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Allemagne


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il y a une heure, wagdoox a dit :

Et ca s’eloigne fortement du souhait de macron. 

Lequel Macron va chanter sous tous les toits l'amitié franco allemande et sa foi inébranlable en l'Europe pendant les 6 mois de la présidence française et de sa campagne électorale:chirolp_iei:

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Il y a 4 heures, Patrick a dit :

Si les américains calent du F-35 en allemagne ils en calent en Espagne, et on arrête le FCAS.

Il me semble que le cas est en cour de traitement.

Le PEA Turenne peut tout aussi bien être implémenté dans le FCAS que dans le Rafale ou une autre plateforme.

ET puis il y a plein de projet possible ou Thalès et SAFRAN peuvent aussi se retrouver. Je pense à l'avion spatial, je pense aussi au STRATOBUS ou à toute solution de Drone.

Oui les allemands font c...és. Oui la réaffirmation de l'OTAN comme leur principal courroie de transmission militaire est dommage.

Il est même de plus en plus probable que les deux programmes FCAS vont être fusionnés selon des modalités qui me semblent particulièrement compliqués à atteindre. Mais est-ce vraiment un problème si il y a d'autres programmes qui permettent à Dassault de faire tourner son BE et de maintenir son haut niveau technologique ?

Imaginons seulement de lancer un programmes avec toute nation questionnant le rôle de l'OTAN comme nous, la Finlande ou la Croatie par exemple.

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Il me semble que le cas est en cour de traitement.

Le PEA Turenne peut tout aussi bien être implémenté dans le FCAS que dans le Rafale ou une autre plateforme.

ET puis il y a plein de projet possible ou Thalès et SAFRAN peuvent aussi se retrouver. Je pense à l'avion spatial, je pense aussi au STRATOBUS ou à toute solution de Drone.

Oui les allemands font c...és. Oui la réaffirmation de l'OTAN comme leur principal courroie de transmission militaire est dommage.

Il est même de plus en plus probable que les deux programmes FCAS vont être fusionnés selon des modalités qui me semblent particulièrement compliqués à atteindre. Mais est-ce vraiment un problème si il y a d'autres programmes qui permettent à Dassault de faire tourner son BE et de maintenir son haut niveau technologique ?

Imaginons seulement de lancer un programmes avec toute nation questionnant le rôle de l'OTAN comme nous, la Finlande ou la Croatie par exemple.

Si l'objectif c'est juste faire travailler nos entreprises pourquoi pas. Mais il me semblait que le vrai objectif c'était d'avoir un avion qui marche et surtout fait le taf.

Ça ferait 5 pays avec chacun leur exigences avec un partage 1/5 partout (vu comment on est parti et puis après tout on est pas à ça près :laugh:). Avec ça j'imagine un joli mouton à 5 pattes...

Et ça finira soit en F-35 - un avion mal né avec 15 ans de retard et qui fait pas le taf - soit en A-400M - un bon avion mais qui n'est pas épargné par de grandes difficultés. Le problème c'est que le résultat ne dépendra pas de nous.

Modifié par Nec temere
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il y a 28 minutes, Nec temere a dit :

Mais il me semblait que le vrai objectif c'était d'avoir un avion qui marche et surtout fait le taf.

Non le vrai objectif est d'avoir une solution qui marche et qui fait le taf. Pour l'instant cette solution est un système de système européen dans laquelle il y a au moins un vecteur humanisé à long rayon d'action à venir et deux vecteurs humanisés multirôles déjà existants l'EF et le Rafi. Rien n'empèche de diversifier les abonnés en rajoutant des drones ou des vecteurs spatiaux ou mêmes des flying humans.

Modifié par herciv
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il y a 16 minutes, Nec temere a dit :

Si l'objectif c'est juste faire travailler nos entreprises pourquoi pas. Mais il me semblait que le vrai objectif c'était d'avoir un avion qui marche et surtout fait le taf.

Ça ferait 5 pays avec chacun leur exigences avec un partage 1/5 partout (vu comment on est parti et puis après tout on est pas à ça près :laugh:). Avec ça j'imagine un joli mouton à 5 pattes...

Et ça finira soit en F-35 - un avion mal né avec 15 ans de retard et qui fait pas le taf - soit en A-400M - un bon avion mais qui n'est pas épargné par de grandes difficultés. Le problème c'est que le résultat ne dépendra pas de nous.

La comparaison de la coopération de x pays sur le SCAF avec le F35 ne tient pas. Dans le SCAF, comme auparavant dans l'EF, chaque pays participant intervient sur la définition et veut sa part industrielle à hauteur de son investissement. Dans le F35, les USA et LM n'ont rien partagé. Ils ont seulement distribué des parts de fabrication comme on ferait des offsets.

En Europe, l'industrie de la défense est morcelée, dans tous les domaines. Avec le SCAF, on voit arriver des pays qui n'ont qu'une très faible compétence dans ce domaine (l'Espagne en particulier) mais qui veulent y participer, au risque d'augmenter encore le morcèlement.

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il y a une heure, herciv a dit :

Il est même de plus en plus probable que les deux programmes FCAS vont être fusionnés selon des modalités qui me semblent particulièrement compliqués à atteindre. Mais est-ce vraiment un problème si il y a d'autres programmes qui permettent à Dassault de faire tourner son BE et de maintenir son haut niveau technologique ?

