seb24 Posté(e) le 13 novembre 2018 Share Posté(e) le 13 novembre 2018 il y a 55 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Très vulgairement mise en l'air d'urgence. Il doit bien exister des procédures pour de tels cas ... L'hélico sur bâtiment militaire est logiquement par définition multitâches. Surtout un NH90. Le fait de pouvoir le mettre en oeuvre sur alerte courte doit-être intégré je pense (?) ... Edit : Quelques info sur la mise en oeuvre (pratique) du NFH90 : https://www.defense.gouv.fr/marine/equipements/aeronefs/caiman-marine Là ce serait une erreur ... Être sur alerte ça se prépare: Pilotes prêt a prendre l'air et tout équipés, hélico sur pont d'envol avec l'apu qui tourne, etc. Vu l’énorme trou dans la frégate je pense que la priorité a été d’éviter de se retrouver avec des morts. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 13 novembre 2018 Share Posté(e) le 13 novembre 2018 il y a 8 minutes, clem200 a dit : Combien de temps entre l'impact le début de la gîte ? Y compris l'accélération du gîte ... Toute la question est là. il y a 2 minutes, seb24 a dit : Être sur alerte ça se prépare: Pilotes prêt a prendre l'air et tout équipés, hélico sur pont d'envol avec l'apu qui tourne, etc. Vu l’énorme trou dans la frégate je pense que la priorité a été d’éviter de se retrouver avec des morts. Évidemment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 13 novembre 2018 Share Posté(e) le 13 novembre 2018 il y a 11 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Une fois échouée je pense qu'il était trop tard : trop de gîte, qui plus est hors contrôle pour qu'il eu été seulement un temps soit peu "controlable" ... Avec des "si" on scie tous scénarios factuels ... Il n'empêche, la mise en oeuvre sur alerte du déploiement immédiat du NFH à l'instant d'après l'abordage aurait peut-être pu lui laisser une chance, élément à évaluer durant l'enquête à venir. Certainement que cette décision sur le moment tient compte des risques acceptables pour l'équipage de l'hélico et du personnel de pont de mise en oeuvre. Mais la tentative aurait peut-être value le coup, même si pas menée à son terme pour raison de sauvegarde des différents personnels concernés par la manoeuvre. A voir ... Entre sauver un hélicoptère et sauver des vies, la choix est fait en une poignée de secondes. Surtout avec l’incertitude d'un chavirement potentiel. Ce qu'a fait l'équipage était la bonne solution. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 13 novembre 2018 Share Posté(e) le 13 novembre 2018 (modifié) il y a 53 minutes, true_cricket a dit : Entre sauver un hélicoptère et sauver des vies, la choix est fait en une poignée de secondes. Surtout avec l’incertitude d'un chavirement potentiel. Oui, sans aucun doute. L'équipage, c'est la priorité n°1. On peut se réjouir d'ailleurs qu'il n'y ai pas de noyé (pas de postes équipage à l'arrière ?). Après, je suis curieux de voir le rapport d'incident (ou ce qui filtrera du rapport d'incident). Non seulement pour ce qui concerne la collision, mais aussi pour la réaction de l'équipage après. Les américains, lors de collisions en mer finalement assez similaires, ont pu sauver leur bâtiment. Normalement une frégate de rang 1 est conçue pour pouvoir contenir une voie d'eau massive (impact torpille) avec du cloisonnement, des pompes etc... Je me demande si c'est un problème de conception du bâtiment, de gravité de l'avarie (peut-être que, comme pour le Titanic, le "frottement" a ouvert la coque sur une longueur plus grande que cela que l'on a vu) ou bien de réaction de l'équipage (qui n'aurait pas fait ce qu'il fallait pour fermer les portes étanches à temps etc...). Modifié le 13 novembre 2018 par Rivelo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 13 novembre 2018 Share Posté(e) le 13 novembre 2018 (modifié) @Rivelo Les frégates norvégiennes sont construites aux standards militaires: capacité à résister à une brèche sur 15% de la longueur (soit la perte de 2 compartiments contigus). Dans ce cas ci cela situe la limite à une brèche de ~18m. Il me semble que c’est une norme assez standard, appliquée notamment par l’US Navy. @ARMEN56 @true_cricket pourront peut être confirmer quelle est la norme pour nos frégates. Modifié le 13 novembre 2018 par