Patrick Posté(e) le 27 avril Share Posté(e) le 27 avril Il y a 2 heures, Titus K a dit : Contrairement aux autres REP, le SMR de Rolls-Royce n'utilise pas de bore pour le contrôle de routine de la réactivité, ce qui simplifie les opérations et réduit les déchets. Et en cas de rupture de gaine ils font quoi? Ils l'injectent à ce moment? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 27 avril Share Posté(e) le 27 avril il y a 13 minutes, Patrick a dit : Et en cas de rupture de gaine ils font quoi? Ils l'injectent à ce moment? Le bore n'est utilisé que comme réserve d'anti-réactivité pour la compensation de long terme de l'usure du combustible. Rien à voir avec un incident, mais je n'ai peut-être pas compris la question. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 27 avril Share Posté(e) le 27 avril Il y a 3 heures, Titus K a dit : Le SMR de Rolls-Royce, cité par le PDG de NuWard parmi les principaux concurrents du projet français C'est la cuve le gros cylindre au milieu? Ou juste une enveloppe de confinement? Parce que ça a pas l'air très transportable par la route. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 27 avril Share Posté(e) le 27 avril (modifié) Il y a 3 heures, Titus K a dit : Le SMR de Rolls-Royce, cité par le PDG de NuWard parmi les principaux concurrents du projet français 470 Mw Electrique pour RR -->340 Mw Electrique pour Nuward Ils annoncent 500 jours pour la construction... mais aussi 2 ans de préparation du site + 2 ans pour construction et mise en service --> pour Nuward j'ai entendu parler de 40 mois donc sensiblement la même chose Objecif 2.2 Milliards par centrale pour le projet RR une fois arrivé au 6ème de la serie Niveau puissance c'est 1/2 AP1000, on est plus vraiment sur du small reactor Sinon c'est con, mais j'aime bien leur idée tres marketing "d'habiller" leur centrales ... je suis sur que pour certains potentiels pays acquéreurs ca fonctionne bien comme argument (aussi bete que ce soit)... Bon pas sur que au niveau sécurité ce soit tres réaliste par contre ... En Pologne ca avance : https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Industria-and-Rolls-Royce-SMR-plans-hit-ministeria "Now it has received all the required opinions, the ministry is able to move ahead to the next step which would be to issue a Decision In Principle to deploy Rolls-Royce SMRs, a 470 MWe design based on a small pressurised water reactor." Petite vidéo de présentation : autre chose importante que j'ai oublié, l'objectif du prix par Mwh @PatrickVoici un document de 2020 beaucoup plus détaillé sur l'aspect technique du réacteur, j'espère que c'est pas trop dépassé ... https://aris.iaea.org/PDF/UK-SMR_2020.pdf Pour les caractéristiques generales, c'est un réacteur à eau pressurisée à trois boucles, avec un pressuriseur, trois générateurs de vapeur et trois pompes de refroidissement dans la boucle primaire. Les dimensions de la cuve du réacteur --> diamètre de 4.5m / hauteur de 11m / Masse 220 tonnes C'est pas beaucoup plus petit que des réacteurs classiques style l'AP1000 de Westinghouse (qui fait 1170 MWe, contre 470 MWe pour le RR) Sinon Contrairement aux SMR plus petits comme celui de NuScale ou GE Hitachi , la circulation naturelle est insuffisante et nécessite les grosses pompes externes, les générateurs de vapeur et le pressuriseur d'un REP traditionnel. On se retrouve en fait avec une centrale classique, un peu plus petite, mais beaucoup moins puissante ... Il reste l'argument de la construction en module. Et la techno utilisée n'a pas grand chose de révolutionnaire donc on prend pas trop de risque. Je préfère franchement la solution Nuward meme si elle a aussi des défauts Modifié le 27 avril par Titus K 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 27 avril Share Posté(e) le 27 avril il y a 24 minutes, Titus K a dit : @PatrickVoici un document de 2020 beaucoup plus détaillé sur l'aspect technique du réacteur, j'espère que c'est pas trop dépassé ... https://aris.iaea.org/PDF/UK-SMR_2020.pdf Pour les caractéristiques generales, c'est un réacteur à eau pressurisée à trois boucles, avec un pressuriseur, trois générateurs de vapeur et trois pompes de refroidissement dans la boucle primaire. Les dimensions de la cuve du réacteur --> diamètre de 4.5m / hauteur de 11.3m / Masse 220 tonnes C'est pas beaucoup plus petit que des réacteurs classiques style l'AP1000 de Westinghouse (qui fait 1170 MWe, contre 470 MWe pour le RR) Sinon Contrairement aux SMR plus petits comme celui de NuScale ou GE Hitachi , la circulation naturelle est insuffisante et nécessite les grosses pompes externes, les générateurs de vapeur et le pressuriseur d'un REP traditionnel. On se retrouve en fait avec une centrale classique, un peu plus petite, mais beaucoup moins puissante ... Il reste l'argument de la construction en module. Et la techno utilisée n'a pas grand chose de révolutionnaire donc on prend pas trop de risque. Je préfère franchement la solution Nuward meme si elle a aussi des défauts Merci. Entièrement d'accord avec tes conclusions. C'est énorme ce truc... Pour 470Mwe??? Ils ont pas oublié un "1" devant le chiffre, non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 