Benoitleg Posté(e) le 7 décembre Share Posté(e) le 7 décembre il y a une heure, Ciders a dit : On va pinailler mais l'existence de la dite loi salique est hautement sujette à caution, les esprits les plus chagrins et les plus nombreux arguant qu'elle date en réalité de 1314. On sera un peu HS en revanche mais le livre de Bruno Dumézil sur les Mérovingiens évoque clairement la manière dont ceux-ci géraient leurs successions. Les juristes des Valois ont seulement extrait un article du code des lois saliques pour le remettre à leur sauce. Parce que pour le texte de ce code, si ces juristes étaient encore capables au XVe s. de l'assaisonner de francique ou de vieux franconien (aussi appelé vieil hollandais et éteint au XIe s.) pour faire véridique, on ne peut que saluer leur talent. Panorama des codes de lois germaniques : https://en.wikipedia.org/wiki/Category:Germanic_legal_codes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 7 décembre Share Posté(e) le 7 décembre Il y a 2 heures, Shorr kan a dit : S'il y a quelque chose à prendre des Allemands, c'est bien leur profonde révérence pour l'Etat de droit qui trouve son incarnation dans la Constitution. Je peux comprendre cette attitude, mais sa validité est surtout interne au pays. Prenons un exemple : Rheinmettal augmente ses capacités de production tous azimuts nous écrit le dernier DSI. La firme a signé fin septembre un accord de 321 millions d'euro portant sur l'implantation d'une usine de munitions en Lettonie. La construction de l'usine commencerait au printemps 2026 et la production un an plus tard. Si la Russie devait lancer une offensive contre les pays baltes - plus ou moins ce pour quoi l'usine est construite - le pays serait probablement envahi avant qu'une guerre longue menée par des alliés ne vienne les libérer (enfin espérons le). Nous aurions donc une usine de munitions flambant neuve aux mains des russes et une guerre longue et sanglante à mener. La logique élémentaire est que l'usine ne doit pas tomber entre les mains russes. Soit on démonte et déplace l'usine à l'ouest si on a le temps, ce qui suppose des plans préétablis, soit on la détruit. En absence de plan, mieux vaut la détruire avec les ouvriers. Un beau cas d'école constitutionnel non? Je n'ai rien contre les constitutions, les augmentations capacitaires et les lettons, ce n'est pas le sujet. Les mêmes personnes qui nous expliquent que c'est terrible, les ukrainiens n'ont plus assez d'armes, vont construire une usine d'armement à la frontière russe... On croit rêver. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 décembre Share Posté(e) le 7 décembre Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : Il est certes plus facile de rédiger un testament en Allemagne, mais tu ne peux déshériter un enfant que s'il commet un acte criminel à ton encontre. Chaque enfant a droit à une part réservataire. La part réservataire s’élève à la moitié de la part d’héritage légale, § 2303 I 2 BGB. Si, selon l’ordre de succession légal, vous héritez de la moitié des biens, votre part réservataire s’élève à un quart. ... En Allemagne, les héritiers réservataires ne disposent que d’un droit de compensation en vertu du droit des obligations contre les héritiers effectifs. Finalement, les héritiers réservataires ne reçoivent toutefois qu’un paiement en argent et ne participent donc qu’indirectement à l’héritage du défunt. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) lundi à 10:23 Share Posté(e) lundi à 10:23 (modifié) Il y a 10 heures, Akilius G. a dit : Je peux comprendre cette attitude, mais sa validité est surtout interne au pays. Prenons un exemple : Rheinmettal augmente ses capacités de production tous azimuts nous écrit le dernier DSI. La firme a signé fin septembre un accord de 321 millions d'euro portant sur l'implantation d'une usine de munitions en Lettonie. La construction de l'usine commencerait au printemps 2026 et la production un an plus tard. Si la Russie devait lancer une offensive contre les pays baltes - plus ou moins ce pour quoi l'usine est construite - le pays serait probablement envahi