mgtstrategy Posté(e) le 23 février Share Posté(e) le 23 février 7 hours ago, Brian said: ça sent très fortement la T26 Et gros accord de défense signé aussi. Bref ils ont des atouts. Faut pas le nier. Après, est ce que la t26 non européenne est le meilleur matos.... Je sais pas. Seul les pros ici sauront le dire... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) le 25 février Share Posté(e) le 25 février (modifié) On 2/23/2025 at 9:58 PM, Titus K said: Un bon signe pour la T26 ? La Norvège avait 8 NH90 mais s'en est débarassé en 2022 pour manque de disponibilité (pas le seul pays a s'en plaindre). Le NH90 n'a jamais été une option pour équiper ces nouvelles frégates. Et si Naval Group n'est pas capable d'adapter la FDI au Merlin... https://www.regjeringen.no/en/aktuelt/norge-leverer-tilbake-nh90-helikopteret/id2918079/ L'article du Telegraph mentionne juste que les britanniques incluent l'hélicoptère au contrat. Ce n'est pas surprenant et ca ne dit rien sur la décision de la Norvège. Modifié le 25 février par OysterCultist Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 25 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 février Par rapport à un NH 90 le merlin vers hangar pales et pylône de queue pliés c’est en gros ; - 1m de hauteur de plus - 2,5 m de longueur de plus - 2m de largeur de plus - 4 tonnes de plus Donc en terme d’intégration ça doit peser sur les clairs de passage porte hangar et volumes mous d’entretien On parle de frégate dotée d’un hélico en permanence ce qui suppose des aménagements techniques latéraux au hangar ; ateliers , rechanges , munitions. Merlin sur une T23 ; ( avec passes avant et un B de 16.1 m sans locaux techniques latéraux les dimensions de la porte du hangar sont pourtant conséquentes voir la hauteur . Le ventilo. passe au chausse pied . On devine de déport latéral du pylône de queue plié qui grignote pas mal sur la largeur. Merlin sur une T26 ; ( sans passe avant avec un B de 20.8 m ) , super structure SER De conception la plate-forme/ hangar épouse le merlin . On a les locaux techniques contigus . En terme de longueur le nez est est juste devant la porte coupe feu , quid place pour l’actionneur de manutention de l’hélico ? https://www.navylookout.com/refining-the-requirements-for-the-type-26-frigate-mission-bay/ Coté France depuis 30 ans on adapte nos plateformes ( programmes nationaux) au NH90 ; FS, FLF , FDA, FREMM, FDI . Pour l’export on s’adapte aussi cf les programmes Bravo et Delta aux systèmes de combat client dont ventilo et manutention pont ( idall sur delta) NH90 sur FREMM ; B de 19 m superstructure SER , hangar avec aménagements latéraux NH90 pales et pylône de queue pliés ( FDA ) NH90 sur FDI ; B de 17.7 m superstructure SER , hangar avec aménagements latéraux ( pont d’envol ) Si les brits arrivent à adapter un Merlin sur une T23 , je ne vois pas pourquoi nous n’y arriverons pas sur une FDI , sous réserve bien entendu de mises à hauteur plateforme ...soyons sérieux. Aux Norvégiens de décider, la T26 est une belle frégate multi-mission qui équipée de son système de combat va coûter un bras. Pour un coût moindre nos FDI adaptées ont aussi leurs arguments . Il y a 7 heures, OysterCultist a dit : https://www.regjeringen.no/en/aktuelt/norge-leverer-tilbake-nh90-helikopteret/id2918079/ Mouais , qu’on ne savonne pas trop ; coût de possession du F35 , de la T45 ?? 1 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 25 février Share Posté(e) le 25 février @ARMEN56 à mon petit niveau je vois Maître-Bau ( + grande Largeur pour les terriens ) - de la T23 16,1 m pour 4.900 T - de la T26 20,8 m pour 6.900 T - de la FDI 17;7 m pour 4.450 T Alors je me dis ... il doit il y avoir moyen d'intégrer sur FDI un hangar pour Merlin l'enchanteur.. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 25 février Share Posté(e) le 25 février il y a une heure, Bechar06 a dit : à mon petit niveau je vois Maître-Bau ( + grande Largeur pour les terriens ) Soupir . Je développais suite à ta question plus haut. Bon ben la prochaine fois j’irai bêcher dans mon jardin . 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 25 février Share Posté(e) le 25 février (modifié) Le 23/02/2025 à 19:32, ARMEN56 a dit : Tout ceci pour dire qu’en l’état du design de la Ronar’ch , on peut se permettre de douter que la FDI soit adaptée au Merlin ( posé et maintenance hangar) , ceci dit si un client veut un Merlin sur une FDI export , NG fera ce qu’il faut , si c'est pas déjà le cas Oui, je comprends ton soupir ... Courant d'air entre mes 2 oreilles ... Merci pour tes démos appuyées Modifié le 25 février par Bechar06 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 25 février Share Posté(e) le 25 février 9 hours ago, OysterCultist said: La Norvège avait 8 NH90 mais s'en est débarassé en 2022 pour manque de disponibilité (pas le seul pays a s'en plaindre). Le NH90 n'a jamais été une option pour équiper ces nouvelles frégates. Et si Naval Group n'est pas capable d'adapter la FDI au Merlin... En l'état, les Norvégiens, comme les Grecs, ont des MH-60R qui avaient été commandés pour le remplacement des NH-90 (aussi utilisé par les Danois). Si les Norvégiens changent d'avis et décident d'acheter des AW101 dans le rôle ASW, je doute qu'on puisse reprocher à NG de ne pas l'avoir vu venir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 3 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 mars Laissez tomber les États-Unis et Trump - achetez des frégates en Europe https://www.tu.no/artikler/dump-usa-og-trump-kjop-fregatt-i-europa/556135 Pour des raisons militaires, économiques et, pour la première fois, politiques, la Norvège devrait choisir l'Allemagne comme pays de production de cinq nouvelles frégates norvégiennes. Le gouvernement décidera bientôt d'acheter un minimum de cinq nouvelles frégates au Royaume-Uni, à l'Allemagne, à la France ou aux États-Unis. Ces quatre pays ont été choisis parmi 11 soumissionnaires. Le ministère de la défense a maintenant reçu des réponses à un certain nombre de questions détaillées de la part des quatre fabricants et peut lancer une procédure d'appel d'offres, qui aboutira à une décision dans le courant de l'année. En tant qu'alliés les plus importants de la Norvège depuis la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'OTAN ont été une garantie de sécurité pour la Norvège en tant que poste frontière vers le Grand Nord et la Russie. Avec Donald Trump comme « canon lâche » dans le fauteuil présidentiel, l'incertitude a surgi autour de la pierre angulaire de toute l'alliance, l'article 5. Le plus grand marché public de Norvège