Boule75 Posté(e) le 1 juin Share Posté(e) le 1 juin Le Guardian en rajoute une petite couche (via Deepl) : La plus grande usine de Boeing est en « mode panique », selon les travailleurs et les responsables syndicaux, les dirigeants étant accusés de harceler le personnel pour qu'il garde le silence sur les problèmes de qualité. L'avionneur américain est aux prises avec une crise de sécurité déclenchée par l'explosion d'un panneau de cabine lors d'un vol en janvier, ainsi qu'avec un examen minutieux de sa chaîne de production, les autorités de régulation ayant lancé une série d'enquêtes. Son site d'Everett, dans l'État de Washington, considéré comme le plus grand bâtiment industriel du monde, est au cœur des activités de Boeing, responsable de la construction d'avions tels que le 747 et le 767, ainsi que de la réparation du 787 Dreamliner. Un mécanicien du site, qui travaille pour Boeing depuis plus de trente ans, a affirmé que le site était « plein » d'avions 787 défectueux à réparer. [...] 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin Le 01/06/2024 à 08:38, Picdelamirand-oil a dit : Du jamais vu dans l'aéronautique : Boeing mis sous tutelle par le gendarme américain de l’aérien Le 02/06/2024 à 01:46, Boule75 a dit : Le Guardian en rajoute une petite couche (via Deepl) : La plus grande usine de Boeing est en « mode panique », selon les travailleurs et les responsables syndicaux, les dirigeants étant accusés de harceler le personnel pour qu'il garde le silence sur les problèmes de qualité. L'avionneur américain est aux prises avec une crise de sécurité déclenchée par l'explosion d'un panneau de cabine lors d'un vol en janvier, ainsi qu'avec un examen minutieux de sa chaîne de production, les autorités de régulation ayant lancé une série d'enquêtes. Son site d'Everett, dans l'État de Washington, considéré comme le plus grand bâtiment industriel du monde, est au cœur des activités de Boeing, responsable de la construction d'avions tels que le 747 et le 767, ainsi que de la réparation du 787 Dreamliner. Un mécanicien du site, qui travaille pour Boeing depuis plus de trente ans, a affirmé que le site était « plein » d'avions 787 défectueux à réparer. [...] La production du MAX interdite d'augmenter tant que BOEING n'aura pas prouvé l'efficacité de ses mesures !! Par ailleurs, les dirigeants de Boeing, dont le PDG Dave Calhoun, ont rencontré l'Administration fédérale de l'aviation pour présenter les changements radicaux apportés au processus de production et aux systèmes de sécurité de l'entreprise. Le plan de Boeing prévoit une meilleure formation des employés, des instructions plus claires pour les ouvriers des chaînes de montage et la prévention de l'envoi par les fournisseurs de pièces d'avion défectueuses. Selon l'entreprise, elle a déjà mis en œuvre plusieurs nouveaux plans de contrôle de la qualité, notamment l'achat de 7 500 nouveaux outils et équipements, la mise à jour de 400 instructions destinées aux employés et la production de 300 heures de matériel de formation pour les employés. Le directeur général de Boeing pour les avions commerciaux a déclaré : « Nous réussirons en équipe et nous appliquerons la sécurité, la qualité et la conformité dans tout ce que nous faisons ». Malgré les nouveaux protocoles et les améliorations, la FAA veut en savoir plus. L'agence déclare qu'elle n'autorisera pas Boeing à augmenter sa production d'avions MAX tant qu'elle ne sera pas satisfaite de la qualité de la production. Mike Whitaker, directeur de la FAA, a déclaré qu'il ne pensait pas que cela se produirait avant plusieurs mois. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin Richard Aboulafia, analyste de longue date et consultant chez AeroDynamic Advisory, a déclaré que malgré tous les revers, Boeing dispose toujours d’un puissant mélange de produits en forte demande, de technologie et de personnes. https://apnews.com/article/boeing-financials-crisis-faa-oversight-b078e483942c03bc250085e9a0023ace « Même s’ils sont n ° 2 et ont des problèmes majeurs, ils sont toujours dans un marché très fort et une industrie qui a des barrières à l’entrée très élevées », a-t-il déclaré. Et malgré des pertes massives – environ 24 milliards de dollars au cours des cinq dernières années – la société ne risque pas de faire faillite, a déclaré Aboulafia. « Ce n’est pas General Motors en 2008 ou Lockheed en 1971 », a déclaré Aboulafia, faisant référence à deux sociétés emblématiques qui avaient besoin de renflouements massifs du gouvernement ou de garanties de prêts pour survivre. Tous ces facteurs expliquent pourquoi 20 analystes dans une enquête FactSet évaluent les actions de Boeing comme « Acheter » ou « Surpondérer » et seulement deux ont des notes « Vendre ». (Cinq ont des cotes « Hold ».) Boeing a déclaré que la perte du premier trimestre, hors éléments exceptionnels, s’élevait à 1,13 $ par action, ce qui était mieux que la perte de 1,63 $ par action prévue par les analystes, selon une enquête de FactSet. Le chiffre d’affaires a chuté de 7,5 %, à 16,57 milliards $. Moody’s a abaissé la note de la dette non garantie de Boeing d’un cran à Baa3, la note la plus basse de qualité investissement, citant la faible performance de l’activité avions commerciaux. Les actions de Boeing Co. ont clôturé en baisse de 3 %. Ils ont chuté de 34 % depuis l’explosion de l’Alaska. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin Déboires de Boeing : le patron démissionnaire convoqué par une commission d'enquête du Sénat 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 20 juin Share Posté(e) le 20 juin (modifié) Les familles ne lâchent pas Boeing et ils veulent leur faire cracher 25..... MILLIARDS ! https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/boeing-des-familles-de-victimes-de-crash-reclament-pres-de-25-milliards-de-dollars-1000297.html Ce qui ferait 72 millions d'euros pas victime... Pourtant, il y a déjà eu un premier accord financier qui avait été conclu avec les familles Modifié le 20 juin par Claudio Lopez 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin https://www.nytimes.com/2024/06/21/us/politics/boeing-doj-deferred-prosecution-agreement.html Boeing pourrait échapper à des poursuites pénales pour violation de l'accord amiable Le ministère de la justice pourrait exiger du constructeur aéronautique qu'il mette en place un contrôleur fédéral indépendant chargé de superviser les questions de sécurité et de qualité. Le ministère de la Justice envisage de permettre à Boeing d'éviter des poursuites pénales pour avoir violé les termes d'un règlement de 2021 lié aux problèmes du modèle 737 Max 8 de l'entreprise qui ont conduit à deux accidents d'avion mortels en 2018 et 2019, selon des personnes familières avec les discussions. Le ministère devrait prendre une décision sur l'affaire d'ici la fin du mois. Les procureurs n'ont pas pris de décision définitive et n'ont pas non plus exclu de porter des accusations contre Boeing ou de négocier un éventuel accord de plaidoyer dans lequel l'entreprise admettrait une certaine culpabilité, ont déclaré les personnes. Il est possible que toute résolution négociée - sous la forme d'un accord de report des poursuites ou d'un accord de plaidoyer dans lequel la société reconnaîtrait ses torts - inclue la nomination d'un contrôleur indépendant chargé de superviser les protocoles de sécurité de la société. Proposer à Boeing ce que l'on appelle un accord de report des poursuites, qui est souvent utilisé pour imposer des obligations de contrôle et de conformité aux entreprises accusées de délits financiers ou de corruption, plutôt que d'essayer de condamner l'entreprise, permettrait d'éviter les incertitudes d'un procès pénal. Mais cet accord mettrait en colère les familles des passagers tués dans les accidents récents, qui veulent que la compagnie paie pour ses manquements en matière de sécurité. Alors que les procureurs envisagent un nouvel accord, ils ont récemment indiqué aux familles qu'ils n'excluaient pas d'engager des poursuites, selon une personne informée de l'échange. En mai, les procureurs fédéraux ont déclaré que Boeing avait enfreint un précédent accord de poursuite différée en ne mettant pas en place et en ne maintenant pas un programme visant à détecter et à prévenir les violations des lois anti-fraude américaines. L'accord a été conclu en 2021, après que Boeing a admis devant un tribunal que deux de ses employés