D'accord. Quels autres programmes?
On est même pas capables de leur commander un drone MALE qu'ils sauraient faire en 3 mois, et c'est purement par idéologisme pro-européen alors que ça fait 20 ans qu'il nous en faudrait un.

Et Dassault tient trop à sa trésorerie TRÈS durement acquise et parfois amputée de fortes sommes pour rien (affaire Falcon 5X/silvercrest) pour se lancer dans des projets sans buisness plan. Surtout militaires! Raison pour laquelle elle investit de façon très conservatrice alors qu'il y aurait PLEIN de choses à faire, éventuellement aux côtés de petites entreprises innovantes françaises qui pourraient réaliser des merveilles avec 3 bouts de ficelles une fois adossées à Dassault, sans même besoin d'une fusion-acquisition.

Je suis désolé mais le constat que je fais c'est que l'entreprise Dassault est vulgairement attaquée de toutes parts depuis 3 décennies non seulement par ses concurrents directs y-compris ceux dont les produits et le niveau en ingéniérie ne sont pas représentatifs de l'état de l'art. Dans cet environnement, Dassault ne doit son salut qu'au fait qu'elle propose un produit qui se vend modérément mais désormais relativement bien, même si c'est intimement lié à la situation internationale, qui fonctionne désormais bien mais qui malgré ses modernisations va faire face à des défis de plus en plus difficiles à gérer, et dont on a eu besoin lors de guerres (passablement mal menées qui plus est) ce qui assure qu'il reste sous les feux de la rampe.

Mais pourtant ça n'empêche pas qu'on tente aujourd'hui de lui forcer la main et de le jeter aux orties en laissant des farfadets nier ses compétences avec une morgue et une arrogance digne de trolls des bas-fonds de l'internet.

Donc là tout de suite, si on prend à Dassault cette raison d'être qu'est le programme Rafale, il lui reste quoi?

Si on ne permet pas à son BE, particulièrement militaire, de travailler sur des projets concrets, il va rester quoi? Le lancement de Neuron c'était en 2003, le premier vol en 2012! Ça va faire 10 ans!!! Et depuis?

Parce que je veux bien que le BE ait bossé sur des avions furtifs depuis le début des années 90, et qu'il y a eu plein d'avant-projets d'étude dont on ne sait absolument rien. Mais si on ne concrétise pas, ou si on commet l'erreur de concrétiser un prototype qui ne se vend pas ensuite, alors c'est pas la peine. Cf: Mirage 4000.

Trappier lui-même a confié avoir pensé il y a moins de 3 ans à transformer l'entreprise en un prestataire de services d'ingéniérie et de production. Un super sous-traitant en quelque sorte. Un Northrop Grumman miniature, mais sans le B-2, le X-47, ou le B-21...

Et quand il déclare "il faut nous dire si les avions du futur devront aller dans l'espace", ça découle de la même logique. On attend désespérément une commande de l'ÉTAT. Et celle-ci NE VIENT PAS.
Pendant ce temps, sur ce sujet, l'allemagne tire des plans sur la comète (c'est le cas de le dire) alors que leurs compétences dans le domaine sont égales à zéro. À moins de ressortir les études sur le Silbervogel...

 

On est donc totalement coincés et alors qu'on a en France une entreprise qui est LE joyau de l'aéronautique militaire mondiale entre les doigts on ne sait pas quoi en faire.

Tu me diras, après Arcelor, Péchiney, après Alstom et le cas récent où cette entreprise risque d'être revendue par GE non pas à des français mais à Dieu sait qui... De quoi devrait-on encore nous étonner n'est-ce-pas?

Il faut lancer des programmes purement nationaux, tenables, bien menés, et le faire maintenant. Dans d'autres domaines (terrestre, naval, spatial, missiles...) ça fonctionne parfaitement et ça donne satisfaction.

...Mais il semblerait que certaines sectes politiques (et elles sont présentes sur tout l'éventail du spectre, pas de procès d'intention s'il vous plait) choisissent encore de mettre leur confort idéologique avant la survie physique des entreprises stratégiques françaises.

Et bien cette manie, signe d'un embourgeoisement caractérisé des esprit alors qu'il n'y a plus un gramme de gras à sacrifier, doit disparaître. ÇA, pour le coup, on ne peut vraiment plus se le permettre. C'est au-dessus de nos moyens.

Et il suffirait que Macron donne un simple coup de poing sur la table pour cela.

 

il y a 5 minutes, herciv a dit :

Non le vrai objectif est d'avoir une solution qui marche et qui fait le taf. Pour l'instant cette solution est un système de système européen dans laquelle il y a au moins un vecteur humanisé à long rayon d'action à venir et deux vecteurs humanisés multirôles déjà existants l'EF et le Rafi. Rien n'empèche de diversifier les abonnés en rajoutant des drones ou des vecteurs spatiaux ou mêmes des flying humans.

Je trouve incroyable que tu sois en pointe sur les errements et autres pieux mensonge des responsables du programme F-35, et que tu sois si optimiste sur FCAS, tout particulièrement ses aspects politiques et géopolitiques.

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il y a 5 minutes, Patrick a dit :

et que tu sois si optimiste sur FCAS

Je ne suis pas aussi optimiste que tu le penses. Mais j'observe la simultanéité de deux annonces. Les italiens qui ne sont plus contre un rapprochement des deux FCAS et la DGA qui ouvre la porte sur un projet d'avion spatial porté par Dassault depuis un moment.

