g4lly Posté(e) le 26 mai Share Posté(e) le 26 mai Le 26/05/2025 à 19:52, Hypsen a dit : Qu'en est-il de la la répartition ? Parceque si ces milliers de milliards sont dans les mains d'une petite minorité... Rien que tous les propriétaire de leur résidence principale ça chiffre vite ... Globalement 50% des foyers francais dispose de plus de 200 000€ de patrimoine brut ... ... la cassure entre les 60% les plus garnis et les 30% les moins garni est directement lié à la possession d'un bien immobilier. Les 60% les plus riches possèdent au moins un bien immobilier, les 30% les moins riches n'en possèdent aucun. Pour être dans le premier décile il faut plus de 716 000 € de capital brut dans le foyer ... dans certains coin ou tu ne trouves pas de baraque à moins que ça c'est vite vu. Et pour être dans les 5% il faut 1 000 000 euros ... ce qui n'est toujours pas fou fou. Pour être dans les 1% ... 2 250 000 euros - toujours en patrimoine brut par foyer -. Et la tranche d'âge la plus riche sans surprise ce sont les 50-59 ans ... tes achats immobiliers sont financé, les mômes ont quitté la maison depuis un moment, si tu as fais une carriere correct tes revenus sont les plus élevé à attendre ... résultat tu ne sais plus trop quoi foutre de tes revenus, que tu n'as pas le temps de claquer parce que tu bosses, alors tu investis encore plus pour préparer la retraite. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 27 mai Share Posté(e) le 27 mai (modifié) Le 26/05/2025 à 18:26, Picdelamirand-oil a dit : https://www.journaldeleconomie.fr/patrimoine-francais-2024-dette-publique/ La dette publique fait souvent la une. Mais un autre chiffre impressionne tout autant, bien que moins médiatisé : celui du patrimoine des Français. Et en 2024, il bat encore des records. Je propose de poursuivre cette discussion en Économie Defence / France 5-eme puissance ... où j'ai copié les 2 ou 3 dernières interventions Modifié le 28 mai par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 mai Auteur Share Posté(e) le 29 mai Donc l'Allemagne a un nouveau ministre des affaires étrangères, le sympathique Johann Wadephul : https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Wadephul Wadephul est d'abord membre de la commission du travail et des affaires sociales. À la suite des élections de 2013, il est président de la commission du contrôle des élections, de l'immunité et du règlement. En outre, il est membre de la commission des affaires étrangères et du Conseil des anciens du Parlement, qui — entre autres fonctions — détermine les points quotidiens de l'ordre du jour législatif et attribue des présidents de commission en fonction de la représentation des partis. Au sein de la commission des affaires étrangères, Wadephul est le rapporteur de son groupe parlementaire sur les relations avec le Moyen-Orient, les États arabes du golfe Persique et l'Iran. Il a également abordé des questions liées à la Biélorussie, à l'Ukraine, à la Russie et aux Balkans occidentaux. Dans les négociations pour former un gouvernement de coalition sous la direction de la chancelière Angela Merkel à la suite des élections fédérales de 2017, Wadephul fait partie du groupe de travail sur la politique étrangère, dirigé par Ursula von der Leyen, Gerd Müller et Sigmar Gabriel. Il est ensuite vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU sous la direction de Volker Kauder; à ce titre, il succède à Franz Josef Jung. En juin 2017, Wadephul a voté contre la majorité de son groupe parlementaire et en faveur de l'introduction par l'Allemagne du mariage homosexuel[3]. En février 2020, il plaide pour que l'arsenal atomique français sorte du giron strictement national et soit placé sous la responsabilité de l'Union européenne ou de l'OTAN[4]. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai il y a 1 minute, Wallaby a dit : Donc l'Allemagne a un nouveau ministre des affaires étrangères, le sympathique Johann Wadephul : https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Wadephul Wadephul est d'abord membre de la commission du travail et des affaires sociales. À la suite des élections de 2013, il est président de la commission du contrôle des élections, de l'immunité et du règlement. En outre, il est membre de la commission des affaires étrangères et du Conseil des anciens du Parlement, qui — entre autres fonctions — détermine les points quotidiens de l'ordre du jour législatif et attribue des présidents de commission en fonction de la représentation des partis. Au sein de la commission des affaires étrangères, Wadephul est le rapporteur de son groupe parlementaire sur les relations avec le Moyen-Orient, les États arabes du golfe Persique et l'Iran. Il a également abordé des questions liées à la Biélorussie, à l'Ukraine, à la Russie et aux Balkans occidentaux. Dans les négociations pour former un gouvernement de coalition sous la direction de la chancelière Angela Merkel à la suite des élections fédérales de 2017, Wadephul fait partie du groupe de travail sur la politique étrangère, dirigé par Ursula von der Leyen, Gerd Müller et Sigmar Gabriel. Il est ensuite vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU sous la direction de Volker Kauder; à ce titre, il succède à Franz Josef Jung. En juin 2017, Wadephul a voté contre la majorité de son groupe parlementaire et en faveur de l'introduction par l'Allemagne du mariage homosexuel[3]. En février 2020, il plaide pour que l'arsenal atomique français sorte du giron strictement national et soit placé sous la responsabilité de l'Union européenne ou de l'OTAN[4]. Tu peux masquer la dernière phrase avant que @Patrick ne la voit stp ?! ^^ 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai (modifié) il y a 13 minutes, Polybe a dit : Tu peux masquer la dernière phrase avant que @Patrick ne la voit stp ?! ^^ Il est en vacance depuis 15 jours, c'est pour ça que c'est calme sur le forum Modifié le 29 mai par clem200 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai il y a 5 minutes, clem200 a dit : Il est en vacance depuis 15 jours, c'est pour ça que c'est calme sur le forum C'est pour ça que j'ai un tag qui ne trigger par d'alerte, je ne veux pas le déranger. ^^ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 1 juin Auteur Share Posté(e) le 1 juin source : https://www.iiss.org/online-analysis/online-analysis/2024/08/the-return-of-long-range-us-missiles-to-europe/ (7 août 2024) Washington et Berlin ont récemment convenu de positionner des missiles américains à longue portée en Allemagne. Si les types de missiles dont les États-Unis et l'Allemagne ont annoncé le déploiement épisodique à partir de 2026 appartiennent aux mêmes grandes catégories que ceux déployés dans les années 1980, les premiers sont destinés à transporter des ogives conventionnelles, et non nucléaires. C'est l'une des raisons pour lesquelles la décision n'a pas encore suscité en Allemagne - au-delà des plaintes des politiciens du SPD - et ailleurs en Europe le type de réaction publique viscérale provoquée par le déploiement en 1983 des missiles balistiques à moyenne portée (MRBM) Pershing II et du GLCM Gryphon BGM-190G des États-Unis. Certains ont critiqué l'accord de déploiement comme étant déstabilisant, insuffisamment examiné et découplé de l'engagement profond du SPD en faveur du désarmement. Toutefois, d'autres responsables politiques du SPD, dont M. Scholz et le ministre de la défense Boris Pistorius, ont rejeté ce raisonnement, citant la poursuite de la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine et soulignant la nécessité pour l'Allemagne et l'OTAN de combler les lacunes en matière de capacités. Plus généralement, tant que Moscou continuera à lier les discussions sur le contrôle des armements à sa guerre contre l'Ukraine, il est peu probable que les ouvertures en matière de contrôle des armements aboutissent à des résultats positifs. En revanche, l'amélioration des capacités conventionnelles à longue portée de l'OTAN pourrait dissuader de nouvelles actions agressives de la part de la Russie, ce qui bénéficierait en fin de compte à la stabilité régionale. Les États-Unis et l'Allemagne ont fait leur annonce le 10 juillet lors du sommet de l'OTAN 2024 à Washington DC. Le lendemain, la France, l'Allemagne, l'Italie et la Pologne ont signé une lettre d'intention pour développer conjointement un système de frappe de précision à longue portée non spécifié sous la bannière d'un nouveau programme baptisé European Long-range Strike Approach (ELSA). Les responsables interrogés ont déclaré qu'il s'agirait d'un GLCM [Missile de croisière lancé depuis le sol] d'une portée de 1 000 à 2 000 km. Enfin, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont signé une déclaration de défense commune le 24 juillet dans le cadre d'un nouvel effort visant à améliorer la coopération en matière de défense, qui comprend un engagement de Berlin et de Londres « avec les partenaires, [à] entreprendre une coopération globale à long terme dans le domaine des capacités à longue portée ». Le Royaume-Uni n'a pas annoncé son intention de rejoindre l'ELSA, bien que M. Lecornu ait explicitement suggéré que le Royaume-Uni pourrait le faire. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin (modifié) Est ce que l'Allemagne va commander une rallonge de F-35 ? Et encore des Patriot ? et ... encore des P-8A Poseidon ... Et encore quoi ?? "Un mois après son arrivée au pouvoir, Friedrich Merz, chancelier allemand, a été reçu à la Maison Blanche pour sa première rencontre avec Donald Trump. Au cours de l’échange, Trump a lancé un commentaire plus que déplacé à propos des commémorations du Débarquement." "« Je me permets de vous rappeler que nous célébrons demain le 6 juin. C’est l’anniversaire du Débarquement lorsque les Américains ont mis fin à la guerre en Europe. Et je pense que c’est dans votre main, en particulier, dans la nôtre… », déclare Merz, aussitôt interrompu par Trump. « Ce n’était pas une journée agréable pour vous », ironise Trump, sous-entendant alors un lien entre le chancelier allemand et le régime nazi. Avant de répéter, hilare : « Ce n’était pas une bonne journée »." "Une déclaration lunaire qui n’a pas fait perdre son sang-froid à Friedrich Merz. « Monsieur le Président, cela a permis la libération de mon pays de la dictature nazie », lui répond le chancelier allemand. « C’est vrai, c’est vrai », répond Donald Trump, le visage soudainement fermé. « Nous savons ce que nous vous devons », a poursuivi le chancelier pour calmer le jeu et rediriger la discussion sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine." https://www.leparisien.fr/international/etats-unis/video-pas-une-bonne-journee-pour-vous-trump-derape-en-assimilant-le-chancelier-allemand-merz-aux-nazis-06-06-2025-ZV6WRV6XCVCJ7IX3BPELV5J6HE.php Je trouve que TRUMP "retrouve" "la forme !" qui convient pour une meilleure souveraineté de l'Europe Modifié le 6 juin par Bechar06 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin Comment l'Allemagne a t elle apprécié cette rencontre MERZ * TRUMP ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 6 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 juin il y a 37 minutes, Bechar06 a dit : Comment l'Allemagne a t elle apprécié cette rencontre MERZ * TRUMP ? Dans les médias allemands, cette apparition de Merz est considérée comme un succès diplomatique. On craignait auparavant un scandale