avant qu'une guerre longue menée par des alliés ne vienne les libérer (enfin espérons le). Nous aurions donc une usine de munitions flambant neuve aux mains des russes et une guerre longue et sanglante à mener. La logique élémentaire est que l'usine ne doit pas tomber entre les mains russes. Soit on démonte et déplace l'usine à l'ouest si on a le temps, ce qui suppose des plans préétablis, soit on la détruit. En absence de plan, mieux vaut la détruire avec les ouvriers. Un beau cas d'école constitutionnel non? Je n'ai rien contre les constitutions, les augmentations capacitaires et les lettons, ce n'est pas le sujet. Les mêmes personnes qui nous expliquent que c'est terrible, les ukrainiens n'ont plus assez d'armes, vont construire une usine d'armement à la frontière russe... On croit rêver. ça, je dirais que le problème ici est du coté de la vision mercantiliste des Allemands, ou en tout cas de leurs industrielles et des politiciens qui les soutiennent, même quand sa touche aux affaires militaires. Cette stratégie a commercialement fait merveilles pour l'industrie de l'armement terrestre allemande : en sous-traitant des sous-éléments importants dans les pays clients d'Europe de l'Est, ils incitent à l'achat tout en offrant des offsets à nul autre pareil - au point qu'un pays comme la France, ne peut pas rivaliser - en plus de profiter d'une main d'œuvre moins cher et qualifiée. Et l'effet se renforce par la généralisation de l'adoption des équipements militaires allemands qui deviennent à la longue et de fait une norme pour les membres européens l'OTAN. Maintenant, du point de vue de la politique de défense européenne, est-ce pertinent d'ouvrir des usines d'armements/munitions dans les pays baltes, voir en Ukraine même ?!......on se doute de la réponse. Modifié lundi à 10:25 par Shorr kan 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) lundi à 23:03 Share Posté(e) lundi à 23:03 Il y a 11 heures, Shorr kan a dit : a, je dirais que le problème ici est du coté de la vision mercantiliste des Allemands, ou en tout cas de leurs industrielles et des politiciens qui les soutiennent, même quand sa touche aux affaires militaires. Cette stratégie a commercialement fait merveilles pour l'industrie de l'armement terrestre allemande : en sous-traitant des sous-éléments importants dans les pays clients d'Europe de l'Est, ils incitent à l'achat tout en offrant des offsets à nul autre pareil - au point qu'un pays comme la France, ne peut pas rivaliser - en plus de profiter d'une main d'œuvre moins cher et qualifiée. Et l'effet se renforce par la généralisation de l'adoption des équipements militaires allemands qui deviennent à la longue et de fait une norme pour les membres européens l'OTAN. Maintenant, du point de vue de la politique de défense européenne, est-ce pertinent d'ouvrir des usines d'armements/munitions dans les pays baltes, voir en Ukraine même ?!......on se doute de la réponse. je pense que le mal est plus profond que le simple opportunisme hors de propos, que l'Allemagne ne comprend globalement pas le monde et l'époque et/ou qu'elle considère ne pas avoir à s'en soucier. Je ne veux pas dire par là que nous avons une compréhension approfondie du monde, juste que nous avons quelques ressorts qui nous maintiennent en alerte sur la réalité, ressorts que l'Allemagne ignore. Ces ressorts - les nôtres - me semblent en partie liés au passé colonial de la France, un aspect de la réalité qui dépasse le bien et le mal. Bien sur ces ressorts finiront un jour par disparaître. Il nous faudra alors puiser au plus profond de notre force de caractère pour approfondir les aspects culturels du moment. Je souhaite signaler un fait étrange lié à un récit de Eric Vuillard : l'ordre du jour, prix Goncourt 2017 de mémoire. Vuillard nous relate les compromissions des milieux économiques - du grand capital- dans la montée du nazisme dans les années 30. Pour autant , tout ceci ne parle pas vraiment du nazisme, tout au plus un concourt de circonstance, car pour dire les choses diplomatiquement, les relations des milieux économiques français avec le