27 avril Share Posté(e) le 27 avril (modifié) Toujours dans le domaine des SMR, publié hier --> La Commission autorise une mesure d'aide d'État française d'un montant de 300 millions d'euros visant à soutenir Nuward dans la recherche et le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_24_2228 La Commission européenne a autorisé, en vertu des règles de l'UE en matière d'aides d'État, une mesure française d'un montant de 300 millions d'euros visant à soutenir Nuward, une filiale d'Électricité de France (EDF), dans la recherche et le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires («PRM»). La mesure contribuera à la réalisation des objectifs stratégiques de la stratégie industrielle européenne et du pacte vert pour l'Europe. La France a informé la Commission de son intention d'octroyer 300 millions d'euros à Nuward pour soutenir son projet de recherche et développement («R&D») sur la technologie des PRM. Le projet vise à mettre au point des processus de conception et de construction de PRM sur la base d'une conception simple et modulaire et d'une puissance de sortie équivalente ou inférieure à 300 MWe. La conception préliminaire est la troisième phase du projet Nuward global, qui comprend cinq phases distinctes. En décembre 2022, la Commission avait déjà autorisé une mesure française d'un montant de 50 millions d'euros destinée à soutenir la deuxième phase du projet, visant à l'acquisition de nouvelles connaissances pour la conception et la construction de PRM. Dans le cadre de cette mesure, l'aide prendra la forme d'une subvention directe d'un montant maximal de 300 millions d'euros qui couvrira le projet de R&D jusqu'au début de l'année 2027. La mesure aidera Nuward à dimensionner les modules et composants des PRM et à valider leur intégration dans ceux-ci au moyen de simulateurs numériques et d'essais en laboratoire. Nuward réalisera également des études d'industrialisation relatives à la conception modulaire et à la production de masse des PRM. Enfin, la mesure aidera également Nuward à préparer les démonstrations de sûreté requises en vue de l'approbation du projet par les autorités nationales de sûreté nucléaire. ... ... Modifié le 27 avril par Titus K 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 28 avril Share Posté(e) le 28 avril Il y a 23 heures, Titus K a dit : Toujours dans le domaine des SMR, publié hier --> La Commission autorise une mesure d'aide d'État française d'un montant de 300 millions d'euros visant à soutenir Nuward dans la recherche et le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_24_2228 La Commission européenne a autorisé, en vertu des règles de l'UE en matière d'aides d'État, une mesure française d'un montant de 300 millions d'euros visant à soutenir Nuward, une filiale d'Électricité de France (EDF), dans la recherche et le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires («PRM»). La mesure contribuera à la réalisation des objectifs stratégiques de la stratégie industrielle européenne et du pacte vert pour l'Europe. La France a informé la Commission de son intention d'octroyer 300 millions d'euros à Nuward pour soutenir son projet de recherche et développement («R&D») sur la technologie des PRM. Le projet vise à mettre au point des processus de conception et de construction de PRM sur la base d'une conception simple et modulaire et d'une puissance de sortie équivalente ou inférieure à 300 MWe. La conception préliminaire est la troisième phase du projet Nuward global, qui comprend cinq phases distinctes. En décembre 2022, la Commission avait déjà autorisé une mesure française d'un montant de 50 millions d'euros destinée à soutenir la deuxième phase du projet, visant à l'acquisition de nouvelles connaissances pour la conception et la construction de PRM. Dans le cadre de cette mesure, l'aide prendra la forme d'une subvention directe d'un montant maximal de 300 millions d'euros qui couvrira le projet de R&D jusqu'au début de l'année 2027. La mesure aidera Nuward à dimensionner les modules et composants des PRM et à valider leur intégration dans ceux-ci au moyen de simulateurs numériques et d'essais en laboratoire. Nuward réalisera également des études d'industrialisation relatives à la conception modulaire et à la production de masse des PRM. Enfin, la mesure aidera également Nuward à préparer les démonstrations de sûreté requises en vue de l'approbation du projet par les autorités nationales de sûreté nucléaire. ... ... Cela pourrait-il servir à la propulsion d'un porte avion? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 28 avril Share Posté(e) le 28 avril (modifié) il y a 27 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Cela pourrait-il servir à la propulsion d'un porte avion? L'autorisation de financement ou la techno SMR Nuward ? Dans les deux cas je ne pense pas. Mais en effet NavalGroup et TechnicAtome participent au projet Nuward Pour comparer la puissance des deux solution, les 2 réacteurs d'un nuward c'est 1080 MW thermiques contre 440 MW thermiques pour les 2 K22 du PANG Modifié le 28 avril par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 28 avril Share Posté(e) le 28 avril il y a 8 minutes, Titus K a dit : L'autorisation de financement ou la techno SMR Nuward ? Dans les deux cas je ne pense pas. Mais en effet NavalGroup et TechnicAtome participent au projet Nuward Pour comparer la puissance des deux solution, les 2 réacteurs d'un nuward c'est 1080 MW thermiques contre 440 MW thermiques pour les 2 K22 du PANG Un porte-avions de la classe Nimitz possède 2 réacteurs d'une puissance d'environ 550 MWth. Soit 1100 MWth en tout. La classe Ford ? Encore plus... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 28 avril Share Posté(e) le 28 avril (modifié) il y a 5 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Un porte-avions de la classe Nimitz possède 2 réacteurs d'une puissance d'environ 550 MWth. Soit 1100 MWth en tout. La classe Ford ? Encore plus... Je sais bien, de mémoire c'est la premiere question que j'ai posté sur le forum , "pourquoi tant de différence de puissance nucleaire entre les ford et le PANG" . Le K22 reste basé sur le design du K15 ... d'ailleurs j'avais lu une fois que le maximum possible serait un "K25" (250MWth) . Modifié le 28 avril par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 28 avril Share Posté(e) le 28 avril il y a 1 minute, Titus K a dit : Je sais bien, de mémoire c'est la premiere question que j'ai posté sur le forum , "pourquoi tant de différence de puissance nucleaire entre les ford et le PANG" . Le K22 reste basé sur le design du K15 ... d'ailleurs j'avais lu une fois que le maximum possible serait un "K25" (250MWth) . Je pense que si on veut 2 réacteurs c'est pour avoir une redondance, et que la philosophie Américaine c'est que les performances doivent être maintenues même sur un seul réacteur. Ceci dit le PANG a un tonnage plus proche d'un classe Nimitz que d'un classe Ford. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 avril Share Posté(e) le 28 avril il y a 42 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Un porte-avions de la classe Nimitz possède 2 réacteurs d'une puissance d'environ 550 MWth. Soit 1100 MWth en tout. La classe Ford ? Encore plus... Plus de 700MWth pour le A1B. A priori les US veulent pouvoir combattre sur un seul réacteur au besoin ... ... visiblement à cause des EMALS, de l'AAG, de leur blindage électrique, et des précaution pour les armes à énergie dirigée, l'USN souhaitait triplé la production électrique à bord par rapport à la génération précédente. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril Les développeurs de centrales nucléaires de nouvelle génération se battent contre des "marathons réglementaires" https://www.ft.com/content/7b59189c-e9d3-4d74-92e7-de8597aa4bc1 L'alignement des normes permettrait de réduire les coûts de développement des petits réacteurs modulaires et d'accélérer leur déploiement Les dirigeants de Rolls-Royce s'attendent à ce que les autorités britanniques prennent quatre ans et demi pour évaluer la sécurité de sa conception d'un petit réacteur modulaire. Pourtant, le groupe d'ingénierie britannique doit supporter des processus d'approbation plus longs dans d'autres pays où il souhaite construire son unité de production d'énergie nucléaire. Helena Perry, directrice de la réglementation chez Rolls-Royce, a déclaré à propos du processus d'approbation international habituel : "Cela prend énormément de temps". L'entreprise a soumis son plan à l'Office britannique de réglementation nucléaire il y a deux ans. Rolls-Royce est l'un des nombreux développeurs et responsables qui soutiennent une initiative mondiale visant à réviser la réglementation nucléaire, alors que l'on craint que la structure ne soit pas adaptée à l'industrie naissante des petits réacteurs modulaires (SMR), qui ont suscité un grand intérêt dans la mesure où les pays cherchent à trouver de nouvelles sources d'énergie à faible teneur en carbone. Depuis 2022, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dirige les efforts visant à harmoniser les normes et les processus réglementaires ; la première phase devrait être achevée cette année. Cependant, des doutes subsistent quant aux résultats qui pourront être obtenus, compte tenu de la nature sensible de l'industrie et des pratiques de travail qui y sont ancrées. "Les pays abordent la réglementation différemment, à partir d'une philosophie de départ différente", a déclaré Allison Macfarlane, ancienne présidente de la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis (NRC). "Vous pouvez partager des informations et essayer de vous aligner, mais vous n'aurez jamais le même système réglementaire partout." La demande de révision de la réglementation intervient alors que l'engouement pour cette technologie a été tempéré par les inquiétudes suscitées par la longueur des délais de développement et par quelques échecs précoces. L'année dernière, le développeur Nu-Scale a annulé ce qui aurait été le premier SMR aux États-Unis, faute d'un nombre suffisant d'acheteurs. Les coûts de construction avaient fortement augmenté l'année précédente. "D'après mon analyse, ce sont les aspects économiques et les chaînes d'approvisionnement qui les freinent", a ajouté M. Macfarlane. "Il y a beaucoup d'obstacles." L'Agence internationale