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Allemagne


Messages recommandés

Le 19/08/2019 à 19:47, kotai a dit :

Foutre la pression sur la Russie, prouver le soutien US part rapport à la défense US,  question diplomatique depuis que l’Allemagne et la France critique ces pays-là.
 

Moui, je suis en Géorgie en ce moment et comment dire...

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https://www.bfmtv.com/international/chemnitz-un-syrien-condamne-a-9-ans-de-prison-pour-le-meurtre-d-un-allemand-1753872.html (22 août 2019)

Un an après les faits, la justice allemande a rendu son verdict dans le procès d'Alaa Sheikhi. Ce Syrien de 24 ans, accusé d'avoir tué à coups de couteau Daniel Hillig, un Germano-Cubain de 35 ans, a été condamné jeudi à 9 ans et demi de prison.

https://www.morgenpost.de/politik/article226859189/Schaeuble-kritisiert-Kramp-Karrenbauer-heftig-im-Fall-Maassen.html (22 août 2019)

Wolfgang Schäuble (CDU), président du Bundestag, a vivement critiqué la présidente de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, dans une controverse sur une éventuelle exclusion de l'ancien président de la Protection constitutionnelle, Hans-Georg Maaßen.

Auparavant, Kramp-Karrenbauer avait déclaré dans une interview à notre rédaction : "Il y a de grands obstacles pour une bonne raison pour expulser quelqu'un d'un parti. Mais je ne vois aucune attitude chez M. Maaßen qui le lierait vraiment à la CDU. Plus tard, la chef du parti a rétropédalé - et a dit clairement qu'elle n'avait pas demandé l'exclusion du parti.

Je rappelle pour mémoire que Maaßen s'était fait congédier de la Protection de la Constitution à la suite d'une déclaration imprudente sur les événements de Chemnitz.

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Il y a 14 heures, kotai a dit :

Ils aimeraient faire partie de l'Europe, ne veulent plus des USA ?

Avec une presidente qui est franco georgienne, c'est sûr que le pays peut se sentir plus proche de l'Europe que des USA.

Surtout que  l'oligarque qui sert d'eminence grise au premier ministre (la constitution a été changée la dernière année de mandat de sakashvili pour passer à un regime plus parlementaire, vu qu'il avait déjà effectué deux mandats presidentiels et ne pouvait en briguer un troisième) mange d'après la rue (5 personnes interrogées sur 5, j'ai une vraie étude d'opinion digne d'un journaliste) dans la main de notre ami Volodia...

Quoiqu'il en soit, il y a le drapeau européen partout à côté du drapeau géorgien, et plus de place de l'Europe que de places des usa... Par contre, truc marrant, "sur" la place de la liberté à Tbilissi (la olace centrale de la ville), la representation européenne est dans le même bâtiment que celui de l'otan

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Il y a 3 heures, pascal a dit :

On pourrait leur proposer de délocaliser le REP de Calvi à Ramstein ? avec en cadeau un ou deux régiments de cavalerie ...

Les ricains partant de Ramstein il y'aurait plein de Mustang et Camaro à prix cassé sur le marché local que nos soldats pourraient s'amuser à conduire prestement sur les autoroutes illimitées à proximité de cette base!

Ok => je sors!

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https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/08/15/le-classement-de-shanghai-n-est-pas-fait-pour-mesurer-la-qualite-des-universites-francaises_5499548_4401467.html (15 août 2019)

[Le classement de Shanghaï] a une importance considérable dans le débat public français, alors que ce n’est pas le cas aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, où les étalissements universitaires sont pourtant très bien classés. Ni en Allemagne, où ils sont mal placés, pour des raisons similaires à la France. Des présidents de facultés allemandes refusent même de transmettre leurs informations au cabinet de conseil qui établit le classement.

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https://www.spiegel.de/politik/deutschland/bundeswehr-muss-auf-stiefel-warten-a-1283973.html (28 août 2019)

La Bundeswehr est en rupture de bottes

"Imaginez les pompiers éteignant les feux en pantoufles." Depuis 2016, les soldats devraient progressivement recevoir de nouvelles chaussures de combat. Mais l'année 2022 sera probablement terminée quand ils seront tous équipés.

