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Il y a 1 heure, Clairon a dit :

Ca fait maintenant un bail que la plupart de ces pays et régimes nous pissent à la raie, on va simplement être gentils, on va voir ailleurs et on les laisse gentiment se débrouiller ... 

De toute façon nous étions là-bas à leur demande, pour les aider. Si demande il n'y a plus, nous partons 

C'est pas comme si on se faisait virer d'une base française installée à l'étranger pour des raisons géopolitiques comme Djibouti et au Qatar 

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il y a 51 minutes, capmat a dit :

Quel est ton avis sur l'avenir de Corymb ?

C'est une mission qui est assez liée à nos présences à terre. Bien souvent on en profite pour faire de la logistique, surtout quand il s'agit d'un déploiement de PHA comme en ce moment avec le Dixmude.

Cela reste une mission de coopération avec de nombreux pays mais sans troupes françaises dans la région, ça va forcément perdre de sa substance.

Plusieurs scénarios peuvent se dessiner, mais je pense que ça finira par une lente évaporation.

Je vois une forme de transformation de cette mission permanente en un exercice annuel. Un exercice qu'on pourra se permettre d'annuler au besoin. Maintenant les besoins de la marine sont différents (on ne va pas garder des navires dans les ports et laisser les marins à terre).

 

 

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Il y a 7 heures, Pol a dit :

1- Quand Hollande était président, notre projet de présence en Afrique c'était un GTIA à Abidjan et un GTIA à Djibouti, le reste était destiné à être fortement réduit si ce n'est supprimé.

2- (...) avant même qu'il y ait l'épisode des putsch, Barkhane devait fortement se réduire,

3- (...) Au Niger on était à deux doigts d'intervenir pour renverser les putschistes, l'ordre préparatoire avait été donné et c'est à l'Elysée qu'on a préféré choisir l'option désengagement total.

4- (...) Comprenons bien que cette présence à minima résulte de notre choix, que l'objectif du désengagement a été ramené à un minimum de forces car nous y sommes "contraints" par nos accords de défense avec ces pays

1- Il me semble que c'était effectivement un des projets étudiés, mais qui n'avait pas été validé de mémoire.

2- Barkhane avait depuis le début eu vocation à ne pas durer...

3- Non, un peu plus compliqué.

4- Tout dépend qui tu appelles "on". Assez clairement l'Elysée souhaite se débarrasser de ce qu'il considère comme un boulet qui lui a plombé ses mandats. Ce n'est pas forcément partagé par tous.

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Il y a 2 heures, clem200 a dit :

De toute façon nous étions là-bas à leur demande, pour les aider. Si demande il n'y a plus, nous partons 

C'est pas comme si on se faisait virer d'une base française installée à l'étranger pour des raisons géopolitiques comme Djibouti et au Qatar 

Je ne crois pas qu'il soit question de partir maintenant, et peut-être même pas de partir tout court. Pour ma part je crois qu'il s'agit d'un geste de mécontentement maladroit, doublé d'un calcul électoral interne, qui va se transformer en prophétie auto réalisatrice après interprétation par des institutions parisiennes traumatisées.

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Il y a 11 heures, gustave a dit :

Je ne crois pas qu'il soit question de partir maintenant, et peut-être même pas de partir tout court. Pour ma part je crois qu'il s'agit d'un geste de mécontentement maladroit, doublé d'un calcul électoral interne, qui va se transformer en prophétie auto réalisatrice après interprétation par des institutions parisiennes traumatisées.

On renégocie les prix à la hausse avec un giga-warning shoot. C'est bien joué de la part des tchadiens, et au pire ça restera un truc populaire sur le continent. "A la mode" on dira.

Et le fantasme d'une aide russe...on connait bien les dynamiques des rezzous et les limites de Wagner/AK au Mali et en Libye. Tenir la capitale (et ça suffit pas, c'est pas le siège du pouvoir des Zagawas), oui, sans peine. Le pays...projeter de la Force pour tenir les mines du Nord, bonne chance. Ok ça se tente, mais c'est douteux comme paris.

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il y a 14 minutes, Polybe a dit :

On renégocie les prix à la hausse avec un giga-warning shoot. C'est bien joué de la part des tchadiens, et au pire ça restera un truc populaire sur le continent. "A la mode" on dira.