de l'énergie estime que la capacité de production d'énergie nucléaire devra plus que doubler d'ici à 2050 pour atteindre l'objectif mondial d'émissions nettes de carbone. Plus de 20 pays, dont les États-Unis et les Émirats arabes unis, ont convenu, lors de la conférence sur le climat COP28 qui s'est tenue en novembre, d'œuvrer en faveur d'un triplement de la capacité. Les développeurs affirment que la préfabrication - de grandes parties des SMR sont conçues pour être construites dans des usines plutôt que sur site - facilite leur déploiement, en réduisant les coûts au fur et à mesure que plusieurs modèles plus petits sont construits. Cette perspective a attiré des hommes politiques et des investisseurs désireux d'éviter l'explosion des coûts et les longs délais de développement des centrales à grande échelle. Selon les organismes de l'énergie nucléaire, quelque 60 à 70 modèles de SMR sont en cours de développement, allant de ceux qui s'inspirent de la technologie standard utilisée aujourd'hui dans les grandes centrales, à des réacteurs plus "avancés" utilisant, par exemple, du plomb ou du sodium comme liquide de refroidissement. Pourtant, seuls trois d'entre eux ont obtenu une licence d'exploitation : en Chine, en Russie et dans un réacteur d'essai au Japon, et leurs partisans craignent que la réglementation actuelle n'entrave le déploiement des autres. Les approbations de conception prennent généralement plusieurs années, compte tenu de la complexité de la conception des réacteurs et des dangers liés aux matières radioactives. "Pour que ce modèle commercial réussisse, il faut que les approches réglementaires s'adaptent à une nouvelle situation", a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). "Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de ces marathons réglementaires qui durent cinq, six ou sept ans." Nombreux sont ceux qui citent l'aviation comme exemple à suivre pour l'industrie nucléaire. "Les compagnies aériennes ne construisent pas un modèle différent pour chaque marché, ce qui permet d'améliorer la qualité et de réduire les coûts", a déclaré William Magwood, directeur général de l'Association pour l'énergie nucléaire, une agence intergouvernementale. "Si chaque pays a besoin d'une conception légèrement différente en raison d'exigences réglementaires différentes, il sera très difficile d'obtenir cette efficacité." Les discussions de l'AIEA, auxquelles participent les régulateurs de 29 pays ainsi que les développeurs, ont porté sur des sujets tels que le partage d'informations et la manière de mettre en œuvre une plus grande collaboration. L'une des perspectives est que les conceptions de réacteurs fassent l'objet d'un examen initial dans un cadre mondial, ce qui réduirait le temps consacré aux processus nationaux. Pourtant, le consensus est difficile à atteindre. "Le débat a été très utile et a permis de faire avancer la réflexion", a déclaré M. Perry, de Rolls-Royce. "Malheureusement, quelques voix fortes s'élèvent pour dire 'on fait comme l'industrie aéronautique ou on ne fait rien du tout'. Cela ne sera pas assez rapide pour assurer la transition énergétique". Les pays membres auraient encore besoin de temps pour adopter tout changement convenu au niveau de l'AIEA. "Les gens comprennent les avantages et beaucoup sont ouverts d'esprit", a déclaré David Durham, président des systèmes énergétiques chez Westinghouse Electric, une entreprise américaine de production d'énergie nucléaire. "Mais je ne pense pas que quiconque pense que la question sera résolue demain." Les efforts de réforme internationale interviennent alors que la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis, où se trouvent plusieurs des conceptions envisagées, a pris des mesures pour accélérer les approbations nationales pour les SMR. TerraPower, une entreprise de réacteurs de nouvelle génération fondée par le milliardaire philanthrope Bill Gates, pourrait devenir un cas d'école. Elle a déposé ce mois-ci une demande de permis de construire auprès de la commission de régulation pour la première centrale nucléaire commerciale utilisant du sodium liquide comme liquide de refroidissement, ce qui, selon elle, constituerait une alternative moins coûteuse aux réacteurs refroidis à l'eau. "La NRC est considérée comme l'étalon-or de la sécurité", a déclaré Chris Levesque, directeur général de TerraPower. "Ainsi, si nous voulons introduire une conception de réacteur relativement nouvelle en Asie, en Europe, en Afrique et en Indonésie, nous devons d'abord faire nos preuves dans les pays riches, ce que nous ferons avec la NRC." Certains efforts de collaboration sont déjà en cours.Le mois dernier, le Royaume-Uni s'est joint aux régulateurs canadiens et américains pour accepter de collaborer plus étroitement à l'évaluation des conceptions de SMR.Les régulateurs européens procèdent actuellement à un examen préliminaire conjoint de la conception du Nuward d'EDF. "Nous considérons que le plus grand potentiel de rationalisation et d'accélération des processus réside dans une collaboration beaucoup plus étroite", a déclaré Jane Bowie, directrice de la réglementation au sein de la division des nouveaux