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debonneguerre

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A moins qu'on fasse payer les autres pays par l’intermédiaire des fonds de pension qui vont prélever des plue value et des profits à l’étranger, le gros avantage des retraites par capitalisation.

On a le fond de réserve des retraite qui fait déjà ça, ainsi que les différents système de complément de pension par capi.

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L'allongement de l'âge de départ à la retraite à ceci de particulier qu'il peut se transformer en verrou à l'emploi pour les plus jeunes, le senior étant amené a conserver son emploi ou... à le perdre car éjecté par un plus jeune. Mais du coup quelle différence entre le chômage et la retraite ? Cela reste une charge pour l'Etat.

Il n'existe aucune corrélation entre le fort emploi des vieux et un éventuel chômage des jeunes. On observe même une tendance à avoir un taux d'emploi identique entre les deux classes d'âge extrêmes par pays. Elles sont toutes les deux ou en chômage ou en emploi. L'emploi des vieux est une bonne chose car cela accroît la richesse globale. L'echange vieux/jeunes est une démarche malthusienne qui a toujours été un échec sans dire que cela coûte très cher.

Le chômage des jeunes s'explique par d'autres causes.

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Les retraites par répartition et pesant sur des cotisations d'actifs c'est très différent, surtout si on constate que 10% environ des retraites touchent près de 3000 euros/mois alors qu'on a un nombre incroyable de retraité au minimum vieillesse qui se sont défoncés la santé dans des professions d'usure maximale mais que des raisons ont fait qu'ils ne sont pas allé jusqu'au bout ou que sais je encore ... on va pas discuter des raisons qui font que nombre de petits vieux français se retrouvent au "rmi vieux" qui sonne + réaliste que minimum vieillesse qui n'est que du politiquement correct cherchant esquiver la vérité qui est une maltraitance évidente !

[...]

A oui c'est vrai, c'est probablement trop coco pour certains ce genre de points de vu, qu'il faut probablement continuer avec un système ou les pensions maintiennes certains dans la quasi bourgeoisies pendant que tant d'autres sont a la limite d'aller faire la cheum' pour vivre correctement au vu du cout de la vie dans ce pays et son immobilier qui saigne les français a blanc

C'est au contraire le cœur du problème. Pourquoi les retraités sont de plus en plus pauvres alors que tous les jours le gouvernement nous annonce que le monde (rien que cela) nous envie notre système? Constamment nous sommes à dire " Bon, on va pas parler de..." et bien justement, en parler cela permet de mettre en face son contradicteur de ses propres contradictions.

La réponse est en seconde partie du billet :

http://acrithene.net/2013/06/11/retraites-pourquoi-la-jeunesse-devrait-se-revolter/#more-3041

Sachant que l'hypothèse porte sur les obligations, ce qui est le moins rentable des produits.

Modifié par Serge
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C'est au contraire le cœur du problème. Pourquoi les retraités sont de plus en plus pauvres alors que tous les jours le gouvernement nous annonce que le monde (rien que cela) nous envie notre système? Constamment nous sommes à dire " Bon, on va pas parler de..." et bien justement, en parler cela permet de mettre en face son contradicteur de ses propres contradictions.

La réponse est en seconde partie du billet :

http://acrithene.net/2013/06/11/retraites-pourquoi-la-jeunesse-devrait-se-revolter/#more-3041

Sachant que l'hypothèse porte sur les obligations, ce qui est le moins rentable des produits.

 

 

  Hum   http://fr.wikipedia.org/wiki/Retraite_en_France

 

 

 Et on y lit quoi ? On y lit ça :

 

  

Pays Niveau de vie France 0,95 Allemagne 0,91 Japon 0,87 États-Unis 0,86 Italie 0,83 Espagne 0,79 Royaume-Uni 0,74 Moyenne OCDE 0,82

 

 

   Hem ... Un ptit lien et tout s'effondre ... C'est donc un simple problème de répartition a re-négocier s'il y a des retraités pauvres en France ... Le reste de l'ensemble des retraités français sont les mieux traités au monde ! (% par leur indice de niveau de vie a l'actif si l'actif = 1)

 

  Edit dommage le copié collé reprenait le tableau mais le forum en a probablement pas voulu du tableau, mais ça reste clair

Modifié par alpacks
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Et quel est le rapport ?

