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Embarcation fluviale de l'armée de terre et de la gendarmerie


Scarabé

Messages recommandés

il y a 8 minutes, Ciders a dit :

Règle numéro 762 : si tu peux mettre l'arme sur un Hilux ou un Land Rover, tu pourras la mettre sur un radeau.

Enfin j'imagine que ça ne doit pas être complexe.

Alors là je dis idée pré conçue mon ami.

ça dépend la taille de la barque et son équilibre hydrostatique, et surtout à quelle vitesse...

Un véhicule à roues est dépendant de la masse pour la vitesse à un petit ordre 1. (et de sa forme à l'ordre 2 pour l'aero. Mais vu que l'air est quasi 1000x moins dense que l'eau, à basse vitesse il nous emmerde pas trop. Mais ça joue quand même cf. en course de fond ou même à 30 km/h ils se mettent 'à l'abri', et je parle pas du vélo de route qui est quasiment un sport d'aerodynamisme).

Un navire à un ordre 2 ou 3 (carré ou cube selon si ça plane ou pas...et dans le pire des cas tu perds le carré et tu le transforme en cube si tu arrives plus à planner à cause de la masse)

Transporter de la masse en flottant est énergétiquement "rentable" si tu vas très peu vite (relativement à la longueur du navire pour les chipoteurs comme @ARMEN56 :laugh: qui viendrait par hasard se perdre par ici).

Sur une embarcation qui doit aller "vite" c'est le gros bordel de pousser plus d'eau.

Démonstration immédiate : tu connais beaucoup de navires "rapides" avec des blindages conséquents ? Alors que des trucs à roues blindés correctement qui tapent les 80 km/h ça n'a rien de farfelu.

Modifié par Eau tarie
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il y a une heure, Ciders a dit :

Règle numéro 762 : si tu peux mettre l'arme sur un Hilux ou un Land Rover, tu pourras la mettre sur un radeau.

Enfin j'imagine que ça ne doit pas être complexe.

Eau tarie t'a expliqué en faite c'est juste l'inversse c'est beaucoup plus difficille de faire passer un truc de la terre à la mer. Et on te parle même pas des embruns qui bouffe tout.   

 

Par contre un canon de marine pourra toujours servir à terre.  :chirolp_iei:

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1 hour ago, Fusilier said:

Eux ils n'ont aucun complexe à être armés comme des porte-avions  :biggrin:

Sur le SOC-R l'armement est tres variable ... à priori il monte de l'armement sur chaque poste au besoin.

On voit parfois des bateaux équipés de 4 double-MAG ... et d'un Dillon ... d'autre avec des M2 ... d'autre avec des AGL ... en gros il semble qu'on puisse tout mettre à n'importe lequel des 5 poste de tir.

Reste que le SOC-R semble largement plus motorisé que le modèle français ... équivalent - 10m 7t 900ch waterjet chez les US ... seulement 600ch hors bord chez nous - ce qui lui permet de s'affranchir sans souci de la masse de tout leur bordel, sans pourrir la performance.

Pour le Dillon l'encombrement de la caisse de munition semble assez compliqué à disposer sur le pont aussi ... sur SOC-R c'est vraiment très encombrant. De sortes qu'ils soient essentiellement disponible qu'aux postes avant là ou il y a de la place sur le pont pour les caisses des bande de munition. Ce sont des caisses de 6000 - en fait deux caisses de 3000 avec un switch pour passer d'une a l'autre facilement - coups de 7.62 par poste Dillon. Soit 200kg les deux caisses et les munitions! Avec l’affût, l'arme et les accessoires, le bouclier c'est entre 355 et 400kg par poste pour un GAU-17.

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il y a une heure, g4lly a dit :

Sur le SOC-R l'armement est tres variable ... à priori il monte de l'armement sur chaque poste au besoin.

On voit parfois des bateaux équipés de 4 double-MAG ... et d'un Dillon ... d'autre avec des M2 ... d'autre avec des AGL ... en gros il semble qu'on puisse tout mettre à n'importe lequel des 5 poste de tir.

Reste que le SOC-R semble largement plus motorisé que le modèle français ... équivalent - 10m 7t 900ch waterjet chez les US ... seulement 600ch hors bord chez nous - ce qui lui permet de s'affranchir sans souci de la masse de tout leur bordel, sans pourrir la performance.