Et le fantasme d'une aide russe...on connait bien les dynamiques des rezzous et les limites de Wagner/AK au Mali et en Libye. Tenir la capitale (et ça suffit pas, c'est pas le siège du pouvoir des Zagawas), oui, sans peine. Le pays...projeter de la Force pour tenir les mines du Nord, bonne chance. Ok ça se tente, mais c'est douteux comme paris.

Sauf que si la France part, ce "calcul malin" se transformera en désastre. On rappellera que le dirigeant tchadien actuel a une légitimité très limité et qu'il est contestée dans sa propre famille et dans sa propre ethnie. Et qu'autour du Tchad, il n'a aucun ami.

Modifié par Ciders
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il y a 1 minute, Ciders a dit :

Sauf que si la France part, ce "calcul malin" se transformera en désastre. On rappellera que le dirigeant tchadien actuel a une légitimité très limité et qu'il est contestée dans sa propre famille et dans sa propre ethnie. Et qu'autour du Tchad, il n'a aucun ami.

Si effectivement c'est un coup de bluff, je pense que le Tchad est très confiant dans l'idée qu'on ne partira pas. Et vu les postures idéologiques du moment dans la sous-région, je suis effectivement convaincu qu'ils n'en doutent pas.

Que ce ne soit pas la réalité, peut-être, mais ils sont probablement incapables de le concevoir.

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il y a 2 minutes, Polybe a dit :

Si effectivement c'est un coup de bluff, je pense que le Tchad est très confiant dans l'idée qu'on ne partira pas. Et vu les postures idéologiques du moment dans la sous-région, je suis effectivement convaincu qu'ils n'en doutent pas.

Que ce ne soit pas la réalité, peut-être, mais ils sont probablement incapables de le concevoir.

Je pense que c'est un peu tard. Annoncer la fin des accords de façon unilatérale, c'est se priver de toute option de renégociation. Surtout dans le contexte actuel en France où on a un peu, beaucoup, d'autres chose d'urgentes à gérer.

Enfin bref. Au moins, on n'aura plus à se préoccuper de tout ce merdier.

Modifié par Ciders
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Il y a 14 heures, Pol a dit :

C'est une mission qui est assez liée à nos présences à terre. Bien souvent on en profite pour faire de la logistique, surtout quand il s'agit d'un déploiement de PHA comme en ce moment avec le Dixmude.

Cela reste une mission de coopération avec de nombreux pays mais sans troupes françaises dans la région, ça va forcément perdre de sa substance.

Plusieurs scénarios peuvent se dessiner, mais je pense que ça finira par une lente évaporation.

Je vois une forme de transformation de cette mission permanente en un exercice annuel. Un exercice qu'on pourra se permettre d'annuler au besoin. Maintenant les besoins de la marine sont différents (on ne va pas garder des navires dans les ports et laisser les marins à terre).

Il me semble que la substance de CORYMBE ne va pas décroitre (au contraire) mais va se transférer vers une présence "européanisée" dont la France restera le noyau.

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à l’instant, capmat a dit :

Il me semble que la substance de CORYMBE ne va pas décroitre (au contraire) mais va se transférer vers une présence "européanisée" dont la France restera le noyau.

On peut peut-être demander aux Allemands d'y renvoyer leurs frégates, c'est moins dangereux que la mer Rouge. :laugh:

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https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241129-la-france-prise-de-court-après-l-annonce-par-le-tchad-de-la-fin-des-accords-en-matière-de-de-défense

D’autres expliquent qu’ils attendent depuis longtemps le départ des forces militaires françaises de leur territoire. Surtout, ils se disent déçus de ne pas avoir vu les militaires français soutenir leur armée dans leurs combats contre Boko Haram dans la région du Lac Tchad il y a quelques semaines. « À quoi sert le millier de soldats français s’ils ne nous soutiennent pas lorsqu’on en a besoin ? », s’interroge l’un d’entre eux. 

Je vais vous donner un exemple pour vous montrer la faiblesse de la coopération avec la France : lorsque nos troupes ont eu à affronter Boko Haram dans le lac Tchad, il y a un peu plus d'un mois, on n'avait pas d'informations. Si la coopération fonctionne bien, l'armée française, qui en a les capacités, aurait pu nous informer sur la présence des gens de Boko Haram ici où là dans le lac Tchad.

