Joab Posté(e) le 14 juin 2013 Share Posté(e) le 14 juin 2013 Assad est proche de Robespierre, c'est à dire d'une certain idée de la gauche: anticléricale, centralisatrice et sans pitié.En Syrie, sous Assad, la présidence est constitutionnellement reservée aux musulmans et chrétiens et musulmans ne peuvent légalement se marier entre eux. Assad est aussi soutenu par le clergé chrétien et le clergé officiel sunnite, on est quand même assez loin de l'anticléricalisme ou de la laïcité à la française. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Karg se Posté(e) le 14 juin 2013 Share Posté(e) le 14 juin 2013 Il fait ce qu'il peut, il n'y a pas de rivière assez profonde avec des barques à fond plat... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 14 juin 2013 Share Posté(e) le 14 juin 2013 Il fait ce qu'il peutSi l'intention était réellement de lutter contre un clergé et son influence sur la société, on ne se targuerait pas d'etre soutenu par un clergé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
volnitza Posté(e) le 14 juin 2013 Share Posté(e) le 14 juin 2013 Pour ensuite aller s'encanailler dans des organisations types antifa ou LO aux fonctionnements quasi militaire voir sectaire? Bullshit. Il est vrai que les contraintes hiérarchiques de l'armée sont très dérangeante et je serai le premier à ne pas les supporter, mais le pacifisme béat est un élément fondateur de la gauche marxiste. Lénine c'était la paix, les usines aux ouvriers et les champs aux paysans. La guerre est toujours décrit comme un outils des capitalistes dans la pensée gauchiste. Avec l'écologification de la gauche ça c'est encore renforcé, c'est la gauche télétubies. En gros tu suppute ,sans connaitre quoi que se soit de ces mouvement,mais ça le fait d'envoyer tu pense que le "gauchiste" (dont tu est totalement incapable d'analyser la pensée au passage),est "unique" ...tu fait une belle erreur si tu pense que le pacifisme béat est l'apanage de la "gauche" lool. vomir le " fait" militaire est une chose,et ça ne veut pas dire que l’expérience de l'armée n'est pas adaptable a une lutte d’émancipation . ps:je viens, avec plusieurs amis ,de matter "sur les pavés" ....après avoir regarder "antifa:chasseur de skins"...pas photos !film arrêtée après 10-15 minute....pathétique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 15 juin 2013 Share Posté(e) le 15 juin 2013 En gros tu suppute ,sans connaitre quoi que se soit de ces mouvement,mais ça le fait d'envoyer tu pense que le "gauchiste" (dont tu est totalement incapable d'analyser la pensée au passage),est "unique" ...tu fait une belle erreur si tu pense que le pacifisme béat est l'apanage de la "gauche" lool. vomir le " fait" militaire est une chose,et ça ne veut pas dire que l’expérience de l'armée n'est pas adaptable a une lutte d’émancipation . ps:je viens, avec plusieurs amis ,de matter "sur les pavés" ....après avoir regarder "antifa:chasseur de skins"...pas photos !film arrêtée après 10-15 minute....pathétique. une lutte d'émancipation ? le seul truc que je vois s'est que pas mal de ses extrémistes des deux bords finissent 15 ans plus tard installé dans des gros partis ... quand on voit chez nos politiques que certains ont fait le coup de poing durant leur jeunesse folle par rapport à leurs idées ... effectivement s'est comme la révolution russe et autres ou le peuple s'est encore fait volé la révolution ... certes on n'est pas dans le même format ni échelle ,mais ils finissent toujours politicien ,loin du peuple ... ils peuvent continué leur connerie ,sauf que le vrai peuple ben il est pas aussi tranché que l'on pourrait le croire ,et celui-ci à une vision réaliste de la société ... franchement ,ils en ont un peu rien à faire des petites bandes agités par de l'idéologie politique ... tout le monde est fort en arrivant en "meute" mais plus personne ne l'est au milieu du peuple une fois tout seul ... ben oui le peuple il veut le juste milieu (sans rien cédé sur des réalité qu'on ose pas dire en haut lieu ,juste utilisé pour faire de la politique de clientélisme ... )tout en sachant que ses groupes minoritaires ont pas la solution ,hormis se mettre dessus ... le PB ,s'est que croire que le système pour les gauchistes s'est de juste apprendre de l'armée pour la lutte ... ben une fois au pouvoir ,sa les poussera à avoir quand même une armée pour se maintenir au pouvoir ... pas folle les guêpes ,une fois en haut faut y resté ... http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volte_de_Kronstadt et il en de même pour les nazis ... certes ont va me dire que le monde à changé ,mais pas les hommes ,car on convoite toujours quelques chose ... et puis pour cette affaire de bagarre ,je trouve qu'on est vite passé à autres chose question médias ... comme quoi ils ont tous des squelettes dans le placard ,l'extrême-gauche qui se positionne en victime et pense manipulé comme le font ceux d'extrême-droite à d'autres occasion ... on a toujours eu l'image des pitt-bull d'extrême-droite ,mais là on aussi l'image de chiens enragé avec l'extrême gauche ... demain je suis persuadé qu'en osant dire je ne suis pas dans votre courant d'idée (ceux d'extrême gauche ) ,il me tombe dessus tel une meute enragé ... idem pour une bande skin head parce que ma femme est bronzé ... dans les deux cas je vais ramassé ,et vu que se sont des courageux ils seront plusieurs ... on en avait déjà marre avec les extrémistes religieux ,sa devient encore pire avec les extrémiste politique ... enfin bref ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 13 juillet 2014 Share Posté(e) le 13 juillet 2014 (modifié) Je propose de démarrer un fil de discussion pour suivre les recrudescences du néo-nazisme et du néo-fascisme en Europe. Le point de départ est le constat que depuis cinq ans, plusieurs pays européens ont vu l'apparition d'un mouvement politique de grande échelle qui soit non pas ultra-conservateur, ni même d'extrême-droite ou xénophobe au sens "classique" (disons "Jean-Marie Le Pen") du terme, mais clairement, strictement et résolument néo-nazi ou néo-fasciste (la différence entre les deux n'étant à mon sens pas facile à clarifier) Ce qui est remarquable de mon point de vue est que des partis jusqu'ici