C’est un message populaire. Thyd Posté(e) le 6 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 avril il y a 40 minutes, ksimodo a dit : Tu es INAPTE à porter la casquette modo parce que tu ne sais pas faire la différence entre ta casquette modo et ta casquette d'intervenant lambda sans être clair sur ton intervention. Casquette ambigu dont tu abuses, sans clarifiions du message porté. Ca a marché hier qui s'est aplati devant le grade, je ne sais plus qui sur quel sujet. Tu peux bien m'exclure pour des points de vie en moins, une semaine, ou indéfiniment, selon le bon vouloir du sergent chef. Tu peux développer un peu plus et laisser ce message en place, aussi, son exclusion ou sa survie serait un révélateur. Camomille, tisane, tout ça tout ça peut-être. 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 6 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 avril @ksimodo Je comprends que tu puisses avoir du mal à admettre qu'on puisse avoir l'outrecuidance de remettre simplement en cause les vérités dont tu nous gratifie à longueur de posts, mais que veux tu c'est un forum... Nous avons le droit, j'ai le droit d'avoir une expérience des connaissances et un vécu qui me mettent en situation de pondérer tes propos. Si tu aspires à distiller tes avis et opinions sans que la plèbe émette un avis contraire tu pourrais ouvrir un blog. Tu as raison le mélange des genres entre modérateur et contributeur est une ornière dans laquelle nous évitons de tomber. La suppression des messages et leur modification n'interviennent qu'à l'occasion de manquements aux termes de la charte (dont l'application ici est particulièrement bienveillante je t'assure) en matière - notamment - d'expression d'opinions politiques ou d'incorrections envers d'autres membres. Le bannissement est avant tout un moyen de préserver la bonne marche du forum et d'éviter aux uns et également au banni un lynchage public fort désagréable... C'est surtout une mesure de sauvegarde et tu ne me sembles pas encore être en position de devoir subir ce genre de situation et d' anathèmes. Puisque je vois que nous sommes d'accord sur les droits et devoirs de chacun je tiens à te rassurer sur ton statut de contributeur, puisque tu t'en es inquiété et je tiens également à te rassurer à propos de la conception que j'ai de ma charge. Car c'est une charge et non un privilège. En devenant modérateur sur ce forum auquel je participe depuis bientôt 18 ans je cherche avant tout à l'image de mes camarades à le préserver comme un espace de discussion serein ... Pour tous. 2 11 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Le contre coup S&P500. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 8 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 avril De qui les écoles allemandes portent-elles le nom ? https://www.zeit.de/2025/14/namen-schule-persoenlichkeiten-paedagogen-schriftsteller-wiederstand-nobelpreise 4 300 personnes ont donné leur nom à des écoles allemandes. Parmi elles, un nombre remarquablement élevé de pédagogues, d'écrivains, de résistants - et de saints. 1. Maria Montessori 273 fois - personne n'est plus souvent immortalisé par le nom d'une école en Allemagne que la pédagogue réformatrice italienne. 2. Johann Heinrich Pestalozzi Pour renforcer la démocratie, le pédagogue suisse s'est engagé pour l'éducation des plus faibles socialement. 3. frères et sœurs Scholl Ils ont été exécutés pour leur résistance au nazisme. 4. Astrid Lindgren Célèbre dans le monde entier : la créatrice de Pippi Langstrumpf et de Michel de Lönneberga. 5. Albert Schweitzer Le prix Nobel a été décerné au « docteur de la jungle » pour sa lutte contre les armes nucléaires. 6. sainte Marie La femme de Nazareth, épouse de Joseph, est, selon le Nouveau Testament, la mère de Jésus. 7. Erich Kästner Les livres pour enfants comme Das doppelte Lottchen (Le double loto) sont les œuvres les plus connues de ce critique social. 8 et 9 Goethe et Schiller Le Sturm und Drang et le classicisme de Weimar sont représentés par les deux grands poètes allemands. 10. Saint Martin Martin de Tours est vénéré par les catholiques, les protestants, les orthodoxes et les anglicans. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) le 8 avril Share Posté(e) le 8 avril Pipi Langstrumpf est connue chez nous sous le nom Fifi Brindacier. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 8 avril Auteur Share Posté(e) le 8 avril https://www.politico.eu/article/friedrich-merz-germany-christian-democratic-union-social-democratic-party-coalition-talks/ (8 avril 2025) Les dissensions dans les rangs ont éclaté au grand jour ces derniers jours, après que des membres de l'organisation de jeunesse du bloc conservateur de la ville de Cologne ont écrit une lettre à M. Merz pour lui faire part de leur désarroi. "Monsieur Merz, nous avons cru en votre leadership politique. Nous vous avons fait confiance. Et nous nous sommes battus pour vous", peut-on lire dans la lettre. "Mais nous nous posons maintenant la question : pour quoi faire ? Pour une CDU qui se soumet au courant dominant de la gauche ? Le dernier sondage de référence Deutschlandtrend montre que le soutien au bloc conservateur de M. Merz a chuté de trois points de pourcentage pour atteindre 26 % et que l'AfD a gagné la même marge pour atteindre 24 % de soutien, son meilleur résultat à ce jour. Ce qui est peut-être encore plus inquiétant pour M. Merz, c'est que seuls 25 % des Allemands approuvent sa performance, soit 10 points de moins qu'en février, lorsque les conservateurs ont remporté les élections nationales. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 9 avril Share Posté(e) le 9 avril @Wallaby Quelles orientations ont été prises pour justifier ces critiques ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 avril Auteur Share Posté(e) le 9 avril Il y a 2 heures, pascal a dit : @Wallaby Quelles orientations ont été prises pour justifier ces critiques ? Johannes Winkel, président de l'organisation [des jeunes de la CDU, la Junge Union], qui siège également au conseil d'administration de la CDU, a menacé de voter contre un accord de coalition avec le SPD qui ne respecterait pas les politiques conservatrices fondamentales. Il a exigé une répression de l'immigration et le rétablissement de la compétitivité économique en réduisant la réglementation et la bureaucratie. L'organisation de jeunesse de Cologne a exigé que M. Merz tienne ses promesses pré-électorales de rejeter les demandeurs d'asile à la frontière, de rejeter les augmentations d'impôts et d'instituer « une réduction massive » de la bureaucratie, autant de politiques auxquelles le SPD s'est opposé à des degrés divers. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 avril Share Posté(e) le 9 avril Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 avril Auteur Share Posté(e) le 9 avril Il y a 14 heures, Manuel77 a dit : 5. Albert Schweitzer Le prix Nobel a été décerné au « docteur de la jungle » pour sa lutte contre les armes nucléaires. Du coup j'ai lu l'article de Wikipédia. J'y ai appris beaucoup de choses, comme le fait qu'il est le cousin de Jean-Paul Sartre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Schweitzer#Réticences_françaises En 1959, lors de la décolonisation, Schweitzer estimait : « De Gaulle se trompe. Pourquoi veut-il décoloniser si vite ? [... Il] ne se rend pas compte qu’ils ne sont pas mûrs pour la démocratie. Encore moins pour l’indépendance. Elle sera pour eux une tragédie[136]. ». De Gaulle répondait : « Vous croyez que je ne le sais pas, que la décolonisation est désastreuse pour l’Afrique ? [...] Mais que voulez-vous que j’y fasse ? Les Américains et les Russes se croient la vocation de libérer les peuples colonisés et se livrent à une surenchère[136]. » En 2005, André Audoynaud publie un ouvrage polémique, Le docteur Schweitzer et son hôpital à Lambaréné : l'envers d'un mythe[139]. Ancien médecin-chef de l'hôpital public de Lambaréné, il rend hommage au théologien, mais décrie le philosophe et le musicien, et bien davantage encore le confrère, sa personnalité et ses pratiques médicales. Son réquisitoire lui vaut d'être interviewé dans le film documentaire de Georg Misch, Anatomie d'un saint (2010)[128]. https://shs.cairn.info/revue-afrique-contemporaine1-2007-2-page-273?lang=fr Tardif, malhabile et curieusement répétitif d’un chapitre à l’autre, le réquisitoire du docteur Audoynaud est, à quelques bémols près, plutôt impitoyable et – avouons-le – convaincant pour l’essentiel. « Où finit la réalité et où commence la manipulation ? Une chose est certaine : on ne sait pas vraiment qui était le docteur Schweitzer et celui que je connus n’est pas celui que la légende nous demande d’imaginer » (p. 61). Notons tout de suite que l’auteur, médecin militaire issu de l’École de santé coloniale de Bordeaux, fut, de 1963 à 1966, pendant 3 ans, à la fois son rival et son plus proche voisin, puisque directeur de l’Hôpital public de Lambaréné sur l’autre rive du fleuve Ogooué. Fréquent visiteur et familier, parfois même confident du « bon docteur », il l’a presque vu mourir le 4 septembre 1965. On peut donc estimer a priori qu’il sait de quoi et de qui il parle. Un mythe à rectifier, à dénoncer, à démanteler... Il va s’y employer. Une fois rappelées la jeunesse alsacienne d’Albert Schweitzer, ses études et ses motivations lorsqu’il décide de s’expatrier, le docteur Audoynaud évoque à son sujet deux énigmes irrésolues jusqu’à ce jour. Il est en effet très étrange que Schweitzer, né en Alsace en 1875, Allemand protestant et fier de l’être, ayant choisi de se consacrer à l’Afrique, se soit si obstinément battu, dès 1905, pour obtenir enfin, en 1913, l’autorisation de s’installer au Gabon français au lieu de proposer ses services à ses compatriotes des Missions protestantes installées au Kamerun voisin. Aurait-il été un pion dans la politique de Berlin susceptible même d’être nommé gouverneur de l’Afrique équatoriale en cas de victoire allemande [3] ? Par ailleurs, s’il a décidé, sans grande conviction, d’entreprendre des études de médecine dont il avait besoin pour servir en Afrique, il semble bien que celles-ci aient été plutôt bâclées, rapides, dépourvues de stages pratiques, peut-être même sanctionnées par un diplôme de complaisance et débouchant évidemment sur des connaissances assez limitées. L’hôpital que le docteur lui-même préfère appeler « un village où l’on soigne » n’est qu’un bidonville infect, puant, des baraques rouillées sans le moindre confort, sans la moindre hygiène, parce que Schweitzer est absolument, obstinément, opposé à toute modernité : pas d’eau courante, pas d’électricité, pas de latrines, pas de literie décente, pas de moteurs pour les pirogues (et pas d’avion pour lui-même lorsqu’il se rend en Europe ou en Amérique) ! [C'est Greta Thunberg avant la lettre !] Le maître des lieux n’est qu’un gourou sénile, tyrannique, qui interdit (et punit) la moindre atteinte à la vie, fût-elle celles des moustiques et de la vermine, plus sensible à celle de son pélican-fétiche qu’à celle des humains qui l’entourent. C’est aussi un odieux époux et père, dénoncé par sa fille unique Rhéna comme un chef austère, exploiteur et misogyne, curieusement servi et protégé par sa garde rapprochée de jeunes femmes toutes de blanc vêtues et dévouées aussi longtemps que l’ambiance étouffante des lieux leur paraissait supportable. Plusieurs ont livré ensuite leurs souvenirs. Vis-à-vis des Gabonais, c’est un patron méprisant, pire que paternaliste, à la limite raciste, qui n’a jamais offert à ses auxiliaires, même les plus dévoués, la moindre occasion de formation ni de perfectionnement et qui pratiquait à l’égard de tous des relations fréquemment marquées par les gifles et les coups de pied au cul [5]. 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 11 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 avril État des négociations de coalition : https://www.sueddeutsche.de/politik/bundesregierung-ministerienverteilung-cdu-csu-spd-li.3234126 Il semblerait que Merz mette l'accent sur la politique étrangère. Il a de nouveau mentionné l'axe avec Paris et Varsovie. Pour la première fois depuis de nombreuses années, la CDU obtiendra également le ministère des Affaires étrangères, mais celui-ci continuera à être dépossédé de son pouvoir, comme c'est la tendance depuis de nombreuses années. La politique EU est déjà du ressort du chancelier, et à l'avenir, il y aura pour la première fois un conseil de sécurité nationale, qui sera également du ressort de la chancellerie. Le ministère des Affaires étrangères ne sera plus responsable que des images colorées en Afrique. Presque tout ce qui a trait à l'argent sera du ressort du SPD. Le côté des recettes (ministère des Finances) et le côté des dépenses (ministère du Travail et des Affaires sociales). C'est là que les gros montants seront distribués. Il en va de même pour le ministère de la Défense, qui reste entre les mains du SPD (Pistorius). Il n'y aura probablement pas de grandes réformes économiques ou fiscales. Le ministère de l'Économie sera certes auprès de la CDU, mais il n'a jamais joué un grand rôle, il n'y a rien à décider ici et pas d'argent à distribuer. Tout cela est amer pour la CDU, qui avait annoncé un grand tournant économique. Toutefois, la CDU a pu largement s'imposer dans le durcissement contre la migration non contrôlée. 1 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 12 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril Témoignage amusant d'une Allemande mariée à un Français. https://archive.is/ZrKta#selection-2759.0-2775.302 .... La France et l'Allemagne - deux planètes différentes Les Français, donc ceux comme mon mari, affirment sérieusement que le principe est l'égalité, que chacun doit recevoir la même quantité du cœur aromatique et de la croûte du fromage, que tout le reste est antidémocratique. Et moi, qui le coupe toujours de travers, parce que je ne vois aucune différence dans le goût du fromage coupé de telle ou telle manière, je suis barbare. Ha ! Barbare ? Antidémocratique ? Parlons donc de démocratie et de la façon dont on accepte les opinions contradictoires, dont on négocie des compromis. En France, cette notion est étrangère à la politique et aux familles. Je le sais en particulier depuis que deux petits demi-Français sont assis à notre table. L'éducation française est autoritaire. De l'autre côté de la frontière, les enfants entendent constamment de la part de leurs parents, éducateurs