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Inde : politique intérieure et internationale


Messages recommandés

il y a 39 minutes, fraisedesbois a dit :

Quant au voisin Afghan, la retenue de leurs déclarations contre l'Inde semble indiquer clairement que les Taliban prennent le parti de l'Inde, ce qui est un coup dur pour le concept pakistanais de "profondeur stratégique". Je me demande même si suite au massacre de Pahalgam, les Taliban n'ont pas critiqué les attaques terro visant des civils innocents :biggrin:

Les relations sont devenus détestables entre les afghans et les pakistanais. Ça fait un moment que ça dure et c'est structurel ça n'est pas près de se tasser.

Le Pakistan accuse l'Afghanistan de soutenir le terrorisme en hébergeant les terroristes à la frontière.

Et dans le même temps expulse à tour de bras les réfugiés afghans.

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Le 09/05/2025 à 18:28, Rob1 a dit :

Si on parle de la version Strike Eagle, encore plus fragrant sont les 2x F-15E perdus pendant la guerre du Golfe (AAA probablement pour le 1er, et SAM pour le second).

Il y a aussi apparemment un F-15 américain qui serait tombé dans le désert lors de la bataille aérienne de Samurra après que son moteur gauche ait été endommagé par un missile R-40 tiré par un MiG-25 irakien et qui a détoné à proximité de celui-ci :

 

Cela n’est pas compté comme une défaite, mais la détonation du missile R-40 a joué un rôle prépondérant dans la perte de cet avion.

D’ailleurs la bataille aérienne de Samurra est un exemple historique démontrant à quel point les combats aériens dépendent de tout un tas de paramètres dont certains sont externes aux avions en eux-mêmes :

 


Edit. : Dans un autre épisode de confrontation durant ce conflit, les Irakiens avaient élaboré une tactique consistant à envoyer des MiG-29 en diversion face à des F-15 américains, pour ensuite faire décoller des MiG-25 en toute vitesse afin qu’ils attaquent les F-15 par surprise. Problème, au niveau de la base aérienne ils ont fait décoller les MiG-25 trop tôt par erreur, ce qui fait que l’effet de surprise a été compromis et ces MiG-25 se sont retrouvés coincés dans un combat tournoyant impossible à gagner, je crois que certains d’entre eux ont été abattus. Mais d’après certains, si cette opération s’était déroulée comme prévue, les MiG-25 auraient pu obtenir les premières victoires en air-air contre les F-15.

Modifié par MiG-25PDS
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il y a 14 minutes, MiG-25PDS a dit :

Il y a aussi apparemment un F-15 américain qui serait tombé dans le désert lors de la bataille aérienne de Samurra après que son moteur gauche ait été endommagé par un missile R-40 tiré par un MiG-25 irakien et qui a détoné à proximité de celui-ci :

 

Cela n’est pas compté comme une défaite, mais la détonation du missile R-40 a joué un rôle prépondérant dans la perte de cet avion.

D’ailleurs la bataille aérienne de Samurra est un exemple historique démontrant à quel point les combats aériens dépendent de tout un tas de paramètres dont certains sont externes aux avions en eux-mêmes. Ainsi, si les Irakiens n’avaient pas commis l’erreur de faire décoller ces deux MiG-25 trop en avance, ils auraient pu faire un carnage contre ces F-15 pris en tenaille :

 

 

Très intéressant, merci, j'ignorais totalement cet épisode.

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il y a une heure, MiG-25PDS a dit :

Il y a aussi apparemment un F-15 américain qui serait tombé dans le désert lors de la bataille aérienne de Samurra après que son moteur gauche ait été endommagé par un missile R-40 tiré par un MiG-25 irakien et qui a détoné à proximité de celui-ci :

Je connais, mais bon, j'ai l'habitude de ne pas accorder beaucoup de crédit aux revendications de victoires quand le camp d'en face n'a pas de pertes correspondantes.

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juste pour info:


 

Quote

 

https://www.lepoint.fr/monde/l-inde-autorise-a-nouveau-la-correspondante-du-point-a-travailler-27-03-2025-2585819_24.php

 

L’Inde autorise à nouveau la correspondante du « Point » à travailler

La journaliste Vanessa Dougnac, qui avait dû quitter le pays l’an dernier, se réjouit d’être rétablie dans ses droits par le gouvernement de Narendra Modi.

