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Inde : politique intérieure et internationale


Messages recommandés

Je recopie :

Le 03/06/2024 à 07:42, collectionneur a dit :

Canicule mortelle en Asie :

Au moins trente-trois agents électoraux indiens sont morts à cause de la chaleur le dernier jour des élections nationales, samedi 1er juin, dans le seul Etat d’Uttar Pradesh (Nord), a déclaré un responsable électoral alors qu’une partie de l’Inde subit une succession de vagues de chaleur exceptionnelle.

« Une compensation financière de 1,5 million de roupies [environ 16 550 euros] sera versée aux familles des personnes décédées », a précisé dimanche Navdeep Rinwa, directeur général des élections de l’Etat d’Uttar Pradesh aux journalistes. (+ De 224 d'habitants en 2017)

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Il y a 21 heures, Wallaby a dit :

https://edition.cnn.com/2024/06/02/india/india-heatwave-poll-worker-deaths-intl-hnk/index.html

La semaine dernière, le territoire de la capitale, Delhi, a connu une température record de 49,9 degrés Celsius (121,8 degrés Fahrenheit), la vague de chaleur oppressante ayant contraint les autorités à imposer un rationnement de l'eau.

Le nord-ouest et le centre de l'Inde ont connu des températures maximales supérieures à 42 degrés Celsius (107,6 degrés Fahrenheit), certaines villes ayant même franchi la barre des 50 degrés (122 degrés Fahrenheit), selon le département météorologique indien.

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Inde : Narendra Modi sur le chemin de la réélection, mais avec une majorité réduite

Selon les premiers chiffres officiels, le camp du Premier ministre devrait remporter les élections législatives. Mais la majorité au Parlement devrait être significativement réduite par rapport à 2019.

Rien n'est jamais écrit en politique. Les élections législatives en Inde viennent confirmer l'adage. Narendra Modi devrait être reconduit à la tête de l'Inde à l'issue des élections législatives, dont les résultats ont commencé à être publiés ce mardi matin par la Commission électorale indienne. Le symbole est fort, car Modi égale Nehru, le père de l'indépendance, seul autre Premier ministre à avoir été élu trois fois d'affilée.

Mais c'est une toute nouvelle configuration politique qui se dessine pour le chef du gouvernement du pays le plus peuplé du monde. Car si l'on en croit les premiers chiffres officiels, le BJP et ses alliés au sein de la coalition NDA (National Democratic Alliance), devraient remporter au moins 288 sièges sur les 553 que compte la Lok Sabha, la chambre basse du Parlement indien.

Des résultats très éloignés des objectifs

La surprise est totale. En effet, on est bien loin de la barre des 400 sièges que s'était fixée le Premier ministre avant les élections. C'est aussi très loin des 353 sièges obtenus par le BJP et ses alliés lors des dernières élections en 2019. Ces premiers résultats sont également en contradiction avec les premiers sondages de sorties des urnes publiés ce week-end, qui donnaient la NDA largement gagnante avec entre 353 et 401 sièges.

Modi a donc gagné, mais avec beaucoup moins de panache qu'en 2019 et 2014. Lors des deux dernières élections, la « Modimania » avait tout écrasé sur son passage. Peu après l'annonce des premiers résultats, la Bourse indienne a plongé, car la majorité réduite de Modi signifie qu'il aura plus de mal à faire passer ses réformes économiques.

Pas de majorité pour le BJP

Par ailleurs, les premiers chiffres indiquent que le BJP n'atteindra pas à lui tout seul la barre des 272 sièges au Parlement, soit le nombre de sièges nécessaire pour atteindre la majorité qualifiée à la Lok Sabha.

C'est une configuration nouvelle, car lors des deux dernières élections de 2014 et 2019, le BJP avait réussi à dépasser ce seuil, avec respectivement 282 et 303 sièges. « Le BJP a échoué à obtenir une large majorité à lui seul, a déclaré à la presse Rajeev Shukla, député du Congrès, le premier parti d'opposition. C'est une défaite morale pour eux. »

Le gouvernement fragilisé

Cela signifie que le BJP aura plus besoin que jamais des petits partis ayant intégré, aux côtés du BJP, la coalition des partis de droite NDA, pour maintenir sa majorité au Parlement. « C'est le retour de la politique des alliances qui a caractérisé l'Inde de 1989 à 2014 », a réagi le politologue Pratap Bhanu Mehta. Le Janata Dal United (Bihar) et le Telugu Desam Party (Andra Pradesh), deux partis régionaux alliés au BJP, devraient remporter 30 sièges à eux deux. Ils auront un poids important sur le gouvernement que Narendra Modi va former.