On lit quoi ? Que le niveau de vie est bon. Conclusion : ceux qui se pleignent du niveau des retraites doivent donc se taire. Non ?

Mais au fait, ce système qui est si généreux est-il en équilibre ?

Juste une question comme ça. Ce genre de questions qui font que l'on ne regarde pas la personne qui passe son temps à faire à fête en se disant "il en a de la chance", on se pose une question plus terre à terre "A-t-il de l'argent pour se permettre ses dépenses?".

Le syndrome Gatsby en sommes. Quand la fête s'arrête, on ne rit plus. C'est autrement plus important que de se comparer aux autres dont l'article ne précise rien en terme d'efficacité économique.

Et petit détail amusant de l'article Wiki, ils oublient de préciser que l'on propose aussi la capitalisation dès l'introduction. Comme par hasard.

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Et quel est le rapport ?

On lit quoi ? Que le niveau de vie est bon. Conclusion : ceux qui se pleignent du niveau des retraites doivent donc se taire. Non ?

Mais au fait, ce système qui est si généreux est-il en équilibre ?

Juste une question comme ça. Ce genre de questions qui font que l'on ne regarde pas la personne qui passe son temps à faire à fête en se disant "il en a de la chance", on se pose une question plus terre à terre "A-t-il de l'argent pour se permettre ses dépenses?".

Le syndrome Gatsby en sommes. Quand la fête s'arrête, on ne rit plus. C'est autrement plus important que de se comparer aux autres dont l'article ne précise rien en terme d'efficacité économique.

Et petit détail amusant de l'article Wiki, ils oublient de préciser que l'on propose aussi la capitalisation dès l'introduction. Comme par hasard.

 

 

  Non le tableau dit que dans la moyenne les retraités français sont les mieux traités au monde par rapport a leur niveau de revenu des actifs, et que donc le système de répartition y montre clairement sa supériorité globale ... Mais que si on se retrouve malgré tout avec un problème non négligeable de retraités sous le minimum vieillesse que le problème de fond vient probablement d'un vase communiquant a opérer sur les retraites les + hautes qui ne sont pas nécessaires au vu du niveau de vie déja acquis de leur bénéficiaire (a moins que c'était des gros flambeurs incapables de devenir proprio car tiennent pas de budget et de mettre a gauche du temps ou ils étaient actifs a fort salaire/revenus)

 

   Je ne dis que cela et rien d'autre ...

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Non le tableau dit que dans la moyenne les retraités français sont les mieux traités au monde par rapport a leur niveau de revenu des actifs, et que donc le système de répartition y montre clairement sa supériorité globale ...

 

   Je ne dis que cela et rien d'autre ...

Et ledit tableau n'explicite pas le mécanisme qui permet la distribution des retraites. De même qu'il ne l'explicite pas pour les autres pays.

Faisons dépenser tous les mois 1000€ de plus que leur salaire à tout les français. Le niveau de vie explosera mais à quel prix.

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Allonger l'âge de départ en retraite ne servirait à rien pour le financement ? Elle est bien bonne celle-là. On ne me l'avait encore jamais sorti. C'est lu dans le Nouvel Economiste? =D

 

Non pas avec notre systéme ou les retraités gagnent plus que les actifs, c'est une mesure économique de "de bout de chandelle", il me semble que pour régler le probléme il faudrait passer à 75ans ou une connerie du genre...

Serge à raison sur ce point, ça ne règle pas notre probléme.

 

 

C'est bien connu. Les vieux sont des super riches. Il fait les faîte cracher.

Et si on baissait ton salair de 25%? Ce serait pas mal non?

 

Et oui il gagnent plus que les actifs et s'en mettent plein les poches au détriment des autres, des sorte de "régimes spéciaux".

Pourtant je serai prêt à parier que les régimes spéciaux des chemineaux, EDF et autre dockers ne sont pas des choses que tu défends.

Donc oui faut couper dans le lard, l'avenir appartient aux jeunes et pas aux vieux qui ont fait que de la merde :oops:

 

 

Oui le nivellement par le bas c'est coco et le coco ça n'a jamais marché nulle part. Je ne vois pas pourquoi un cadre qui a bossé pour passer des examens ou des concours, puis qui a bossé largement plus de 35 heures durant sa vie active (au moins 45 à 55 heures en France) serait ramené à sa retraite à un revenu trop proche de celui d'un ouvrier ou employé. Où serait la justice? Conséquence: La fuite des cerveaux à l'étranger serait énorme.