Par Luc de Barochez

Publié le 27/03/2025 à 15h28

e gouvernement indien de Narendra Modi a autorisé la journaliste française Vanessa Dougnac à travailler à nouveau dans le pays, qu'elle avait dû quitter en février 2024 après y avoir été interdite d'exercer sa profession. Vanessa Dougnac était la correspondante à New Delhi du Point et de plusieurs autres publications francophones, notamment La Croix en France, Le Soir en Belgique et Le Temps en Suisse.

 

 

 

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Le 07/05/2025 à 21:46, olivier lsb a dit :

Arf... Le problème quand tu rappelles que la guerre tue, voir pire encore, que les professionnels qui sont engagés dans l'armée, y souscrivent en âme et conscience, c'est que tu passes ensuite pour un affreux belliciste sans cœur et sans émotion... 

Mais oui t'as totalement raison sur le fond.

C'est un peu HS, mais ça en dit long quand ici, même sur un forum spécialisé et éveillé, il y a ce niveau de naïveté et de candeur.

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il y a 31 minutes, Polybe a dit :

C'est un peu HS, mais ça en dit long quand ici, même sur un forum spécialisé et éveillé, il y a ce niveau de naïveté et de candeur.

Je pense que plus que le fait que la guerre tue …. les échanges qu’a pu avoir @olivier lsb  tenaient plus à la pertinence d’engager notre armée .

Pour moi (donc subjectif) nos intérêts vitaux ne sont pas engagés en Ukraine.

De plus nous n’avons aucun accord de défense nous liant à l’une ou l’autre partie.

Donc les deux conditions précédentes n’étant pas remplies, si nous décidions d’engager des moyens humains sur le théâtre il faudrait ( toujours à mon sens) avoir au moins une forte adhésion de la population , chose que j’attends encore.

Donc que des militaires soient tués dans l’exercice de leurs missions effectivement ça fait partie du job.

Qu’ils meurent comme les GÎ’s en Irak, je n’en vois pas forcément la pertinence.

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il y a 12 minutes, greg0ry a dit :

Je pense que plus que le fait que la guerre tue …. les échanges qu’a pu avoir @olivier lsb  tenaient plus à la pertinence d’engager notre armée .

Pour moi (donc subjectif) nos intérêts vitaux ne sont pas engagés en Ukraine.

De plus nous n’avons aucun accord de défense nous liant à l’une ou l’autre partie.

Donc les deux conditions précédentes n’étant pas remplies, si nous décidions d’engager des moyens humains sur le théâtre il faudrait ( toujours à mon sens) avoir au moins une forte adhésion de la population , chose que j’attends encore.

Donc que des militaires soient tués dans l’exercice de leurs missions effectivement ça fait partie du job.

Qu’ils meurent comme les GÎ’s en Irak, je n’en vois pas forcément la pertinence.

On parle de l'Inde vs Pakistan. Ici Inde-centré, je ne vois pas bien le rapport avec ce que tu écrits.

L'Inde a une politique de sécurité, des besoins militaires...ils ont utilisé l'outil. L'utilisation inclue un risque de perte, surtout si l'on cherche à faire vite/loin/fort. Je pense que vu le résultat, y a pas mal de décideurs qui achèteraient ce niveau de perte.

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  • 4 weeks later...

https://foreignpolicy.com/2025/03/25/musk-modi-trump-billionaires-india/

Des milliardaires tels que Mukesh Ambani et Gautam Adani sont à la tête de vastes empires d'entreprises, dont les tentacules s'étendent à presque tous les domaines de la vie nationale. La propriété des conglomérats s'est avérée lucrative, en particulier pour le duo d'hommes d'affaires le plus célèbre du pays : Ambani et Adani figurent parmi les hommes les plus riches d'Asie sur la liste en temps réel des milliardaires de Forbes, avec des fortunes respectives de 92 et 57 milliards de dollars à la mi-mars.

Dans mon livre The Billionaire Raj, je raconte l'histoire d'une époque de corruption rampante et de copinage dans les années 2000 et au début des années 2010. À cette époque, un premier ministre faible mais scrupuleusement honnête, Manmohan Singh, a présidé ce que l'on a appelé la « saison des escroqueries », au cours de laquelle une myriade de scandales de corruption de plusieurs milliards de dollars ont éclaté l'un après l'autre.

Sous Modi, la relation entre le gouvernement et les ultra-riches s'est transformée en quelque chose de plus politiquement maîtrisé et dirigé. Comme Singh, Modi jouit d'une réputation de probité personnelle. Bien que la corruption soit toujours présente sous son mandat, le nombre de grands scandales publics a considérablement diminué. Aujourd'hui, rares sont les ministres indiens qui oseraient piocher dans la caisse, de peur d'offenser leur Premier ministre, qui domine la scène politique.

