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France 2014-2018 ... Une nouvelle catastrophe ?


Clairon

Messages recommandés

Ça dépend comme c'est fait.

Si c'est dilué dans l'urbain tout va bien. Par contre si tu fous ça entre une autoroute et une zone industrielle, là ça devient un ghetto effectivement.

Je suis pour le retour aux sources, le retour à "l'haussmannisme" (aujourd'hui nous allons découvrir un nouveaux mot...), construire dans un même immeuble, des logements pour tous. Plutôt que de faire une immeuble de "riche", un immeuble de "pauvre", ou même un quartier de riche, etc.

Bon dans les faits ça ne gomme pas les inégalités entre quartiers aussi miraculeusement que cela.

Mais on y revient de plus en plus, mélangeant, petit appartement HLM avec des appartements à loyer plus élevés et appartements destinés à la propriété, les résultats sont plutôt encouragement pour le moment.

Les ghettos n'apparaissent pas du fait de l'urbanisme mais par un mécanisme de sélection de ses voisins. Quand on ne se retrouve pas dans ses voisins, on déménage.
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Les ghettos n'apparaissent pas du fait de l'urbanisme mais par un mécanisme de sélection de ses voisins.

Justement, quand 90% de tes voisins sont des cas sociaux, tu te casse dès que tu peux. Si t'a 80% de gens normaux et que c'est partout pareil, tu reste.
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Les ghettos n'apparaissent pas du fait de l'urbanisme mais par un mécanisme de sélection de ses voisins. Quand on ne se retrouve pas dans ses voisins, on déménage.

Oui enfin entre une bretelle d'autoroute et une zone indus tu va pas y voir des riches s’installer...

L'urbanisme pèse beaucoup, la gentrification n'est pas du fait des gens eux mêmes par exemple  ;)

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Les ghettos n'apparaissent pas du fait de l'urbanisme mais par un mécanisme de sélection de ses voisins.

Oui certes mais comme les études menées dans les années 80 autour des lois de décentralisation (qui abordaient de front les questions d'urbanisme) la ghettoïsation (ou leur suppression) sont la résultante comme bien souvent d'une conjonction de facteurs où l'on retrouver les stratégies d'urbanismes.

Un quartier mal desservi par les tpts publics, défiguré par un périphérique ou une autoroute voir un aéroport ... cà n'aide pas non plus

Pour "déghettoïser" le peilleur moyen: la hausse des prix immobilier

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Oui certes mais comme les études menées dans les années 80 autour des lois de décentralisation (qui abordaient de front les questions d'urbanisme) la ghettoïsation (ou leur suppression) sont la résultante comme bien souvent d'une conjonction de facteurs où l'on retrouver les stratégies d'urbanismes.

Un quartier mal desservi par les tpts publics, défiguré par un périphérique ou une autoroute voir un aéroport ... cà n'aide pas non plus

Pour "déghettoïser" le peilleur moyen: la hausse des prix immobilier

Je dirais plutot que c'est juste le meilleur moyen de deplacer les ghettos...

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L'Etat voudrait économiser 14 milliards d'euros en 2014, rapporte ce samedi Le Monde et Les Echos.

14 milliards d'économie sur environ 1000 milliards de dépenses publiques (à la louche 50% du PIB) !

Mon dieu, cela fait 1.4 % d'économies !

Quand on sait que sans aucune augmentation, les salaires de la fonction publique croissent spontanément de 1.3% par an, cela augure d'une diminution des dépenses publiques minuscules ...

Reste à voir si ce seront vraiment des économies c'est à dire des diminutions de dépenses de fonctionnement à services égal, ou simplement des non dépenses d'investissements et des reversements en baisse ...

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Je vais être clair: quel que soit le gouvernement en place, droite ou gauche*, si on exclut les extrêmes, ils savent ce qu'il faut faire (ne plus vivre à crédit et améliorer la compétitivité de l'économie), et ils le feront car ils sont au pied du mur. Cerise sur le gâteau, le peuple lui aussi est prêt. La dette et surtout la crise obligent nos dirigeants à agir, et si ça ne suffit pas les marchés et l'UE poussent à la roue avec des sanctions à la clé. Alors certains le feront avec une pincée de ceci ou de cela en plus ou en moins mais globalement ce sera pareil, si on met de côté les polémiques creuses. La France a encore une industrie, des services, une agriculture, bref des atouts nombreux, une grande créativité et elle a le volume d'un pays sérieux avec 65 millions d'habitants. Voilà pourquoi, au-delà des difficultés du moment, qui vont encore durer quelques années, je suis optimiste à moyen terme.