HK Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 13 novembre 2018 Share Posté(e) le 13 novembre 2018 il y a 37 minutes, Rivelo a dit : (pas de postes équipage à l'arrière ?). Je pense que oui, hier en essayant de traduire un article de presse norvégien avec google , il y a un jeune matelot qui a raconté qu'il dormait au moment du choc et quand il s'est mis debout il avait les pieds dans l'eau ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 13 novembre 2018 Share Posté(e) le 13 novembre 2018 il y a une heure, Rivelo a dit : Oui, sans aucun doute. L'équipage, c'est la priorité n°1. On peut se réjouir d'ailleurs qu'il n'y ai pas de noyé (pas de postes équipage à l'arrière ?). Après, je suis curieux de voir le rapport d'incident (ou ce qui filtrera du rapport d'incident). Non seulement pour ce qui concerne la collision, mais aussi pour la réaction de l'équipage après. Les américains, lors de collisions en mer finalement assez similaires, ont pu sauver leur bâtiment. Normalement une frégate de rang 1 est conçue pour pouvoir contenir une voie d'eau massive (impact torpille) avec du cloisonnement, des pompes etc... Je me demande si c'est un problème de conception du bâtiment, de gravité de l'avarie (peut-être que, comme pour le Titanic, le "frottement" a ouvert la coque sur une longueur plus grande que cela que l'on a vu) ou bien de réaction de l'équipage (qui n'aurait pas fait ce qu'il fallait pour fermer les portes étanches à temps etc...). J’ai tendance à penser, et c’est un jugement à l’emporte-pièce, qu’ils vont trouver pas mal de coquilles, avant la collision évidemment mais aussi après. Un mal pour un bien, les recommandations seront retranscrites en entraînements spécifiques et ciblés qui permettront aux équipages d’avoir les bons réflexes et la maîtrise de leur bâtiment dans des circonstances similaires (voie d’eau, etc.). Je n’y étais pas et c’est toujours facile de critiquer depuis son canapé, j’en suis bien conscient, mais il y a quand même certains aspects qui font un peu « léger », dans la manière dont tout s’est déroulé et s’est terminé. Et malheureusement, une armée ne s’entraîne pas pour la paix, mais pour la guerre : Elle doit donc aussi être aguerrie à réagir efficacement en cas d’avarie / endommagement de son bâtiment. Là, c’est un gâchis. Évitable ou atténuable, il faudra attendre le rapport d’enquête, mais ce serait étonnant qu’il ne pointe pas certaines négligences ou défauts de préparation. Ou bien encore si ça se trouve, ils étaient tous cuits de leur participation à Trident Juncture et le rapport démontrera que l’exercice lui-même n’a pas laissé assez de temps de récupération aux marins partie-prenante. Mais bref, au moins l’équipage est sauf, je ne vais pas cracher dans cette soupe-là. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 13 novembre 2018 Share Posté(e) le 13 novembre 2018 Une carte avec mise à jour de la trajectoire de la frégate suivant les images radars du centre de contrôle : Citation traduction google des légendes : Onsdag (Mercredi) : La frégate "Helge Ingstad" participe à l'exercice Trident Juncture de l'OTAN à l'extérieur de Trøndelag.Natt til torsdag (Nuit de jeudi) : La frégate navigue à 17 nœuds dans Hjeltefjorden à l'extérieur de Bergen.03h43 : Le pétrolier "Sola TS" avec le remorqueur "TENAX" quittent le Stureterminal.03,59 : Le Centre de circulation maritime ne sait pas quel est le navire qui est sur la trajectoire de collision avec le pétrolier, mais la frégate a signalé son arrivée au centre une heure plus tôt.04.01 : Le pétrolier demande parfois à la frégate de se diriger sur tribord (à droite). La frégate répond, mais ne se plie pas. 04h02 : Le pétrolier navigue à 7 nœuds lorsque les bateaux entrent en collision. La frégate est empilée à tribord, absorbe de l’eau et s'échoue. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 13 novembre 2018 Share Posté(e) le 13 novembre 2018 Pour le coup de l'hélicoptère à sauver, remettez vous 2 sec à la place des gars à bord, sans même parler de procédure ou de possibilité opérationnelle. Quand un navire se prend un tel coup dans la gueule, PERSONNE à bord ne sait en combien de temps le navire va couler. Ça peut être des jours, des heures, ou quelques minutes. Ça s'est vu. La priorité à ce moment là c'est de sortir LES HOMMES (et femmes) du bord, le reste on s'en cogne! Alors s'il y a des volontaires pour aller sortir un NH du hangar pendant que le navire gîte de plus en plus, au risque de provoquer un accident supplémentaire, grand bien leur fasse. Mais c'est un coup à se retrouver coincer sous l'hélico qui se serait renversé sur le pont, alors qu'on a aucun moyen de s'assurer que l'appareil était en état de vol. Bref. Pour TOUS les accidents, de la route, du travail, de la vie quotidienne, TOUS: 1) On évite les sur-accidents. Soit en supprimant la source de danger, soit en évitant qu'un autre accident n'empire la situation (typiquement un NH-90 qui se renverse dans son hangar, qui subit une panne majeur au décollage (comme récemment sur notre BPC) 2) On sauve les gens qu'on peut sauver. Sauver le matériel n'est même pas dans la liste. Certains me citeront Albacete. A ma connaissance, les appareils qui ont été sauvés des flammes avaient le plein fait, et les éloigner du danger participait à éviter les sur-accidents, notamment pour permettre aux secours d'intervenir pour évacuer les blessés. Les cas où le matériel a été sauvé avant même qu'on ne s'assure d'avoir sécurisé le site et évacué les blessés existent. Mais ce sont de mauvais exemples, à ne surtout pas suivre. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 (modifié) Ils annoncent une tempête là-bas pour cet après-midi !!! Citation Il est urgent de sécuriser le KNM Helge Ingstad. Mercredi, le vent sera très fort dans la région où se trouve la frégate. Depuis le début de l'opération de sauvetage, le temps a été exceptionnellement bon pour la saison. Normalement, Hjeltefjorden est très exposé aux vents du nord et du sud. Heureusement, les conditions météorologiques ont été presque parfaites jusqu'à présent. Cela se terminera mercredi. "Le vent se lèvera tôt dans l’après-midi. Il pourra atteindre 15 mètres par seconde. La direction du vent sera du sud au sud-est. La hauteur de la houle atteindra alors un mètre à Hjeltefjorden, indique Øyvind Breivik. "Cela affectera à la fois la hauteur des vagues et les courants dans la région", déclare Øyvind Breivik. Source : https://www.nrk.no/hordaland/fregattredningen-i-fare_-na-kommer-uvaeret-1.14291796 Modifié le 14 novembre 2018 par wielingen1991 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 9 hours ago, Rivelo said: Oui, sans aucun doute. L'équipage, c'est la priorité n°1. On peut se réjouir d'ailleurs qu'il n'y ai pas de noyé (pas de postes équipage à l'arrière ?). Après, je suis curieux de voir le rapport d'incident (ou ce qui filtrera du rapport d'incident). Non seulement pour ce qui concerne la collision, mais aussi pour la réaction de l'équipage après. Les américains, lors de collisions en mer finalement assez similaires, ont pu sauver leur bâtiment. Normalement une frégate de rang 1 est conçue pour pouvoir contenir une voie d'eau massive (impact torpille) avec du cloisonnement, des pompes etc... Je me demande si c'est un problème de conception du bâtiment, de gravité de l'avarie (peut-être que, comme pour le Titanic, le "frottement" a ouvert la coque sur une longueur plus grande que cela que l'on a vu) ou bien de réaction de l'équipage (qui n'aurait pas fait ce qu'il fallait pour fermer les portes étanches à temps etc...). Sur les photos on ne vois qu'une partie de la déchirure ... mais ça se trouve elle est éventrée jusqu'a la poupe ... En plus elle a du etre méchament roulé sur babord a l'impact ... On voit les premier dommage assez haut sur la superstructure puis ca descend. Ca doit etre du a la gite qu'a prise la frégate en absorbant le choc. A mon sens il doit y avoir beaucoup de dégat sous la flottaison qu'on en voit pas sur les photos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 Quand on regarde le croquis, si on y ajoute le fait que la frégate allait à 17 nœuds on comprends à mon sens l'accident. La manœuvre d'évitement classique est de mettre du tribord sur sa route pour s'écarter du milieu du chenal. C'est ce que fait le tanker à 7 nœuds et c'est ce qu'il demande à la frégate. Or la frégate fait l'inverse ... pourquoi ? La frégate répond qu'elle ne peux pas mettre la barre à droite. Au vu de la distance entre sa route et la côte à tribord du chenal et