Pour le Dillon l'encombrement de la caisse de munition semble assez compliqué à disposer sur le pont aussi ... sur SOC-R c'est vraiment très encombrant. De sortes qu'ils soient essentiellement disponible qu'aux postes avant là ou il y a de la place sur le pont pour les caisses des bande de munition. Ce sont des caisses de 6000 - en fait deux caisses de 3000 avec un switch pour passer d'une a l'autre facilement - coups de 7.62 par poste Dillon. Soit 200kg les deux caisses et les munitions! Avec l’affût, l'arme et les accessoires, le bouclier c'est entre 355 et 400kg par poste pour un GAU-17.

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Peut être une des raisons du non choix d' ailleurs 

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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

Reste que le SOC-R semble largement plus motorisé que le modèle français ... équivalent - 10m 7t 900ch waterjet chez les US ... seulement 600ch hors bord chez nous - ce qui lui permet de s'affranchir sans souci de la masse de tout leur bordel, sans pourrir la performance.

Avec les 4 x 350  des vedettes fus on va ridiculiser les ricains :biggrin:

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  • 7 months later...

Nouvelle opération de lutte contre l’orpaillage illégal conduite par les Forces Armées en Guyane et les Forces armées brésiliennes.

Une #coopération fructueuse : en plus de l’importante quantité de matériel neutralisé, 32kg de mercure ont été saisis !

 

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il y a 30 minutes, Gallium a dit :

Quelqu'un sait les volumes typiques de mercure utilisée par les orpailleurs par jour ?

32kg c'est deux litres 

https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/ouest-guyanais/guyane/l-orpaillage-clandestin-en-hausse-dans-le-parc-amazonien-de-guyane-les-operations-harpie-se-multiplient-905410.html

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Il y a 10 heures, Gallium a dit :

Quelqu'un sait les volumes typiques de mercure utilisée par les orpailleurs par jour ?

32kg c'est deux litres 

Sais pas; mais assez pour contaminer les populations amérindiennes du Haut Maroni qui pêchent dans les fleuves. En plus la terre en Guyane contient du mercure, le déversement des boues des chantiers vient s'ajouter au mercure utilisé pour l'amalgame

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  • 2 months later...

Les brigades Nautiques du littoral qui avaient en dotation des vedettes en Alu UFAST ont été renforcé par une seconde embarcation  

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8 Nouveaux semi-rigide pour les Brigades nautique côtière (BNC)

D’une longueur totale approchant les 9 mètres pour 3 mètres de largeur, ce semi-rigide SRR-870, avec cabine, équipé de deux moteurs de 250 CV, il possède une capacité d’accueil de douze personnes à bord, dont quatre en intérieur. Construite par le groupe français Zodiac Milpro et fabriquée dans la plus grande usine de bateaux gonflables au monde, à Rosas, en Espagne .

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Ces nouvelles vedettes déployées en Manche et sur la pointe Bretagne auront pour principale missions de  surveiller les côtes du littoral depuis la mer afin d’aider leurs collègues évoluant sur le sable à intercepter des migrants prêts à tenter la traversée. 

Face à l’augmentation massive de migrants tentant de traverser la Manche, le groupement de gendarmerie du Pas-de-Calais (GGD 62) a intensifié, début décembre, sa Lutte contre l’immigration clandestine (LIC), en élargissant son dispositif. Organisés en Brigade de gestion des événements (BGE), les gendarmes locaux surveillent les côtes, renforcés par 90 réservistes, dont les deux tiers viennent de différentes régions de France.

 

Zodiacs, pédalos, paddles, canoës, voire même piscine gonflable ou radeau improvisé avec des bouteilles d’eau… Depuis maintenant deux ans, le phénomène des small boats s’est amplifié sur le littoral nord. Alors que les migrants essayaient auparavant de rejoindre le Royaume-Uni essentiellement par les voies terrestres, ils sont de plus en plus nombreux à tenter la traversée des eaux glacées de la Manche, en s’aventurant plus au nord ou au sud.

London calling, le phénomène

Si cela s’explique notamment par le barriérage et le renforcement des contrôles sur les axes et au niveau de l’Euro-tunnel, le Brexit et le rétablissement des frontières lié à la crise sanitaire ne semblent pas non plus étrangers au phénomène : « Nous avons constaté une augmentation massive des tentatives de traversée entre les deux phases de confinement, mais aussi après chaque annonce liée au Brexit », remarque le colonel Frantz Tavart, commandant le groupement de gendarmerie départementale du Pas-de-Calais.