 

 

La bonne blague le gars a justement passé des exams pour pas se crever au boulot et gagner plus, pour les horaires laisse moi rire, même en faisant des job d'été ou mes heures sup ne sont pas payés, je bosse en général plus dans les 40h voir plus et pas 35 !

puis comparé à un gars qui bosse à la chaine 45h ou un artisan qui bosse dans les 60 - 80h par semaine. Laisse moi rire, le cadre qui branle derrière un bureau, tout le monde veut ça place et son salaire.

Parce que lui le cadre en plus d'avoir une bonne retraite, son espérance de vie en bonne santé est 20ans supérieur (chiffres INSEE) a celle d'un ouvrier.

Donc le gars touche plus avec un job plus tranquille et vie en meilleurs santé plus longtemps, alors que l'autre touche le minimum vieillesse en mauvaise santé et crève avant.

 

Désolé mais je vais pas les pleurer -_-

 

 

Edit :

 

On devrait faire gaffe car ça commence à partir en HS, vais m’arrêter là perso avant que l'orage n'arrive :unsure:

Modifié par Drakene
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Drakene tu vas quand même pas soutenir que les ouvriers et les employées travaillent plus hebdomadairement que les cadres? ??? La plupart des ouvriers et employées tournent à 35 heures, 39 à 40 maxi. Les cadres c'est 45 heures à 60 heures et sans heures sup payées. Et j ene parle pas de la valeur ajoutée du travail d'un cadre, qui est supérieure. Alors lui donner une retraite proche de celle d'un ouvrier/employé c'est tout simple, c'est le faire fuir à l'étranger. Sans oublier le caractère injuste de la chose.

Modifié par Jojo67
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Drakene tu vas quand même pas soutenir que les ouvriers et les employées travaillent plus hebdomadairement que les cadres? ??? La plupart des ouvriers et employées tournent à 35 heures, 39 à 40 maxi. Les cadres c'est 45 heures à 60 heures et sans heures sup payées. Et j ene parle pas de la valeur ajoutée du travail d'un cadre, qui est supérieure. Alors lui donner une retraite proche de celle d'un ouvrier/employé c'est tout simple, c'est le faire fuir à l'étranger. Sans oublier le caractère injuste de la chose.

Jojo et la lutte des classes a l'envers :lol:

La retraite de base est indexé sur la base taxable tranche A et donc sur le salaire du travailleur plafonné. Donc peu importe le nombre d'heure ou je ne sais quoi, on touche en fonction de ce qu'on cotise. Pas la peine de nous raconter que les cadres sont des esclaves du patronnant encore moins bien traité que le prolétariat ...

La retraite de base est donc un système essentiellement solidaire très encadré en niveau d cotisation et en valeur retour. Discuter de son montant pour des salarié touchant plus de 3000 euros brut n'a aucune sens, puisque pour eux elle représente peanuts dans le revenu de retraite.

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Drakene tu vas quand même pas soutenir que les ouvriers et les employées travaillent plus hebdomadairement que les cadres? ??? La plupart des ouvriers et employées tournent à 35 heures, 39 à 40 maxi. Les cadres c'est 45 heures à 60 heures et sans heures sup payées. Et j ene parle pas de la valeur ajoutée du travail d'un cadre, qui est supérieure.

Pourtant en tant que boulanger, je suis considéré comme un ouvrier (le patron lui, se considère comme un artisan, même si il ne met plus la main à la pâte). Je frôle les 60h hebdo, payé 35+4 et c'est tout. Horaires de nuit, vélo sous la pluie pour aller au boulot. Journées de 16-17h d'affilée au moment des fêtes de fin d'année. La valeur ajoutée, c'est assez relatif comme notion. À moi tout seul, j'arrive à fournir physiquement un aliment de base à tout un quartier(besoin primaire).

C'est d'ailleurs le grave problème qui s'installe pernicieusement dans le métier : les contraintes économiques font que les limites physiologiques sont régulièrement titillées, que l'amour du pain ne suffit plus à attirer des jeunes vers une profession ou les gens passent facilement l'arme à gauche, par usure ou par souhait (taux de suicide). Comme dans beaucoup de domaines, on atteint l'apogée d'un système bancal et peu raisonnable.