J'observe également que l'environnement stratégique et donc tactique est nettement plus compliqué au point qu'aucune solution n'est plus balayé de la main sans y avoir réfléchi longtemps. A mon sens la solution "avion de chasse" pour dominer les airs est possiblement challengée par des solutions plus hautes altitudes autant que par les essaims de drone ou de satellites ou par les vecteurs hypersoniques ... Bref c'est le bordel. Et si la DGA ouvre sa reflexion à des auteur de romans d'anticipation c'est pas pour rien.

Modifié par herciv
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il y a 15 minutes, herciv a dit :

Non le vrai objectif est d'avoir une solution qui marche et qui fait le taf. Pour l'instant cette solution est un système de système européen dans laquelle il y a au moins un vecteur humanisé à long rayon d'action à venir et deux vecteurs humanisés multirôles déjà existants l'EF et le Rafi. Rien n'empèche de diversifier les abonnés en rajoutant des drones ou des vecteurs spatiaux ou mêmes des flying humans.

Serons nous capable de nous payer tout ça si nous sommes condamné à autant de vecteurs de grandes valeurs pour avoir une solution qui marche et qui fait le taf ?

il y a 17 minutes, Alberas a dit :

La comparaison de la coopération de x pays sur le SCAF avec le F35 ne tient pas. Dans le SCAF, comme auparavant dans l'EF, chaque pays participant intervient sur la définition et veut sa part industrielle à hauteur de son investissement. Dans le F35, les USA et LM n'ont rien partagé. Ils ont seulement distribué des parts de fabrication comme on ferait des offsets.

En Europe, l'industrie de la défense est morcelée, dans tous les domaines. Avec le SCAF, on voit arriver des pays qui n'ont qu'une très faible compétence dans ce domaine (l'Espagne en particulier) mais qui veulent y participer, au risque d'augmenter encore le morcèlement.

Quand j'évoque le F-35 c'est plus pour illustré l'avion a tout faire qui marche pas plutôt que le programme en lui même qui, effectivement, ne repose pas sur les mêmes bases. 

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il y a 6 minutes, Nec temere a dit :

Serons nous capable de nous payer tout ça si nous sommes condamné à autant de vecteurs de grandes valeurs pour avoir une solution qui marche et qui fait le taf ?

C'est l'une des dimensions du problèmes. Mais regardes le schéma que @Picdelamirand-oil avait proposé pour le SCAF. Exactement à l'inverse du rafale. On éclate les fonctions sur des plateformes low cost qui grâce au système central peuvent combiner leur actions. Le FCAS est un système européen. Mais rien n'empèche de créer des systèmes parallèles autonome franco-français en parallèle.

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il y a 8 minutes, herciv a dit :

C'est l'une des dimensions du problèmes. Mais regardes le schéma que @Picdelamirand-oil avait proposé pour le SCAF. Exactement à l'inverse du rafale. On éclate les fonctions sur des plateformes low cost qui grâce au système central peuvent combiner leur actions. Le FCAS est un système européen. Mais rien n'empèche de créer des systèmes parallèles autonome franco-français en parallèle.

Tu penses que c'est jouable d'avoir le vecteur long rayon d'action, le Rafale plus un 'tit vecteur spatial ? 

Si je dis pas de conneries l'éparpillement des fonctions c'était sur des vecteurs réutilisable de 2t, c'est ça ? Pour ca comment pourrais-je contre dire pic ?:laugh: Mais il me semble certain que les vecteurs déporté vont apporter du gras à pas cher et que ça c'est à notre porter budgétairement parlant.

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Il y a 13 heures, Paschi a dit :

Chers voisins français, il est temps de faire chauffer la platinum et d'augmenter votre budget de la défense à 3% du PIB !

L’accord de la future coalition allemande n’est pas très encourageant pour les projets d’armement menés avec la France

http://www.opex360.com/2021/11/24/laccord-de-la-future-coalition-allemande-nest-pas-tres-encourageant-pour-les-projets-darmement-menes-avec-la-france/

De l'article il ressort notamment

Au concept d’autonomie stratégique européenne, que défend la France, la nouvelle coalition gouvernementale allemande, appelée « tricolore » car formée par les sociaux-démocrates, les écologistes et les libéraux, préfére utiliser l’expression « souveraineté stratégique européenne » [ou « strategische Souveränität Europas »], laquelle figure à deux reprises dans le programme de 177 pages que celle-ci vient de publier, ce 24 novembre. 

il y est réaffirmé que l’Alliance atlantique est un « pilier central » et que « l’Otan est un élément indispensable » à la sécurité de l’Allemagne. Cependant, il est question que les forces allemandes « renforcent le pilier européen de l’Otan » et d’une « coopération plus intense entre l’Otan et l’UE [Union européenne] ».

