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Le nouveau patron de Boeing a décidé de se séparer de Ted Colbert, entré chez le constructeur depuis 15 ans et président de la division défense et spatial (Boeing Defense, Space & Security, ou BDS) depuis 2,5 ans.

Dans l’absolu, ce n’est pas forcément son départ qui est intéressant, mais quel profil sera identifié pour le remplacer.

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Il y a 2 heures, TarpTent a dit :

Le nouveau patron de Boeing a décidé de se séparer de Ted Colbert, entré chez le constructeur depuis 15 ans et président de la division défense et spatial (Boeing Defense, Space & Security, ou BDS) depuis 2,5 ans.

Dans l’absolu, ce n’est pas forcément son départ qui est intéressant, mais quel profil sera identifié pour le remplacer.

Vu que dans la défense ça va à peu près à l'exception du KC-46, j'imagine que la raison de son éviction c'est le spatial...

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Boeing : des « recommandations urgentes de sécurité » émises contre certains 737 MAX

Le régulateur aérien FAA doit déterminer si les éléments défectueux doivent être retirés des avions toujours en exploitation.

Une nouvelle épine dans le pied de Boeing ? L'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB) a émis ce jeudi des « recommandations urgentes de sécurité » concernant le système de gouvernail de certains Boeing 737, à cause d'un risque de blocage ou de gêne d'une partie du dispositif. Sollicité par l'AFP, Boeing n'a pas été en mesure de commenter dans l'immédiat.

Le régulateur aérien FAA doit déterminer si les éléments défectueux doivent être retirés des avions toujours en exploitation. Il a précisé dans une déclaration distincte avoir suivi « étroitement » l'enquête de la NTSB et avoir prévu une réunion dès vendredi pour « déterminer les prochaines étapes ».

La recommandation de la NTSB fait suite à un incident survenu le 6 février sur un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie américaine United Airlines, dont les pédales de gouvernail s'étaient bloquées en position neutre alors qu'il roulait sur le tarmac après s'être posé à l'aéroport de Newark, près de New York. Le commandant de bord avait dû utiliser les commandes du train d'atterrissage avant pour contrôler la direction de l'avion, qui n'a pas été endommagé, explique la NTSB dans un communiqué, précisant qu'aucun des 155 passagers et membres d'équipage n'avaient été blessés.

Un joint mal installé

L'équipement incriminé - un actionneur de guidage fabriqué par la société américaine Collins Aerospace (filiale de RTX) - s'est révélé contenir un composant défectueux : un joint mal installé à l'assemblage laisse s'infiltrer de l'humidité qui, dans certaines circonstances, peut geler et ainsi limiter les mouvements du dispositif de gouvernail, poursuit le communiqué.

Collins a informé Boeing que plus de 353 actionneurs lui ayant été livrés depuis février 2017 étaient porteurs de ce défaut. Ils ont été installés sur la dérive arrière de certains 737 NG et 737 MAX, version actuelle de la famille du 737. United est la seule compagnie américaine à avoir reçu des avions ayant ce défaut, et plus aucun ne serait en service à ce jour.

Sous étroite surveillance

Boeing est sous étroite surveillance de la FAA depuis un incident en vol sur un 737 MAX 9 de la compagnie aérienne Alaska Airlines, début janvier. Il a ravivé les questions sur la qualité et la conformité de sa production, déjà mises en cause après le crash de deux 737 MAX 8 en 2018 et en 2019, qui ont fait 346 morts, puis par une série de problèmes de fabrication tout au long de 2023.

Entre autres conséquences, la direction du groupe a été remaniée en mars et un nouveau patron , Kelly Ortberg, est arrivé le 8 août. Ce dernier a dirigé Rockwell Collins de 2013 à 2018, devenu Collins Aerospace après son rachat par United Technologies en novembre 2018.

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  • 3 weeks later...
Il y a 7 heures, gianks a dit :

Pardon? Malgré les ventes de F-15 à ne plus savoir qu'en faire? :blink::mellow: Ils en ont vendu plus en 10 ans, et pour plus cher, que Dassault n'a vendu de Rafale! Et c'est sans compter le reste...

C'est un problème de management et de gestion de programmes?

