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Il y a 2 heures, Titus K a dit :

"quasi tous les ex-espions" : ils les comptent ? :blink:

La reproduction in-extenso des déclarations byzantines de Sarkozy (fautes de logiques comprises...) et cette phrase bizarre d'OpexNews renforcent ma méfiance vis à vis de cette publication.

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Il y a 20 heures, Boule75 a dit :

La reproduction in-extenso des déclarations byzantines de Sarkozy (fautes de logiques comprises...) et cette phrase bizarre d'OpexNews renforcent ma méfiance vis à vis de cette publication.

OpexNews je ne les suis pas de près, mais je me souviens avoir vu deux ou trois fois un résumé bizarre d'une affaire dans leurs fils :dry:

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  • 4 months later...

Ainsi Grumbach était une des meilleures sources du KGB en France (mais également pour des opérations), pendant plus de 35 ans. Il a rencontré au total 5 directeurs du 5e département de la première direction du KGB (qui supervisait les opérations de renseignement en France). 

Un passage assez troublant a retenu mon attention:

https://archive.is/vhR2P

Citation

Brok. Un nom bien connu des milieux du renseignement. "L’un des agents les plus anciens et les plus appréciés" du KGB en France, écrivent Mitrokhine et Andrew dans Le KGB contre l’Ouest. Les informations sur son compte sont parcellaires dans les notes du lieutenant-colonel. Mais il en écrit suffisamment pour qu’on comprenne que Grumbach-Brok était une pièce maîtresse de Moscou en France. Il "était jugé tellement important par le Centre qu’il avait rencontré cinq des chefs du cinquième département" de la première direction du KGB, c’est-à-dire le service chargé de l’espionnage en Europe occidentale, "responsable, entre autres, des opérations en France". En clair, Grumbach-Brok a eu des relations directes avec cinq maîtres espions du KGB à Moscou. Il est le seul agent mentionné dans le livre à avoir reçu un tel honneur. Mitrokhine liste aussi dix de ses "officiers traitants" soviétiques en France, de 1951 à 1979. La collaboration a été exceptionnellement longue. Celle-ci s’arrêtera en 1981, après trente-cinq ans.

Dès le milieu des années 1990, le MI6, les renseignements extérieurs britanniques, a transmis à la DST, le contre-espionnage français, la liste des agents français cités par Mitrokhine. Parmi les 70 personnes citées, le nom de Grumbach figure bien. "Je me souviens évidemment que Philippe Grumbach apparaissait dans les archives Mitrokhine", confirme Raymond Nart. Immense surprise pour les policiers français, qui ne l’ont jamais soupçonné. A cette époque, pourtant, aucune enquête interne n’est ouverte. L’URSS n’existe plus, la Russie est ruinée, les faits sont prescrits et le renseignement français a d’autres priorités.

Une seule mission précise de l’agent Grumbach-Brok est détaillée dans les archives. Elle paraît tirée d’un roman d’espionnage. "Pendant la campagne pour la présidentielle de 1974, il reçut du Centre, sur instructions personnelles d’Andropov [NDLR : le directeur du KGB], les conseils prétendument donnés à Giscard d’Estaing par les Américains pour battre Mitterrand et Chaban-Delmas, son rival gaulliste au premier tour", écrivent Mitrokhine et Andrew. Et d’ajouter que "Brok fit parvenir ce faux document à Chaban-Delmas et à quelques autres responsables politiques dans le but manifeste de faire obstacle à l’union au second tour des divers courants de la droite". Information encore une fois saisissante quand on sait que Philippe Grumbach passait alors, au sein de la rédaction de L’Express, pour un sympathisant de Valéry Giscard d’Estaing.

La perfide nous livre le nom d'une des meilleures sources du KGB, et aucune enquête n'est ouverte. Ce ne peut pas être simplement due au hasard ni aux conséquences de l'effondrement du bloc soviétique. Au mieux, c'est une raison politique qui aura motivé l'absence d'enquête, Mitterrand étant encore en poste à l'époque. 