« Tant que les armes nucléaires joueront un rôle dans le concept stratégique de l’Otan, l’Allemagne a intérêt à participer aux discussions stratégiques et aux processus de planification », lit-on dans le document.

l’accord gouvernemental confirme l’acquisition de nouveaux chasseurs-bombardiers américains pour remplacer les PANAVIA Tornado qui assurent actuellement la mission nucléaire au profit de l’Otan. Mais le type de ces futurs appareils n’est pas précisé

Dans le même registre, la prochaine coalition allemande a l’intention de durcir les règles en matière d’exportation d’équipements militaires… Y compris au niveau de l’UE, en cherchant à y associer les États membres. --> pas bon pour des programmes communs

l’accord gouvernemental parle de « renforcer la coopération dans le domaine des technologies de défense en Europe, en particulier avec des projets de haute qualité, en prenant en compte les technologies clés nationales et en permettant aux petites et moyennes entreprises d’y participer ». On n’y trouve aucun mot sur les programmes actuellement menés en partenariat avec la France

 

Pas encore mais le ministère revient aux sociaux-démocrates

Les sociaux-démocrates peuvent occuper sept postes ministériels : Les ministères de l'Intérieur, de la Défense, de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, de la Coopération économique et le nouveau portefeuille de la Construction et du Logement - ainsi que le poste de chef de la Chancellerie.

Les Verts devraient ainsi occuper le poste de vice-chancelier et assumer la responsabilité du ministère des Affaires étrangères, de l'économie et de la protection du climat, de l'environnement et de la protection des consommateurs, de la famille ainsi que de l'alimentation et de l'agriculture. Cela inclut entre autres le poste de ministre d'État de la Culture et des Médias.

Pour le FDP, les quatre ministères restants sont l'Éducation et la Recherche, les Finances, la Justice ainsi que les Transports et le Numérique.

https://www1.wdr.de/nachrichten/bundestagswahl-2021/ticker-koalition-bundestagswahl-100.html

C’est pour moi les éléments que j’attendais pour me faire mon opinion : eh bien c’est ré-arrimage aux USA, OTAN d’abord, intérêt commerciaux après, puis coopération industrielle européenne.

Couple franco-allemand en matière de defense : en dernier.

C’est problématique car cette politique finie d’isoler la France dans sa volonté d’acquérir collectivement plus d’autonomie.

La position allemande risque fort d’emporter avec elle l’europe centrale évidemment, mais aussi celle du nord ainsi que l’Italie et l’Espagne. Les Britanniques, je n’en parle même pas.

Il me semble qu’il n’y a plus trop de doutes possibles. La France devra s’aligner ou prendre le large.

C’est assez problématique même si ce n’est pas très surprenant.

Paradoxalement, un rapprochement avec la Turquie serait très utile à atteindre une masse critique stratégique et industrielle, avec l’Inde et l’Afrique. 

Pas glorieux, pas évident.

Et les Russes ?

La peur de l’ogre russe est pour beaucoup dans cette acceptation d’un monde bipolaire organisé autour de la confrontation entre Etats-Unis et Chine, Russie dans le rôle de l'épouvantail à moineaux charger de rabattre les timides vers l’Oncle Sam.

L’alternative à l’alignement sur les USA, l’Allemagne et la GB serait donc à chercher, sous une forme lache, avec les russes, les turcs, les égyptiens, les africains, les indiens. C’est difficile, et la compagnie n’offre pas beaucoup de garanties d’honorabilité...

Sont chiants les allemands ! :pleurec:

 

 

 

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il y a 58 minutes, herciv a dit :

Je ne suis pas aussi optimiste que tu le penses. Mais j'observe la simultanéité de deux annonces. Les italiens qui ne sont plus contre un rapprochement des deux FCAS

Ils l'ont déjà été? Ils réclamaient de faire partie du FCAS franco-allemand dès le départ et on leur a dit "non parce que F-35"!
D'autre part c'est sympa de leur part de vouloir s'inviter chez les gens mais je mets ça sur le même plan que des responsables belges qui après avoir trashé le Rafale comme jamais il n'avait été trashé, ont déclaré qu'il "fallait qu'ils soient présents sur le FCAS"

il y a 58 minutes, herciv a dit :

et la DGA qui ouvre la porte sur un projet d'avion spatial porté par Dassault depuis un moment.

Je veux voir un contrat en bonne et due forme avec un financement validé et signé avant de croire à quoi que ce soit.

il y a 58 minutes, herciv a dit :

J'observe également que l'environnement stratégique et donc tactique est nettement plus compliqué au point qu'aucune solution n'est plus balayé de la main sans y avoir réfléchi longtemps. A mon sens la solution "avion de chasse" pour dominer les airs est possiblement challengée par des solutions plus hautes altitudes

C'est exactement ce que je me dis depuis 2 ans et je ne suis ni ingénieur ni spécialiste ni dans le secret des dieux.
Mais c'est simplement logique que faire la course à un ersatz de F-22 de J-20 ou de Su57 n'a strictement aucun sens. On a loupé le coche il y a 25 ans pour ça. Remarquez c'est un mal pour un bien puisque l'histoire a depuis prouvé qu'on en aurait pas eu besoin... Jusqu'à présent, bien entendu.
Il faut pouvoir dominer le champ de bataille d'en haut. En restant intouchables et en ayant de quoi voir ce qu'il se passe loin en dessous. Avec les armes nécessaires pour taper soit l'orbite basse (ne nous leurrons pas l'anti-satellite va se généraliser) soit les altitudes de croisière des avions classiques.

il y a 58 minutes, herciv a dit :

autant que par les essaims de drone

Alias le SCAF selon Pic'.

il y a 58 minutes, herciv a dit :

ou de satellites ou par les vecteurs hypersoniques ...