* Je parle en faisant abstraction de mes préférences personnelles partisanes ici.

Les politiques ne s'intéressent qu'au court terme, à leurs clients et à leur réélection.

Ils sont baignés d'idéologie comme tout ceux qui les entoure donc ils se' croient très intelligents en faisant souvent n'importe quoi.

Le seul moyen pour se sortit de tout cela est de faire le travail soi-même car nous sommes dans une démocratie, nom de Dieu !

Avec ses petites mains, il faut mettre son bulletin dans les urnes en fuyant comme la peste :

- les candidats sortants ou après un unique renouvellement, que l'on soit satisfait ou pas, faut que cela tourne

- les cumulards

- les plus de 65 ans qui devraient être à la retraite comme tout le monde

- les énarques et les anciens hauts fonctionnaires

Après, libre à chacun de choisir ses orientations politiques.

Pas besoin de loi contre le cumul, la parité ou autre.

Après une ou deux élections où les français se bougent, les partis vont spontanément mieux choisir leurs candidats ...

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14 milliards d'économie sur environ 1000 milliards de dépenses publiques (à la louche 50% du PIB) !

Mon dieu, cela fait 1.4 % d'économies !

Quand on sait que sans aucune augmentation, les salaires de la fonction publique croissent spontanément de 1.3% par an, cela augure d'une diminution des dépenses publiques minuscules ...

Reste à voir si ce seront vraiment des économies c'est à dire des diminutions de dépenses de fonctionnement à services égal, ou simplement des non dépenses d'investissements et des reversements en baisse ...

Le gouvernement ne gère que le budget état ... soit environ 25% sur PIB. En gros 400 milliards, 14 milliards c'est donc plus de 3.5% de baisse des dépenses ... dans un état habitué a vivre une hausse permanente de dépense c'est déjà pas mal je trouve.

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Le gouvernement ne gère que le budget état ... soit environ 25% sur PIB. En gros 400 milliards, 14 milliards c'est donc plus de 3.5% de baisse des dépenses ... dans un état habitué a vivre une hausse permanente de dépense c'est déjà pas mal je trouve.

C'est déjà obsolète, il faudra un collectif à l'automne pour rester dans les clous. On le sait car la Cour des Comptes l'a dit et on en fait bien moins que ce qu'elle préconise. La différence avec les années précédentes c'est que de l'eau a coulé sous les ponts et qu'aujourd'hui on n'a plus le choix. La relance par un emprunt façons Sarko comme il y a quelques années ça ne passerait plus du tout.
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Théorie de la dilution.

Ce ce qui se passe dans Paris. On a le COS le plus élevé de France et de loin, des prix super élevé et pourtant une mixité social comme nulle part ailleurs.

Les pauvres et les riche s'empile de haut en bas et de rue vers court ... plutôt que de droite a gauche.

Le petit souci c'est qu'entretenir cette mixité sociale n'est pas évident du tout, ça demande un gros travail de fond, ou bien de drôle de coïncidence.

On l'a vu radicalement au US avec la crise des subprime, un quartier habité par une même catégorie de gens, peut s'évaporer du jour au lendemain a la moindre crise par effet domino. La sur-spécialisation du quartier le rendant très vulnérable a une crise sectorielle.

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Ce ce qui se passe dans Paris. On a le COS le plus élevé de France et de loin, des prix super élevé et pourtant une mixité social comme nulle part ailleurs.

Les pauvres et les riche s'empile de haut en bas et de rue vers court ... plutôt que de droite a gauche.

Le petit souci c'est qu'entretenir cette mixité sociale n'est pas évident du tout, ça demande un gros travail de fond, ou bien de drôle de coïncidence.

On l'a vu radicalement au US avec la crise des subprime, un quartier habité par une même catégorie de gens, peut s'évaporer du jour au lendemain a la moindre crise par effet domino. La sur-spécialisation du quartier le rendant très vulnérable a une crise sectorielle.

Tu as des statistiques sur ton empilement de riches et pauvres?

Personne ne s'empile à Paris puisque par définition les immeubles sont homogènes.

