Picdelamirand-oil Posté(e) le 1 octobre 2023 Share Posté(e) le 1 octobre 2023 (modifié) Il y a 1 heure, jojo (lo savoyârd) a dit : Y'a t-il quelque chose qui les en a empêchés ? On ne le saura certainement jamais. Et si ils étaient à cours de pétrole à ce moment là? ils remettent les gaz ...et les moteurs s'arrêtent. Modifié le 1 octobre 2023 par Picdelamirand-oil 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 1 octobre 2023 Share Posté(e) le 1 octobre 2023 il y a 58 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Et si ils étaient à cours de pétrole à ce moment là? ils remettent les gaz ...et les moteurs s'arrêtent. Ce peut-être une explication. Mais alors si c'est le cas, et si c'est leur première tentative de posé alors on en revient toujours à une faute de l'équipage ; soit ils ont rogné sur la quantité de carburant nécessaire à leur vol en supprimant la réserve de sécurité au profit d'un chargement plus lourd, soit ils se sont planté dans leur calcul carburant. Mais si c'est volontairement de ne pas avoir prévu le carburant pour ne serait-ce que faire un tour de circuit supplémentaire (sans parler de déroutement), c'est suicidaire. Même Concorde et malgré sa conso et la distance, sur le Paris - JFK il lui restait en sécurité de quoi faire un tour de circuit à NY en cas de besoin (bon 1 circuit, pas 2 ...) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 1 octobre 2023 Share Posté(e) le 1 octobre 2023 Je ne sais pas d'ou venait l'avion ( le sait on d'ailleurs ? ) mais si il a parcouru une bonne distance ( vraisemblablement ) pour consommer du carbu ( un paquet ) , puisqu'il a réussit à décoller, alors la masse n'est sans doute pas une pb majeur ici. Vu le feu, je ne crois pas qu'il était si "sec" que çà, mais je ne fais que supputer. Facteur aggravant ( si pas d'expé locale du pilote ) les masses d'air chaudes ( pays plus chaud que la Ru....), il faut de la longueur. Les sorties de piste ont concerné tous les pays, toutes les armées, toutes les compagnies. Normalement le matin en se levant les pilotes se disaient pas qu'ils aller se crasher, et pourtant.... Tout va tellement vite à cette vitesse, entre le choix de remettre gaz ou de mettre reverse, les qq fractions de secondes passent et c'est mort. Le sort était scellé en touchant tard et vite, en plus en position bien horizontale donc pleine balle. On ne connait pas les échanges qu'il y a eu, y compris avec la tour, s'il faut il avait déjà fait un circle to land ( un pas bon ) ou autres manœuvres, le champ des possibles est immense. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 1 octobre 2023 Share Posté(e) le 1 octobre 2023 Il y a 1 heure, ksimodo a dit : On ne connait pas les échanges qu'il y a eu, y compris avec la tour, s'il faut il avait déjà fait un circle to land ( un pas bon ) ou autres manœuvres, le champ des possibles est immense. L'équipage de l'A400-M qui a filmé les images aura certainement quelques détails intéressant l'enquête, et sait probablement si l'IL-76 avait déjà fait une tentative d'atterrissage ou pas. Et-il d'ailleurs susceptible d'avoir capté et enregistré d'éventuels échanges antre la tour de contrôle et l'appareil russo-malien ? Quel est le dispositif radio sur un aéroport de ce type, y a-t-il un canal partagé par tout le monde, ou des échanges séparés ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 2 octobre 2023 Share Posté(e) le 2 octobre 2023 Ce lien source russe MKRU https://www.mk.ru/politics/2023/09/27/stali-izvestny-novye-podrobnosti-katastrofy-il76-v-mali-sdetoniroval-vzryvoopasnyy-gruz.html Qui donne son avis ; sur les hypothèses du crash et conséquences sur l’identité du pilote 1 Sur les hypothèses ; « Очень похоже на то, что виновен в случившемся командир корабля, – считает один из летчиков, который сам летал на таком же самолете. – Скорость захода на посадку была слишком большой – они пролетели пол полосы. Там по прикидкам метров 1600 – 1800 перелет при полосе 2500. Им бы по-хорошему нужно было уйти на второй круг, оценить все свои возможности и уже затем снова нормально заходить. Но командир этого не сделал. Заходил по