Ce sur quoi on rattrape notre retard avec des constellations (CERES) des planeurs hypersoniques (V-max) et l'ASN4G, avec ce fameux lancement d'un véhicule hypersonique depuis les USA qui est en soi un mauvais signal mais qui me conforte dans l'idée que quitte à se vendre, autant se vendre au plus offrant qui tient les européens par la peau des fesses, à savoir les USA.

il y a 58 minutes, herciv a dit :

Bref c'est le bordel. Et si la DGA ouvre sa reflexion à des auteur de romans d'anticipation c'est pas pour rien.

Oui ça j'avais bien compris.

La Chine elle a trouvé la parade: elle finance TOUT, absolument toutes les technologies, et en plusieurs exemplaires. Même les USA se retrouvent (ou bien est-ce du bluff?) largués dans certains domaines.
Mais la Chine a les moyens de faire ça. Nous non.

C'est bien pour ça qu'il faut qu'on opte pour des programmes qu'on va maîtriser de A à Z, sans avoir à subir les diktats de "partenaires" qui n'en sont pas et qui ont un pet qui passe de travers tous les 4 matins...

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https://www.politico.eu/article/germany-elections-government-europe-olaf-scholz-angela-merkel-sdp-fdp-greens-brussels/ (24 novembre 2021)

De manière significative, l'accord de la coalition appelle Bruxelles à adopter une position plus ferme dans ses combats pour l'État de droit avec des pays comme la Pologne et la Hongrie. La Commission européenne exprime depuis longtemps sa frustration à l'égard de ces deux pays pour avoir reculé dans l'application des normes démocratiques, mais elle n'a pas encore utilisé officiellement certains de ses pouvoirs les plus punitifs, comme un outil qui lui permettrait de retenir certains fonds de ses membres en cas de problèmes liés à l'État de droit.

"Nous demandons instamment à la Commission européenne (...) d'utiliser les instruments existants en matière d'État de droit de manière plus cohérente et en temps utile", indique le texte. Il ajoute que Berlin n'approuvera le versement des fonds européens de lutte contre la pandémie à ces pays que "si des conditions préalables, telles qu'un système judiciaire indépendant, sont remplies".

Le texte envisage également l'actuel fonds européen de lutte contre les pandémies comme "un instrument limité dans le temps et dans son montant", ce qui suggère un rejet de la mutualisation permanente des risques liés à la dette en Europe.

L'accord tourne autour d'un sujet délicat : La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Mme Von der Leyen est issue du futur parti d'opposition allemand, l'Union chrétienne-démocrate, ce qui soulève la question de savoir si le nouveau gouvernement la nommera pour un second mandat.

Le texte stipule que les Verts auront le droit de nommer le prochain commissaire européen allemand, le rôle occupé par Mme von der Leyen alors qu'elle est également présidente de l'exécutif européen. Mais il ajoute également une réserve énigmatique : "à condition que le président de la Commission ne soit pas allemand."

Plus largement, les trois parties se sont fixé l'objectif très ambitieux de modifier les traités de l'UE. L'accord stipule que la conférence en cours sur l'avenir de l'Europe - un forum de discussion sur les réformes possibles de l'UE - "devrait conduire à une convention constitutionnelle et à la poursuite du développement d'un État européen fédéral."

Il va falloir qu'on ressuscite Valéry Giscard d'Estaing.

Il suggère que le bloc passe au vote à la majorité qualifiée en matière de politique étrangère, mais avec un mécanisme qui permettrait aux petits pays membres de "participer de manière appropriée". Ces pays ont résisté à l'abandon des décisions unanimes car ils craignent que leurs intérêts vitaux ne soient supplantés par des États plus grands.

Il appelle également à "une coopération accrue entre les armées nationales des membres de l'UE désireux de s'intégrer, notamment en matière de formation, de capacités, d'opérations et d'équipements" - une position qui touche au débat ravivé sur la manière dont l'UE peut renforcer ses propres capacités militaires. Ce qui manque, cependant, c'est un engagement envers l'objectif de l'OTAN de porter les dépenses de défense à 2 % de la production économique.

Si le Royaume-Uni avait des espoirs que la position de l'Allemagne sur les négociations post-Brexit puisse changer avec la nouvelle coalition, ces espoirs sont anéantis par le texte : Il souligne l'engagement de Berlin "en faveur d'une politique européenne commune" à l'égard du Royaume-Uni et insiste sur la nécessité de "respecter pleinement les accords adoptés", en particulier le protocole sur l'Irlande du Nord, qui régit la question controversée du commerce entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord.

Tout manquement de la part de la partie britannique, dit le texte, doit conduire à "l'application cohérente de toutes les mesures et contre-mesures convenues".

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il y a 24 minutes, Wallaby a dit :

A la lecture de cet accord de coalition, je me pose quelques questions sur la politique étrangère allemande. Avec quels pays au juste l'Allemagne envisage t elle de coopérer sérieusement :huh: ?

- La France ? Certainement pas : négligence complète des efforts de Macron en faveur d'une "autonomie européenne de défense", fin programmée des fonds de financement mutualisé chers à notre président...