Enfin, la création des ghettos n'a rien à voir avec la richesse des uns des autres. Elle suit une base raciale. C'est pas politiquement correcte mais c'est ainsi. Quand les blancs voient trop d'immogrés dans leur environnement, ils déménagent pour préserver l'éducation de leurs enfants. Ils cherchent des classes où les élèves sont homogènes pour être sûr de suivre des cours de qualité. Une fois qu'ils partent, ils ne sont pas remplacés par des français mais d'autres immigrés qui eux acceptent les logements HLM et cherchent à retrouver les communaités dont ils sont issus. Une fois cette phase enclenchée, les classes deviennent hétérogènes et le niveau scolaire s'effondre.

Dans tout cela, la richesse n'intervient pas.

Il faudra que l'on m'explique la notion d'effort dans cette idéologie de mixité qui n'a jamais existée.

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Le gouvernement ne gère que le budget état ... soit environ 25% sur PIB. En gros 400 milliards, 14 milliards c'est donc plus de 3.5% de baisse des dépenses ... dans un état habitué a vivre une hausse permanente de dépense c'est déjà pas mal je trouve.

sauf qu'en fait, l'Etat détermine, les responsabilités des collectivités locales, les budgets qui leur sont affectés, l'existence d'agence étatique  avec leurs prérogatives et leur possibilité de collecter de l'argent en son nom. De plus, comme on le voit bien au niveau des grandes discussion sociales en ce moment, malgré toutes les réunions, c'est en fait l'Etat qui décide plus ou moins de tout et fait les lois correspondantes. Donc faire des distinctions dans les différents budgets publiques est un jeu de dupes dont use et abuse les politiques en faisant sans cesse des transferts. Bien souvent, les dépenses ne disparaissent pas, elles sont justes cacher sous le tapis dans une autre structure. C'est justement une manière d'obtenir d'obtenir les résultats annoncés sans aucun réel effort mis à part de la cavalerie comptable. Un bon exemple est de distinguer le déficit total du déficit "structurel" histoire de dire que cela baisse alors que ce n'est pas vrai. Idem pour les partenariat publique/privé qui sont en réalité des emprunts cachés.

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Tu as des statistiques sur ton empilement de riches et pauvres?

Personne ne s'empile à Paris puisque par définition les immeubles sont homogènes.

Enfin, la création des ghettos n'a rien à voir avec la richesse des uns des autres. Elle suit une base raciale. C'est pas politiquement correcte mais c'est ainsi. Quand les blancs voient trop d'immogrés dans leur environnement, ils déménagent pour préserver l'éducation de leurs enfants. Ils cherchent des classes où les élèves sont homogènes pour être sûr de suivre des cours de qualité. Une fois qu'ils partent, ils ne sont pas remplacés par des français mais d'autres immigrés qui eux acceptent les logements HLM et cherchent à retrouver les communaités dont ils sont issus. Une fois cette phase enclenchée, les classes deviennent hétérogènes et le niveau scolaire s'effondre.

Dans tout cela, la richesse n'intervient pas.

Il faudra que l'on m'explique la notion d'effort dans cette idéologie de mixité qui n'a jamais existée.

<Il faudra aussi qu'on m'explique la corrélation entre mixité et baisse des résultats scolaires ou qualité des cours :rolleyes:>

D'autre part on est bien loin de la volonté de débat de Clairon qui avait ouvert ce fil :

Je ne désire pas ici évoquer les raisons d'une telle situation, sinon le débat finira très vite en pugilat entre "gauche et droite" comme les français l'aiment tant ...

Non, ma question est plus que va-t-il se passer selon vous ?

Des réformes à la hache très douloureuses comme en Espagne ou en Grèce, qui risquent d'être repoussées en bloc par une population encore plus prompte à la révolte, entrainant une situation quasi-insurectionelle ou de très graves tensions internes.

Une mise sous tutelle de l'Hexagone par une Europe-Allemagne-FMI ?

Une explosion de la zone Euro et la fin de l'Europe, même si à l'instar de certaines Banques on estime la France "too big to fail" ?

Un appauvrissement majeur de la quasi-totalité de la population ?

J'insiste, pas de débat "les fonctionnaires au poteau", "A mort les riches", "fermons les frontières", .... Simplement selon vous une photo de la France en Juin 2016 100 ans après la plus apre bataille qu'elle aie connue.