Cette nouvelle donne politique fragilisera le BJP, car le parti safran est désormais exposé au risque de voir un parti de sa coalition quitter l'alliance, ce qui mettrait en péril sa majorité au Parlement. Nitish Kumar, le leader du Janata Dal United, est connu pour changer régulièrement d'allégeance : depuis 2015, il a changé cinq fois de camp et il faisait encore partie de l'opposition il y a six mois.

L'opposition crée la surprise

De son côté, le bloc INDIA (Indian National Developmental Inclusive Alliance), la coalition d'opposition emmenée par le Parti du Congrès et différents partis régionaux, a fait beaucoup mieux que prévu. Selon les dernières estimations, la coalition devrait remporter 230 sièges. C'est 100 de plus qu'en 2019. Le Parti du Congrès devrait remporter à lui seul 99 sièges, contre 52 cinq ans plus tôt.

Ces dernières semaines, l'opposition a affûté son discours pour séduire les laissés-pour-compte de l'Inde de Modi : les ruraux, les chômeurs, les familles qui souffrent de l'inflation. Ils ont aussi dépeint Modi comme le fossoyeur de la démocratie indienne. Dans certaines circonscriptions, les partis se sont entendus pour ne présenter qu'un seul candidat pour éviter l'éparpillement des voix qui aurait favorisé le BJP. Cette stratégie a été payante.

Débâcle dans le Nord

L'événement le plus marquant de ces élections est le recul important du BJP dans les Etats hindiphones du nord qui constituent pourtant ses bastions historiques. La débâcle du parti safran est particulièrement importante dans l'Etat d'Uttar Pradesh. Selon les derniers chiffres officiels, l'opposition est en passe de remporter 42 de sièges sur les 80 que compte l'Etat. Elle devrait même gagner la circonscription de Faizabad - un symbole fort, car c'est là que Modi a inauguré le temple de Ram au mois de janvier. Le retournement est considérable : en 2019, le BJP avait remporté à lui tout seul 62 sièges dans l'Etat - 64 avec ses alliés.

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Narendra Modi, 73 ans, est encore très populaire après deux mandats. Selon la commission électorale nationale, après dépouillement de 95 % des bulletins, son parti le Bharatiya Janata Party (BJP) et ses alliés obtiendraient au moins 292 sièges. Il en faut 272 pour avoir la majorité à la chambre basse de 543 sièges. Le BJP a lui seul mène avec 240 sièges, soit bien moins qu’en 2019 quand il avait remporté 303 sièges.

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Le 04/06/2024 à 16:06, Patrick a dit :

Et toujours pas de contrat Rafale...

Il a des dettes à payer. Des "goods" et emprunts venant de Chine, et de l'énergie venant de russie. Le monde a changé depuis l'an dernier, et avec l'Inde en particulier, tant que c'est pas payé et signé, ça vaut la 1ere minute de discussion au souk. Donc....rien.

Si Modhi veut de l'emprunt dans les trimestres à venir, il achètera chinois.

Si la préférence va a l'achat d'énergie pour se faire un peu de gratte et réduire la facture ( voir l'annuler en pratique ou presque ), sans la contrainte forte emprunt,  il achètera du Mig ou du Su.

Pour le dire autrement: l'achat d'un contrat avia de 8 Mds d'euro ( ou plus ou la moitié, peu importe ), à mettre en perspective avec un PIB supérieur à la France ( 3500 mds contre moins de 3 mds ). Ca me fait chier de parler de PIB et pas de budget propre, mais le monde pense sur le PIB. On mettra un budget dépense état à 1 000 Mds pour faire simple, chez nous c'est plus mais on ponctionne autrement plus que chez les indiens ). A la fin le budget flotte avia, il pèse moins de 1 %des dépenses à allouer, ce qui est beaucoup et très peu à la fois. La commande totale ( si payable en une fois ) est bien inférieur au cout de la dette ( pas les remboursement en annuité, juste le cout des intérêts ). 

En 2022 + 2023, l'Inde a importé depuis la Russie 10 fois ( 10 fois !!! bordel de merde ) en valeur achat officielle ( hum....avec des marges de revente qui vont avec au marché gris ) la valeur contrat des Rafales en hydrocarbures. Pour le dire autrement, une marge intermédiaire de 10 % en achat revente ( ou une marge de 25 % sur un quart des volumes a ré export ) ça paie intégralement le contrat !!