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Il y a 18 heures, Wallaby a dit :

https://www.spiegel.de/politik/deutschland/bundeswehr-muss-auf-stiefel-warten-a-1283973.html (28 août 2019)

La Bundeswehr est en rupture de bottes

"Imaginez les pompiers éteignant les feux en pantoufles." Depuis 2016, les soldats devraient progressivement recevoir de nouvelles chaussures de combat. Mais l'année 2022 sera probablement terminée quand ils seront tous équipés.

Voici un éditorial du même Spiegel - que je perçois comme à la fois plutôt centriste et très fortement pro-européen - défendant la nécessité pour l'Allemagne de "changer de braquet", dans ce domaine comme d'autres, et d'une manière générale de changer de politique et d'attitude générale, avec "plus d'investissements, et plus de passion".

(j'ai mis en gras certaines parties)

Révélation


Citation

Il est temps pour l'Allemagne d'aller de l'avant

L'époque où l'Allemagne pouvait se permettre de se reposer sur ses lauriers est révolue. La plus grande économie d'Europe doit enfin accepter qu'elle est trop grande et trop importante pour rester sur la touche. Elle doit investir, innover et, par-dessus tout, montrer l'exemple.

L'époque de la complaisance allemande était agréable, mais elle est révolue. Elle a duré presque aussi longtemps que la chancellerie d'Angela Merkel et a été définie par un sentiment de succès économique apparemment sans fin et un sentiment de fierté quant au rôle de l'Allemagne dans le monde. En effet, lors du Forum économique mondial de Davos il y a trois ans, l'Allemagne a été désignée comme "le meilleur pays du monde". En Europe, on parlait du "modèle allemand" comme d'un modèle à imiter pour les autres pays. Lorsque Donald Trump est devenu président des États-Unis, certains s'attendaient à ce qu'Angela Merkel reprenne le flambeau comme leader du monde libre. L'économie allemande semblait inébranlable, tout comme le rôle de Merkel dans le monde.

Ni l'un ni l'autre n'est vrai aujourd'hui. Et comme tous ceux qui se sont fait arracher un voile de devant les yeux, les Allemands doivent eux aussi faire face à la vérité qu'ils auraient dû voir venir. Le pays est devenu victime de sa propre complaisance et il a commencé à récolter ce qu'il semait depuis le début lorsqu'il a choisi de se contenter de passer à travers une anomalie historique plutôt que de façonner activement l'avenir.

Bien sûr, personne ne sait si l'Allemagne - comme beaucoup d'économistes le craignent - entrera bientôt en récession après 10 ans de croissance soutenue. Mais la croissance s'essouffle et l'Allemagne semble soudain vulnérable. Les choses ne s'améliorent pas beaucoup non plus sur le plan de la politique étrangère. L'Allemagne est devenue le sac de frappe de choix pour la personne la plus puissante du monde et Donald Trump giflera probablement l'UE avec des tarifs automobiles, ce qui nuirait à l'Allemagne en particulier. Aux yeux de Trump, l'Allemagne est un pays égoïste parce qu'elle a un excédent d'exportation élevé et qu'elle ne dépense pas assez pour sa défense.

Trump lui-même est égoïste et nationaliste, de sorte qu'il n'est pas particulièrement crédible en tant que critique. La fonction qu'il occupe, cependant, donne un poids considérable à ses attaques. Qui plus est, une grande partie de ce qu'il dit - bien que grotesquement déformé - a déjà été exprimé par des politiciens et des experts sérieux. Ils reprochent à l'Allemagne de ne pas participer à davantage d'opérations militaires internationales et de fausser le commerce mondial en étant obsédée par un budget équilibré et en ne dépensant pas plus d'argent pour stimuler la demande intérieure et, partant, la croissance économique globale en Europe. Au lieu d'investir davantage dans les infrastructures et l'innovation en période de croissance, Berlin a insisté sur une politique d'austérité dans la zone euro. Pendant des années, l'Allemagne a tout simplement ignoré les critiques de son dogme budgétaire - le prix Nobel Paul Krugman en tête de liste. Les choses allaient bien, après tout. L'Allemagne a cru à l'adoration et a ignoré les opposants.