pouvoir politique durant la 3ème république n'étaient peut être pas plus reluisant. M. Vuillard nous livre des considérations germanophobes "après les délires d'Herder et le discours de Fichte, depuis l'esprit d'un peuple célébré par Hegel et le rêve de Schelling d'une communion des coeurs, la notion d'espace vital n'était pas une nouveauté". Ces propos sont stupides et faux. S'il n'y avait pas un fond germanophobe dans les milieux culturels français, un ouvrage comportant ce type de propos ne pourrait pas bénéficier d'un prix comme le goncourt. Pour autant, si le récit n'a pas grand intérêt historique et s'il est germanophobe (sur un plan culturel), la réalité qu'on peut lui trouver ... est a posteriori le grand projet que Rheinmettal donne aujourd'hui à l'Allemagne. Il nous faudrait aborder les spécificités ou les limites de la perception allemande du monde, mais on peu affirmer dés à présent que ce mercantilisme attaché à la production d'armement ne mènera à rien de bon. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) mardi à 06:29 Share Posté(e) mardi à 06:29 (modifié) Il y a 7 heures, Akilius G. a dit : le grand projet que Rheinmettal donne aujourd'hui à l'Allemagne. Il nous faudrait aborder les spécificités ou les limites de la perception allemande du monde, mais on peu affirmer dés à présent que ce mercantilisme attaché à la production d'armement ne mènera à rien de bon Merci pour cette appréciation ... à quoi joue l'Allemagne depuis la réunification tant chérie ( pendant 45 ans ) et obtenue presque de façon si rapide et inattendue ... Et soutenue financièrement par l'Europe Unie de l'époque ... Le Grand rêve allemand post 2-GM a été réalisé ... L'Allemagne se cherche un - nouveau - grand rêve et en même temps a peur d'elle-même ... L'allemagne hanséatique ne serait il pas le seul qui lui fut positif, ainsi que pour ses voisins ? Avant : à quelle époque faudrait il remonter ? Charlemagne ? Pas bon de se sentir soudainement le plus fort, le plus grand, le + riche des pays de l'UE, tout en ayant cultivé des rêves de pacifisme servil , et plus récemment en ayant méprisé ses voisins ... Bourée de contradictions, car elle ne sait pas comment se penser "grande", cette dame encore si jeune, encore adolescente ( unification de 150 ans, qui ne s'est unie qu'avec une visée commerçante ( zooverein )) qui doit digérer son dernier très ingrat prince charmant ... Qui sra le prochain prince charmant ?? Modifié mardi à 06:30 par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) mercredi à 18:07 C’est un message populaire. Share Posté(e) mercredi à 18:07 Je me demande si la traduction en anglais, que j'ai traduite en français plus bas, est fidèle au ton employé par le chancelier J'ai dit au président américain que l'Allemagne avait mis en place de nouvelles politiques en matière d'immigration et d'asile et que nous avions déjà réduit de moitié environ le nombre de demandes d'asile. Je lui ferai part à nouveau de ces résultats lorsque nous nous rencontrerons. J'ai écouté ce que dit Friedrich Merz, mais mon allemand est trop limité je ne peux ni confirmer ni infirmer que le ton est bien rendu Si oui... Je ne parle pas du sujet, diminuer l'immigration non choisie - quoi qu'on en pense, ce n'est pas le sujet. Mais bien du ton employé, le chancelier allemand semble prendre la position du subordonné qui va rendre compte à son supérieur du succès de ses actions ! @Manuel77, qu'en est-il, est-ce que la traduction est correcte ? 3 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) mercredi à 19:01 C’est un message populaire. Share Posté(e) mercredi à 19:01 il y a 52 minutes, Alexis a dit : Je ne parle pas du sujet, diminuer l'immigration non choisie - quoi qu'on en pense, ce n'est pas le sujet. Mais bien du ton employé, le chancelier allemand semble prendre la position du subordonné qui va rendre compte à son supérieur du succès de ses actions ! @Manuel77, qu'en est-il, est-ce que la traduction est correcte ? Si je devais l'interpréter, je dirais que son ton est un mélange d'agacement face à la lenteur d'esprit de Trump (... je lui ai répété