Opération Poséidon

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Si les gendarmes locaux tentaient déjà d’endiguer le phénomène, renforcés par 45 réservistes issus du Pas-de-Calais et des autres groupements de la région des Hauts-de-France, le dispositif a été élargi ces dernières semaines. Cela s’inscrit dans la volonté du président de la République, exprimée en novembre dernier, de renforcer le contrôle aux frontières face aux crises sécuritaire et sanitaire, en doublant les forces engagées. À l’instar de « Limes » aux frontières avec l’Espagne et l’Italie, ici l’opération « Poséidon » consiste à contrôler la zone afin d’empêcher toute traversée.

Une mission réserviste hors norme

C’est une mission pas comme les autres qui attend ces réservistes issus des quatre coins de France. D’une part, elle nécessite une réelle disponibilité, puisqu’ils sont employés sur place plusieurs jours durant et assurent une permanence 24 heures/24, alternant des patrouilles de trois toutes les six heures. C’est aussi une expérience humaine, puisqu’ils sont logés, par binôme, dans les chambres d’un même hôtel. « C’est une très belle mission pour un réserviste ! La variété des profils (NDLR : anciens de l’arme, agents de sécurité, étudiants, etc.) est très enrichissante et source de cohésion », remarque le chef de la SRT Normandie.

Une mission atypique également, car ils ne connaissent pas la région. « Les gendarmes des BGE les aident à s’approprier le terrain. Des services conjoints sont programmés en début de mission, pour leur montrer les lieux les plus propices où les passeurs peuvent cacher du matériel, voire des migrants », explique le chef d’escadron Alexandre Gerland, commandant la compagnie de Calais. En cas de découverte de matériels (gilets de sauvetage, zodiacs, moteurs, etc), les réservistes contactent les BGE, qui se chargent de les saisir. En fonction de leur état, ils sont jetés ou entreposés avant d’être réattribués, par une commission administrative, à d’autres unités, à la SNSM, voire à des clubs de voile. De même, s’ils trouvent des migrants, les réservistes se chargent de les secourir, avant que les militaires ne contrôlent leur identité et contactent la Police aux frontières (PAF), pour les suites à donner en matière de procédure, tout particulièrement lorsqu’un passeur est identifié au milieu des migrants.

Une diversification des moyens

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En deux ans, les passeurs ont largement eu le temps de s’approprier eux aussi le terrain et de s’organiser. Attentifs à la météo, ils connaissent bien la cartographie et profitent des spécificités du terrain (dunes, bosquets, blockhaus, falaises, etc.) pour mieux camoufler migrants et matériels en zone d’attente. Aussi, les patrouilles sillonnent les plages, empruntent les nombreux chemins côtiers, repèrent les éventuelles caches, tout en recherchant du renseignement au contact de la population.

Les gendarmes peuvent également compter sur différents moyens financés en partie par les Britanniques. La majorité des traversées s’effectuant la nuit, des lunettes thermiques leur permettent de repérer toute activité humaine. Les compagnies sont également dotées de véhicules 4X4 pour récupérer plus facilement le matériel retrouvé. Formés aux premiers secours et au pilotage d’embarcation, les militaires du Peloton de surveillance et d'intervention gendarmerie (PSIG) de Marck expérimentent, pour leur part, des patrouilles nautiques, afin d’obtenir une vue dégagée des côtes. Un ballon captif, gonflé à l’hélium et équipé de caméras, devrait même être installé prochainement sur le littoral.

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Autant de moyens engagés qui font déjà leurs preuves ! « Depuis une semaine, il y a moins de matériel retrouvé sur les plages et de passeurs en repérage. Il semblerait que notre présence soit particulièrement dissuasive et qu’ils se sentent obligés de se ré-articuler », observe, avec satisfaction, le chef de la SRT Grand Est.

Gend Info

C'est les anglais qui ont payé :bloblaugh:

 

Modifié par Scarabé
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@Chritophe 38 Oui pour la photo 

Les brigades nautiques ont des blonsons de mer comme ça "floquer Gendarmerie"

ici ens en mission de surveillance d'un bassin ostréicole 

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Les gendarmes Martimes ont les mêmes avec MN GM 

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Le probléme avec la gendarmerie c'est qu'ils embarquent souvent en renfort des gendarmes d'autres unités. Comme par exemple le mec qui s'occupe du drone. Et qui lui n'est pas forcement équiper et former comme les autres. Ce gendarme mobile d'habitude doit filmer les manifs avec son drone il a du être envoyer en mission pendant les fêtes pour surveiller les parcs à huites avec ses collegues de la Nautique.   