Saleh Kebzabo, médiateur de la république du Tchad, ex-Premier ministre et opposant historique à l'ancien président tchadien Idriss Déby

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il y a 46 minutes, Wallaby a dit :

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241129-la-france-prise-de-court-après-l-annonce-par-le-tchad-de-la-fin-des-accords-en-matière-de-de-défense

D’autres expliquent qu’ils attendent depuis longtemps le départ des forces militaires françaises de leur territoire. Surtout, ils se disent déçus de ne pas avoir vu les militaires français soutenir leur armée dans leurs combats contre Boko Haram dans la région du Lac Tchad il y a quelques semaines. « À quoi sert le millier de soldats français s’ils ne nous soutiennent pas lorsqu’on en a besoin ? », s’interroge l’un d’entre eux. 

Je vais vous donner un exemple pour vous montrer la faiblesse de la coopération avec la France : lorsque nos troupes ont eu à affronter Boko Haram dans le lac Tchad, il y a un peu plus d'un mois, on n'avait pas d'informations. Si la coopération fonctionne bien, l'armée française, qui en a les capacités, aurait pu nous informer sur la présence des gens de Boko Haram ici où là dans le lac Tchad.

Saleh Kebzabo, médiateur de la république du Tchad, ex-Premier ministre et opposant historique à l'ancien président tchadien Idriss Déby

Syndrome AES. Ils ne demandent pas...n'écoutent pas...ne croient pas...mais quand on fait pas (à leur demande), c'est quand même notre faute.

A se demander ce que l'on faisait à Diffa (Niger) ?

Voir aussi la réalité de la menace. Le Jas Bakura, on est plus près du banditisme que du djihadisme.

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Il y a 16 heures, clem200 a dit :

C'est pas comme si on se faisait virer d'une base française installée à l'étranger pour des raisons géopolitiques comme Djibouti et au Qatar 

Je pense que tu voulais dire les Emirats ? A ma connaissance la France n'a pas de base chez les Qataris ?

Sinon sur le fond oui. Je ne sais pas si cette décision est bonne pour ces pays, à eux d'en juger, mais à l'évidence il n'y a aucun intérêt et il n'y aurait aucun sens pour la France à insister 

La seule chose que j'espère est qu'ils ne commettent pas l'erreur de payer les services de Wagner ou d'autres SMP. Sinon ils risquent de s'en mordre les doigts 

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il y a 4 minutes, Alexis a dit :

La seule chose que j'espère est qu'ils ne commettent pas l'erreur de payer les services de Wagner ou d'autres SMP. Sinon ils risquent de s'en mordre les doigts 

Je pense qu'ils ont besoin de commettre des erreurs et d'en tirer leurs propres conclusions. Vouloir les protéger de leurs propres erreurs serait du paternalisme.

Par exemple ce qu'on fait en ce moment en Ukraine, c'est du paternalisme. On a dit en temps utile par la voix de Sarkozy et Merkel que cette inscription à l'OTAN était une très mauvaise idée. Les Ukrainiens ne nous ont pas écouté. Donc maintenant la France ni l'Allemagne n'ont à payer les pots cassés pour cette énorme erreur commise par des Ukrainiens qui se sont laissé séduire par les otanistes.

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il y a 13 minutes, Alexis a dit :

La seule chose que j'espère est qu'ils ne commettent pas l'erreur de payer les services de Wagner ou d'autres SMP. Sinon ils risquent de s'en mordre les doigts 

Pour progresser vraiment, l'apprentissage demande parfois quelques erreurs, échecs, et un peu de peine.

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il y a 11 minutes, Wallaby a dit :

Je pense qu'ils ont besoin de commettre des erreurs et d'en tirer leurs propres conclusions. Vouloir les protéger de leurs propres erreurs serait du paternalisme.

Par exemple ce qu'on fait en ce moment en Ukraine, c'est du paternalisme. On a dit en temps utile par la voix de Sarkozy et Merkel que cette inscription à l'OTAN était une très mauvaise idée. Les Ukrainiens ne nous ont pas écouté. Donc maintenant la France ni l'Allemagne n'ont à payer les pots cassés pour cette énorme erreur commise par des Ukrainiens qui se sont laissé séduire par les otanistes.

Ne pas faire de paternalisme et la phrase suivante "on a dit en temps utile que c'était une très mauvaise idée". :laugh:

il y a 7 minutes, ksimodo a dit :

Pour progresser vraiment, l'apprentissage demande parfois quelques erreurs, échecs, et un peu de peine.

On n'éduque pas un enfant en le frappant, en lui volant sa chambre et en vendant sa sœur à des colons.

Modifié par Ciders
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il y a 23 minutes, Alexis a dit :

Je pense que tu voulais dire les Emirats ? A ma connaissance la France n'a pas de base chez les Qataris ?