à plusieurs reprises) et, en fait, une demande de reconnaissance des succès déjà obtenus. Donc oui, cela ressemble à un subordonné. Mais ce qui me semble plus important sur le plan politique, c'est ce qu'il a dit hier et ce qu'il répète ici : Hier :https://de.euronews.com/2025/12/10/kritik-merz-wenn-nicht-europa-dann-deutschland le chancelier fédéral Friedrich Merz (CDU) a critiqué la nouvelle stratégie de sécurité du gouvernement américain et a clairement rejeté les passages eurocritiques, s'attirant ainsi des critiques. Il a déclaré que le document « ne l'avait pas surpris sur le fond », car son contenu correspondait à ce que le vice-président américain JD Vance avait déjà déclaré en février lors de la conférence sur la sécurité à Munich. Vance y avait reproché à l'Allemagne et à d'autres pays européens de restreindre la liberté d'expression et d'exclure des partis tels que l'AfD. Ce discours a « déclenché quelque chose en lui », a déclaré Merz. En conséquence, les dépenses allemandes en matière de défense ont été augmentées. Concernant la nouvelle stratégie de sécurité, Merz a déclaré que « certaines choses sont compréhensibles, d'autres sont acceptables, d'autres encore sont inacceptables pour nous d'un point de vue européen ». Le chancelier a également souligné que si « America First » était acceptable, « America alone ne pouvait pas être dans votre intérêt ». L'Europe peut être un partenaire des États-Unis, « et si vous ne pouvez rien faire avec l'Europe, faites au moins de l'Allemagne votre partenaire ». Cette déclaration de Merz suscite désormais de vives critiques : la présidente fédérale des Verts, Franziska Brandner, a écrit dans un article publié sur X que « Merz jette par-dessus bord en une phrase toutes les réalisations de son parti pour l'Europe. Or, nous avons aujourd'hui besoin d'un chancelier qui se batte comme nul autre pour une Europe forte. Car ce n'est qu'ensemble que nous pourrons rivaliser avec la Chine ou les États-Unis. Merz aurait pu vivre un véritable moment Adenauer, mais non seulement il l'a manqué, mais il l'a rejeté. » --- Aujourd'hui (dans ta vidéo) : Ma remarque d'hier devait simplement être comprise comme lui disant que s'il ne peut rien faire avec cette institution ou la construction de l'UE – et il est tout à fait évident que le gouvernement américain a du mal avec cela –, alors il y a au moins certains États membres, dont l'Allemagne bien sûr en premier lieu, avec lesquels on peut continuer à coopérer de cette manière. -- Comme je l'ai dit, cela a été très critiqué en Allemagne, car Merz n'empêche pas, pour le moins, la division de l'UE. D'un autre côté, Merz a défendu l'amende infligée à Twitter. 16 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Teenytoon Posté(e) vendredi à 00:30 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 00:30 Le 10/12/2025 à 20:01, Manuel77 a dit : « et si vous ne pouvez rien faire avec l'Europe, faites au moins de l'Allemagne votre partenaire ». "Si vous voulez laisser tomber les autres, prenez nous au moins avec vous.. Mon Maîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîître..." A gerber 1 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. MIC_A Posté(e) vendredi à 07:25 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 07:25 (modifié) A force de vouloir "se préserver" au détriment des autres partenaires de l'UE, les dirigeants allemand se vendent à Trump et peu importe les conséquences ! Ca ne va pas plaire aux UK, un concurrent sérieux dans le rang de la vassalité US ! A voir la suite, une chose est sûre, les US, nos "alliés" de circonstances de presque toujours sont sur le point de changer d'alliance à leurs profits, il serait temps pour la plupart des pays UE d'ouvrir les yeux sous peines de séismes sans précédents avec deux hégémons (ancien ennemi) qui semblent s'entendre pour se partager le gâteau, ça devrait nous rappeler des années sombres. Quand je lis assez régulièrement la préférence UE Germanique plutôt que Française (vu la palanquée de politiques médiocres qui nous représentent, on peut aussi les comprendre mais comme ce