Plus d'investissements, plus de passion

A l'époque de Merkel, il n'y a pas eu un seul projet significatif poursuivi avec passion et conviction sur le long terme. Le pays est devenu apathique.

Un autre problème, c'est que l'Allemagne ne se considère toujours pas comme une puissance mondiale avec toutes les responsabilités qui accompagnent une telle stature. Cela aussi doit changer. L'Allemagne a besoin d'un élan créatif pour se tailler une place dans le monde, tant sur le plan politique qu'économique.

Pour cela, l'Allemagne doit accepter qu'elle est tout simplement trop grande pour être comme la Suisse ; elle ne peut rester silencieuse lorsque le président français lance l'idée de travailler avec l'Allemagne pour réformer l'UE. Pour avoir une politique étrangère crédible, il faut notamment honorer les engagements internationaux d'investir davantage dans la défense et de cesser d'être un parasite à la solde des États-Unis. C'est la seule façon pour l'Allemagne de se défaire de l'accusation selon laquelle sa prospérité se fait au détriment des autres.

Deuxièmement, le gouvernement de Berlin doit faire face à une réalité économique dans laquelle le fait d'être trop fier de ses exportations ne suffira pas. Dans une grande partie de l'Allemagne, l'accès à l'internet mobile est, au mieux, très limité et ni les petites et moyennes entreprises ni les grandes entreprises ne sont préparées à la transformation numérique et aux méthodes de production en réseau axées sur l'avenir. L'Allemagne doit donc investir dans les technologies et les réseaux. Elle a besoin d'un nouveau projet qui peut servir de base à son prochain miracle économique. La poursuite active et énergique d'un virage vers les énergies renouvelables, une véritable vision énergétique serait un bon point de départ.

Pour cela, les idées sont nécessaires. Et de l'argent. Il est temps de se détourner de la politique d'un budget parfaitement équilibré. Le strict respect de cette politique a longtemps fourni au gouvernement une excuse confortable pour ne pas faire plus sur le plan économique et militaire. Mais les années au cours desquelles le simple fait de passer à travers le pays a suffi à lui donner le sentiment d'un succès perpétuel et inattaquable sont révolues. L'Allemagne a besoin de plus d'investissements - et elle doit trouver une passion politique.


 

Bien sûr, on pourra y trouver à critiquer, comme en tout. Je ne dis pas que j'approuve l'ensemble, mais je trouve la réflexion intéressante, et surtout nouvelle venant d'Allemands. Mais ce genre de propositions et de vision ne me semble pas convaincre tout le monde en Allemagne...

La prochaine transition de pouvoir à Berlin aura à mon sens un très fort enjeu, notamment du point de vue de l'avenir de l'UE en général, et des projets d'Emmanuel Macron en particulier.

Une Annegret Kramp-Karrenbauer, si c'est elle qui prend la suite de Merkel, ne sera certainement pas sur une ligne moindrement comparable avec les perspectives dessinées par cet éditorial. Elle semble plutôt en rester à une défense traditionnelle, voire exacerbée, de la position classique de l'Allemagne en UE ces quinze dernières années.

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https://www.eurotopics.net/fr/226025/la-classe-politique-doit-elle-reguler-les-loyers-berlinois (26 août 2019)

Le projet de loi étudié par le Sénat de Berlin en vue d'un plafonnement des loyers fait parler de lui, y compris au-delà des murs de la ville. Il prévoit de limiter à 7,97 euros le prix du mètre carré, charges locatives non comprises. Les locataires payant davantage peuvent demander une révision à la baisse de leur loyer. Si d'aucuns crient à une atteinte à l'autonomie du marché, d'autres rappellent que le dysfonctionnement de celui-ci est patent.