L'enquête de l'Express suggère par ailleurs que les articles du papier n'auraient pas été influencés par Grumbach, le journal se voulant à l'époque plutôt anti-communiste. On relèvera donc une fois de plus que les missions de renseignement et les recrutements se font souvent fi de toute considération ou affinité politique avec l'adversaire. Le KGB semble avoir préféré un rôle d'agent de renseignement politique pour Grumbach plutôt que d'agent d'influence, le mélange des genre n'aurait pas été longtemps tenable, peut on lire dans l'article.

Une anecdote assez vertigineuse est également relatée concernant la crise du canal de Suez:

Citation

Les deux journalistes sont extrêmement proches du député radical Pierre Mendès France, au point de s’immiscer, parfois, dans la conduite du pays. L’anecdote est racontée dans Le Roman de L’Express. La relire à l’aune de la vie secrète de Brok est troublant. Le 27 octobre 1956, Philippe Grumbach est contacté "par l’un de ses informateurs habituels", est-il écrit. Son nom ne sera jamais donné. La source anonyme a un tuyau : "Demain la France et la Grande-Bretagne vont attaquer l’Egypte". La crise de Suez oppose les deux pays européens au régime de Nasser, de plus en plus proche du bloc soviétique, hostile à toute intervention occidentale. A 20 heures, Philippe Grumbach et Françoise Giroud se rendent chez Pierre Mendès France, alors à l’écart de la coalition gouvernementale. "Mes sources sont sûres", affirme Grumbach. Le président du Parti radical file alors à Matignon… pour tenter de dissuader Guy Mollet, le Premier ministre, d’attaquer l’Egypte. A la place, Mendès France propose d’associer les Etats-Unis et l’URSS à la résolution du conflit. Avec son intervention, Grumbach est alors en passe de provoquer un recul français, arrangeant pour l’URSS. Las !, le chef du gouvernement hésite, mais il engage bien l’armée deux jours plus tard.

 

Modifié par olivier lsb
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Le 15/02/2024 à 23:43, olivier lsb a dit :

Une anecdote assez vertigineuse est également relatée concernant la crise du canal de Suez:

Les deux journalistes sont extrêmement proches du député radical Pierre Mendès France, au point de s’immiscer, parfois, dans la conduite du pays. L’anecdote est racontée dans Le Roman de L’Express. La relire à l’aune de la vie secrète de Brok est troublant. Le 27 octobre 1956, Philippe Grumbach est contacté "par l’un de ses informateurs habituels", est-il écrit. Son nom ne sera jamais donné. La source anonyme a un tuyau : "Demain la France et la Grande-Bretagne vont attaquer l’Egypte". La crise de Suez oppose les deux pays européens au régime de Nasser, de plus en plus proche du bloc soviétique, hostile à toute intervention occidentale. A 20 heures, Philippe Grumbach et Françoise Giroud se rendent chez Pierre Mendès France, alors à l’écart de la coalition gouvernementale. "Mes sources sont sûres", affirme Grumbach. Le président du Parti radical file alors à Matignon… pour tenter de dissuader Guy Mollet, le Premier ministre, d’attaquer l’Egypte. A la place, Mendès France propose d’associer les Etats-Unis et l’URSS à la résolution du conflit. Avec son intervention, Grumbach est alors en passe de provoquer un recul français, arrangeant pour l’URSS. Las !, le chef du gouvernement hésite, mais il engage bien l’armée deux jours plus tard.

En quoi est-ce que cette solution proposée par Mendès France aurait mieux favorisé les intérêts de l'URSS et de Nasser que le résultat final du fiasco de l'intervention franco-britannico-israélienne ?

Est-ce qu'au contraire, en épargnant à la France et au Royaume-Uni l'humiliation de la défaite, ce n'aurait été pas été une meilleure solution, préservant leur image de pays souverain, respectueux du droit international, et avec lesquels a priori on doit compter et qu'on doit donc respecter, des pays à qui Nasser et l'URSS doivent accorder quelques concessions ?

Le 15/02/2024 à 23:43, olivier lsb a dit :

Ainsi Grumbach était une des meilleures sources du KGB en France

Le KGB était obligé d'écrire ça dans ses rapports pour justifier les copieux émoluments de Grumbach. Mais reprendre ce cliché sans le vérifier, n'est-ce pas se laisser intoxiquer ?