Sinon sur le fond oui. Je ne sais pas si cette décision est bonne pour ces pays, à eux d'en juger, mais à l'évidence il n'y a aucun intérêt et il n'y aurait aucun sens pour la France à insister 

La seule chose que j'espère est qu'ils ne commettent pas l'erreur de payer les services de Wagner ou d'autres SMP. Sinon ils risquent de s'en mordre les doigts 

Vi, erreur du soir effectivement, merci 

La vérité est un peu plus complexe mais sur le principe ce sont des pays souverains comme tous les autres, ils font ce qu'ils veulent chez eux. 

 

Ça va nous permettre de ramener quelques centaines de soldats et du matériel. On avait un Falcon 50 la bas, il sera bien plus utile ailleurs 

 

 

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Il y a 6 heures, Wallaby a dit :

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241129-la-france-prise-de-court-après-l-annonce-par-le-tchad-de-la-fin-des-accords-en-matière-de-de-défense

D’autres expliquent qu’ils attendent depuis longtemps le départ des forces militaires françaises de leur territoire. Surtout, ils se disent déçus de ne pas avoir vu les militaires français soutenir leur armée dans leurs combats contre Boko Haram dans la région du Lac Tchad il y a quelques semaines. « À quoi sert le millier de soldats français s’ils ne nous soutiennent pas lorsqu’on en a besoin ? », s’interroge l’un d’entre eux. 

Je vais vous donner un exemple pour vous montrer la faiblesse de la coopération avec la France : lorsque nos troupes ont eu à affronter Boko Haram dans le lac Tchad, il y a un peu plus d'un mois, on n'avait pas d'informations. Si la coopération fonctionne bien, l'armée française, qui en a les capacités, aurait pu nous informer sur la présence des gens de Boko Haram ici où là dans le lac Tchad.

Saleh Kebzabo, médiateur de la république du Tchad, ex-Premier ministre et opposant historique à l'ancien président tchadien Idriss Déby

Ce sont eux qui ont refusé notre aide... Gonflé le gars!

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Il y a 5 heures, ksimodo a dit :

Pour progresser vraiment, l'apprentissage demande parfois quelques erreurs, échecs, et un peu de peine.

l'experience, c'est la somme des erreurs, les notres et celles des autres, si on sait les faire notre (quand on a un retex, c'est un compte rendu d'un accident et, des conclusions qui en sont tirées, des modifications de conduites à tenir sont mises en place, afin de ne pas renouveler les memes conséquences)

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https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241109-le-rejet-de-la-france-en-afrique-davantage-le-fruit-de-ses-politiques-que-de-la-désinformation-selon-un-rapport

Le réseau pro-démocratie Tournons la page et le Centre de recherches internationales de Sciences Po (Ceri) ont publié mercredi 6 novembre un rapport nommé « De quoi le rejet de la France en Afrique est-il le nom ? ». Issue d'entretiens avec plus de 500 militants et défenseurs des droits humains dans six pays (Niger, Bénin, Gabon, Cameroun, Côte d’Ivoire et Tchad), l'étude conclut à un rejet« massif, presque unanime » de la politique française en Afrique. Cela n'est pas le seul produit de campagnes de désinformation, mais s'appuie bien « sur des faits ».

Pour Dan Sanaren, doctorant au Ceri et l'un des auteurs de l'étude, la critique sous-jacente est « celle d'une forme de paternalisme. Les gens disent : ''Les Français nous donnent ce qu'ils veulent vous donner, alors que les Russes eux, nous donnent ce que nous demandons.'' »

https://tournonslapage.org/fr/outils-et-ressources/BD - De quoi le rejet de la France en Afrique est-il le nom .pdf

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https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241023-la-france-réunit-un-conseil-de-défense-pour-redéfinir-sa-stratégie-militaire-et-civile-en-afrique (23 octobre 2024)

Alors que l’Élysée tient un Conseil de défense, le gouvernement français devrait débattre sur les préconisations du rapport de Jean-Marie Bockel. Cet envoyé personnel du président Emmanuel Macron est chargé de redéfinir la stratégie française en Afrique. Son rapport doit être rendu public bientôt, incluant les volets militaire et civil, notamment en ce qui concerne les partenariats français avec des pays africains. La philosophie se dessine sur l’Afrique de l’Ouest.