Je vous demanderai donc d'y revenir svp. Sinon je fermerai le thread, à vrai dire sans trop d'état d’âme
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Le seul moyen pour se sortit de tout cela est de faire le travail soi-même car nous sommes dans une démocratie, nom de Dieu !

Avec ses petites mains, il faut mettre son bulletin dans les urnes en fuyant comme la peste :

- les candidats sortants ou après un unique renouvellement, que l'on soit satisfait ou pas, faut que cela tourne

- les cumulards

- les plus de 65 ans qui devraient être à la retraite comme tout le monde

- les énarques et les anciens hauts fonctionnaires

Après, libre à chacun de choisir ses orientations politiques.

Pas besoin de loi contre le cumul, la parité ou autre.

Après une ou deux élections où les français se bougent, les partis vont spontanément mieux choisir leurs candidats ...

Le soucis, c'est qu'apparement les francais se foutent completement de ce genre de raisonnement.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/30/97001-20130630FILWWW00190-cantonale-partielle-bedier-ump-en-tete.php

Le taux de participation au premier tour n'était que de 28,92%.

Pierre Bédier, 55 ans, a fait son retour en politique après avoir été condamné en 2009 à 18 mois de prison avec sursis assortie d'inéligibilité pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux.

Le francais est filou et il aime bien les filous.

Sans meme revenir sur le sketch de Tapie hier soir au JT, comment imaginer autant de politiques ayant des casseroles au cul sans pour autant arrive a la conclusion qu'en fait, ca ne derange pas tant que ca l'electorat francais ?

<Il faudra aussi qu'on m'explique la corrélation entre mixité et baisse des résultats scolaires ou qualité des cours :rolleyes:>

 Aucun besoin de correlation, il suffit de la certitude des parents que les "autres enfants" vont porter atteinte a la future carriere flamboyante de leur propre progeniture.
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Aucun besoin de correlation, il suffit de la certitude des parents que les "autres enfants" vont porter atteinte a la future carriere flamboyante de leur propre progeniture.

Je crois que Mat référait à la corrélation entre mixité ethnique et reduction du niveau scolaire mis en avant par certains

Les ceussent certains ayant oublié que le même phénomène se retrouve avec les banlieues/ghettos white trash

Ou les banlieues/ghettos black trashs vs middle class noire en outre mer

C'etait la réponse pour clore ce HS initié sur des bases limites qui frolent l'ejection (pas pour toi que je parles) 

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D'autre part on est bien loin de la volonté de débat de Clairon qui avait ouvert ce fil :Je vous demanderai donc d'y revenir svp. Sinon je fermerai le thread, à vrai dire sans trop d'état d’âme

Mat Oui Mat! :lol:

Image IPB

Clairon proposait :

Non, ma question est plus que va-t-il se passer selon vous ?

Des réformes à la hache très douloureuses comme en Espagne ou en Grèce, qui risquent d'être repoussées en bloc par une population encore plus prompte à la révolte, entrainant une situation quasi-insurectionelle ou de très graves tensions internes.

Une mise sous tutelle de l'Hexagone par une Europe-Allemagne-FMI ?

Une explosion de la zone Euro et la fin de l'Europe, même si à l'instar de certaines Banques on estime la France "too big to fail" ?

Un appauvrissement majeur de la quasi-totalité de la population ?

J'insiste, pas de débat "les fonctionnaires au poteau", "A mort les riches", "fermons les frontières", .... Simplement selon vous une photo de la France en Juin 2016 100 ans après la plus âpre bataille qu'elle aie connue.

1) A mon avis, il n'y a pas beaucoup de sens à parler de la crise de la France indépendamment de la crise générale de l'économie mondiale.

Du point de vue balance commerciale, endettement public, désindustrialisation, fragilité du système bancaire, immobilisme de la classe politique, la France est clairement dans une situation grave. Mais à des degrés divers c'est le cas de l'ensemble des pays développés, pas de la seule France, ni de la seule Europe. Et la situation de plusieurs pays tels Etats-Unis, Japon, Royaume-Uni, Espagne est encore pire, tandis que ceux qui s'en sortent mieux que la France (Allemagne, Chine) ne le font que dans une mesure limitée.

===> Depuis plusieurs années, l'économie mondiale dans son ensemble est fragile et faussée par les mesures qui ont permis d'éviter l'effondrement en 2008 et qui ne sont qu'une cavalerie qui reporte les problèmes en les aggravant plutôt que de les purger.