Dans un sens, les États-Unis et l'Inde sont en fait en train de converger : Le capitalisme de connivence indien est devenu moins chaotique et plus organisé sous Modi, tandis que sous Trump, les États-Unis évoluent dans l'autre sens.

Malgré toute leur puissance, Adani et Ambani restent profondément méfiants à l'égard de Modi. En fin de compte, dans la relation entre l'autocrate et le magnat, c'est l'autocrate qui détient le véritable pouvoir.

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  • 1 month later...

https://www.foreignaffairs.com/india/indian-system-breaking-down (23 juillet 2025)

D'après la constitution, le nombre de députés envoyés à New Delhi par chaque État doit être révisé périodiquement en fonction des chiffres du recensement. Mais le processus est bloqué depuis 1973, date où l'on a fixé pour la dernière fois le nombre de députés, sur la base du recensement de 1971.

Depuis les États du nord, pauvres, sont devenus proportionnellement plus peuplés et ceux du sud, riches, avec des taux de fécondité moindres, proportionnellement moins peuplés.

En revanche le système de péréquation prévu dans la constitution, fait en sorte que les États riches contribuent plus au budget fédéral que les États pauvres.

Le gouvernement actuel prépare un recensement en mars 2027, et une révision du nombre de députés pour l'élection de 2029.

Muthuvel Karunanidhi Stalin, ministre en chef du Tamil-Nadu (sud) demande à ses administrés de faire plus d'enfants.

Le tout sur un fond de suprémacisme nordiste :

Le BJP, parti nationaliste hindou, est idéologiquement hostile aux principes de l'accommodement fédéraliste, privilégiant plutôt, pour reprendre le slogan de l'Hindutva « Hindi, Hindu, Hindustan », une identité nationale singulière définie par la religion hindoue et la langue du nord de l'Inde, l'hindi.

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LE FORUM RAFALE : OPERATIONNALISATION DE LA TRILATÉRALE INDE-FRANCE-ÉMIRATS ARABES UNIS

https://www.isdp.eu/wp-content/uploads/2025/07/Blog-96-Lawale-new.pdf

par Shivali Lawale Inde,

La France et les Émirats arabes unis (IFU) ont officialisé un partenariat de coopération trilatérale en février 2023. Les trois pays partagent de nombreux points communs et intérêts stratégiques, dont la coopération en matière de défense. Sous l'égide de cette trilatérale, les trois parties s'engagent à renforcer leur coopération en matière de défense en favorisant la compatibilité, le développement conjoint et la coproduction, tout en recherchant des pistes de collaboration et de formation accrues entre leurs forces de défense. Dans leurs relations bilatérales, la coopération en matière de sécurité et de défense est également un domaine prioritaire, comme en témoigne l'acquisition des avions de combat Rafale français par l'Inde et les Émirats arabes unis. La création d'un « Forum Rafale » semble être l'étape naturelle de la mise en œuvre de cette trilatérale, dans laquelle l'Inde entend jouer un rôle central.

Inde-France : Un partenariat stratégique entre puissances moyennes

L’Inde est aujourd’hui le partenaire stratégique de la France en Asie du Sud et dans la région indo-pacifique. La relation bilatérale franco-indienne s’est encore renforcée lorsque les deux parties ont entamé une transition stratégique en 1998, année où l’Inde a mené l’opération Shakti, une série de cinq essais nucléaires. Il est pertinent de noter que la France a été l’un des rares pays à soutenir l’Inde dans l’avancement de son programme nucléaire, qualifiant d’« anomalie » son exclusion du club nucléaire mondial. Ce partenariat reposait principalement sur trois axes verticaux – la défense, l’espace et la coopération nucléaire civile – mais s’est élargi au fil du temps pour inclure une coopération sur des questions liées, entre autres, aux technologies, aux énergies propres, à la lutte contre le terrorisme, à la formation et à l’éducation. Il convient de souligner que la coopération en matière de défense demeure, à ce jour, la pierre angulaire de la relation stratégique entre les deux pays. Le 5 juin 2025, Dassault Aviation (France) et Tata Advanced Systems Limited (Inde) ont annoncé un partenariat pour la fabrication du fuselage de l'avion de combat Rafale dans une usine qui sera installée à Hyderabad, en Inde.