C'est pourquoi plusieurs sources ont déclaré à TU que nous devrions resserrer nos liens avec l'Europe et acheter davantage à nos alliés sur notre propre continent. « Un accord d'achat avec Trump comme président est irréaliste. Il veut juste vendre. Aucun accord de ce type n'a été conclu pour l'achat de 52 avions de combat. Mais heureusement, le groupe Kongsberg est un leader mondial dans le domaine des missiles et a eu l'occasion d'apporter sa contribution avec le Joint Strike Missile. À long terme, cela pourrait générer des milliards de revenus. L'investissement dans les frégates sera la plus importante acquisition de la Norvège, avec un prix de plus de 100 milliards de couronnes norvégiennes. D'importantes ressources sont utilisées pour accélérer le processus. Pour la marine norvégienne, il est urgent de lancer la construction, car l'objectif est d'avoir au moins une nouvelle frégate en service d'ici 2029. Ce n'est pas réaliste pour au moins deux des candidats. La classe américaine Constellation risque d'être retardée de plus de trois ans. La première frégate de l'US Navy est en cours de construction sur le chantier naval italien Fincantieri Marinette Marine, dans le Wisconsin. Le fait que Sylvi Listhaug, leader du Frp, ait récemment déclaré à TU que la Norvège devrait choisir la classe Constellation parce que les frégates peuvent être construites à Vard Langsten, qui a le même propriétaire italien que le chantier naval qui construit actuellement les frégates américaines, n'aide donc pas. Elle nous demande de réfléchir à nos relations avec les États-Unis dans une perspective à plus long terme. Le même chantier naval qui construit les sous-marins L'autre candidate, la frégate allemande F127, est un peu plus petite que la gigantesque F126 et n'a pas encore été mise en chantier. Le chantier naval Thyssenkrupp Marine Systems (TKMS) s'est rendu à Oslo au début du mois de février pour montrer ce qu'il pouvait offrir. Le directeur du chantier naval, Oliver Burkhard, a déclaré au Forum norvégien de la défense que la première frégate pourrait être prête d'ici 2031-2032. C'est deux à trois ans trop tard par rapport aux souhaits du ministère de la défense. En contrepartie, M. Burkhard a déclaré qu'un accord avec l'Allemagne pourrait permettre de construire certaines parties de la frégate en Norvège. Un autre avantage du choix de TKMS est que le même chantier naval, en collaboration avec le fabricant d'armes Atlas Elektronik, construit actuellement six nouveaux sous-marins pour la marine norvégienne. Les deux entreprises ont créé une coentreprise avec Kongsberg Defence & Aerospace, KTA Naval Systems, qui fournira les systèmes de combat. Des accords d'un montant total de 8,2 milliards de couronnes norvégiennes ont été signés en 2021, et le partenariat industriel durera au moins 20 ans. Visite française Le 16 janvier, le ministre français de la défense s'est également rendu à la forteresse d'Akershus pour présenter son concept de frégate, FDI, au ministre de la défense de l'époque, Bjørn Arild Gram (Sp), et au PDG de Kongsberg-Gruppen, Geir Håøy. M. Håøy estime que la condition préalable au choix de la frégate construite en France est que Kongsberg puisse livrer des systèmes d'armes à la défense française et éventuellement à d'autres pays qui achèteraient la frégate, comme la Grèce. L'avantage de la FDI est que la première frégate a déjà été produite, qu'elle est la plus petite des candidates, qu'elle a un équipage réduit et qu'elle est donc moins chère à exploiter. Elle est bien adaptée à la lutte anti-sous-marine, dispose d'une défense aérienne et d'une étrave inversée pour une plus grande vitesse. Si le coût de cinq frégates peut être réduit, la FD envisagera d'investir dans six frégates. Le scandale du NH90, dans lequel la société française Airbus était l'une des trois sociétés responsables de la fabrication des hélicoptères, est un gros point négatif pour la France. Le contrat avec la Norvège a été annulé lorsque l'entreprise n'a pas livré plus de 8 des 14 hélicoptères sur une période de 20 ans. Et les huit machines ont passé plus de temps dans les ateliers que dans les airs. Un candidat britannique La semaine dernière, le nouveau ministre norvégien de la défense, Tore O. Sandvik (Ap), a signé un accord de coopération global avec son homologue britannique John Healey, portant principalement sur la coopération et la formation conjointe dans le Grand Nord. La frégate britannique de type 26 a également été achetée par l'Australie et le Canada et est spécialement équipée pour chasser des sous-marins. Elle a un déplacement de 7 600 tonnes et est très silencieuse. Il dispose également d'un grand hangar flexible qui est relié au hangar à hélicoptères et peut accueillir jusqu'à quatre semi-rigides de 12 mètres ou 11 conteneurs de 20 pieds et des drones dans l'eau et dans l'air. Il est actuellement en construction, mais l'Angleterre disposera de huit frégates, le Canada de 15 et l'Australie de six. Où se situe donc la livraison urgente de la Norvège dans cette liste ? Écouter les experts Plus récemment, lors de la présentation de l'« Analyse de la défense 2025 », le chef de la défense, Eirik Kristoffersen, a déclaré que les nouveaux équipements devraient être standardisés. « La guerre en Ukraine montre à quel point il est difficile de faire fonctionner efficacement des équipements provenant de différents pays. Un plus grand nombre de produits « prêts à l'emploi » permet un accès plus rapide à l'équipement et à l'expertise. En ce qui concerne la conception pour la navigabilité, la fonctionnalité et la performance des armes de combat et de la défense aérienne, l'avis des experts est clair. Le chercheur Tor Ivar Strømmen de l'Académie navale norvégienne explique à TU qu'on ne peut plus faire confiance aux États-Unis depuis l'accession de Donald Trump à la présidence. M. Strømmen souligne que la technologie des frégates américaines n'a pas été entièrement développée et que les capacités de construction sont insuffisantes. Elles sont conçues pour un équipage plus important que les frégates norvégiennes actuelles et coûteront plus cher. - Une situation terriblement vulnérable M. Strømmen estime qu'il est clair que les capacités essentielles des services de renseignement et de l'armée de l'air sont déjà très étroitement liées aux États-Unis. - Si nous devions lier l'une des deux armes principales de la marine directement aux États-Unis, nous serions dans une situation terriblement vulnérable. Notre marge de manœuvre serait particulièrement limitée par les souhaits de Washington », ajoute-t-il. M. Strømmen est