- La Grande-Bretagne ? Non : aucun mouvement pour accorder des passe-droits à Londres en matière d'application des accords post-Brexit, et c'est tout ce qui intéresse le gouvernement Johnson en ce moment et pour longtemps encore

- L'Italie, l'Espagne ? Non : le financement européen mutualisé, avec un FDP aux Finances, ce sera un très gros Nein

- La Pologne, les autres pays d'Europe centrale ? Non : il s'agit de pousser la Commission à la confrontation avec Varsovie et Budapest ("Vas-y Médor !")

- La Russie ? Peu probable, vu l'alignement OTAN et surtout l'inflexion encore plus "vertueuse" déjà visible vis-à-vis de Pologne et Hongrie

- Les Etats-Unis ? Un peu plus oui, puisque l'alignement par exemple en matière nucléaire et OTAN est très soigné. Mais la déception de Washington est prévisible à terme, car chacun sait que les promesses de 2% du PIB pour la Défense ne sont que des promesses. D'ailleurs, qui sera élu (ou réélu :happy:) président en 2024 ?

Chacun de ces choix pris isolément peut se défendre du point de vue de la défense des intérêts allemands. Mais pris tous ensemble... ils révèlent une coalition gouvernementale qui ne s'est pas posée la question des coopérations nécessaires à tout pays, y compris à l'Allemagne

 

Quant à 

il y a 24 minutes, Wallaby a dit :

Plus largement, les trois parties se sont fixé l'objectif très ambitieux de modifier les traités de l'UE. L'accord stipule que la conférence en cours sur l'avenir de l'Europe - un forum de discussion sur les réformes possibles de l'UE - "devrait conduire à une convention constitutionnelle et à la poursuite du développement d'un État européen fédéral."

Dans pas mal de pays, en Europe centrale mais pas seulement, la réponse sera Nur über meine Leiche :laugh: !

(il faudra me passer sur le corps)

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Il y a 2 heures, Alberas a dit :

La comparaison de la coopération de x pays sur le SCAF avec le F35 ne tient pas. Dans le SCAF, comme auparavant dans l'EF, chaque pays participant intervient sur la définition et veut sa part industrielle à hauteur de son investissement. Dans le F35, les USA et LM n'ont rien partagé. Ils ont seulement distribué des parts de fabrication comme on ferait des offsets.

En Europe, l'industrie de la défense est morcelée, dans tous les domaines. Avec le SCAF, on voit arriver des pays qui n'ont qu'une très faible compétence dans ce domaine (l'Espagne en particulier) mais qui veulent y participer, au risque d'augmenter encore le morcèlement.

Ce qui fait que le f35 a plus de chance d’etre un succes que l’ef ! … c’est peut etre pour ca que le f35 pourrait etre vendu a l’integralite des membres du consortium ef …

Il y a 2 heures, herciv a dit :

C'est l'une des dimensions du problèmes. Mais regardes le schéma que @Picdelamirand-oil avait proposé pour le SCAF. Exactement à l'inverse du rafale. On éclate les fonctions sur des plateformes low cost qui grâce au système central peuvent combiner leur actions. Le FCAS est un système européen. Mais rien n'empèche de créer des systèmes parallèles autonome franco-français en parallèle.

Deja la solution qui fait le taf pour tout le monde c’est un avion tempest ou ngf, personne ne discute encore de ca. 
 

personne ne prendra le risque de changer de systeme aussi drastiquement sans une periode ou les deux se chevauffe. La france dans le scaf a laché les drones aux allemands. C’est certainement pas pour faire doublon derriere avec un programme franco-fr pas dans la logique actuelle des dirigeants fr. 

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il y a 51 minutes, Alexis a dit :

La Pologne, les autres pays d'Europe centrale ? Non : il s'agit de pousser la Commission à la confrontation avec Varsovie et Budapest ("Vas-y Médor !")

De manière à obtenir un blocage et un échec, pour pouvoir ensuite rejeter la faute sur Von der Leyen et se débarrasser d'elle ?

 

il y a 53 minutes, Alexis a dit :

Mais pris tous ensemble... ils révèlent une coalition gouvernementale qui ne s'est pas posée la question des coopérations nécessaires à tout pays, y compris à l'Allemagne

« Plus d'Europe signifie plus d'Allemagne »

Hans Kundnani

Le 15/05/2018 à 19:11, Wallaby a dit :

https://berlinpolicyjournal.com/discipline-and-punish/ (27 avril 2018)

Hans Kundnani, toujours très mordant. Je résume : l'UE aujourd'hui est une Europe allemande (plus d'Europe signifierait plus d'Allemagne) et une Europe coercitive. C'est une Europe qui fait ce que l'Allemagne veut ( l'UE est de plus en plus considérée comme un moyen d'imposer les préférences allemandes ).

Ce n'est pas nouveau, mais ça s’aggrave : au  départ la coercition visait les pays candidats : on leur disait que s'ils ne se pliaient pas aux désidérata  de Bruxelles, ils n'entreraient pas, ne toucheraient pas leurs subventions.

Puis dans une deuxième phase, la coercition s'est retournée vers l'intérieur avec les critères de Maastricht et le pacte de stabilité. Au début ce n'était pas vraiment appliqué... jusqu'à l'affaire de la Grèce où l'Allemagne a fait plier la Grèce en la menaçant de l'éjecter de l'eurozone.