ou une attitude hostile de la part de Trump. Pour Merz, le sujet le plus important était l'Ukraine. Mais nous avons toujours affaire à Trump, qui n'est tout simplement pas fiable, même si l'on se satisfait d'une situation relativement harmonieuse. Quant à la blague sur le D-Day, je ne la prends pas trop au sérieux, car elle vient d'un Américain et on sait comment la prendre. Dans leur façon de penser, il y a une continuité de l'histoire nationale, dans laquelle on célèbre les victoires militaires et on passe sous silence les défaites. Right or wrong, my country : ce sentiment est fort chez eux, et ils supposent probablement que c'est aussi le cas chez les autres. Trump parle plutôt comme un type dans un bar au Texas, pas comme un historien de Princeton. Cela ne signifie pas nécessairement que Trump considère Merz comme un nazi. 4 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 juin Auteur Share Posté(e) le 9 juin https://brusselssignal.eu/2025/06/german-intelligence-agents-run-hundreds-of-dubious-fake-accounts-on-social-media/ (3 juin 2025) Le gouvernement de l'État allemand de Brandebourg a admis que son bureau de renseignement local gérait 287 faux comptes sur les médias sociaux. L'aveu a été fait dans la réponse du gouvernement à une question parlementaire de l'AFD. Il a été rapporté par l'agence de presse allemande DPA et confirmé par le groupe parlementaire local du parti d'opposition Alternative pour l'Allemagne (AfD). En réponse à une question parlementaire, le gouvernement de la ville-État de Berlin avait déjà reconnu en décembre dernier que son bureau de renseignement gérait 236 faux comptes dans les médias sociaux, dont 59 sur Facebook, 36 sur X, 15 sur TikTok et même un sur Spotify. Le plus grand nombre est consacré à « l'extrémisme de droite », suivi par l'islamisme. En réponse à une question parlementaire, le gouvernement du Land de Saxe a également admis que son bureau de renseignement gérait un nombre de faux comptes « bas à trois chiffres », sans donner plus de détails. L'Allemagne compte au total 16 bureaux de renseignement régionaux, plus le bureau fédéral. En 2022, le quotidien allemand Die Süddeutsche Zeitung avait déjà rapporté que les services de renseignement intérieur allemands, y compris le bureau fédéral et les antennes régionales, géraient « plus d'une centaine » de faux comptes de médias sociaux spécifiquement dédiés à l'infiltration de la scène d'extrême-droite. À la lumière des récents aveux des bureaux régionaux, il semble que le nombre réel soit bien plus élevé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 14 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 juin Défense européenne : La fin des ambiguïtés ? https://dokdoc.eu/fr/2025/06/12/la-fin-des-ambiguites/ Face au désengagement américain et à la menace russe, l’Europe doit renforcer son autonomie stratégique. Pourtant, des divergences profondes entre États membres, notamment entre la France et l’Allemagne, freinent la consolidation d’une base industrielle et technologique de défense européenne cohérente. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, les armées européennes concentrent leurs efforts sur la préparation à des scénarios de conflit de haute intensité, notamment sur le flanc Est de l’OTAN. Un examen des enjeux capacitaires fait cependant apparaître un constat préoccupant : des divergences d’approche concernant des notions telles que l’autonomie et l’indépendance ont conduit à la constitution de bases industrielles et technologiques de défense (BITD) nationales aux capacités inégales, aux degrés variés de dépendance vis-à-vis de puissances non-européennes, et à une interopérabilité limitée. Il en résulte une BITD européenne (BITDE) fragmentée, inapte à garantir cette autonomie technologique renforcée revendiquée dans la Revue nationale stratégique publiée en 2022. Ces limites constituent des obstacles majeurs aux efforts vers une autonomie stratégique européenne – une ambition à laquelle les États membres sont de plus en plus sensibles, notamment dans un contexte marqué par une administration Trump 2.0 considérant la défense du continent européen comme de moins en moins alignée sur ses intérêts. Le soutien militaire à l’Ukraine et la dissuasion de la Russie représentent deux défis majeurs pour une Europe désormais plus seule face à ses responsabilités, dans un contexte marqué par un désengagement progressif des États-Unis, motivé par une volonté de normalisation des relations avec Moscou. Dans ce contexte, un éclairage sur les perceptions récentes de trois éléments centraux dans la politique de défense de l’Allemagne s’avère particulièrement instructif : le réflexe transatlantique, le degré de politisation de l’industrie de défense, et l’expression des intérêts stratégiques. Le réflexe transatlantique Dans son discours à la Fondation Körber du 24 janvier 2025, Friedrich Merz qualifie de « priorité absolue » la réduction de la dépendance envers les États-Unis. Pour l’Allemagne, cela implique une remise en question d’un dogme profondément ancré dans sa culture stratégique depuis les années 1950 : tout projet de défense excluant les États-Unis serait perçu comme affaiblissant la relation transatlantique, considérée comme le pilier de sa défense nationale. Ce réflexe stratégique se traduirait, selon le général Franz Chapuis, attaché de défense auprès de l’ambassade de France en Allemagne (cité dans un rapport de la Commission de la défense de l’Assemblée nationale en mai 2024), par la perception, côté allemand, d’un lien direct entre l’inclusion des États-Unis dans des projets industriels nationaux et la garantie de leur présence en cas de crise. Côté français, cette posture est