прямой. А там было так нельзя. Но командир экипажа, говорят, летчик-испытатель был. Видимо решил: как это – я, да не зайду. Переоценил себя и свои силыw » Trad deepl "Il semble bien que le commandant du navire soit responsable de ce qui s'est passé", estime l'un des pilotes, qui a lui-même piloté le même avion. - La vitesse d'approche était trop élevée - ils ont volé jusqu'à la moitié de la piste. On estime qu'il y a entre 1600 et 1800 mètres de survol lorsque la piste est à 2500. Ils auraient dû faire un deuxième passage, évaluer toutes les capacités et refaire une approche normale. Mais le commandant ne l'a pas fait. Il a foncé. Et ce n'est pas possible. Mais le commandant de l'équipage, dit-on, était un pilote d'essai. Apparemment, il s'est dit : "Comment puis-je, mais je n'y vais pas ?" Je me suis surestimé et j'ai fait une erreur. "Je me suis surestimé et j'ai surestimé ma force." 2 Sur les conséquences , « В результае попытался резко затормозить. А груз там у них был какой-то взрывоопасный. От резкого торможения сорвало крепления и, соответственно, когда они попали в овраг, произошёл взрыв. » Trad deepl « En conséquence, il a essayé de freiner brusquement. Et ils avaient une cargaison explosive. Lors du freinage brusque, les attaches se sont détachées et, par conséquent, lorsqu'ils ont heurté le ravin, il y a eu une explosion » Je dois dire être assez d’accord avec cette version ; qu’au basculement de l’avion en bout de course , le fret cargo ( munitions ) s’est alors désarrimé et sous le choc a explosé. En ce sens visuellement après le cabanement de l’avion et une fraction de seconde avant l’apparition du nuage noir , il me semble deviner un léger flash qui pourrait être un blast de détonation sympathique mun , en rebobinant/bobinant dans cette seconde là d’évènement, mes yeux décèlent une brusque variation de lumière ? Absence de nuage de Wilson ( marqueur physique) vu le très faible taux d’humidité ? Possibilité d’une hallucination de ma part , moquette… ? 3 Sur l’identité du pilote ; « Командир этого воздушного судна (КВС) Котельников Александр Михайлович » Trad deepl Le commandant de cet avion serait Alexander Mikhailovich Kotelnikov. Son parcours https://testpilot.ru/base/2010/12/kotelnikov-a-m/ 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 octobre 2023 Share Posté(e) le 3 octobre 2023 https://www.tagesschau.de/ausland/afrika/mali-bundeswehr-abzug-102.html (2 octobre 2023) D'ici la fin de l'année, l'armée allemande doit être entièrement retirée du Mali. La mauvaise situation sécuritaire pose des problèmes aux soldats - et tourne au défi. Le capitaine Mathias était en train de prendre son petit déjeuner lorsque le son de l'alarme, qui lui a pénétré jusqu'à la moelle, a brusquement mis fin à son repas : de fortes explosions et des coups de feu ont été entendus en provenance de la base de l'armée malienne située à quelques centaines de mètres de là. Le jeune homme de 29 ans a immédiatement rassemblé sa section de chasseurs alpins et envoyé ses camarades à leur poste - afin de repousser une éventuelle attaque du camp allemand. Car c'est précisément la mission de son équipe de protection d'objets. Le capitaine Mathias s'est lui-même précipité vers la tour de guet, appelée "Watchpost" par les soldats, à l'entrée principale du camp. "Quand j'y suis arrivé, j'ai vu trois gros nuages de fumée juste en face dans le camp des FAMA, j'ai entendu des bruits de combat", raconte le soldat. Le combat était si acharné dans le camp de l'armée malienne, les FAMA, que l'une ou l'autre balle perdue sifflait à ses oreilles, là-haut sur la vigie : "On ne voit rien, on entend juste quelque chose. C'est comme un léger bourdonnement dans l'air. D'autres appellent ça le chant des oiseaux", raconte Mathias. "Mais visuellement, c'est inexplicable, car tout simplement trop rapide". Comme ce "gazouillis d'oiseau" représente un danger mortel dans le pire des cas, la première chose à faire pour lui et ses camarades était de baisser la tête et de rester à couvert. Il s'est avéré plus tard qu'un des projectiles, probablement tiré par un fusil d'assaut