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Politique étrangère du Royaume-Uni


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25 minutes ago, Ciders said:

Solution élémentaire : ils emprunteront. Après tout, qui n'a pas entièrement confiance dans la solidité de la livre ? 

Non pas la livre turque, l'autre.

Emprunter des livres? Je dirais qu'ils auront plus de chance à la bilbiothèque pour le coup :tongue: (non, je n'ai même pas honte)

 

26 minutes ago, g4lly said:

T'es bien gentil avec le terme Bisounours ...

Un reste d'espoir de ma part que la situation s'arrange et se décante d'elle même sans gros accroc... T'inquiètes pas, ça va vite passer :biggrin:

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  • 6 months later...
  • 2 months later...

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/06/26/pour-le-royaume-uni-l-age-d-or-avec-la-chine-est-fini_6044273_3234.html

Boris Johnson a autorisé, en janvier, la participation de Huawei dans le réseau téléphonique 5G britannique, mais dans un maximum de 35 % des équipements et hors des éléments stratégiques du réseau. Le locataire du 10 Downing Street semble maintenant sur le point de durcir sa position. En juillet, il doit annoncer une nouvelle politique, sans doute pour limiter encore plus l’accès de Huawei aux télécoms britanniques.

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  • 3 weeks later...

https://www.nytimes.com/2020/07/14/business/huawei-uk-5g.html

L'interdiction de l'utilisation des équipements du géant technologique chinois dans les infrastructures sans fil à haut débit est un revirement majeur du Premier ministre Boris Johnson - et une grande victoire pour l'administration Trump.

La volte-face de la Grande-Bretagne est le signe d'une nouvelle volonté des pays occidentaux d'affronter la Chine, une détermination qui s'est renforcée depuis que Pékin a adopté le mois dernier une nouvelle loi de grande envergure pour resserrer son emprise sur Hong Kong, la ville semi-autonome qui était une colonie britannique jusqu'en 1997. Mardi, Robert O'Brien, conseiller du président Trump pour la sécurité nationale, était à Paris pour des réunions sur la Chine avec des homologues de Grande-Bretagne, de France, d'Allemagne et d'Italie.

Le gouvernement [britannique] a déclaré mardi qu'il interdirait l'achat de nouveaux équipements Huawei pour les réseaux 5G après décembre, et que les équipements existants déjà installés devraient être retirés des réseaux d'ici 2027.

Toutefois, la dernière évaluation de la sécurité britannique a conclu qu'il n'était pas nécessaire d'éliminer le rôle de Huawei dans les anciens réseaux 2G, 3G et 4G, et le gouvernement ne cherche pas à décourager les consommateurs d'utiliser les produits Huawei.

"L'Occident démocratique s'est réveillé tardivement de sa dépendance excessive à l'égard d'un pays dont les valeurs lui sont diamétralement opposées", a déclaré Robert Hannigan, l'ancien directeur de l'agence de surveillance britannique GCHQ, qui est maintenant cadre de la société de cybersécurité BlueVoyant.

Un tournant s'est produit en mai, lorsque l'administration Trump a annoncé une règle qui interdirait à Huawei et à ses fournisseurs d'utiliser des technologies et des logiciels américains. Cette décision, qui devrait entrer en vigueur en septembre, pourrait plonger la chaîne d'approvisionnement de Huawei dans le chaos.

"Les sanctions américaines n'ont laissé que peu de choix au Royaume-Uni", a déclaré Priya Guha, une ancienne diplomate britannique qui a représenté les intérêts du pays dans la Silicon Valley. "Il y a eu un peu d'échec et mat par les États-Unis.

La décision de la Grande-Bretagne d'interdire Huawei mettra la pression sur les autres pays européens. En Allemagne, la chancelière Angela Merkel est pressée de maintenir l'entreprise hors du nouveau réseau 5G, mais elle pèse les retombées économiques pour les constructeurs automobiles allemands, pour lesquels la Chine est un marché essentiel. L'Australie a émis une interdiction, et le Canada envisage d'en faire autant.

M. Inkster, un ancien membre du service de renseignement britannique, a averti que l'Occident risque de provoquer la Chine si elle se sent plus isolé économiquement. "Il est sérieusement nécessaire de réfléchir intensément et profondément à la question de savoir s'il est réaliste de se désengager totalement de la Chine dans ces domaines", a-t-il déclaré.