Les galons jaunes c'est la mobile. Les rouges c'est la Garde Republicaine et les autres gendarmes c'est blanc.  C'est comme ça que je les reconnais.     

 

 

 

@Chritophe 38

Pour Mayotte les mêmes ça suffirait ? Ou il te faudrait un truc en alu  comme à Bora Bora ,Moréea et aux Marquises  

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Modifié par Scarabé
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Il y a 8 heures, Scarabé a dit :

@Chritophe 38 Oui pour la photo 

Les brigades nautiques ont des blonsons de mer comme ça "floquer Gendarmerie"

ici ens en mission de surveillance d'un bassin ostréicole 

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Les gendarmes Martimes ont les mêmes avec MN GM 

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Le probléme avec la gendarmerie c'est qu'ils embarquent souvent en renfort des gendarmes d'autres unités. Comme par exemple le mec qui s'occupe du drone. Et qui lui n'est pas forcement équiper et former comme les autres. Ce gendarme mobile d'habitude doit filmer les manifs avec son drone il a du être envoyer en mission pendant les fêtes pour surveiller les parcs à huites avec ses collegues de la Nautique.   

Les galons jaunes c'est la mobile. Les rouges c'est la Garde Republicaine et les autres gendarmes c'est blanc.  C'est comme ça que je les reconnais.     

 

 

 

@Chritophe 38

Pour Mayotte les mêmes ça suffirait ? Ou il te faudrait un truc en alu  comme à Bora Bora ,Moréea et aux Marquises  

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Bonjour,

 

à Mayotte, nous sommes (tous) équipés soit de (vieux) Raidco https://www.nauticexpo.fr/prod/raidco-marine/product-22737-264092.html

soit de zodiacs milpro (là, c'est celui de la gendarmerie) ; une idée de ce qui est utilisé, en ce moment, ici

 

Nous allons recevoir des Zepplin parce que le matos Zodiac s'est revelé etre tres, tres fragile et inadapté.

 

Le critere bateau, ici, c'est pouvoir embarquer 50 pax au moins et aller à 20 nautiques au large (missions identiques pour la gendarmerie nautique et la PAF).

Nos bateaux font 11m et un poil plus de long et ont au moins 300 CV ou 350 CV en bi motorisation.

 

coté vetements, ce sont des chaussures de pont, des shorts en synthétique, tee shirt en synthétique, coupe vent si necessaire et casquette "maison"...

Au plus froid, il fait 23-24, la nuit l'hiver, au plus chaud, 37 (et ressenti au dessus de 40)...

les collegues doivent pouvoir etre mouillés par des embruns et secher rapidement.

 

Ils ont des brassieres individuelles (viking) avec 2 cartouches, déclenchement auto et manuel et normalement leur pareballes. Suivant les crises, ils peuvent embarquer des pareballes à flottabilité posiitive

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Citation

Depuis la fin de la guerre d’Indochine, les forces françaises ont quelque peu négligé leurs capacités en matière d’opérations fluviales, au point que la Marine nationale, par exemple, a abandonné les siennes. Et cela n’a pas été le cas de leurs homologues américaines qui, après leur intervention au Vietnam, ont pu garder les leurs. Ce qui se révéla payant en Irak, où l’US Marine Corps [USMC] déploya des unités spécialisés [ » Small Craft Companies »] à partir de 2004. 

Cela étant, en 2014, l’armée de Terre fit l’acquisition de trois Embarcations fluviales de combat [EFC] auprès du constructeur naval Pirennau profit du commandement des forces spéciales Terre [COM FST]. 

Communément appelées « STYX », en référence à leur prototype, ces EFC affichent un déplacement de 2,4 tonnes et une longueur de 9,10 mètres. Grâce à leurs deux moteurs hors-bord développant chacun une puissance de 300 cv, elles peuvent atteindre la vitesse de 50 noeuds. Disposant d’un rayon d’action de 300 nautiques, elles peuvent être armées par quatre mitrailleuses. 

Pour l’armée de Terre, il s’agit d’aller plus loin. Les opérations au Sahel, notamment autour du fleuve Niger, ont souligné l’importance de disposer des capacités de combat en milieu fluvial. De même que celles menées en Guyane, dans le cadre de l’opération Harpie. Mais pas seulement. 