Ce développement marque une étape importante dans la consolidation des capacités de fabrication aéronautique de l'Inde et sa place dans les chaînes d'approvisionnement mondiales. Il s'agirait de la première usine de fabrication de Rafale hors de France et contribuerait significativement à l'initiative indienne Atmanirbhar (Fabriqué en Inde). Par ailleurs, il est prévu d'installer un centre de maintenance, de réparation et de révision (MRO) à Noida pour assurer la maintenance et le soutien de la flotte indienne de 36 Rafale et Mirage 2000. Ces développements font suite à l'acquisition de 36 Rafale par l'armée de l'air indienne en 2016, et plus récemment de 26 autres appareils pour la marine indienne, qui opéreront depuis les deux porte-avions indiens, l'INS Vikrant et l'INS Vikramaditya. Si l'Inde a réalisé d'importants achats de matériel de défense, comme les Mirage 2000 et les sous-marins de classe Scorpène, le contrat Rafale se distingue également pour d'autres raisons. Il offre à l'Inde l'opportunité de devenir un pôle crucial pour la fabrication aéronautique de pointe, ainsi que pour la maintenance et la révision des Rafale dans la région indo-pacifique.

EAU-France : Un partenariat stratégique ancré dans la défense et la coopération économique.

Partenaire stratégique en Asie occidentale, la France entretient avec les Émirats arabes unis une relation bilatérale solide depuis plus de cinq décennies, qui comprend un pilier de coopération très solide et diversifié en matière de défense et de sécurité. La France considère les Émirats arabes unis comme un partenaire fiable pour assurer la stabilité et la paix dans une région qui a longtemps été le théâtre de troubles politiques et de luttes de pouvoir. Afin d'assurer la sécurité des importantes voies de communication maritimes (SLOC), la France a établi en 2009 sa première base aux Émirats arabes unis et dans la région du Golfe, sur les rives du détroit d'Ormuz.

Le Camp de la Paix comprend des bases navales et aériennes, ainsi qu'un camp d'entraînement militaire. Cette avancée significative a ouvert la voie à un renforcement des liens de défense entre les deux parties. En 2021, les Émirats arabes unis ont signé un contrat de 19 milliards de dollars pour 80 avions de combat Rafale, ce qui en fait le principal pays à l'export pour l'industrie de défense française. Le déclin de l'influence américaine dans la région a incité des pays comme les Émirats arabes unis à diversifier leurs importations d'armes et à rechercher des partenaires pertinents pour leur fournir des technologies de défense sophistiquées et essentielles. La France s'est ainsi forgée une réputation de concurrent sérieux dans la région pour la fourniture de systèmes d'armes de haute qualité.

Inde-Émirats arabes unis : Approfondissement des liens géopolitiques et géoéconomiques

Les relations entre l'Inde et les Émirats arabes unis se sont intensifiées lorsque le Premier ministre Modi a pris les rênes du gouvernement indien en 2014. Les deux pays ont élevé leurs relations bilatérales au rang de partenariat stratégique global en 2022, mettant l'accent sur la coopération dans les domaines de l'espace, de l'énergie et de la défense. Il est important de noter que les deux parties ont convenu de resserrer leurs liens en matière de co-développement et de co-production de projets liés à la défense, ainsi que d'une étroite collaboration entre les industries de défense.

Forum Rafale : Branche défense de la trilatérale IFU

Les trois partenaires de l'IFU sont des pays de l'océan Indien ; Cette étendue océanique s'inscrit dans le vaste ensemble indo-pacifique, aujourd'hui au cœur des rivalités entre grandes puissances, et les pays de cette région sont contraints de choisir leur camp. Les partenaires de l'IFU s'engagent à préserver leur autonomie stratégique par le développement de leurs industries de défense, la diversification de leurs partenariats au-delà des partenariats traditionnels et, enfin et surtout, le maintien d'une relation équilibrée avec les grandes puissances. C'est dans ce contexte que le « Forum Rafale » prend toute son importance et constitue un élément clé de l'accord trilatéral de l'IFU. En janvier 2024, les trois parties se sont réunies lors de l'exercice Desert Knight, mené conjointement par l'armée de l'air indienne, l'armée de l'air des Émirats arabes unis et l'armée de l'air et de l'espace française.

Un élément marquant de cet exercice a été la participation de Rafale français, de Su30MKI et de Jaguar indiens, ainsi que de F-16 émiratis. Cet exercice, qui visait à renforcer la coopération trilatérale en matière de défense et à améliorer l'interopérabilité entre les forces des trois partenaires, a témoigné d'un partenariat régional fort dans l'océan Indien. L'autre aspect important du « Forum Rafale » est la production de défense de haute technologie, un élément crucial. Comme mentionné précédemment, les trois parties se sont engagées bilatéralement à produire conjointement des équipements de défense, comme en témoigne l'accord de partenariat signé entre Dassault Aviation et Tata Advanced Systems Limited en juin.