n'est pas plus reluisant chez eux) comme "moteur Européen", alors que depuis un temps certain nos élites nationale ont été à fond pro Européen au détriment trop souvent de notre pays, on peut s'interroger sur ce qui ne convient pas aux autres et y remédier ! Là, clairement, Merz (le gaffeur) va se prendre les pieds dans le tapis et affiche clairement son désir d'interlocuteur privilégié des US mais refuse le lead UE sur certaines questions épineuses que les US voudraient le voir jouer. Vous remarquerez l'insistance de Trump de nous "oublier" volontairement sur les questions militaire alors que nous sommes sur la droite ligne de ses "désidératas" sur notre désir "d'indépendance et suffisance" sur la question avec les investissements haddock consentis régulièrement depuis très longtemps et capacitaires de nos armées plutôt aguerries. Juste que ça les emmerdent qu'ont ne leurs achètent que le minimum cotés armements et nos industries sont en concurrences directe avec les leurs sur beaucoup de marchés. Le désir de Trump reste que les Européens continuent d'acheter US alors qu'ils comptent réduire leurs présence et se retirer de l'OTAN. Le choix Allemand c'est pour faire passer la pilule, il est évident que la France, dans ces conditions, orienterait les achats et équipements en favorisant les Pays UE de façon plus "drastique". On voit avec les derniers développements, le mécontentement des Uk ou US de se faire éjecter de facto de l'enveloppe budgétée . Modifié vendredi à 11:42 par MIC_A 2 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Soho Posté(e) vendredi à 08:16 Share Posté(e) vendredi à 08:16 Un point qui m'interpelle, et qui dépasse le simple cadre de l'Allemagne, c'est cette volonté plus ou moins assumée des États-Unis de "tuer" les industries concurrentes européennes pour capter ce marché. C'est vrai dans la défense, mais aussi dans le domaine numérique et dans l'automobile par exemple. Mais une fois que les rares pans de l'industrie européenne encore viables auront disparus, et donc la rente liée à l'export, avec quel argent pourrons nous être clients des USA ? J'ai bien une idée à base de prêt et de main mise complète pour l'exploitation de ressources sur notre sol, mais aux dernières nouvelles c'est plutôt en quantité réduite chez nous. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. greg0ry Posté(e) vendredi à 08:41 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 08:41 Je ne pense pas que les usa voient si loin ….. 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) vendredi à 09:15 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 09:15 (modifié) Le 10/12/2025 à 20:01, Manuel77 a dit : Si je devais l'interpréter, je dirais que son ton est un mélange d'agacement face à la lenteur d'esprit de Trump (... je lui ai répété à plusieurs reprises) et, en fait, une demande de reconnaissance des succès déjà obtenus. Donc oui, cela ressemble à un subordonné. Mais ce qui me semble plus important sur le plan politique, c'est ce qu'il a dit hier et ce qu'il répète ici : Hier :https://de.euronews.com/2025/12/10/kritik-merz-wenn-nicht-europa-dann-deutschland le chancelier fédéral Friedrich Merz (CDU) a critiqué la nouvelle stratégie de sécurité du gouvernement américain et a clairement rejeté les passages eurocritiques, s'attirant ainsi des critiques. Il a déclaré que le document « ne l'avait pas surpris sur le fond », car son contenu correspondait à ce que le vice-président américain JD Vance avait déjà déclaré en février lors de la conférence sur la sécurité à Munich. Vance y avait reproché à l'Allemagne et à d'autres pays européens de restreindre la liberté d'expression et d'exclure des partis tels que l'AfD. Ce discours a « déclenché quelque chose en lui », a déclaré Merz. En conséquence, les dépenses allemandes en matière de défense ont été augmentées. Concernant la nouvelle stratégie de sécurité, Merz a déclaré que « certaines choses sont compréhensibles, d'autres sont acceptables, d'autres encore sont inacceptables pour nous d'un point de vue européen ». Le chancelier a également souligné que si « America