et enseignants la phrase : « Ce n'est pas toi qui décides. Ce n'est pas toi qui décides si tu fais la sieste ou pas. Ce n'est pas toi qui décides de la feuille de travail à faire en premier. Tu ne décides pas si des questions seront posées dans l'amphithéâtre. C'est toujours une autorité qui dicte ce qui doit être fait. L'adaptation est récompensée, la pensée critique et la décision personnelle le sont moins. Est-ce ainsi que l'on forme des démocrates enthousiastes ? Lorsque j'étais à l'école, les semaines où les étudiants français venaient en échange étaient redoutées. Soit ils étaient trop adaptés et ne faisaient pas un bruit. Ou alors, ils devenaient complètement fous face à la liberté des parents allemands, il y avait toujours des morts à cause de l'alcool, des refus de cours, des dégâts matériels. Les inventeurs de la liberté sont malheureusement si mal à l'aise avec la liberté. J'ose la thèse selon laquelle la cause de l'impasse politique en France - Macron gouverne avec un gouvernement minoritaire bancal, licencie et nomme de nouveaux Premiers ministres parce que personne ne veut se mettre d'accord sur quoi que ce soit, et surtout pas Macron lui-même -, c'est que cette obstination est cultivée dans le système éducatif français. Le système politique français ne connaît pas de coalition, presque pas de compromis. Soit tu domines, soit tu es dominé. Fin. Pour mon français et moi, c'est un combat quotidien. Grande crise lorsque notre premier fils est entré à la crèche. Je voulais : des jeux libres, une stimulation de l'autonomie, jeter de la boue dehors dans un pantalon en caoutchouc. La Kita allemande, en somme. Mon français voulait que l'enfant parle français en dehors de la famille. Et ce que l'on appelle en France cadre (littéralement : cadre) et que l'on peut traduire de manière bienveillante par « limites adaptées à l'âge » ou de manière moins bienveillante par une direction autoritaire et uniforme : tout le monde fait la même chose en même temps. Nous avons visité une Maternelle à Hambourg, une école maternelle entièrement française. C'était juste avant Pâques. Dans le couloir, il y avait 25 dessins du lapin de Pâques peints par des enfants, ils étaient presque identiques : un lapin marron sur une prairie verte avec un ciel bleu. J'ai demandé à la directrice : « Et si mon enfant peignait le lapin en violet et le ciel en nuages sombres ? La spécialiste française a répondu, totalement convaincue : « Eh bien, ce serait faux dans l'esprit de l'enseignement artistique et ce ne serait pas accroché ici. J'étais hors de moi. Après d'âpres discussions à table, j'ai négocié le marché suivant : école maternelle française si le mari immigré le veut absolument, mais ensuite école primaire allemande. C'est ce que nous avons fait, même avec l'enfant numéro deux. Maintenant, ce n'est pas comme si mon Français refusait complètement de s'intégrer. Il travaille, il paie des impôts, il parle allemand (même si nous l'énervons parfois en lui disant que n'importe quel réfugié syrien le parle déjà mieux que lui). La seule chose qu'il ne peut pas faire ici, c'est voter. Pour cela, il devrait demander un passeport allemand. Il l'obtiendrait facilement, mais il hésite. Depuis l'année dernière, le test de naturalisation contient des questions particulières sur Israël et l'antisémitisme, auxquelles il pourrait certes répondre correctement (question : « Qui peut devenir membre de la quarantaine d'associations sportives juives Maccabi ? Réponse : seulement les Allemands / seulement les Israéliens / seulement les religieux / tous"). Mais il est étranger à cette inconditionnalité typiquement allemande lorsqu'il s'agit d'Israël. Avant les élections fédérales, il a consulté les programmes des partis SPD, Verts, CDU et FDP (les extrêmes n'entrent pas en ligne de compte) et a été stupéfait : il n'y avait pas de différences, seulement une position commune : la sécurité de l'État juif est la raison d'État allemande ; Israël a le droit de se défendre, et ainsi de suite. Se défendre ?! En France, le débat est beaucoup plus nuancé, la politique et les médias défendent des points de vue contradictoires et appellent les choses plus clairement par leur nom. Mes beaux-parents parlent bien sûr d'un génocide qui se déroule à Gaza. Des hommes politiques de premier plan, du centre-droit au Parti socialiste, l'équivalent du SPD, affirment avec désinvolture à la télévision publique que la colonisation de la Palestine a commencé bien avant le 7 octobre, dans le seul but d'empêcher Israël de créer un État palestinien. Quelles sont donc vos valeurs occidentales, dont vous aimez tant parler en Allemagne, demande le Français que j'ai épousé tard dans la soirée, sincèrement désespéré. De livrer encore plus d'armes à Israël ? Ce n'est pas ainsi que l'on combat l'antisémitisme, et ne me parle pas de la responsabilité de l'Holocauste, ma chère ! Je ne le fais pas, je ressers du Côtes du Rhône. Je le comprends. Il lui semble que c'est une erreur de signer la « déclaration de loyauté », obligatoire pour une naturalisation, dans ces circonstances. Et comme nous parlons ainsi, sans doute un peu trop fort, un enfant entre à tâtons dans la cuisine, se frotte les yeux et demande : « Des bâtonnets de poisson ? 1 6 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 12 avril Share Posté(e) le 12 avril il y a 47 minutes, Manuel77 a dit : « Qui peut devenir membre de la quarantaine d'associations sportives juives Maccabi ? Réponse : seulement les Allemands / seulement les Israéliens / seulement les religieux / tous"). tous ? Franchement je ne sais pas. il y a 48 minutes, Manuel77 a dit : je ressers du Côtes du Rhône Je valide à 100 % 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 12 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril (modifié) Il y a 1 heure, Manuel77 a dit : Témoignage amusant d'une Allemande mariée à un Français. [...] Parlons donc de démocratie et de la façon dont on accepte les opinions contradictoires, dont on négocie des compromis. En France, cette notion est étrangère à la politique et aux familles. Je le sais en particulier depuis que deux petits demi-Français sont assis à notre table. L'éducation française est autoritaire. De l'autre côté de la frontière, les enfants entendent constamment de la part de leurs parents, éducateurs et enseignants la phrase : « Ce n'est pas toi qui décides. Ce n'est pas toi qui décides si tu fais la sieste ou pas. Ce n'est pas toi qui décides de la feuille de travail à faire en premier. Tu ne décides pas si des questions seront posées dans l'amphithéâtre. C'est toujours une autorité qui dicte ce qui doit être fait. L'adaptation est récompensée, la pensée critique et la décision personnelle le sont moins. [...] Pour mon français et moi, c'est un combat quotidien. Grande crise lorsque notre premier fils est entré à la crèche. Je voulais : des jeux libres, une stimulation de l'autonomie, jeter de la boue dehors dans un pantalon en caoutchouc. La Kita allemande, en somme. Mon français voulait que l'enfant parle français en dehors de la famille. Et ce que l'on appelle en France cadre (littéralement : cadre) et que l'on peut traduire de manière bienveillante par « limites adaptées à l'âge » ou de manière