Si on commence à parler sérieusement du burn out en France, ce n'est pas pour rien. Vouloir opposer professions manuelles et intellectuelles, comme vouloir opposer jeunes et vieux, ne donnera rien de bon.

Modifié par Rémy
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Je suis surement très stupide mais fixer un minimum (le SMIC) et un plafond au montant des retraites (genre 1,5 fois le SMIC), aurait-il un effet suffisant ? 

 

A la rigueur même un montant fixe (genre 1,2 fois le SMIC) quelle que soit la situation. Si vous voulez plus, vous cotisez librement à une retraite par capitalisation.

 

Si j'ai bien compris ce que tu dis, ça ressemble au système japonais avec un minimum vieillesse et au-delà à toi de te débrouiller via la capitalisation.

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Si j'ai bien compris ce que tu dis, ça ressemble au système japonais avec un minimum vieillesse et au-delà à toi de te débrouiller via la capitalisation.

C'est déjà ce qui se passe en France ... la retraite de base, celle par "paygo" ne varie que de 700€ a 1500€ et la base taxable est limité a 3000€. La borne basse correspond au "minima vieillesse" la borne max au 50% de la base de cotisation maxi tranche A. Sur les autre tranche B et C on cotise exclusivement pour les complémentaires - retraite par point donc par capitalisation -, et tres accessoirement on paye une taxe solidaire de 0.1% pour la solidarité retraite.

Donc les retraité retraite de base avec les droit ouvert normalement - il y a des exception qui fait que certain foyer touche moins, du fait justement que les minima vieillesse son plafonné par foyer etc. mais ca concerne uniquement ce qui n'ont pas leur trimestre - sont dans une fourchette étroite de 1 a 2 ni plus ni moins. Difficile de raboter plus le système.

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Pourtant en tant que boulanger, je suis considéré comme un ouvrier (le patron lui, se considère comme un artisan, même si il ne met plus la main à la pâte). Je frôle les 60h hebdo, payé 35+4 et c'est tout. Horaires de nuit, vélo sous la pluie pour aller au boulot. Journées de 16-17h d'affilée au moment des fêtes de fin d'année. La valeur ajoutée, c'est assez relatif comme notion. À moi tout seul, j'arrive à fournir physiquement un aliment de base à tout un quartier(besoin primaire).

C'est d'ailleurs le grave problème qui s'installe pernicieusement dans le métier : les contraintes économiques font que les limites physiologiques sont régulièrement titillées, que l'amour du pain ne suffit plus à attirer des jeunes vers une profession ou les gens passent facilement l'arme à gauche, par usure ou par souhait (taux de suicide). Comme dans beaucoup de domaines, on atteint l'apogée d'un système bancal et peu raisonnable.

Si on commence à parler sérieusement du burn out en France, ce n'est pas pour rien. Vouloir opposer professions manuelles et intellectuelles, comme vouloir opposer jeunes et vieux, ne donnera rien de bon.

Je parlais des employés ou ouvriers travaillant dans les PME ou les grandes entreprises. L'artisanat c'est un cas particulier.

G4lly tu es un ancien cadre si je comprends bien. Tu accepterais que ta retraite ressemble à celle d'un ouvrier?

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G4lly tu es un ancien cadre si je comprends bien. Tu accepterais que ta retraite ressemble à celle d'un ouvrier?

La retraite "de base" des cadres n'est ni plus ni moins calculé de la meme maniere que celle des ouvriers!

D'ailleurs il n'est pas rare que des ouvriers gagne autant en retraite de base que des cadre. Comme je te l'explique plus haut, la cotisation est plafonné a 3000€ brut pour un temps plein, donc vu de la CRAV tu gagnes au plus 3000€ - et tu cotises la dessus - Des ouvriers qui gagne 3000€ brut ça arrive plus souvent que tu ne le pense visiblement, il n'y a pas que des "OS", le moindre soudeur ou chaudronnier un tant soit peu qualifié gagne de 3000€ brut.

Tout le reste ce sont les complémentaires. Ce sont ces complémentaires qui fournissent le gros de la retraite des "pas pauvres" et celles ci son des pension de capitalisation elle ne sont pas plafonnée ou quoi que ce soit, tu cotise un point tu touche un point.