confidentiels ou groupusculaires prennent une dimension tout-à-coup bien plus grande, que cela se passe en plusieurs endroits du continent européen, et - sans surprise - à chaque fois dans des pays tout particulièrement touchés par la crise économique et financière. La liste des pays touchés à ce jour est, sous réserve d'oubli de ma part : - La Grèce avec Aube Dorée - La Hongrie avec Jobbik - L'Ukraine avec Svoboda / Liberté Que ces partis jusqu'ici minuscules prennent une nouvelle dimension et que cela soit corrélé du point de vue temporel avec une crise économique particulièrement aiguë est à mon sens un fait établi sans controverse possible. Qu'ils soient différents de partis d'extrême-droite ou xénophobes "ordinaires", cela se voit à plusieurs critères : - Référence claire, assumée et revendiquée à des mouvements néo-nazis historiques de la seconde guerre mondiale. Clair pour Jobbik et Svoboda, un peu moins clair pour Aube dorée - Création de mouvements paramilitaires violents, sous leur contrôle direct ou dans leur orbite : la Garde Hongroise pour Jobbik, Secteur Droite pour Svoboda, voir aussi l'enquête en cours de la justice grecque sur Aube dorée - Doctrines et théories directement inspirées de celles des mouvements néo-nazis historiques dont ils se revendiquent : détestation des Roms et volonté de "tracer" légalement qui est juif et qui ne l'est pas chez Jobbik, détestation des Russes et dénonciation d'un pouvoir juif caché chez Svoboda, détestation des étrangers en général chez Aube dorée (un peu moins clair chez eux puisqu'ils n'ont guère de mouvement historique fasciste en Grèce dont ils pourraient se revendiquer) - Qu'en est-il de l'avenir de ces mouvements ? - Quelle est leur stratégie, que cherchent-ils à obtenir ? - Comment réagir ? - La recrudescence néo-nazie pourrait-il s'étendre à d'autres pays ? --- Pour initier la discussion, un article au sujet de la Grèce : Grèce : Aube dorée s'enracine Le 30 juin, Artémis Mattheopoulos a été le seizième et dernier député du parti néonazi Aube dorée à être inculpé. Désormais, la totalité du groupe parlementaire se trouve sous le coup de poursuites pour appartenance à"une organisation criminelle", conséquence de l'offensive judiciaire engagée après l'assassinat, le 18 septembre 2013, du rappeur antifasciste Pavlos Fyssas par un membre de ce parti. Huit députés ont été placés en détention provisoire et attendent en prison un éventuel procès. Les autres sont libres mais sous contrôle judiciaire strict. "Près de 30 personnes, députés, simples membres ou policiers complices de leurs exactions, sont aujourd'hui en prison et l'instruction concerne plus de 70 personnes", rappelle l'écrivain Dimitris Psarras, auteur d'Aube dorée. Livre noir du parti nazi grec (Syllepse). (...) Le journaliste Dimitris Psarras sera l'un des principaux témoins lors du procès. "J'ai remis aux deux magistrates les statuts du parti qui décryptent clairement l'organisation militaire de l'organisation, affirme-t-il. Dans cette hiérarchie, le chef sait tout, décide de tout et les phalanges exécutent ." Les avocats d'Aube dorée réfutent l'authenticité du document. (...) Malgré l'accumulation d'éléments confirmant ses méthodes violentes, voire criminelles, ainsi que son idéologie néonazie, Aube dorée continue de s'enracinerdans le pays. Elle a récolté près de 10 % des suffrages aux élections européennes, ce qui lui a permis d'envoyer trois députés à Strasbourg. Une progression de plus de trois points par rapport aux législatives de 2012, qui avaient marqué son entrée au Parlement grec. A noter la réaction vigoureuse et structurée de la société et du système judiciaire grec suite à l'assassinat commis en 2013. La Grèce me semble le "cas" le moins inquiétant des recrudescences néonazies, précisément à cause de cette forte et saine réaction. En Hongrie en revanche, Jobbik est un soutien de la coalition parlementaire au pouvoir, et le groupe paramilitaire "Garde Hongroise" quoique officiellement dissout n'a pas fait l'objet de poursuites suivies et existe probablement toujours de manière plus discrète. Quant à l'Ukraine :( ... parti néo-nazi possédant plusieurs ministères et dont l'organisation paramilitaire participe aux opérations militaires dans l'Est aux côtés de l'armée régulière, sa situation est clairement la plus grave. Modifié le 13 juillet 2014 par Alexis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 13 juillet 2014 Share Posté(e) le 13 juillet 2014 Ce que je trouve étonnant, c’est que c’est partis ouvertement néo-nazis ont le plus de contenance dans des pays où la répressions/jougs nazis a été particulièrement féroces. C'est incompréhensible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 13 juillet 2014 Share Posté(e) le 13 juillet 2014 Ce que je trouve étonnant, c’est que c’est partis ouvertement néo-nazis ont le plus de contenance dans des pays où la répressions/jougs nazis a été particulièrement féroces. C'est incompréhensible. Je serais plus nuancé. En Grèce, c'est effectivement le cas. La Grèce est certainement l'un des pays qui a le plus souffert de l'occupation allemande. Peut-être celui qui en a le plus souffert d'ailleurs. Pas étonnant que les Grecs sont encore aujourd'hui fort peu germanophiles... Pour l'Ukraine, si le pays a sérieusement pâti de l'occupation, il s'est trouvé un certain nombre d'Ukrainiens pour collaborer avec l'occupant. Et pour en profiter, notamment quand il s'est agi de récupérer les biens des populations juives massacrées par les Allemands et leurs supplétifs. Pour la Hongrie enfin, le pays est resté relativement indépendant jusqu'à la fin 1944 et par la suite, le mouvement qui a remplacé de force le gouvernement de l'amiral Horthy s'est montré plus rude que les Allemands... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 13 juillet 2014 Share Posté(e) le 13 juillet 2014 Et la recrudescence des groupes anti fa? Le FN est plus un parti populiste genre facisme que neo nazisme....... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 13 juillet 2014 Share Posté(e) le 13 juillet 2014 Et la recrudescence des groupes anti fa? Le FN est plus un parti populiste genre facisme que neo nazisme....... Quelqu'un a parlé du FN ? le sujet ce sont les groupes anti fa ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 13 juillet 2014 Share Posté(e) le 13 juillet 2014 (modifié) c'est quoi la différence entre le Néofascisme et le fascisme ? Pour moi le regain de popularité de ce genre de groupes en occident est seulement du à la crise économique et a l'incapacité des parties normaux à régler rapidement le problème. Pour la russie et l'ukraine c'est plutot ,car ce ne sont pas des états de droit et que les politiques et polices en ont rien a faire ou qu'ils les supportent au moins en partie. Modifié le 13 juillet 2014 par Divos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 13 juillet 2014 Share Posté(e) le 13 juillet 2014 Le FN est plus un parti populiste genre facisme que neo nazisme....... Il ne s'agit pas du FN, pas plus que de tel autre parti conservateur, ou anti-UE, ou nationaliste de tel ou tel pays. Ce genre de parti existe depuis assez longtemps et est beaucoup plus "ordinaire" Le sujet proposé pour ce fil - voir le premier post, ce sont les partis néo-nazis / néo-fascistes qui ont pris leur essor récemment (depuis cinq ans ou moins) dans plusieurs pays européens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 13 juillet 2014 Share Posté(e) le 13 juillet 2014 (modifié) Bof, cette montée n'est que pour l'instant qu'épisodique comme l'apparition d'un parti nazi aux USA, il y a encore quelques temps ... il faut attendre encore pour voir réellement une radicalisation comme la connu l'Europe des années 20/30. Par contre ce qui est vraiment observable c'est le succès des partis conservateurs et populistes en l'Europe, car je n'ai jamais lu autant de discours royaliste, traditionaliste, populiste etc ... internet amplifie outrageusement ces discours. Il le même phénomène avec les manifeste, il n'y a pas un jour ou quelqu'un ne lance pas son manifeste sur la toile ... mais clairement, strictement et résolument néo-nazi ou néo-fasciste (la différence entre les deux n'étant à mon sens pas facile à clarifier) En faites, à l'origine le fascisme n'a pas de politique raciste-xénophobe du moins pas plus que celle déjà existante dans l'Europe de l'époque, celle qu'on le voit en Italie est d'abord un mélange de tout et rien que seul les opinions anti-démocratiques, conservatrices et impérialistes semble faire plus ou moins unanimité. C'est après la monté en puissance et influence du nazisme que vient s'ajouter la rhétorique raciste et criminel. Tandis que le nazisme a une réelle politique sur la question raciale avec une réelle volonté d'exterminer les individus jugés néfaste à leurs yeux. Cela apparait déjà très tôt au sein des groupes qui ne formaient pas encore le parti nazi qu'on aura le malheur d'en faire l'expérience. On parle souvent de la politique d'élimination de la communauté juive, mais il ne faut pas oublier que le régime nazi s'est exercé avant par l'élimination des handicapées, des homosexuels, gitans et autre ... Et la recrudescence des groupes anti fa? Le FN est plus un parti populiste genre facisme que neo nazisme....... Pour être plus exacte, le FN est un parti raciste qui fait aussi dans le populisme, de par ses discours elle est plus proches des fascistes et nazi.(contrairement au parti communiste français ou partis d'extrême gauche qui eux font que du populiste) Le populisme en soit ne comporte pas forcément de discours raciste ou xénophobe, elle base sont discours surtout sur la critique des élites ou ceux qui ont soi-disant les pouvoirs. Modifié le 13 juillet 2014 par Rochambeau 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeansaisrien Posté(e) le 13 juillet 2014 Share Posté(e) le 13 juillet 2014 (modifié) bonjour, l'utilisation des termes nazisme, fascisme, néo machin et autre a été tellement galvaudée dans tous les sens et à toutes les sauces que c'en est devenu une sorte de fourre tout pour désigner les gens d'extrême droite infréquentables. d'un point de vue historique, il existe des différences profondes entre fascisme et nazisme, même si ce sont 2 idéologies liées à un pouvoir centralisé entre les mains d'un chef source de toute légitimité, caractéristique de ce qu'on appelle l'extrême droite. Le nazisme est lié à une lecture "raciale" de la société et du monde, avec l'inégalité des races, la volonté de rassembler la race supérieure et d'asservir les inférieurs et de purifier la société et le territoire de ceux jugés indésirables, inutiles voir malfaisants. le célèbre un peuple, un empire, un chef. (pour faire très rapide) Le fascisme s'est construit sur une relecture nationaliste de l'empire romain, avec un homme providentiel fédérant le soutien des compagnons d'arme pour s'emparer du pouvoir pour le bénéfice et la grandeur du peuple et de l'état avec une lecture xénophobe et dévalorisante de ceux qui sont d'ailleurs. (pour faire très rapide) Même si nazisme et fascisme ont donné lieu dans les années 1920 et 1930 à des régimes totalitaires (mais il y en a eu d'autres à l'époque), l'alliance de ces 2 régimes n'allaient pas de soit à l'origine. Il ne faut pas oublier que les premières manoeuvres des nazis pour tenter de mettre la main sur l'Autriche en 1934 sont contre carrées par le positionnement de l'Italie mussolinienne qui voit d'un mauvais oeil qu'on interfère dans sa sphère d'intérêt. Ce qui est parfois difficile à distinguer dans les mouvements souvent cités est s'ils se rattachent clairement à tel ou tel courant de pensée idéologique. C'est souvent une sorte d'auberge espagnole du réactionnaire populiste nostalgique en manque d'un pouvoir fort dans lequel il se sentirait valorisé car forcément du bon côté de la matraque. Il est intéressant de différencier les pays qui ont connu des régimes dictatoriaux, parfois mêmes totalitaires, pays qui connaissent des mouvements politiques nostalgiques de la bonne époque du pouvoir fort et dominateur. Dans beaucoup de pays il existe une trouble complaisance voir complicité intellectuelle avec ceux osant se réclamer de la nostalgie de la période nazie et des actes perpétrés à cette époque. Peu sont ceux qui l'exposent ouvertement, plus nombreux sont ceux qui flirtent avec. La fascination pour le nazisme n'a jamais cessé depuis les années 30, elle connut plus ou moins