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  • 3 months later...

https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/oct/25/johnson-dangerously-close-to-one-us-president-wht-if-biden-wins

S'il devient le prochain président des États-Unis, qui sera l'"ami spécial" de M. Biden en Europe ? Certainement pas Boris Johnson.

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L'une des choses les plus essentielles à savoir sur M. Biden - ce serait en première page si quelqu'un écrivait un livre intitulé Biden for Beginners - est qu'il est un catholique extrêmement fier de ses ancêtres irlandais. M. Johnson était soit distrait soit ignorant à ce sujet lorsqu'il a déclaré qu'il était prêt à enfreindre le droit international en déshonorant les clauses concernant l'Irlande dans l'accord de retrait avec l'UE.

En cherchant des domaines où la relation pourrait encore être étroite, certains mettent l'accent sur "les questions de sécurité difficiles" - coopération militaire, lutte contre le terrorisme et renseignement - où il existe des intérêts mutuels qui ont historiquement transcendé les personnalités des dirigeants. "Lorsque les Américains cherchent une aide militaire, ils se demandent qui sont nos alliés et ce qu'ils ont", explique un conservateur de haut rang qui pense que cela compte encore. Mais les responsables du gouvernement Johnson semblent plutôt désespérés lorsqu'ils essaient de parler de l'importance du poids militaire britannique, qui est très réduit. M. Biden ne planifie aucune guerre et, même s'il le faisait, les États-Unis peuvent agir sans l'aide de la Grande-Bretagne.

"Une fois Trump parti, à quoi sert Johnson ?" De manière plus existentielle, les Britanniques peuvent se demander où sa politique a laissé le Royaume-Uni si ce n'est d'avoir l'air isolé dans un monde dangereux. Le Brexit a fracturé la relation avec l'Europe, un des piliers de la politique étrangère de l'après-guerre. Il semble maintenant très probable que l'autre pilier, une relation étroite avec les États-Unis, soit en train de trembler.

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  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...

https://www.japantimes.co.jp/news/2020/11/26/world/politics-diplomacy-world/uk-hong-kong-china-diplomacy/

La question de l'influence de la Chine au Royaume-Uni est celle de "l'achat de la légitimité", selon une personne qui connaît bien le raisonnement de la communauté du renseignement. "Ils vont acquérir des entreprises et des sociétés qui sont à la fois parfaitement légales et éthiques et ainsi acquérir de la légitimité", a déclaré cette personne. "L'élite britannique est douce et malléable et s'achète facilement".

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On 11/14/2020 at 9:31 PM, Gibbs le Cajun said:

Une très intéressante vidéo ou au début de celle-ci la journaliste rencontre l'ambassadeur de la Grande-Bretagne qui explique les relations avec le Japon.

 

Vidéo intéressante en effet et l'entretien est très sympa et résume bien la situation Britto-japonaise de l'époque.

Par contre j'ai gentiment souri au "post Brexit Global Britain", mais c'était en 2008, et c'était Theresa May aux commandes, donc je dirais que ce nétait pas si inenvisageable que ça à l'époque.

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  • 3 months later...
  • 2 months later...

https://www.newstatesman.com/politics/brexit/2021/06/uk-s-brexit-stance-doing-serious-damage-its-relationship-us (11 juin 2021)

Un morceau de papier ne peut pas compenser le manque de sérieux avec lequel le gouvernement britannique a abordé les affaires étrangères. Une nouvelle Charte de l'Atlantique, annoncée entre Johnson et Biden jeudi, fait suite à l'inclinaison déclarée de la Grande-Bretagne pour l'Indo-Pacifique. Un accord du G7 visant à établir un taux minimum d'imposition des sociétés au niveau mondial a précédé de peu la volonté du chancelier Rishi Sunak d'en exempter la City de Londres. Les appels à la puissance douce ont été accompagnés d'une réduction des dépenses de développement international. Le jour des élections, des canonnières ont été envoyées pour défendre le poisson.

