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il y a 9 minutes, greg0ry a dit :

Et donc je repose toujours ma question: qui va mettre du monde au sol et prendre des risques? 

Tu crois que la sortie du CEMA c'était quoi. Il s'est à peine fait rattrapé par la patrouille. Un poil de polémique et puis plus rien. Tu es en plein rève de ne pas voir où on va.

La réponse a ta question est toute l'Europe parce que personne n'aura le choix.

Modifié par herciv
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Et donc l’UE va réussir à mettre des droits prohibitifs contre la Chine qui bien sûr va dire amen à nos demandes , rééquilibrer notre déficit commercial et influencer la Russie pour l’amener à cesser sa guerre !

ou va t elle faire comme avec les usa ? Menacer de couper l’accès aux métaux rares ? Renchérir certains de ses droits de douanes pour rendre fou un ou deux des pays de l’UE ( au hasard les voitures allemandes , le luxe italien et français).

Et j’attends avec impatience le résultat des urnes lorsqu’un gouvernement devra justifier la baisse du pouvoir d’achat dû aux droits de douanes ( même si les pour bien des raisons économiques ou écologiques ça me semblerait une bonne chose).

Modifié par greg0ry
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il y a 4 minutes, herciv a dit :

Tu crois que la sortie du CEMA c'était quoi. Il s'est à peine fait rattrapé par la patrouille. Un poil de polémique et puis plus rien. Tu es en plein rève de ne pas voir où on va.

La réponse a ta question est toute l'Europe parce que personne n'aura le choix.

La sortie du CEMA est une déclaration que d’autres CEMA ont fait en Europe, 

Dans les faits il ne se passe rien de nouveau sauf si tu penses à  ce nouveau service national https://lavoiedelepee.blogspot.com/2025/12/le-service-militaire-en-meme-temps.html

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il y a 2 minutes, greg0ry a dit :

Et donc l’UE va réussir à mettre des droits prohibitifs contre la Chine qui bien sûr va dire amen à nous demandes , rééquilibrer notre déficit commercial et influencer la Russie pour l’amener à cesser sa guerre !

ou va t elle faire comme avec les usa ? Menacer de couper l’accès aux métaux rares ? Renchérir certains de ses droits de douanes pour rendre fou un ou deux des pays de l’UE ( au hasard les voitures allemandes , le luxe italien et français).

Et j’attends avec impatience le résultat des urnes lorsqu’un gouvernement devra justifier la baisse du pouvoir d’achat dû aux droits de douanes ( même si les pour bien des raisons économiques ou écologiques ça me semblerait une bonne chose).

Décidément tu ne vois pas que il ne s'agit plys de savoir si il faut baisser les yeux ou pas parce qu'il faut rester copain avec les US ou la Chine. On sait maintenant qu'on n'est plus copain avec les US. C'est clair c'est écrit. Le jeu maintenant c'est de savoir si Poutine va convoler avec DT ou continuer avec la Chine. Sauf si ces trous là decident de faire un ménage à trois mais dans ce cas là l'Inde sera de facto dans notre camp ainsi que l'Indonésie ce qui équilibrera l'équation.

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il y a 3 minutes, herciv a dit :

Je ne sais pas si tu as entendu. Mais Macron a décidé que les choses était suffisamment mûre pour menacer la Chine de droits. de douane. 

Mais au fond, qu'est ce qu'ils en ont à branler des droits de douane ! 

Quand la moindre merdouille chinoise ( ou Bangladesh ou ce que tu veux ) quitte le port et arrive chez nous à 1 euro chez nous, ça se revend au final 10 euros ( dont 2 euros de TVA dont l'état aura bien du mal à se passer ...).

La même chose en vrai français ( pas juste le label ) sortira de l'usine à 5 euros et sera vendu 20 € en étant trés gentil, ce sera une inflation mùonumentale que personne ( aucun dirigeant ) ne voudra assumer ). Du pseudo européen avec une matière première importée en douce de loin et assemblée en Europe de l'Est ? Ca sortira à 3 euros et ce sera 15 euros consommateur ( avec moins de recettes UE par la douane depuis l'extra UE, et Ursula compte beaucoup sur ces droits - le conseil aussi mais le dit moins fort ).

Je rajouterai que Manu peut faire les discours qu'il veut, les droits de douane ça vaut pour l'UE ( pas de chance, hein ). Il ne lui reste que le champ extérieur pour exister, il existe comme il peut. 

