant des facilités à ce titre. Nous n'aurons pas une production suffisante pour couvrir le premier point, et la Hague commence à saturer ce qui rend le second point spécieux. Conclusion, ça ne fonctionnera pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février il y a une heure, Patrick a dit : On ne vendra rien si on ne l'adopte pas nous même en masse. On ne gagnera pas d'argent si on ne maîtrise pas la totalité de la chaîne de valeur et particulièrement la production et le retraitement du combustible en offrant des facilités à ce titre. Nous n'aurons pas une production suffisante pour couvrir le premier point, et la Hague commence à saturer ce qui rend le second point spécieux. Conclusion, ça ne fonctionnera pas. Le retraitement du combustible n'est pas du tout obligatoire. Pas sûr que son coût /bénéfice soit positif, surtout si on ne tient pas compte de son principal intérêt, à savoir garder des compétences/capacité industrielle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février Il y a 3 heures, Patrick a dit : C'est ça qui me pose soucis. Plus de volume occupé pour moins de puissance installée, même si c'est du tout en un et qu'il faut considérer le volume des échangeurs et de la tuyauterie, ce n'est pas tenable en termes foncier. Du moins pas ailleurs que dans des centrales thermiques existantes pour remplacer si c'est possible les chaudières charbon gaz et fioul par des chaudières nucléaires. Sauf que ce n'est pas si simple. Je ne suis pas certain pour le problème du foncier. La cuve intègre les générateurs de vapeur, et le design global semble plutôt compact : Révélation il y a une heure, Patrick a dit : On ne vendra rien si on ne l'adopte pas nous même en masse. La tête de série sera faite en France, et je ne serais pas surpris, si le truc tient ses promesses, qu'une ou deux autres soient implantées sur des gros sites indus pour faire aussi de la cogénération. Après pour la France, c'est plus avantageux de faire des EPR2 à priori, meilleurs rendements et au final sur le long terme un coût au MWh qui devrait être plus faible. L'infra en France est en plus adaptée à de gros réacteurs. Mais il faut voir aussi que le coût d'une paires de gros réacteurs est colossal, et qu'avoir accès à des financements de cet ordre (plus de 15 milliards) à un coût acceptable c'est pas forcement à la portée de tous les électriciens. La prise en compte de l'infrastructure électrique présente et des possibilités de refroidissement locale ça compte aussi. Il y a beaucoup de pays où la production électrique est plus "locale" qu'en France. L'idée de pouvoir remplacer une centrale charbon pour une Nuke sans trop d'adaptations réseau ça ne me semble pas idiot. il y a une heure, Patrick a dit : On ne gagnera pas d'argent si on ne maîtrise pas la totalité de la chaîne de valeur et particulièrement la production et le retraitement du combustible en offrant des facilités à ce titre. Nous n'aurons pas une production suffisante pour couvrir le premier point, et la Hague commence à saturer ce qui rend le second point spécieux. Je suis d'accord que le service de vente du combustible, et éventuellement du retraitement, sont presque indispensables. Mais bon rien n’empêche d'adapter les capacités des usines. En somme je suis moins pessimiste que toi, l'équipe industrielle est très solide, le concept ne me semble pas si foireux que ça, et un gros effort est fait pour impliquer de nombreux pays dans la certification (Point vraiment très important). Attendons de voir si l'équipe arrive à produire ces centrales à un prix raisonnable. (Le prix va évidement être déterminant !) Je ne crie pas victoire, mais je reste optimiste. Peut-être un futur beau succès. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février il y a 40 minutes, Hypsen a dit : Le retraitement du combustible n'est pas du tout obligatoire. Pas sûr que son coût /bénéfice soit positif, surtout si on ne tient pas compte de son principal intérêt, à savoir garder des compétences/capacité industrielle. Le bénéfice est sécuritaire, écologique et politique, et je m'abstiendrai de le mettre sous le tapis. il y a 33 minutes, Albatas a dit : Je ne suis pas certain pour le problème du foncier. La cuve intègre les générateurs de vapeur, et le design global semble plutôt compact : Révéler le contenu masqué Si on considère l'empreinte totale du site, et la puissance délivrée, je pense encore que c'est un gâchis. Mais bon. il y a 33 minutes, Albatas a dit : La tête de série sera faite en France, et je ne serais pas surpris, si le truc tient ses promesses, qu'une ou deux autres soient implantées sur des gros sites indus pour faire aussi de la cogénération. La cogénération on pourrait pas déjà la mettre en oeuvre avec les réacteurs actuels qui parait-il produisent trop de chaleur? il y a 33 minutes, Albatas a dit : Après pour la France, c'est plus avantageux de faire des EPR2 à priori, meilleurs rendements et au final sur le long terme un coût au MWh qui devrait être plus faible. L'infra en France est en plus adaptée à de gros réacteurs. Très clairement oui. il y a 33 minutes, Albatas a dit : Mais il faut voir aussi que le coût d'une paires de gros réacteurs est colossal, et qu'avoir accès à des financements de cet ordre (plus de 15 milliards) à un coût acceptable c'est pas forcement à la portée de tous les électriciens. D'où l'intérêt de la nationalisation d'EDF. il y a 33 minutes, Albatas a dit : La prise en compte de l'infrastructure électrique présente et des possibilités de refroidissement locale ça compte aussi. Il y a beaucoup de pays où la production électrique est plus "locale" qu'en France. L'idée de pouvoir remplacer une centrale charbon pour une Nuke sans trop d'adaptations réseau ça ne me semble pas idiot. Je suis d'accord. il y a 33 minutes, Albatas a dit : Je suis d'accord que le service de vente du combustible, et éventuellement du retraitement, sont presque indispensables. Mais bon rien n’empêche d'adapter les capacités des usines. La Hague est déjà saturée justement. Ou alors il faut cesser de proposer nos services à des pays étrangers, et encaisser la perte financière. il y a 33 minutes, Albatas a dit : En somme je suis moins pessimiste que toi, l'équipe industrielle est très solide, le concept ne me semble pas si foireux que ça, et un gros effort est fait pour impliquer de nombreux pays dans la certification (Point vraiment très important). Attendons de voir si l'équipe arrive à produire ces centrales à un prix raisonnable. (Le prix va évidement être déterminant !) Je ne crie pas victoire, mais je reste optimiste. Peut-être un futur beau succès. On disait ça pour l'EPR! Et puis je n'oublie pas la volonté de relancer une filière sodium en catimini qui va provoquer des gorges chaudes encore... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février il y a une heure, Patrick a dit : Et puis je n'oublie pas la volonté de relancer une filière sodium en catimini qui va provoquer des gorges chaudes encore... Tu parles des SMR genre newcleo, NAAREA et autres ? Je n'ai aucun espoir de voir un truc certifié qui fonctionne d'ici trèèès longtemps. Il ne faut pas trop croire au père Noël, si on voulait faire un surgénérateur fallait pas annuler Astrid. Les difficultés industrielles sur les matériaux et les options de sûreté sont telle que je ne comprend pas l’intérêt de disperser des moyens dans des "start up". C'est quoi le but ? Faire une compétition du plus beau powerpoint ? Et chaque boite fini par avoir des petits bouts de propriété intellectuelle ? Ça ressemble à rien, on annule le projet du CEA, puis on demande au CEA d'aider les start-up sur les points difficiles. Enfin je crois qu'on en a déjà parlé... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février (modifié) Il y a 1 heure, Patrick a dit : Il y a 2 heures, Hypsen a dit : Le retraitement du combustible n'est pas du tout obligatoire. Pas sûr que son coût /bénéfice soit positif, surtout si on ne tient pas compte de son principal intérêt, à savoir garder des compétences/capacité industrielle. Le bénéfice est sécuritaire, écologique et politique, et je m'abstiendrai de le mettre sous le tapis Politiquement c'est une techno proliférante. Écologiquement, tu économises un peu de minerai d'uranium, mais tu te mets à mouliner du combustible usé dans des opérations chimiques très complexes. Le mox usé est une plaie, il est très radioactif et surtout il est très long à refroidir en comparaison de combustible standard. Pour la sécurité, je ne vois pas en quoi non plus c'est un avantage, en sachant que tu vas devoir transporter du combustible usé étranger en France. Modifié le 1 février par