La France est en crise avant tout parce que son économie est une partie de cette économie mondiale, qu'elle en dépend et qu'elle est construite sur des principes semblables.

2) Je ne me risquerais pas à répondre de manière ferme à Clairon avec la date de 2016... trop de facteurs qui peuvent se combiner de bien des manières différentes. En gros, plusieurs situations présentes dans le monde entier "ne pourront continuer indéfiniment"... mais laquelle craquera la première, bien malin qui pourrait le dire !

- L'Union européenne applique une stratégie de déflation brutale dans les pays dont l'inflation a été plus élevée que l'allemande depuis l'introduction de l'euro (créant un déséquilibre qui ne pouvait plus être résorbé par augmentation du taux de change du mark) jointe à un soutien public massif envers les banques. Cette stratégie est mauvaise et a des effets désastreux dans beaucoup de pays ce qui favorise une réaction politique suffisamment forte pour mettre fin au minimum à l'euro, peut-être à l'UE...

>>> Mais est-ce l'euro qui craquera le premier ?

- Les Etats-Unis ne maintiennent leur économie au-dessus de la dépression et ne cachent l'insolvabilité de leur Etat fédéral et de leur système bancaire que par la planche à billets, en doses de plus en plus fortes, avec un effet de chaque dose de plus en plus réduit -tous les signes de la dépendance-. De deux choses l'une : soit une décision politique sera prise à un certain moment de provoquer l'effondrement économique afin de préserver la monnaie, soit les doses seront de plus en plus fortes jusqu'à ce qu'hyperinflation s'ensuive.

>>> Mais est-ce l'économie américaine qui s'effondrera la première ?

- Le Japon est peut-être encore plus fragile financièrement que les Etats-Unis, et sa planche à billets encore plus utilisée. Le Royaume-Uni est un cas intermédiaire.

>>> Mais le Japon sera-t-il le premier à entrer en hyperinflation ?

- La Chine a provoqué une expansion énorme du crédit pour relancer l'économie après 2008, qui a généré des bulles notamment immobilière encore plus monstrueuses que ce qui s'était jamais vu même aux Etats-Unis...

>>> Alors, la Chine craquera-t-elle la première ?

- En toile de fond continue l'exploitation du pétrole... dont le prix a plus que doublé depuis 2004/2005, ce qui a probablement été le déclencheur de la crise au final. Le pic de production du pétrole classique a été passé en 2006... les pétroles ultra-lourds, pétroles de schiste, biocarburants et autres carburants à base de gaz naturel ont permis depuis de stabiliser globalement la production voire de la faire augmenter légèrement encore. Mais lorsque la production de pétrole classique commencera vraiment à descendre, il y a lieu de craindre que ni schistes ni biocarburants ne puissent "suivre" et compenser la baisse... Ce qui devrait propulser le prix du pétrole encore plus haut, aussi haut qu'il sera nécessaire pour "casser" la demande ne pouvant être satisfaite. Suffisamment haut à coup sûr pour plonger le monde dans une forte récession et faire s'écrouler les pyramides de dette.

Les optimistes -par exemple les compagnies pétrolières...- ne voient pas ces événements avant 2030... d'autres -anciens responsables pétroliers maintenant à la retraite, activistes qui avaient prévenu du problème à l'avance...- les craignent avant 2020, peut-être bien avant.

>>> Alors, est-ce la première chose qui craquera ?

- Sans oublier les réelles surprises, de nature politique. Qui avait prévu la vague de révolutions arabes, par exemple ? Ce genre de surprises a tendance à devenir plus fréquent lorsque la situation générale est plus instable...

>>> Est-ce une révolution, ou une guerre imprévue, qui fera craquer le système économique mondial ?

3) Je ne me risquerais pas à répondre de manière précise à Clairon... L'impact sur la France de la prochaine crise économique mondiale, qui présente un fort risque d'arriver avant Juin 2016, sera différent suivant la manière dont la crise commencera :  par la dissolution de l'euro, par l'hyperinflation du dollar, par une dépression en Chine, par l'hyperinflation du yen, par l'explosion du prix du pétrole ou par une guerre par exemple dans le Golfe.