perçue comme révélatrice d’une « logique non coopérative » de la part de l’Allemagne, selon les termes du même rapport. Comme le souligne un compte rendu de l’Assemblée nationale de décembre 2024 : « La possibilité que certains pays achètent davantage d’armements aux États-Unis, au détriment de notre BITD, constitue effectivement une préoccupation. » L’industrie de défense : entre marché et stratégie Les efforts de la Commission européenne pour développer la BITDE mettent en lumière une divergence notable entre la France et l’Allemagne quant à la place de l’industrie dans la stratégie de défense : l’ « ordolibéralisme » allemand confère à l’industrie de défense une dimension avant tout mercantile, là où la France y voit un instrument stratégique majeur au service de la souveraineté nationale. « Dans la tradition allemande, l’industrie de défense a ainsi longtemps été considérée sous le seul prisme économique, à rebours de la conception française. Ces différences d’approche du rôle de la BITD constituent un facteur non-négligeable dans les difficultés que peuvent rencontrer les coopérations franco-allemandes », note la Commission de la défense de l’Assemblée nationale. « Les industriels allemands doivent comprendre qu’ils font partie de la défense », déclare de son côté un représentant allemand au Paris Defense and Strategy Forum 2025 des 11, 12 et 13 mars derniers. La Stratégie nationale de défense, publiée en juin 2023 par le gouvernement Scholz, reste très vague sur les enjeux industriels liés à la politique de défense nationale. La première stratégie de sécurité et d’industrie de défense, publiée en décembre 2024, est quant à elle, largement perçue comme s’inscrivant dans une approche essentiellement économique de l’industrie de défense. Enfin, l’Association des réservistes estime que, bien qu’elle complète des documents de travail antérieurs, cette stratégie ne constitue pas une « stratégie nationale » à proprement parler, dans la mesure où « aucun objectif ni aucune mesure claire ne sont déduits des défis décrits ». Un chaînon stratégique manquant L’absence de véritable dimension stratégique dans l’industrie de défense allemande nourrit le sentiment qu’il manque un chaînon entre les projets industriels et les enjeux de coordination entre Européens. Au cœur du problème : la conception profondément ancrée dans l’opinion publique quant au rôle de l’Allemagne dans le monde et aux missions de son appareil de défense, à savoir la protection des valeurs de démocratie libérale plutôt que la défense d’intérêts nationaux. Cette aversion de l’opinion publique pour un discours politique axé sur la défense d’intérêts stratégiques dans le domaine militaire se manifeste dès l’unification. Un exemple en est fourni par les manifestations qui ont accompagné le débat sur le rôle de l’Allemagne dans la première guerre du Golfe (1990–1991) ; un autre, par la démission du président fédéral Horst Köhler en mai 2010. Revenant d’une visite auprès de soldats allemands déployés en Afghanistan, il avait en effet évoqué la possibilité de recourir à des interventions militaires extérieures afin de défendre des intérêts économiques, suscitant ainsi un vif débat sur les finalités de l’engagement allemand à l’étranger et provoquant, au final, sa démission. Cette tendance s’est confirmée – avec une intensité remarquable – lors des manifestations pour la paix qui ont suivi l’invasion de l’Ukraine par la Russie, entre février et mars 2022. Le retour à une logique de défense territoriale – de l’Allemagne et de l’Alliance – plutôt qu’à une logique de gestion de crise et de maintien de la paix rend indispensable la traduction des intérêts nationaux en priorités claires. Or, jusqu’à présent, le politique ne s’est pas clairement saisi de cette tâche. Le sentiment que le tabou allemand autour d’une approche réaliste de la politique étrangère appartient désormais au passé, et qu’il n’est plus adapté à la conjoncture actuelle, semble aujourd’hui s’imposer. Dans son discours à la Fondation Körber, Friedrich Merz annonce ainsi vouloir actualiser la Stratégie nationale de défense en y intégrant des priorités définies par les intérêts stratégiques de l’Allemagne, et propose la création d’un Conseil national de sécurité. Du côté des industriels, l’Association allemande de l’industrie de la sécurité et de la défense affirme : « Il faut d’abord savoir ce qui est important pour soi, et pourquoi, pour des raisons de souveraineté nationale, avant de pouvoir coopérer d’égal à égal avec d’autres États, par conviction. » Si cette réflexion n’est pas nouvelle, elle semble aujourd’hui prendre une dimension inédite, à la lumière de la dynamique actuelle de rapprochement capacitaire entre États européens. Une feuille de route opérationnelle Pour l’Allemagne, les prochains mois seront décisifs pour évaluer la place de la relation transatlantique dans la défense de l’Europe, notamment au regard des efforts visant à développer une BITDE. La coalition noire-rouge ouvre la voie à une définition explicite des priorités stratégiques fondées sur les intérêts nationaux. Dès le lendemain de son élection à la chancellerie fédérale, le 6 mai 2025, Friedrich Merz publie une tribune conjointe avec le président Emmanuel Macron, affirmant sa volonté de relancer le réflexe franco-allemand, en réactivant le Conseil franco-allemand de défense et de sécurité, créé en 1988, et en annonçant des investissements massifs dans l’industrie de défense. Reste désormais à voir si cet élan politique pourra se concrétisera par l’élaboration d’une feuille de route claire et opérationnelle. 