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18 hours ago, Lezard-vert said:

« L’Allemagne est en train de perdre son pari énergétique »

Chronique / Philippe Escande

 

Malgré des centaines de milliards d’investissement dans sa transition energétique, l’impact climatique est pour l’instant quasiment nul alors que l’éolien représente déjà 25 % de l’électricité produite outre-Rhin et qu’il sera difficile d’aller au-delà, explique Philippe Escande, éditorialiste au « Monde ».

Publié aujourd’hui à 10h50, mis à jour à 10h59

Le nombre de constructions nouvelles d’éoliennes a chuté en Allemagne en 2019 de 80 % par rapport à 2018.

 

Une jolie flottille de 17 voiliers est venue accueillir dans le port de New York, ce mercredi 28 août, l’arrivée de la nouvelle Jeanne d’Arc du combat climatique mondiale, Greta Thunberg. La jeune Suédoise de 16 ans est invitée par le secrétaire général de l’ONU à s’exprimer au sommet sur le climat qui se tiendra en septembre. Sa voix adolescente émouvra plus sûrement les médias et les citoyens que les représentants des pays émergents les moins motivés ou le président Donald Trump. Mais elle aurait aussi bien pu s’éviter une pénible traversée de deux semaines sur un voilier de course « skippé » par le petit-fils du prince Rainier de Monaco, et rester en Allemagne où elle était en juillet.

Car le plus riche pays d’Europe est en train de perdre son pari énergétique. « Si cela continue, le gouvernement ratera les objectifs qu’il s’est fixés en matière d’énergie renouvelable », résume le directeur adjoint de la chambre de commerce allemande, Achim Dercks, à nos confrères du Financial Times. Son propos se réfère à l’effondrement des implantations d’éoliennes sur le sol allemand. Le nombre de constructions nouvelles a chuté en 2019 de 80 % par rapport à 2018, elle-même en recul de plus de 40 % sur l’année précédente.

Peur du nucléaire

En cause, comme ailleurs en Europe, le manque d’emplacements, les obstacles réglementaires et la rébellion des particuliers contre de nouvelles implantations. Or, compte tenu du faible potentiel du solaire sous ces latitudes, l’énergie du vent est devenue la pierre angulaire de toute la politique énergétique du pays.

(dommage la suite est réservée aux abonnés)

Décidément l'Allemagne file du mauvais coton en ce moment

 

L'évolution du coût de l'électricité en Allemagne suite à cette politique est aussi intéressante.... Et ne prêche pas en faveur du mix énergétique choisi. 

14 hours ago, Wallaby said:

https://www.eurotopics.net/fr/226025/la-classe-politique-doit-elle-reguler-les-loyers-berlinois (26 août 2019)

Le projet de loi étudié par le Sénat de Berlin en vue d'un plafonnement des loyers fait parler de lui, y compris au-delà des murs de la ville. Il prévoit de limiter à 7,97 euros le prix du mètre carré, charges locatives non comprises. Les locataires payant davantage peuvent demander une révision à la baisse de leur loyer. Si d'aucuns crient à une atteinte à l'autonomie du marché, d'autres rappellent que le dysfonctionnement de celui-ci est patent.

Mais l'impact de telles lois ne sera t-il pas de tuer l'investissement et les nouveaux projets de construction? La ville se prépare t-elle à un plan massif de construction d'immeubles locatifs publics pour compenser? sinon, c'est s'auto-asphyxier à terme. 

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Le 30/08/2019 à 10:55, Tancrède a dit :

Mais l'impact de telles lois ne sera t-il pas de tuer l'investissement et les nouveaux projets de construction? La ville se prépare t-elle à un plan massif de construction d'immeubles locatifs publics pour compenser? sinon, c'est s'auto-asphyxier à terme. 

Le projet de loi est encore en discussion. Ces dernières heures, il semble que les élus berlinois de Die Linke aient mis un peu d'eau dans leur vin, afin que la proposition soit acceptable par leurs alliés gouvernementaux que sont le SPD et les Grüne et peut-être aussi d'atténuer les cris d'effroi du côté des acteurs de l'immobilier... bien qu'il ne soit pas dans le genre de Die Linke de se soucier de ces derniers. Mais disons que le SPD et les Grüne sont sans doute un peu moins insensibles à la vindicte des acteurs de l'immobilier. Notamment, les prix de référence pour le plafond ne seraient plus ceux de 2019, mais ceux du pic de 2013. Il me semble néanmoins, et cela serait à vérifier, que le pic est bien en 2018/2019 pour certains quartiers. 