moins bienveillante par une direction autoritaire et uniforme : tout le monde fait la même chose en même temps. [...] Etant français, en couple avec une allemande et père d'enfants franco-allemands, je m'y retrouve pas mal... à la différence que J'AI dû forcer mes enfants à parler ALLEMAND lorsque résidant en France Sans quoi le français serait trop rapidement devenu la langue exclusive... ce que ma compagne ne voulait d'ailleurs pas voir. 2 points : - J'ai toujours été désespéré de voir ma compagne considérer qu'il revenait à l'école d'instruire nos enfants. Cela ne veut pas dire que l'école n'a pas quelque chose à apporter et que je n'attends rien d'elle - au contraire - mais je me suis battu pour que nos enfants intègrent un certain nombre de savoirs, de compétences - bien souvent au-delà de ce que demandaient les enseignants - là où elle a toujours estimé qu'il revenait à l'institution scolaire d'engager le conflit avec nos enfants ou de trouver toute autre méthode de chantage - ce peut aussi être une forme de compromis - lorsqu'ils ne faisaient pas leurs devoirs. - J'ai contraint, en dépit de l'opposition de ma compagne, nos enfants afin qu'ils fassent à minima une activité extrascolaire, au choix, à partir de leur 6ème année... sachant notamment que l'aîné était assez réservé et avait du mal à sortir du cocon familial. Il s'avère que très rapidement, nous étions en tant que parents obligés de gérer les multiples activités qu'ils souhaitaient faire, parfois même de les limiter parce que ce n'était plus possible de tout suivre d'un point de vue organisationnel. Autrement dit, c'est par la contrainte que l'enfant avait pris goût, y compris à des activités qu'il ne m'était même pas venu à l'idée de leur proposer. En même temps, mon beau-frère et sa femme, tous deux allemands, se plaignaient de voir leurs enfants, environ dans les mêmes âges, ne vouloir rien faire et ne pas souhaiter sortir de la maison. Ils nous demandaient si nous ne pouvions pas leur céder un peu de l'enthousiasme de nos enfants... voyant que nous n'arrivions pas à suivre toutes les activités au quotidien. Soit dit en passant, j'étais étonné, mais cela s'avère peut-être plus une caractéristique sud-allemande, de la difficulté que pouvaient avoir certains parents à laisser leurs enfants quitter le cocon familial. J'ai tout de même pu entendre des pères ou mères expliquant, peut-être pour justifier le modèle de la femme au foyer, que les enfants deviendraient asociaux si mis au Kindergarten dès leurs plus jeunes années... là où l'on considère au contraire en France que plonger les enfants dans la collectivité, que ce soit à la crèche ou à l'école maternelle, constitue une importante opportunité de socialisation. Je crois bien avoir l'image d'un tortionnaire dans la belle-famille, mes beaux-parents n'ayant pas toujours saisi ma posture éducative. Je répondrais toutefois que la liberté et l'autonomie, puisque c'est dont il s'agit dans le témoignage, c'est aussi disposer de la capacité à. Or, contraindre, lorsque c'est fait de manière intelligente, c'est donner la capacité à. C'est aussi, et peut-être surtout, cela la liberté. Modifié le 12 avril par Skw 3 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 12 avril Share Posté(e) le 12 avril L'école instruit la famille eduque 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 12 avril Share Posté(e) le 12 avril il y a 1 minute, pascal a dit : L'école instruit la famille eduque pour que les boloss comprennent, faut changer le nom du ministère, et revenir à "instruction nationale". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 12 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril il y a une heure, rendbo a dit : pour que les boloss comprennent, faut changer le nom du ministère, et revenir à "instruction nationale". Enseignement. Comme ça tu peux garder le sigle "EN" et ça fait des économies. 1 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 13 avril Share Posté(e) le 13 avril Le 04/05/2024 à 14:32, Bechar06 a dit : M'énerve cette Allemagne ! avec Des incapables jaloux ! "Le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, a pris la plume pour critiquer le futur système de satellites jusqu’à demander la suspension de l’appel d’offres. Une manière de faire inédite en Europe." "Entre Berlin d’un côté, Paris et Bruxelles de l’autre, le feu couve depuis des années pour définir l’architecture du futur système de satellites européen, baptisé Iris2. Les visions allemandes et communautaires sont entrées en collision après l’envoi récent d’une lettre de réclamation, par le ministre de l’Économie, Robert Habeck, au commissaire européen, Thierry Breton, en charge du projet spatial. Dans cette missive peu diplomatique, datée du mois de mars, et dévoilée par le quotidien Handelsblatt, le vice-chancelier écologiste exige de l’exécutif communautaire la suspension de la procédure d’appels d’offres lancée en 2023, estimant que celle-ci était « mal conçue ». « L’enjeu est trop important pour prendre à la hâte des décisions à haut risque et aux conséquences négatives massives pour Iris2 et le programme spatial de l’UE », justifie Robert Habeck. Alternative au système américain privé Ce projet est censé offrir une alternative européenne au système américain privé Starlink…" Suite de l'histoire : Citation L’Allemagne veut se doter de ses propres satellites, au détriment du projet européen Iris 2 L’Union européenne développe depuis 2022 un projet dénommé Iris 2 pour doter les pays membres d’un réseau internet satellitaire souverain et indépendant des technologies américaines d’ici à 2030. Mais voilà, l’Allemagne serait sur le point de faire cavalier seul, révèle le média allemand Handelsblatt et envisage de déployer ses propres satellites de communications et militaires, avant la mise en œuvre effective de la constellation européenne. https://www.rfi.fr/fr/podcasts/un-monde-de-tech/20250411-l-allemagne-veut-se-doter-de-ses-propres-satellites-au-détriment-du-projet-européen-iris-2 Révélation Selon l’article du Handelsblatt, Berlin tenterait ainsi de s'affranchir du projet européen d’une constellation souveraine de satellites de connectivité à l’Internet. Il faut dire que le programme dénommé Iris 2, pour « Infrastructure de résilience, d'interconnexion et de sécurité par satellite », a irrité dès son lancement le gouvernement allemand. Berlin a fustigé par exemple sa dimension jugée « trop française », dénonçant la forte présence des entreprises de l’Hexagone chargées de piloter le projet au sein d’un consortium. (…) Le média allemand Handelsblatt précise que le ministère l’armée allemande envisage la mise en place de son propre réseau de satellites d’ici à 2029. La constellation prévue serait composée de centaines de satellites de petites dimensions, comme peuvent l’être les engins qui ont été déployés pour le réseau Starlink d’Elon Musk. Ils seraient acheminés, du moins en partie, en orbite basse terrestre, un an avant la date estimée pour l’activation opérationnelle du dispositif européen. Un porte-parole du ministère de la Défense a confirmé les révélations du média allemand, mais précise que la décision du développement du projet ne serait pas encore complètement tranchée par les instances politiques. Pour des « raisons de sécurité nationale », le représentant du ministère n'a pas voulu fournir plus de détails sur les coûts ou la conception technique de ces satellites, ni par quel lanceur, ils seraient envoyés. La Commission européenne juge très sévèrement l’initiative de Berlin dont l’objectif est de favoriser son industrie locale au détriment de ses partenaires. L’Allemagne risque aussi de mettre en péril des années de négociations entre les pays membres concernant le projet commun d’une constellation 100 % européenne. Rappelons que l’ambition du système Iris 2 était que l’Union européenne s’affranchisse d’une domination américaine écrasante dans le domaine des communications satellitaires.