 

Pour le dire encore autrement, au delà du symbole ( qui existe plus chez le vendeur que chez l'acheteur ) l'achat Raf' c'est le budget achat baguette de pain pour un foyer français. Je ne plaisante pas, un foyer 3 personnes avec 2 revenus actifs sera en valeur médiane de revenu  à peu prés çà en ordre de grandeur avec 2 baguettes par jour. Quand tu es assez indépendant de tout, et des dettes nulle part, tu achètes ou tu veux.  Inversement, quand le cout financier annuel des emprunts du ménage ( le cout financier, pas le cout du remboursement du principal ) est bien bien supérieur au cout d'achat des baguettes, le jugement peut changer ! Si tu as besoin d'un emprunt immo et que la banque te l'accorde à condition d'aller chez Paul pendant 25 ans, tu risques de le faire. Si Total fioul énergie te fait un contrat lisible et à priori pas dégueulasse à la condition d'aller chez la boulangerie Jacques pendant 20 ans, tu peux étudier aussi. Et à la fin, le boulanger indépendant qui a un produit super top pour un prix médian mais qui n'apporte rien à coté, c'est le dernier de la liste ( il est cependant trés utile pour faire courir les lièvres finaux gagnants à la fin de la course, mais ce sera pas lui ).

 

Pour être transparent, je ne suis pas ( du tout du tout ) dans la boucle des achats étatiques finaux finaux des indiens, des russes, des chinois, etc....Par contre l'achat industrie en milieu dit complexe, je situe un peu plus. Et sans doute c'est bcp moins complexe que les achats étatiques. L"état français est un acheteur absolument déplorable. La FR en vendeur armement, c'est sans doute moins nullissime ( en même temps c'est pas compliqué que faire mieux que nul ) Mais il n'y a pas de hasard si, quand ça marche, ça le fait sur d'autres rapports vulgairement qualité produit / prix produits. Et en Inde, sur les à coté du contrat, j'ai du mal à croire qu'on parte bien placé. C'est assez simple, il suffit de regarder les exports armes récents. En général quand ça va au bout, c'est que c'est solvable avec pas trop d'éléments disons...hum hors contrat rapport Q/P.

 

je rajouterai que la balance export armement Fr de 2019 /2020 à 2022 /2023 c'est un peak. Ca se prend, mais ce n'est pas immuable dans un monde fracturé en récession éco mondiale  ou stagflation. On peut surmonter le peak et rester haut, mais alors ça passera par des éléments étatiques et hors du produit. Un emprunt avantageux, une garantie réciproque de sécu, etc.....mais j'ai peu qu'on soit de moins en moins bien armés pour proposer des conditions "aucultes" avantageuses.

 

 

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https://legrandcontinent.eu/fr/2024/06/06/inde-la-fatigue-modi-10-points-sur-une-victoire-en-demi-teinte/

Nous analysons en 10 points cette mise en échec et les perspectives qu’elle ouvre pour la démocratie indienne.

1 — Une ère de domination du BJP, mais pas d’hégémonie pour autant

2 — Une campagne sans enjeu fort pour porter le BJP

3 — L’érosion de la force électorale du nationalisme hindou  ?

4 — La situation économique a fini par rattraper Narendra Modi

Le taux de chômage est même désormais plus important chez les jeunes diplômés que chez ceux n’ayant pas d’éducation supérieure15. L’enquête pré-électorale du CSDS confirmait ce désenchantement en montrant que pour 62 % des Indiens, le fait de trouver un emploi leur semblait être devenu plus difficile au cours des dernières années, un sentiment partagé par toutes les catégories de la population.

5 — L’opposition a habilement mis en avant l’enjeu de la justice sociale

6 — Des craintes dans l’électorat suscitées par l’assurance du BJP ?

7 — Un très net recul du BJP auprès des Dalits  ?

8 — De la « Modi’s Magic » à la « Modi’s fatigue »

9 — Une mandature qui s’annonce complexe pour Narendra Modi

Enfin, la question de la succession d’un Narendra Modi âgé de 73 ans et politiquement affaibli va commencer à se poser.

10 — Une démocratie vivante

Dans ce contexte où la mainmise du BJP ne semble plus si totale et où l’opposition ne paraît plus si affaiblie, les contre-pouvoirs de toutes natures — médias, grandes entreprises, justice… — pourraient être tenter de reprendre de l’air.

Ce n’est que si une alternance politique survient en 2029, après 15 ans de pouvoir du BJP, que nous saurons avec certitude si l’Inde reste, bel et bien, une grande démocratie. 

 

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https://www.eurotopics.net/fr/320971/legislatives-en-inde-quel-resultat-pour-modi

Gazeta Wyborcza, 6 juin 2024 :

C'est une gifle pour le leader de 73 ans, qui avait cédé à la mégalomanie au cours de la campagne, affirmant qu'il n'était pas de naissance humaine, mais 'envoyé' sur Terre par une divinité.»

https://www.visualiserlacorruption.fr/le-complexe-divin-du-premier-ministre-modi/ (30 mai 2024)

Le Premier ministre Narendra Modi a soudainement déclaré avec beaucoup de sérieux dans une interview télévisée il y a quinze jours, qu'il était convaincu d'avoir des origines divines et d'être un « messager de Dieu ».