soutenu par son collègue Ståle Ulriksen. - En matière de politique de sécurité, la Norvège devrait en fait se couvrir un peu. Nous avons déjà beaucoup acheté aux États-Unis et à l'Allemagne. Mais il y a aussi les Français et les Britanniques, avec lesquels nous n'avons pratiquement pas échangé. D'un point de vue stratégique, il serait préférable d'acheter une frégate à l'un d'entre eux », explique-t-il. Comportement turbulent L'ancien chef de la défense, Sverre Diesen, aujourd'hui chercheur à l'Institut norvégien de recherche sur la défense (FFI), estime que le Constellation est construit pour être le meilleur et le plus grand de sa catégorie, mais qu'il sera très coûteux à exploiter. - « Il est complètement naïf de penser que nous pouvons apaiser les Américains en achetant des frégates américaines. Cela ne fait qu'encourager Trump à poursuivre le même comportement d'intimidation », explique Diesen à Nettavisen. Diesen se montre critique à l'égard d'une commande de la France en raison des barrières linguistiques et de la faiblesse des échanges commerciaux. « Comme nous avons beaucoup commercé avec l'Allemagne dans le passé, il pense que la frégate britannique sera un bon choix. « Il est facile de coopérer avec les Britanniques, tant sur le plan opérationnel que culturel. Gram enthousiaste à l'égard de l'Allemagne Les critères et les exigences qui serviront de base au choix qui sera fait dans le courant de l'année ne sont pas connus. Il est probable qu'il y aura une nouvelle réduction de quatre à deux candidats avant la procédure d'appel d'offres. Dans ce cas, il y a lieu de croire que le choix se portera sur la frégate allemande et la frégate britannique. La question qui se pose alors est de savoir combien les deux candidats représentent pour l'industrie norvégienne. L'ancien ministre de la défense, Bjørn Arild Gram, a exprimé son enthousiasme pour la collaboration avec l'Allemagne et le chantier naval TKMS dans l'acquisition de sous-marins. - C'est un modèle pour la façon dont nous envisageons les nouvelles frégates », a-t-il déclaré. Beaucoup de choses ont été dites, mais rien n'a été décidé. 3 6 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. HK Posté(e) le 3 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 mars Merci @Titus K. Pas mal de points contestables dans cet article: - Aucune vision capacitaire. Tres réducteur de ne voir que l'angle de partenariats stratégiques... Mais qu'ont ils besoin militairement? Des frégates ASM, des frégates ASM et anti-aériennes?? Dans le 2eme cas les T26 Britanniques seraient le mauvais choix par exemple. - Les F127 seront bourrées de techno américaines... AEGIS, radar SPY-6, missiles SM-2. Ce serait un contre-sens complet de les acheter si le but est d'assurer son autonomie vis a vis des USA. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. emixam Posté(e) le 3 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 mars Il y a 2 heures, HK a dit : Merci @Titus K. Pas mal de points contestables dans cet article: - Aucune vision capacitaire. Tres réducteur de ne voir que l'angle de partenariats stratégiques... Mais qu'ont ils besoin militairement? Des frégates ASM, des frégates ASM et anti-aériennes?? Dans le 2eme cas les T26 Britanniques seraient le mauvais choix par exemple. - Les F127 seront bourrées de techno américaines... AEGIS, radar SPY-6, missiles SM-2. Ce serait un contre-sens complet de les acheter si le but est d'assurer son autonomie vis a vis des USA. J'ai également noté que le NH90 dont Airbus France était parti prenante peut jouer en défaveur des FDI (comme si Airbus était NavalGroup), alors qu'il me semble que Airbus Allemagne était aussi parti prenante du NH90 mais un mot sur un éventuel désavantage pour la F-127. 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 mars Share Posté(e) le 3 mars il y a 21 minutes, emixam a dit : J'ai également noté que le NH90 dont Airbus France était parti prenante peut jouer en défaveur des FDI (comme si Airbus était NavalGroup), alors qu'il me semble que Airbus Allemagne était aussi parti prenante du NH90 mais un mot sur un éventuel désavantage pour la F-127. Et les hélicos en question ont été assemblés en Italie. ...Mais après-tout les Italiens c'est juste des Français avec un accent bizarre et qui vivent plus au sud. Pas vrai? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 3 mars Share Posté(e) le 3 mars Il y a 2 heures, emixam a dit : J'ai également noté que le NH90 dont Airbus France était parti prenante peut jouer en défaveur des FDI (comme si Airbus était NavalGroup), alors qu'il me semble que Airbus Allemagne était aussi parti prenante du NH90 mais un mot sur un éventuel désavantage pour la F-127. Ca marche pas mal comme çà : "Le scandale du NH90, dans lequel la société allemande Airbus était l'une des trois sociétés responsables de la fabrication des hélicoptères, est un gros point négatif pour l'Allemagne. Le contrat avec la Norvège a été annulé lorsque l'entreprise n'a pas livré plus de 8 des 14 hélicoptères sur une période de 20 ans. Et les huit machines ont passé plus de temps dans les ateliers que dans les airs." Du coup : Gram enthousiaste à l'égard de la France Les critères et les exigences qui serviront de base au choix qui sera fait dans le courant de l'année ne sont pas connus. Il est probable qu'il y aura une nouvelle réduction de quatre à deux candidats avant la procédure d'appel d'offres. Dans ce cas, il y a lieu de croire que le choix se portera sur la frégate française et la frégate britannique. La question qui se pose alors est de savoir combien les deux candidats représentent pour l'industrie norvégienne. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Beachcomber Posté(e) le 3 mars Share Posté(e) le 3 mars On peut aussi lire dans cet article : la seule possibilité pour être livrés rapidement c'est la FDI, qui est déjà opérationnelle et performante. MAIS, on veut des missiles norvégiens dessus (et en option pour les modèles export à d'autres marines), une modularité à l'anglaise - donc la version longue mais au même prix car les 6 pour le prix de 5 ça nous va bien, et avec l'helico anglais car votre m..... de NH 90 on a testé on en veut plus donc demerdez vous pour le hangar plus grand (autre argument pour la version longue "gratos"). Le tout dans un système à l'allemande où vous (français) vous engagez à commander à l'identique et à suivre et faire évoluer "nos" outils en partenariat donc en tenant compte de nos avis et nos industriels - comme pour leurs soums avec TKMS et la garantie politique du Bundestag. Bref la négociation débute, et apparemment la "seule certitude" c'est que les US sont hors-jeu... En tous cas le Mindef annonce 18 frégates dans un futur format, donc potentiellement 3 FDI supplémentaires pour la MN. Je me souviens avoir prédit un format long pour ces 3 frégates supplémentaires Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) le 3 mars Share Posté(e) le 3 mars Si je devais me fier à cette seule interview du premier ministre norvégien alors je déclarerais les britanniques vainqueurs. https://youtu.be/75Xg8ICOsqY?t=727 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars 13 hours ago, Titus K said: Un autre avantage du choix de TKMS est que le même chantier naval, en collaboration avec le fabricant d'armes Atlas Elektronik, construit actuellement six nouveaux sous-marins pour la marine norvégienne. Les deux entreprises ont créé une coentreprise avec Kongsberg Defence & Aerospace, KTA Naval Systems, qui fournira les systèmes de combat. Des accords d'un montant total de 8,2 milliards de couronnes norvégiennes ont été signés en 2021, et le partenariat industriel durera au moins 20 ans. Mais est-ce vraiment un avantage? Est-ce que la Norvège a intéret à dépendre d'un seul fournisseur étranger pour le futur de sa flotte? 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars Il y a 1 heure, OysterCultist a dit : Mais est-ce vraiment un avantage? Est-ce que la Norvège a intéret à dépendre d'un seul fournisseur étranger pour le futur de sa flotte? Je suis d'accord. C'est encore une façon de penser de l'ancien monde. On achète tout à son meilleur ami en négligeant que le meilleur ami peut changer son orientation en cour de route. Quelque part c'est un article d'influence (lobbyiste) qui tente maladroitement de faire pencher la balance sans tenir compte des potentiels nouvelles stratégies dans les état-major militaire et politique. Pour moi le critère le plus évident qui risque de faire pencher très fortement la balance c'est la disponibilité rapide. Je doute que le critère de la langue soit longtemps un frein. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars Il y a 6 heures, Beachcomber a dit : On peut aussi lire dans cet article : la seule possibilité pour être livrés rapidement c'est la FDI, qui est déjà opérationnelle et performante. MAIS, on veut des missiles norvégiens dessus (et en option pour les modèles export à d'autres marines), une modularité à l'anglaise - donc la version longue mais au même prix car les 6 pour le prix de 5 ça nous va bien, et avec l'helico anglais car votre m..... de NH 90 on a testé on en veut plus donc demerdez vous pour le hangar plus grand (autre argument pour la version longue "gratos"). Le tout dans un système à l'allemande où vous (français) vous engagez à commander à l'identique et à suivre et faire évoluer "nos" outils en partenariat donc en tenant compte de nos avis et nos industriels - comme pour leurs soums avec TKMS et la garantie politique du Bundestag. Bref la négociation débute, et apparemment la "seule certitude" c'est que les US sont hors-jeu... En tous cas le Mindef annonce 18 frégates dans un futur format, donc potentiellement 3 FDI supplémentaires pour la MN. Je me souviens avoir prédit un format long pour ces 3 frégates supplémentaires Le critère de la modification pour y mettre du Konsberg c'est encore un critère de lobbyiste. Rien n'empèche Konsberg d'étudier des interfaces compatibles avec son matos et de le faire payer à la marine norvégienne. C'est juste qu'ils vont devoir faire fissa entre la signature et la livraison. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars 5 hours ago, herciv said: Le critère de la modification pour y mettre du Konsberg c'est encore un critère de lobbyiste. Rien n'empèche Konsberg d'étudier des interfaces compatibles avec son matos et de le faire payer à la marine norvégienne. C'est juste qu'ils vont devoir faire fissa entre la signature et la livraison. Et puis surtout le NSM est déjà intégré sur Gowind (Malaysie), alors une partie de l’intégration a déjà été faite normalement. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 1 minute, HK a dit : Et puis surtout le NSM est déjà intégré sur Gowind (Malaysie), alors une partie de l’intégration a déjà été faite normalement. Eh bien voilà encore un argument qui tombe. Merci. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars mouais, du lobbying habituel pour les allemands, les anglais... On verra. Les anglais nous font croire que les jeux sont faits. C'est le rituel habituel de RP et affaires publiques Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) jeudi à 14:09 Share Posté(e) jeudi à 14:09 (modifié) Bon le désengagement américain fait des vagues en Norvège ! Les deux favorites selon ce site sont la Type 26 et la FDI ... avec avantage aux britanniques ... Nouvelles frégates - quelle est la meilleure option pour la marine norvégienne ? https://www.nyefregatter.no/nyheter/nye-fregatter-hva-er-det-beste-alternativet De nombreuses considérations doivent être prises en compte lors du choix de nouvelles frégates. Nous avons écrit sur les critères d'évaluation ici. Le processus de sélection des nouvelles frégates n'est pas basé sur le meilleur navire, mais sur une approche holistique de la coopération en matière de politique industrielle et de sécurité. Dans ces conditions, il n'est pas certain que la marine norvégienne obtienne les frégates qui répondent le mieux à ses besoins. La marine norvégienne est à la recherche d'une frégate anti-sous-marine. Nous passons ici en revue les différentes options, y compris celles qui sont hors compétition (ASWF et F110). En ce qui concerne la F126 de Damen, plusieurs personnes écrivent qu'elle n'est pas incluse dans la compétition, mais nous avons des sources qui affirment qu'elle n'est pas exclue d'une éventuelle offre de l'Allemagne. Prix Comme indiqué dans l'article sur les critères d'évaluation des nouvelles frégates, il est quelque peu difficile d'évaluer le prix unitaire des différentes frégates. Plusieurs sources ouvertes indiquent le prix des frégates, mais on ne sait pas exactement ce qu'il comprend. Inclut-il les armes, la formation, les pièces de rechange et autres ? Le stade de construction ou le « lot » dans lequel se trouve la frégate a également son importance. Du moins en ce qui concerne les coûts de production. Beaucoup considèrent la classe FDI comme la moins chère. Il s'agit également du plus petit navire et la version française dispose d'un armement moins performant que les autres alternatives. La version grecque des FDI (classe Kimon) dispose d'un meilleur armement, avec 32 cellules Sylver VLS (contre 16 