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 14 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 juin il y a 31 minutes, Manuel77 a dit : Défense européenne : La fin des ambiguïtés ? https://dokdoc.eu/fr/2025/06/12/la-fin-des-ambiguites/ Face au désengagement américain et à la menace russe, l’Europe doit renforcer son autonomie stratégique. Pourtant, des divergences profondes entre États membres, notamment entre la France et l’Allemagne, freinent la consolidation d’une base industrielle et technologique de défense européenne cohérente. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, les armées européennes concentrent leurs efforts sur la préparation à des scénarios de conflit de haute intensité, notamment sur le flanc Est de l’OTAN. Un examen des enjeux capacitaires fait cependant apparaître un constat préoccupant : des divergences d’approche concernant des notions telles que l’autonomie et l’indépendance ont conduit à la constitution de bases industrielles et technologiques de défense (BITD) nationales aux capacités inégales, aux degrés variés de dépendance vis-à-vis de puissances non-européennes, et à une interopérabilité limitée. Il en résulte une BITD européenne (BITDE) fragmentée, inapte à garantir cette autonomie technologique renforcée revendiquée dans la Revue nationale stratégique publiée en 2022. Ces limites constituent des obstacles majeurs aux efforts vers une autonomie stratégique européenne – une ambition à laquelle les États membres sont de plus en plus sensibles, notamment dans un contexte marqué par une administration Trump 2.0 considérant la défense du continent européen comme de moins en moins alignée sur ses intérêts. Le soutien militaire à l’Ukraine et la dissuasion de la Russie représentent deux défis majeurs pour une Europe désormais plus seule face à ses responsabilités, dans un contexte marqué par un désengagement progressif des États-Unis, motivé par une volonté de normalisation des relations avec Moscou. Dans ce contexte, un éclairage sur les perceptions récentes de trois éléments centraux dans la politique de défense de l’Allemagne s’avère particulièrement instructif : le réflexe transatlantique, le degré de politisation de l’industrie de défense, et l’expression des intérêts stratégiques. Le réflexe transatlantique Dans son discours à la Fondation Körber du 24 janvier 2025, Friedrich Merz qualifie de « priorité absolue » la réduction de la dépendance envers les États-Unis. Pour l’Allemagne, cela implique une remise en question d’un dogme profondément ancré dans sa culture stratégique depuis les années 1950 : tout projet de défense excluant les États-Unis serait perçu comme affaiblissant la relation transatlantique, considérée comme le pilier de sa défense nationale. Ce réflexe stratégique se traduirait, selon le général Franz Chapuis, attaché de défense auprès de l’ambassade de France en Allemagne (cité dans un rapport de la Commission de la défense de l’Assemblée nationale en mai 2024), par la perception, côté allemand, d’un lien direct entre l’inclusion des États-Unis dans des projets industriels nationaux et la garantie de leur présence en cas de crise. Côté français, cette posture est perçue comme révélatrice d’une « logique non coopérative » de la part de l’Allemagne, selon les termes du même rapport. Comme le souligne un compte rendu de l’Assemblée nationale de décembre 2024 : « La possibilité que certains pays achètent davantage d’armements aux États-Unis, au détriment de notre BITD, constitue effectivement une préoccupation. » L’industrie de défense : entre marché et stratégie Les efforts de la Commission européenne pour développer la BITDE mettent en lumière une divergence notable entre la France et l’Allemagne quant à la place de l’industrie dans la stratégie de défense : l’ « ordolibéralisme » allemand confère à l’industrie de défense une dimension avant tout mercantile, là où la France y voit un instrument stratégique majeur au service de la souveraineté nationale. « Dans la tradition allemande, l’industrie de défense a ainsi longtemps été considérée sous le seul prisme économique, à rebours de la conception française. Ces différences d’approche du rôle de la BITD constituent un facteur non-négligeable dans les difficultés que peuvent rencontrer les coopérations franco-allemandes », note la Commission de la défense de l’Assemblée nationale. « Les industriels allemands doivent comprendre qu’ils font partie de la défense », déclare de son côté un représentant allemand au Paris Defense and Strategy Forum 2025 des 11, 12 et 13 mars derniers. La Stratégie nationale de défense, publiée en juin 2023 par le gouvernement Scholz, reste très vague sur les enjeux industriels liés à la politique de défense nationale. La première stratégie de sécurité et d’industrie de défense, publiée en décembre 2024, est quant à elle, largement perçue comme s’inscrivant dans une approche essentiellement économique de l’industrie de défense. Enfin, l’Association des réservistes estime que, bien qu’elle complète des documents de travail antérieurs, cette stratégie ne constitue pas une « stratégie nationale » à proprement parler, dans la mesure où « aucun objectif ni aucune mesure claire ne sont déduits des défis décrits ». Un chaînon stratégique manquant L’absence de véritable dimension stratégique dans l’industrie de défense allemande nourrit le sentiment qu’il manque un chaînon entre les projets industriels et les enjeux de coordination entre Européens. Au cœur du problème : la conception profondément ancrée dans l’opinion publique quant au rôle de l’Allemagne dans le monde et aux missions de son appareil de défense, à savoir la protection des valeurs de démocratie libérale plutôt que la défense d’intérêts nationaux. Cette aversion de l’opinion publique