Ce n'est pas la conclusion qui semble s'imposer quand je lis le résumé fait par la BBC. Au contraire, il semblerait que Grumbach ait escroqué le KGB en se faisant payer très cher pour des "renseignements" qui ne valaient pas grand chose :

https://www.bbc.com/afrique/monde-68332203 (21 février 2024)

On ne sait pas exactement quelles missions il a accomplies.

Les dossiers Mitrokhin montrent que lors de l'élection présidentielle de 1974, le KGB lui a remis des dossiers fabriqués de toutes pièces, destinés à créer des tensions entre les candidats de droite à l'élection présidentielle. Si L'Express cite des documents selon lesquels Grumbach aurait été chargé de "régler des questions délicates" et d'"assurer la liaison avec des représentants et des dirigeants de partis et de groupes politiques", il existe peu d'autres exemples concrets de Grumbach aidant activement l'URSS.

[Cela peut expliquer pourquoi il n'y a pas eu d'enquête menée, qui aurait égratigné l'image de Mitterand, principal bénéficiaire de ces "tensions entre les candidats de droite"]

C'est peut-être la raison pour laquelle, au début des années 1980, le KGB a rompu ses liens avec lui. Selon les archives Mitrokhin, les agents du KGB à Paris ont jugé Grumbach "insincère" et ont estimé qu'il exagérait ses capacités de collecte d'informations et la valeur de ses renseignements. Il est licencié en 1981.

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https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-magazine-l-express-revele-avoir-ete-dirige-par-un-agent-du-kgb-20240214

« Dès 1996, L'Express avait révélé comment l'ancien ministre Charles Hernu travaillait pour le compte du KGB et de ses satellites ». « Cette pénétration soviétique dans les sphères du pouvoir durant la guerre froide doit en permanence nous appeler à un devoir de vigilance », souligne Éric Chol.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Hernu

L'un des fils, Patrice Hernu, publie en 1997 un livre, Affaire Hernu. Histoire d'une calomnie, qui cherche à démonter les affirmations reprises par Jean-Marie Pontaut et Jérôme Dupuis dans leur Enquête sur l'agent Hernu, publiée elle aussi en 1997 : les deux journalistes réaffirment leur accusation sur la foi de documents remis en 1992 à la DST par Mihaïl Caraman, chef des services secrets roumains en poste en France pendant onze ans jusqu'en 1969. D'après eux, Charles Hernu fut recruté en mars 1953 par un agent secret de l’ambassade de Bulgarie à Paris, Raïko Nikolov, et rétribué mensuellement de 40 000 à 50 000 anciens francs par les services secrets de l’Est (par le KGB d'abord, puis, après que l'OAS a plastiqué son appartement dans la nuit du 26 au 27 juillet 1961, par la Securitate) pour ses notes et synthèses.

Selon Roger Faligot et Pascal Krop, auteurs d'un livre sur la DST, Hernu a été victime d'une « sombre machination ». Ils soulignent que les informations données par le jeune Hernu étaient bien anodines (des fiches sur les hommes politiques français ou sur le PSU) : selon Raïko Nikolov, « Charles Hernu n'était qu'une de mes nombreuses connaissances à Paris. Mes contacts avec lui étaient normaux et ne dépassaient pas le cadre des obligations convenues et officielles d'un diplomate. [...] Ce que j'ai pu entendre de sa part ne peut absolument pas être qualifié "d'information d'agent". » Pour sa part, Ion Mihai Pacepa, ancien chef des services secrets roumains passé à l'Ouest en 1978, ignore tout de Charles Hernu, qui est également absent des archives Mitrokhine.

Le journaliste Vincent Nouzille, après avoir étudié les archives de la CIA couvrant la période de la Cinquième République jusqu'à 1981, écrit dans son livre que Charles Hernu fut au contraire un informateur de l'agence de renseignement américaine durant la fin des années 1960. La CIA aurait incité nombre d'opposants à Charles de Gaulle à informer les États-Unis sur la vie politique française.

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il y a une heure, Wallaby a dit :

En quoi est-ce que cette solution proposée par Mendès France aurait mieux favorisé les intérêts de l'URSS et de Nasser que le résultat final du fiasco de l'intervention franco-britannico-israélienne ?