cellules pour la version française). En outre, la version grecque disposera d'un RAM (Rolling Airframe Missile). Si la Norvège choisit la classe FDI, elle devrait être livrée avec l'armement que la Grèce a commandé. Cela rend également la frégate plus chère. Le fait que la FDI soit beaucoup moins chère que les autres options est donc un peu plus nuancé. La F127 de ThyssenKrupp et N.V.L. est considérée comme l'option la plus coûteuse. Il s'agit également d'un très grand navire doté d'un système de contrôle des tirs, de capteurs et d'un système d'armes onéreux. Coûts d'exploitation Taille de l'équipage La taille de l'équipage a beaucoup à voir avec les coûts d'exploitation. Voici un aperçu de l'équipage de base, avec des couchettes supplémentaires entre parenthèses pour les équipages d'hélicoptères, les forces spéciales, etc : F126 de Damen -> 114 + (80) ASWF de Damen -> 117 + (40) FDI de Naval Group -> 125 + (28) F110 de Navantia -> 150 Type 26 de BAE Systems -> 157 + (51) F127 de ThyssenKrupp/N.V.L -> 150 + (70) Chiffres incertains Constellation de Fincantieri -> 193 - 200 (double équipage ?) Les frégates de Damen ont l'équipage le moins nombreux. La F126, avec ses 10 550 tonnes, est un navire massif et, de manière assez surprenante, elle se distingue par son équipage le moins nombreux, qui ne compte que 114 personnes. L'une des raisons de la taille du navire est l'automatisation poussée. Il est également grand parce qu'il a été construit en tenant compte des longs intervalles de maintenance. Il peut rester jusqu'à deux ans sans entretien majeur. Cela peut également avoir un impact sur les coûts d'exploitation. Le F126 étant un grand navire, il dispose également de beaucoup d'espace pour le personnel supplémentaire. Le FDI de Naval Group a également un équipage réduit, mais ne peut pas embarquer autant de personnel supplémentaire. C'est tout à fait normal puisque la classe FDI est la plus petite frégate de la compétition. La classe Constellation est celle qui dispose de l'équipage le plus nombreux. Plusieurs personnes ont souligné qu'il s'agissait d'un inconvénient majeur. Cependant, dans un article du Forsvarets Forum, Vard Langsten affirme que le Constellation ne nécessite qu'un équipage de 130-140 personnes. C'est peut-être vrai, car l'US Navy a l'intention de faire naviguer le Constellation avec un double équipage. Les premiers navires de la classe n'auront qu'un seul équipage. Coque et système de propulsion La conception de la coque et l'efficacité du système de propulsion, ainsi que le déplacement du navire, ont également une incidence sur les coûts d'exploitation. Cela aura un impact important sur les coûts du carburant. Les navires de la classe FDI et de la classe F127 ont une proue inversée. Les avantages sont une résistance plus faible et donc une meilleure économie de carburant. Si l'on considère les différences de taille, la classe FDI pèse 4 460 tonnes et la classe F126 10 550 tonnes. Il va de soi que le déplacement de 6 000 tonnes supplémentaires aura un impact sur la consommation de carburant. Entretien Par ailleurs, nous ne savons pas grand-chose de ce que les différentes frégates nécessiteront en termes d'entretien. Il s'agit de navires complexes dotés de nombreux systèmes avancés. Par exemple, nous avons écrit que le système CIWS Phalanx des frégates de type 26 nécessitait une maintenance. Navantia, par exemple, utilisera le concept de jumeau numérique pour ses frégates F110 afin de rationaliser la maintenance et l'entretien. Nombre de navires de la classe Le nombre de navires de la classe aura également un impact sur les coûts d'exploitation et de modernisation. Un plus grand nombre de navires permet de réaliser des économies d'échelle en matière de formation, d'opérations et de maintenance. Vous trouverez ci-dessous un aperçu des navires prévus dans la classe. Les chiffres sont donnés sans les acquisitions norvégiennes, qui seront de 5 à 6 navires. Type 26 BAE Systems -> 29 Constellation de Fincantieri -> 20 FDI - de Naval Group -> 8 à 12 (12 si la France en achète trois de plus et la Grèce un de plus) ASWF de Damen -> 7 F126 de Damen -> 6 F110 de Navantia -> 5 à 7 F127 de ThyssenKrupp/N.V.L -> 4 à 6 Comme vous le savez, le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie ont tous commandé des Type 26, soit un total de 29 navires. Il convient toutefois de noter qu'il existe des différences relativement importantes d'un pays à l'autre. Notamment en ce qui concerne le radar et le système de gestion du combat. Modularité, flexibilité et potentiel de croissance Plusieurs frégates sont construites avec un espace pour les conteneurs, les hélicoptères supplémentaires, les drones, etc. Le type 26 dispose d'une « baie de mission » reliée au hangar à hélicoptères et pouvant accueillir diverses combinaisons de conteneurs iso standard, d'hélicoptères supplémentaires, de semi-rigides, etc. Ce qui est moins connu, c'est que la classe F110 de Navantia en est également équipée. Cela confère aux frégates une grande flexibilité et la capacité de remplir de nombreuses missions différentes. La classe F126 dispose d'un espace pour 10 conteneurs, mais la plupart d'entre eux se trouvent sur le pont. Nous vous recommandons également notre article intitulé « La défense navale du futur avec des systèmes modulaires » pour avoir un aperçu du type de capacités que les différents systèmes de conteneurs peuvent ajouter à un navire. Les photos du F127 de ThyssenKrupp/N.V.L. montrent également que les conteneurs sont placés sur le pont, mais nous disposons généralement de peu d'informations sur le F127. L'ASWF, la classe Constellation et la FDI ne sont pas adaptées aux conteneurs. Pour l'ASWF, un USV distinct est en cours de développement. Il est spécialement adapté à la baie de mission de la frégate. Cet USV est destiné à la chasse aux sous-marins et a une autonomie de 96 heures. Plus d'informations sur Naval News. En ce qui concerne l'ASWF et la baie de mission. Nous n'avons aucune indication qu'il s'agira d'un grand hangar comme sur le Type 26 et le F110. Nous pensons que ce terme désigne l'espace normalement utilisé pour un semi-rigide ou une embarcation de sauvetage. L'espace destiné à un éventuel USV se fera donc aux dépens d'un tel bateau. Naval Group travaille également sur les USV et a développé un USV adapté aux frégates de la FDI. L'USV s'appelle Seaquest S. Drones et hélicoptères Plusieurs frégates transporteront des drones. La classe FDI en Grèce et la classe Kimon disposeront d'un hangar séparé pour le Schiebel Camcopter. La classe Constellation sera équipée du Northrop Grumman MQ-8B