« On estime qu’environ un quart de la population mondiale vit à proximité d’une zone fluviale, ce qui rend ce mode d’action particulièrement pertinent. L’eau est, par ailleurs, en phase de devenir un enjeu primordial dans les relations géopolitiques du XXIe siècle puisque la survie d’un tiers de la population mondiale dépend de cours d’eau transfrontaliers. La défense de cette richesse passe aussi par la maîtrise des fleuves. Enfin, le réseau fluvial d’une zone en crise est un facteur de stabilisation essentiel qui permet à moyen terme de rétablir un semblant d’activité en l’absence de systèmes de communication viables », soulignait Bertrand Lemonnier, auteur d’un mémoire sur le « renouveau de la doctrine fluviale dans les armées du XXIe siècle », en 2016 [.pdf]. 

D’où la réflexion lancée par l’armée de Terre, via le Centre de doctrine et d’enseignement du commandement [CDEC] et l’École du Génie. Le 6e Régiment du Génie [RG] ainsi que le 1er Régiment Étranger de Génie [REG] ont été désignés pour mener des expérimentations afin de faire évoluer la doctrine en matière de combat fluvial. 

Ainsi, via les réseaux sociaux, le 6e RG a indiqué que sa 23e Compagnie d’Appui Amphibie et de Franchissement [CAAF] effectue actuellement une expérimentation consistant à intégrer une embarcation de type STYX à celles « issue du MLF – Moyen léger de franchissement ». 

« La puissance et la maniabilité de cette vedette, mais également sa puissance de feux, grâce à 2 MAG 58 et 1 MIT 50, apparaissent comme des caractéristiques clefs de toutes les phases d’appui feux. Le STYX vient ainsi compléter très efficacement les capacités des embarcations légères », explique le 6e RG

De son côté, le 1er RG accomplit le même travail, mais avec une « vedette Littoral ». 

« L’utilisation de ces nouvelles embarcations servira aux nombreuses missions imparties à la doctrine du combat fluvial. Le contrôle et la reconnaissance de zone, la sécurisation d’un point de franchissement, la mise en place de plongeurs de combat du génie, le transport de personnel et de logistique et l’évacuation de ressortissants ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres », explique le 6e RG

À noter que, comme l’a récemment rappelé l’armée de Terre à l’occasion d’une coopération avec les forces surinamaises, le combat fluvial est « l’une des capacités entretenue et développée » par le 9e Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa], basé à Cayenne [Guyane]. 

« Les fleuves, les lagunes et les lacs constituent des obstacles mais également des voies de communication complémentaires aux axes terrestres, utiles pour se déplacer, s’infiltrer ou encore contrôler des flux. La Guyane comme le Suriname sont recouverts à plus de 90% par la forêt équatoriale. C’est pourquoi leurs axes fluviaux sont indispensables pour pénétrer l’intérieur des terres. La maîtrise de ce milieu est essentielle afin de pouvoir intervenir dans toute la région », avait-elle souligné.

http://www.opex360.com/2022/01/23/larmee-de-terre-evalue-lembarcation-styx-pour-renforcer-ses-capacites-de-combat-fluvial/

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Il y a 12 heures, Fusilier a dit :

@fraisedesbois 

la marque Littoral   https://www.littoral.com/

 

C'est pas ça 

Les legionnaires vont s'entrainer en belgique 

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L’entraînement au combat fluvial, une spécificité du génie belge recherchée par la Légion Étrangère

Une compagnie de combat du 1er Régiment Étranger de Génie, un régiment français de génie d’assaut, était présente en Belgique pour s’entraîner au combat fluvial. Explications sur cette première expérience de coopération entre l’armée belge et ce corps d’armée particulier de l’armée française.

« En France, les infrastructures pour l’entraînement au combat fluvial sont inexistantes. On voulait créer des scénarii les plus proches de la réalité à laquelle pourraient être confrontés les légionnaires. Depuis longtemps, l’armée belge a l’habitude de ce genre d’exercices qu’elle maîtrise avec des infrastructures déjà existantes. On a donc profité de leur expérience pour mettre en place cette préparation. Aller s’entraîner en Belgique était une réelle plus-value », nous a expliqué le lieutenant Jean-Baptiste Germain. La proximité géographique a également joué dans le choix du 1er REG. Les légionnaires français se sont donc entraînés avec la 68ème compagnie du 11 Bataillon Génie sur l’Escaut durant une semaine. Les géniaques para-commandos belges ont fourni les embarcations qu’ils pilotaient pour cette exercice avec du tir à balles réelles.