Avenir

L'Inde est stratégiquement positionnée pour jouer un rôle clé au sein du « Forum Rafale ». En renforçant ses installations de fabrication, de maintenance et de réparation, le pays pourrait devenir un pôle Rafale majeur dans la région indopacifique. Il est intéressant de noter qu'en 2022, l'Indonésie a acheté 42 Rafale pour une valeur de 8,1 milliards de dollars, dont la livraison est prévue début 2026. Après la visite du président Emmanuel Macron dans la capitale indonésienne le mois dernier, une lettre d'intention a été signée par les deux parties pour 18 Rafale supplémentaires. Le président indonésien Prabowo Subianto était l'invité d'honneur de l'Inde pour la fête de la République plus tôt cette année. Cette visite a commémoré les liens historiques entre les deux pays et a également donné lieu à la signature d'accords clés. Le Premier ministre Modi a souligné l'importance du partenariat stratégique global signé en 2018 entre les deux parties et a également salué l'accord visant à « renforcer la collaboration dans le secteur de la défense », en vertu duquel les deux parties « travailleront ensemble dans la fabrication et l'approvisionnement de matériel de défense ».

Dans ce contexte, les Émirats arabes unis et l'Indonésie pourraient bien être considérés comme les deux extrémités de la chaîne, l'Inde étant stratégiquement positionnée au centre. Cette constellation géopolitique et la convergence des intérêts en matière de défense et de sécurité pourraient servir le Forum Rafale et approfondir les liens franco-indiens. Il va sans dire que le Forum Rafale est un bras armé de la trilatérale Inde-France-Émirats arabes unis, servant de plateforme stratégique pour soutenir l'évolution des contours de l'architecture de sécurité régionale indo-pacifique.

Le professeur Shivali Lawale est actuellement directeur de la Symbiosis School of International Studies (SSIS), à Pune. Avant de rejoindre la SSIS, le professeur Lawale a travaillé pendant plus de dix ans au siège de l'UNESCO à Paris, en France.

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https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/renault-accelere-en-inde-en-rachetant-les-parts-de-nissan-dans-leur-usine-commune-de-chennai-2179715 (1er août 2025)

Le constructeur automobile Renault a annoncé vendredi le rachat des parts de son partenaire japonais Nissan dans leur usine commune de Chennai, en Inde, afin d'en devenir l'unique actionnaire.

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  • 4 weeks later...

https://www.telegraphindia.com/world/trump-called-modi-four-times-but-pm-did-not-answer-german-daily-claims-as-trade-row-deepens/cid/2119872 (26 août 2025)

Le président américain Donald Trump aurait tenté à au moins quatre reprises ces dernières semaines de s'entretenir par téléphone avec le Premier ministre Narendra Modi, mais le dirigeant indien aurait refusé de prendre ses appels, selon un article.

Le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), qui s'est penché sur le différend tarifaire entre l'Inde et les États-Unis, a déclaré que les méthodes habituelles de Trump dans les conflits commerciaux (plaintes, menaces et pressions) ne fonctionnaient pas dans le cas de l'Inde, contrairement à d'autres pays.

 

 

Modifié par Wallaby
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L'économie indienne s'espéra de manière inattendue malgré les menaces tarifaires de Trump

https://uk.finance.yahoo.com/news/indias-economy-grows-7-8-104207889.html

NEW DELHI (Reuters) - L'économie indienne s'est étonnamment renforcée au cours du trimestre d'avril-juin, défiant les attentes d'une croissance plus lente, à mesure que de fortes hausses des droits de douane américains menacent de peser sur l'activité des entreprises dans les prochains trimestres.

Les États-Unis ont doublé mercredi leurs droits de douane sur les produits indiens à 50 %, le taux le plus pénal des partenaires commerciaux des États-Unis aux côtés du Brésil, dans un mouvement, selon les économistes, pourrait nuire aux exportations, y compris les textiles, les articles en cuir et les produits chimiques.

La troisième économie en Asie a vu le produit intérieur brut augmenter de 7,8 % au dernier trimestre par rapport à 7,4 % au cours de la période de trois mois précédente, selon les données gouvernementales de vendredi, au-dessus des estimations des économistes de l'expansion de 6,7 % dans un sondage de Reuters.