Fire Scout et la F126 du SAAB Skeldar V-200. L'ASWF pourra également embarquer un drone, mais il n'est pas précisé lequel. Les classes F126 et F127 peuvent transporter deux hélicoptères. Les Type 26 et F110 peuvent également transporter des hélicoptères supplémentaires, mais ne sont pas initialement prévus à cet effet. Il faut alors utiliser de l'espace dans la « baie de mission ». Bien sûr, deux hélicoptères présentent certains avantages si, par exemple, des problèmes techniques surviennent avec l'un d'entre eux. Avec deux hélicoptères, par exemple, il est également possible d'effectuer des recherches sur une zone deux fois plus grande qu'avec un seul. En ce qui concerne les hélicoptères, le Type 26 dispose d'un pont d'hélicoptère extra-large qui peut abattre des hélicoptères Boeing Chinook, par exemple. Nous n'avons pas réalisé que les autres frégates pouvaient accueillir des hélicoptères de cette taille. Possibilité d'un équipage ou d'un personnel supplémentaire à bord Comme nous l'avons écrit un peu plus haut dans cet article, la taille de l'équipage requis par les différentes frégates varie considérablement. La possibilité d'embarquer du personnel supplémentaire offre également une plus grande flexibilité et la possibilité d'effectuer davantage de types de missions. La F126 dispose de 80 couchettes supplémentaires, tandis que la classe FDI, qui est un navire beaucoup plus petit, peut en accueillir 28 en plus de l'équipage normal. Les ASWF et les Type 26 ont entre 40 et 50 places. Potentiel de croissance et mises à jour Il n'est pas facile de dire si les différentes frégates sont bien préparées pour l'avenir. De nombreux facteurs entrent en ligne de compte. D'une manière générale, toutes les frégates affirment qu'elles construisent les systèmes à bord sur la base d'une architecture ouverte qui facilite les adaptations futures. Un grand navire aura probablement plus de place pour des améliorations futures et pourra supporter une augmentation de poids plus importante qu'un petit navire. Un autre facteur est la puissance que la frégate peut générer pour les radars, le commandement et le contrôle, la guerre électronique et les armes telles que les lasers. Naval Group, par exemple, a souligné que sa frégate FDI dispose d'une infrastructure numérique entièrement nouvelle qui n'a jamais été installée dans un navire naval auparavant. Selon Naval Group, le concept sera personnalisé afin que les mises à jour futures soient rapides et faciles. L'endurance Une longue endurance est également une caractéristique importante pour une frégate. Ici aussi, il existe des différences entre les différents navires. Par exemple, le Type 26 peut naviguer jusqu'à 60 jours et environ 7 000 milles nautiques avant d'avoir besoin d'être ravitaillé. En comparaison, le F126 ne dispose que de 21 jours et d'environ 5 000 milles nautiques. Le FDI de Naval Group a une autonomie de 45 jours et d'environ 5 000 milles nautiques. La classe Constellation est citée à environ 6 000 milles nautiques, mais pas le nombre de jours. Armes, capteurs et système de conduite de tir Il existe de grandes différences dans le niveau de blindage des différents navires. Par exemple, si l'on compare le nombre de missiles antiaériens que les différentes frégates peuvent transporter dans leurs cellules VLS, la classe FDI en configuration française avec 16 cellules VLS Sylver constitue un cas extrême. Celles-ci ne peuvent accueillir qu'un seul missile par cellule. L'autre extrême est la frégate allemande F127, qui disposera de 64 cellules MK41. Si ces cellules sont configurées uniquement avec des missiles Evolved Sea Sparrow (ESSM), le F127 peut transporter jusqu'à 256 missiles, puisqu'il y a de la place pour quatre missiles dans chaque cellule. Il est vrai que cette comparaison n'est pas tout à fait naturelle, car le F127 est destiné à être configuré avec des missiles de la série Standard SM, du moins par les Allemands. Il n'y a de la place que pour un seul de ces missiles par cellule. En ce qui concerne les systèmes d'armes qui conviendraient également à la marine, nous pensons que l'ASWF dispose d'une bonne configuration, particulièrement adaptée à la lutte contre les drones, les missiles antinavires et autres. Discuter de tous les avantages et inconvénients des différentes configurations de systèmes d'armes sur les différentes frégates serait un travail de longue haleine. Jetez donc un coup d'œil à la description de chaque frégate. Sonar La marine recherche une frégate anti-sous-marine et l'équipement sonar sera donc un élément clé des critères d'évaluation. ASWF -> sonar de coque et sonar remorqué Constellation -> profondeur variable et réseau remorqué FDI -> sonar de coque et sonar remorqué F110 -> sonar de coque et sonar remorqué F126 -> module de conteneur avec sonar remorqué. F127 -> il y a peu d'informations sur le F127 et le sonar pour le moment. Type 26 -> sonar de coque et sonar remorqué La classe F126 n'a pas de sonar installé au départ, mais comme vous pouvez le voir, un système basé sur un conteneur avec un sonar remorqué peut être installé. Radar Toutes les frégates, à l'exception de la frégate de type 26, sont équipées d'un radar de mer à écran plat. Le type 26 est équipé d'un radar rotatif. Les F110, F127 et Constellation sont basées sur des radars américains et le système de conduite de tir Aegis. Les autres frégates sont équipées de radars et de systèmes de conduite de tir européens. Les radars à écran plat ont une meilleure portée et sont considérés comme plus performants que les radars rotatifs des frégates de type 26. Plusieurs sources indiquent que les systèmes américains sont verrouillés sur les missiles américains, tandis que les systèmes européens peuvent être intégrés avec des missiles européens et américains. Coopération en matière de politique industrielle et de sécurité Les autorités ont opté pour une approche industrielle et de politique de sécurité dans le choix des nouvelles frégates. Une coopération sera engagée avec un proche allié pour l'acquisition de nouvelles frégates. Le ministère de la défense écrit sur son site web « Le partenariat établira une coopération dans les domaines des opérations, de l'industrie, de la maintenance, de la recherche et du développement, ce qui créera également de la valeur et des emplois en Norvège. Le plan à long terme de la défense norvégienne stipule que « Les frégates seront achetées, exploitées et entretenues dans le cadre d'un partenariat stratégique avec un allié proche qui a des intérêts stratégiques communs dans nos régions voisines. Comme on le