des périodes cachées ou pas. Le néo fascisme est parfois présenté comme plus "présentable" voir même a connu une époque de tentative de réhabilitation du temps de l'époque plus prolifique des écrits issus du GRECE ou du club de l'horloge en France par exemple. Mais les mouvements idéologiques actuelles connaissent des frontières plus mouvantes et fluctuantes, se constituant souvent plus par ce qu'ils rejettent, c'est à dire démocratie, parlementarisme, multuculturalisme, mondialisation, etc ... L'échec de la constitution au parlement européen d'un groupe parlementaire des droites anti européennes montre bien que tout mettre dans le même sac est réducteur et simpliste, au plus grand dam d'ailleurs de ceux qui se plaignaient de ces amalgames mais pensaient au final qu'il existait une communauté d'esprit entre tous ces mouvements. Modifié le 14 juillet 2014 par jeansaisrien 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 13 juillet 2014 Share Posté(e) le 13 juillet 2014 Ce que je trouve étonnant, c’est que c’est partis ouvertement néo-nazis ont le plus de contenance dans des pays où la répressions/jougs nazis a été particulièrement féroces. C'est incompréhensible. tout simplement parce que internet est là ,mais s'est pas non plus un boum phénoménal dans le sens ou s'est plus visible . il y a un gros folklore qui anime tout sa aussi . après il est sûr que pour des générations actuelles ,ils s'ont peut-être en mode de questionnement au vu de l'état de leurs pays au présent (économie etc ... ),se disant que au final est-ce qu'on s'est pas trompé dans le passé (en fait s'est une analyse de ma part ,pas mon point de vue ) . après la chose la plus dangereuse n'est pas se qui est le plus visible qu'il faut se méfier le plus (dans le sens ou tout sa est très surveillé ) mais plutôt de ceux qui sont des quidam lambda et qui accumule les idées extrêmes . le plus dangereux s'est celui qui parvient à entré dans le monde de la politique et laisse le temps faire sans jamais montré se qu'il est vraiment . et oui on ne doit pas oublié une chose ,il y a un tas d'erreur commise par nos politiques qui ne font pas dans le pragmatisme et oppose plus qu'il ne rassemble ,résultant d'autres réflexion vers autres choses même si on sait très bien que le monde politique a ses travers ,on se rapproche de quelque chose qui nous "parle" . enfin si tu vois se que je veux dire =) bonjour, l'utilisation des termes nazisme, fascisme, néo machin et autre a été tellement galvaudée dans tous les sens et à toutes les sauces que c'en est devenu une sorte de fourre tout pour désigner les gens d'extrême droite infréquentables. d'un point de vue historique, il existe des différences profondes entre fascisme et nazisme, même si ce sont 2 idéologies liées à un pouvoir centralisé entre les mains d'un chef source de toute légitimité, caractéristique de ce qu'on appelle l'extrême droite. Le nazisme est lié à une lecture "raciale" de la société et du monde, avec l'inégalité des races, la volonté de rassembler la race supérieure et d'asservir les inférieurs et de purifier la société et le territoire de ceux jugés indésirables, inutiles voir malfaisants. le célèbre un peuple, un empire, un chef. (pour faire très rapide) Le fascisme s'est construit sur une relecture nationaliste de l'empire romain, avec un homme providentiel fédérant le soutien des compagnons d'arme pour s'emparer du pouvoir pour le bénéfice et la grandeur du peuple et de l'état avec une lecture xénophobe et dévalorisante de ceux qui sont d'ailleurs. (pour faire très rapide) Même si nazisme et fascisme ont donné lieu dans les années 1920 et 1930 à des régimes totalitaires (mais il y en a eu d'autres à l'époque), l'alliance de ces 2 régimes n'allaient pas de soit à l'origine. Il ne faut pas oublier que les premières manoeuvres des nazis pour tenter de mettre la main sur l'Autriche en 1934 sont contre carrées par le positionnement de l'Italie mussolinienne qui voit d'un mauvais oeil qu'on interfère dans sa sphère d'intérêt. Ce qui est parfois difficile à distinguer dans les mouvements souvent cités est s'ils se rattachent clairement à tel ou tel courant de pensée idéologique. C'est souvent une sorte d'auberge espagnole du réactionnaire populiste nostalgique en manque d'un pouvoir fort dans lequel il se sentirait valorisé car forcément du bon côté de la matraque. Il est intéressant de différencier les pays qui ont connu des régimes dictatoriaux, parfois mêmes totalitaires, pays qui connaissent des mouvements politiques nostalgiques de la bonne époque du pouvoir fort et dominateur. Dans beaucoup de pays il existe une trouble complaisance voir complicité intellectuelle avec ceux osant se réclamer de la nostalgie de la période nazie et des actes perpétrés à cette époque. Peu sont ceux qui l'exposent ouvertement, plus nombreux sont ceux qui flirtent avec. La fascination pour le nazisme n'a jamais cessé depuis les années 30, elle connu plus ou moins des périodes cachées ou pas. Le néo fascisme est parfois présenté comme plus "présentable" voir même a connu une époque de tentative de réhabilitation du temps de l'époque plus prolifiques des écrits issus du GRECE ou du club de l'horloge en France par exemple. Mais les mouvements idéologiques actuelles connaissent des frontières plus mouvantes et fluctuantes, se constituant souvent plus par ce qu'ils rejettent, c'est à dire démocratie, parlementarisme, multuculturalisme, mondialisation, etc ... L'échec de la constitution au parlement européen d'un groupe parlementaire des droites anti européennes montre bien que tout mettre dans le même sac est réducteur et simpliste, au plus grand dam d'ailleurs de ceux qui se plaignaient de ces amalgames mais pensaient au final qu'il existait une communauté d'esprit entre tous ces mouvements. effectivement . je peux aussi prendre l'exemple de l'Espagne ,même si il y a eu divers parti d'extrême droite avant la guerre civile qui n'avait pas forcément la même vision ,il y a eu unification pour combattre ceux d'en face . la phalange espagnole (qui elle avait une optique fasciste ) s'est vite fait reprendre par Franco ,car Franco n'a jamais était nazi ou fasciste dans les idées ,il était un nationaliste catholique . il a fait alliance avec les allemands et italiens dans un but de guerre ,mais sans aucune volonté d'adopté les idées . face au péril de l'internationalisation (intervention de la Russie soviétique ) ou communisme et anarchisme se croise avec d'autres idées d'extrême gauche voulant être calife à la place du calife (se qui coûta la défaite de la République espagnole ) ,à quelques choses prêt on peut comparé sa au combat de la Finlande d'une certaine manière ,ou s'est plus un nationalisme qui a plus animé les Finlandais que les idées nazis ,dans le sens ou ils ont opté pour une alliance avec les allemands ,sachant très bien que personne ne viendrait les aidé (GB) . je suis d'accord qu'on met en fourre tout les termes nazis et fasciste d'une manière assez rapide . 