Donc le systeme de Drakene ou tout le monde touche pareil ou presque c'est déjà le cas. Pour la simple raison que la retraite de base, celle par répartition, ne concerne que la partie basse des revenu des cadre, et qu'une cotisation "légère" au regard des autres complémentaire. C'est d'ailleurs pour cette raison que les cadre se son battus pour avoir un système additionnel bien plus "payant" a cotiser sur leur tranche B et C ou il peuvent surcotiser comme bon leur semble et grace a cela se retrouvé a toucher des pension importante. Mais ça n'a rien a voir avec la "retraite de base" qui elle est déjà largement plafonnée.

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Quelques commentaires sur la décision de la BCE, les analystes constatent sa réaction vigoureuse (probablement à cause des chiffres trop bas de l'inflation) et se demandent quels sont ces outils dont Draghi dit encore disposer (taux négatifs ?)

http://ftalphaville.ft.com/2013/11/07/1689602/ecb-rate-cut-the-analyst-reaction/

The ECB cut rates unexpectedly on Thursday. While there was market consensus that easing was coming, there was little agreement on the form in which the easing would take place. A cut was seen as stifling the ECB’s future flexibility by taking it to the lower bound and flirting dangerously with negative rates, while further LTROs were seen as potentially constrained by AQR-related stigma.

But the big news from Draghi’s press conference, however, is that the ECB is clearly not afraid of the former, and not necessarily scared of the latter either.

The ECB ended up cutting the main refinancing rate by 25 basis points, whilst reconfirming its commitment to fixed-rate tender full allotment in its MROs and special term refinancing operations, and its three-month LTROs.


The analyst community immediately picked up on the implications for euro cross rates. From HSBC (our emphasis):

The ECB’s surprise decision to lower interest rates will weaken the EUR, and this most likely is exactly what the central bank wants. Net exports have been the major driver of GDP growth over recent quarters, and the rise in EUR was increasingly threatening this engine of growth. Meanwhile, a lower EUR will also help push up inflation through higher import costs. The ECB will hope this double-whammy of the exchange rate effect on growth and inflation will help curtail the deflation threat. As we noted in our recent report “EUR strength demands a response”, the Fed worries about long-term interest rates and the BoE recognises short-term interest rates have the greatest UK economic impact. But the ECB’s most potent economic tool to help growth and fight the deflation threat, especially with rates so close to zero, is the exchange rate. Today’s easing marks the first overt step in massaging the EUR lower. It certainly will not be the last.

Citi noted the ECB’s readiness to experiment with negative deposit rates as well:

Additional measures — A cut in the deposit rate was discussed, and Mr. Draghi reiterated that the GC is technically ready to adopt a measure that is part of the ECB’s “artillery”. Other possible tools mentioned by Mr. Draghi are non-standard measures such as longer-dated LTROs, even if the GC did not “really discussed it”.

What’s next? — The ECB did not change its medium-term assessment indicating that “risks to the economic outlook continue to be on the downside” and that “risks to outlook for price developments still broadly balanced”. Although the ECB did not front-run its Eurosystem Staff Projections to be published on 7 December, it looks likely to us that the 2015 mid-point will be below the 1.3% 2014 baseline. With the ECB referring to a “prolonged period of low inflation”, the mid-point could conceivably be lower than 1%. Given the symmetric approach to its inflation target, we would expect the ECB to react to further downward surprises to headline inflation over time, but at this stage, we expect the ECB to leave rates unchanged in December, and anticipate the refi rate to be kept at record lows until Q4-16.

Lena Komileva at G+ Economics meanwhile picked up on the ECB’s reluctance to go down the LTRO route and stressed the importance of the long-term policy communication challenge it is now faced with:

It seems the ECB is putting all of its emphasis on rates and none on potential further LTROs. The problem is that the former offers limited potential for further easing compared to the unlimited and quantitative potential benefits attached to the latter. Since ECB rates cuts or close to zero market rates will not unblock the credit channels to the real economy and certainly will not change the economic outlook, it appears that the Governing Council is much less concerned about the risk of deflationary pressures amid a chronic shortfall of demand and economic slack in the periphery than market investors and economists are.