On est maintenant arrivé dans la troisième phase où il est question de mettre une "conditionnalité" sur les fonds structurels européens pour faire plier des pays comme la Pologne ou la Hongrie dont les politiques n'ont pas l'heur de plaire aux gouvernants de Bruxelles.

C'est donc une Europe foucaldienne, qui surveille et punit.

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https://www.politico.eu/article/5-takeaways-coalition-pact-germany/ (24 novembre 2021)

L'une des caractéristiques les plus frappantes du discours de vente de la coalition du feu de signalisation est la place qu'il consacre aux causes progressistes. Les partis disent vouloir abaisser l'âge du droit de vote à 16 ans, légaliser le cannabis et permettre aux étrangers non seulement de devenir allemands, mais aussi d'avoir la double nationalité. Il s'agit là de questions très sensibles pour les conservateurs, en particulier le projet de citoyenneté, qui laisse penser que l'Allemagne pourrait bientôt renouer avec les débats sur les migrations qui avaient été déclenchés par la crise des réfugiés en 2015.

Si cela ne suffit pas à susciter la controverse, les partis ont également décidé de s'attaquer au terrain miné de l'identité sexuelle. Le chapitre du pacte sur la "vie queer" est presque trois fois plus long que la section sur les Juifs, un fait qui a fait sourciller certains milieux étant donné la récente flambée d'attaques antisémites en Allemagne.  

J'en connais une qui va adorer, c'est Sahra Wagenknecht : 

Le 19/04/2021 à 10:54, Wallaby a dit :

La "gauche-de-style-de-vie" (lifestyle-Linken) (en anglais dans le texte), par Sahra Wagenknecht (Die Linke)

https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/parteien/id_89811586/sahra-wagenknecht-lifestyle-linke-leben-in-einer-anderen-welt.html (12 avril 2021)

L'image publique de la gauche sociale est aujourd'hui dominée par un type de gauche que nous appellerons ci-après la gauche du style de vie, car pour elle, la politique de gauche ne se concentre plus sur les problèmes sociaux et politico-économiques, mais sur des questions de style de vie, d'habitudes de consommation et d'attitudes morales.

Le gauchiste de style de vie vit dans un monde différent du monde traditionnel et se définit sur la base d'autres questions. Par-dessus tout, il est cosmopolite et naturellement pro-européen, même si chacun peut comprendre quelque chose de différent par ces mots à la mode. Il se soucie du climat et soutient l'émancipation, l'immigration et les minorités sexuelles.

Parmi ses convictions, il considère que l'État-nation est un modèle obsolète et qu'il est lui-même un citoyen du monde qui a peu de liens avec son propre pays. En général, le gauchiste de style de vie valorise l'autonomie et la réalisation de soi plus que la tradition et la communauté.

Étant donné le rôle central des Verts dans la coalition proposée, il n'est pas surprenant que la politique climatique soit un thème dominant. Ce qui est surprenant, en revanche, c'est le manque de réalisme de certains de ces objectifs. Les partis ont déclaré qu'ils s'efforceraient d'arrêter de brûler du charbon d'ici 2030 et ont promis de porter à 80 % la part des énergies renouvelables dans l'approvisionnement en électricité de l'Allemagne d'ici la même année. Actuellement, les énergies renouvelables ne représentent que 35 % de la production d'électricité. Le pays devant arrêter sa dernière centrale nucléaire en 2022, ces nouveaux objectifs sont extrêmement ambitieux, d'autant plus que le prix du gaz naturel (la seule solution de rechange non renouvelable) s'envole.

Il ne faut pas oublier que l'effort de l'Allemagne en matière de renouvelables a déjà laissé le pays avec des prix de l'électricité parmi les plus élevés d'Europe. Avec une inflation déjà en hausse et des travailleurs qui se plaignent de leurs factures de chauffage, l'accélération du retrait du charbon pourrait bientôt s'avérer politiquement intenable.  

Le Bundesrat est la chambre haute fédérale de l'Allemagne, où les 16 États ont leur mot à dire sur les lois importantes. Sans elle, le programme du feu tricolore n'est rien de plus qu'une chimère. Le problème, c'est que les trois partis sont loin d'y avoir la majorité, ce qui signifie qu'ils auront besoin de l'appui des chrétiens-démocrates conservateurs (CDU) pour tous leurs grands projets. Ensemble, la CDU et son parti frère bavarois, la CSU, font partie de 10 des 16 gouvernements régionaux, ce qui leur donne une influence considérable sur le programme de la coalition gouvernementale.

S'il y a une chose que le mandat de Mme Merkel aurait dû apprendre à son successeur, c'est que dans la politique moderne de l'Allemagne, rien ne se passe comme prévu. Aucune des questions qui ont dominé le mandat de Mme Merkel, que ce soit la crise bancaire de 2008, la crise de la dette européenne, les réfugiés ou la pandémie, n'a été mentionnée dans les accords de coalition soigneusement préparés. Il y a peu de raisons de croire que Scholz aura plus de chance.

Et comme pour Merkel, il sera jugé non pas en fonction du nombre de chapitres de l'accord de coalition qu'il a réussi à faire passer, mais sur son leadership.

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Il y a 5 heures, herciv a dit :

Je ne suis pas aussi optimiste que tu le penses. Mais j'observe la simultanéité de deux annonces. Les italiens qui ne sont plus contre un rapprochement des deux FCAS et la DGA qui ouvre la porte sur un projet d'avion spatial porté par Dassault depuis un moment.