On lit par exemple que les problèmes sur le T-7A qui coûte plus cher que prévu représentent 900 millions des 2 milliards de perte! Je croyais qu'ils s'étaient alliés avec SAAB justement pour s'éviter de devoir gérer un programme de petit avion léger de façon trop complexe? Les deux entreprises bossent de plus avec les mêmes outils, à savoir CATIA + 3DExperience de Dassault Systèmes, donc ce n'est pas ça le souci.

Entre ça et le Starliner il y a quelque chose de pourri dans cette entreprise.

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Boeing lance un appel géant aux marchés pour éviter la faillite

L'avionneur est menacé par les agences de notation d'être classé dans la catégorie des obligations pourries. L'entreprise, qui porte une dette de 52 milliards de dollars, contre-attaque avec un plan de financement potentiel qui pourrait atteindre 25 milliards. Et obtient un sursis de 10 milliards.

Boeing, en grande difficulté, a dévoilé mardi les mesures financières qu'il va tenter de mettre en œuvre pour sauver l'entreprise de l'impasse. Mis à mal par la crise du Covid, celle de son avion phare, le 737 MAX, des problèmes récurrents de production, et à présent plombé par une importante grève dans ses usines de production de Renton et d'Everett, au nord-ouest des Etats-Unis, le constructeur aéronautique espère renflouer sa trésorerie et redresser la barre par un gigantesque appel au marché.

 

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il y a 21 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Boeing lance un appel géant aux marchés pour éviter la faillite

L'avionneur est menacé par les agences de notation d'être classé dans la catégorie des obligations pourries. L'entreprise, qui porte une dette de 52 milliards de dollars, contre-attaque avec un plan de financement potentiel qui pourrait atteindre 25 milliards. Et obtient un sursis de 10 milliards.

Boeing, en grande difficulté, a dévoilé mardi les mesures financières qu'il va tenter de mettre en œuvre pour sauver l'entreprise de l'impasse. Mis à mal par la crise du Covid, celle de son avion phare, le 737 MAX, des problèmes récurrents de production, et à présent plombé par une importante grève dans ses usines de production de Renton et d'Everett, au nord-ouest des Etats-Unis, le constructeur aéronautique espère renflouer sa trésorerie et redresser la barre par un gigantesque appel au marché.

 

Ils feraient peut être mieux d'appeler Elon Musk ?

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il y a 6 minutes, Bechar06 a dit :

Il ne va pas s encombrer d un tel ane ! Trop vieux, pouilleux, butté, bloqué et stérile ! 

En fait, ça pourrait devenir une catastrophe industrielle majeure. Parce que si la direction générale était incompétente au point de ne soucier que du cours de bourse au détriment des activtés opérationnelles, les échelons subalternes étaient tenus d'adopter la même règle "profit d'abord" pour recevoir leur bonus. Ce n'est pas une question d'age de la société, c'est une question de culture d'entreprise que les financiers ont dévoyée.

Je crains qu'ils ne doivent passer par une restructuration sévère.

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il y a 2 minutes, Alberas a dit :

pourrait devenir une catastrophe industrielle majeure

Le minimum de suivi des avions en flotte va être, je l'imagine, exigé par les COMPAGNIES clientes !  La structure Boeing ayant montré son inadaptation industrielle => Quel montage , et par qui ?  pour remplacer Boeing ... Que va être obligé de faire le Gouvernement US ? 

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Et GLOU et GLOU ...

https://www.avionslegendaires.net/2024/10/actu/la-filiere-des-cargos-commerciaux-de-boeing-dans-la-tourmente/

La filière des cargos commerciaux de Boeing dans la tourmente.

"c’est sans doute la branche des avions de ligne utilisés pour le transport de fret qui est actuellement la plus en danger. L’aventure du 767-300F va se terminer tandis que celle du 777-8F devrait débuter avec du retard.....Le troisième est le 737-800BCF construit à partir de 737-800 existant déjà et ayant généralement déjà eu une riche carrière commerciale. L’avionneur américain a en fait une tradition qui remonte à son Jumbo Jet, premier véritable avion civil de transport de fret destiné aux compagnies aériennes. "

MAIS :  "Pour autant Boeing conservera une chaîne d’assemblage dédiée au KC-46 Pegasus, l’avion-citerne nouvelle génération de l’US Air Force. Ironie de l’Histoire cet avion fait partie des produits qui plombent les résultats financiers de l’avionneur"

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Le 15/10/2024 à 21:53, Bechar06 a dit :

"c’est sans doute la branche des avions de ligne utilisés pour le transport de fret qui est actuellement la plus en danger. L’aventure du 767-300F va se terminer tandis que celle du 777-8F devrait débuter avec du retard.....Le troisième est le 737-800BCF construit à partir de 737-800 existant déjà et ayant généralement déjà eu une riche carrière commerciale. L’avionneur américain a en fait une tradition qui remonte à son Jumbo Jet, premier véritable avion civil de transport de fret destiné aux compagnies aériennes. "

Relancez le B377SG Super Guppy !!!!!!!