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bruno Posté(e) le 14 juillet 2014 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 juillet 2014 je suis d'accord qu'on met en fourre tout les termes nazis et fasciste d'une manière assez rapide . Cataloguer de "fasciste" toute opinion contraire aux leurs est même devenu depuis la fin des années 80 (deuxième mandat d'un ancien président de la République qui était fin tacticien et surtout expert dans son genre en démagogie populiste...) une mode et un pseudo-argument facile pour discréditer d'emblée toute expression d'un courant politique (exprimé par deux partis politiques sans aucun lien avec le néo-nazisme aujourd'hui) qui réclame une autre politique d'immigration, une autre politique économique, et qui conteste le fédéralisme européen en cours d'installation. Le problème c'est qu'à force de crier au loup pour rien, après quand le loup pointe son nez pour de bon plus personne n'y croit ... Ou comment ceux qui prétendent à tour de bras combattre le néo-nazisme, et qui prétendent être des "barrages", des "remparts," contre le risque de retour de l'horreur nazie créent lentement mais sûrement les conditions pour que ce risque devienne significatif. D'autant plus que la crise économique intense dans laquelle nous sommes persiste et qu'il s'agit traditionnellement d'un terreau favorable à tous les extrémismes (religieux, politiques ...) 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 14 juillet 2014 Auteur Share Posté(e) le 14 juillet 2014 On parle de recrudescence de ces idéologies mais j'ai quand même l'impression que ce phénomène est beaucoup moins marqué qu'on le prétend. Il y a certes des partis politiques ouvertement fascistes/néo-nazis mais ils restent limités "à l'Est" : Ukraine, Hongrie... En Europe de l'Ouest on ne connaît pas de mouvements développés de ce type. Contrairement à ce que certains prétendent le FN, FPO (Autriche), les Vrais Finnois, Parti du Progrès (Norvège)... n'en relèvent pas bien qu'étant d'extrême-droite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeansaisrien Posté(e) le 14 juillet 2014 Share Posté(e) le 14 juillet 2014 bonjour, les mouvements se réclamant ouvertement et complètement d'une adoration pure et simple du nazisme restent relativement confidentiels, ne serait-ce que parce que le nazisme reste un mouvement idéologique et politique très marqué par un contexte historique et humain précis, celui de l'Allemagne de l'après 1e guerre mondiale. En Europe, se dire aujourd'hui un adorateur d'Hitler reste quand même et heureusement mal perçu d'une très grande partie de la population. Pour le fascisme, même si son idéologie et sa construction sont liées à l'après 1e guerre mondiale, l'architecture idéologique est plus théorique et transposable en dehors de l'Italie. Nombre de dictatures européennes ou sud américaines d'après 1945 peuvent être rapprochées du modèle fasciste, surtout dans ses aspects politiques et de contrôle des populations et des esprits, beaucoup moins d'un point de vue économique et expansionniste. Bien qu'il se soit uni au nazisme et ait été complice de ses pires crimes, comme bon nombre de régimes autoritaires qui ont collaboré pendant la 2nde guerre mondiale, le fascisme a connu un renouveau politique dès 1946 en Italie. Dans les années 70 les neo fascistes italiens faisaient référence à Mussolini sans aucun complexe. En dehors de l'Italie, il est complexe de distinguer l'inspiration ou le référentiel fasciste, car les mouvements se rapprochant des grands traits du fascisme, dont un nationalisme musclé, font souvent référence à des grandes figures ou des mouvements politiques nationalistes locaux, "masquant" ainsi parfois l'attirance pour des modèles politiques contemporains qui sentent encore trop le souffre de la 2nde guerre mondiale. Tous les adorateurs de Napoléon en France le sont ils pour sont côté révolutionnaire réformiste ? Dans les pays de l'Est européen, la chappe de plomb du communisme et les années parfois chaotiques de l'après communisme ont favorisé l'éclosion d'un peu tout et n'importe quoi, en réaction au passé communiste et en opposition à la démocratie parlementaire accusée de ne pas avoir créé immédiatement le paradis sur terre espéré. Mais ce n'est pas pour cela que la fascination pour le nazisme n'existe pas à l'Ouest. Regardez la presse d'histoire militaire en France : un numéro se vendra bien mieux avec un waffen SS en couverture qu'avec un soldat des colonies. Fascination ne veut pas dire acceptation ni adoption des idées, mais il existe un terreau favorable. Ce qui est important et inquiétant, c'est la multiplication des petits signes discrets, des allusions, des reprises idéologiques, des relectures historiques, des personnages connotés ou au passé très marqué qui orbitent dans la proximité des mouvements d'extrême droite. Les adorateurs des costumes, des uniformes, des personnages nazis ou fascistes sont peu nombreux, par contre les personnes sensibles aux idées, notamment d'un besoin d'un pouvoir fort, d'un pays qui se protège de l'extérieur et de ses ennemis intérieurs, la recherche d'une autarcie pour ne plus se sentir dépendant du reste du monde. Le danger est le risque que cette proximité idéologique avec certains éléments permettent un glissement vers la "dédiabolisation" des pires aspects. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 14 juillet 2014 Share Posté(e) le 14 juillet 2014 bonjour, les mouvements se réclamant ouvertement et complètement d'une adoration pure et simple du nazisme restent relativement confidentiels, ne serait-ce que parce que le nazisme reste un mouvement idéologique et politique très marqué par un contexte historique et humain précis, celui de l'Allemagne de l'après 1e guerre mondiale. En Europe, se dire aujourd'hui un adorateur d'Hitler reste quand même et heureusement mal perçu d'une très grande partie de la population. Pour le fascisme, même si son idéologie et sa construction sont liées à l'après 1e guerre mondiale, l'architecture idéologique est plus théorique et transposable en dehors de l'Italie. Nombre de dictatures européennes ou sud américaines d'après 1945 peuvent être rapprochées du modèle fasciste, surtout dans ses aspects politiques et de contrôle des populations et des esprits, beaucoup moins d'un point de vue économique et expansionniste. Bien qu'il se soit uni au nazisme et ait été complice de ses pires crimes, comme bon nombre de régimes autoritaires qui ont collaboré pendant la 2nde guerre mondiale, le fascisme a connu un renouveau politique dès 1946 en Italie. Dans les années 70 les neo fascistes italiens faisaient référence à Mussolini sans aucun complexe. En dehors de l'Italie, il est complexe de distinguer l'inspiration ou le référentiel fasciste, car les mouvements se rapprochant des grands traits du fascisme, dont un nationalisme musclé, font souvent référence à des grandes figures ou des mouvements politiques nationalistes locaux, "masquant" ainsi parfois l'attirance pour des modèles politiques contemporains qui sentent encore trop le souffre de la 2nde guerre mondiale. Tous les adorateurs de Napoléon en France le sont ils pour sont côté révolutionnaire réformiste ? Dans les pays de l'Est européen, la chappe de plomb du communisme et les années parfois chaotiques de l'après communisme ont favorisé l'éclosion d'un peu tout et n'importe quoi, en réaction au passé communiste et en opposition à la démocratie parlementaire accusée de ne pas avoir créé immédiatement le paradis sur terre espéré. Mais ce n'est pas pour cela que la fascination pour le nazisme n'existe pas à l'Ouest. Regardez la presse d'histoire militaire en France : un numéro se vendra bien mieux avec un waffen SS en couverture qu'avec un soldat des colonies. Fascination ne veut pas dire acceptation ni adoption des idées, mais il existe un terreau favorable. Ce qui est important et inquiétant, c'est la multiplication des petits signes discrets, des allusions, des reprises idéologiques, des relectures historiques, des personnages connotés ou au passé très marqué qui orbitent dans la proximité des mouvements d'extrême droite. Les adorateurs des costumes, des uniformes, des personnages nazis ou fascistes sont peu nombreux, par contre les personnes sensibles aux idées, notamment d'un besoin d'un pouvoir fort, d'un pays qui se protège de l'extérieur et de ses ennemis intérieurs, la recherche d'une autarcie pour ne plus se sentir dépendant du reste du monde. Le danger est le risque que cette proximité idéologique avec certains éléments permettent un glissement vers la "dédiabolisation" des pires aspects. très bonne explication . maintenant moi je pense que comme Bruno si il y a un terreau qui donne de l' espace a ses idéologies s'est la faute à certains qui utilisent la peur du retour au nazisme/fascisme . enfin dans le cadre de certains pays en Europe de l'Ouest. résultat ,ceux qui crié "il est interdit d'interdire" et "CRS SS" sont les mêmes qui ont vu des nazis partout (alors qu'en fait s'était une chose infiniment minimale ) par la suite alors que la société avait d'autres problèmes des années plus tard . résultat au 21 ème siècles et l' explosion d'internet on cherche des voix alternative à la communication des politiques. le problème s'est que pour celui qui ne fait pas un effort intellectuel de tri dans ses nouvelles informations ,ou idéologie cela risque fort d'avoir un effet négatif . et sa s'est bien la faute aux politiques successives qui ont joué sur la peur du néo nazisme /fascisme . franchement je pense qu'on a trop joué sur la culpabilisation sur pas mal de sujet en décrétant de nouvelle loi . alors que personnellement l' abolition de l' esclavage ou les camps de concentration ont toujours fait parti de se que l' on apprenait à l' école ,on savait en se disant que s'était mal sans avoir de sentiment de culpabilisation,la culpabilisation s'est une chose qui se fait envers les responsables direct ou indirect de ses époques ,pas les descendants . alors que pendant se temps présent les descendants vivent une situation de difficultés du à l' économie et des PB de société et aucun pragmatisme sur la gestion de sujet de notre temps . dans les médias on parle de racisme ,d'intégration,d'antisémitisme,de néo nazisme ou fascisme,d'islamisme en permanence ou de manière régulière . alors que d'un autres côté on fait culpabilisé la majorité des gens pour des choses dont ils ne sont pas responsable . alors qu'on ne traite pas avec pragmatisme les PB cité plus haut ... sauf rejeté la faute sur les Français... donc quand on se retrouve considéré comme des responsables faut plus s'étonné des réactions de y en a marre . moi je pense qu'il n'y a aucun pragmatisme mais juste de l' idéologie chez nos politiques qui continue à jouer sur les peurs et la culpabilisation. sauf que s'est encore plus contre productif à l' heure d'internet. exemple concret ,le président de la république lors de son intervention pour le 14 juillet a employé le mot antisémitisme (il parlait en France) au sujet de l' affaire israélo-palestiniennes ... dire sa parce que quelque manifestations en faveur des palestiniens ont eu lieu en France... manifestations qui représente que dalle en terme de personnes présentes... et bien de suite le mot antisémitisme a était employé ... alors que la majorité des français en on un un peu rien à faire de se conflit ,fatiguer par le manque de dialogue entre les protagonistes... donc en employant sa on sème la confusion et le doute sur l' impartialité de nos GVT ... et on fait encore plus de dégât ... les français de confession musulmane se retrouvent cataloguer extrémistes,les français de "souche" deviennent des nazis et les français de confession israélite de possible victimes ... s'est du n'importe quoi ... surtout quand la majorité des français ont était contre une intervention en Syrie en aidant de manière indirecte les islamistes ,ou sont contre la politique d'Israël. donc aucun parti pris pour la majorité des français. j'espère que mon poste ne sera pas mal interprété,mais je ne pense pas être hors sujet . 