J'observe également que l'environnement stratégique et donc tactique est nettement plus compliqué au point qu'aucune solution n'est plus balayé de la main sans y avoir réfléchi longtemps. A mon sens la solution "avion de chasse" pour dominer les airs est possiblement challengée par des solutions plus hautes altitudes autant que par les essaims de drone ou de satellites ou par les vecteurs hypersoniques ... Bref c'est le bordel. Et si la DGA ouvre sa reflexion à des auteur de romans d'anticipation c'est pas pour rien.

Alors l’italien voit ce qu’il l’arrange avec des arguments qui peuvent tenir mais pas l’integralite du raisonnement. Sinon pourquoi ne pas faire un avion ultime pour tout l’otan ? Allons jusqu’au bout de la logique ! Hein le f35 ? … 

l’avion spatia de 2013 n’est pas forcement le meme d’aujourd’hui. En 2013 on cherchait un avion qui volerait tres haut pour echapper au sam. on en est plus du tout la aujourd’hui. 
on parle plus d’un satelite avec des capacites de kinetique lui permettant de se defendre, d’attaquer, de recuperation … 

ensuite oui, tu as raison c’est le bordel car on est encore en phase de defintions des systemes. Mais toutes les propositions n’iront pas jusqu’au bout ca va etre rationalisé,je pense que la france n’a pas les moyens de se lancer sur toutes les idees comme les usa, russe et chinois parlent mais se concentrent sur ce qui est realiste. Resultat on cherche a faire comme les usa mais avec l’ue et au final rien ne se fait. 
 

le fond du probleme c’est que tu vois trop de programmes, la realite c’est qu’il y en a pas assez mais qu’ils arrivent tous en meme temps. Le rafale a remplacé 7 avions donc dassault a diminuer ses prod par 7… en avoir 2 ou 3 ne serait pas de trop. Mais ca peut pas se faire au meme moment, tout en 2035-40 comme on est entrain de le faire. 

Il y a 4 heures, Patrick a dit :

faut pouvoir dominer le champ de bataille d'en haut. En restant intouchables et en ayant de quoi voir ce qu'il se passe loin en dessous. Avec les armes nécessaires pour taper soit l'orbite basse (ne nous leurrons pas l'anti-satellite va se généraliser) soit les altitudes de croisière des avions classiques.

Sauf qu’un missile ira toujours plus facilement a cette altitude que l’avion. 
que ce soit la furtivite, l’hypervitesse ou la tres haute altitude. Aucune de ces qualites a elles seules ne constinuera une solution (sauf sur un temps tres court). C’est toujours un compromis. 

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En fait il faut bien séparer deux concepts d'espace ...

- celui des 100km d'altitude et plus ... ou l'avion spatial est une petite navette polyvalente - inhabité - capable d'action offensive dans l'espace  ... typiquement s'en prendre aux satellite adverse ...

- celui des 60 000 pieds et plus ... ou l'avion reste un avion de combat assez classique dirigé vers le sol, mais ou les missile anti aérien à pilotage aérodynamique sont à la ramasse.

Or quand on entend parler d'avion spatial on a tendance à faire un gloubiboulga de ces deux notions.

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Il y a 12 heures, Patrick a dit :

On est même pas capables de leur commander un drone MALE qu'ils sauraient faire en 3 mois

Du niveau du MQ-9 ? En partant de (quasiment) zéro ? Je me marres ! :laugh:

Oui je sais, ils ont créés le saint Rafale, mais rattraper 28 ans de retards en 3 mois faut pas pousser mémé dans les orties quand même...

  • Confus 1
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il y a 30 minutes, ascromis a dit :

Du niveau du MQ-9 ? En partant de (quasiment) zéro ? Je me marres ! :laugh:

Oui je sais, ils ont créés le saint Rafale, mais rattraper 28 ans de retards en 3 mois faut pas pousser mémé dans les orties quand même...

Qu'est ce qu'il y a de compliqué à mettre au point ? A part les phases d'atterrissage et décollage automatisé ou la liaison de de donné je vois pas. Rien qu'on ne développe pas en ce moment il me semble. 

On est pas en train de voir pour automatiser l'appontage sur Rafale ?

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il y a 8 minutes, Nec temere a dit :

Qu'est ce qu'il y a de compliqué à mettre au point ? A part les phases d'atterrissage et décollage automatisé ou la liaison de de donné je vois pas. Rien qu'on ne développe pas en ce moment il me semble. 

On est pas en train de voir pour automatiser l'appontage sur Rafale ?

On parle de la mise au point:

- Du vecteur, dont l'intégration de ou des charges utiles (boule optronique EO/IR/LLTV, radar SAR avec capacité de détection de mobiles, pod ROEM, armements...), de l'intégration des éléments "vitaux" (moteur(s) (lequel d'ailleurs ?), IFF, CdVe, génération électrique, circuit carburant, interface charges utiles)

- Du segment sol (interfaces de pilotage, logiciels d'exploitation des charges utiles, gestion des liaisons SAT ou LOS (Line Of Sight), interface satellitaire avec l'avion, logique de fonctionnement en cas de perte de liens...)

- Décider du volume de personnels nécessaires à la mise en œuvre opérationnelle et à la maintenance des deux volets précédents

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