Une page d'histoire s'est déjà tournée au camp de Gaulle à Libreville, et se tournera bientôt sur la base de Ouakam à Dakar et sur celle de Port-Bouet à Abidjan : ces camps ne seront plus stricto sensu des bases militaires françaises. L'armée française réduit son empreinte permanente et baisse le drapeau sur ses emprises historiques.

Fin annoncée également des éléments français déployés au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Gabon. Fin aussi des bases permanentes telles qu'elles existaient jusqu'alors. À la faveur de l'été, un grand nombre de familles de militaires a déjà rejoint la France, pointe un haut gradé.

La nouvelle philosophie repose sur des emprises d'abord partagées, puis qui seront entièrement placées sous l'autorité des pays hôtes. Il n'y aura donc plus ni grosse base, ni contingent, mais des détachements de liaison interarmées (DLIA), soit des noyaux clés d'une grosse centaine de militaires qui auront pour mission d'accueillir des détachements temporaires dont la taille fluctuera au gré des exercices, des formations et des opérations.

Les six derniers mois servent d’exemple : le volume global de personnels militaires déployés en Afrique n'a pas dépassé 5 000 hommes.

La base de Djibouti et ses 1 500 militaires, dont l'action est tournée vers l'Indo-Pacifique, n'entre pas dans le champ de cette réarticulation. La base au Tchad est, elle, la véritable inconnue : son contingent de 1 000 soldats est le dernier vestige de la présence militaire française au Sahel. L'heure est aux ultimes arbitrages.

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/lignes-de-défense/20240623-armée-française-en-afrique-paris-veut-réduire-sa-visibilité-et-son-empreinte (23 juin 2024)

Pour décrire l'ampleur de la décrue programmée, il faut avoir quelques chiffres en tête : au Sénégal et au Gabon, les troupes passeraient de 350 soldats actuellement à une centaine. En Côte d'Ivoire, de 600 à 100, et le Tchad, que l'on disait exclu du redéploiement, subirait le même sort : il n'y aurait plus, au Camp Kossei, que 300 soldats contre 1 000 aujourd'hui.

Les attaques informationnelles, en particulier d’origine russe, ont rendu l'armée française « radioactive ». Pour infléchir la situation, il faut, disent des officiers de haut rang, « réduire la visibilité et l'empreinte ».

 

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il y a 12 minutes, christophe 38 a dit :

l'experience, c'est la somme des erreurs, les notres et celles des autres, 

C'est un fait trés juste. Vraiment.

En maritime ( et trés certainement en avia et dans d'autres milieux clairvoyants ou qui devraient l'être ) "on" considère qu'on n'a pas pas assez d'une vie pour faire toutes les erreurs soi même;, on sera mort un paquet de fois bien avant. Donc le Retex documenté et partagé est une nécessité absolue dans le chemin du progrès. Hélas, bien peu de structures y consacrent un temp soit peu d'énergie et de temps, alors que cerait un moteur formidable d'amélioration. 

Mais l'erreur sérieuse mais non vitale ( sinon l'apprentissage ultérieur est un peu "raccourci" ), ça accélère grandement le processus d'apprentissage, normalement. 

 

J'avais proposé celà, fut un temps, sur une portée trés bassement commerciale. Renvoi à 10 mètres, trop "couteux" en temps / énergie. Et pourtant, chaque semaine, des erreurs trés basiques se répètent en opérationnel, du genre que tu y passes un heure à chaque fois, alors qu'une sensibilisation d'une heure éviterait 10 ou 100 heures inutiles derrière ( sans compter les pertes financières qui pèsent encore plus lourd ). Le court terme du jour de demain ( aprés demain est DEJA du long terme ) a tout envahit. Quelle tristesse. 

 

Qq pays africains ont opté pour l'auto apprentissage et pas la leçon d'autrui ni le partage, soit. Les gamelles dans la gueule leur seront profitables, il faut en passer par là, sans assistance bienveillante ( qu'ils ne veulent pas )  aucune. Ils apprendront plus vite MAIS avec plus de douleur, ça va ensemble. 

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il y a une heure, Wallaby a dit :

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241023-la-france-réunit-un-conseil-de-défense-pour-redéfinir-sa-stratégie-militaire-et-civile-en-afrique (23 octobre 2024)

Alors que l’Élysée tient un Conseil de défense, le gouvernement français devrait débattre sur les préconisations du rapport de Jean-Marie Bockel. Cet envoyé personnel du président Emmanuel Macron est chargé de redéfinir la stratégie française en Afrique. Son rapport doit être rendu public bientôt, incluant les volets militaire et civil, notamment en ce qui concerne les partenariats français avec des pays africains. La philosophie se dessine sur l’Afrique de l’Ouest.