compte tenu de sa vitesse on comprend que le quart passerelle de la frégate a craint compte tenu de sa vitesse de se mettre à la côte en mettant de la barre à droite. Ils n'auraient pas eu le temps (ou pensaient ne pas avoir) de contrer à la barre une fois la collision évitée, ils ont eu peur de sortir du chenal et de venir se mettre au plain. Donc il mettent de la barre à bâbord espérant passer devant le tanker. C'est le coup classique "çà va le faire on va avoir le temps de passer devant" ... mais au final çà le fait pas et çà touche. Je mettrais bien 20 balles sur une conclusion de l'enquête relative à une vitesse excessive de la frégate, sans présager du reste -passivité du sémaphore, pas d'AIS frégate erreurs en passerelle, langueur de la chaîne de commandement et j'en passe ... Compte tenu de la forme de l'écubier du tanker (ces écubiers très proéminents sont conçus pour que les ancres ne touchent pas le bulbe d'étrave lorsque le mouillage est filé) celui-ci a agit comme un ouvre boîte. Je suis d'accord avec g4lly la frégate sous l'impact a salué sur bâbord, avec l'inertie le tanker a frotté sur tout le tires arrière et la brèche se poursuit sous la flottaison. L'envahissement a dû être rapide et je pense que si çà n'avait pas été un bâtiment militaire avec cloisonnage serré et peut-être des fermeture rapides de quelques compartiments il aurait coulé encore plus vite. Pour le NH faut arrêter de jouer aux épiciers, s'il était à bord dans le hangar ce que semble avoir confirmé Fusilier suite à ma supposition un brin gouailleuse il était saisiné, pales et poutre repliées et maintenues par les dispositifs de serrage classique ... et sûrement dégazé donc impossible à bouger dans un délai court. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 (modifié) Il y a 1 heure, pascal a dit : Quand on regarde le croquis, si on y ajoute le fait que la frégate allait à 17 nœuds on comprends à mon sens l'accident. La manœuvre d'évitement classique est de mettre du tribord sur sa route pour s'écarter du milieu du chenal. C'est ce que fait le tanker à 7 nœuds et c'est ce qu'il demande à la frégate. Or la frégate fait l'inverse ... pourquoi ? Prendre en compte : C'est très au Nord du fjord , qui est encore très ouvert à cet endroit, pas de vrai raison de limiter la vitesse . En dernière instance c'est le sémaphore qui doit gérer ça s'il y a lieu Sur le tribord du pétrolier il y a une file bateaux, cap au Nord, sortant du resserrement au Sud . La frégate a une route qui laisse à bâbord cette file. Elle est donc à droite sur un chenal imaginaire, donc positionnement qui semble correct Le pétrolier se trouve entre la côte et la file montante et vient d’apparaître Absence de DST sur zone (du moins je ne le vois pas marqué sur les cartes) S'il y avait un DST le pétrolier aurait du se positionner sur la file montante, ou alors sur la branche "horizontale" Ouest Est (pour aller prendre sa place) et pas sur une route oblique pour prendre file. La vitesse est à mon avis est un truc à double tranchant. Se souvenir du Titanic qui ralentit avant de virer, ralentissant de ce fait son virement. Modifié le 14 novembre 2018 par Fusilier Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 La frégate en direct, elle n'a plus bougé depuis hier, mais le temps a changé, le vent monte et la houle aussi : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 Il y a 21 heures, mgtstrategy a dit : la vache!!! mais pourquoi pas avoir mis de cable? c'est dingue. Une fregate de perdue. ca donne a réflechir. pas possible de renflouer et de reconstruire? Bien sûr que si, les Norvégiens avaient mis une flopée de câbles partout, j'ai même mis une photo plus haut. Il n’a pas été possible de sauver la frégate norvégienne Helge Ingstad, qui a fini par couler et peut désormais être considérée comme irrécupérable. Il s’agit maintenant pour les autorités norvégiennes de renflouer l’épave,... https://www.meretmarine.com/fr/content/norvege-la-fregate-helge-ingstad-fini-par-couler Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 1 hour ago, Philippe Top-Force said: Bien sûr que si, les Norvégiens avaient mis une flopée de câbles partout, j'ai même mis une photo plus haut. Il n’a pas été possible de sauver la frégate norvégienne Helge Ingstad, qui a fini par couler et peut désormais être considérée comme irrécupérable. Il s’agit maintenant pour les autorités norvégiennes de renflouer l’épave,... https://www.meretmarine.com/fr/content/norvege-la-fregate-helge-ingstad-fini-par-couler Oui j'ai vu également mais ma question c'est pquoi ne pas avoir mis plus de câbles ??? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 dernières nouvelles (traduction google) : Citation La levée du KNM "Helge Ingstad" prendra trois semaines L'affaire est en cours de mise à jour. La marine pense pouvoir transporter le KNM "Helge Ingstad" à la base de Haakonsvern au cours de la semaine 49. Ainsi, l'opération de stockage pourra prendre trois semaines si tout se passe comme prévu. "Cependant, les progrès dépendent de nombreux facteurs, notamment la sécurité du personnel impliqué, les conditions météorologiques, la stabilité du navire et les considérations environnementales", écrit la Marine dans un communiqué de presse. La société norvégienne BOA Management est embauchée pour le stockage. Et également DNV GL. "Le plan consiste à lever progressivement le navire et à le transférer sur une barge submersible. La barge ira ensuite à Haakonsvern pour que le navire soit examiné afin de sortir l’équipement et évaluer les dégats ", indique le communiqué de presse.Peut couler plus profond Après la collision et les pertes qui ont suivi, la frégate a été sécurisée à l'aide de dix câbles en acier, attachés à des boulons à terre. Durant la nuit d'hier, plusieurs des points de fixation à terre ont laché et le navire a coulé plus profondément sous l’eau. La marine écrit dans le communiqué de presse que la frégate ne peut pas être considérée comme sûre où elle se trouve maintenant. "Les conditions de fond signifient que le KNM" Helge Ingstad "n'est pas naturellement stable et que le navire risque toujours de glisser dans des eaux plus profondes", écrivent-ils. Et mercredi soir, les conditions météorologiques dans la région devraient se détériorer. Le vent augmentera, ce qui peut affecter à la fois la hauteur des vagues et les courants dans la région. "Le vent se lèvera tôt dans l’après-midi. Il pourra atteindre 15 mètres par seconde. La direction du vent sera du sud au sud-est. La hauteur des vagues atteindra alors un mètre à Hjeltefjorden, a déclaré mardi Øyvind Breivik de l'Institut météorologique de NRK.Refus de la critique La marine a été critiquée après que les fixations reliant les cables du navire à la terre aient laché. Après avoir vu des photos de la région, plusieurs professionnels ont estimé que plus de pinces sur les câbles qui étaient mal montés. Dans le communiqué de presse, la marine refuse que les pinces soient mal montées. "Après la tension, toutes les pinces ont été redressées avec six pinces sur chaque câbles. La société qui gère les travaux sur le site et ses propres inspecteurs l’ont vérifié. " Source : https://www.nrk.no/hordaland/hevingen-av-knm-_helge-ingstad_-vil-ta-tre-uker-1.14293417 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 Citation Oui j'ai vu également mais ma question c'est pquoi ne pas avoir mis plus de câbles ??? ... Ouais, genre un million, ou un milliard, et on aurait pu le recouvrir de câble ! S'ils en avaient mis plus et qu'ils avaient lâché, tu aurais eu la même réflexion. Ils ont mis ce qu'ils ont pu mettre dans le temps imparti en espérant que ça tienne. Manque de bol, ça a pas tenu 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 19 minutes ago, PolluxDeltaSeven said: ... Ouais, genre un million, ou un milliard, et on aurait pu le recouvrir de câble ! S'ils en avaient mis plus et qu'ils avaient lâché, tu aurais eu la même réflexion. Ils ont mis ce qu'ils ont pu mettre dans le temps imparti en espérant que ça tienne. Manque de bol, ça a pas tenu eh ben non Pollux, on se renseigne avant de (me) taper dessus.... Figure toi mon cher, que il y a bel et bien eu des soucis de cables. Pour cela, la presse releve que: 1. les cables etaient vetustes 2. les cables etaient de mauvaises qualité 3. que ces choix ont été fait pour des raisons de couts Donc tu vois, c'est bien un soucis que j'avais souvelé, car car ça paraissait tres léger sur les photos. Source: dernier article du fauteuil de Colvbert Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 (modifié) Il y a 20 heures, true_cricket a dit : Entre sauver un hélicoptère et sauver des vies, la choix est fait en une poignée de secondes. Evidemment aucune hésitation dans le cas où la situation rapidement évaluée impose ce choix clair. Le contraire serait criminel. Il y a 20 heures, true_cricket a dit : Surtout avec l’incertitude d'un chavirement potentiel. Le niveau du gîte et surtout la vitesse de variation de celui-ci au moment décisionnel (les toutes premières minutes après l'abordage) peuvent aider à évaluer la situation et les risques encourus (chavirage et autres ...) pour entreprendre ou non, entre-autres actions d'urgence prioritairement définies, la tentative de sauvegarde de l'hélico et donc prendre la "bonne" décision en ce qui concerne l'appareil et son équipage. Je comprends bien que l'ensemble des officiers, comme l'équipage à son niveau, ont eu soit à prendre nombre de graves décisions en un minimum de temps, soit à rendre compte et agir dans le stress et la confusion ... Et évidemment pour l'ensemble du personnel avec en priorité leur propre sauvegade à tous. Il doit bien (forcément) y avoir une procédure pour ce genre de cas nécessitant l'évacuation d'urgence de l'hélico, ou sa mise en oeuvre sur alerte courte (machine et équipage suffisamment ou au maximum aprètés à l'exercice ?). En sachant quel est le temps (?) nécessaire pour mettre en l'air sur alerte, estimer si le délai et les conditions évolutives de la situation peuvent permettre la manoeuvre en sécurité acceptable ou pas. De plus étant de retour d'exercices plutôt très pointus, même fatigués ils ont bien dû revoir toutes les procédures avant de partir. Il s'agit de marine de guerre tout de même, avec équipage entraîné justement pour faire face également à ce genre d'événement soudain. Je me pose juste la question à savoir s'ils ont, sur l'instant, appréhendé la possibilité d'une telle manoeuvre ou bien pas du tout. Je ne juge pas, je ne sais rien des réelles conditions de cet abordage, autre que ce qui a été évoqué sur ce fil. Mais je me pose la question ... Cet hélico resté coincé dans son hangar, sur un navire gîtant qui n'a pas chaviré et s'est échoué un certain temps plus tard m'interpelle un peu. Il y a 20 heures, true_cricket a dit : Ce qu'a fait l'équipage était la bonne solution. Dans l'absolu oui. Aucune victime, c'est clair. Après aurait-il pu mieux faire suivant les circonstances ... ? On ne sait pas. Vue le résultat peut-être oui, peut-être non ... L'enquête peut-être nous en dira plus (?) Mais force est de constater que depuis le début de cet incident, et ce bien avant l'abordage, "l'équipage" n'a pas été du tout à la hauteur, même s'il n'ait pas forcément seul responsable. Relâchement, fatigue, ou je ne sais quoi peu importe. Le bilan humain aurait pu être tout simplement catastrophique. Une chance dans leurs triste mésaventure. La chose à noter à leurs crédit, en plus d'avoir pu préserver l'équipage, est qu'il semble avoir tenté d'échouer la frégate pour la sauvegarder d'une immersion définitive (?). il y a 21 minutes, mgtstrategy a dit : eh ben non Pollux, on se renseigne avant de (me) taper dessus.... Figure toi mon cher, que il y a bel et bien eu des soucis de cables. Pour cela, la presse releve que: 1. les cables etaient vetustes 2. les cables etaient de mauvaises qualité 3. que ces choix ont été fait pour des raisons de couts Donc tu vois, c'est bien un soucis que j'avais souvelé, car car ça paraissait tres léger sur les photos. Source: dernier article du fauteuil de Colvbert Alors si c'est exact, mégoter pour le coût de l'opération de stabilisation est totalement stupide au vue du montant de la facture finale de cet accident. Si c'est parce qu'il n'y avait pas d'autres matériels disponibles dans l'instant c'est autre chose ... Modifié le 14 novembre 2018 par jojo (lo savoyârd) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 il y a 3 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Le niveau du gîte et surtout la vitesse de variation de celui-ci au moment décisionnel (les toutes premières minutes après l'abordage) peuvent aider à évaluer la situation et les risques encourus (chavirage et autres ...) pour entreprendre ou non, entre-autres actions d'urgence prioritairement