La valeur ajoutée brute (VGA), considérée comme une mesure plus précise de l'activité économique sous-jacente, a augmenté de 7,6 % au cours des trois mois jusqu'en juin, contre 6,8 % au trimestre précédent. La VAB exclut les impôts indirects et les versements de subventions publics, qui ont tendance à être instables.

À ce rythme, l'Inde reste l'une des principales économies qui connaissent la croissance la plus rapide, malgré des perspectives d'exportation de plus en plus obscures.

L'administration du Premier ministre Narendra Modi s'est engagée à soutenir les secteurs touchés par les droits de douane américains et a déclaré qu'elle proposerait des réductions d'impôts pour stimuler la demande intérieure.

Des sources gouvernementales indiennes ont également déclaré que New Delhi espérait que les États-Unis examineraient le tarif supplémentaire de 25 % imposé cette semaine en raison des achats continus de pétrole russe par l'Inde. Mais il n'y a pas encore d'indications de nouvelles discussions entre les deux parties.

La production manufacturière a augmenté de 7,7 % en glissement annuel en avril-juin, au premier trimestre de l'exercice budgétaire indien, contre 4,8 % au trimestre précédent, tandis que la construction a augmenté de 7,6 %, contre 10,8 %.

Le secteur agricole a augmenté de 3,7%.

L'économie reste résiliente, aidée par une demande rurale ferme, mais les tensions commerciales avec les États-Unis pourraient poser un risque à la baisse, a déclaré la Banque de réserve de l'Inde dans son bulletin mensuel de jeudi.

La banque centrale s'attend à ce que l'économie connaisse une croissance de 6,5 % pour l'exercice budgétaire se terminant en mars 2026, et a maintenu son taux d'intérêt directeur inchangé à 5,50 % plus tôt ce mois-ci.

Certains économistes ont déclaré que les droits de douane élevés des États-Unis et la faiblesse de l'inflation des prix de détail - qui atteignaient le plus bas depuis huit ans de 1,55 % en juillet - pourraient créer une marge d'assouplissement monétaire limité si nécessaire.

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https://edition.cnn.com/2025/08/31/world/india-lion-human-conflict-intl-dst-hnk

Pulsing était l'une des sept personnes tuées par des lions en Inde entre juin 2020 et juin 2025, portant à plus de 20 le nombre total d'attaques mortelles en cinq ans. Les attaques contre le bétail ont presque doublé au cours de la même période, ont déclaré des responsables du Gujarat à CNN.

Les lions ont été chassés jusqu'au bord de l'extinction en Inde, avant qu'une interdiction de tuer ces félins ne soit mise en place dans l'État du Gujarat il y a un siècle. Grâce aux efforts de conservation récents, la population de lions de l'État a augmenté de 30 % au cours des cinq dernières années, pour atteindre 891 individus.

« Mais quand vous avez trop d'animaux, ils revendiquent de l'espace en dehors de la zone protégée... et ils entrent alors en conflit avec les populations locales. »

Les populations locales comptent sur les lions pour générer des revenus touristiques, et en échange, les grands félins se nourrissent de vieux bovins abandonnés par les éleveurs locaux, a écrit Yadvendradev Vikramsinh Jhala, ancien doyen du Wildlife Institute of India, dans un article universitaire publié l'année dernière.

Jhala et ses coauteurs ont déclaré que les lions s'attaquent également aux cochons et aux nilgais (une espèce d'antilope), ce qui contribue à éliminer les animaux que les agriculteurs locaux considèrent comme nuisibles.

La communauté a appris à cohabiter avec les lions car les avantages économiques qu'ils apportent l'emportent sur les risques, a déclaré Jhala.

Chellam fait partie d'un groupe de conservationnistes qui ont exhorté le gouvernement à déplacer certains lions vers la réserve naturelle de Kuno, dans l'État du Madhya Pradesh, au centre de l'Inde.

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  • 4 weeks later...

https://theconversation.com/le-lave-linge-mode-demploi-266019 (2 octobre 2025)

Le monde sans lave-linge est toujours cependant celui de milliards de femmes. De la majorité d’entre elles puisque seule la population qui vit avec plus de 40 dollars par jour peut s’offrir cet équipement.

Presque tous les ménages français disposent d’une machine à laver mais moins de 10 % de la population indienne.

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  • 2 weeks later...