(…) Je vais être gentil et considérer que c'est encore une idée géniale de papa Scholtz, qui n'a pas vraiment brillé comme chancelier et qui ne laissera pas un souvenir impérissable pour la pertinence de sa gestion des crises ukrainiennes ou américaines. Sur une note cynique mais plus positive: si le gouvernement allemand veut lancer ce projet pour soutenir son industrie...ça prouve que cette foi, Berlin n'a pas pu imposer OHB comme ils ont fait pour Galileo! Et si OHB gère ces nouveaux satellites de la même manière que ceux du système de positionnement européen, j'ai un doute raisonnable tant sur la date annoncée pour l'activation, que pour le caractère ITAR FREE du système. Révélation Je n'exclue pas que dans 5 ans… ils appellent Thalès au secours Révélation Par contre, s'ils ont le culot d'invoquer la solidarité européenne, ils feraient mieux de concéder la gestion du projet à l'entité en charge d'Iris² 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 avril Auteur Share Posté(e) le 13 avril (modifié) Il y a 16 heures, Manuel77 a dit : Les Français, donc ceux comme mon mari, affirment sérieusement que le principe est l'égalité, que chacun doit recevoir la même quantité du cœur aromatique et de la croûte du fromage, que tout le reste est antidémocratique. Et moi, qui le coupe toujours de travers, parce que je ne vois aucune différence dans le goût du fromage coupé de telle ou telle manière, je suis barbare. Ha ! Barbare ? Antidémocratique ? Emmanuel Todd dirait que cela confirme sa théorie : les systèmes familiaux allemands sont inégalitaires, où l'aîné hérite de 100% de l'héritage tandis que le cadet n'a rien, tandis qu'en France du bassin parisien et en Angleterre, l'aîné et le cadet héritent en proportion égales. Donc en fait la France et l'Angleterre étaient démocratiques bien avant leurs révolutions. Et pour l'Allemagne, la démocratie sera toujours vécue comme une abstraction, l'autoritarisme étant perçu comme naturel. source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Système_familial_selon_Emmanuel_Todd Modifié le 13 avril par Wallaby 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) samedi à 19:01 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 19:01 Extrait d'un grand journal national, situé du côté vert/gauche de l'échiquier politique :https://archive.is/Ja0v3 Le modèle économique de l'Allemagne est la dépendance Gaz russe, groupes informatiques américains : l'Allemagne est accro aux solutions soi-disant simples. Il serait naïf de croire que ce pays apprend de ses erreurs. Lorsque la Russie a envahi l'Ukraine au printemps 2022, cela a surpris une grande partie de l'establishment politique. Et à un moment plutôt inopportun. Un nouveau gazoduc venait d'être construit pour acheminer le gaz russe vers l'Europe. Plus de la moitié de cette importante matière première était importée par l'Allemagne de l'empire de Poutine. Aujourd'hui, le président américain Donald Trump et son équipe d'oligarques scient avec un certain dévouement la relation transatlantique et remettent en question des institutions comme l'OTAN, l'ONU de toute façon, mais aussi les accords de données avec l'Europe. Et une fois de plus, l'Allemagne est plutôt surprise. Le moment est également mal choisi, les services numériques sont importés à plus de 90 pour cent des Etats-Unis. « L'histoire ne se répète pas, mais elle rime », aurait dit un jour Mark Twain, auteur américain extraordinairement intelligent et philanthrope. Un bon dicton, mais malheureusement faux. Mais Twain n'y est pour rien, il ne connaissait tout simplement pas encore la persévérance allemande dans les mauvaises décisions de politique économique. Se rendre dépendant semble être un principe central du modèle économique allemand. Du gaz russe, des clouds américains, de la sécurité de l'OTAN, de l'industrie automobile et en particulier du véhicule à combustion en tant que vache à lait de l'économie allemande. Le pays s'en est bien sorti pendant longtemps. Bien sûr, celui qui mise tout sur un seul cheval peut gagner beaucoup. Mais il prend aussi le risque de perdre la totalité de sa mise. Ces derniers temps, l'Allemagne a régulièrement perdu. Que dit-on d'un pays lorsqu'il commet la même erreur encore et encore, les yeux fermés ? Les Allemands sont-ils intellectuellement paresseux, désespérément optimistes ou tout simplement extrêmement enclins à prendre des risques ? L'Allemagne est accro aux solutions prétendument simples Il ne faut pas sous-estimer le coût de cette anomalie comportementale allemande. Pour être juste, il faut admettre que la question de savoir si la dépendance à l'énergie russe bon marché a été une bonne affaire pour les Allemands n'a pas encore reçu de réponse définitive. Elle ne peut pas l'être, car cette expérience est toujours en cours. La nette augmentation des coûts de l'énergie et la nécessité de développer les sources d'énergie présentes en Allemagne, principalement les énergies renouvelables, doivent être prises en compte. La question de savoir si les milliards de soutien à l'Ukraine ou même les centaines de milliers de victimes ukrainiennes et, oui, russes de la guerre doivent être inclus dans la facture est extrêmement compliquée. On pourrait en effet argumenter que la Russie a déclenché cette guerre parce que la dépendance de l'Europe vis-à-vis de ses propres livraisons d'énergie lui servait de gage contre une aide déterminée à l'Ukraine attaquée. Les coûts d'opportunité politiques considérables avec lesquels les gouvernements fédéraux doivent composer depuis 2022 devraient en tout cas être pris en compte. Au lieu d'être en mesure de façonner activement sa politique, l'Allemagne est au contraire entraînée par des événements politiques mondiaux sur lesquels elle n'a guère d'influence et pour lesquels elle n'a pas pris de dispositions. Que cette histoire se répète à nouveau dans le cas de la souveraineté numérique est quelque peu surprenant pour les personnes intéressées par la politique. En effet, le terme « souveraineté numérique » a certainement été utilisé sept cent mille fois dans le débat au cours des dix dernières années. Mais les discours et les déclarations d'intention ne suffisent pas à construire des usines ou des centres de données. Lorsqu'il s'agit de passer aux choses sérieuses, c'est-à-dire de construire ou de soutenir par des commandes un cloud européen, une production de puces ou une infrastructure de réseau, l'élan de souveraineté est vite retombé. Ericsson est plus cher que Huawei. Google et AWS sont moins chers