First » était acceptable, « America alone ne pouvait pas être dans votre intérêt ». L'Europe peut être un partenaire des États-Unis, « et si vous ne pouvez rien faire avec l'Europe, faites au moins de l'Allemagne votre partenaire ». Cette déclaration de Merz suscite désormais de vives critiques : la présidente fédérale des Verts, Franziska Brandner, a écrit dans un article publié sur X que « Merz jette par-dessus bord en une phrase toutes les réalisations de son parti pour l'Europe. Or, nous avons aujourd'hui besoin d'un chancelier qui se batte comme nul autre pour une Europe forte. Car ce n'est qu'ensemble que nous pourrons rivaliser avec la Chine ou les États-Unis. Merz aurait pu vivre un véritable moment Adenauer, mais non seulement il l'a manqué, mais il l'a rejeté. » --- Aujourd'hui (dans ta vidéo) : Ma remarque d'hier devait simplement être comprise comme lui disant que s'il ne peut rien faire avec cette institution ou la construction de l'UE – et il est tout à fait évident que le gouvernement américain a du mal avec cela –, alors il y a au moins certains États membres, dont l'Allemagne bien sûr en premier lieu, avec lesquels on peut continuer à coopérer de cette manière. -- Comme je l'ai dit, cela a été très critiqué en Allemagne, car Merz n'empêche pas, pour le moins, la division de l'UE. D'un autre côté, Merz a défendu l'amende infligée à Twitter. Il semble que les classes dirigeantes Allemandes n'ont plus aucune boussole, et courent dans tous les sens comme des poulets sans tête. On entend "nous voulons avoir la première armée conventionnelle d'Europe", "il faut exclure Dassault du projet SCAF", et en même temps l'élève Merz va quémander une bonne note auprès de Trump en présentant son plan anti-immigration, et implorer de rester partenaire des Etats-Unis. Bref, la classe dirigeante Allemande n'a pas de honte à s'humilier devant les Etats-Unis, mais reconnaitre un rôle normal de maître d'oeuvre à Dassault, après une campagne de désinformation scandaleuse, c'est NEIN ! Plutôt écoeurant ! Modifié vendredi à 09:55 par CANDIDE 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) vendredi à 09:21 Share Posté(e) vendredi à 09:21 il y a 5 minutes, CANDIDE a dit : Il semble que les classes dirigeantes Allemandes n'ont plus aucune boussole et courent comme des poulets sans tête. Bravo pour l'image ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) vendredi à 10:21 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 10:21 il y a une heure, CANDIDE a dit : Il semble que les classes dirigeantes Allemandes n'ont plus aucune boussole, et courent dans tous les sens comme des poulets sans tête. Mais cela ne concerne pas seulement la classe dirigeante, cela concerne l'ensemble du peuple. Tout doit maintenant être réévalué, cela prendra au moins 10 ans. 2 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) vendredi à 11:07 Share Posté(e) vendredi à 11:07 Il y a 1 heure, CANDIDE a dit : Il semble que les classes dirigeantes Allemandes n'ont plus aucune boussole, et courent dans tous les sens comme des poulets sans tête. Il faut dire que c'est quasi nécessaire dans des schémas politiques sans majorité et avec les besoins d'alliances bancales ( pour avoir ces majorités ). Par suite de compromis avec les uns et les autres, il n'y a plus de boussole claire, puisque ça picore un peu partout. C'est exactement le schéma européen aussi, et celui dont on se rapproche furieusement chez nous. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) vendredi à 11:34 Share Posté(e) vendredi à 11:34 il y a une heure, Manuel77 a dit : Mais cela ne concerne pas seulement la classe dirigeante, cela concerne l'ensemble du peuple. Tout doit maintenant être réévalué, cela prendra au moins 10 ans. Le problème, c’est que je ne suis pas sûr que l’Allemagne dispose de 10 ans pour se remettre d’aplomb. J’ai bien peur que d’ici 2030, la situation ne nécessite des mesures drastiques, que ça soit face à l’agressivité territoriale russe, à l’hostilité commerciale américaine ou à la prédation industrielle chinoise. il y a 19 minutes, ksimodo a dit : C'est exactement