pour un discours politique axé sur la défense d’intérêts stratégiques dans le domaine militaire se manifeste dès l’unification. Un exemple en est fourni par les manifestations qui ont accompagné le débat sur le rôle de l’Allemagne dans la première guerre du Golfe (1990–1991) ; un autre, par la démission du président fédéral Horst Köhler en mai 2010. Revenant d’une visite auprès de soldats allemands déployés en Afghanistan, il avait en effet évoqué la possibilité de recourir à des interventions militaires extérieures afin de défendre des intérêts économiques, suscitant ainsi un vif débat sur les finalités de l’engagement allemand à l’étranger et provoquant, au final, sa démission. Cette tendance s’est confirmée – avec une intensité remarquable – lors des manifestations pour la paix qui ont suivi l’invasion de l’Ukraine par la Russie, entre février et mars 2022. Le retour à une logique de défense territoriale – de l’Allemagne et de l’Alliance – plutôt qu’à une logique de gestion de crise et de maintien de la paix rend indispensable la traduction des intérêts nationaux en priorités claires. Or, jusqu’à présent, le politique ne s’est pas clairement saisi de cette tâche. Le sentiment que le tabou allemand autour d’une approche réaliste de la politique étrangère appartient désormais au passé, et qu’il n’est plus adapté à la conjoncture actuelle, semble aujourd’hui s’imposer. Dans son discours à la Fondation Körber, Friedrich Merz annonce ainsi vouloir actualiser la Stratégie nationale de défense en y intégrant des priorités définies par les intérêts stratégiques de l’Allemagne, et propose la création d’un Conseil national de sécurité. Du côté des industriels, l’Association allemande de l’industrie de la sécurité et de la défense affirme : « Il faut d’abord savoir ce qui est important pour soi, et pourquoi, pour des raisons de souveraineté nationale, avant de pouvoir coopérer d’égal à égal avec d’autres États, par conviction. » Si cette réflexion n’est pas nouvelle, elle semble aujourd’hui prendre une dimension inédite, à la lumière de la dynamique actuelle de rapprochement capacitaire entre États européens. Une feuille de route opérationnelle Pour l’Allemagne, les prochains mois seront décisifs pour évaluer la place de la relation transatlantique dans la défense de l’Europe, notamment au regard des efforts visant à développer une BITDE. La coalition noire-rouge ouvre la voie à une définition explicite des priorités stratégiques fondées sur les intérêts nationaux. Dès le lendemain de son élection à la chancellerie fédérale, le 6 mai 2025, Friedrich Merz publie une tribune conjointe avec le président Emmanuel Macron, affirmant sa volonté de relancer le réflexe franco-allemand, en réactivant le Conseil franco-allemand de défense et de sécurité, créé en 1988, et en annonçant des investissements massifs dans l’industrie de défense. Reste désormais à voir si cet élan politique pourra se concrétisera par l’élaboration d’une feuille de route claire et opérationnelle. Nous , Français, on peut vous aider à assurer votre sécurité pendant le temps ou vous vous réorganisez afin de l'assurer à terme à 100% par vous même, car on est ceux qui dépendent le moins des US. Mais on ne paiera pas pour vous (on n'en a pas les moyens) et on ne vous donnera pas d'avantages concurrentiels gratuits (on a trop investit pour ça). 2 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 15 juin Share Posté(e) le 15 juin Il y a 16 heures, Picdelamirand-oil a dit : Nous , Français, on peut vous aider à assurer votre sécurité pendant le temps ou vous vous réorganisez afin de l'assurer à terme à 100% par vous même, car on est ceux qui dépendent le moins des US. Mais on ne paiera pas pour vous (on n'en a pas les moyens) et on ne vous donnera pas d'avantages concurrentiels gratuits (on a trop investit pour ça). Les militaires allemands n'aiment pas les façons de faire françaises. ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 15 juin Share Posté(e) le 15 juin il y a 7 minutes, Polybe a dit : Les militaires allemands n'aiment pas les façons de faire françaises. ^^ Je sais: ils préfèrent larguer une B-61 sur l'objectif plutôt qu'un ASMP à 500 km de l'objectif. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 15 juin Share Posté(e) le 15 juin il y a 1 minute, Picdelamirand-oil a dit : Je sais: ils préfèrent larguer une B-61 sur l'objectif plutôt qu'un ASMP à 500 km de l'objectif. Non je pensais très sérieusement à comment est envisagé la tactique, les exercices etc. J'ai déjà entendu parler de militaires allemands sur le cul d'avoir des chasseurs orbitant verticale d'un village pour un exercice de nuit. En Allemagne ça aurait donné des turbo-plaintes. Ensuite, l'utilisation de laser dans le-dit village. En Allemagne, c'est uniquement sur terrain militaire, dans un étau et illuminant à travers une parois avec un détrompeur pour que ça parte bien sur l'axe unique réglementaire. Bref, à plus grande échelle on est beaucoup plus souple qu'eux, eux diraient bordéliques j'imagine. Dans ces conditions, ça serait dur de les protéger dans les paramètres qu'ils jugent eux être adéquats. C'est pas comme si la BFA existait et qu'elle avait démontré ne pas servir à grand chose à part de symbole. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 15 juin Share Posté(e) le 15 juin il y a 3 minutes, Polybe a dit : Non je pensais très sérieusement à comment est envisagé la tactique, les exercices etc. J'ai déjà entendu parler de militaires allemands sur le cul d'avoir des chasseurs orbitant verticale d'un village pour un exercice de nuit. En Allemagne ça aurait donné des turbo-plaintes. Ensuite, l'utilisation de laser dans le-dit village. En Allemagne, c'est uniquement sur terrain militaire, dans un étau et illuminant à travers une parois avec un détrompeur pour que ça parte bien sur l'axe unique réglementaire. Bref, à plus grande échelle on est beaucoup plus souple qu'eux, eux diraient bordéliques j'imagine. Dans ces conditions, ça serait dur de les protéger dans les paramètres qu'ils jugent eux être adéquats. C'est pas comme si la BFA existait et qu'elle avait démontré ne pas servir à grand chose à part de symbole. Je pense qu'en cas de guerre les turbo-plaintes des habitants, on s'en fout. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 15 juin Share Posté(e) le 15 juin il y a 1 minute, Picdelamirand-oil a dit : Je pense qu'en cas de guerre les turbo-plaintes des habitants, on s'en fout. Oh oui...encore que, avec les allemands, je parierai pas. ^^ Non mais je pensais en amont moi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 16 juin Auteur Share Posté(e) le 16 juin L'Allemagne de l'Est fait de la résistance au niveau de la fête des enfants : https://de.wikipedia.org/wiki/Kindertag#Entwicklung_im_wiedervereinigten_Deutschland En ce qui concerne la date, la République était encore clairement divisée en deux jusqu'en 2018 : Dans les anciens Länder, on célébrait la Journée mondiale de l'enfant le 20 septembre, tandis que dans les nouveaux Länder, on célébrait traditionnellement le 1er juin comme Journée internationale de l'enfant[19]. À Berlin, la plus grande fête de la Journée de l'enfant a lieu autour du 1er juin sur l'Alexanderplatz. L'événement du 1er juin au centre de loisirs et de détente Wuhlheide est également soutenu par les deux principaux promoteurs de la fête mondiale de l'enfance, l'Unicef et le Deutsches Kinderhilfswerk. https://www.berlin.de/tourismus/brandenburg/veranstaltungen/7507458-3479097-kindertag-in-brandenburg.html (1er juin 2025) Le 01 juin est la journée internationale des enfants. Conseils pour la journée des enfants dans le Brandebourg. La journée internationale des enfants est célébrée chaque année le 01 juin. Dans de nombreuses villes du Brandebourg, ce jour férié spécial pour les enfants est utilisé par des associations, des fédérations et des institutions pour attirer l'attention sur les droits de l'enfant par des fêtes et des actions et pour offrir aux enfants une belle journée. Conseils pour le 1er juin 2025 KinderKulturFest Burg Storkow Au château de Storkow, la journée des enfants s'appelle "Burgenland in Kinderhand". De 10 à 16 heures, un paradis coloré s'ouvrira aux petits et grands enfants. L'entrée est gratuite. Quand : le 1er juin 2025 à partir de 10 heures Où : Château de Storkow Fête des pirates au parc optique de Rathenow Le jour de la fête des enfants, le parc optique de Rathenow invite tous les enfants à la grande fête des pirates. Les vrais pirates pourront se lancer dans une chasse au trésor dans le parc. Le capitaine Jack Sparrow propose un programme haut en couleurs avec son spectacle de pirates. Ceux qui le souhaitent peuvent monter sur le grand bateau de pirates et se défouler sur les coussins gonflables. Si la faim et la soif se font ensuite sentir, différents stands permettront de se restaurer. Quand : le 1er juin 2025 à partir de 13 heures Où : Optikpark Rathenow, Schwedendamm 1, 14712 Rathenow Journée des enfants à la piscine d'été de Vetschau À la piscine d'été de Vetschau, dans la région de Spreewald, les pirates sont à l'honneur le jour des enfants, à partir de 14 heures. Les enfants peuvent mesurer leurs forces à différents stands. Ceux qui le souhaitent peuvent partir à la chasse au trésor, monter à bord d'un grand bateau ou participer au programme sur scène. Les petits et les grands pirates pourront se dépenser sur le château gonflable. Ceux qui souhaitent se déguiser sont les bienvenus. Il est également possible de se faire maquiller sur place. Une discothèque pirate est organisée à la fin de la journée. Le jour des enfants, tous les enfants ont accès gratuitement à la piscine d'été, les adultes paient 1,50 euros. Quand : le 1er juin 2025 de 14 à 18 heures Où : Sommerbad Vetschau, Reptener Chaussee 03226 Vetschau/Spreewald Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 16 juin Share Posté(e) le 16 juin C'est HS, mais j'ai vu un documentaire sur une maison délabrée à Paris qui doit être rénovée. https://www.youtube.com/watch?v=tT40l1Lq5cI Quoi qu'il en soit, le terme « pavillon » est utilisé à plusieurs reprises d'une manière qui m'est incompréhensible, alors que nous l'utilisons aussi en allemand pour désigner une construction légère et indépendante. À plusieurs reprises, les habitants disent : « Les clochards vont et viennent ici comme dans un pavillon. Ou encore : « C'est mon appartement, ce n'est pas un pavillon. » Pourquoi disent-ils cela ? De quel type de pavillon parlent-ils ? Pourquoi a-t-il une connotation négative ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 16 juin Share Posté(e) le 16 juin il y a une heure, Manuel77 a dit : Quoi qu'il en soit, le terme « pavillon » est utilisé à plusieurs reprises d'une manière qui m'est incompréhensible, alors que nous l'utilisons aussi en allemand pour désigner une construction légère et indépendante. À plusieurs reprises, les habitants disent : « Les clochards vont et viennent ici comme dans un pavillon. Ou encore : « C'est mon appartement, ce n'est pas un pavillon. » Pourquoi disent-ils cela ? De quel type de pavillon parlent-ils ? Pourquoi a-t-il une connotation négative ? On parle bien du même type de structure. Je pense (sans certitudes) que l'expression est liée aux pavillons de chasse royaux dans lesquels le roi ne passait souvent que très peu de temps (parfois juste pour se reposer de la cour le temps d'un court séjour). @Ciders saura probablement mieux te répondre que moi. Je crois me souvenir qu'il est prof d'histoire-géo. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 16 juin Share Posté(e) le 16 juin Il y a 2 heures, Manuel77 a dit : C'est HS, mais j'ai vu un documentaire sur une maison délabrée à Paris qui doit être rénovée. https://www.youtube.com/watch?v=tT40l1Lq5cI Quoi qu'il en soit, le terme « pavillon » est utilisé à plusieurs reprises d'une manière qui m'est incompréhensible, alors que nous l'utilisons aussi en allemand pour désigner une construction légère et indépendante. À plusieurs reprises, les habitants disent : « Les clochards vont et viennent ici comme dans un pavillon. Ou encore : « C'est mon appartement, ce n'est pas un pavillon. » Pourquoi disent-ils cela ? De quel type de pavillon parlent-ils ? Pourquoi a-t-il une connotation négative ? Je n'avais jamais entendu parler de ces deux expressions, je ne peux donc hélas répondre à la question. Pour moi, un pavillon c'est une maison individuelle, indépendante ou mitoyenne. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 16 juin Share Posté(e) le 16 juin Il y a 2 heures, Manuel77 a dit : C'est HS, mais j'ai vu un documentaire sur une maison délabrée à Paris qui doit être rénovée. https://www.youtube.com/watch?v=tT40l1Lq5cI Quoi qu'il en soit, le terme « pavillon » est utilisé à plusieurs reprises d'une manière qui m'est incompréhensible, alors que nous l'utilisons aussi en allemand pour désigner une construction légère et indépendante. À plusieurs reprises, les habitants disent : « Les clochards vont et viennent ici comme dans un pavillon. » Ou encore : « C'est mon appartement, ce n'est pas un pavillon. » Pourquoi disent-ils cela ? De quel type de pavillon parlent-ils ? Pourquoi a-t-il une connotation négative ? Je n'ai pas vu ce documentaire, mais plusieurs points : Il y a 2 heures, Manuel77 a dit : Quoi qu'il en soit, le terme « pavillon » est utilisé à plusieurs reprises d'une manière qui m'est incompréhensible, alors que nous l'utilisons aussi en allemand pour désigner une construction légère et indépendante. Le mot pavillon a de nombreux sens en français, cela y compris en matière architecturale/urbanistique. L'acception que vous lui donnez en allemand existe également en français, mais a tendance devenir relativement rare dans l'usage. Originellement, on parlait de pavillons pour désigner des tentes militaires, dressées par exemple lors de campagnes/sièges militaires. Puis, comme l'a expliqué Alzoc, on a par exemple utilisé le terme pour parler des pavillons de chasse, ce qu'était d'ailleurs Versailles avant que la modeste demeure ne devienne un immense château avec parc. Depuis les années 1960, on désigne généralement par pavillon ou pavillonnaire les maisons individuelles, entourées d'un jardin, souvent développées sur des terres agricoles relativement fertiles, et que l'on trouve dans certaines banlieues ou plus largement le périurbain. Ces pavillons représentent une certaine massification de la maison individuelle, parfois produite par des lotisseurs-développeurs et parfois résultants d'une forme d'autoconstruction (voir notamment : https://fr.wikipedia.org/wiki/Castors_(mouvement_coopératif)) Pavillons avec des standings et qualités constructibles très variables... Mais disons que ces pavillons constituaient une forme de rêve pour nombre de ménages de la seconde moitié du 20ème siècle. Rêve assez largement rendu possible par la diffusion de la voiture individuelle et un coût du foncier particulièrement bas à cette époque. Ce pavillonnaire correspond pas mal à ce que Thomas Sieverts a pu qualifier en Allemagne de Zwischenstadt. Un exemple de tissu pavillonnaire : Il y a 2 heures, Manuel77 a dit : À plusieurs reprises, les habitants disent : « Les clochards vont et viennent ici comme dans un pavillon. » Pas impossible que les auteurs de cette phrase - soit par mauvaise maîtrise du français soit par recours à une formulation usitée dans un autre pays francophone - l'aient utilisé en lieu et place de l'expression "on y entre comme dans un moulin" : autrement dit, on y entre - et sort - autant que souhaité, sans même frapper à la porte. Il y a 2 heures, Manuel77 a dit : Ou encore : « C'est mon appartement, ce n'est pas un pavillon. » Le pavillon n'a généralement pas de connotation négative. Il a même plutôt une connotation positive... même si j'ai pu expliquer plus haut qu'on en trouve de qualité très variable, nombre de pavillons étant désormais de vrais désastres thermiques/énergétiques. En l'occurrence, sans avoir vu l'extrait, je me demande si cela n'est pas évoqué dans ce documentaire avec un certain fatalisme : c'est mon appartement... il n'est pas luxueux, mais c'est le mien. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 17 juin Share Posté(e) le 17 juin Le 15/06/2025 à 11:07, Picdelamirand-oil a dit : Je pense qu'en cas de guerre les turbo-plaintes des habitants, on s'en fout. Qui sait, une accumulation de turbo-plaintes allemandes sur le bureau de Poutine, sur un malentendu, ça doit pouvoir le faire renoncer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 17 juin Share Posté(e) le 17 juin @Myrtil et autres, merci beaucoup. J'ai maintenant vu le film en français, et arte l'a mal traduit. Ils voulaient effectivement parler d'une maison individuelle, mais l'ont appelée „Pavillon“ en allemand. C'est étonnant que leur service de doublage, avec son expérience, fasse cette erreur. Notre première pensée en entendant ce mot est une tonnelle ouverte, comme on en trouve dans un parc public. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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