Sinon, il est pour l'instant prévu que les nouveaux logements à construire ne soient pas concernés par ce Mietendeckel ou autrement dit ce plafond des prix locatifs. Cela ne signifie néanmoins pas que cela n'aura d'impact sur les investisseurs. Par ailleurs, on risque d'avoir alors ce que l'on voit par ailleurs, c'est-à-dire une population vieillissante profitant de loyers modérés et de baux à durée généralement indéterminée sur les aires centrales, ces ménages demeurant parfois à Berlin alors que plus grand chose ne les retiendraient sur place, et des populations telles que des étudiants ou travailleurs devant payer des loyers bien plus conséquents et ce sur des logements généralement plus excentrés. Autrement dit, la pénurie et donc les valeurs élevées risquent à terme de se reporter sur les exclus de cette politique. En passant, on peut se demander dans quelle mesure de telles politiques d'encadrement des loyers ne sont pas également motivées par des logiques électoralistes en venant s'assurer que la population des prochaines années correspondra avant tout à la démographie la plus apte à voter pour les partis à l'origine de cette loi. En passant, on pourrait également en dire de même des municipalités s'accommodant inversement d'une inflation des loyers. 

La problématique du logement berlinois est particulièrement complexe. Bien que l'on soit parti sur des valeurs très basses, qui plus est impactées par une crise de 2007 ayant plus fait effet ou du moins plus brutalement sur les valeurs immobilière côté allemand que côté français, je crois me rappeler que les coûts de loyers d'habitation berlinois au m² ont du augmenté de 100 % sur les 10 dernières années, et parfois même de 250 % en ce qui concerne les loyers de bureaux et d'espaces commerciaux sur certains secteurs géographiques. Qui plus est, la problématique recouvre finalement celle des inégalités territoriales. Car les prix berlinois se rapprochent désormais de ceux observés à Stuttgart ou Munich... avec un niveau de revenus moyen encore assez largement inférieur. En revanche, les investisseurs du Sud de l'Allemagne étaient bien présents à Berlin pour profiter de ce boom des valeurs immobilières. Des politiques fortes et visant à encadrer le marché, sachant que le foncier et l'immobilier sont des marchés qui fonctionnent de manière très particulière, ne semblent pas tout à fait illogiques... surtout que c'est ensuite la vitalité économique de l'agglomération qui se voit impactée par des valeurs immobilières trop importantes. La vacance locative berlinoise est dramatiquement basse et assurément la plus basse du pays. Les loyers des bureaux, espaces commerciaux, établissements de restauration sont devenus particulièrement problématiques. Et il me semble d'ailleurs que les législateurs berlinois comptaient également encadrer, et ce serait une première dans le contexte allemand si je ne dis pas de bêtises, les loyers sur ces espaces. Je ne sais pas si ceux-là sont concernés par l'actuel projet de loi. En revanche, mener de telles politiques d'encadrement des loyers  supposent une vraie habileté... et une capacité à se défaire de ses idéologies si l'on ne veut pas que celles-ci aient trop d'effets pervers aux conséquences parfois pires que le mal auquel était censé faire face le traitement. 

Modifié par Skw
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https://www.stern.de/kultur/tv/angela-merkel-und-die-fluechtlinge--zdf-doku-ueber-den-4--september-2015-8884392.html (4 septembre 2019)

La chaîne ZDF diffuse ce soir un documentaire intitulé "Les Heures décisives" sur le 4 septembre 2015, le jour où Angela Merkel a ouvert la frontière aux réfugiés. Il traite presque uniquement des 24 heures qui ont changé le destin de l'Allemagne, avec l'actrice Heike Reichenwallner dans le rôle de Merkel.