C’est une reddition historique dans le camp des rebelles maoïstes en Inde. Sonu Bhupathi, membre influent du politburo maoïste, s’est rendu à la police avec 60 combattants de l’Armée de guérilla de libération du peuple. Considérée comme la plus importante de l’histoire du mouvement, cette capitulation marque un tournant majeur dans la lutte de l’État indien contre l’insurrection.

https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20251015-inde-une-reddition-historique-des-rebelles-maoïstes-dans-le-maharashtra

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  • 1 month later...

https://www.foreignaffairs.com/india/india-trump-made (3 décembre 2025)

Depuis l'été, Trump s'est écarté de la politique menée par les récentes administrations américaines et a cherché à faire pression sur l'Inde. En août, il a augmenté les droits de douane à 50 % sur les produits indiens, officiellement pour punir ce pays de ses achats continus de pétrole russe. Il a également conclu une série d'accords avec le Pakistan, voisin et rival de l'Inde, ce qui a irrité les responsables indiens. En réponse apparente, Modi a assisté au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai à Tianjin en septembre 2025, où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant chinois Xi Jinping ; sa présence a donné l'impression que l'Inde s'alignait sur les concurrents des États-Unis. Poutine se rendra à New Delhi cette semaine, où sa rencontre avec Modi risque de donner la même impression.

Malgré les tensions de cette année, les États-Unis resteront le partenaire le plus important de l'Inde, même s'ils sont plus imprévisibles et parfois problématiques. L'Inde continuera également à cultiver ses relations avec des puissances moyennes dotées de capacités économiques et technologiques, notamment l'Australie, le Japon, Singapour et les États du Golfe. Mais c'est en Europe que la politique étrangère indienne pourrait avoir le plus à gagner. Bien qu'elle ne puisse remplacer à elle seule les États-Unis, l'Europe est un partenaire fiable doté de solides capacités technologiques, partageant les mêmes préoccupations concernant la coercition chinoise et menant une politique étrangère plus stable que celle actuellement menée à Washington.

Il ne faut pas non plus surestimer l'importance de la visite de Poutine à New Delhi cette semaine. Certes, Moscou reste un partenaire important. L'Inde dépend toujours de la Russie pour ses armes et son équipement militaire, et cela restera le cas pendant un certain temps. L'Inde n'est pas non plus pressée de s'éloigner de la Russie, car elle s'inquiète du rapprochement toujours plus étroit entre Moscou et Pékin. Mais les limites de ce partenariat sont réelles. L'achat par l'Inde de sous-marins allemands en août reflète sa stratégie de diversification en matière d'approvisionnement. Depuis 15 ans, elle réduit progressivement chaque année sa dépendance vis-à-vis du matériel de défense russe. La Russie n'offre que peu à l'Inde en termes de capitaux d'investissement ou de technologies de pointe, deux domaines essentiels pour les ambitions de développement à long terme du pays.

L'Inde, par exemple, pourrait envisager de lever certaines restrictions imposées à l'accès des entreprises chinoises à son marché intérieur, qui avaient été mises en place après les affrontements frontaliers de 2020. Elle pourrait également lever son interdiction de l'application chinoise TikTok, dans un geste de bonne volonté. Les risques que représente la Chine pour l'Inde restent toutefois bien réels, notamment le conflit frontalier non résolu et l'utilisation comme arme de certaines chaînes d'approvisionnement largement contrôlées par la Chine. L'Inde s'efforcera de maintenir des relations stables avec la Chine, sans se faire d'illusions quant à un partenariat profond. L'Inde souhaite également préserver des liens solides avec la Russie, en grande partie pour conserver l'accès aux pièces détachées pour le matériel militaire indien d'origine russe et pour empêcher la Russie de devenir si isolée qu'elle en devienne un quasi-vassal de la Chine.

La question de savoir comment gérer Washington est plus compliquée. Selon les scénarios les plus probables, les États-Unis resteront le partenaire le plus important de l'Inde en matière de technologie et d'investissement, malgré les tensions actuelles dans leurs relations. Les deux pays continuent également de collaborer dans des domaines critiques : le Bureau américain des technologies critiques et émergentes, récemment créé, travaille par exemple avec ses homologues indiens pour rationaliser les partenariats en matière d'infrastructures d'IA. La Silicon Valley s'intéresse de près à l'Inde. Washington a fourni à New Delhi une longue liste de questions réglementaires à résoudre afin d'aider les entreprises technologiques américaines à investir dans des centres de données en Inde. Dario Amodei, PDG d'Anthropic, s'est rendu à New Delhi et à Bengaluru en octobre dans l'espoir d'ouvrir un bureau en Inde. Et toutes les grandes entreprises technologiques américaines seront représentées en février lors d'un important sommet sur l'IA en Inde, organisé par M. Modi.