« Après la mort de ma mère, après avoir assimilé toutes mes expériences, je suis convaincu que je ne suis pas biologique », a-t-il déclaré, affirmant que Dieu l'avait envoyé et l'avait béni de « la puissance divine ». En réponse à une question sur son « énergie indomptable », dans une interview télévisée successive, il a réitéré qu’il avait le « pouvoir divin » pour accomplir le travail pour lequel Dieu l’avait envoyé.

Il a enchaîné avec une autre affirmation il y a quelques jours, selon laquelle il est « indestructible ». Modi a déclaré qu'il représente la ville sainte de Varanasi et qu'il est donc «avinashi» (indestructible). De manière très neutre, il a déclaré qu’il remporterait trois, cinq et même sept élections. Ses victoires, dit-il, « continueront ».

Le candidat du BJP dans la ville orientale de Puri, Sambit Patra, a récemment provoqué une controverse nationale, lorsqu'il a affirmé que Lord Jagannath, la divinité qui préside l'ancien temple hindou de Puri, était un « dévot de Modi ». Il a ainsi conféré à Modi un statut de Dieu suprême.

S'adressant à un rassemblement électoral dans l'Uttar Pradesh, [Modi] a déclaré que ceux qui voteront pour lui le feront « Punya » ou de bonnes actions.

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https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/who-chinese-premier-li-qiang (17 juin 2024)

En avril, le ministère des affaires extérieures a invité une délégation d'influenceurs des médias sociaux du Sri Lanka et du Népal à visiter différentes régions de l'Inde. Les visites de familiarisation de ce type sont monnaie courante pour les journalistes et les groupes de réflexion du monde entier, mais la "diplomatie des influenceurs" marque un changement. Ces influenceurs ont rencontré des fonctionnaires, des membres des médias et du secteur privé, dans le but de promouvoir la collaboration et la compréhension transfrontalières.

L'opinion publique dans des pays comme le Népal et le Bangladesh n'a pas toujours été favorable à l'Inde. En réunissant les influenceurs indiens et ceux des pays voisins, New Delhi dispose d'un nouveau moyen de cultiver une opinion publique favorable à l'Inde.

Cela peut être interprété par certains comme une action de propagande, puisque cette stratégie vise à donner une image positive de New Delhi.

Dans le passé, nous avons vu la blogueuse chinoise Li Ziqi faire de même pour façonner l'image de Pékin dans le monde.

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  • 2 weeks later...

https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20240702-inde-une-bousculade-lors-d-un-rassemblement-religieux-fait-plus-de-100-morts

Une bousculade lors d’un rassemblement religieux fait plus de 100 morts

Ce mardi, ce gourou avait entassé sous une tente ne foule de quelque 250 000 personnes, soit plus du triple des 80 000 personnes autorisées

https://www.thehindu.com/news/national/uttar-pradesh/who-is-bhole-baba-who-is-linked-to-hathras-stampede-tragedy/article68360419.ece (3 juillet 2024)

Selon des sources locales, M. Pal avait été agent de la police de l'Uttar Pradesh jusque dans les années 1990, au sein de l'unité locale de renseignement, lorsqu'il s'est tourné vers la spiritualité, a adopté un nouveau nom et a commencé à faire des sermons publics sur la façon de mener une vie pieuse. Il se décrivait comme un disciple de Narayan Sakar Hari et demandait à ses disciples de trouver le Tout-Puissant en eux.

Les habitants de la région ont déclaré qu'il n'y avait pas d'idoles dans l'ashram.

Âgé d'une soixantaine d'années, il est généralement vêtu d'un manteau et d'un pantalon blancs et porte des lunettes de soleil colorées. Ses disciples, dont la plupart sont des femmes, sont généralement vêtus de rose et le vénèrent sous le nom de "Bhole Baba". Sa femme, qui est souvent présente lors des rassemblements, est appelée "Matashri".

Alors que les partisans du Bharatiya Janata Party ont utilisé les médias sociaux pour souligner que le président du SP, Akhilesh Yadav [1], avait partagé la scène avec M. Pal en 2023, des sources du SP ont accusé les affiliés du BJP d'utiliser M. Pal pour tromper les Dalits en les tenant à l'écart du mouvement Ambedkarite [2].

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Akhilesh_Yadav

Akhilesh Yadav (en hindi : अखिलेश यादव), né le 1er juillet 1973 à Saifai, dans le district d'Etawah, est un homme politique indien, membre du Samajwadi Party (Parti socialiste), dont il est président depuis 2017. Il est ministre en chef de l'Uttar Pradesh de 2012 à 2017.