qu'un cloud allemand - et cela aussi fait partie de la vérité aujourd'hui : mieux. Pendant des années, les départements marketing des grands fournisseurs américains de cloud ont fait pression pour que les entreprises allemandes déversent elles aussi leurs données et leurs applications dans le cloud. Ceux qui, au début des années 2020, misaient encore sur les « installations sur site » (c'est-à-dire les installations locales de logiciels) étaient dénigrés, au choix, comme rétrogrades ou hostiles à la technologie. Le danger abstrait (et au moins depuis les révélations de Snowden, un peu plus concret) que les Etats-Unis puissent lire les secrets des entreprises, mais contrairement aux Chinois, sans hacker, mais tout à fait légalement, du moins aux Etats-Unis, a été rejeté comme un complot. De même, les avertissements selon lesquels il existe certes de superbes moyens d'entrer dans les nuages américains, mais très peu d'en sortir, ont été balayés d'un revers de main. La force d'inertie de la classe moyenne allemande était néanmoins considérable, c'est pourquoi les fournisseurs américains ont rapidement eu recours à des méthodes plus douteuses pour faire monter les prix en Allemagne. Les autorités européennes de la concurrence ont regardé de près, entre autres chez Microsoft, si la combinaison de plus en plus problématique de la fixation des prix, du regroupement des produits et de la diminution du support pour les solutions sur site ne relevait pas du droit de la concurrence. Mais les rouages de la bureaucratie européenne tournent lentement et les clouds des fournisseurs américains n'ont cessé de croître. Et maintenant, nous avons la salade. Une fois de plus. Le fait de déverser toutes les applications et données des moyennes et grandes entreprises allemandes dans les centres de données des entreprises américaines devrait désormais s'avérer être une nouvelle dépendance allemande coûteuse. La peur du doigt de Trump sur le « kill switch » des groupes de cloud Car depuis que Donald Trump a pris pour la deuxième fois les rênes de la plus grande économie mondiale, les anciennes certitudes ne sont plus valables. Par exemple, la certitude que même si le président américain voulait utiliser Google, AWS et Microsoft comme monnaie d'échange contre les Européens rebelles, soit les dirigeants de ces entreprises, soit les tribunaux américains le remettraient à sa place. Après la révérence collective des patrons de la tech lors de l'investiture du président, on ne peut plus en être si sûr. Trump 2.0 a en outre prouvé que ni les cours de la bourse ni l'avis des tribunaux du pays ne lui importaient particulièrement. C'est pourquoi, pour la première fois, le terme de « kill switch » circule dans le grand public, c'est-à-dire un interrupteur qu'un président américain erratique pourrait actionner et qui aurait pour conséquence, soit immédiatement, soit dans un délai d'une semaine, de rendre inutilisable l'informatique des entreprises allemandes. Par exemple, les fournisseurs de cloud américains ne fourniraient plus de mises à jour aux clients allemands. Il faudrait donc trouver très rapidement des alternatives. Dommage que toutes les alternatives auxquelles on a pensé au cours des dix dernières années ne fournissent pas une véritable souveraineté, mais tout au plus une souveraineté légère. L'initiative européenne de cloud computing Gaia-X, créée en 2019, a été négligée pendant des années et a accueilli Amazon, Microsoft et Google en 2021. Depuis, on entend peu parler de cette initiative, même si elle est censée exister encore. Le cloud Delos, que SAP voulait vendre à l'administration publique comme une solution souveraine, dépend finalement aussi des mises à jour du siège de Microsoft. Et l'offre Stackit de Schwarz Digits, filiale de Schwarz, qui est devenue un cloud public un peu par hasard, n'a annoncé qu'en novembre une grande collaboration avec Google. Les clients allemands doivent au moins garder le contrôle de leurs propres données. Contrairement aux clouds de Microsoft, qualifiés de « souverains » pour l'Europe, les données ne doivent pas non plus pouvoir être décryptées par les Américains. Seules les mises à jour proviennent également des États-Unis. Schwarz lui-même veut utiliser cette combinaison des services Google et de son infrastructure Stackit. Et pourquoi ne pas construire quelque chose de complètement original ? Cela n'aurait « aucun sens d'un point de vue économique », entend-on à Heilbronn. Les applications Google sont trop bonnes et trop rapides pour cela. Cette phrase, qui peut effectivement avoir du sens dans un contexte d'entreprise, est incroyablement importante si l'on veut comprendre l'addiction allemande aux dépendances. Pour l'Allemagne aussi, investir dans un approvisionnement énergétique indépendant n'avait tout simplement « aucun sens économique ». Il n'était pas non plus judicieux, d'un point de vue économique, d'investir dans le lien nord-sud, d'équiper correctement les chemins de fer et de ne pas laisser les ponts se détériorer. L'État allemand agit comme une entreprise mal gérée, dans laquelle la solution la moins chère est la meilleure, toujours jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il y avait peut-être des coûts cachés d'une décision. La sécurité coûte de l'argent, le principe de l'espoir est naïf et irresponsable Il y a pourtant toujours eu de bonnes approches, poussées par des personnes qui estimaient que le risque de grande dépendance était plus significatif. Gaia-X aurait pu en être une. Et la dépendance vis-à-vis de Microsoft pourrait également être nettement moins importante aujourd'hui si le Centre pour la souveraineté numérique (Zendis) avait été moins négligé auparavant. Celui-ci a été créé en 2022 et doit être une alternative au cloud pour l'administration publique, y compris les logiciels de bureautique, la visiophonie, l'IA et tout ce dont on a besoin, le tout en open source sans aucune entreprise américaine de cloud computing. Et justement, on a eu l'impression que Zendis décollait, puisque des coopérations avec le BSI (Office fédéral de la sécurité des technologies de l'information) et le BWI, c'est-à-dire le prestataire de services informatiques de l'armée allemande, ont été annoncées en peu de temps. Un contrôle de souveraineté pour les produits que l'administration souhaite utiliser était également à l'ordre du jour. Le cloud Delos ou Stackit powered by Google n'auraient probablement pas passé le test. C'est donc avec d'autant plus de surprise que l'on a appris la semaine dernière que la très dynamique directrice de Zendis, Jutta Horstmann, était révoquée avec effet immédiat. Le ministère fédéral de l'Intérieur compétent ne dit pas grand-chose à ce sujet, si ce n'est que l'on veut « regrouper les compétences » et tout faire plus rapidement. On ne sait absolument pas pourquoi il est nécessaire pour cela de scier la direction d'un poste important pour l'Allemagne selon l'accord de coalition, avant même que l'on sache à quoi pourrait ressembler un tel regroupement au sein du nouveau ministère du numérique. Cet épisode semble faire partie du combat défensif de l'Allemagne dépendante, qui aimerait revenir aux anciennes solutions simples, aux anciennes dépendances. Le gaz russe pourra à nouveau couler quand la guerre sera terminée, a-t-on entendu récemment de manière frappante. Et ne serait-ce pas beaucoup plus agréable si l'on pouvait simplement compter sur le fait que Microsoft ne nous laisse pas tomber. Ce serait bien sûr le cas. Mais il est aussi très naïf de l'espérer. Et si les trois dernières années ont montré une chose, c'est que l'Allemagne doit se débarrasser de sa naïveté. Cela peut parfois être coûteux et difficile, mais la sécurité des citoyens allemands et de l'économie allemande devrait valoir cet effort pour l'Etat. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) samedi à 19:16 Share Posté(e) samedi à 19:16 il y a 14 minutes, Manuel77 a dit : Extrait d'un grand journal national, situé du côté vert/gauche de l'échiquier politique :https://archive.is/Ja0v3 Le modèle économique de l'Allemagne est la dépendance Gaz russe, groupes informatiques américains : l'Allemagne est accro aux solutions soi-disant simples. Il serait naïf de croire que ce pays apprend de ses erreurs. Lorsque la Russie a envahi l'Ukraine au printemps 2022, cela a surpris une grande partie de l'establishment politique. Et à un moment plutôt inopportun. Un nouveau gazoduc venait d'être construit pour acheminer le gaz russe vers l'Europe. Plus de la moitié de cette importante matière première était importée par l'Allemagne de l'empire de Poutine. Aujourd'hui, le président américain Donald Trump et son équipe d'oligarques scient avec un certain dévouement la relation transatlantique et remettent en question des institutions comme l'OTAN, l'ONU de toute façon, mais aussi les accords de données avec l'Europe. Et une fois de plus, l'Allemagne est plutôt surprise. Le moment est également mal choisi, les services numériques sont importés à plus de 90 pour cent des Etats-Unis. « L'histoire ne se répète pas, mais elle rime », aurait dit un jour Mark Twain, auteur américain extraordinairement intelligent et philanthrope. Un bon dicton, mais malheureusement faux. Mais Twain n'y est pour rien, il ne connaissait tout simplement pas encore la persévérance allemande dans les mauvaises décisions de politique économique. Se rendre dépendant semble être un principe central du modèle économique allemand. Du gaz russe, des clouds américains, de la sécurité de l'OTAN, de l'industrie automobile et en particulier du véhicule à combustion en tant que vache à lait de l'économie allemande. Le pays s'en est bien sorti pendant longtemps. Bien sûr, celui qui mise tout sur un seul cheval peut gagner beaucoup. Mais il prend aussi le risque de perdre la totalité de sa mise. Ces derniers temps, l'Allemagne a régulièrement perdu. Que dit-on d'un pays lorsqu'il commet la même erreur encore et encore, les yeux fermés ? Les Allemands sont-ils intellectuellement paresseux, désespérément optimistes ou tout simplement extrêmement enclins à prendre des risques ? L'Allemagne est accro aux solutions prétendument simples Il ne faut pas sous-estimer le coût de cette anomalie comportementale allemande. Pour être juste, il faut admettre que la question de savoir si la dépendance à l'énergie russe bon marché a été une bonne affaire pour les Allemands n'a pas encore reçu de réponse définitive. Elle ne peut pas l'être, car cette expérience est toujours en cours. La nette augmentation des coûts de l'énergie et la nécessité de développer les sources d'énergie présentes en Allemagne, principalement les énergies renouvelables, doivent être prises en compte. La question de savoir si les milliards de soutien à l'Ukraine ou même les centaines de milliers de victimes ukrainiennes et, oui, russes de la guerre doivent être inclus dans la facture est extrêmement compliquée. On pourrait en effet argumenter que la Russie a déclenché cette guerre parce que la dépendance de l'Europe vis-à-vis de ses propres livraisons d'énergie lui servait de gage contre une aide déterminée à l'Ukraine attaquée. Les coûts d'opportunité politiques considérables avec lesquels les gouvernements fédéraux doivent composer depuis 2022 devraient en tout cas être pris en compte. Au lieu d'être en mesure de façonner activement sa politique, l'Allemagne est au contraire entraînée par des événements politiques mondiaux sur lesquels elle n'a guère d'influence et pour lesquels elle n'a pas pris de dispositions. Que cette histoire se répète à nouveau dans le cas de la souveraineté numérique est quelque peu surprenant pour les personnes intéressées par la politique. En effet, le terme « souveraineté numérique » a certainement été utilisé sept cent mille fois dans le débat au cours des dix dernières années. Mais les discours et les déclarations d'intention ne suffisent pas à construire des usines ou des centres de données. Lorsqu'il s'agit de passer aux choses sérieuses, c'est-à-dire de construire ou de soutenir par des commandes un cloud européen, une production de puces ou une infrastructure de réseau, l'élan de souveraineté est vite retombé. Ericsson est plus cher que Huawei. Google et AWS sont moins chers qu'un cloud allemand - et cela aussi fait partie de la vérité aujourd'hui : mieux. Pendant des années, les départements marketing des grands fournisseurs américains de cloud ont fait pression pour que les entreprises allemandes déversent elles aussi leurs données et leurs applications dans le cloud. Ceux qui, au début des années 2020, misaient encore sur les « installations sur site » (c'est-à-dire les installations locales de logiciels) étaient dénigrés, au choix, comme rétrogrades ou hostiles à la technologie. Le danger abstrait (et au moins depuis les révélations de Snowden, un peu plus concret) que les Etats-Unis puissent lire les secrets des entreprises, mais contrairement aux Chinois, sans hacker, mais tout à fait légalement, du moins aux Etats-Unis, a été rejeté comme un complot. De même, les avertissements selon lesquels il existe certes de superbes moyens d'entrer dans les nuages américains, mais très peu d'en sortir, ont été balayés d'un revers de main. La force d'inertie de la classe moyenne allemande était néanmoins considérable, c'est pourquoi les fournisseurs américains ont rapidement eu recours à des méthodes plus douteuses pour faire monter les prix en Allemagne. Les autorités européennes de la concurrence ont regardé de près, entre autres chez Microsoft, si la combinaison de plus en plus problématique de la fixation des prix, du regroupement des produits et de la diminution du support pour les solutions sur site ne relevait pas du droit de la concurrence. Mais les rouages de la bureaucratie européenne tournent lentement et les clouds des fournisseurs américains n'ont cessé de croître. Et maintenant, nous avons la salade. Une fois de plus. Le fait de déverser toutes les applications et données des moyennes et grandes entreprises allemandes dans les centres de données des entreprises américaines devrait désormais s'avérer être une nouvelle dépendance allemande coûteuse. La peur du doigt de Trump sur le « kill switch » des groupes de cloud Car depuis que Donald Trump a pris pour la deuxième fois les rênes de la plus grande économie mondiale, les anciennes certitudes ne sont plus valables. Par exemple, la certitude que même si le président américain voulait utiliser Google, AWS