réacteurs nucléaires de l'Office for Nuclear Regulation (Office de réglementation nucléaire) du Royaume-Uni. Les régulateurs européens participent également à l'évaluation de la conception de Rolls-Royce par l'ONR. Ces mesures marquent un changement d'approche important et l'industrie espère qu'il y en aura d'autres à l'avenir. "Je constate que des efforts réels sont déployés dans tous les domaines. On reconnaît que le nucléaire doit faire partie du bouquet énergétique à l'avenir", a déclaré Ronan Tanguy, responsable du programme de sûreté et d'autorisation de l'Association nucléaire mondiale, qui travaille également sur cette question. Mais l'harmonisation réglementaire est absolument essentielle, a-t-il ajouté : "Sans elle, [les SMR] auront du mal à être compétitifs en dehors des très grands marchés". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 29 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 avril Scandale en Allemagne : la sortie du nucléaire aurait été actée malgré de nombreuses recommandations contraires De nombreux experts auraient fortement recommandé d’attendre avant que le pays sorte du nucléaire. Et pourtant, la décision a été prise. L’honnêteté de Robert Habeck, ministre fédéral de l’Économie et du Climat, est remise en cause. En 2023, l’Allemagne fait une croix sur le nucléaire. Décision étonnante, en pleine sortie de la crise énergétique. Le média allemand, Cicero, a mené son enquête afin de comprendre cette décision. Après analyse de nombreux documents, le journal fait une révélation qui secoue l’Allemagne : les Verts auraient consciemment ignoré les recommandations des experts, qui craignaient un manque d’approvisionnement énergétique. Ceux-ci clamaient qu’il serait bien plus prudent d’attendre avant la sortie du nucléaire du pays, mais les dirigeants n’ont rien fait de ces alertes. La question qui se pose : Robert Habeck, ministre fédéral de l’Économie et du Climat, a-t-il sciemment occulté ces recommandations afin de parvenir à sa promesse politique ? Le ministre dément. "Ces allégations selon lesquelles certaines informations secrètes ne seraient pas parvenues jusqu’à moi sont fausses", affirme Habeck. “Toutes les prévisions pessimistes ne se sont pas réalisées. L’approvisionnement énergétique a été entièrement assuré et le prix de l’énergie a baissé. Nous nous en sommes très bien sortis”, affirme-t-il. Pourtant, cette situation risque de porter préjudice au ministre, au moment des législatives 2025. Certains membres politiques réclament déjà sa démission. 2 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril Nucléaire : après 12 ans de retard, EDF va enfin mettre en service l’EPR de Flamanville Révélation Le chantier du réacteur le plus puissant au monde s’achève, avec douze ans de retard sur la date prévue et un considérable dérapage financier.Réservé aux abonnés TIC-TAC, TIC-TAC... Après dix-sept longues et douloureuses années de chantier sur la presqu'île du Cotentin, EDF est enfin prêt à mettre en service le premier réacteur EPR français. Les équipes n'attendent plus que le feu vert du gendarme du nucléaire, dont l'instruction est sur le point d'aboutir après la finalisation d'une ultime consultation du public. Ce n'est plus qu'une question de jours ou de semaines, tout au plus. En coulisses, la venue du président de la République est programmée mi-mai. En toute logique, Emmanuel Macron, accompagné du ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, et de son ministre délégué à l'Énergie, Roland Lescure, devrait se rendre sur le site de Flamanville (Manche) à l'occasion du chargement du combustible dans la cuve du réacteur, l'acte I des tant attendues opérations de démarrage. Sur place, tout le monde retiendra son souffle. Et pour cause : alors que la France engage une vaste relance de l'atome civil, comprenant la construction de six, voire quatorze nouveaux réacteurs, ce coup d'envoi constitue un véritable test pour la filière, sommée de se remettre en ordre de bataille après un chantier maudit. Le plus puissant du monde Sur le papier, le réacteur normand de 1.600 mégawatts, soit le plus puissant au monde, devait produire ses premiers électrons dès 2012, cinq ans seulement après le premier coup de pioche. « Ce qui était très optimiste, car les précédents chantiers nucléaires pour la construction des réacteurs de Chooz et de Civaux avaient duré une dizaine d'années », souligne Michaël Mangeon, spécialiste de l'histoire du nucléaire. Mais cet affichage commercial extrêmement ambitieux tourne vite au fiasco. Les travaux, à peine entamés, sont arrêtés en mai 2008 en raison de défaillances au niveau de la dalle de béton, qui nécessite d'être renforcée. S'ensuivent des retards liés à la non-disponibilité d'équipements clés. Puis des anomalies dans l'acier de la cuve, un composant crucial du réacteur, sont révélées par le gendarme du secteur. C'est ensuite le couvercle de cette même cuve qui ne satisfait pas aux exigences de sûreté. La malédiction se poursuit avec la détection de nombreuses soudures défectueuses. Leurs travaux de reprise n'en finiront plus de s'allonger. La facture explose Plombé par ces dérapages à répétition, le chantier