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g4lly Posté(e) le 14 juillet 2014 Share Posté(e) le 14 juillet 2014 On parle de recrudescence de ces idéologies mais j'ai quand même l'impression que ce phénomène est beaucoup moins marqué qu'on le prétend. Il y a certes des partis politiques ouvertement fascistes/néo-nazis mais ils restent limités "à l'Est" : Ukraine, Hongrie... En Europe de l'Ouest on ne connaît pas de mouvements développés de ce type. Contrairement à ce que certains prétendent le FN, FPO (Autriche), les Vrais Finnois, Parti du Progrès (Norvège)... n'en relèvent pas bien qu'étant d'extrême-droite.Il faut se méfié de la dichotomie qu'il y a entre l'image renvoyé, le corpus idéologique, et les idées des cadres des mouvements.La plupart du temps tout ce petit monde s'instrumentalise mutuellement ce qui a pour résultat de savament brouiller les cartes.En France par exemple l’extrême droite et très fascisante, de par son histoire même. C'est même cadres avec la même idéologie enraciné peuvent très bien diriger plus ou moins directement un parti a l'alibi populiste. On trouve aussi des myriade de micro tendance a l’extrême droite, qui ont vite fait de se rallié quand ça les arrange et de se mettre sur la gueule le reste du temps.Apres on peut bien se vouler la face, et dilluer la "monté" néofascisante, dans toute un tas de tendance populisante, réactionnaire etc. le fond c'est pourtant toujours le meme. La dictature fascisante, Franquiste, Mussolinienne ou Hitlérienne des année 20 et 30. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 14 juillet 2014 Share Posté(e) le 14 juillet 2014 Il faut se méfié de la dichotomie qu'il y a entre l'image renvoyé, le corpus idéologique, et les idées des cadres des mouvements. Juste une chose, comme certains le disent plus haut le fascisme par nature regroupe tout un corpus d'idéologie qui s’accommodent plus ou moins mal à long terme, car elle est elle même une union entre l'anarchisme-syndicaliste et la droite révolutionnaire. Il est donc pas absurde de dire que le FN est un parti proche des groupe fasciste,(ou voir même fasciste tout court) c'est discours populistes voilant sa politique raciste est typiquement le même discours qu'un groupe fasciste des années 20/30. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 14 juillet 2014 Share Posté(e) le 14 juillet 2014 Il faut se méfié de la dichotomie qu'il y a entre l'image renvoyé, le corpus idéologique, et les idées des cadres des mouvements.La plupart du temps tout ce petit monde s'instrumentalise mutuellement ce qui a pour résultat de savament brouiller les cartes.En France par exemple l’extrême droite et très fascisante, de par son histoire même. C'est même cadres avec la même idéologie enraciné peuvent très bien diriger plus ou moins directement un parti a l'alibi populiste. On trouve aussi des myriade de micro tendance a l’extrême droite, qui ont vite fait de se rallié quand ça les arrange et de se mettre sur la gueule le reste du temps.Apres on peut bien se vouler la face, et dilluer la "monté" néofascisante, dans toute un tas de tendance populisante, réactionnaire etc. le fond c'est pourtant toujours le meme. La dictature fascisante, Franquiste, Mussolinienne ou Hitlérienne des année 20 et 30. sauf que dans un monde ou l' individualisation est en marche rien qu'en Europe de l' Ouest sa devient assez compliqué de rassembler avec des idées de type fasciste ou nazi . mais comme je le dit plus haut s'est plutôt un ras le bol du système de pensé unique non pragmatique qui énerve . que certain mouvement se base sur le nazisme ou le fascisme ,franquisme rien de surprenant car sa reste l' extrême droite . personne ne se voile la face sur quoi que se soit ,s'est plutôt nos politiques qui jouent avec le feu ... si l' extrême droite progresse faut peut-être se demander pourquoi ... et pas juste revenir sur les poncifs crise économique = monté de l' extrême droite ... à continuer comme sa j'ai toujours eu l'impression que l' extrême droite a était un danger dans des périodes ou tout aller mal économiquement et celui-ci ne progressé jamais ... donc le malaise et la montée de l' extrême droite est liée à autres chose . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 14 juillet 2014 Share Posté(e) le 14 juillet 2014 En France par exemple l’extrême droite et très fascisante, de par son histoire même. C'est même cadres avec la même idéologie enraciné peuvent très bien diriger plus ou moins directement un parti a l'alibi populiste. On trouve aussi des myriade de micro tendance a l’extrême droite, qui ont vite fait de se rallié quand ça les arrange et de se mettre sur la gueule le reste du temps. Apres on peut bien se vouler la face, et dilluer la "monté" néofascisante, dans toute un tas de tendance populisante, réactionnaire etc. le fond c'est pourtant toujours le meme. La dictature fascisante, Franquiste, Mussolinienne ou Hitlérienne des année 20 et 30. Si l'extrême droite française est "fascisante", l'extrême gauche (en y incluant le principal parti qui se dit écologiste) est "stalinisante" de par son histoire même. Elle inspire aujourd'hui moins d'attention parce qu'électoralement elle est en perte complète de vitesse. A vrai dire tous les partis qui n'ont jamais exercé le pouvoir inspirent forcément la méfiance, voire la peur et les partis qui ont "pignon sur rue" savent manipuler l'opinion publique pour agiter les vieux épouvantails en les comparant à d'authentiques partis fascistes qui ont exercé le pouvoir (et conduit à des catastrophes humaines) dans le passé. Ils espèrent ainsi bien sûr dissuader les électeurs de voter pour eux et continuer le "système" qu'ils ont mis en place à leur profit malgré le manque de résultats pour améliorer la vie de leurs concitoyens. Je me souviens, quand le leader nationaliste Jörg Heider a été élu président de l'Autriche dans les années 90 beaucoup ont cru que c'était le retour du nazisme dans ce pays, et le reste de l'Europe s'est indigné ; pourtant il n'a été l'instigateur ni d'un génocide, ni guerre, ni d'arrestations arbitraires massives ... Et à la fin de son mandat plus personne ne s'intérréssait à l'étranger à la politique intérieure dans ce pays ... Certains politiciens chez nous se gausseraient en prétendant que c'est parce "que nous avons été vigilants" mais si c'était plutôt parce qu'ils avaient fantasmé pour rien ?? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 14 juillet 2014 Share Posté(e) le 14 juillet 2014 Si l'extrême droite française est "fascisante", l'extrême gauche (en y incluant le principal parti qui se dit écologiste) est "stalinisante" de par son histoire même. Elle inspire aujourd'hui moins d'attention parce qu'électoralement elle est en perte complète de vitesse. A vrai dire tous les partis qui n'ont jamais exercé le pouvoir inspirent forcément la méfiance, voire la peur et les partis qui ont "pignon sur rue" savent manipuler l'opinion publique pour agiter les vieux épouvantails en les comparant à d'authentiques partis fascistes qui ont exercé le pouvoir (et conduit à des catastrophes humaines) dans le passé. Ils espèrent ainsi bien sûr dissuader les électeurs de voter pour eux et continuer le "système" qu'ils ont mis en place à leur profit malgré le manque de résultats pour améliorer la vie de leurs concitoyens. Je me souviens, quand le leader nationaliste Jörg Heider a été élu président de l'Autriche dans les années 90 beaucoup ont cru que c'était le retour du nazisme dans ce pays, et le reste de l'Europe s'est indigné ; pourtant il n'a été l'instigateur ni d'un génocide, ni guerre, ni d'arrestations arbitraires massives ... Et à la fin de son mandat plus personne ne s'intérréssait à l'étranger à la politique intérieure dans ce pays ... Certains politiciens chez nous se gausseraient en prétendant que c'est parce "que nous avons été vigilants" mais si c'était plutôt parce qu'ils avaient fantasmé pour rien ?? même si l' extrême droite n'est pas ma tasse de thé,effectivement ton exemple de l' Autriche est intéressant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 juillet 2014 Share Posté(e) le 14 juillet 2014 Si l'extrême droite française est "fascisante", l'extrême gauche (en y incluant le principal parti qui se dit écologiste) est "stalinisante" de par son histoire même. Elle inspire aujourd'hui moins d'attention parce qu'électoralement elle est en perte complète de vitesse.Pas vraiment. La "gauche" française est d'une nature tres différente de la droite. L’extrême droite hérite beaucoup des contre révolutionnaire. Alors que la gauche a l'exception du PC a un héritage beaucoup plus libertaire voir anarchisant. Et il suffit de voir les résultat électoraux pour se convaincre que la part stalinisante a disparue a gauche, le PC stalinien n'existe plus, le pc tout cours quasiment plus. D'ailleurs une part non négligeable des anciens communistes tendance autoritaire et/ou natio ont depuis longtemps migré a l’extrême droite, voir Soral et consort. A vrai dire tous les partis qui n'ont jamais exercé le pouvoir inspirent forcément la méfiance, voire la peur et les partis qui ont "pignon sur rue" savent manipuler l'opinion publique pour agiter les vieux épouvantails en les comparant à d'authentiques partis fascistes qui ont exercé le pouvoir (et conduit à des catastrophes humaines) dans le passé. Ils espèrent ainsi bien sûr dissuader les électeurs de voter pour eux et continuer le "système" qu'ils ont mis en place à leur profit malgré le manque de résultats pour améliorer la vie de leurs concitoyens.En pratique ce sont des hommes qui exercent le pouvoir ... il peuvent bien faire campagne avec l'étiquette qui les arrange, c'est d'ailleurs pour cela qu'on voit régulièrement des valse d'étiquette sur les affiches de campagne. Je me souviens, quand le leader nationaliste Jörg Heider a été élu président de l'Autriche dans les années 90 beaucoup ont cru que c'était le retour du nazisme dans ce pays, et le reste de l'Europe s'est indigné ; pourtant il n'a été l'instigateur ni d'un génocide, ni guerre, ni d'arrestations arbitraires massives ... Et à la fin de son mandat plus personne ne s'intérréssait à l'étranger à la politique intérieure dans ce pays ...On peut pas vraiment parler de retour en Autriche ... ils sont plus royaliste que le roi la bas :lol:Tu veux génocider qui en Autriche sérieux? le ménage a été fait depuis longtemps et une petit couche est remise régulièrement :lol:Quoi les fasciste d'aujourd'hui ne se comportent plus comme les fasciste d'hier! mais quel horreur!Et oui forcément ils sont pas con les fascistes ils ont appris, compris qu'ils pouvaient faire exécuter leur programme autrement que par la violence ouverte, et parfois même par les autres ;)Ca n’empêche que le fond idéologique est le même et que le jour ou se sera possible le naturel reviendra au galop.si tu veux comprendre les aspirations des militants d’extrême droite va militer, tu comprendras la différence qu'il y a entre les apparences et le langage tenu aux "étrangers", et le discours interne "décomplexé" ... tu prendras peur. Certains politiciens chez nous se gausseraient en prétendant que c'est parce "que nous avons été vigilants" mais si c'était plutôt parce qu'ils avaient fantasmé pour rien?Mets les mains dans le cambouis et reviens nos raconter ton expérience, on va voir qui fantasme ;)Par exemple JM Le Pen qui blague en public sur les fournée d'artiste juif qu'on fera la prochaine fois, c'est le discours public "soft" ... c'est le discours qui plait aux "vrais" militants frontistes qui parfois sature de la retenue que leur impose le nouvel appareil.C'est amusant d'ailleurs de voir que JMLP a réitéré ses propos justement dans Rivarol la revue ouvertement antisémite de l'Oeuvre, qui n'a eu de tout temps que des mots quasi injurieux a son égard :lol: comme quoi a l’extrême droite le plus petit dénominateur commun c'est toujours celui de taper sur le juif :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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