et Microsoft comme monnaie d'échange contre les Européens rebelles, soit les dirigeants de ces entreprises, soit les tribunaux américains le remettraient à sa place. Après la révérence collective des patrons de la tech lors de l'investiture du président, on ne peut plus en être si sûr. Trump 2.0 a en outre prouvé que ni les cours de la bourse ni l'avis des tribunaux du pays ne lui importaient particulièrement. C'est pourquoi, pour la première fois, le terme de « kill switch » circule dans le grand public, c'est-à-dire un interrupteur qu'un président américain erratique pourrait actionner et qui aurait pour conséquence, soit immédiatement, soit dans un délai d'une semaine, de rendre inutilisable l'informatique des entreprises allemandes. Par exemple, les fournisseurs de cloud américains ne fourniraient plus de mises à jour aux clients allemands. Il faudrait donc trouver très rapidement des alternatives. Dommage que toutes les alternatives auxquelles on a pensé au cours des dix dernières années ne fournissent pas une véritable souveraineté, mais tout au plus une souveraineté légère. L'initiative européenne de cloud computing Gaia-X, créée en 2019, a été négligée pendant des années et a accueilli Amazon, Microsoft et Google en 2021. Depuis, on entend peu parler de cette initiative, même si elle est censée exister encore. Le cloud Delos, que SAP voulait vendre à l'administration publique comme une solution souveraine, dépend finalement aussi des mises à jour du siège de Microsoft. Et l'offre Stackit de Schwarz Digits, filiale de Schwarz, qui est devenue un cloud public un peu par hasard, n'a annoncé qu'en novembre une grande collaboration avec Google. Les clients allemands doivent au moins garder le contrôle de leurs propres données. Contrairement aux clouds de Microsoft, qualifiés de « souverains » pour l'Europe, les données ne doivent pas non plus pouvoir être décryptées par les Américains. Seules les mises à jour proviennent également des États-Unis. Schwarz lui-même veut utiliser cette combinaison des services Google et de son infrastructure Stackit. Et pourquoi ne pas construire quelque chose de complètement original ? Cela n'aurait « aucun sens d'un point de vue économique », entend-on à Heilbronn. Les applications Google sont trop bonnes et trop rapides pour cela. Cette phrase, qui peut effectivement avoir du sens dans un contexte d'entreprise, est incroyablement importante si l'on veut comprendre l'addiction allemande aux dépendances. Pour l'Allemagne aussi, investir dans un approvisionnement énergétique indépendant n'avait tout simplement « aucun sens économique ». Il n'était pas non plus judicieux, d'un point de vue économique, d'investir dans le lien nord-sud, d'équiper correctement les chemins de fer et de ne pas laisser les ponts se détériorer. L'État allemand agit comme une entreprise mal gérée, dans laquelle la solution la moins chère est la meilleure, toujours jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il y avait peut-être des coûts cachés d'une décision. La sécurité coûte de l'argent, le principe de l'espoir est naïf et irresponsable Il y a pourtant toujours eu de bonnes approches, poussées par des personnes qui estimaient que le risque de grande dépendance était plus significatif. Gaia-X aurait pu en être une. Et la dépendance vis-à-vis de Microsoft pourrait également être nettement moins importante aujourd'hui si le Centre pour la souveraineté numérique (Zendis) avait été moins négligé auparavant. Celui-ci a été créé en 2022 et doit être une alternative au cloud pour l'administration publique, y compris les logiciels de bureautique, la visiophonie, l'IA et tout ce dont on a besoin, le tout en open source sans aucune entreprise américaine de cloud computing. Et justement, on a eu l'impression que Zendis décollait, puisque des coopérations avec le BSI (Office fédéral de la sécurité des technologies de l'information) et le BWI, c'est-à-dire le prestataire de services informatiques de l'armée allemande, ont été annoncées en peu de temps. Un contrôle de souveraineté pour les produits que l'administration souhaite utiliser était également à l'ordre du jour. Le cloud Delos ou Stackit powered by Google n'auraient probablement pas passé le test. C'est donc avec d'autant plus de surprise que l'on a appris la semaine dernière que la très dynamique directrice de Zendis, Jutta Horstmann, était révoquée avec effet immédiat. Le ministère fédéral de l'Intérieur compétent ne dit pas grand-chose à ce sujet, si ce n'est que l'on veut « regrouper les compétences » et tout faire plus rapidement. On ne sait absolument pas pourquoi il est nécessaire pour cela de scier la direction d'un poste important pour l'Allemagne selon l'accord de coalition, avant même que l'on sache à quoi pourrait ressembler un tel regroupement au sein du nouveau ministère du numérique. Cet épisode semble faire partie du combat défensif de l'Allemagne dépendante, qui aimerait revenir aux anciennes solutions simples, aux anciennes dépendances. Le gaz russe pourra à nouveau couler quand la guerre sera terminée, a-t-on entendu récemment de manière frappante. Et ne serait-ce pas beaucoup plus agréable si l'on pouvait simplement compter sur le fait que Microsoft ne nous laisse pas tomber. Ce serait bien sûr le cas. Mais il est aussi très naïf de l'espérer. Et si les trois dernières années ont montré une chose, c'est que l'Allemagne doit se débarrasser de sa naïveté. Cela peut parfois être coûteux et difficile, mais la sécurité des citoyens allemands et de l'économie allemande devrait valoir cet effort pour l'Etat. Merci beaucoup pour l'article et sa traduction ! Ton lien ne semble pas marcher, c'est quel journal du coup ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) samedi à 19:26 Share Posté(e) samedi à 19:26 il y a 7 minutes, CortoMaltese a dit : Merci beaucoup pour l'article et sa traduction ! Ton lien ne semble pas marcher, c'est quel journal du coup ? Le lien fonctionne pour moi, peut-être essaieras-tu à nouveau ? Voici la source :https://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/deutschland-abhaengigkeit-energie-diensten-li.3237321?reduced=true Il s'agit du Süddeutsche Zeitung de Munich, que les conservateurs de la CSU, qui règnent depuis des lustres sur la Bavière, appellent en plaisantant la Pravda alpine. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) samedi à 19:31 Share Posté(e) samedi à 19:31 (modifié) il y a 5 minutes, Manuel77 a dit : Le lien fonctionne pour moi, peut-être essaieras-tu à nouveau ? Voici la source :https://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/deutschland-abhaengigkeit-energie-diensten-li.3237321?reduced=true Il s'agit du Süddeutsche Zeitung de Munich, que les conservateurs de la CSU, qui règnent depuis des lustres sur la Bavière, appellent en plaisantant la Pravda alpine. Merci, c'était visiblement mon VPN qui posait problème. Mais du coup, pour en revenir à l'article, j'ai l'impression que Merz est d'avantage taillé pour ce genre de défis que ne l'était Scholz, à condition qu'il parvienne à tenir sa coalition la bride courte. Modifié samedi à 19:32 par CortoMaltese 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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