Hypsen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février il y a 32 minutes, Hypsen a dit : Politiquement c'est une techno proliférante. Écologiquement, tu économises un peu de minerai d'uranium, mais tu te mets à mouliner du combustible usé dans des opérations chimiques très complexes. Le mox usé est une plaie, il est très radioactif et surtout il est très long à refroidir en comparaison de combustible standard. Pour la sécurité, je ne vois pas en quoi non plus c'est un avantage, en sachant que tu vas devoir transporter du combustible usé étranger en France. On ne parle pas de la même chose, là tu parles de recyclage. J'y suis favorable mais en effet c'est dangereux et il faut de nouvelles infras pas trop loin de la Hague si on veut le faire en France. Reste qu'il y a une convergence en termes technologiques avec la filière sodium pour la production du combustible dédié. il y a une heure, Albatas a dit : Tu parles des SMR genre newcleo, NAAREA et autres ? Je n'ai aucun espoir de voir un truc certifié qui fonctionne d'ici trèèès longtemps. Il ne faut pas trop croire au père Noël, si on voulait faire un surgénérateur fallait pas annuler Astrid. Les difficultés industrielles sur les matériaux et les options de sûreté sont telle que je ne comprend pas l’intérêt de disperser des moyens dans des "start up". C'est quoi le but ? Faire une compétition du plus beau powerpoint ? Et chaque boite fini par avoir des petits bouts de propriété intellectuelle ? Ça ressemble à rien, on annule le projet du CEA, puis on demande au CEA d'aider les start-up sur les points difficiles. Enfin je crois qu'on en a déjà parlé... Il y a malheureusement beaucoup de vrai là-dedans. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 6 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 février Le gouvernement tchèque cherche maintenant à construire jusqu'à 4 réacteurs nucléaires au lieu d'un pour réduire les prix https://www.registercitizen.com/news/world/article/czech-government-now-seeks-to-build-up-to-4-18639482.php Le gouvernement tchèque a déclaré mercredi qu'il prévoyait de construire jusqu'à quatre réacteurs nucléaires au lieu d'un seul, alors que le pays tente de devenir plus indépendant sur le plan énergétique et de se sevrer des combustibles fossiles. Le Premier ministre Petr Fiala a déclaré que la décision de rechercher des réacteurs supplémentaires pourrait réduire le prix par réacteur jusqu'à 25 %. Le calendrier et les emplacements n'ont pas encore été décidés.Trois entreprises, dont l'américaine Westinghouse, la française EDF et la coréenne KHNP, ont initialement présenté des offres pour la construction d'un réacteur à la centrale nucléaire de Dukovany. Ce réacteur devrait être opérationnel d'ici 2036. Dans le cadre de leurs offres, les entreprises avaient également soumis des offres non contraignantes pour la construction de trois réacteurs nucléaires supplémentaires.À la surprise générale, le gouvernement a annoncé que l'offre de Westinghouse ne remplissait pas les conditions de l'appel d'offres et que seuls EDF et KHNP avaient été invités à soumettre de nouvelles offres élargies en avril. Le ministre de l'industrie et du commerce, Jozef Sikela, a déclaré que l'évaluation des offres devrait être achevée d'ici la fin du mois de mai.La République tchèque compte déjà sur six réacteurs nucléaires pour produire plus d'un tiers de son électricité. Outre les quatre de Dukovany, la compagnie d'électricité contrôlée par l'État, CEZ, exploite deux réacteurs de 1 000 mégawatts à la centrale de Temelin. Contrairement à ses voisins occidentaux, l'Autriche et l'Allemagne, la République tchèque redouble d'efforts en matière d'énergie nucléaire et de sources d'énergie renouvelables après avoir décidé d'abandonner progressivement le charbon pour la production d'énergie d'ici 2033 afin de réduire les émissions de carbone. Mme Fiala a déclaré que l'énergie nucléaire "est essentielle pour garantir une quantité suffisante d'électricité à des prix raisonnables".Deux autres pays de l'Union européenne situés en Europe centrale, la Slovaquie et la Hongrie, travaillent à l'expansion de la production d'énergie nucléaire. Un autre pays voisin, la Pologne, a choisi Westinghouse pour construire sa première centrale nucléaire dans le cadre d'un effort visant à brûler moins de charbon et à acquérir une plus grande indépendance énergétique. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 6 février Share Posté(e) le 6 février Pour les Bordelais : Bonjour, Le Club des Étudiants de la Société Française d'Energie Nucléaire (SFEN), en partenariat avec la SFEN Nouvelle Aquitaine et le master PFA parcours Instrumentation Nucléaire sont heureux de vous inviter à la conférence : "Les grands projets du nucléaire civil, de l’EPR aux SMR en passant par l’EPR2” animée par Thierry Rolland, directeur du contrôle des grands projets nucléaires d’EDF, le jeudi 08 février 2024 de 17h00 à 18h30 à l’amphithéâtre de l’Agora au Domaine du Haut Carré à Talence. Vous trouverez ci-joint l’affiche de la conférence ainsi que le lien de pré‑inscription : https://forms.gle/5kpMc26xDdBP7BKx6 L'affiche ne dit rien de plus. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Delbareth Posté(e) le 8 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 février Petit CR de cette conf (en caché parce que c'est le bordel) Révélation Prospectives énergétiques : - en 2050, baisse de l’énergie consommée de 40 à 50% vs. 2021 (900 TWh consommé) - mais électricité en croissance (et part de 27% à 56%) Flamanville : - 1 EPR de 1600 MW ajouté aux 2 REP de 1300 MW - innovations EPR : o salle de commande informatisée o quatre systèmes de sauvegarde indépendants o coque avion o piscine IRWST (?) - statut : o pré-exploitation o essais à chaud réalisés o combustible chargé dans les mois qui viennent o couplage au réseau en 2024 Grands projets EDF : - Taishan 1 et 2 : o ont démarré en 2018 et 2019, combustible déjà changé 1 ou 2 fois o joint-venture, donc EDF a accès aux infos - Olikluoto 3 : o constructeur Areva, mais Edf s’y intéresse de près o a démarré en 2023 - Hinkley Point C : o 55% d’avancement o joint-venture 66-33 EDF-CCM, mais les Chinois ont arrêté d’abonder au projet (conformément à l’accord J-V), projet à 53 Mds€ (pour 2 réacteurs) o modèle copie de Flamanville 3 (sauf réglementation spécifique UK) o démarrage prévu initialement en juin 2027, mais plus vraisemblablement 2029 voire 2031 (raison : covid + Ukraine) - SZC (côte est de l’Angleterre) : o 2 réacteurs copies d’Hinkley Point (à 96%), juste la source froide différent o 1er investissement en 2022 avec 1 Md£, sur un budget à 26-27 Mds£ o EDF 20%, gouv. UK 50%, le reste à voir (d’ici juin 2024 probablement) - rapport Folz ou Cour des comptes : o faire le point après le désastre de Flamanville o conclusions : § gouvernance du projet pas à la hauteur § qualité industrielle insuffisante § défaut d’organisation § confusion MOA/MOE § sous-évaluation initiale des coûts et durées o mise en place du Plan Excel en 2019 : § gouvernance des projets § montée en compétence § fabrication de qualité du premier coup § relation avec les fournisseurs plus constructive § standardisation Programme EPR2 : - annonce du président : o construction de 3 paires d’EPR2 (Penly, Gravelines puis Bugey), o puis 8 EPR2 additionnels, avec mise en service entre 2043 et 2050 o il n’est plus question d’anticiper l’arrêt de réacteurs nucléaires § il est question de les amener à 50 ans voire plus - calendrier : o Penly : mise en service 2035-37, permis de construire en 2024 o Gravelines l’année suivante, Bugey l’année d’après - choix des sites : o sur un site EDF existants § connaissance des sols, source froides, capacité de raccordement § toujours de la place prévue dès l’origine, mais la surface des nouveaux réacteurs est également plus importante qu’avant o mobilisation des territoires : § inflexion très nette en faveur du nucléaire - vecteur d’emploi : o filière nucléaire : 220 000 emploi directs (1.1 M à l’échelle européenne) o dynamise un territoire souvent éloigné des métropoles o 3 paires d’EPR2, plus de 30 000 emplois par an pendant la phase de construction - projet EPR2 : o améliorer la constructibilité de l’EPR pour le rendre plus compétitif § réduction d’un des 4 systèmes de sauvegarde § singularités du génie civil supprimées § agrandissement des salles pour faciliter les activités de montage o industrialiser l’EPR pour le rendre plus compétitif § standardiser les équipements sur la base de pratiques courantes de l’industrie § renforcer la préfabrication et les soudages en usine § harmonisation des codes de conceptions et en anticipant la contrainte § paire de réacteurs