[Ces 24 heures] ont également changé le système politique de la république : C'est la grande vague d'immigration qui a finalement permis à l'AfD de se développer. Aujourd'hui, elle siège au Bundestag et dans les 16 parlements des États, et dans de nombreux endroits à l'Est, elle est même le parti le plus puissant.

Ces conséquences ne sont que brièvement évoquées. Il en va de même des problèmes posés par l'immigration incontrôlée de plus d'un million de personnes - depuis les échecs temporaires des autorités jusqu'à l'entrée de terroristes qui se sont mêlés aux fugitifs. L'attaque du marché de Noël de la Breitscheidplatz en 2016 n'est même pas mentionnée.

La politique qui a finalement permis de contenir les flux de réfugiés n'est également mentionnée qu'accessoirement. Gerhard Schindler, alors président du Service fédéral de renseignement (BND), est le témoin clé de toutes les voix critiques dans la décision de Merkel. Il dénonce la double morale : Alors que d'autres pays ont érigé des clôtures et mis fin à l'immigration massive, l'Allemagne a discuté de la question de savoir s'il existe des limites supérieures ou pas.

L'évaluation que "Les Heures décisives" fait du 4 septembre est presque exclusivement positive. Il y a de bonnes raisons à cela : On peut considérer la décision d'Angela Merkel comme un grand geste humanitaire et être fier, à juste titre, d'un pays qui donne un nouveau foyer à tant de réfugiés. La dignité humaine prime sur l'égoïsme national.

Néanmoins, le film ne contribue guère à la compréhension du pays divisé sur la question depuis lors. L'été 2015 a marqué le début d'une grande crise de confiance qui ne vise pas que les politiques : beaucoup de gens sont d'avis que les médias ont couvert la politique du gouvernement en matière de réfugiés de manière unilatérale et non critique.

Cette confiance n'a pas été complètement restaurée à ce jour. Le film de ZDF ne voit aucune raison de porter un jugement équilibré. Il célèbre une fois de plus la chancelière à fond. C'est ce qui ressort clairement des dernières paroles du sociologue Gerald Knaus : "Politiquement, l'Allemagne en tant que société a passé avec succès un test moral".

On hésite à faire les trouble-fête. Mais quelques jours après les élections du Brandebourg et de Saxe, où l'AfD a remporté un quart des voix, cet optimisme semble un peu prématuré.

https://www.fr.de/politik/sachsen-brandenburg-wagenknecht-wahlen-linke-mitverantwortlich-erfolg-zr-12944748.html (4 septembre 2019)

08.10 : Sahra Wagenknecht, chef du groupe parlementaire Die Linke, blâme son parti pour les bons résultats de l'AfD aux élections. "Nous avons été la voix des insatisfaits pendant de nombreuses années", a-t-elle déclaré à Redaktionsnetzwerk Deutschland. "En nous aliénant nos anciens électeurs, nous avons facilité la tâche de l'AfD. A cet égard, nous sommes conjointement responsables de son succès." Et de poursuivre : "La distance croissante par rapport à ce milieu de vie se reflète également dans nos relations avec les électeurs de l'AfD, qu'on aime traiter en bloc de racistes, même si beaucoup d'entre eux avaient l'habitude de voter à gauche".

La gauche doit préciser pour qui elle veut avant tout faire de la politique. "Pour la classe moyenne supérieure et instruite des métropoles ou pour ceux qui doivent se battre de plus en plus pour leur prospérité ? Si nous voulons atteindre les gens au-delà du milieu métropolitain branché, nous devons prendre leur point de vue au sérieux au lieu de leur apprendre à parler et à penser. Elle appelle également à un sens des proportions en matière de protection du climat. "Lorsque une partie de la gauche soutient une taxe sur le CO2 qui doit frapper durement les usagers qui font la navette domicile-travail et la classe moyenne à l'extérieur des grandes villes, nous ne devrions pas être surpris que beaucoup se détournent de nous".

https://www.welt.de/politik/deutschland/article199673160/Greta-Thunberg-Thierse-sieht-Antidemokratisches-in-Klima-Botschaft.html (4 septembre 2019)

L'ancien président du Bundestag Wolfgang Thierse voit de "l'antidémocratique" dans le message de Greta Thunberg

L'ancien président du Bundestag Wolfgang Thierse met en garde contre le rigorisme dans le débat sur le climat. La déclaration de la militante climatique Greta Thunberg selon laquelle le climat ne tolère pas les compromis est "d'une importance sublime et en même temps fausse", a déclaré Thierse au Tagesspiegel de Berlin dans une interview vidéo.