By pegging its rate cut decision to its inflationary assessment based on last month’s Eurozone CPI print, rather than overall growth or market conditions, the ECB also runs the risk that the markets will doubt the chances of another rate cut if inflation bottoms near the current level or even moves modestly higher next month. Thus, if October’s 0.7% CPI print proves to be the bottom of the inflation cycle on account of commodity price volatility, while banks remain focused on derisking their portfolios and paying back LTRO funds, then market rates may become disanchored from the ECB’s forward guidance again in the coming weeks and more prone to external liquidity shocks, linked to renewed investor expectations in that the Fed is moving closer to tapering.

ICAP pointed to the reaction in the Eonia curve:

The market reaction was immediate on receipt of the news. The euro dropped 2 cents against the US$, the 10-year bund rallied 3bp and the Eonia meeting curve, which plots out the market’s expectations of overnight rates, dropped by up to 13bp in mid-2016. With overnight rates so far below the main refi rate due to the excess money market cash surplus it is impossible to gauge the market’s expectation for this rate. Even so, with the presumption that the market does not expect the ECB to cut the refi rate all the way to zero, the chart below shows the profile for the main refi rate implied by OIS meeting contracts, out to end 2016. The first 25bp hike to occur in Jan 2016, then December, to end 2016 at 1.0%



Unicredit, meanwhile, clocked the new dovish wording on inflation:

Today, the ECB was dovish across the board. The decision to go for a surprise rate cut, a new dovish wording on inflation and the extension of full-allotment all at once is likely intended to maximize the market impact of the last conventional bullet in the ECB toolbox. This is good news, because it shows that the central bank is very serious about fighting tight financial conditions. With the conventional toolbox now virtually empty, the next move is more likely to be another LTRO, especially if financial conditions were to tighten from here – with Fed’s tapering expected in 1Q14, we see a good probability the ECB will have to take action on liquidity before long. In contrast, we continue to remain skeptical about a possible cut of the deposit rate in negative territory.

ABN Amro’s Nick Kounis, however, wanted more:

The ECB may well need to do more in our view. Inflation is already well below the ECB’s price stability goal, while disinflationary pressures remain in place. We expect headline inflation to fall further in the coming months and it is likely to significantly undershoot the ECB’s price stability goal over the next two years. This reflects that the economy is recovering, but only slowly following a long period of weakness when substantial economic slack has built up. At the same time, the weakness in global manufactured goods prices, the strength of the euro, and falling food prices are still working their way through at the retail level. The low rates of inflation we see going forward will leave the single currency area vulnerable to a deflationary episode in the case of a negative demand shock, and as today’s action demonstrates, this is a risk the central bank simply cannot ignore. We think a strengthening of its forward guidance remains likely going forward, while the chances of an additional rate cut have also clearly increased.

But JP Morgan’s Greg Fuzesi interestingly saw this as a three-pointed announcement, stressing the importance of the decision to extend full allotment on its regular refinancing operations by one year:

The ECB took three decisions today. It cuts its main refi rate by 25bp to 0.25%. This was a month earlier than we were expecting. It reconfirmed its low-for-long forward guidance and that it still has an easing bias. And it extended the full allotment on its regular refinancing operations by one year until mid-2015.

These policy decisions were driven by last week’s inflation surprise and the recognition the Euro area “may experience a prolonged period of low inflation, to be followed by a gradual upward movement towards inflation rates below, but close to, 2% later on.” The Governing Council was “wholly in agreement” about the need to do something, with the debate mostly about timing. Some governors would have preferred to wait for December to better assess the latest inflation data and the outlook. The decision on the guidance and easing bias was taken unanimously. The key question is what happens next. One interpretation of today’s earlier-than-expected rate cut is that the ECB has been spooked by the fall in inflation and is now becoming more aggressive and activist. Draghi certainly tried his best to emphasize that the ECB still has tools left in the toolbox.

—-

Hence, we think the ECB is now on hold, with the risk skewed towards a bit more easing. We also think that an LTRO is no longer likely early next year, given that the full allotment has been extended to mid-2015. More likely is that the ECB will, at some point, enhance this by offering a few 6-9 month LTROs to ease the transition from the three-year operations.