D'une manière générale cependant :

a) On peut à mon avis très certainement s'attendre à :

- des restructurations de dette, à la fois publique et privée (banques). En clair, faillite de l'Etat et/ou des principales banques

- l'accaparement de ressources de plus en plus importantes par le système financier, avec complicité politique généralisée, dans le but de sauver les banques (nationalisation des mauvaises dettes privées), ce qui aboutira à une augmentation des inégalités

- une forte récession, voire au pire une dépression, avec augmentation du chômage à des sommets encore insoupçonnés

- une augmentation de la criminalité

- un paysage politique bouleversé, le duopole PS/UMP étant possiblement battu en brèche, par le FN mais sans doute pas seulement par lui

b) Il existe un risque significatif de voir :

- des problèmes d'approvisionnement en composants et produits divers résultant des troubles sur le système logistique mondial (le transport d'une cargaison nécessite un financement, difficile à envisager si les banques ont fait faillite), ce qui pourrait provoquer des périodes de chômage technique pour certaines industries, voire des troubles très graves si c'est le transport du pétrole qui est durablement interrompu.

c) Ce qui à mon avis n'arrivera pas :

- je ne m'attends pas à l'hyperinflation ni de l'euro ni le cas échéant d'un nouveau franc. L'hyperinflation devrait commencer ailleurs, ce qui motivera une politique de sauvegarde ici "pour que la même chose ne nous arrive pas"

- le risque d'attaque militaire sur le pays est très faible

- le risque de troubles "ethniques" est à mon avis surestimé

- le risque d'effondrement de l'Etat à la mode soviétique existe dans certains pays, guère chez nous.

4) ...Reste la possibilité bien sûr que rien ne craque dans les trois prochaines années, c'est-à-dire d'ici juin 2016.

Je n'y crois guère ! Mais qui connaît l'avenir ?

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Je crois que Mat référait à la corrélation entre mixité ethnique et reduction du niveau scolaire mis en avant par certains

Les ceussent certains ayant oublié que le même phénomène se retrouve avec les banlieues/ghettos white trash

Ou les banlieues/ghettos black trashs vs middle class noire en outre mer

C'etait la réponse pour clore ce HS initié sur des bases limites qui frolent l'ejection (pas pour toi que je parles) 

Ce que Deres écrit relève du même principe.

Pour le lien avec l'immigration et l'effondrement du niveau des cours, il n'y a rien de nouveau. Quand dans ta classe tu as 1/3 des élèves qui sont étrangers, tu ne peux plus faire cours de façon nominal car tu as un tiers qui ne comprends pas ton enseignement. Tu es contraint de trouver des moyens pour te faire comprendre. C'est aujourd'hui la réalité.

En enseignement, le niveau d'une classe s'aligne toujours sur les plus faibles. C'est pour cela que sans classe de niveau, le niveau baisse mécaniquement pour tous, même les plus forts. La seule compensation viendra des parents neutralisent cela en plaçant leurs enfants en cours du soir ou en les faisant travailler par eux même.

En terme de réussite, on observe étrangement la première position des enfants d'instituteurs. Cette catégorie professionnelle n'est pourtant pas la plus riche. En revanche, comme elle vie au quotidien la réalité de l'enseignement, elle sait ce qu'il faut faire pour lutter contre les mécanismes pérnicieux actuellement à l'œuvre.

Enfin, le niveau scolaire est une donnée clef pour l'economie. Les illettrés étant inemployable sinon à des tâches peu productives donc inférieures au salaire minimum actuel. De plus, au-delà du diplôme, la façon dont nous avons reçu un enseignement nous prépare au monde professionnel, à avoir une carrière.

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@Alexis :

Un défaut de l'état sur la dette publique, entraînera forcément la faillite d'une partie de ses créanciers.

Pour échapper à la volatilité des marchés obligataires, on a poussé les banques nationales à acheter massivement de la dette nationale.

Si l'état fait défaut ces banques seront exposées au risque de faillite.

Dans tous les cas, un défaut obligataire ou limité à un défaut bancaire, exposera théoriquement le pays en question à un risque d'hyper inflation.

Dans le cas de la zone EUR, la question du rôle de la BCE se posera, et celui donc de l’existence même de la monnaie européenne, avec les conséquences politiques que cela entraînera par conséquence.

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<Il faudra aussi qu'on m'explique la corrélation entre mixité et baisse des résultats scolaires ou qualité des cours rolleyes>

Les résultats scolaires sont optimaux quand l'hétérogénéité des élèves est modéré.

http://www.snes.edu/Classes-heterogenes-ou-homogenes.html

Pour le lien avec l'immigration et l'effondrement du niveau des cours, il n'y a rien de nouveau.