Car la phrase contient un "effet antidémocratique". La politique ne fonctionne " que pas à pas, toujours sur la voie du compromis ". Le politicien du SPD a affirmé qu'il était important que la direction soit claire. Thierse a dit que le parti pourrait prendre Willy Brandt comme exemple. Le grand mérite de Brandt était qu'il avait aussi fait de la politique pour ceux qui ne pouvaient pas le faire pour eux-mêmes, y compris les gens de l'Allemagne de l'Est.

Le vice-chancelier Olaf Scholz, qui, avec Klara Geywitz, se porte candidat à la présidence du SPD, vient de lier le sort de la Grande Coalition à une percée dans la politique climatique. La coalition a besoin d'un "grand coup" dans la politique climatique si elle veut continuer en tant que gouvernement avec le droit de diriger le pays, a-t-il dit. Surtout au sein du SPD, il y a des voix qui prônent un retrait de la coalition.

Comme Thierse, le célèbre cinéaste naturaliste David Attenborough s'est récemment exprimé dans Die Welt. "Les jeunes militants du climat voient les choses en noir et blanc, très clairement. Ils ne connaissent pas encore tous les "mais" et tous les "peut-être" comme les personnes âgées, qui peuvent être transformées par la réalité, par le monde réel", a-t-il dit dans l'interview. "Peut-être que les jeunes ne voient pas la complexité des problèmes à résoudre ni la façon de les traiter d'une manière démocratique raisonnable. Rassembler l'ensemble de la population démocratiquement est un gros problème".

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Le 04/09/2019 à 18:35, Wallaby a dit :

L'ancien président du Bundestag Wolfgang Thierse voit de "l'antidémocratique" dans le message de Greta Thunberg

L'ancien président du Bundestag Wolfgang Thierse met en garde contre le rigorisme dans le débat sur le climat. La déclaration de la militante climatique Greta Thunberg selon laquelle le climat ne tolère pas les compromis est "d'une importance sublime et en même temps fausse", a déclaré Thierse au Tagesspiegel de Berlin dans une interview vidéo.

Et pourquoi est-ce faux ? En quoi est-ce que le climat en a quelque chose à faire de notre système politique ? S'imagine-t-il que la marée avait été impressionnée par l'ordre de Knut le Grand et avait reflué ?

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Le 04/09/2019 à 17:35, Wallaby a dit :

....

L'ancien président du Bundestag Wolfgang Thierse voit de "l'antidémocratique" dans le message de Greta Thunberg

L'ancien président du Bundestag Wolfgang Thierse met en garde contre le rigorisme dans le débat sur le climat. La déclaration de la militante climatique Greta Thunberg selon laquelle le climat ne tolère pas les compromis est "d'une importance sublime et en même temps fausse", a déclaré Thierse au Tagesspiegel de Berlin dans une interview vidéo.

Car la phrase contient un "effet antidémocratique". La politique ne fonctionne " que pas à pas, toujours sur la voie du compromis ". Le politicien du SPD a affirmé qu'il était important que la direction soit claire. Thierse a dit que le parti pourrait prendre Willy Brandt comme exemple. Le grand mérite de Brandt était qu'il avait aussi fait de la politique pour ceux qui ne pouvaient pas le faire pour eux-mêmes, y compris les gens de l'Allemagne de l'Est.

Le vice-chancelier Olaf Scholz, qui, avec Klara Geywitz, se porte candidat à la présidence du SPD, vient de lier le sort de la Grande Coalition à une percée dans la politique climatique. La coalition a besoin d'un "grand coup" dans la politique climatique si elle veut continuer en tant que gouvernement avec le droit de diriger le pays, a-t-il dit. Surtout au sein du SPD, il y a des voix qui prônent un retrait de la coalition.