 

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il y a 1 minute, greg0ry a dit :

La sortie du CEMA est une déclaration que d’autres CEMA ont fait en Europe, 

Dans les faits il ne se passe rien de nouveau sauf si tu penses à  ce nouveau service national https://lavoiedelepee.blogspot.com/2025/12/le-service-militaire-en-meme-temps.html

A je vois que tu commences a comprendre. Oui effectivement d'autre CEMA ont déjà donné leur avis histoire de mettre leur population devant ce qui vient ... comme le notre en fait.

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il y a 10 minutes, herciv a dit :

Tu crois que la sortie du CEMA c'était quoi. Il s'est à peine fait rattrapé par la patrouille. Un poil de polémique et puis plus rien. Tu es en plein rève de ne pas voir où on va.

Un tollé de la population, et une réponse par le lampiste de service pour le discours ( la porte parole ). Si tu as vu simplement une parole en l'air sans conséquences, alors tu vis dans un monde qui est effectivement différent. Le CEMA est par définition rattaché à la parole Elyséenne, par définition le dernier qui est le un général de salon élyséen dans toute sa splendeur. Macron est tout seul, mais pas tout à fait, il a Mandon avec lui. De là à en faire une parole d'évangile dans l'armée, ou dans le pouvoir, il y a un pas que tu es le seul à franchir. 

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il y a 1 minute, ksimodo a dit :

Je rajouterai que Manu peut faire les discours qu'il veut, les droits de douane ça vaut pour l'UE ( pas de chance, hein ). Il ne lui reste que le champ extérieur pour exister, il existe comme il peut. 

Mais Manu a lancé une bouteille et maintenant il attend de voir comment elle va être récupérée. C'est son rôle. Si les allemands la récupère en vol ça sera un signe de changement d'époque si non ça sera un signe que tout n'est pas encore suffisamment mûr.

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1 hour ago, Manuel77 said:

Les responsables allemands de la politique étrangère modérés sont dans tous leurs états en raison de la nouvelle stratégie de sécurité des États-Unis.
Norbert Röttgen, transatlantiste, influent responsable de la politique étrangère de la CDU (il a failli devenir ministre des Affaires étrangères) : https://www.rnd.de/politik/roettgen-usa-bedrohen-existenz-der-eu-cdu-aussenpolitiker-beschwoert-zweite-zeitenwende-NMARU5UNAJCX7AZIV6S2CD2CWM.html

Selon Norbert Röttgen, responsable de la politique étrangère de la CDU, le président américain Donald Trump, avec sa nouvelle stratégie de sécurité, met fin à des décennies de soutien à l'Europe et menace en même temps l'existence de l'UE. « Le nouveau positionnement des États-Unis en matière de politique étrangère marque un deuxième tournant historique », a déclaré dimanche le vice-président du groupe parlementaire de l'Union chrétienne-démocrate (CDU/CSU) au réseau rédactionnel allemand (RND) en marge du Forum de Doha, une conférence diplomatique qui s'est tenue dans la capitale du Qatar. « Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ne sont plus aux côtés des Européens. Ils ne sont plus aux côtés de l'Ukraine, un pays contre lequel une guerre d'extermination brutale et contraire au droit international est menée. »

Mais avec cette stratégie, les États-Unis ne laisseraient pas seulement tomber l'Ukraine et les Européens, a poursuivi M. Röttgen. « Cette stratégie exprime également que les États-Unis définissent comme objectif de leur politique étrangère de s'ingérer dans les affaires intérieures des États européens. L'objectif est d'influencer notre constitution interne selon les directives idéologiques actuelles du mouvement MAGA et, à cette fin, de coopérer avec les ennemis internes de la démocratie libérale en Europe – en Allemagne, il s'agit de l'AfD. Il s'agit d'un changement fondamental des prémisses politiques pour l'Europe, qui ont prévalu pendant 80 ans. Si cette stratégie aboutissait, l'UE n'existerait plus. »
----
Sur Twitter :
La nouvelle politique étrangère des États-Unis marque un deuxième tournant historique. Pour la première fois depuis 1945, les États-Unis ne se rangent plus aux côtés de l'Europe, mais aux côtés d'un agresseur impérialiste qui mène une guerre d'extermination et de conquête.

 

Moi qui m'attendait à lire, au vu de la réaction de Merz cette après-midi, un paquet d'excuses expliquant qu'en fait "on comprend mal les volontés américaines en Europe", "que ce n'est qu'un passage qui va changer aux mid-turns", ...