avaient induit en erreur les autorités fédérales chargées de la sécurité aérienne au sujet d'une pièce en cause dans les deux crashs. La violation de cet accord par le constructeur aéronautique a permis au ministère de la justice d'engager des poursuites pénales. Toutefois, certains fonctionnaires du ministère ont exprimé leur inquiétude quant au fait qu'engager des poursuites pénales contre Boeing serait trop risqué d'un point de vue juridique. Ils considèrent la nomination d'un organisme de surveillance indépendant comme un moyen plus rapide et plus efficace de s'assurer que l'entreprise en difficulté améliore ses procédures de sécurité, de fabrication et de contrôle de la qualité. La décision de renoncer aux poursuites pénales serait une victoire pour Boeing, ses clients, ses employés et ses actionnaires, étant donné qu'un tel procès a déjà contraint des entreprises à déposer le bilan par le passé. C'est notamment le cas d'Arthur Andersen, un cabinet comptable américain autrefois célèbre, qui s'est effondré après avoir été condamné au niveau fédéral pour obstruction à la justice en raison de son rôle dans le scandale Enron en 2001. Sa disparition a eu des répercussions sur le système financier et rappelle les effets dévastateurs que des poursuites à l'encontre de Boeing pourraient avoir sur une entreprise essentielle à l'industrie aéronautique américaine. Si Boeing est reconnu coupable d'un délit de fraude, il pourrait ne plus être autorisé à recevoir des contrats gouvernementaux, y compris des contrats militaires, qui représentent une part importante de son chiffre d'affaires. Ce serait un nouveau coup dur pour une entreprise qui a dû faire face à d'importants problèmes de qualité et de sécurité, notamment en janvier dernier, lorsqu'un panneau d'un Boeing 737 Max 9 exploité par Alaska Airlines a explosé en plein vol, exposant les passagers à l'air extérieur à des milliers de mètres au-dessus du sol. Le ministère de la justice a également ouvert une enquête criminelle à l'encontre de Boeing à la suite de l'incident d'Alaska Airlines. L'administration fédérale de l'aviation a fait l'objet de nombreuses critiques pour n'avoir pas suffisamment surveillé Boeing depuis l'accident du Max 8. L'agence n'a pas immobilisé le 737 Max 8 après le premier accident survenu au large des côtes indonésiennes en 2018, qui a coûté la vie aux 189 personnes à bord. Au lieu de cela, elle a attendu un deuxième crash début 2019 en Éthiopie, qui a tué 157 personnes, pour finalement clouer les jets au sol. Les détracteurs de la F.A.A. ont également déclaré qu'elle s'appuyait trop sur Boeing pour mener à bien ses travaux de sécurité au nom du gouvernement. Mike Whitaker, l'administrateur de la F.A.A., a déclaré lors d'une audition au Sénat ce mois-ci que l'agence avait été trop passive dans sa surveillance de Boeing et que des mesures étaient prises pour changer cela. La décision du ministère de la justice de nommer un contrôleur fédéral indiquerait clairement qu'il ne fait pas confiance à la F.A.A. pour tenir Boeing responsable des changements en matière de sécurité et de qualité que beaucoup réclament, a déclaré Mark Lindquist, un avocat des familles des victimes du crash du Max 8 qui représente maintenant les passagers du vol d'Alaska Airlines. Un nouvel accord de poursuite différée permettrait au ministère de la justice de résoudre la violation de Boeing sans risquer un verdict de culpabilité qui pourrait potentiellement nuire à l'une des entreprises les plus importantes du pays sur le plan économique. La décision de ne pas poursuivre Boeing pour la violation de l'accord de 2021 serait toutefois un coup dur pour les familles des personnes tuées dans les accidents du Max 8. Les membres de ces familles ont critiqué le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, lors d'une audition au Sénat qui s'est tenue cette semaine sur les efforts déployés par l'entreprise pour remédier à ses récents manquements en matière de qualité et de sécurité. Les sénateurs ont interrogé M. Calhoun sur des questions telles que la falsification d'inspections de pièces d'avion critiques et les représailles de l'entreprise à l'encontre des employés qui ont soulevé des problèmes