Relancez le B377SG Super Guppy !!!!!!!

Relancez le B377SG Super Guppy !!!!!!!

(il y en a un au musée de l'aéronautique de Toulouse, mais il parait qu'il a été ressorti des musées au USA, donc il y aurait un vrai besoin...)

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Confronté à des milliards de dollars de pertes, Boeing rêve d'un nouvel avion

Faisant face à une situation dramatique, avec 6 milliards de dollars perdus en un seul trimestre, Kelly Ortberg tente de donner une nouvelle impulsion à Boeing. Mais le nouveau patron du géant américain a du pain sur la planche avant d'espérer redresser la barre et encore plus avant de pouvoir lancer un nouvel avion.

Ce n'est pas une surprise, mais les résultats de Boeing au troisième trimestre sont littéralement catastrophiques. Les pertes se comptent en milliards de dollars et l'espoir de redresser la barre d'ici la fin de l'année, même en cas d'une sortie de grève ce mercredi est très mince. Dans un exercice de communication, Kelly Ortberg, directeur général du groupe, a appelé à la mobilisation pour « orienter ce grand navire dans la bonne direction et redonner à Boeing la position de leader que nous connaissons tous et que nous souhaitons ».

L'avionneur américain a réussi à maintenir son chiffre d'affaires à près de 18 milliards de dollars et c'est sans doute le seul motif de satisfaction à noter. Le groupe a réussi à augmenter quelque peu ses livraisons sur le trimestre (juillet à septembre), en particulier sur le 737 MAX, sa principale source de revenus, ainsi qu'à quelques programmes militaires comme le KC-46A.

Plusieurs bémols sont cependant à noter, et ne laissent rien présager de bon pour le bilan en fin d'année. Tout d'abord, les livraisons d'avions long-courrier 787 - plus rentables que les modèles plus petits - sont à la peine depuis le début de l'année, même si Boeing affiche toujours un objectif de remontée en cadence d'ici la fin de l'année. Ensuite, la grève, qui paralyse la production du 737 MAX, mais aussi du 767 et du 777 depuis plus d'un mois, a déjà affecté la production de septembre, mais l'impact devrait se faire sentir encore plus fortement au quatrième trimestre. Enfin, les chiffres sur les neufs premiers mois cumulés restent largement en dessous de ceux connus l'an dernier sur la même période.

Des milliards de dollars qui s'envolent

Pour le reste, c'est la Berezina. Déjà négatif l'an dernier à la même période, le résultat opérationnel s'effondre : les pertes sont multipliées par sept et atteignent 5,8 milliards de dollars, avec une marge négative de 32%. Cette déroute tient notamment aux 5 milliards de dollars de charges supplémentaires que Boeing a dû passer sur les programmes d'avions commerciaux, militaires et spatiaux. Les plus significatives sont dues au nouveau report du programme 777X (2,6 milliards de dollars) côté civil, et le T-7A (900 millions) côté militaire. De fait, les avions commerciaux affichent une marge de -54%, tandis que les activités de défense et spatiales sont à -43%. Seule la division chargée des services est rentable (17 %) de marge, mais dans des volumes insuffisants pour combler les pertes des deux autres branches du groupe.

Cela vient s'ajouter à un début d'année déjà complexe, ce qui porte le déficit opérationnel sur neuf mois à 7 milliards de dollars. Le résultat net est dans la même veine, avec près de 6,2 milliards de dollars perdus au troisième trimestre et 8 depuis le début de l'année.

Ces difficultés se répercutent sur le bilan du groupe. Boeing a encore dû cramer du cash pour y faire face, à hauteur de 2 milliards de dollars sur le trimestre. Il pointe notamment le ralentissement des livraisons de long-courriers, ainsi que le mouvement de grève, mais cela va au-delà de ça, avec plus de 10 milliards de dollars envolés depuis le début de l'année. Brian West, directeur financier du groupe, a reconnu que le flux de trésorerie disponible allait s'améliorer avec la stabilisation de la production, mais resterait encore négatif en 2025.