Vous réveilleriez vous enfin réellement ?

Modifié par Asgard
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il y a 6 minutes, ksimodo a dit :

Un tollé de la population, et une réponse par le lampiste de service pour le discours ( la porte parole ). Si tu as vu simplement une parole en l'air sans conséquences, alors tu vis dans un monde qui est effectivement différent. Le CEMA est par définition rattaché à la parole Elyséenne, par définition le dernier qui est le un général de salon élyséen dans toute sa splendeur. Macron est tout seul, mais pas tout à fait, il a Mandon avec lui. De là à en faire une parole d'évangile dans l'armée, ou dans le pouvoir, il y a un pas que tu es le seul à franchir. 

Il est très clair que le CEMA ne prononce pas de telles paroles sans les avoir validée avec tout le corpus militaire et même la ministre. Le CEMA ne parle pas qu'en son nom.

Personne dans l'armée ne l'a démenti, ni son état-major, ni les autres chefs d'état-major. Il n'a même pas été mis en porte-à-faux par la ministre et à peine par quelques députés.

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, Manuel77 a dit :

Selon Norbert Röttgen, responsable de la politique étrangère de la CDU, le président américain Donald Trump, avec sa nouvelle stratégie de sécurité, met fin à des décennies de soutien à l'Europe et menace en même temps l'existence de l'UE. « Le nouveau positionnement des États-Unis en matière de politique étrangère marque un deuxième tournant historique », a déclaré dimanche le vice-président du groupe parlementaire de l'Union chrétienne-démocrate (CDU/CSU) au réseau rédactionnel allemand (RND) en marge du Forum de Doha, une conférence diplomatique qui s'est tenue dans la capitale du Qatar. « Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ne sont plus aux côtés des Européens. Ils ne sont plus aux côtés de l'Ukraine, un pays contre lequel une guerre d'extermination brutale et contraire au droit international est menée. »

Il ne faut pas oublier que la raison pour laquelle il y a une guerre en Ukraine, c'est parce que les États-Unis dirigés par George W. Bush n'ont pas écouté la chancelière allemande Angela Merkel au sommet de Bucarest - ni, accessoirement, le président français Nicolas Sarkozy - enjoignant de ne pas intégrer l'Ukraine (et la Géorgie) dans l'OTAN lors du sommet de l'OTAN de Bucarest en 2007.

Donc j'ai envie de dire : pour la première fois depuis 2007, les États-Unis se rangent derrière la position allemande de 2007 qui est de ne pas faire entrer l'Ukraine dans l'OTAN. L'Allemagne de Friedrich Merz devrait donc féliciter Trump de reconnaître la pertinence de la position d'Angela Merkel au sommet de Bucarest en 2007.

https://legrandcontinent.eu/fr/2025/12/06/strategie-de-securite-nationale-americaine-le-plan-de-la-maison-blanche-contre-leurope-texte-integral/

National Security Strategy

Notre politique générale pour l’Europe devrait donner la priorité aux éléments suivants :

Mettre fin à la perception, et empêcher la réalité, de l’OTAN comme une alliance en expansion perpétuelle ; [c'est ce que disaient Merkel et Sarkozy contre Bush en 2007]

La guerre en Ukraine a eu pour effet pervers d’accroître les dépendances extérieures de l’Europe, en particulier de l’Allemagne. Aujourd’hui, les entreprises chimiques allemandes construisent certaines des plus grandes usines de transformation au monde en Chine, lesquelles utilisent du gaz russe que les Allemands ne peuvent obtenir chez eux.

Cela semble vrai :

Le géant de la chimie BASF est un pilier de l'économie allemande depuis plus de 150 ans, soutenant l'essor industriel du pays par un flux constant d'innovations qui ont contribué à faire du "Made in Germany" l'envie du monde entier.   

Mais son dernier projet ambitieux - un investissement de 10 milliards de dollars dans un complexe ultramoderne qui, selon l'entreprise, constituera l'étalon-or de la production durable - ne sera pas construit en Allemagne. Il sera érigé à 9 000 kilomètres de là, en Chine.

Alors qu'elle poursuit son avenir en Asie, BASF, fondée sur les rives du Rhin en 1865 sous le nom de Badische Anilin- & Sodafabrik, réduit ses activités en Allemagne. En février, l'entreprise a annoncé la fermeture d'une usine d'engrais dans sa ville natale de Ludwigshafen et d'autres installations, ce qui a entraîné la suppression d'environ 2 600 emplois.