AK47, s'était écrasé sur un toit. Personne n'a été blessé dans le camp allemand. Tout cela s'est passé aux premières heures du 8 septembre : au moins deux kamikazes avaient transformé leurs voitures en bombes mobiles et les avaient dirigées vers le camp malien - la fusillade qui s'en est suivie a duré plusieurs heures. Les traces de la dévastation sont encore visibles aujourd'hui. Un incident qui illustre à quel point la situation sécuritaire s'aggrave également à Gao, au nord du Mali, aux portes du camp allemand. "Je constate que nous ne sommes pas une cible immédiate. C'est différent de l'Afghanistan. Mais nous pouvons être touchés à tout moment par des effets indirects ici", explique Bernd Schütt, qui, en tant que chef du commandement opérationnel, est le commandant de toutes les missions à l'étranger de la Bundeswehr, lors d'une interview accordée à la chaîne ARD à Gao. Le commandant de compagnie des protecteurs d'objets, le major Felix, voit lui aussi plutôt le danger que les Allemands soient touchés pour ainsi dire "par erreur" - comme dommage collatéral - par des combats : "Notre plus grand défi est qu'il est impossible de planifier, de prévoir dans quelle direction la situation évolue à l'extérieur", dit le major. Le fait que les militaires maliens ne souhaitent actuellement pas que les casques bleus de l'ONU effectuent des patrouilles n'aide pas à se faire une idée claire de la situation. Probablement parce qu'ils veulent opérer eux-mêmes dans la région de Gao ou du moins le planifier. Car l'armée malienne tente manifestement de renforcer son action contre les groupes terroristes dans le nord du Mali. Et mise pour cela, comme on le sait, sur les mercenaires russes de Wagner. Mais l'inextricable réseau de terroristes a récemment étendu sa zone d'influence. Parallèlement au retrait des casques bleus, les combats se sont intensifiés, y compris autour des camps de l'ONU qui se sont libérés. Sur les sites encore plus isolés de la mission des casques bleus MINUSMA, la situation est encore plus compliquée qu'à Gao : comme les soldats ne peuvent pas simplement s'envoler, de nombreux casques bleus sont tout simplement bloqués. Et on ne sait pas encore comment l'ONU pourra les faire sortir du pays d'ici la fin de l'année. Mais par précaution, le commandant a pris l'une ou l'autre mesure de sécurité : "Nous emportons désormais notre équipement de protection le matin là où nous travaillons et le soir dans notre logement. Jusqu'à présent, cela restait dans mon bureau. Au cas où nous aurions une alarme la nuit, que nous l'ayons tout de suite avec nous". Le gilet pare-éclats et le casque sont donc désormais toujours à portée de main, même dans le camp sécurisé, pour les quelque 700 soldats encore présents. La tâche principale du commandant Bohnsack, mais surtout des protecteurs d'objets comme le major Felix et le capitaine Mathias, est de s'assurer que les logisticiens, qui doivent envoyer des tonnes de matériel pour le retour en Allemagne, puissent faire leur travail en toute tranquillité dans le camp. Ils sont extrêmement pressés par le temps, car tout et tous doivent être sortis du pays d'ici la fin de l'année. Pour cela, les soldats sont absolument dépendants de l'aérodrome de Gao. L'assombrissement de la situation aux portes du camp rend le retrait encore plus éprouvant qu'il ne l'est déjà. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 octobre 2023 Share Posté(e) le 3 octobre 2023 https://www.tagesschau.de/ausland/afrika/mali-290.html (15 septembre 2023) La situation dans le nord rappelle 2012 C'est un mélange toxique de groupes ennemis qui se disputent le pouvoir et les zones d'influence dans le nord du Mali : Des séparatistes touaregs armés qui souhaiteraient créer leur propre État, Al-Qaïda et des terroristes proches de la milice terroriste "État islamique", qui ne se battent pas seulement contre l'armée malienne mais aussi entre eux, ainsi que des criminels organisés. Selon un rapport de l'ONU publié le mois dernier, tous ces groupes "rivalisent pour sécuriser les routes commerciales et de contrebande à travers les régions septentrionales de