D'où la nécessité de se renflouer avec plusieurs opérations annoncées la semaine dernière pour dégager en urgence jusqu'à 35 milliards de dollars de liquidités supplémentaires, ainsi qu'un plan de réduction des effectifs de 10 %.

Un espoir de sortir de la grève

Boeing n'a livré pour le moment aucune prévision pour la fin de l'année. Et pour cause, il est toujours dans l'attente d'une issue à la grève entamée le 13 septembre par 33.000 de ses salariés basés dans l'Etat de Washington. Les salariés ont toute la journée de ce mercredi pour voter pour ou contre l'offre remise par la direction le 18 octobre. Le résultat, qui se joue à la majorité simple (50 % + 1 une voie), reste incertain. Les salariés avaient rejeté les précédentes propositions, malgré l'avis positif de leur syndicat ultra-majoritaire IAM.

« J'ai bon espoir que le plan que nous avons présenté permettra à nos employés de reprendre le travail afin que nous puissions nous concentrer immédiatement sur le rétablissement de l'entreprise », s'est aventuré Kelly Ortberg, patron de Boeing.

Quelle que soit l'issue, elle sera loin d'être indolore pour Boeing : soit la grève continue avec toutes les conséquences possibles sur la production, soit le travail reprend avec les nouvelles mesures salariales dont le coût est estimé à près d'un milliard de dollars par la banque JPMorgan.

Une situation qui explique sans doute l'exercice de communication, avec un objectif affiché de transparence, auquel s'est livré Kelly Ortberg. Le directeur général de Boeing a partagé avec ses employés ses remarques préliminaires en amont de la présentation des résultats prévue cet après-midi. « Je vous fais part de mes remarques directement ce matin, car lorsqu'il s'agit de notre avenir, la seule façon de réussir est de travailler ensemble », a-t-il ainsi déclaré.

Renouer avec l'héritage d'un glorieux passé

Kelly Ortberg a reconnu la difficile situation dans laquelle se trouve actuellement Boeing, que ce soit la « confiance érodée » en l'entreprise, la déception des clients, le niveau d'endettement trop important (près de 58 milliards de dollars) ou encore « les graves défaillances au niveau des performances dans l'ensemble de l'entreprise ». Il promet ainsi la tenue d'une réunion dans les prochaines semaines avec l'ensemble des employés pour développer davantage sa stratégie.

« Il faudra du temps pour que Boeing redevienne ce qu'il était auparavant, mais, avec la bonne orientation et la bonne culture, nous pouvons redevenir une entreprise emblématique et un leader de l'aérospatiale. Nous nous attacherons à changer fondamentalement la culture, à stabiliser l'entreprise et à améliorer l'exécution des programmes, tout en jetant les bases de l'avenir de Boeing », a affirmé le patron du géant américain.

Kelly Ortberg entend ainsi renouer avec la culture d'entreprise, qui faisait autrefois la fierté de Boeing. Des plans d'actions sont ainsi lancés tant au niveau des dirigeants, avec une meilleure responsabilisation vis-à-vis de leurs équipes, que du personnel.

Sur la stabilisation de la production, plusieurs plans ont également été élaborés. Le premier est un « plan détaillé de reprise du travail » en cas d'arrêt de la grève. Mais Keely Ortberg reconnaît que le redémarrage de la production s'avérera bien plus complexe que sa mise à l'arrêt. Le second est le plan de sécurité et de qualité, qui doit résoudre les importants problèmes de qualité qui ont frappé le constructeur et certains de ses sous-traitants (dont Spirit Aerosystems) depuis depuis plusieurs années. Face à cette multiplication de défaut, les autorités américaines (FAA) avaient fini par bloquer la monter en cadence du 737 MAX en janvier dernier, et ce tant qu'il n'y aurait pas d'améliorations significatives.

Cela va avec une meilleure exécution des programmes, notamment sur le 737 MAX et le 777X (qui n'arrivera qu'en 2026). Ce qui demandera des efforts pour faire face aux difficultés actuelles de la supply chain, qui touchent tout le secteur de l'aéronautique. Kelly Ortberg a d'ailleurs confirmé qu'il n'y avait pas de modifications quant à l'acquisition de Spirit Aerosystems.