accumule finalement douze années de retard. Mécaniquement, la facture explose. Elle se chiffre désormais à 13,2 milliards d'euros selon EDF, soit quatre fois les 3,3 milliards d'euros envisagés initialement. Même l'addition du chantier pharaonique du tunnel sous la Manche n'a pas autant flambé. Ces multiples déboires ont largement été imputés au « désapprentissage » de la filière nucléaire après l'absence de projets de construction pendant une dizaine d'années, contrastant avec un rythme très soutenu, allant jusqu'à 30 chantiers en simultané, durant la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. « Même sur des ouvrages très simples de génie civil, on avait complètement perdu les compétences, se remémore un ancien haut cadre dirigeant d'EDF. C'était une catastrophe. » Ironie de l'histoire, à l'époque, Pierre Gadonneix, aux manettes de l'entreprise publique, lance justement le projet de cette centrale, non pour des besoins en électricité (la France se trouve alors en surcapacité), mais parce qu'il redoute justement une perte des compétences. Les dérapages de calendrier et de budget, il s'y attendait un peu, « mais pas à ce point-là ». Conception complexe Les difficultés rencontrées sont aussi le résultat d'une conception extrêmement complexe inhérente aux doubles exigences de sûreté imposées par les autorités compétentes de part et d'autre du Rhin. Car l'EPR (pour European pressurized reactor) est le fruit d'un rapprochement, en 1989, du français Framatome (qui deviendra Areva) et de l'allemand Siemens, poussé par François Mitterrand et le chancelier Helmut Kohl à l'aube de la naissance de l'Union européenne. « Il ne faut pas oublier que l'EPR de Flamanville est un réacteur post-Tchernobyl [accident nucléaire survenu en Ukraine le 26 avril 1986], retrace Michaël Mangeon. Les travaux de conception commencent au début des années 1990. À l'époque, le nucléaire fait peur, en France et encore plus en Allemagne, où il y a une grande crise de confiance. On veut donc un nouveau réacteur qui soit très sûr dans le contexte d'un marché nucléaire en berne. » « On a conçu un monstre avec deux fois plus de béton et quatre fois plus d'acier que les réacteurs de la génération précédente, juge pour sa part un ancien membre du comité exécutif d'EDF. On a pris des dispositions qui ont rendu les choses presque inconstructibles. » Malgré tout, d'autres chantiers d'EPR aboutissent en Chine et en Finlande, également avec plusieurs années de retard. Pour autant, l'achèvement de ces travaux ne signe pas la fin des difficultés. L'EPR chinois Taishan 1, par exemple, connaît un premier arrêt en 2021 en raison d'une augmentation de concentration de gaz rares, puis en 2023 à cause d'un phénomène de corrosion. Le premier EPR et dernier en France À Flamanville, si le chargement des combustibles nucléaires est imminent, il faudra attendre encore plusieurs mois pour que le réacteur soit effectivement raccordé au réseau normand. Ce couplage, prévu au cours de l'été 2024, n'aura lieu qu'à partir du moment où le réacteur aura atteint le quart de sa pleine puissance, après une montée progressive par paliers. Le niveau maximum de production, lui, n'est pas attendu avant la fin de l'année. Une chose est sûre, l'EPR de Flamanville sera le premier, mais aussi le dernier EPR construit sur le sol tricolore. Les futurs réacteurs voulus par Emmanuel Macron seront des EPR 2, au design amélioré. « Ils feront partie de la grande famille des EPR, mais ce ne seront pas des jumeaux de celui de Flamanville. Ce seront plutôt des cousins », affirme Gabriel Oblin, directeur du projet EPR2 au sein d'EDF, l'homme qui a la lourde tâche de ne pas répéter ce magistral fiasco industriel. ■ Une saga interminable en dix dates 1992 - Naissance de NPI, l'entreprise commune entre le français Framatome (qui deviendra Areva) et l'allemand Siemens, qui porte le projet d'un réacteur à eau pressurisée européen, l'EPR. 2004 - Jean-Pierre Raffarin, alors Premier ministre, autorise la construction d'un EPR en France après le refus de Lionel Jospin en 1999. 2007- Début du chantier de Flamanville (Manche). Son coût est estimé à 3,3 milliards d'euros et sa fin est prévue en 2012. 2008 - Premiers problèmes au niveau de la dalle de béton. Le coût est réévalué à 4 milliards d'euros. Quelques mois plus tard, l'allemand Siemens se désengage de l'entreprise commune. 2011 - Le démarrage est repoussé à 2016 après deux accidents mortels sur le chantier et d'aléas divers. EDF doit aussi intégrer les dispositifs de sûreté post-Fukushima. Son coût est réévalué à 6 milliards d'euros. 2015 - Alerte du gendarme du nucléaire sur une anomalie sérieuse de la cuve du réacteur. La fin du chantier est désormais prévue en 2018. 2018 - EDF avale la branche réacteurs nucléaires d'Areva. L'électricien doit reprendre 53 soudures. La fin du chantier est prévue en 2020, son coût est réévalué à 11 milliards d'euros. 2019 - Nouveau dérapage de 1,5 milliard d'euros dû aux travaux à effectuer sur les soudures. Le démarrage est reporté à 2023. 2022 - Mise en service décalée au 1er trimestre 2024. L'énergéticien estime le coût total à 13,2 milliards d'euros. 