[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Bhimrao_Ramji_Ambedkar

Bhimrao Ramji Ambedkar (en marāṭhī :भीमराव रामजी आंबेडकर) (né le 14 avril 1891 à Mhow en Madhya Pradesh et décédé le 6 décembre 1956 à Delhi), surnommé Babasaheb Ambedkar, est un juriste et homme politique indien. Il est le principal rédacteur de la Constitution de l'Inde, un leader des intouchables, et un initiateur du renouveau du bouddhisme en Inde, cherchant à dépasser le système des castes.

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  • 2 weeks later...

@Paschi je ne suis pas sur que je vois de desaccords fondamentaux/potentiels entre la France et l'Inde dans l'Ocean Indien. 

la peche sur la cote de la Reunion?  :biggrin: 

je vois plutot des accords possible vis a vis de la Chine qui accroit son influence aux Maldives, Sri Lanka en Ocean Indien ainsi que les Iles du Myanmar dans la Mer Andaman (j'ai oublie le nom de l'ile ou la Chine veut construire une base militaire a portee du detroit de Malacca)

Modifié par Lordtemplar
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@Lordtemplar : je ne peux pas te répondre, je n'ai pas encore lu l'étude de l'IRFI (en septembre, quand je serai à la plage:laugh:) :wink:

Un des points dont il est question est la politique interne. Je suppose qu'il s'agit de l'intolérance religieuse qui ne fait que croître et la multiplication des exactions à l'encontre des musulmans et chrétiens qui sont de moins en moins réprimées, voir encouragées.

Modifié par Paschi
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Le film indien "Santosh", qui sort le 17 juillet au cinéma, met en lumière la pratique du "recrutement compassionnel", qui permet à l'épouse, au mari ou à la fille d’un fonctionnaire décédé d’hériter de son emploi. Une mesure de solidarité, qui peut conduire à de longues batailles judiciaires, voire même parfois à des drames.

https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20240717-en-inde-il-est-possible-d-hériter-d-un-travail-mais-à-quel-prix

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  • 2 months later...

https://www.institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/note-scenarios-inde-2050-le-defi-de-la-securite-alimentaire.pdf (juin 2024)

Le défi de la sécurité alimentaire

En 2023, l’Inde se classe au 111e rang sur les 125 pays pris en considération par le Global Hunger Index, un indice dont le calcul repose sur quatre critères : la sous-nutrition générale de la population, le poids des enfants de moins de cinq ans, leur taille et leur taux de mortalité. L’Inde décroche de plus en plus au classement réalisé tous les ans sur la base de cet indice : elle figurait au 107e rang sur 121 en 2022, au 103e rang sur 119 en 2018, au 100e en 2017 et au 97e en 2016. À noter qu’en 2023, le seul pays d'Asie du Sud qui se classe derrière l'Inde, et seulement de peu, est l'Afghanistan, qui figure au 114 e rang, tandis que le Sri Lanka est 60e , le Népal, 69e , le Bangladesh 81e et le Pakistan 102e . Seuls Haïti et douze pays d’Afrique sub-saharienne occupent un rang inférieur à celui de l’Inde.

Le rapport de la FAO sur la sécurité alimentaire et la nutrition dans le monde en 2022 indique que le nombre de personnes sous-alimentées en Inde s'élève à 224,3 millions en 2019-2021, soit 16% de sa population. Ces données sont corroborées par les chiffres rendus disponibles par l’Inde elle-même. En 2016 déjà, le National Nutrition Monitoring Bureau indiquait que 35 % des hommes et des femmes habitant en zone rurale souffraient de malnutrition, et que c’était le cas de 42 % des enfants, des chiffres qui n’avaient jamais été aussi mauvais depuis les années 1970. La dernière enquête nationale sur la santé familiale 2019-2021 (NFHS- 5) révèle, dans la même veine, qu'environ un tiers des enfants indiens de moins de cinq ans sont en insuffisance pondérale et présentent un retard de croissance : 36% des enfants de moins de cinq ans sont trop petits pour leur âge, ce qui est un signe de sous-nutrition chronique, 19% sont trop minces par rapport à leur taille, ce qui est aussi un signe de sous-nutrition aiguë, tandis que 32% sont en insuffisance pondérale.

Si l’Inde continue à ce rythme, la proportion d'enfants indiens souffrant d’un retard de croissance dû à la sous-alimentation ne tombera sous les 10% qu'en 2076.

En 2007, la National Food Security Mission a fait des légumineuses une priorité et est parvenue à porter la production de 14,2 millions de tonnes en 2006-07 à plus de 17 millions de tonnes en 2011-12. La production est néanmoins retombée à son niveau de 2007 entre 2013 et 2016 à la suite de sécheresse à répétition. Si la production est ensuite repartie à la hausse, l’Inde ne parvient pas à subvenir aux besoins de sa population, de sorte qu’en 2021-22, le pays a importé 2,7 millions de tonnes de légumineuses. Or les légumineuses sont parmi les premières sources de protéines pour les Indiens, surtout lorsqu’ils sont végétariens. C’est principalement faute d’une alimentation suffisamment protéinée que l’Inde dévisse dans les classements internationaux. Les ruraux de l’Inde consomment 194 grammes de protéines par jour, et les urbains, 242 grammes, soit bien moins que les 459 grammes recommandés. Ce déficit s’explique aussi par une consommation insuffisante de fruits et légumes et de légumineuses.