Le patron de Boeing veut en parallèle stabiliser la situation financière de l'entreprise, en améliorant son bilan. Pour l'instant, le groupe arrive encore à se financer au vu des 35 milliards de dollars qu'il a pu mobiliser la semaine dernière. De même, il veut améliorer sa performance dans le domaine de la défense, avec « un meilleur travail d'exécution sur les choses que nous pouvons contrôler ».

Un nouvel avion à venir

Kelly Ortberg entend ainsi jeter les bases d'un nouvel avenir pour Boeing. Il a précisé que cela passerait notamment par un travail de rationalisation du portefeuille d'avions commerciaux. Lors de sa présentation, le patron du groupe a ainsi dévoilé être en train de procéder à une évaluation en ce sens afin de savoir à quoi devra ressembler l'entreprise dans 5 ou 10 ans, sans en dire plus pour le moment. Si ce n'est qu'il a affirmé que Boeing devrait « au moment opportun lancer un nouvel avion commercial ». Ce qui est, selon lui, la vocation d'une entreprise d'aviation. Mais il reconnaît « avoir beaucoup de travail à faire d'ici là ».

Léo Barnier

 

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Il y a 20 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Confronté à des milliards de dollars de pertes, Boeing rêve d'un nouvel avion

Faisant face à une situation dramatique, avec 6 milliards de dollars perdus en un seul trimestre, Kelly Ortberg tente de donner une nouvelle impulsion à Boeing. Mais le nouveau patron du géant américain a du pain sur la planche avant d'espérer redresser la barre et encore plus avant de pouvoir lancer un nouvel avion.

Ce n'est pas une surprise, mais les résultats de Boeing au troisième trimestre sont littéralement catastrophiques. Les pertes se comptent en milliards de dollars et l'espoir de redresser la barre d'ici la fin de l'année, même en cas d'une sortie de grève ce mercredi est très mince. Dans un exercice de communication, Kelly Ortberg, directeur général du groupe, a appelé à la mobilisation pour « orienter ce grand navire dans la bonne direction et redonner à Boeing la position de leader que nous connaissons tous et que nous souhaitons ».

L'avionneur américain a réussi à maintenir son chiffre d'affaires à près de 18 milliards de dollars et c'est sans doute le seul motif de satisfaction à noter. Le groupe a réussi à augmenter quelque peu ses livraisons sur le trimestre (juillet à septembre), en particulier sur le 737 MAX, sa principale source de revenus, ainsi qu'à quelques programmes militaires comme le KC-46A.

Plusieurs bémols sont cependant à noter, et ne laissent rien présager de bon pour le bilan en fin d'année. Tout d'abord, les livraisons d'avions long-courrier 787 - plus rentables que les modèles plus petits - sont à la peine depuis le début de l'année, même si Boeing affiche toujours un objectif de remontée en cadence d'ici la fin de l'année. Ensuite, la grève, qui paralyse la production du 737 MAX, mais aussi du 767 et du 777 depuis plus d'un mois, a déjà affecté la production de septembre, mais l'impact devrait se faire sentir encore plus fortement au quatrième trimestre. Enfin, les chiffres sur les neufs premiers mois cumulés restent largement en dessous de ceux connus l'an dernier sur la même période.

Des milliards de dollars qui s'envolent

Pour le reste, c'est la Berezina. Déjà négatif l'an dernier à la même période, le résultat opérationnel s'effondre : les pertes sont multipliées par sept et atteignent 5,8 milliards de dollars, avec une marge négative de 32%. Cette déroute tient notamment aux 5 milliards de dollars de charges supplémentaires que Boeing a dû passer sur les programmes d'avions commerciaux, militaires et spatiaux. Les plus significatives sont dues au nouveau report du programme 777X (2,6 milliards de dollars) côté civil, et le T-7A (900 millions) côté militaire. De fait, les avions commerciaux affichent une marge de -54%, tandis que les activités de défense et spatiales sont à -43%. Seule la division chargée des services est rentable (17 %) de marge, mais dans des volumes insuffisants pour combler les pertes des deux autres branches du groupe.

Cela vient s'ajouter à un début d'année déjà complexe, ce qui porte le déficit opérationnel sur neuf mois à 7 milliards de dollars. Le résultat net est dans la même veine, avec près de 6,2 milliards de dollars perdus au troisième trimestre et 8 depuis le début de l'année.