Non, le problème c'est une approche naïve de l'immigration et de l'intégration: ça se fait pas tous seul et ça demande un effort de la part de l'immigré. Apprentissage forcé de la langue et de la culture, sélection des migrants (si tu veux vivre comme au bled, tu reste au bled) et suivis des migrants. On peut très bien éduquer des enfants immigrés si on commence par leur apprendre le français et à être français. De toute façon c'est trop tard l'immigration c'est du passé, on a des populations d'origine immigrés qui ont du mal à sortir la tête de l'eau, les tords sont partagés entre eux et les "souchiens", mais on n'a pas de moyen pour faire des efforts spécifiques pour ces jeunes quand on voit que le chômage écrase la jeunesse populaire quelques soit son origine ethnique et géographique.
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Un défaut de l'état sur la dette publique, entraînera forcément la faillite d'une partie de ses créanciers.

Pour échapper à la volatilité des marchés obligataires, on a poussé les banques nationales à acheter massivement de la dette nationale.

Si l'état fait défaut ces banques seront exposées au risque de faillite.

Tout à fait d'accord. J'ai écrit "faillite de l'Etat et/ou des principales banques" parce que si la faillite de l'Etat entraîne nécessairement celle des principales banques, l'inverse n'est pas nécessairement vrai. Il est possible de protéger l'Etat tout en démontant les grandes banques... mais bien sûr il n'est pas dit que c'est cela qui arrivera.

Dans tous les cas, un défaut obligataire ou limité à un défaut bancaire, exposera théoriquement le pays en question à un risque d'hyper inflation.

C'est plutôt dans le cas où la banque centrale rachète indéfiniment les obligations d'Etat et/ou les mauvaises dettes du secteur bancaire que le risque d'hyperinflation devient réel. Si l'Etat restructure sa dette, ou si certaines banques font faillite, la récession est pratiquement garantie, avec effet de purge, mais il n'y a guère de risque d'hyperinflation. En tout cas je ne connais pas d'exemple historique où une hyperinflation aurait commencé de cette manière.

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Ce ce qui se passe dans Paris. On a le COS le plus élevé de France et de loin, des prix super élevé et pourtant une mixité social comme nulle part ailleurs.

Les pauvres et les riche s'empile de haut en bas et de rue vers court ... plutôt que de droite a gauche.

Le petit souci c'est qu'entretenir cette mixité sociale n'est pas évident du tout, ça demande un gros travail de fond, ou bien de drôle de coïncidence.

On l'a vu radicalement au US avec la crise des subprime, un quartier habité par une même catégorie de gens, peut s'évaporer du jour au lendemain a la moindre crise par effet domino. La sur-spécialisation du quartier le rendant très vulnérable a une crise sectorielle.

Faut se méfier Paris subit une gentrification massive dans ses quartiers "populaires", pas autant que Berlin ou d'autres villes européennes mais dans 10 ans ça risque de ne plus être comme aujourd'hui  =|

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C'est plutôt dans le cas où la banque centrale rachète indéfiniment les obligations d'Etat et/ou les mauvaises dettes du secteur bancaire que le risque d'hyperinflation devient réel. Si l'Etat restructure sa dette, ou si certaines banques font faillite, la récession est pratiquement garantie, avec effet de purge, mais il n'y a guère de risque d'hyperinflation. En tout cas je ne connais pas d'exemple historique où une hyperinflation aurait commencé de cette manière.

Ce qui m'amène à le supposer, est que les banques auxquelles je fais allusion sont des banques dites "systémiques".

La récession qui suivrait serait violente, si elle est violente, la menace sur la monnaie est réelle, à défaut d'une hyper-inflation on aurait au moins une grosse dévaluation.

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La récession qui suivrait serait violente, si elle est violente, la menace sur la monnaie est réelle, à défaut d'une hyper-inflation on aurait au moins une grosse dévaluation.

Soyez lucide: un énorme endettement publique et privé dont les débiteurs ne rembourseront jamais le capital c'est une énorme dévaluation de fait. Quand on dépense autant à rembourser des crédits pour des dépenses courantes, c'est qu'on en faillite. Hors une faillite généralisé se règle en noyant les dettes dans la masse monétaire, c'est à dire l'inflation ou la dévaluation.
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