Le National Programme of Nutritional Support to Primary Education consiste à offrir un repas gratuit aux enfants des écoles publiques des classes maternelles et primaires. Cette politique, d’une ampleur unique au monde, permet à la fois d’attirer les enfants pauvres à l’école et de les nourrir. Mais les repas n’accordent souvent qu’une place très limitée à ce qui n’est pas riz et blé.

Les familles vivant sous le seuil de pauvreté disposent d’une carte de rationnement leur permettant d’acheter leur nourriture à un prix inférieur à celui du marché. Là encore, les denrées qui leur sont ainsi accessibles – souvent de très médiocre qualité – n’accordent qu’une place marginale aux légumineuses, aux fruits et aux légumes.

La FAO évalue à 40 % les produits agricoles perdus en Inde en raison de mauvaises conditions de stockage, de conservation et de transport 24 . 1,3 milliard de tonnes de production de denrées sensibles (fruits, lait, etc.) sont ainsi perdues faute d’une chaîne du froid efficiente.

[Voir à ce sujet aussi les solutions biomimétiques, sans chaîne du froid, qui renforcent les défenses des fruits et légumes en leur permettant de se conserver plus longtemps, proposées par Deepak Rajmohan : https://www.growthmentor.com/startup-accelerators/rockstart/greenpod-labs/https://medium.com/india-biotech-leaders-of-tomorrow/green-pod-labs-transforming-food-technology-with-sustainable-solutions-948597b59f00 ]

Mesurer l’évolution de la pauvreté en Inde est devenu difficile. L’organisme statistique chargé de cette mesure, le National Sample Survey Office, a vu son rapport sur le sujet rejeté par le gouvernement en 2019. Ce rapport montrait que le pourcentage de ruraux vivant sous le seuil de pauvreté avait augmenté pour la première fois depuis que cette mesure avait été introduite dans les années 1970, passant de 31 à 35 % de la population – soit de 380 à 456 millions de personnes.

Le fait que les rendements agricoles ne progressent plus aussi vite qu’avant, notamment ceux des cultures incontournables que sont le riz et le blé, est l’un des principaux facteurs expliquant la persistance de la pauvreté en milieu rural. Cette stagnation est en partie attribuée à l’appauvrissement des terres que l’addition d’engrais ne suffit pas à compenser. Le « fertiliser response ratio » (indicateur de la réactivité de la fertilité du sol suite à l'application d'engrais), calculé par le Department of fertilisers du ministère indien de l’Agriculture, est ainsi passé de 13,4 en 1970 à 4,1 en 2000 et a sans doute continué à baisser depuis. La Révolution Verte, bien qu'elle ait permis une augmentation de la production agricole, explique également en partie la stagnation des rendements du fait de l’essor des monocultures et de l'utilisation excessive de pesticides. Le fait que les paysans subissent une baisse tendancielle de leurs revenus tient aussi au fait que les exploitations sont de plus en plus petites.

Par ailleurs, les surfaces agricoles ne progressent plus – une tendance liée à la compétition pour la terre que l’industrie (voire les fermes solaires) livre aux fermiers, mais aussi à la dégradation des sols. Or 147 millions d’hectares subissent d’ores et déjà une dégradation significative du fait de différentes formes d’érosion (éolienne ou aquatique) et du fait de la salinisation.

Des facteurs conjoncturels remontent pour certains aux années 1990, décennie au cours de laquelle, dans le cadre de la libéralisation économique, la priorité a été accordée à l’industrie et aux services – une tendance qui s’est amplifiée sous Narendra Modi.

Premièrement, l’État a encore réduit ses investissements dans le secteur agricole. Un expert en la matière indiquait ainsi que ces investis- sements avaient diminué de 1% par an, en termes réels, au cours des quatre premières années du mandat de Narendra Modi, commencé en 2014.

Deuxièmement, les prix agricoles, fixés par l’État, n’ont pas crû autant que ceux des intrants et des denrées alimentaires.

Troisièmement, le gouvernement Modi a procédé à des coupes sévères dans un important programme de lutte contre le pauvreté (introduit par son prédécesseur Manmohan Singh), le Mahatma Gandhi National Rural Employment Guarantee Scheme (MGNREGA), qui prévoyait l’octroi de cent jours de salaire minimum à toutes les familles des campagnes indiennes victimes de sous-emploi.