définies, la tentative de sauvegarde de l'hélico et donc prendre la "bonne" décision en ce qui concerne l'appareil et son équipage. Je comprends bien que l'ensemble des officiers, comme l'équipage à son niveau, ont eu soit à prendre nombre de graves décisions en un minimum de temps, soit à rendre compte et agir dans le stress et la confusion ... Et évidemment pour l'ensemble du personnel avec en priorité leur propre sauvegade à tous. Il doit bien (forcément) y avoir une procédure pour ce genre de cas nécessitant l'évacuation d'urgence de l'hélico, ou sa mise en oeuvre sur alerte courte (machine et équipage suffisamment ou au maximum aprètés à l'exercice ?). En sachant quel est le temps (?) nécessaire pour mettre en l'air sur alerte, estimer si le délai et les conditions évolutives de la situation peuvent permettre la manoeuvre en sécurité acceptable ou pas. De plus étant de retour d'exercices plutôt très pointus, même fatigués ils ont bien dû revoir toutes les procédures avant de partir. Il s'agit de marine de guerre tout de même, avec équipage entraîné justement pour faire face également à ce genre d'événement soudain. Je me pose juste la question à savoir s'ils ont, sur l'instant, appréhendé la possibilité d'une telle manoeuvre ou bien pas du tout. Je ne juge pas, je ne sais rien des réelles conditions de cet abordage, autre que ce qui a été évoqué sur ce fil. Mais je me pose la question ... Cet hélico resté coincé dans son hangar, sur un navire gîtant qui n'a pas chaviré et s'est échoué un certain temps plus tard m'interpelle un peu. Ceux qui ont déjà navigué sur un navire de guerre savent qu'un hélico dans le hangar est au mieux d'alerte à une heure. Par ailleurs, le fauteuil de Colbert écrit depuis son fauteuil et n'est donc pas sur place, il doit donc sourcer ses informations d'ailleurs... mais je ne vois ps cette information dans ses articles, donc forcément je ne trouve pas mention de source. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 (modifié) il y a 7 minutes, true_cricket a dit : Ceux qui ont déjà navigué sur un navire de guerre savent qu'un hélico dans le hangar est au mieux d'alerte à une heure. Eh bien il aurait peut-être fallu commencer par là ... Effectivement une heure (donc au mieux) ce n'est pas jouable ici il semble. Je n'ai jamais navigué sur un navire de guerre équipé d'un hangar à hélico. Modifié le 14 novembre 2018 par jojo (lo savoyârd) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 il y a 29 minutes, mgtstrategy a dit : Source: dernier article du fauteuil de Colbert Il serait temps d'arrêter de prendre le fauteuil de Colbert pour une source foncièrement fiable ... Les posts de ce blog n'engagent que leur auteur qui est loin d'avoir l'expertise et les informations de nombre d'intervenants sur ce forum ... Cette histoire de câbles c'est l'arbre qui cache la forêt; Les câbles auraient tenu la belle affaire, tout était quasiment submergé à bord, propulsion, électronique, le réseau électrique, la propulsion ... La coque est depuis une semaine sur de la roche soumise aux courants au martelage lié aux vague et au vent... Le sonar d'étrave est vraisemblablement foutu tout comme la chaîne de propulsion bâbord ... Alors câblé ou pas vu le montant prévisible de la facture des équipements endommagés ou détruits on peut considérer le bâtiment comme perte totale. Après le reste c'est de la poudre aux yeux, d'autant que même à demi immergé il aurait fallu un certain délai pour le relever avec entre temps une aggravation régulière des dommages. il y a 4 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Je n'ai jamais navigué sur un navire de guerre équipé d'un hangar à hélico. D'un autre côté pas besoin d'être sorti de Navale pour se douter qu'un hélico dans un hangar est brêlé, pales et poutres repliées, dégazé et que le délai de mise en oeuvre (reconditionnement, approvisionnement en carburant) prend du temps 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 1 hour ago, jojo (lo savoyârd) said: Je n'ai jamais navigué sur un navire de guerre équipé d'un hangar à hélico. Le principe de base sur un bateau ... tout est solidement attaché ... très solidement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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