Ces difficultés se répercutent sur le bilan du groupe. Boeing a encore dû cramer du cash pour y faire face, à hauteur de 2 milliards de dollars sur le trimestre. Il pointe notamment le ralentissement des livraisons de long-courriers, ainsi que le mouvement de grève, mais cela va au-delà de ça, avec plus de 10 milliards de dollars envolés depuis le début de l'année. Brian West, directeur financier du groupe, a reconnu que le flux de trésorerie disponible allait s'améliorer avec la stabilisation de la production, mais resterait encore négatif en 2025.

D'où la nécessité de se renflouer avec plusieurs opérations annoncées la semaine dernière pour dégager en urgence jusqu'à 35 milliards de dollars de liquidités supplémentaires, ainsi qu'un plan de réduction des effectifs de 10 %.

Un espoir de sortir de la grève

Boeing n'a livré pour le moment aucune prévision pour la fin de l'année. Et pour cause, il est toujours dans l'attente d'une issue à la grève entamée le 13 septembre par 33.000 de ses salariés basés dans l'Etat de Washington. Les salariés ont toute la journée de ce mercredi pour voter pour ou contre l'offre remise par la direction le 18 octobre. Le résultat, qui se joue à la majorité simple (50 % + 1 une voie), reste incertain. Les salariés avaient rejeté les précédentes propositions, malgré l'avis positif de leur syndicat ultra-majoritaire IAM.

« J'ai bon espoir que le plan que nous avons présenté permettra à nos employés de reprendre le travail afin que nous puissions nous concentrer immédiatement sur le rétablissement de l'entreprise », s'est aventuré Kelly Ortberg, patron de Boeing.

Quelle que soit l'issue, elle sera loin d'être indolore pour Boeing : soit la grève continue avec toutes les conséquences possibles sur la production, soit le travail reprend avec les nouvelles mesures salariales dont le coût est estimé à près d'un milliard de dollars par la banque JPMorgan.

Une situation qui explique sans doute l'exercice de communication, avec un objectif affiché de transparence, auquel s'est livré Kelly Ortberg. Le directeur général de Boeing a partagé avec ses employés ses remarques préliminaires en amont de la présentation des résultats prévue cet après-midi. « Je vous fais part de mes remarques directement ce matin, car lorsqu'il s'agit de notre avenir, la seule façon de réussir est de travailler ensemble », a-t-il ainsi déclaré.

Renouer avec l'héritage d'un glorieux passé

Kelly Ortberg a reconnu la difficile situation dans laquelle se trouve actuellement Boeing, que ce soit la « confiance érodée » en l'entreprise, la déception des clients, le niveau d'endettement trop important (près de 58 milliards de dollars) ou encore « les graves défaillances au niveau des performances dans l'ensemble de l'entreprise ». Il promet ainsi la tenue d'une réunion dans les prochaines semaines avec l'ensemble des employés pour développer davantage sa stratégie.

« Il faudra du temps pour que Boeing redevienne ce qu'il était auparavant, mais, avec la bonne orientation et la bonne culture, nous pouvons redevenir une entreprise emblématique et un leader de l'aérospatiale. Nous nous attacherons à changer fondamentalement la culture, à stabiliser l'entreprise et à améliorer l'exécution des programmes, tout en jetant les bases de l'avenir de Boeing », a affirmé le patron du géant américain.

Kelly Ortberg entend ainsi renouer avec la culture d'entreprise, qui faisait autrefois la fierté de Boeing. Des plans d'actions sont ainsi lancés tant au niveau des dirigeants, avec une meilleure responsabilisation vis-à-vis de leurs équipes, que du personnel.

Sur la stabilisation de la production, plusieurs plans ont également été élaborés. Le premier est un « plan détaillé de reprise du travail » en cas d'arrêt de la grève. Mais Keely Ortberg reconnaît que le redémarrage de la production s'avérera bien plus complexe que sa mise à l'arrêt. Le second est le plan de sécurité et de qualité, qui doit résoudre les importants problèmes de qualité qui ont frappé le constructeur et certains de ses sous-traitants (dont Spirit Aerosystems) depuis depuis plusieurs années. Face à cette multiplication de défaut, les autorités américaines (FAA) avaient fini par bloquer la monter en cadence du 737 MAX en janvier dernier, et ce tant qu'il n'y aurait pas d'améliorations significatives.