Quatrièmement, la crise du Covid-19 a marqué un tournant majeur en accélérant une tendance au déclin de la main-d’œuvre industrielle qui avait commencé quelques années plus tôt. Or cette re-ruralisation de l’Inde s’est poursuivie au-delà de la crise sanitaire en raison du déclin du secteur manufacturier, qui ne représente plus en Inde que 15 % du PNB. La main-d’œuvre employée par l’agriculture est passée de 41,4% du total en 2018-19 à 44,8% en 2020-21, tandis que celle contribuant au secteur manufacturier, qui avait commencé à se contracter avant la crise du Covid-19, est passée de 12,5% du total en 2011-2012 à 12,1% en 2018- 19 et à 11  en 2020-21.

Modifié par Wallaby
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(suite)

L’Inde, dont les exportations de riz représentent 40% des exportations mondiales de cette céréale – une performance avec laquelle aucun pays ne peut rivaliser –, avait, en 2022, exporté près de 18 millions de tonnes de riz non basmati (sur les 22 millions de tonnes de riz que l’Inde exporte, le riz basmati n’en représente que quatre). En 2023, le gouvernement a suspendu ces exportations pour réinjecter 17,5 millions de tonnes de riz sur son marché intérieur (4 millions de riz basmati restant destinés à l’exportation) et contenir ainsi les hausses de prix alors que la production décline.

D’après les estimations les plus sérieuses, l’Inde devra en effet produire 311 millions de tonnes de céréales et de légumineuses d’ici 2030 et 350 millions d’ici 2050 pour subvenir aux besoins de sa population. Pour cela, le pays doit soit augmenter la productivité, soit augmenter les surfaces cultivées – ou, mieux encore, faire les deux à la fois. Si le scénario noir ne se réalise pas, la sécurité alimentaire de l’Inde paraît garantie à moyen terme.

La variable décisive, de ce point de vue, n’est autre que le changement climatique : si la sécheresse, les inondations et les autres intempéries récentes ne sont pas structurelles mais attribuables à El Niño, l’Inde pourra sans doute retrouver la trajectoire antérieure aux années 2020. Sinon, les risques de perte d’autosuffisance, déjà notables pour quelques denrées, constitueront des défis majeurs pour le plus grand pays du monde en population.

La croissance démographique appelée à se poursuivre jusqu’au milieu du siècle ne sera dès lors pas un atout, mais une contrainte. Même si l’Inde retrouve de bons taux de croissance agricoles, les scénarios mis en avant dans cette note et celui du NITI Aayog montrent que la malnutrition est appelée à demeurer un mal chronique dans l'Inde du XXIe siècle, simplement parce qu’il faudrait que le pays multiplie les taux moyens annuels de réduction évoqués plus haut par deux ou trois pour remédier à ce phénomène de manière significative.

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https://thediplomat.com/2024/09/whats-in-a-name-for-andaman-and-nicobar-islands-capital-everything/ (26 septembre 2024)

Dans la capitale des îles Andaman et Nicobar, une nouvelle bannière frappante occupe tous les espaces bien visibles. À côté de routes parsemées de nids-de-poule, on peut y lire : « Port Blair est plus qu'un nom. Port Blair est un sentiment. Et ce sentiment, c'est d'être à la maison ». En dessous, un autre message se démarque : « Ne changez pas les noms sans le consentement des habitants de l'île ».

La bannière est une réponse à la décision rapide du gouvernement indien de changer le nom de la capitale de l'île, longtemps connue sous le nom de Port Blair, en Sri Vijaya Puram. Le 13 septembre, le ministre indien de l'intérieur, Amit Shah, a rebaptisé la capitale par le biais d'un message sur X, qui a ensuite été repris par le Premier ministre Narendra Modi. La nouvelle a stupéfié les habitants de l'île, qui n'avaient jamais été prévenus.

Srivijaya (ou Sriwijaya) était un empire maritime basé à Sumatra qui a prospéré entre le VIIe et le XIe siècle en Asie du Sud-Est. Il n'avait pas de liens directs avec les îles Andaman, qui se trouvaient en dehors de la sphère d'influence de l'empire.

Au XIe siècle, le roi Chola Rajendra Ier lança une expédition contre Srivijaya - une initiative inhabituelle, compte tenu des relations généralement cordiales de l'Inde avec l'Asie du Sud-Est. En raison de la rareté des sources historiques, on ne peut que spéculer sur les raisons de cette action.

Aparna Vaidik, professeure d'histoire à l'université Ashoka, en Inde, estime que le changement de nom reflète une interprétation biaisée de l'histoire. Elle cite les travaux de Purushottam Nagesh Oak, dont les écrits ont popularisé l'idée d'un grand empire hindou, une idée aujourd'hui utilisée pour propager le programme nationaliste du gouvernement sous le couvert de la décolonisation.