And last and not least, Monument Securities’ Marc Ostwald was sceptical about how effective the rate cut would be, and said he was keen to hear more from Mersch and Asmussen when they speak on Friday:

What will this do for growth in the Eurozone economy, employment, indeed bank lending – not a lot. The fact is that by cutting the income of savers, and in fact discouraging bank lending by keeping long-term rates at very depressed levels, as well as trying to persuade businesses and consumers that they actually do not need act now to “lock in” super low rates, the ECB, Fed and BoE may in fact be depressing the economy, while exponentially fuelling asset bubbles and widening economic and social gaps. It will be very interesting to see what Mersch and Asmussen have to say when they speak tomorrow, though the focus will eminently be on the US labour report, especially after the better than expected Q3 GDP data.

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Les liquidateurs de deux "hedge funds" en défaut de paiement de la banque Bear Stearns ont porté plainte lundi contre les trois principales agences de notation et leur réclament 1 milliard de dollars.

Ces deux fonds, qui étaient conçus pour investir dans des produits non risqués et bénéficiant des notations les plus élevées, ont accusé Standard and Poor's, filiale de McGraw-Hill, ainsi que Moody's et Fitch, d'avoir sciemment donné des notes supérieures à la valeur réelle des titres de dette qu'elles évaluaient avant la crise afin de préserver leur part de marché.

 

(...) Les agences de notation, accusées d'avoir largement contribué à la crise financière en octroyant des notes exagérément élevées à des produits financiers adossés à des prêts immobiliers risqués, continuent à faire l'objet de nombreuses poursuites de la part d'investisseurs ou d'institutions, cinq ans après le pic de la crise.
S&P fait notamment toujours l'objet de poursuites du département américain de la justice, qui cherche à récupérer jusqu'à 5 milliards de dollars au nom des investisseurs ayant été lésés par les notes trop généreuses accordées par l'agence à des produits financiers à risque avant la crise de 2008.

 

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/11/11/deux-fonds-de-la-banque-bear-stearns-poursuivent-des-agences-de-notation_3512019_3222.html#xtor=AL-32280515

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Les chiffres de l'économie et de l'emploi US pour le mois d'octobre.

 

49,7 millions d'Américains vivent dans la pauvreté. Record historique.

 

623 000 emplois en CDI ont été détruits pour le seul mois d'octobre.

 

932 000 Américains ont été "sortis" de la "population active" pour le seul mois d'octobre.

 

Etc...
 

 

Did you know that there are more than 102 million working age Americans that do not have a job?  Yes, I know that number sounds absolutely crazy, but it is true.  Right now, there are more than 11 million Americans that are considered to be "officially unemployed", and there are more than 91 million Americans that are not employed and that are considered to be "not in the labor force".  When you add those two numbers together, the total is more than 102 million.  Overall, the number of working age Americans that do not have a job has increased by about 27 million since the year 2000. 

 

But aren't things getting better?  After all, the mainstream media is full of headlines about how "good" the jobs numbers for October were.  Sadly, the truth is that the mainstream media is not being straight with the American people.  As you will see below, we are in the midst of a long-term unemployment crisis in America, and things got even worse last month.

 

In this day and age, it is absolutely imperative that people start thinking for themselves.  Just because the media tells you that something is true does not mean that it actually is.  If unemployment was actually going down, the percentage of the working age population that has a job should actually be going up.  As you are about to see, that is simply not the case.  The following are 10 facts about the growing unemployment crisis in America that will blow your mind...

 

#1 The percentage of working age Americans with a job fell to 58.3 percent in October.  The lowest that number has been at any point since the year 2000 is 58.2 percent.  In other words, there has been absolutely no "jobs recovery".  During the last recession, the civilian employment-population ratio dropped from about 63 percent to below 59 percent and it has stayed there for 50 months in a row.  Will the percentage of working age Americans with a job soon drop below the 58 percent mark?...

 

Employment-Population-Ratio-November-201

 

#2 The U.S. economy lost 623,000 full-time jobs last month.  But we are being told to believe that the economy is actually getting "better".

 

#3 The number of American women with a job fell by 357,000 during the month of October.

 

#4 The average duration of unemployment in October 2013 was nearly three times as long as it was in October 2000.

 

#5 The number of Americans "not in the labor force" increased by an astounding 932,000 during October.  In other words, the Obama administration would have us believe that nearly a million people "disappeared" from the U.S. labor force in a single month.

 

#6 The number of Americans "not in the labor force" has grown by more than 11 million since Barack Obama first entered the White House.