de sécurité. Le ministère de la justice a commencé à préparer les familles des victimes du crash du Max 8 à cette annonce le mois dernier, en les rencontrant pendant environ six heures pour les informer de l'évolution de l'affaire et entendre leurs préoccupations. Les familles ont exprimé leur frustration à l'égard du ministère de la justice, qui n'a pas poursuivi Boeing de manière agressive après l'épisode de l'avion d'Alaska Airlines. Les familles ont dit à Glenn Leon, responsable de la lutte contre la fraude au ministère de la justice, qu'elles voulaient que les procureurs poursuivent les dirigeants de Boeing. Mais il leur a été dit, au cours de la réunion, que le ministère pensait qu'un verdict de culpabilité de la part d'un jury serait peu probable. Le ministère a perdu la seule affaire pénale contre une personne liée aux crashs du Max en 2022, lorsqu'un jury a acquitté un ancien pilote technique de Boeing, Mark A. Forkner, accusé d'avoir escroqué deux clients de l'entreprise. Le ministère de la justice s'est refusé à tout commentaire. M. Lindquist, l'avocat des familles, a déclaré que les fonctionnaires du ministère de la justice avaient mentionné un accord de poursuite différée comme une option et avaient expliqué aux familles les avantages d'un tel accord. Le ministère a également souligné les risques d'un procès. Néanmoins, a déclaré M. Lindquist, les familles voulaient que justice soit faite, et un autre accord pour la société, dans lequel elle éviterait les poursuites, ne donnerait pas l'impression d'une responsabilisation. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 24 juin Share Posté(e) le 24 juin Boeing May 2024 orders & deliveries : Boeing has released its orders & deliverie : its reports of May 2024. In this month, the manufacturer received orders for four aircraft and delivered 24 new Boeings So far in 2024, Boeing has logged 142 orders and conducted 131 deliveries https://www.scramble.nl/civil-news/boeing-may-2024-orders-deliveries Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 25 juin Share Posté(e) le 25 juin Encore des problème sur le Max. Ce coup-ci sur la pressurisation ... https://www.lefigaro.fr/conjoncture/un-boeing-737-max-chute-de-plus-de-8000-metres-a-cause-d-un-probleme-de-pressurisation-plusieurs-blesses-20240625 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Les premiers astronautes du vaisseau Starliner de Boeing coincés sur la station spatiale internationale Butch Wilmore et Suni Williams flottent toujours à bord de la capsule spatiale du Starliner, arrimée à la Station spatiale internationale (ISS) sans date de retour sur Terre pour l’instant Loi de Murphy ou loi des séries, que ce soit dans les airs ou dans l’espace, pour Boeing… ça bat de l’aile. Les astronautes de la NASA Butch Wilmore et Suni Williams flottent toujours dans la Station spatiale internationale (ISS) à bord de la capsule spatiale Starliner de Boeing, rapporte le site en ligne Morning Brew. Pas de panique selon la NASA toutefois, qui estime qu’il ne s’agit pas d’une situation majeure. Starliner qui est amarré à l’ISS peut rentrer immédiatement et en toute sécurité en cas d’urgence, mais un problème sur ses propulseurs a conduit la célèbre agence spatiale américaine à reconnaître vendredi un report du rapatriement des deux passagers. Le compte à rebours est lancé Les deux astronautes étaient censés passer seulement huit jours dans l’ISS et rentrer chez eux le 14 juin… Leur date de retour est à présent reportée au mois de juillet, précisent encore nos confrères. Pas le choix de toute façon car un compte à rebours est lancé depuis qu’ils ont atteint la Station spatiale internationale le 5 juin dernier. Un premier cap important déjà franchi malgré quelques incidents techniques durant le trajet. Starliner n’était destiné à passer que quarante-cinq jours sur l’ISS, ce qui donne une date butoir d’un retour au 21 juillet prochain, maximum. Si tout va bien. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. TarpTent Posté(e) le 3 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 juillet Le 26/06/2024 à 14:05, Picdelamirand-oil a dit : Les premiers astronautes du vaisseau Starliner de Boeing coincés sur la station spatiale internationale Butch Wilmore et Suni Williams flottent toujours à bord de la capsule spatiale du Starliner, arrimée à la Station spatiale internationale (ISS) sans date de retour sur Terre pour l’instant Loi de Murphy ou loi des séries, que ce soit dans les airs ou dans l’espace, pour Boeing… ça bat de l’aile. Les astronautes de la NASA Butch Wilmore et Suni Williams flottent toujours dans la Station spatiale internationale (ISS) à bord de la capsule spatiale Starliner de Boeing, rapporte le site en ligne Morning Brew. Pas de panique selon la NASA toutefois, qui estime qu’il ne s’agit pas d’une situation majeure. Starliner qui est amarré à l’ISS peut rentrer immédiatement et en toute sécurité en cas d’urgence, mais un problème sur ses propulseurs a conduit la célèbre agence spatiale américaine à reconnaître vendredi un report du rapatriement des deux passagers. Le compte à rebours est lancé Les deux astronautes étaient censés passer seulement huit jours dans l’ISS et rentrer chez eux le 14 juin… Leur date de retour est à présent reportée au mois de juillet, précisent encore nos confrères. Pas le choix de toute façon car un compte à rebours est lancé depuis qu’ils ont atteint la Station spatiale internationale le 5 juin dernier. Un premier cap important déjà franchi malgré quelques incidents techniques durant le trajet. Starliner n’était destiné à passer que quarante-cinq jours sur l’ISS, ce qui donne une date butoir d’un retour au 21 juillet prochain, maximum. Si tout va bien. C’est un peu dommage de relayer cet article ici quand on a sur le fil aérospatial une explication bien plus documentée sur la situation actuelle, et moins partisane que celle-ci, très orientée. Le Starliner n’a pas eu un vol facile et les soucis de fuite d’hélium et d’impact sur les thrusters ont abondamment été commentés, et à raison. Pour autant, le comportement du Starliner amarré à l’ISS est très sain, les thrusters ont été re-testés et tous donnent satisfaction sauf 1 seul qui restera coupé. Les tests effectués après amarrage à l’ISS ont montré que le starliner pourrait effectuer les manoeuvres de désorbitage sans souci, et le retour sur Terre des astronautes n’est pas en risque. La Nasa a acté officiellement que ce retour pouvait s’effectuer à n’importe quel moment avec le Starliner. Par contre, comme des sorties extra-vehiculaires sont prévues sur début juillet, la Nasa ne souhaite pas surcharger le travail des équipages ni des équipes au sol, et a pris la décision de repousser le retour sur Terre de l’équipage su Starliner. Le créneau est ouvert en moyenne tous les 4 jours. Pendant ce temps, la Nasa et l’équipage ont lancé les opérations de documentation de certification du Starliner à l’aide de tests extensibles du vaisseau dans l’espace, comme cela avait été réalisé en son temps avec la capsule Demo-2 de SpaceX. Ce qui est à peu près acté aujourd’hui : - La conception du Starliner est un peu bancale, et les petites fuites d’hélium ne seront sans doute jamais corrigées. Tout au plus pourront-elles être évitées avec des valves qui seront fermées, comme actuellement. - Le comportement du Starliner en orbite semble très satisfaisant, sauf concernant sur ce vol les thrusters, ce qui a incité la Nasa à considérer qu’il ne fallait pas utiliser ce module pour rehausser l’altitude de l’ISS en l’état. - La Nasa a donné le go pour l’utilisation du Starliner pour ramener les astronautes sur Terre, et on espère tous que ça se passera bien. Avec un retour réussi, le Starliner entrera officiellement en service opérationnel, et l’on pourra continuer à se moquer des petites défaillances sui continueront certainement d’apparaitre de temps en temps. le lien vers les déclarations plus complètes de la Nasa, le 21 juin, sui avaient été relayées ici : 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 9 juillet Share Posté(e) le 9 juillet Boeing : les générateurs d'oxygène de plus de 2.600 avions doivent être inspectés Le régulateur américain de l'aviation a indiqué ce lundi que si le problème n'est pas résolu, les générateurs pourraient devenir « non fonctionnels » et ne pas pouvoir « fournir de l'oxygène supplémentaire aux passagers pendant un épisode de