Est-ce qu'au contraire, en épargnant à la France et au Royaume-Uni l'humiliation de la défaite, ce n'aurait été pas été une meilleure solution, préservant leur image de pays souverain, respectueux du droit international, et avec lesquels a priori on doit compter et qu'on doit donc respecter, des pays à qui Nasser et l'URSS doivent accorder quelques concessions ?

Ce n'est pas la question, justifier une action subie et non désirée par son résultat a posteriori, encore un beau sophisme.

Il y a eu influence étrangère au plus haut niveau. Peu importe si en vision transactionnelle, l'Histoire nous fût favorable dans la crise du canal de Suez (bien malin celui qui s'y risquera à l'affirmer, on ne refait pas le passé). 

Sur le long terme, j'ai du mal à croire qu'une influence étrangère sera bonne pour nos intérêts.

Citation

Le KGB était obligé d'écrire ça dans ses rapports pour justifier les copieux émoluments de Grumbach. Mais reprendre ce cliché sans le vérifier, n'est-ce pas se laisser intoxiquer ?

Ce n'est pas la conclusion qui semble s'imposer quand je lis le résumé fait par la BBC. Au contraire, il semblerait que Grumbach ait escroqué le KGB en se faisant payer très cher pour des "renseignements" qui ne valaient pas grand chose :

https://www.bbc.com/afrique/monde-68332203 (21 février 2024)

On ne sait pas exactement quelles missions il a accomplies.

Les dossiers Mitrokhin montrent que lors de l'élection présidentielle de 1974, le KGB lui a remis des dossiers fabriqués de toutes pièces, destinés à créer des tensions entre les candidats de droite à l'élection présidentielle. Si L'Express cite des documents selon lesquels Grumbach aurait été chargé de "régler des questions délicates" et d'"assurer la liaison avec des représentants et des dirigeants de partis et de groupes politiques", il existe peu d'autres exemples concrets de Grumbach aidant activement l'URSS.

[Cela peut expliquer pourquoi il n'y a pas eu d'enquête menée, qui aurait égratigné l'image de Mitterand, principal bénéficiaire de ces "tensions entre les candidats de droite"]

C'est peut-être la raison pour laquelle, au début des années 1980, le KGB a rompu ses liens avec lui. Selon les archives Mitrokhin, les agents du KGB à Paris ont jugé Grumbach "insincère" et ont estimé qu'il exagérait ses capacités de collecte d'informations et la valeur de ses renseignements. Il est licencié en 1981.

Grumbach c'est 35 ans de carrière et de rémunération par le KGB, ton commentaires ne s'applique qu'à sa fin de carrière. Ou alors les soviétiques étaient vraiment des incapables et se sont laisser enfumer pendant 35 ans par un type qui n'était même pas dans les services adverses, un amateur... 

On y croit. 

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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

Grumbach c'est 35 ans de carrière et de rémunération par le KGB, ton commentaires ne s'applique qu'à sa fin de carrière. Ou alors les soviétiques étaient vraiment des incapables et se sont laisser enfumer pendant 35 ans par un type qui n'était même pas dans les services adverses, un amateur... 

On y croit. 

Les soviétiques ont misé sur lui, comme on joue à la roulette, en pensant qu'il pourrait leur rendre service plus tard, même si dans l'immédiat il ne leur apportait rien de bien utile.

Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

Sur le long terme, j'ai du mal à croire qu'une influence étrangère sera bonne pour nos intérêts.

Et moi j'ai du mal à croire qu'un homme comme Pierre Mendès France n'ait pas eu à coeur l'intérêt de la France.

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  • 7 months later...
Le 13/10/2024 à 12:31, Banzinou a dit :

Un peu old school mais ça mérite le coup d'oeil

 

 

Je ne sais pas si le chauffeur est un civil mais il n'est pas très réactif effectivement :tongue:

La prise de photo n'est pas discrète non plus ...

Modifié par clem200
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Le 13/10/2024 à 22:25, gustave a dit :

Plutôt le sujet FS à mon sens car je crois qu'il s'agit de la MML (armée par le 13).

Mais merci pour le film!