le schéma européen aussi, et celui dont on se rapproche furieusement chez nous. Pas que chez nous. La plupart des pays d’Europe fonctionnent sur un mode parlementaire qui implique des alliances plus ou moins hétéroclites. Il n’y a pas si longtemps, certains médias nous les donnaient en exemple comme illustration d’une « vraie démocratie » On a d’ailleurs connu cette situation sous la 4eme République, avec pour conséquence une importance croissante du rôle des hauts fonctionnaires. Quand il maitrise son sujet et qu’il reste plus longtemps en place que son ministre, il ne faut pas s’étonner qu’un directeur d’administration prenne un peu d’autonomie. Et ça n’a pas toujours donné que de mauvaises choses. Par exemple le CEA et la bombe atomique. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) vendredi à 11:46 Share Posté(e) vendredi à 11:46 il y a 4 minutes, Desty-N a dit : Pas que chez nous. La plupart des pays d’Europe fonctionnent sur un mode parlementaire qui implique des alliances plus ou moins hétéroclites. Il n’y a pas si longtemps, certains médias nous les donnaient en exemple comme illustration d’une « vraie démocratie » Toutafé ! Simplement chez nous on ne connaissait pas trop ( enfin, sauf exceptions de trés jeunes sous la 4eme ou avant ), donc on ne palpait pas vraiment ce que ça implique ( c'est toujours plus difficile à comprendre quand ça se passe ailleurs ou plus loin ). L'UE n'est pas vraiment ailleurs, elle nous concerne. Pourtant, on voit bien que le fonctionnement est incompris par 95 % des français. Depuis Bayrou Barnier Lecornu, on visualise mieux ce qu'est le compromis ( qui d'ailleurs n'existe pas, ou pas encore chez nous ). Et ce qui ressemble aussi à du poulet sans tête. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) vendredi à 12:50 Share Posté(e) vendredi à 12:50 il y a 55 minutes, ksimodo a dit : on visualise mieux ce qu'est le compromis ( qui d'ailleurs n'existe pas, ou pas encore chez nous ) Le gros problème en France est qu'une grosse partie du personnel politique hors extrêmes n'est pas du tout sur la même longueur d'onde en tant que modèle de société, modèle essentiellement bâti (avec de grosses protections et adaptations) sur l'économie de marché et la propriété individuelle. Dans la plupart des autres pays d'Europe habitués au compromis, la plupart des hommes et femmes politiques s'accordent à avoir un modèle économique relativement équivalent Il manque encore un Bade-Godesberg a de nombreux politiciens/ciennes de France Clairon 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) vendredi à 12:57 Share Posté(e) vendredi à 12:57 Il y a 4 heures, greg0ry a dit : Je ne pense pas que les usa voient si loin ….. Toutafé, le principe du capitalisme financier : niquons tout aujourd'hui pour des profits immédiats, on trouvera bien une solution réparatrice demain (qu'on vendra et on se fera double C.en.O (avec la fermière callipyge en prime) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pasha Posté(e) vendredi à 13:08 Share Posté(e) vendredi à 13:08 (modifié) Il y a 4 heures, Soho a dit : Un point qui m'interpelle, et qui dépasse le simple cadre de l'Allemagne, c'est cette volonté plus ou moins assumée des États-Unis de "tuer" les industries concurrentes européennes pour capter ce marché. C'est vrai dans la défense, mais aussi dans le domaine numérique et dans l'automobile par exemple. Mais une fois que les rares pans de l'industrie européenne encore viables auront disparus, et donc la rente liée à l'export, avec quel argent pourrons nous être clients des USA ? J'ai bien une idée à base de prêt et de main mise complète pour l'exploitation de ressources sur notre sol, mais aux dernières nouvelles c'est plutôt en quantité réduite chez nous. Bienvenue dans le capitalisme. La même logique est appliquée dans nos vie quotidienne. Tant que les impôts seront là et l'épargne, on peut traire la vache. La libre conccurence et le libre échange autour d'un marché sans frontière c'est nous même qui l'avons voulu, au nom d'un dogmatisme et nous l'avons entretenu par les réseaux d'écoles et d'influences