Du côté indien, les entreprises pharmaceutiques cherchent toujours à investir aux États-Unis malgré les menaces de droits de douane, car elles souhaitent réduire leur dépendance vis-à-vis des fournisseurs chinois. Les entreprises indiennes ont commencé à réduire leurs importations de pétrole russe à la suite des sanctions américaines imposées à deux grandes entreprises russes fin octobre. Malgré leurs tensions, Donald Trump a souhaité un joyeux anniversaire à Narendra Modi en septembre. Le président américain continue également de qualifier Modi de « grand homme » et de « dur à cuire ». La première partie d'un accord commercial entre l'Inde et les États-Unis, négocié depuis plusieurs mois, pourrait être finalisée d'ici la fin de l'année ou au début de l'année prochaine.

Malgré tout, l'Inde considérera les États-Unis avec méfiance après les troubles de cette année. New Delhi s'inquiète désormais de la fiabilité américaine, ce qui est compréhensible. Elle est également préoccupée par le rapprochement récent entre l'administration Trump et le Pakistan, que Washington considère comme un partenaire de plus en plus utile. Le Pakistan pourrait notamment envoyer des forces de maintien de la paix à Gaza et faciliter la conclusion d'accords cruciaux sur les minerais en Asie centrale. Trump a tenu des propos élogieux à l'égard des dirigeants militaires et civils pakistanais et les a accueillis à plusieurs reprises à la Maison Blanche cette année. Aucune de ces initiatives ne contribue à améliorer les relations entre les États-Unis et l'Inde.

L'Inde a toujours entretenu des relations étroites avec la France, l'Italie et le Royaume-Uni, mais jusqu'à récemment, elle n'avait que des liens limités avec de nombreux autres pays européens importants, tels que l'Allemagne, et avec l'Union européenne en général.

Mais cela est en train de changer. Les visites de haut niveau en Europe de M. Modi et du ministre des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar ont abouti à la création d'un Conseil UE-Inde sur le commerce et la technologie, destiné à rapprocher les deux parties. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est rendue à New Delhi cette année avec l'ensemble des commissaires européens, une initiative inhabituelle visant à renforcer la coopération dans de nombreux secteurs. La position de l'Inde sur la guerre en Ukraine – elle a refusé de condamner la Russie et a continué à acheter du pétrole russe – lui a fait perdre des amis en Europe.

Les responsables indiens et européens s'inquiètent également de la Chine. L'Europe considère les pratiques commerciales chinoises, notamment les subventions publiques importantes, les transferts de technologie forcés et la surproduction, comme des menaces existentielles pour sa base industrielle. L'Inde s'inquiète non seulement des différends frontaliers non résolus et de la concurrence stratégique en Asie du Sud, mais aussi de sa dangereuse dépendance économique vis-à-vis de la Chine dans les secteurs de la fabrication, des minéraux rares, des technologies vertes et d'autres domaines, qui sont également des sujets de préoccupation majeurs à Bruxelles. La coopération technologique, en particulier dans le domaine de l'intelligence artificielle, représente une autre opportunité majeure.

L'Europe peut offrir son expertise dans d'autres domaines de niche essentiels. L'Inde et l'Europe pourraient collaborer de manière productive dans les domaines des énergies renouvelables et de l'informatique quantique, où la coopération entre les États-Unis et l'Inde fait défaut. Des laboratoires européens et des pépinières d'entreprises indiennes prévoient de créer un corridor biotechnologique qui faciliterait les investissements et la production conjoints. Le Conseil du commerce et de la technologie, malgré ses débuts certes lents, fournit un cadre institutionnel pour faire progresser la coopération. Bien sûr, de nombreux obstacles subsistent. En septembre, l'UE a proposé un nouveau programme visant à renforcer les relations bilatérales avec l'Inde, qui comprenait une coopération élargie dans les domaines de la défense et de la technologie. Le lancement de ce programme a failli être compromis après la participation de l'Inde à un exercice militaire conjoint avec la Russie et la Biélorussie, rappelant la sensibilité persistante de l'Europe à l'égard de l'Ukraine.

L'Europe et l'Inde sont confrontées à des épreuves similaires qui pourraient les rapprocher. Aucune des deux parties ne se sent capable de compter sur les États-Unis comme elles le faisaient auparavant. Toutes deux recherchent de nouveaux partenariats pour se protéger d'un Washington plus capricieux.

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