sait, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis ont été choisis pour aller de l'avant. Les États-Unis ont indiqué que l'Europe devait assumer une plus grande responsabilité pour sa propre sécurité. En outre, l'administration américaine ne s'intéresse guère à l'Europe. De nombreuses personnes se sont demandées si nous pouvions faire confiance aux garanties de sécurité des États-Unis, et nous constatons, entre autres, que les États-Unis se livrent désormais à un véritable chantage à l'égard de l'Ukraine. Compte tenu de cela et des problèmes majeurs rencontrés par l'US Navy avec la classe Constellation, il s'agit d'une option que nous ne devrions pas poursuivre. « Nous avons de solides traditions de coopération avec le Royaume-Uni qui remontent à loin. Les liens ont été particulièrement forts pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Nous avons également une coopération étroite avec l'Allemagne. La Norvège coopère notamment avec l'Allemagne pour l'achat et l'exploitation de nouveaux sous-marins. Il existe également une coopération étroite entre l'Allemagne et le Royaume-Uni dans le secteur de l'énergie. Les liens entre la Norvège et la France ne sont pas aussi forts qu'avec l'Allemagne et le Royaume-Uni. En outre, nous n'avons pas l'habitude d'acheter du matériel de défense à la France, même si celle-ci possède une importante industrie d'armement plus différenciée que celle de l'Allemagne et du Royaume-Uni. Dans l'ensemble, nous pensons que la communauté d'intérêts entre la Norvège et le Royaume-Uni est la plus forte, mais qu'en ce qui concerne la coopération civile et militaire purement industrielle, l'Allemagne et la France sont peut-être plus fortes. Quelle frégate la Norvège devrait-elle choisir ? « Compte tenu des signaux envoyés par les États-Unis, selon lesquels l'Europe doit assumer davantage de responsabilités pour sa propre sécurité, et des problèmes majeurs rencontrés par la classe Constellation de l'US Navy, nous ne devrions pas investir dans cette classe. Même si nous travaillons en étroite collaboration avec l'Allemagne pour l'achat de sous-marins, la F127 de ThyssenKrupp n'est pas la bonne frégate pour la Norvège. Il s'agit avant tout d'une frégate antiaérienne et nous disposons actuellement de peu d'informations à son sujet. Il ne fait aucun doute qu'elle dispose d'une formidable capacité de défense aérienne qui est devenue plus importante. Elle dispose d'un système de contrôle des tirs AEGIS que la Norvège utilise actuellement, ce qui lui confère certains avantages en termes de formation, par exemple. Compte tenu des signaux émis par les États-Unis, nous pensons qu'il est plus judicieux d'investir dans une solution plus paneuropéenne, y compris dans les systèmes de radar et de gestion des combats. Le F127 est considéré comme l'alternative la plus coûteuse et nous ne savons pas, par exemple, s'il sera doté d'une propulsion électrique comme beaucoup d'autres alternatives ici. Le F127 est également en cours de développement et au stade du concept. Il est peu probable que la construction commence avant un certain temps. La Norvège a besoin de nouvelles frégates rapidement, et si le F127 est choisi, c'est probablement l'option pour laquelle nous devrons attendre le plus longtemps. Il n'est pas certain que le F126 de Damen soit hors concours ou dans la compétition. D'après nos sources, il est toujours d'actualité. Le F126 est un grand navire de 10 550 tonnes. Il a été fortement critiqué pour sa taille et ses effectifs insuffisants par rapport à sa taille. En même temps, c'est la frégate qui a les besoins en personnel les plus faibles, une grande capacité à embarquer du personnel supplémentaire et une grande flexibilité pour différents systèmes de conteneurs. Elle dispose également d'une propulsion électrique et de l'option de deux hélicoptères. La F126 n'a pas de sonar intégré, mais peut embarquer un système de conteneur avec sonar remorqué. Il ne dispose pas non plus d'un tube torpille anti-sous-marin intégré, mais nous ne savons pas si des modules de conteneurs sont en cours de développement à cet effet. « Ce qui nous surprend, c'est la courte endurance de 21 jours seulement. Il ne s'agit pas d'une frégate purement anti-sous-marine, ce que recherche la marine norvégienne, et elle ne correspond donc pas tout à fait au profil recherché. Le F110 de Navantia n'a pas été beaucoup mentionné dans le débat sur les nouvelles frégates. Navantia est en pleine production de la F110 et est en avance sur le calendrier. Il s'agit d'une frégate anti-sous-marine dotée d'une propulsion électrique, d'un radar avancé et d'une baie de mission. En d'autres termes, elle présente de nombreuses qualités. Comme la F127, la F110 utilise le système AEGIS et un radar américain. Navantia est probablement exclu pour des raisons de politique industrielle et de sécurité. Nous aurions souhaité que l'ASWF de Damen reste dans la compétition. A notre avis, il s'agit d'une des frégates les mieux adaptées aux besoins de la Marine. Il s'agit d'un navire spécialisé dans la chasse aux sous-marins. Elle dispose d'une propulsion diesel-électrique, d'un très bon système radar avec une portée deux fois supérieure à celle du Type 26, et le système radar est réparti sur deux mâts pour une meilleure redondance si l'un des mâts est endommagé. L'ASWF dispose également du meilleur système de canons contre les menaces futures telles que les drones, les essaims de drones, les missiles anti-navires, etc. Les canons de l'ASWF auraient également été bien adaptés aux navires standard de la marine. L'ASWF est équipé de canons de 40 mm sur les petits navires standard et d'une combinaison de canons de 76 mm et de 40 mm sur les grands navires. Il dispose également d'un ensemble d'armes qui permet aux canons d'utiliser, entre autres, les mêmes munitions que celles utilisées aujourd'hui par la marine. Damen a également conçu et construit un certain nombre de classes de frégates avec succès et sans trop de problèmes. Les Pays-Bas sont probablement exclus parce que leurs intérêts ne sont pas aussi importants dans le Grand Nord et que la base industrielle de défense n'est pas aussi solide qu'aux États-Unis, en France, en Angleterre et en Allemagne. Il reste donc la a FDI et la Type 26 Sur cette base, il nous reste la FDI de Naval Group et la Type 26 de BAE Systems. FDI de Naval Group La classe FDI de Naval Group est considérée comme la frégate la moins chère, mais comme nous l'avons dit, cela est quelque peu nuancé en fonction de l'armement choisi. La FDI est dotée d'un radar avancé à longue portée, d'un équipage réduit et d'une coque permettant