Cet exercice était aussi l’occasion pour la Légion Étrangère de découvrir et d’approfondir le combat inter-alliés alors que la coopération belgo-française dans le domaine terrestre est appelée à s’accentuer dans les années à venir avec le programme Scorpion. Très satisfaite de l’exercice qui était une première découverte, la Légion Étrangère aimerait bien à terme entraîner ses légionnaires au combat fluvial en Belgique avant chaque déploiement en opération Harpie.

 

 

De toute facon on va bientot commander des nouvelles embarcations à la fin de l'experimentation 

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Il y a 6 heures, Scarabé a dit :

C'est pas ça

Ah?  Dans l'article ils citent bien une embarcation "Littoral" * (et non littorale :rolleyes: ) qui serait aux essais chez les "romains"...  Ceci dit, les deux choses ne sont pas incompatibles. D'une part essayer une barque en alu et d'autre part faire un stage chez les belges, qui eux naviguent avec des gros boudins de travail  (les Heavy Duty de chez Mil Pro ça doit pouvoir jusqu’à 4 tonnes...)

 

* c'est un chantier (Marseillan) avec un catalogue d'embarcations de travail  qui doit bien s'adapter au génie. Les ostréiculteurs de l’Étang de Thau travaillent aussi bien dans l'étang que sur de filières en mer. 

Modifié par Fusilier
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Il y a 5 heures, Fusilier a dit :

 

* c'est un chantier (Marseillan) avec un catalogue d'embarcations de travail  qui doit bien s'adapter au génie. Les ostréiculteurs de l’Étang de Thau travaillent aussi bien dans l'étang que sur de filières en mer. 

 

Je connais c'est eux qui ont le contrat pour renouveler toutes les vedettes des brigade fluviales intereur j'avais posté l'info la derniere livré est arrivée à Rouen en janvier 2022

https://www.tendanceouest.com/actualite-393077-rouen-une-nouvelle-vedette-a-la-gendarmerie-fluviale-pour-faciliter-le-travail-de-l-unite

la premiere avait été livré à Conflans-Sainte-Honorine fin 2018

https://www.gendinfo.fr/actualites/2018/Une-nouvelle-vedette-pour-la-brigade-fluviale-de-gendarmerie-de-Conflans-Sainte-Honorine

Elle est en photo sur leur site  Ils ont même un sondeur à bord pour reperer les epaves de voitures.  ils doivent encore en livrer 4 

Par contre à Strasbourg la nouvelle vedette de la brigade fluviale Franco allemande va etre bien plus grosse.  

 

 

 

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  • 2 weeks later...

Dans le Figaro,  les réactions déterminées des Garimpeiros aux saisies effectuées par les forces locales. Agressifs et téméraires ils ne reculent visiblement devant pas grand chose.

Les douaniers ont alors décidé de monter à bord des pirogues et de ramener tout le matériel en direction des locaux des Forces armées en Guyane, escortés par la police aux frontières et les agents de la brigade maritime. Tout à coup, une pirogue, équipée d'un moteur de 200 CV avec cinq personnes à bord, a foncé à toute vitesse sur les fonctionnaires, lesquels ont chaviré. Deux d'entre eux ont été légèrement blessés, précise une source judiciaire au Figaro. S'entame alors une course-poursuite effrénée entre le bateau de la brigade maritime et les orpailleurs sur leur pirogue. Trop rapides, ceux-ci n'ont pas pu être rattrapés. Les pirogues saisies ont, elles, été ramenées et entreposées sur la base militaire des Forces armées de Guyane.

Le soir même, aux alentours de 23 heures, une quinzaine de ces «garimpeiros», dont certains étaient armés de machettes, ont accosté sur la base militaire du 9e régiment d'infanterie de marine de l'armée française. Une militaire de l'opération Sentinelle a été «maîtrisée, frappée et projetée au sol» par les assaillants, indique une source proche de l'armée. Les orpailleurs ont repris les deux pirogues qui avaient été saisies dans la journée. «Le vol a duré cinq minutes, les renforts appelés en urgence n'ont pu que constater le vol», précise une source judiciaire. ... Contactée par nos soins, une source policière s'inquiète de cet évènement, rappelant qu'en juillet 2019, trois militaires ont été tués lors d'une opération anti-orpaillage.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/guyane-des-chercheurs-d-or-clandestins-attaquent-une-base-militaire-20220207

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