Gao et Kidal", comme l'indique littéralement le rapport. A cela s'ajoute le fait que l'armée malienne, soutenue par des mercenaires russes de Wagner, n'est pas la seule à jeter un œil sur les camps de l'ONU qui se libèrent : Les rebelles touaregs considèrent comme une déclaration de guerre le fait que l'Etat malien veuille désormais s'y installer. En bref, ce qui se prépare dans le nord du Mali présente des parallèles effrayants avec la situation d'il y a une dizaine d'années - lorsque les djihadistes et les rebelles touaregs dominaient le nord. C'est la raison pour laquelle la France, puis les Nations unies, ont été contraintes d'intervenir. L'histoire se répète-t-elle ? En ce qui concerne le Mali lui-même, les experts mettent en garde depuis des mois : Après le retrait de l'ONU, la violence reprendra le dessus. Les premiers signes en sont déjà visibles. "L'armée malienne tente de garder le contrôle du nord avec l'aide des Russes, mais ce sera difficile", estime également le spécialiste du pays Ulf Laessing. L'Allemagne et les Nations unies ont maintenant promis de rester actives dans le pays après le retrait - avec une aide au développement. Mais cela ne sera guère possible dans les régions où les combats éclatent ouvertement. La marge de manœuvre se réduit, tant pour le gouvernement militaire du Mali que pour les possibilités d'influence de l'Occident. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 3 octobre 2023 Share Posté(e) le 3 octobre 2023 Qu'ils se démerdent ! Surtout, que l'on intervienne plus jamais là bas, c'est à eux et leurs voisins immédiats de régler les problèmes et s'ils n'y arrivent pas ce sera un chaos perpétuel. Ceux qui ont encore des intérêts là bas vont vite déchanter ou devoir mettre la main à la poche pour acheter leurs protections. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 octobre 2023 Share Posté(e) le 3 octobre 2023 il y a 1 minute, MIC_A a dit : ... s'ils n'y arrivent pas ce sera un chaos perpétuel. C'est un peu le probleme ... et rapidement c'est notre probleme. Au nord il y a la Libye plus ou moins failli, et l'ouest le Sénégal et la Mauritanie qui reste d’être embarqué dans le bordel. C'est un de contrebande vers l'Europe, depuis l'Atlantique. Du stup' beaucoup, des humains pas mal, des armes aussi ... et le risque de c'est chemin de contrebande c'est que si on sait y faire passer des marchandise et des hommes on puisse s'en servir pour faire passer des terroristes et des bombes par exemple. Rapidement ça peu devenir notre probleme ... d'autant plus depuis qu'on a foutu le bordel en Lybie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 3 octobre 2023 Share Posté(e) le 3 octobre 2023 Ils passent déjà, grâce au soutien des juntes et des groupes locaux de tous bords qui prélèvent leur dîme. Mais concrètement, il est plus simple de faire débarquer la cocaïne dans les ports européens que de la faire passer par le Sahara. Et plus rentable, il y a moins d'intermédiaires. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 3 octobre 2023 Share Posté(e) le 3 octobre 2023 (modifié) Il y a 2 heures, g4lly a dit : C'est un peu le probleme ... et rapidement c'est notre probleme. Au nord il y a la Libye plus ou moins failli, et l'ouest le Sénégal et la Mauritanie qui reste d’être embarqué dans le bordel. C'est un de contrebande vers l'Europe, depuis l'Atlantique. Du stup' beaucoup, des humains pas mal, des armes aussi ... et le risque de c'est chemin de contrebande c'est que si on sait y faire passer des marchandise et des hommes on puisse s'en servir pour faire passer des terroristes et des bombes par exemple. Rapidement ça peu devenir notre probleme ... d'autant plus depuis qu'on a foutu le bordel en Lybie. Notre problème, pas que, un problème Européen ou on voit bien comment on a été soutenu aux moments les plus chauds lors de nos interventions en premières lignes ! Pour le bordel en Libye, je me demande ce qu'il serait advenu sans interventions et suivant le déroulé, les critiques d'avoir laissé perpétré des massacres de civils ? Dans ces pays, qui peut prédire d'un quelconque avenir tant l'antagonisme