identiques o évolution des techniques de fabrication pour optimiser la durée de construction § prise en compte des contraintes de construction à la conception § EPR premier réacteur entièrement conçu numériquement (utilisation de simu 4D) Programme EPR1200 : - puissance moyenne dédiée à l’export - le référentiel est celui de l’EPR2, en simplifiant un peu la géométrie o ex. un GV de moins, cuve de plus petit diamètre o des adaptations principalement pour Framatome - perspectives d’export : o République Tchèque : short-list avec les coréens pour 4 réacteurs Nuward : - projet de réacteur SMR pour remplacer les centrales au charbon, typiquement de 350 MW o par 2 réacteurs de 170 MWe couplés (même îlot nucléaire) - beaucoup de projet de SMR dans le monde (près de 40 acteurs) - promesse de gains : o simplicité du design (pas de bore mais plus de grappes de contrôle) o modularité o l’effet de série o sûreté passive (GV refroidissant le réacteur passivement si nécessaire) ð 5-6 M€ le MWh installé - beaucoup de ruptures technologiques : o réacteur plongé sous eau o GV à plaque - 1er béton en France en 2030 Questions : - effet de série sur les SMR ? o compromis entre l’effet parc et l’effet palier o bénéfices supérieurs de l’effet de série - qui de la sécurité des SMR ? o l’ASN est en train d’étudier le dossier - pourrait-on faire de l’hydrogène avec les SMR ? o question ouverte : va-t-on extraire de la chaleur pour faire autre chose ? - Excel : démantèlement pris en compte à la construction ? o non pour l’instant ils sont focalisés à passer les verrous technologiques pour être prêt en 2030 o mais l’ingénierie d’EDF se penche sur le sujet (notamment avec Fessenheim) o pour un SMR on peut enlever directement le réacteur - est-ce qu’on est bien placé dans la course des SMR ? en particulier par notre expertise en propulsion navale ? o les SMR ne sont pas un dérivé des briques technologiques nucléaires o pour l’instant il reste énormément de travail et de ruptures technologiques à surmonter 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février il y a 19 minutes, Delbareth a dit : Petit CR de cette conf (en caché parce que c'est le bordel) Citation perspectives d’export : République Tchèque : short-list avec les coréens pour 4 réacteurs C'est tout? Est ce qu'on pourrait pas confier l'export à Trappier ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février (modifié) il y a 26 minutes, Delbareth a dit : piscine IRWST (?) Citation Le réservoir d’eau (borée) du système d’injection de sécurité est implanté dans l’enceinte de confinement : c’est l’In-Containment Refueling Water System Tank (IRWST) ; sa capacité est de 2 000 m3. Cette disposition constitue une simplification significative : en cas d’injection de sécurité, il n’y a plus de distinction entre la phase d’injection directe pendant laquelle l’eau injectée dans le cœur provient, pour les réacteurs précédents, d’une bâche extérieure (système PTR) et la phase de recirculation où l’eau provient des puisards de l’enceinte. Les modifications de configuration de vannes ne sont donc plus nécessaires. https://www.irsn.fr/sites/default/files/documents/larecherche/publications-documentation/collection-ouvrages-irsn/Element sûreté REP chapitre 18.pdf Modifié le 8 février par Alzoc 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février il y a 16 minutes, Picdelamirand-oil a dit : C'est tout? Est ce qu'on pourrait pas confier l'export à Trappier ? Je ne peux m'empêcher de penser à l'audition parlementaire ( ou sénat ) de Proglio: - alors que vous ne "ne les aimiez pas", pourquoi avoir confier à X et à Atomic Anne les projets exports chez Y et Z ? - parce que chez Y y'a pas d'argent et chez Z y'a pas d'eau, donc on ne le ferait pas de toute façon. Alors pour la Rep Tchèque, la question qui se pose, c'est notre prix, la balance commerciale, la capacité à mettre en oeuvre des mesures de rétorsion ( ou de..."d'accompagnement" au sein de l'UE sur des sujets communs ) ou on serait plus "fort" qu'eux ( et oui ça marche comme çà....), etc.... En fait c'est comme exporter du Rafale. S'il n'y avait QUE le prix et la technique, ça serait trop simple. En fait 80% du contrat se joue sur des choses que l'on ne voit pas. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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