Bientôt, une question frontalière plus intime se posera. Le gouvernement écossais réclame un second référendum sur l'indépendance, et Westminster aurait besoin de l'aide des États-Unis et de l'Union européenne pour faire dérailler les plans des nationalistes écossais. Il ferait mieux de commencer à se chercher des amis.

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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

Westminster aurait besoin de l'aide des États-Unis et de l'Union européenne pour faire dérailler les plans des nationalistes écossais.

Pourquoi l'UE devrait-elle s'en mêler ? C'est une affaire interne au Royaume-Uni. L'Union Européenne n'a pas à prendre position pour ou contre l'indépendance de l'Écosse ; ce serait faire ingérence dans un pays souverain qui, faut-il le rappeller ?, s'est récemment montré très opposé à toute ingérence européenne dans ses affaires.

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On 6/12/2021 at 1:29 PM, Kelkin said:

Pourquoi l'UE devrait-elle s'en mêler?

Parce qu'elle se mêle de tout ... tout le temps et presque partout ... alors l’autodétermination d'un peuple opprimé aux frontières de l'Union elle peut pas laisser passer.

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  • 2 weeks later...
On 6/14/2021 at 7:22 AM, g4lly said:

Parce qu'elle se mêle de tout ... tout le temps et presque partout ... alors l’autodétermination d'un peuple opprimé aux frontières de l'Union elle peut pas laisser passer.

Jusqu'à présent, la commission européenne a toujours dissuadé les indépendantistes écossais de passer à l'acte (notamment en laissant planer le doute sur la capacité des écossais à rejoindre - ou à rester à l'époque - dans l'UE).

Il y a trop de "bombes à retardement sécessionistes" dans les pays de l'UE (ex : catalans, minorités linguistiques en Europe de l'Est) pour jouer avec le feu. Le dogme européen, c'est que les frontières sont intangibles (même si elles sont parfois bizarres). Et que la libre circulation  et d'établissement au sein de l'UE ainsi que les protections dont disposent les minorités doivent permettre de vivre avec, en ayant au passage tué dans l'œuf les conflits de frontières sources de conflits internes.

Donc intransigeant et vocal pour garder la frontière ouverte en Irlande du Nord oui, soutien de l'indépendance de l'Ecosse non.

Modifié par Rivelo
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Voilà. L'Europe ne va pas encourager le sécessionisme dans ses états membres. Maintenant, le sécessionisme dans les pays tiers, comme par exemple avec l'indépendance du Kosovo par rapport à la Serbie, c'est une autre chose... Même si certains pays européens n'ont pas officiellement reconnu l'indépendance du Kosovo (comme, justement, l'Espagne), la posture de l'UE reste que la Serbie et le Kosovo doivent parvenir à un accord, ce qui signifie en gros que la Serbie doit accepter le fait accompli parce qu'un accord où le Kosovo retourne dans le giron serbe est très improbable.

Donc pour l'Écosse, ni soutien, ni opposition : c'est une affaire interne au Royaume-Uni. Si ça se fait "dans les règles" avec l'accord de Westminster pour un nouveau référendum et que celui-ci consacre la victoire des indépendantistes (ce qui est plus facile à dire qu'à obtenir), et bien très bien. Sinon, pas d'Écosse indépendante.

 

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  • 11 months later...
il y a 44 minutes, collectionneur a dit :

Le Commonwealth s'est accru le samedi 25 juin 2022 de deux nouveaux membres. Des pays de l'Afrique francophone, le Gabon et le Togo, 54 pays au total !

https://www.20minutes.fr/monde/3315451-20220626-commonwealth-gabon-togo-rejoignent-organisation

Le Rwanda a connu un fort développement économique et social depuis leur intégration au sein du Commonwealth, et le fait de lorgner sur le fond du commonwealth et intégrer la zone de libre-échange de l'organisation ont de quoi séduire beaucoup de monde.

Modifié par Rochambeau
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Il y a 11 heures, Rochambeau a dit :

Le Rwanda a connu un fort développement économique et social depuis leur intégration au sein du Commonwealth, et le fait de lorgner sur le fond du commonwealth et intégrer la zone de libre-échange de l'organisation ont de quoi séduire beaucoup de monde.

Et Boris est prêt à tout pour montrer qu'il est puissant même sans l'UE 

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