une bonne économie de carburant et de bonnes caractéristiques sonores. Il est également construit autour d'un concept numérique innovant qui sera bien adapté aux futures mises à niveau. Son canon principal est le même que celui de la classe Nansen et de la classe Skjold. Les canons de ces dernières pourront peut-être être réutilisés pour le FDI. La FDI est en cours de construction et nous avons l'impression que Naval Group est efficace dans la production et peut livrer rapidement. Cette frégate est également celle qui a le plus de contenu européen. C'est une considération qui est devenue plus importante compte tenu de la direction prise par les États-Unis en termes de politique de sécurité. La FDI n'est pas équipée d'un système de propulsion diesel-électrique comme beaucoup d'autres frégates. Comme il s'agit d'une petite frégate, le potentiel de croissance est peut-être moindre. Du moins en termes de poids et d'équipements supplémentaires. En outre, la FDI ne dispose pas de cellules VLS qui permettent de regrouper plusieurs missiles antiaériens dans une seule cellule. Cela signifie que, contrairement aux autres alternatives, il peut transporter relativement peu de missiles de défense aérienne. Type 26 de BAE Systems Le Type 26 est une frégate purement anti-sous-marine à propulsion électrique. Elle est conçue pour être très silencieuse et présente une bonne combinaison de différentes propriétés. BAE Systems a fait bon usage de l'espace disponible dans le Type 26. Ils ont fait de la place pour une grande « baie de mission », un grand pont d'hélicoptère capable d'abattre des hélicoptères plus lourds, et de nombreuses cellules de missiles pour les missiles antiaériens européens de type CAMM. Même si les configurations du Canada et de l'Australie sont quelque peu différentes, il y aura de nombreuses similitudes qui offriront des avantages en matière de formation, de maintenance, etc. En outre, le type 26 a une longue endurance et peut accueillir un grand nombre de personnes supplémentaires. Il offre également une bonne vue depuis la passerelle. Le point faible du Type 26 est le radar. En outre, nous aurions aimé voir une autre combinaison de canons sur le Type 26. Les hélicoptères seront-ils essentiels ? Le hangar à hélicoptères du Type 26 peut accueillir des hélicoptères AW 101 Merlin. Sur les autres frégates, le hangar est adapté au NH-90. En réalité, cela signifie que la Norvège ne dispose plus que du MH-60R Sea Hawk comme hélicoptère anti-sous-marin alternatif pour les autres frégates en question. Compte tenu des mauvaises expériences que la Norvège a eues avec le NH-90, il ne s'agit pas d'une véritable alternative. Avec le changement de paradigme que nous avons observé dans la politique de sécurité américaine et l'attitude à l'égard de la sécurité européenne, nous pensons qu'il est logique de choisir un hélicoptère anti-sous-marin européen. Compte tenu des caractéristiques du Type 26 et des nombreux intérêts communs avec le Royaume-Uni, le Type 26 est probablement le meilleur choix pour la marine. Modifié jeudi à 14:26 par Titus K 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) jeudi à 14:25 Share Posté(e) jeudi à 14:25 Ça donne quand même une impression d'un client qui ne sait pas du tout ce qu'il veut Quand tu compares des bâtiments sans sonar de plus de 10 000 tonnes avec des frégates compacts de 4500 ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) jeudi à 14:27 Share Posté(e) jeudi à 14:27 il y a 1 minute, clem200 a dit : Ça donne quand même une impression d'un client qui ne sait pas du tout ce qu'il veut Quand tu compares des bâtiments sans sonar de plus de 10 000 tonnes avec des frégates compacts de 4500 ... Exactement, c'est d'ailleurs ce qui est souligné par l'auteur dans l'intro : Le processus de sélection des nouvelles frégates n'est pas basé sur le meilleur navire, mais sur une approche holistique de la coopération en matière de politique industrielle et de sécurité. Dans ces conditions, il n'est pas certain que la marine norvégienne obtienne les frégates qui répondent le mieux à ses besoins. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) jeudi à 16:37 Share Posté(e) jeudi à 16:37 (modifié) et le Mk41 sur T26 n'est pas un probleme? donc qu'est qu'ils vont mettre comme armes si ce n'est pas US? Camm quad pack sur Mk41 c'est que sur powerpoint, a ma connaissance aucune fregate en service n'en est equipee. d'ailleurs ont ils fait des tests de tir avec cette configuration? et puis CAMM (meme en version ER en developpement) n'est pas dans la meme categorie qu'Aster 30 c'est bien jolie de dire que la FDI est sous armee bien que la Grece prouve que c'est pas le cas. en plus la FDI lors de sa presentation comme FTI/Belhara offrait une version XL avec une section suplementaire mid-ship d'une dixaine de metres selon le souhait du client. (XL donc largement evolutif si un client voulait mettre des upgrades, containeurs, VLS, etc... en realite c'est la FDI qui offre le plus d'independence US et de flexibilite compare au T26 lutte sous marine et F126 lutte aerienne ... et a moindre cout, car mieux d'avoir 6 FDI (multimission) que 5 Type 26 (ASW). a la difference des anglais les norvegiens ne disposent pas de T45, et ne prevoient pas d'en aquerir c'est sur que les anglais sont plus proche que les francais, sans aucun doute, par contre vu le contexte actuel, ce n'est peut etre pas une mauvaise idee de forger des nouvelles alliances avec un des pays important de l'UE et le seul avec une force de frappe souveraine my 2 cents PS dernier point, la FDI est le projet le plus mature en design eprouve et production c' est la seule a l'eau en train de concluer les tests avant mise en service, et les 2 premieres Greques a l'eau en phase final d'installation equipement avant test en mer Modifié jeudi à 17:48 par Lordtemplar 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) jeudi à 17:33 Share Posté(e) jeudi à 17:33 Il y a 3 heures, Titus K a dit : Exactement, c'est d'ailleurs ce qui est souligné par l'auteur dans l'intro : Le processus de sélection des nouvelles frégates n'est pas basé sur le meilleur navire, mais sur une approche holistique de la coopération en matière de politique industrielle et de sécurité. Dans ces conditions, il n'est pas certain que la marine norvégienne obtienne les frégates qui répondent le mieux à ses besoins. Yes, mais l'article est gentil, très gentil La demande initiale c'est quand même une frégate anti sous-marine, alors des navires sans sonar ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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