Le 13 était pas FS à l'époque. Et il me semble qu'il n'y avait pas que le 13.

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il y a une heure, Polybe a dit :

Le 13 était pas FS à l'époque. Et il me semble qu'il n'y avait pas que le 13.

13 non FS mais certainement pas DGSE ou équivalent! Je crois bien que c'était le 13 qui armait l'essentiel des effectifs de la MML, mais je n'en suis pas certain!

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Pour la MMFL je ne saurais dire, mais pour la Brixmis britannique c'était assez panaché avec des personnels aguerris (vétérans de poste opérationnel en petite équipe en Irlande du Nord ou au SAS), des experts du corps du renseignement ou techniques, et des jeunes officiers motivés des combat arms à la fois apportant le gros des compétences linguistiques (russe ou allemand) et destinés à continuer leur carrière dans les forces en Allemagne. Les conducteurs étaient généralement du Royal Corps of Transport (quand ils n'étaient pas de la RAF, les équipages d'une voiture de la Brixmis étaient "interarmées" contrairement aux missions française et US).

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Le 14/10/2024 à 12:40, clem200 a dit :

e ne sais pas si le chauffeur est un civil mais il n'est pas très réactif effectivement

Route à moitié verglacée la MML opérait avec des véhicules civils deux roues motrices, ordres contradictoires ...

on est pas dans un James Bond ...

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Le 16/10/2024 à 20:01, gustave a dit :

13 non FS mais certainement pas DGSE ou équivalent! Je crois bien que c'était le 13 qui armait l'essentiel des effectifs de la MML, mais je n'en suis pas certain!

On trouvait d'autres profils militaires, mais oui effectivement il me semble que le 13 a été l'essentiel.

Je ne suggérait en aucun cas la DGSE.

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Il y a 19 heures, pascal a dit :

Route à moitié verglacée la MML opérait avec des véhicules civils deux roues motrices, ordres contradictoires ...

on est pas dans un James Bond ...

Heu...il obéit à son chef de mission, qui assure les prises de vue. Le tout avec les moyens du bord. On est pas trop mal je trouve. Surtout pour un truc où il n'existait pas vraiment de formations, de manuels ou d'entrainements.

La vraie vie c'est pas comme dans les films hein...

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Il y a 6 heures, Polybe a dit :

On trouvait d'autres profils militaires, mais oui effectivement il me semble que le 13 a été l'essentiel.

Je ne suggérait en aucun cas la DGSE.

C'était du fait du titre du thread, mais cela n'a guère d'importance.:biggrin:

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  • 3 weeks later...

17 octobre 2024. Éric Branca.

25:46 En revanche, l'affaire des généraux ! Elle commence [le 18 septembre 1949] dans un transport en commun, dans un bus, où deux Annamites, comme on disait à l'époque, c'est à dire deux Vietnamiens, refusent de laisser monter un soldat français en uniforme, qui est en permission, qui revient d'Indochine, qui a deux béquilles, et ils refusent de le laisser s'asseoir. Et donc les choses s'enveniment, le soldat français les injurie, ils se battent. Le conducteur du bus dit : eh bien, ecoutez, allez vous battre dehors. Et au moment de la rixe, devant la gare de Lyon, l'un des deux annamites laisse échapper sa serviette et dans sa serviette, des documents secret-défense absolument considérables. Ces éléments secret-défense donnent toutes les positions du corps expéditionnaire français en Indochine. Vraiment il y a tout. Il y a tout.

28:26 Et comment ce Peyré a-t-il trouvé les fonds ? Eh bien en soutirant ce rapport au général Revers, qui était allé en Indochine et qui avait fait un rapport extrêmement précis sur la situation militaire, et l'a vendu. Au Viet Minh, mais pas qu'au Viet Minh. Il l'a vendu aux Soviétiques, il l'a vendu aux Chinois, et il l'a vendu aux Américains qui à l'époque attendaient que nous partions pour prendre notre place.

 

 

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De mémoire, ce n'est pas ce que disait Wolton dans son livre sur le KGB en France. Il évoquait plutôt un vol mené par un député communiste dans la serviette de Paul Reynaud, en pleine Assemblée.

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