y est présent au point de laisser faire la dictature pour les tenir ? Coté trafics en tous genres, ça rentre déjà de partout quitte à faire de grands détours pour certains "terroristes" qui passeront pas le coin ou on les attends le moins. Modifié le 3 octobre 2023 par MIC_A 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 octobre 2023 Share Posté(e) le 3 octobre 2023 Il y a 1 heure, Ciders a dit : Mais concrètement, il est plus simple de faire débarquer la cocaïne dans les ports européens que de la faire passer par le Sahara. Et plus rentable, il y a moins d'intermédiaires. Alors pourquoi "on" s'emmerde autant à le faire et en si grand volume. C'est pas un probleme de "simplicité" c'est un probleme de prise de risque et de besoin de produire des revenus. Les locaux ont besoin de produire des revenus et la contrebande est un bon moyen, donc ils mettent en place une route, et des qu'elle est fonctionnelle et suffisamment sûre, elle sert. Elle sert d'autant plus qu'elle n'est pas spécialisé plus que ça, ce qui la rend moins médiatique, et donc elle subit moins de pression. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 3 octobre 2023 Share Posté(e) le 3 octobre 2023 (modifié) il y a 6 minutes, g4lly a dit : Alors pourquoi on s'emmerde autant à le faire et en si grand volume. Parce qu'on est cons, qu'on est dirigés par des abrutis et qu'on réagit toujours trop peu trop tard ? Quand a-t-on commencé à s'intéresser aux importations via les ports, alors qu'on faisait les malins avec les go-fast ? La drogue arrive à Anvers ou au Havre par containers entiers, et tout le monde le sait, sauf les décideurs. C'est la France, c'est comme ça. Et on finit toujours par le payer. Modifié le 3 octobre 2023 par Ciders 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 octobre 2023 Share Posté(e) le 3 octobre 2023 il y a 9 minutes, Ciders a dit : Parce qu'on est cons, qu'on est dirigés par des abrutis et qu'on réagit toujours trop peu trop tard ? Quand a-t-on commencé à s'intéresser aux importations via les ports, alors qu'on faisait les malins avec les go-fast ? La drogue arrive à Anvers ou au Havre par containers entiers, et tout le monde le sait, sauf les décideurs. C'est la France, c'est comme ça. Et on finit toujours par le payer. Pourtant mes mauvaises fréquentations ont toujours fait leurs grosse commissions à Anvers ... depuis très très très longtemps. Et depuis toujours les douanes s'y intéressent ... ... la communication vers le public n'est pas la réalité ... c'est un conte pour enfant qui sert les intérêts des uns et des autres. On avait juste pas intéret à communiquer sur le sujet - il fallait préserver Schengen et nos gentil voisins européen - ... alors que les routes sud depuis le Maroc ça faisait le beurre de la communication "sécuritaire", des bougnoules de cité qui joue à MadMax c'était super comme narratif. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 3 octobre 2023 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 octobre 2023 Il y a 17 heures, Ciders a dit : Parce qu'on est cons, qu'on est dirigés par des abrutis et qu'on réagit toujours trop peu trop tard ? Quand a-t-on commencé à s'intéresser aux importations via les ports, alors qu'on faisait les malins avec les go-fast ? La drogue arrive à Anvers ou au Havre par containers entiers, et tout le monde le sait, sauf les décideurs. C'est la France, c'est comme ça. Et on finit toujours par le payer. Tu sors de ta zone de confort ... et tu rentre dans la mienne on s'intéresse aux ports depuis belle lurette ... les stups dans le fret commercial c'est assez récent car ça nécessite des organisations soit lourdes soit pointues à mettre en oeuvre ... Rotterdam 15 millions EVP/an Marseille environ 1 million, Anvers un peu plus de 13 On ouvre en moyenne 0,5% des boîtes ... les flux sont gigantesques ... Compliqué tout ça très compliqué Les transports routiers sous toutes leurs formes du VL aux poids lourds sont plus simples (relativement) à mettre en oeuvre. Les go fast concernent une partie des trafics et c'est assez récent ... Chui crevé je vais pas développer ce soir