 

#7 In October, the U.S. labor force participation rate fell from 63.2 percent to 62.8 percent.  It is now the lowest that it has been since 1978.  Below is a chart which shows how the labor force participation rate has been steadily declining since the year 2000.  How can the economy be "healthy" if the percentage of Americans that are participating in the labor force is continually declining?...

 

Labor-Force-Participation-Rate.png

 

#8 If the labor force participation rate was still at the same level it was at when Barack Obama was elected in 2008, the official unemployment rate would be about 11 percent right now.

 

#9 Even if you are working, that does not mean that you are able to take care of yourself and your family without any help.  In fact, approximately one out of every four part-time workers in America is living below the poverty line.

 

#10 In January 2000, there were 75 million working age Americans that did not have a job.  Today, there are 102 million working age Americans that do not have a job.

So what are our politicians doing to fix this?

Shouldn't they be working night and day to solve this crisis?

After all, Barack Obama once made the following promise to the American people...

"But I want you all to know, I will not rest until anybody who's looking for a job can find one -- and I'm not talking about just any job, but good jobs that give every American decent wages and decent benefits and a fair shot at the American Dream."

Unfortunately, things have not improved since Obama made that promise, but he has found the time to play 150 rounds of golf since he has been president.

 

Meanwhile, because there aren't enough jobs, the number of Americans living in poverty continues to grow.

As I wrote about the other day, according to new numbers that were just released an all-time high 49.7 million Americans are living in poverty.

And right now 1.2 million public school students in the United States are homeless.  For many more statistics like this, please see my previous article entitled "29 Incredible Facts Which Prove That Poverty In America Is Absolutely Exploding".

The only thing that most Americans have to offer in the marketplace is their labor.  If they can't find a job, they don't have any other way to take care of themselves and their families.

The future of the middle class in America depends upon the creation of good jobs.  It really doesn't matter how far the quantitative easing that the Federal Reserve has been doing pumps up the current stock market bubble.  The American people were told that "economic stimulus" was the reason for doing all of this reckless money printing, but the percentage of working age Americans with a job is now actually lower than it was four years ago.  Quantitative easing has been a complete and total failure in the job creation department, and it is doing a tremendous amount of long-term damage to our financial system.

The really frightening thing is that the Federal Reserve and the federal government have supposedly been doing all they can to try to "create jobs" and they have utterly failed.  In fact, this is the first time in the post-World War II era that we have not seen an employment recovery following a recession.

 

And now the next wave of the economic collapse is rapidly approaching.  What that hits us, millions more Americans will lose their jobs.

 

So the truth is that this is just the beginning of the unemployment crisis in America.

 

Yes, things are bad now, but soon they will get much worse.

 

 

"Tyler Durden" - ia ZH

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Paul Krugman soutient, dans une série de billets de blog, que la dégradation de la note de la dette publique française est basée sur l'idéologie plutôt que sur une étude économique factuelle.

 

(liens en anglais)

http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/11/08/ideological-ratings/ (Notes idéologiques)

http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/11/09/non-crisis-france/ (France pas en crise)

http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/11/09/more-notes-on-france-bashing/ (Notes supplémentaires sur les critiques contre la France)

http://www.nytimes.com/2013/11/11/opinion/krugman-the-plot-against-france.html?hp&rref=opinion (Le complot contre la France)

 

Je résumerais ainsi son argument :

Quoique la France ait des problèmes réels, ils sont plutôt moins intenses que ceux de la quasi-totalité de ses voisins européens, du Royaume-Uni à l'Espagne en passant par les Pays-Bas, l'Allemagne seule étant exceptée. La sévérité particulière des agences de notation et de nombreux médias à l'égard de la France plutôt que de la Grande-Bretagne, des Pays-Bas ou autres nations a donc des raisons politiques plutôt qu'économiques. Le crime de la France est de suivre l'injonction d'austérité non principalement en démantelant la protection sociale et en dérégulant l'économie ("réformes structurelles"), mais principalement en augmentant la fiscalité. Or le véritable objectif du programme d'austérité obligée n'est pas la responsabilité fiscale qui n'est qu'un prétexte : ce que visent en réalité les austéritaires c'est le démantèlement du filet de sécurité social.

 

 

Je ne suis d'habitude pas du tout d'accord avec Krugman, qui pense qu'une politique keynésienne de déficits massifs pourrait nous sortir de la crise (!)

Mais cette fois, je dois reconnaître que c'est assez bien vu !

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