dépressurisation ». Les avions concernés ne resteront pas cloués au sol. Publié le 8 juil. 2024 à 22:50Mis à jour le 8 juil. 2024 à 22:56 La liste d'ennuis s'allonge pour Boeing. Ce lundi, le régulateur américain de l'aviation (FAA) a indiqué que les générateurs d'oxygène de plus de 2.600 avions de la famille des 737 de l'avionneur américain doivent être « immédiatement » inspectés pour assurer qu'ils soient en bonne position. Selon la FAA, cette inspection doit être réalisée « d'ici 120 à 150 jours ». Elle concerne « certains Boeing 737-8, 9, -8200, -700, -800, et -900ER », c'est-à-dire d'anciennes et de nouvelles générations. Au total, quelque 2.612 avions enregistrés aux Etats-Unis doivent être inspectés, a précisé la FAA, sans ordonner que les avions concernés soient cloués au sol dans l'intervalle. Les masques à oxygène concernés La directive concerne le dispositif de masques à oxygène mis à disposition des passagers en cas de dépressurisation de la cabine pendant le vol. Elle découle, selon le régulateur, de plusieurs signalements selon lesquels les équipements situés au-dessus des sièges avec éclairages, ventilation, et d'où tombent les masques à oxygène en cas d'urgence se sont déplacés à cause d'une « défaillance de l'accroche ». Selon le document diffusé par la FAA, Boeing a examiné cet équipement et identifié que le problème venait d'un point d'attache des sangles des générateurs. Tous les avions de la famille des 737 n'ont pas été équipés de cette façon mais, par précaution, ils doivent tous être inspectés. De son côté, l'avionneur américain indique avoir fourni en juin aux compagnies aériennes des instructions pour vérifier ces sangles. « Un nouvel adhésif utilisé sur les sangles en août 2019 s'est révélé, dans certaines circonstances, avoir permis aux blocs de bouger jusqu'à 1,90 cm », a précisé Boeing. « Nous avons repris l'adhésif d'origine pour toutes les nouvelles livraisons pour assurer que les générateurs restent fermement en place, comme prévu ». « Incapacité de fournir de l'oxygène supplémentaire » Si ce problème n'est pas résolu, a relevé la FAA, les générateurs d'oxygène peuvent se « déplacer et devenir non fonctionnels, ce qui les rendrait dans l'incapacité de fournir de l'oxygène supplémentaire aux passagers pendant un épisode de dépressurisation ». Les inspections menées à ce stade sur les avions en attente de livraison et sur la flotte en service n'ont pas identifié de dysfonctionnement de blocs. Et, lorsque des masques à oxygène ont été déployés en vol, les générateurs ont fonctionné correctement. Cette annonce intervient quelques heures après l'annonce d'un accord de plaider-coupable passé entre l'avionneur et le ministère de la Justice américain dans le dossier pénal lié aux deux accidents de 737 MAX en 2018 et 2019, qui ont fait 346 morts. Ce deal permet à Boeing d'éviter un procès embarrassant et à l'issue incertaine dans la période de turbulences qu'il traverse. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 10 juillet Share Posté(e) le 10 juillet (modifié) Annulé ... Modifié le 10 juillet par Bechar06 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 10 juillet Share Posté(e) le 10 juillet (modifié) In June 2024, Boeing received orders for fourteen aircraft, two cancellations, and was able to deliver 44 new Boeings In total, Boeing now has received 156 orders 41 cancellations, leaving a net of 115 orders. It so far delivered 175 aircraft to customers in 2024. https://www.scramble.nl/civil-news/boeing-june-2024-orders-deliveries [ In total, Airbus has now logged 327 orders and 17 cancellations, resulting in a net of 310 orders for 2024. The number of deliveries stands at 323. ] Modifié le 10 juillet par Bechar06 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 31 juillet Share Posté(e) le 31 juillet https://breakingdefense.com/2024/07/boeing-taps-kelly-ortberg-former-rockwell-collins-head-as-new-ceo/ Kelly Ortberg, un ancien de Rockwell Collins a la tete de Boeing a partir du 8 aout. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 14 août Share Posté(e) le 14 août Boeing Boeing : https://www.scramble.nl/civil-news/boeing-july-2024-orders-deliveries "Boeing has released its July 2024 figures. In the last month, the manufacturer received orders for 72 aircraft, one cancellation and was able to deliver 43 new Boeings to its customers." "In total, Boeing has now received a total of 228 orders and 42 cancellations, leaving a net of 186 aircraft. The number of deliveries stands at 218" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août Il y a 9 heures, Bechar06 a dit : Boeing Boeing : https://www.scramble.nl/civil-news/boeing-july-2024-orders-deliveries "Boeing has released its July 2024 figures. In the last month, the manufacturer received orders for 72 aircraft, one cancellation and was able to deliver 43 new Boeings to its customers." "In total, Boeing has now received a total of 228 orders and 42 cancellations, leaving a net of 186 aircraft. The number of deliveries stands at 218" Dur dur comme résultats pour Boeing même si la période est plutôt creuse... Airbus a reçu en comparaison 310 commandes nets et livré 330 appareils. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août Il y a 6 heures, Ronfly a dit : Dur dur comme résultats pour Boeing même si la période est plutôt creuse... Airbus a reçu en comparaison 310 commandes nets et livré 330 appareils. Par contre côté militaire c’est la fête pour eux. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 20 août Share Posté(e) le 20 août Boeing suspend la certification du 777X, à cause d'une pièce défectueuse La découverte de microfissures sur les biellettes de poussée des trois B777 d'essai a contraint Boeing à interrompre sine die les vols de certification de son nouveau gros-porteur long-courrier, qui accuse déjà cinq ans de retard sur son calendrier initial. Les clients du Boeing 777-9 risquent de devoir patienter encore un peu plus longtemps. L'avionneur américain a dû interrompre, une nouvelle fois, les vols d'essai de son nouveau gros-porteur long-courrier, après la découverte, ce week-end, d'une fragilité structurelle sur l'une des pièces critiques de fixation du moteur. De quoi retarder encore un peu plus la certification du dernier modèle de Boeing, qui a déjà accumulé cinq ans de retard sur le calendrier, et occasionner quelques cheveux blancs supplémentaires à son nouveau patron, Kelly Ortberg . L'information, dévoilée par le site spécialisé américain « The Air Current », a été confirmée lundi soir par Boeing, sans précision supplémentaire concernant le niveau de gravité du problème ou la durée d'interruption des vols. Seule certitude : les trois appareils dédiés aux vols de certification, ont tous été cloués au sol, après la découverte sur les trois avions, de microfissures sur les « thrust link » (biellettes de poussée). Il s'agit d'une sorte de barre en titane - il y en a deux par moteur - conçue pour transférer de l'avant à l'arrière, une partie des contraintes mécaniques produites par la poussée du moteur. Donc une pièce critique pour la sécurité. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 20 août Share Posté(e) le 20 août De nouveaux problèmes pour Boeing ? Une inspection des sièges de pilotes de centaines de Boeing 787 a été ordonnée Les sièges des pilotes de centaines de Boeing 787 vont devoir être inspectés, après un incident en mars sur un vol de la compagnie chilienne Latam au cours duquel l'avion avait soudainement perdu de l'altitude, blessant une cinquantaine de passagers, a annoncé lundi le régulateur américain. L'incident était survenu après une série de dysfonctionnements sur des appareils Boeing, qui ont soulevé des doutes sur les contrôles qualité de l'avionneur américain. Les passagers dont la ceinture de sécurité n'était pas bouclée avaient été propulsés au plafond après une soudaine perte d'altitude de l'avion. Le Boeing 787 Dreamliner, opéré par la compagnie chilienne Latam, reliait Sydney, en Australie, à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Le régulateur américain de l'aviation civile (FAA) a demandé ces inspections après un rapport ayant fait état d'un "mouvement vers l'avant non maîtrisé du siège du capitaine qui a entraîné une descente rapide", selon un communiqué. Quelque 158 appareils enregistrés aux Etats-Unis sont concernés par cette directive de navigabilité, et 737 à travers le monde, indique la FAA. Depuis l'incident, quatre autres occurrences de "mouvements horizontaux non maîtrisés" des sièges de pilotes ou copilotes ont été rapportées par Boeing à la FAA, précise cette dernière. Pour trois de ces cas, les leviers d'ajustement sur le siège étaient trop "lâches". Un mouvement "non intentionnel et prolongé du siège" peut entraîner une manipulation "non intentionnelle et abrupte des commandes de vol, qui pourrait entraîner une descente rapide de l'avion et blesser gravement les passagers et le personnel de bord", explique la FAA pour justifier sa directive. Sollicité, Boeing n'a pas réagi dans l'immédiat. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 août Share Posté(e) le 24 août https://aviationweek.com/aerospace/manufacturing-supply-chain/opinion-why-boeing-headquarters-should-move-back-seattle (2 mai 2024) En 2001, les dirigeants de Boeing ont pris la décision « stratégique » de s'éloigner de la production et du développement d'avions dans l'État de Washington. Le siège social a d'abord été transféré à Chicago. En 2022, il a de nouveau été déplacé à Arlington, en Virginie, à côté du Pentagone. https://www.businessinsider.com/boeing-ceo-seattle-move-early-sign-of-new-priorities-2024-8 (1er août 2024) Le Seattle Times a rapporté que M. Ortberg avait choisi de s'installer à Seattle, où Boeing a été fondé en 1916 et où la société a eu son siège pendant plus de 80 ans. C'est un premier signe que l'ancien patron de Rockwell Collins donnera la priorité à la qualité de la production plutôt qu'aux performances financières - un changement qui s'impose, en particulier à la suite de l'accident d'Alaska Airlines. En février, une enquête de l'Administration fédérale de l'aviation (FAA) a révélé « un décalage entre la direction générale de Boeing et d'autres membres de l'organisation en ce qui concerne la culture de la sécurité ». Plus tard dans le mois, le Seattle Times a rapporté que le conseil d'administration de Boeing avait rejeté la demande d'un actionnaire de rapatrier le siège de l'entreprise à Seattle. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 8 septembre Share Posté(e) le 8 septembre Boeing peut espérer mettre fin au spectre d'une grève massive Citation l'avionneur et son principal syndicat, l'International Association of Machinists (IAM), ont déclaré dimanche avoir conclu un accord historique prévoyant une augmentation de salaire de 25 % sur quatre ans et une prime de 3.000 euros. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 11 septembre Share Posté(e) le 11 septembre https://www.scramble.nl/civil-news/boeing-august-2024-orders-deliveries In August 2024, the manufacturer secured 22 orders, one cancellation and delivered 40 new Boeings. La revue ne fait plus de cumul acquis annuellement 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 13 septembre Share Posté(e) le 13 septembre C'est la grève chez Boeing ... ca va pas aider ... 33 000 employés parmi les 150 000 américains font grève https://edition.cnn.com/2024/09/13/business/strike-boeing-vote-iam-751-hnk-intl/index.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 14 septembre Share Posté(e) le 14 septembre (modifié) Il y a 18 heures, Titus K a dit : C'est la grève chez Boeing ... ca va pas aider ... 33 000 employés parmi les 150 000 américains font grève https://edition.cnn.com/2024/09/13/business/strike-boeing-vote-iam-751-hnk-intl/index.html Les syndicats employés trouvent que compte tenu des performances exceptionnelles de Boeing une augmentation de salaire de 25 % sur quatre ans et une prime de 3.000 euros, ce n'est pas suffisant. Modifié le 14 septembre par Picdelamirand-oil 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 septembre Share Posté(e) le 14 septembre il y a 56 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Les syndicats employés trouvent que compte tenu des performances exceptionnelles de Boeing une augmentation de salaire de 25 % sur quatre ans et une prime de 3.000 euros, ce n'est pas suffisant. https://florida-invest.com/actualite-immobilier-usa/analyses/point-inflation-americaine-mois-mai-2024/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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