mais il y a énormément à dire sur le yakafaucon ... Les flux en provenance du Maroc c'est pas de la littérature ... une go fast maritime c'est environ 4 tonnes de résine, mais une grosse partie du trafic s'effectue par camion Schengen concerne la circulation des personnes ça n'a rien avoir avec l'énorme part du trafic qui intéresse des organisations puissantes et structurées pas le quidam qui va faire ses courses à Anvers Retour au sujet 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 4 octobre 2023 Share Posté(e) le 4 octobre 2023 Il n'y aucune raison que le flux log de la drogue échappe aux qq règles générales du commerce en général. Il y a de la place pour plusieurs types de flux en //, chacun a ses mérites et ses points faibles. Le gros fabricant travaille avec le gros importateur et le gros vendeur, les gros volumes se font au prix d'une cascade d'intermédiaires. C'est le schéma GMS, importateur, achat national, plate forme régionale, distributeur. faible marge unitaire à chaque niveau, le pognon se fait sur le volume. Et à l'inverse il y a le circuit court et direct ( ou quasi ), si je puis dire. Petit qté, plus grosse marge unitaire. Sachant qu'à la fin le prix marché est identique. J'imagine que le grossiste qui passe 4 tonnes par an ne va pas les jouer sur un seul transport une fois l'année. C'est le jeux de la dilution des risques. Celui passe 4 tonnes par semaine, si il perd de la marchandise de temps à autre, ben...ça fait parti du jeux. Parenthèse, je n'ai jamais compris l'intérêt du Go qui va Fast, en fait. Niveau discrétion, c'est pas terrible...si quelqu'un peut m'éclairer....( je parle des convois terrestres en bagnoles - je ne parle pas non plus d'une époque ou tout le monde roulait "vite" sur autoroute ) D'ailleurs on dirait que la mode est passée depuis qq années, maintenant il vaut mieux soudoyer une bagnole de retraités nécessiteux en petite berline, même si ça va moins vite. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 5 octobre 2023 Share Posté(e) le 5 octobre 2023 (modifié) Le grand convoi des fama et wagner pour reconquérir le nord semble au moins subir quelques difficultés (rien d'étonnant me direz vous au vu de la situation) Quelques capturés de véhicules https://x.com/war_noir/status/1709655584356680022?s=20 (On notera véhicules propres sans un seul impact.) Modifié le 5 octobre 2023 par Connorfra 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 5 octobre 2023 Share Posté(e) le 5 octobre 2023 Pour clore ce HS : Il y a 9 heures, ksimodo a dit : Parenthèse, je n'ai jamais compris l'intérêt du Go qui va Fast, en fait. Niveau discrétion, c'est pas terrible...si quelqu'un peut m'éclairer....( je parle des convois terrestres en bagnoles - je ne parle pas non plus d'une époque ou tout le monde roulait "vite" sur autoroute ) Pour en terminer là-dessus, un go-fast ne va vite que lorsqu'il est "menacé" (par les forces de l'ordre, ou plus souvent par les bandes rivales). Le reste du temps, il se dilue dans le trafic normal, en respectant le code de la route. C'est généralement un sleeper pour rester discret, avec une bonne motorisation pour pouvoir tenir la charge d'une part, et dégager en vitesse en cas de danger d'autre part. Occasionnellement un SUV bien motorisé le fait aussi... Fin de la parenthèse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 5 octobre 2023 Share Posté(e) le 5 octobre 2023 il y a une heure, FATac a dit : Pour clore ce HS : Pour en terminer là-dessus, un go-fast ne va vite que lorsqu'il est "menacé" (par les forces de l'ordre, ou plus souvent par les bandes rivales). Le reste du temps, il se dilue dans le trafic normal, en respectant le code de la route. C'est généralement un sleeper pour rester discret, avec une bonne motorisation pour pouvoir tenir la charge d'une part, et dégager en vitesse en cas de danger d'autre part. Occasionnellement un SUV bien motorisé le fait aussi... Fin de la parenthèse. Ce sont même généralement des convois, avec une voiture ou moto à l'avant (qqch comme une demi-heure d'avance sur le convoi pour pouvoir prévenir en cas de contrôle et dérouter sur un itinéraire de secours), et une voire deux voitures d'escorte avec des hommes armés pour faire face aux assauts. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 octobre 2023 Share Posté(e) le 5 octobre 2023 il y a 10 minutes, Heorl a dit : Ce sont même généralement des convois, avec une voiture ou moto à l'avant (qqch comme une demi-heure d'avance sur le convoi pour pouvoir prévenir en cas de contrôle et dérouter sur un itinéraire de secours), et une voire deux voitures d'escorte avec des hommes armés pour faire face aux assauts. Ce sont les meme tactique qu'un convoi militaire. Basiquement. Une ouvreuse, c'est l'eclaireur. Une porteuse, c'est l'element de valeur. Une suiveuse, qui est l'element d'appui/reserve la QRF. Et comme chez les militaires on peut compliquer le truc, en multipliant les suiveuses pouis les ouvreuses. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 5 octobre 2023 Share Posté(e) le 5 octobre 2023 Sinon, vidéos et images d'attaques par les rebelles touaregs de sites militaires maliens : Les images vérifiées d’attaques touareg dans le nord du Mali "Depuis début août 2023, les coups de force d’anciens rebelles majoritairement touareg se multiplient, mettant sous pression l’armée régulière malienne, déjà mobilisée par la menace djihadiste." Laureline Savoye, Liselotte Mas, 5 octobre 2023, Libération https://www.lemonde.fr/afrique/video/2023/10/05/les-images-verifiees-d-attaques-touareg-dans-le-nord-du-mali_6192612_3212.html 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 5 octobre 2023 Share Posté(e) le 5 octobre 2023 il y a 33 minutes, Benoitleg a dit : Les images vérifiées d’attaques touareg dans le nord du Mali Ca, c'est ce qu'on appelle un convoi d'ouvreuses :) Sinon, quel bordel dans le coin. Je me demande même comment les diverses factions se reconnaissent ( ou dans le doute, quand ça bouge tu tires....) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Pol Posté(e) le 8 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 octobre 2023 Cela va faire presque une semaine que le convoi de l'armée malienne devant rejoindre Kidal depuis Gao est en route. Ils sont seulement à Anéfis qu'ils revendiquent avoir capturé. Même après avoir connu quelques accrochages, il y a de quoi se poser des questions. Faut savoir que pour nous français, un convoi entre Gao et Kidal, c'était une douzaine d'heures environ avec systématiquement des pauses pour crevaisons et autres. Là ils ne sont pas encore arrivé et sont déjà à une semaine. J'aimerai bien connaitre le niveau d'usure globale de cette force, que ce soit au niveau de la fatigue, des vivres, des véhicules, du carburant, des capacités de dépannage, du traitement des blessés, des munitions. L'ennemi est de toute façon dans une position de harcèlement et mènera "la" bataille sur Kidal, ils doivent s'y préparer. Le convoi malien va bientôt entrer dans les zones rocailleuses à l'approche de Kidal avec des points de passages obligés, donc idéal pour y poser des mines ainsi que pour tendre des embuscades. Dans quel état sera cette force malienne quand ils devront mener cette affrontement? Quelle va être sa capacité à tenir dans la durée vu la complexité logistique qu'on observe? Car si pour Barkhane ou l'ONU, la logistique jusqu'à Kidal pouvait se faire sous le "regard" des touaregs, pour l'armée malienne ça se fera sous leurs assauts. Même si en ce moment c'est la fin de la saison des pluies, quand ça va recommencer, on va se retrouver avec des unités maliennes totalement isolées au milieu de l'ennemi. Ils ont tellement envie idéologiquement de satisfaire leur volonté de "libérer" Kidal et de donner des coups aux touaregs qu'ils se précipitent dans la gueule du loup pour, on dirait, avoir du symbolique pour satisfaire le populisme pro-junte. Il suffit de voir l'excitation sur les réseaux sociaux ou tout le monde écrit ses rêves et ses espoirs en faisant passer cela pour une information, une machine à propagande et à la désinformation pour un convoi qui est aujourd'hui isolé et qui pense qu'une fois arriver à Kidal, il sera accueillis en libérateur et qu'il pourra se reposer