Comme Thierse, le célèbre cinéaste naturaliste David Attenborough s'est récemment exprimé dans Die Welt. "Les jeunes militants du climat voient les choses en noir et blanc, très clairement. Ils ne connaissent pas encore tous les "mais" et tous les "peut-être" comme les personnes âgées, qui peuvent être transformées par la réalité, par le monde réel", a-t-il dit dans l'interview. "Peut-être que les jeunes ne voient pas la complexité des problèmes à résoudre ni la façon de les traiter d'une manière démocratique raisonnable. Rassembler l'ensemble de la population démocratiquement est un gros problème".

 

il y a 26 minutes, Kelkin a dit :

Et pourquoi est-ce faux ? En quoi est-ce que le climat en a quelque chose à faire de notre système politique ? S'imagine-t-il que la marée avait été impressionnée par l'ordre de Knut le Grand et avait reflué ?

 

On voit bien poindre le fait que l'écologie et la démocratie libérale* sont par structure, incompatibles. 

* entendu dans le sens d'individualiste.  

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L'ancien président du Bundestag Wolfgang Thierse voit de "l'antidémocratique" dans le message de Greta Thunberg

L'ancien président du Bundestag Wolfgang Thierse met en garde contre le rigorisme dans le débat sur le climat. La déclaration de la militante climatique Greta Thunberg selon laquelle le climat ne tolère pas les compromis est "d'une importance sublime et en même temps fausse", a déclaré Thierse au Tagesspiegel de Berlin dans une interview vidéo.

Il y a 3 heures, Kelkin a dit :

Et pourquoi est-ce faux ? En quoi est-ce que le climat en a quelque chose à faire de notre système politique ? S'imagine-t-il que la marée avait été impressionnée par l'ordre de Knut le Grand et avait reflué ?

La proposition que la fin justifie les moyens est erronée sur le plan moral. C'est pour cela que dans une démocratie on doit débattre des moyens et non donner un chèque un blanc à celui qui s'autoproclame comme connaissant la vérité ou encore la fin, vers où le Guide - en allemand, ça se dit Führer - doit nous guider sans nous demander notre avis puisqu'il a d'emblée raison.

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

L'ancien président du Bundestag Wolfgang Thierse voit de "l'antidémocratique" dans le message de Greta Thunberg

L'ancien président du Bundestag Wolfgang Thierse met en garde contre le rigorisme dans le débat sur le climat. La déclaration de la militante climatique Greta Thunberg selon laquelle le climat ne tolère pas les compromis est "d'une importance sublime et en même temps fausse", a déclaré Thierse au Tagesspiegel de Berlin dans une interview vidéo.

La proposition que la fin justifie les moyens est erronée sur le plan moral. C'est pour cela que dans une démocratie on doit débattre des moyens et non donner un chèque un blanc à celui qui s'autoproclame comme connaissant la vérité ou encore la fin, vers où le Guide - en allemand, ça se dit Führer - doit nous guider sans nous demander notre avis puisqu'il a d'emblée raison.

Et si à l'issu de moults délibérations, il s’avèrent que les choix les plus raisonnables se heurtent aux préférences du demos, on fera comment ?

Modifié par Shorr kan
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Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

La proposition que la fin justifie les moyens est erronée sur le plan moral. C'est pour cela que dans une démocratie on doit débattre des moyens et non donner un chèque un blanc à celui qui s'autoproclame comme connaissant la vérité ou encore la fin, vers où le Guide - en allemand, ça se dit Führer - doit nous guider sans nous demander notre avis puisqu'il a d'emblée raison.

Ouais ouais ouais c'est bien gentil tout ça, mais la question du réchauffement climatique, ça fait 50 ans que les scientifiques tirent l'alarmes et que les politiques ne font rien.

Le nombre de morts que le réchauffement climatique va entraîner se chiffrera en centaines de millions, voire en milliards, mais c'est Greta Thunberg qui est traitée de Hitler.

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