« L'histoire est souvent écrite pour répondre aux besoins du présent. Et actuellement, ils ont besoin de ce récit pour répondre à la plus grande partie de leurs aspirations », a déclaré Mme Vaidik. « L'idée nationaliste qu'ils propagent crée un malentendu populaire. C'est la colonisation britannique qui a intégré les îles à l'Inde, et non les Cholas ».

Port Blair a été nommé en l'honneur d'Archibald Blair, un géomètre et lieutenant de la marine britannique qui a arpenté ces îles et évalué la possibilité de les coloniser.

En 2018, trois îles ont été renommées pour effacer l'héritage colonial : Ross, Neil et Havelock sont devenues respectivement Netaji Subhash Chandra Bose, Shaheed Dweep et Swaraj Dweep.

« Port Blair n'était pas seulement un nom, c'était une marque », a déclaré le voyagiste. « Le secteur du tourisme s'est appuyé sur ce nom pour promouvoir le tourisme et l'histoire des îles dans le monde entier. C'est notre identité depuis très longtemps. Maintenant, comment pouvons-nous établir un lien avec le nouveau nom » ?

La récente proposition de changement de nom a été rédigée par un comité de 16 membres, dont 10 étaient des bureaucrates non insulaires déployés dans les îles. Les appels à une plus grande autonomie locale ont refait surface dans le sillage du changement de nom, y compris le rétablissement du comité de représentants élus, appelé Pradesh Council, qui avait été aboli.

À l'heure où nous écrivons ces lignes, les bannières de la résistance - les nombreux panneaux déclarant « Port Blair est plus qu'un nom » - sont en train d'être démolies pour faire place à des publicités touristiques présentant le nouveau nom.

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  • 2 weeks later...
il y a une heure, Colstudent a dit :

Va falloir que le Canada reprenne sa modeste place, les US seront lui rappeler je pense, l'Inde c'est incontournable surtout avec un risque contre la Chine.

https://www.lefigaro.fr/international/l-inde-et-le-canada-expulsent-plusieurs-diplomates-et-s-enfoncent-dans-la-crise-diplomatique-20241014

Vu l'entrisme Chinois au Canada il y a justement peut-être aussi un lien de cause à effet?

Il faudra s'intéresser aux liaisons éventuelles entre ces indépendantistes Sikhs et d'autres acteurs.
Cela étant la communauté Sikhe n'étant, et de loin, pas la plus problématique, en Inde ou ailleurs, s'il était avéré que Modi l'a fait tuer, ce serait très mal joué de sa part...

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  • 2 weeks later...

Pendant ce temps là les indiens ... font leur trou diplomatique et deviennent incontournable comme intermédiaire récupérant la place laissée vacante par les US qui n'ont plus d'influence que sur leurs propres alliés.

https://indianexpress.com/article/india/pm-modi-meets-iranian-president-pezeshkian-brics-summit-in-russia-9633670/

Modifié par herciv
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Il y a 3 heures, herciv a dit :

Pendant ce temps là les indiens ... font leur trou diplomatique et deviennent incontournable comme intermédiaire récupérant la place laissée vacante par les US qui n'ont plus d'influence que sur leurs propres alliés.

https://indianexpress.com/article/india/pm-modi-meets-iranian-president-pezeshkian-brics-summit-in-russia-9633670/

C'est très exagéré à mon sens. Si tu veux parler de vrais intermédiaires, il faut aller voir du côté du Golfe.

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il y a 12 minutes, Ciders a dit :

C'est très exagéré à mon sens. Si tu veux parler de vrais intermédiaires, il faut aller voir du côté du Golfe.

Oui c'est vrai que les pays du golfe restent des interlocuteurs pour tout le monde. Mais les US ne sont plus l'interlocuteur entremetteur seulement celui qui va calmer les ardeurs dans son propre camp. 

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Je n'en suis pas certain. Mais dans un monde où comme tu le penses, chacun joue sa partition, qui a assez d'influence pour calmer les ardeurs ?

Même les Chinois n'ont pas la main assez longue.

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il y a 4 minutes, Ciders a dit :

Je n'en suis pas certain. Mais dans un monde où comme tu le penses, chacun joue sa partition, qui a assez d'influence pour calmer les ardeurs ?

Même les Chinois n'ont pas la main assez longue.

Je suis pas convaincu que les US ont pas les moyens fasse aux israéliens. Ils ont tout simplement pas la volonté. On est dans une séquence néo-con et contrairement à la fois précédente cela passe sous les radars de beaucoup de gens. On casse tout jusqu'à ce que sur les ruines de ce qu'on a cassé se lève l'ordre qui nous convient. La fois précédente cela avait très mal marché. On verra si ça marche mieux cette fois. Je crains que pour la Palestine ce soit plié pour un moment. 

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