Une page d'histoire s'est déjà tournée au camp de Gaulle à Libreville, et se tournera bientôt sur la base de Ouakam à Dakar et sur celle de Port-Bouet à Abidjan : ces camps ne seront plus stricto sensu des bases militaires françaises. L'armée française réduit son empreinte permanente et baisse le drapeau sur ses emprises historiques.

Fin annoncée également des éléments français déployés au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Gabon. Fin aussi des bases permanentes telles qu'elles existaient jusqu'alors. À la faveur de l'été, un grand nombre de familles de militaires a déjà rejoint la France, pointe un haut gradé.

La nouvelle philosophie repose sur des emprises d'abord partagées, puis qui seront entièrement placées sous l'autorité des pays hôtes. Il n'y aura donc plus ni grosse base, ni contingent, mais des détachements de liaison interarmées (DLIA), soit des noyaux clés d'une grosse centaine de militaires qui auront pour mission d'accueillir des détachements temporaires dont la taille fluctuera au gré des exercices, des formations et des opérations.

Les six derniers mois servent d’exemple : le volume global de personnels militaires déployés en Afrique n'a pas dépassé 5 000 hommes.

La base de Djibouti et ses 1 500 militaires, dont l'action est tournée vers l'Indo-Pacifique, n'entre pas dans le champ de cette réarticulation. La base au Tchad est, elle, la véritable inconnue : son contingent de 1 000 soldats est le dernier vestige de la présence militaire française au Sahel. L'heure est aux ultimes arbitrages.

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/lignes-de-défense/20240623-armée-française-en-afrique-paris-veut-réduire-sa-visibilité-et-son-empreinte (23 juin 2024)

Pour décrire l'ampleur de la décrue programmée, il faut avoir quelques chiffres en tête : au Sénégal et au Gabon, les troupes passeraient de 350 soldats actuellement à une centaine. En Côte d'Ivoire, de 600 à 100, et le Tchad, que l'on disait exclu du redéploiement, subirait le même sort : il n'y aurait plus, au Camp Kossei, que 300 soldats contre 1 000 aujourd'hui.

Les attaques informationnelles, en particulier d’origine russe, ont rendu l'armée française « radioactive ». Pour infléchir la situation, il faut, disent des officiers de haut rang, « réduire la visibilité et l'empreinte ».

 

Pour le Sénégal 

https://www.aa.com.tr/fr/afrique/sénégal-l-escale-aéronautique-des-éléments-francais-au-sénégal-rétrocédée-à-l-armée-de-lair/2291744#:~:text=Malgré leur départ de l,à 60 km de Dakar.

« Cette nouvelle base aéronautique soutient les aéronefs basés en permanence au Sénégal, comme l’avion de surveillance et d’intervention maritime Falcon 50 M chargé d’assurer prioritairement la mission de sauvetage en mer au profit de l’État sénégalais, permettant ainsi le maintien de la certification internationale de l'aéroport Blaise Diagne de Dakar », expliquait à propos de la nouvelle base le caporal-chef Jean-Emmanuel, agent d’escale des EFS.

Il se passe quoi si on retire le Falcon 50 @capmat ?

Le truc était tout neuf on va leur ceder ou on le brule 

images?q=tbn:ANd9GcRcuRMC7E3E3LukQabE0wu

 

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Il y a 15 heures, Scarabé a dit :

Il se passe quoi si on retire le Falcon 50 @capmat ?

Le truc était tout neuf on va leur ceder ou on le brule 

images?q=tbn:ANd9GcRcuRMC7E3E3LukQabE0wu

 

Le détachement au Sénégal (de mon temps) s'appelait la base du cap vert........ pour le Falcon 50 (et son successeur), un Atlantique 2  (et son successeur.....avec des drones)......et pour Corymbe (et ce qui lui succèdera), le point majeur d'appui sera probablement aux îles du Cap Vert....

Je le dis simplement parce que cela me semble "naturel"....

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il y a une heure, capmat a dit :

Le détachement au Sénégal (de mon temps) s'appelait la base du cap vert........ pour le Falcon 50 (et son successeur), un Atlantique 2  (et son successeur.....avec des drones)......et pour Corymbe (et ce qui lui succèdera), le point majeur d'appui sera probablement aux îles du Cap Vert....

Je le dis simplement parce que cela me semble "naturel"....

Je voulais ton avis sur la certification de APT ?

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