Cela va avec une meilleure exécution des programmes, notamment sur le 737 MAX et le 777X (qui n'arrivera qu'en 2026). Ce qui demandera des efforts pour faire face aux difficultés actuelles de la supply chain, qui touchent tout le secteur de l'aéronautique. Kelly Ortberg a d'ailleurs confirmé qu'il n'y avait pas de modifications quant à l'acquisition de Spirit Aerosystems.

Le patron de Boeing veut en parallèle stabiliser la situation financière de l'entreprise, en améliorant son bilan. Pour l'instant, le groupe arrive encore à se financer au vu des 35 milliards de dollars qu'il a pu mobiliser la semaine dernière. De même, il veut améliorer sa performance dans le domaine de la défense, avec « un meilleur travail d'exécution sur les choses que nous pouvons contrôler ».

Un nouvel avion à venir

Kelly Ortberg entend ainsi jeter les bases d'un nouvel avenir pour Boeing. Il a précisé que cela passerait notamment par un travail de rationalisation du portefeuille d'avions commerciaux. Lors de sa présentation, le patron du groupe a ainsi dévoilé être en train de procéder à une évaluation en ce sens afin de savoir à quoi devra ressembler l'entreprise dans 5 ou 10 ans, sans en dire plus pour le moment. Si ce n'est qu'il a affirmé que Boeing devrait « au moment opportun lancer un nouvel avion commercial ». Ce qui est, selon lui, la vocation d'une entreprise d'aviation. Mais il reconnaît « avoir beaucoup de travail à faire d'ici là ».

Léo Barnier

 

Make America Great Again....

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25 minutes ago, capmat said:

Make America Great Again....

21 hours ago, Picdelamirand-oil said:

....

Un espoir de sortir de la grève

Boeing n'a livré pour le moment aucune prévision pour la fin de l'année. Et pour cause, il est toujours dans l'attente d'une issue à la grève entamée le 13 septembre par 33.000 de ses salariés basés dans l'Etat de Washington. Les salariés ont toute la journée de ce mercredi pour voter pour ou contre l'offre remise par la direction le 18 octobre. Le résultat, qui se joue à la majorité simple (50 % + 1 une voie), reste incertain. Les salariés avaient rejeté les précédentes propositions, malgré l'avis positif de leur syndicat ultra-majoritaire IAM.

« J'ai bon espoir que le plan que nous avons présenté permettra à nos employés de reprendre le travail afin que nous puissions nous concentrer immédiatement sur le rétablissement de l'entreprise », s'est aventuré Kelly Ortberg, patron de Boeing.

Quelle que soit l'issue, elle sera loin d'être indolore pour Boeing : soit la grève continue avec toutes les conséquences possibles sur la production, soit le travail reprend avec les nouvelles mesures salariales dont le coût est estimé à près d'un milliard de dollars par la banque JPMorgan.

Une situation qui explique sans doute l'exercice de communication, avec un objectif affiché de transparence, auquel s'est livré Kelly Ortberg. Le directeur général de Boeing a partagé avec ses employés ses remarques préliminaires en amont de la présentation des résultats prévue cet après-midi. « Je vous fais part de mes remarques directement ce matin, car lorsqu'il s'agit de notre avenir, la seule façon de réussir est de travailler ensemble », a-t-il ainsi déclaré.

...

 

 

a priori la greve continue: 64% contre l'accord: https://www.theguardian.com/business/2024/oct/24/boeing-strike-workers-reject-deal

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Boeing tire salement la tronche.

En soit c'est logique de vouloir sortir par le haut, d'investir dans un nouvel avion, ne serait-ce que pour mettre sous le tapis toute la merde ambiante. Mais ils n'ont plus les moyens de le faire, ne serait-ce que financièrement. 

Donc soit l'état fédéral investit, soit ils sont condamnés à faire du surplace. Et dans leur position, c'est très très inconfortable. 6 milliards de déficit ce trimestre quand même. 

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Il y a 4 heures, Titus K a dit :

Quand +35% en 4 ans et tout le reste ne suffisent pas à trouver un accord ... 

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Ca ne sent pas bon pour la suite si les salariés n'ont pas senti le vent du boulet.

Modifié par herciv
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