entre les USA et l'Europe. Nous ne recoltons que les fruits que nous avons semé. Au nom de la cupidité de certains, on est prêt à vendre des tronçons des Etats et des parts de souveraineté. Tout comme on appelle "une prédation" chinoise alors que nous avons fait la même chose à l'échelle planétaire et on n'a pas voulu nommer la prédation US au nom de .. la facilité ? La cupidité ? La traitrise ? C'est drôle de se faire avoir par ses propres armes. La seule inconnue est le sort que nous réserve Mère Nature dans les années à venir. Modifié vendredi à 13:09 par Pasha Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) vendredi à 13:32 Share Posté(e) vendredi à 13:32 (modifié) Le capitalisme à outrance certainement mais avec des gardes fous ça restait viable, sauf que ces derniers, ça fait longtemps que plus personnes ne les respectent ! Les autres systèmes sont tellement mieux, qu'ils finissent par reproduire les mêmes schémas avec quelque subtilités en plus pour profiter à fond du système "capitaliste" tout en le dénonçant en plus de le réserver qu'à une élite, réduisant la majorité à la condition de larbin, voire plus. Bref, on est pas (encore) à plaindre en comparaison de beaucoup de pays bien moins loti sur tous les aspects de la vie courante. Modifié il y a 18 heures par MIC_A Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) vendredi à 14:00 Share Posté(e) vendredi à 14:00 il y a une heure, Clairon a dit : Le gros problème en France est qu'une grosse partie du personnel politique hors extrêmes n'est pas du tout sur la même longueur d'onde en tant que modèle de société, modèle essentiellement bâti (avec de grosses protections et adaptations) sur l'économie de marché et la propriété individuelle. Dans la plupart des autres pays d'Europe habitués au compromis, la plupart des hommes et femmes politiques s'accordent à avoir un modèle économique relativement équivalent Il manque encore un Bade-Godesberg a de nombreux politiciens/ciennes de France Clairon L’ennui, c’est que, si les élus se mettent d’accord sur un socle commun minimal, il y aura toujours des populistes pour le dénoncer sur le mode « tous ces magouilleurs se mettent d’accord sur notre dos. » Je crois que c’est un des thèmes de l’AFD voire de Die linke, mais on a les mêmes en France, qui parfois, faute de mieux, se démarquent sur des points aussi déterminants que …le port de la cravate dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) vendredi à 14:57 Share Posté(e) vendredi à 14:57 Il y a 6 heures, greg0ry a dit : Je ne pense pas que les usa voient si loin ….. Les politiques peut-être pas, mais les indus' si... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) vendredi à 17:43 Share Posté(e) vendredi à 17:43 Il y a 4 heures, Pasha a dit : Bienvenue dans le capitalisme. La même logique est appliquée dans nos vie quotidienne. Tant que les impôts seront là et l'épargne, on peut traire la vache. La libre conccurence et le libre échange autour d'un marché sans frontière c'est nous même qui l'avons voulu, au nom d'un dogmatisme et nous l'avons entretenu par les réseaux d'écoles et d'influences entre les USA et l'Europe. Nous ne recoltons que les fruits que nous avons semé. Au nom de la cupidité de certains, on est prêt à vendre des tronçons des Etats et des parts de souveraineté. Tout comme on appelle "une prédation" chinoise alors que nous avons fait la même chose à l'échelle planétaire et on n'a pas voulu nommer la prédation US au nom de .. la facilité ? La cupidité ? La traitrise ? C'est drôle de se faire avoir par ses propres armes. La seule inconnue est le sort que nous réserve Mère Nature dans les années à venir. Je te fais gentiment remarqué que ce "nous" n'inclue en réalité qu'un nombre de gens assez limité, surtout en France. Donc ceux qui sont responsable et heureux de l'être sont connu et ce n'est en aucun cas une responsabilité collective du peuple français. Surtout au vu des 20 dernières années et notamment d'un certain référendum en 2005. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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