2024 - Démarrage de l'EPR attendu en mai. Juliette Raynal 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papsou Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Nucléaire : Jimmy, cette startup française qui se lance bille en tête dans la course aux mini-réacteurs (SMR) Arriver la première sur le marché naissant et très concurrentiel des petits réacteurs nucléaires modulaires ou SMR. C'est bien l'ambition de la startup parisienne Jimmy, qui vient de déposer sa demande d'autorisation de création auprès du gouvernement. Une première. Reste que les défis à venir sont nombreux pour la jeune pousse, dont les futures chaudières nucléaires nécessiteront un combustible très particulier. https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/course-aux-nouveaux-reacteurs-nucleaires-la-startup-jimmy-franchit-une-etape-clef-mais-les-plus-grands-defis-restent-a-venir-996566.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papsou Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Nucléaire : EDF et le sud-coréen KHNP en finale pour le juteux marché des EPR tchèques Ce mardi, EDF a annoncé avoir remis à l'énergéticien public tchèque CEZ une offre actualisée en vue de bâtir jusqu'à quatre réacteurs nucléaires de type EPR. En face de lui, le groupe sud-coréen KHNP. Si l'énergéticien français sort gagnant, ce serait son premier projet de nouveaux réacteurs depuis celui d'Hinkley Point, en Angleterre, en 2016. https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/nucleaire-edf-et-le-sud-coreen-khnp-en-finale-pour-le-juteux-marche-des-epr-tcheques-996595.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 30 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 avril (modifié) il y a une heure, papsou a dit : Nucléaire : EDF et le sud-coréen KHNP en finale pour le juteux marché des EPR tchèques Ce mardi, EDF a annoncé avoir remis à l'énergéticien public tchèque CEZ une offre actualisée en vue de bâtir jusqu'à quatre réacteurs nucléaires de type EPR. En face de lui, le groupe sud-coréen KHNP. Si l'énergéticien français sort gagnant, ce serait son premier projet de nouveaux réacteurs depuis celui d'Hinkley Point, en Angleterre, en 2016. https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/nucleaire-edf-et-le-sud-coreen-khnp-en-finale-pour-le-juteux-marche-des-epr-tcheques-996595.html J'avais oublié qu'ils avaient éliminés les US de l'appel d'offre, c'est déjà ca de gagné Pour récapituler : --> Sizewwell C, le contract a été signé en avril 2024 par Framatome --> 2 EPR 1650MW --> La République tchèque, potentiel marché pour --> 4 EPR 1200 --> La Slovénie a aussi fait une demande aux 3 constructeurs occidentaux, EDF propose --> 1 EPR 1650MW OU 2 EPR 1200 --> Les pays-bas qui ont fait une demande aux mêmes 3 constructeurs pour 2 réacteurs --> 2 EPR (Discussion pour monter à 4) Ajoutez a ca la France qui ne s'engage pour l'instant toujours que pour --> 6 EPR 2 Si tous ces appels d'offre sont remportés (ca va, on peut rêver), ca ne fait toujours "que" 16 réacteurs ... Sachant qu'EDF insiste sur un cadence minimale de 1 (plutôt 1.5) ... on se rend vite compte que ca ne suffira pas... Il faut absolument un véritable engagement de la France pour plus de réacteurs en France, l'export ne suffira pas. Modifié le 30 avril par Titus K 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril il y a 42 minutes, Titus K a dit : Si tous ces appels d'offre sont remportés (ca va, on peut rêver), ca ne fait toujours "que" 16 réacteurs ... Sachant qu'EDF insiste sur un cadence minimale de 1 (plutôt 1.5) ... on se rend vite compte que ca ne suffira pas... Par an ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril il y a 27 minutes, Titus K a dit : Ajoutez a ca la France qui ne s'engage pour l'instant toujours que pour --> 6 EPR 2 A moins qu'il n'y ai des problèmes sans fins lors de la construction des 6 premiers EPR2, les 8 autres sont quasiment garantis, tout simplement parce qu'on aura rien d'autre à proposer pour assurer approvisionnement électrique de la France. (Tout en installant des ENR assez massivement en parallèle). Le timing pour EDF n'est pas excellent cela dit... Il propose des EPR pour l'export, mais prépare l'EPR2 pour la France. (Les EPR 1200 sont dérivées de l'EPR2 (qui n'existe pas encore) me semble-t-il) Wait and see... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril (modifié) il y a 26 minutes, Albatas a dit : Le timing pour EDF n'est pas excellent cela dit... Il propose des EPR pour l'export, mais prépare l'EPR2 pour la France. (Les EPR 1200 sont dérivées de l'EPR2 (qui n'existe pas encore) me semble-t-il) EDF avait besoin d'un produit moins puissant, pour pas mal de pays une paire de 2x1650MW c'est vite beaucoup, surtout avec l"AP1000 en face. Avec Nuward ca fera un beau catalogue complet : 340MW / 1200 MW / 1650MW Par contre Sizewell C ce sera 2 EPR standard "1" ... et d'ailleurs je redoute que la proposition aux Pays-Bas soit aussi pour 2 EPR "1" et pas des EPR 2 ... il y a 26 minutes, clem200 a dit : Par an ? Oui 1 réacteur par an minimum , jusqu'a 2 par an même idéalement. Sinon faut pas s'étonner que ca coute une blinde. Ne pas oublier non plus que dans les 80 c'était souvent 4 