et se ressourcer, que l'affaire sera terminée. Cette situation me fait penser à celle de 2014, pourtant à l'époque l'armée malienne occupait des positions avantageuses pour attaquer, elles étaient dans Kidal, à Anéfis etc. Tout cela ils l'ont perdus par la défaite militaire. Aujourd'hui ils ont avec quelques livraisons d'armes et avec l'aide de Wagner, l'idée qu'ils sont devenus tout puissant, mais on se dirige vers un désastre , même s'il ne sera pas immédiat. On le voit ailleurs dans le pays, l'armée malienne n'a pas les moyens de contrôler le terrain, tout leur effort depuis le début est dans cette idée de reconquête de Kidal, c'est leur obsession. 6 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 8 octobre 2023 Share Posté(e) le 8 octobre 2023 (modifié) Excellente analyse et pertinente. Toutefois, les 12 heures entre Kidal et Gao pour l'armée française a l'époque de Barkhane me paraisse rapide...pour une route qui est une piste... Tu as fait partie de la force Barkhane ? Tu m'a l'air de bien connaître Kidal et ses environs. Modifié le 8 octobre 2023 par Claudio Lopez Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Pol Posté(e) le 8 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 octobre 2023 il y a 52 minutes, Claudio Lopez a dit : Excellente analyse et pertinente. Toutefois, les 12 heures entre Kidal et Gao pour l'armée française a l'époque de Barkhane le paraisse rapide... Tu as fait partie de la force Barkhane ? Tu m'a l'air de bien connaître Kidal et ses environs. Oui j'ai réalisé plusieurs fois le trajet. Alors bien entendu, il y a des convois qui ont rencontrés tellement de couacs (on n'abandonne pas un véhicule) qu'on pouvait aller jusqu'à un périple de plus de 20h (notamment en période des pluies), mais on ne mettait pas une semaine juste pour rejoindre Anéfis. Sur les réseaux sociaux on présente presque Anéfis comme une grosse ville, mais ça reste un village qu'on peut qualifier de "gîte étape" ou de point repère pour les locaux. Le long du chemin qui mène Anéfis on croisait souvent des petits groupes touaregs armés, mais faut comprendre que c'est vraiment Kidal qui compte. L'armée malienne qui prétend avoir "percé" une ligne de défense joue largement sur les mots, la défense d'Anéfis c'est de l'ordre d'un check point et les touaregs ont sans doute fait à leurs habitudes, harcèlement jusqu'à vider les quelques chargeurs et puis ça se casse, un retrait qui va être qualifié de victoire par l'armée malienne, qu'on présentera comme une "débandade". Je l'avais déjà indiqué, mais pour les touaregs, ils vont jouer à fond sur une bataille "éloignée" dans laquelle ils vont tirer avantage. Kidal et ses environs offre une géographie un peu différente, il y a ces roches qui font qu'on ne peut pas aller à droite ou à gauche, qu'on reste sur des passages obligés et ce sont sur ces chemins que l'essentiel des explosions de mines/IED qui ont frappés nos forces comme celles de l'ONU se sont faîtes au Nord. C'est comme la piste Kidal-Agelhoc-Tessalit, une zone propice à la pose de mines. Le problème de Bamako c'est de ne pas comprendre et de vouloir comprendre que le problème de Kidal, ce n'est pas juste d'affronter quelques touaregs dans une bataille alignée. Toute la population lui est hostile et collabore avec les groupes armés touaregs, mais le pire c'est l'isolement qui ne permet pas à une armée comme celle des maliens de garantir la logistique pour durer. Au Sud on s'est mis dans la tête que conquérir Kidal revient à y poser ses valises et que pendant 10 ans la France les en a empêchée. Aujourd'hui ils pensent s'installer dans les camps de l'ONU en pensant que la situation continuera comme si on ne faisait que remplacer les casques bleus par l'armée malienne. Malheureusement ils vont comprendre (à l'échelle du pays) que les casques bleus était dissuasif et permettait par leur présence de protéger des détachements de l'armée malienne ainsi que certaines grosses villes, chose qui va disparaitre dans quelques semaines... 6 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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