réacteurs qui rentraient service par an en France, parfois même 6 ! Modifié le 30 avril par Titus K 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril (modifié) il y a une heure, Titus K a dit : Avec Nuward ca fera un beau catalogue complet : 340MW / 1200 MW / 1650MW Je suis bien d'accord. Ce que je veux dire c'est que pour les appels d'offres actuels, les têtes de séries ne sont pas construites, ça n'aide pas. D'ici 8/10 ans ça sera plus facile ! il y a une heure, Titus K a dit : Par contre Sizewell C ce sera 2 EPR standard "1" ... et d'ailleurs je redoute que la proposition aux Pays-Bas soit aussi pour 2 EPR "1" Pour Sizewell C c'est pas grave, ils clonent hinkley point C qui est "validée" pour l'UK. Pour les Pays-Bas c'est un cas qui me fait dire que c'est un peu tôt... A quelques année près EDF proposait l'EPR2. Enfin, EDF commence à avoir un certain recule sur l'EPR "1", l'offre est peut-être crédible. (Et en fait je ne sais pas non plus quelle version est proposée). Modifié le 30 avril par Albatas typo 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai (modifié) Il y a 12 heures, Albatas a dit : Je suis bien d'accord. Ce que je veux dire c'est que pour les appels d'offres actuels, les têtes de séries ne sont pas construites, ça n'aide pas. D'ici 8/10 ans ça sera plus facile ! Pour Sizewell C c'est pas grave, ils clonent hinkley point C qui est "validée" pour l'UK. Pour les Pays-Bas c'est un cas qui me fait dire que c'est un peu tôt... A quelques année près EDF proposait l'EPR2. Enfin, EDF commence à avoir un certain recule sur l'EPR "1", l'offre est peut-être crédible. (Et en fait je ne sais pas non plus quelle version est proposée). En même temps, on peut espérer un processus d'amélioration continue entre Flamanville, Hinkley point et Sizewell, ainsi que la création d'un vivier important de techniciens et spécialistes (soudage, mécanique, électricité, construction,..) nécessaires aux chantiers qui suivront. Modifié le 1 mai par CANDIDE 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai (modifié) Rattraper l'echec de 2009 quand les coréens ont étés choisis ? Difficile d'y y croire au niveau timing, mais sait on jamais... D'ailleurs la France n'est pas mentionnée dans l'article. Émirats arabes unis / Le pays prévoit de lancer un appel d'offres pour quatre nouveaux réacteurs nucléaires https://www.nucnet.org/news/nation-planning-tender-for-four-new-nuclear-reactors-4-1-2024 Un rapport non confirmé indique que la construction pourrait commencer dès cette année Les Émirats arabes unis prévoient de lancer prochainement un appel d'offres pour la construction d'une nouvelle centrale nucléaire qui doublerait le nombre de réacteurs nucléaires commerciaux de l'État du Golfe, selon Reuters. Selon Reuters, trois sources au fait du dossier ont déclaré que les Émirats arabes unis prévoyaient de lancer un appel d'offres cette année, potentiellement dans les prochains mois, pour la construction de quatre nouveaux réacteurs. Les sources ont déclaré que les Émirats arabes unis souhaitaient attribuer l'appel d'offres et commencer la construction dès cette année, afin que la nouvelle installation soit opérationnelle d'ici 2032 pour répondre aux besoins énergétiques prévus. L'appel d'offres sera ouvert à tous les soumissionnaires potentiels, y compris les entreprises américaines, chinoises et russes, ont déclaré les sources, ajoutant que la Corée du Sud ne serait pas considérée comme un soumissionnaire privilégié. La Corée du Sud a fourni quatre de ses unités APR1400 pour la centrale nucléaire de Barakah, sur la côte du golfe Persique, à l'ouest de la ville d'Abou Dhabi, dans les Émirats arabes unis. Barakah est la première centrale nucléaire commerciale du monde arabe. Les unités 1, 2 et 3 de Barakah sont toutes commercialement opérationnelles, tandis que l'unité 4 a récemment été connectée au réseau national et a commencé à produire de l'électricité, l'exploitation commerciale complète approchant. Une fois commercialement opérationnelle, l'unité 4 portera la capacité totale de production d'électricité de Barakah à 5,6 GW, ce qui équivaut à 25 % des besoins en électricité des Émirats arabes unis et permet de produire plus de 40 TWh d'électricité par an. Les trois unités commercialement opérationnelles de Barakah produisent déjà plus de 30 TWh d'électricité, soit un peu plus de 12 % de la production d'électricité des Émirats arabes unis. Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique, la centrale nucléaire de Barakah est déjà le plus grand producteur d'électricité et la plus grande source d'électricité propre de la région. Les Émirats arabes unis ont déclaré vouloir faire de l'énergie nucléaire la principale source de production d'électricité hors hydrocarbures. La majeure partie de l'énergie produite aux Émirats arabes unis provient du gaz naturel et du pétrole. Le pays est également un grand exportateur de pétrole et de gaz, le gaz naturel représentant 63 % de l'approvisionnement énergétique total en 2021, selon l'Agence internationale de l'énergie. Modifié le 1 mai par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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