"Nous sommes de plus en plus inquiets pour notre marché intérieur", a déclaré Martin Brudermüller, président-directeur général de BASF, à ses actionnaires en avril, soulignant que l'entreprise avait perdu 130 millions d'euros en Allemagne l'année dernière. "La rentabilité est loin d'être au rendez-vous.  

Le 15/07/2023 à 11:14, Wallaby a dit :

https://www.politico.eu/article/rust-belt-on-the-rhine-the-deindustrialization-of-germany/ (13 juillet 2023)

Le géant de la chimie BASF est un pilier de l'économie allemande depuis plus de 150 ans, soutenant l'essor industriel du pays par un flux constant d'innovations qui ont contribué à faire du "Made in Germany" l'envie du monde entier.   

Mais son dernier projet ambitieux - un investissement de 10 milliards de dollars dans un complexe ultramoderne qui, selon l'entreprise, constituera l'étalon-or de la production durable - ne sera pas construit en Allemagne. Il sera érigé à 9 000 kilomètres de là, en Chine.

Alors qu'elle poursuit son avenir en Asie, BASF, fondée sur les rives du Rhin en 1865 sous le nom de Badische Anilin- & Sodafabrik, réduit ses activités en Allemagne. En février, l'entreprise a annoncé la fermeture d'une usine d'engrais dans sa ville natale de Ludwigshafen et d'autres installations, ce qui a entraîné la suppression d'environ 2 600 emplois.

"Nous sommes de plus en plus inquiets pour notre marché intérieur", a déclaré Martin Brudermüller, président-directeur général de BASF, à ses actionnaires en avril, soulignant que l'entreprise avait perdu 130 millions d'euros en Allemagne l'année dernière. "La rentabilité est loin d'être au rendez-vous.  

Ce malaise s'étend désormais à l'ensemble de l'économie allemande, qui est entrée en récession au cours du premier trimestre, alors qu'une multitude d'enquêtes montrent que les entreprises et les consommateurs sont profondément sceptiques quant à l'avenir.

En l'absence d'un revirement inattendu, il est difficile d'éviter la conclusion que l'Allemagne se dirige vers un déclin économique beaucoup plus profond.

Les rapports en provenance de la ligne de front ne font qu'empirer. Le chômage a augmenté d'environ 200 000 personnes en juin, en glissement annuel, un mois où les entreprises créent normalement des emplois. Bien que le taux de chômage global reste faible (5,7 %) et que le nombre d'emplois vacants soit élevé (près de 800 000), les autorités allemandes se préparent à d'autres mauvaises nouvelles.

"On entend parfois parler de "désindustrialisation rampante", mais celle-ci ne rampe plus", a déclaré Hans-Jürgen Völz, économiste en chef de BVMW, une association qui défend les intérêts du Mittelstand allemand, les milliers de petites et moyennes entreprises qui forment l'épine dorsale de l'économie du pays.

Un problème connexe est que les segments industriels les plus importants de l'Allemagne - des produits chimiques aux automobiles en passant par les machines - sont enracinés dans des technologies du XIXe siècle. Alors que le pays a prospéré pendant des décennies en optimisant ces produits, nombre d'entre eux deviennent obsolètes (le moteur à combustion interne) ou sont tout simplement trop chers pour être produits en Allemagne.

En mars, la société propriétaire de la plus grande fonderie d'aluminium d'Allemagne, Uedesheimer Rheinwerk, a déclaré qu'elle fermerait l'usine d'ici la fin de l'année en raison du coût élevé de l'énergie.

Seuls quatre des 100 articles scientifiques sur l'IA les plus cités en 2022 sont allemands. À titre de comparaison, les États-Unis en comptent 68 et la Chine 27.

"L'Allemagne n'a rien à offrir dans aucun des secteurs d'avenir les plus importants", a déclaré Marcel Fratzscher, directeur de l'institut économique allemand DIW. "Ce qui existe, c'est une vieille industrie.

Au cours des trois dernières décennies, l'industrie allemande a fait de l'Europe centrale son atelier de fabrication. Porsche fabrique son SUV Cayenne le plus vendu en Slovaquie, Audi produit des moteurs en Hongrie depuis le début des années 1990 et le fabricant d'appareils électroménagers haut de gamme Miele fabrique des machines à laver en Pologne.  

Des milliers de petites et moyennes entreprises allemandes, le "Mittelstand" qui forme l'épine dorsale de l'économie du pays, sont actives dans la région, produisant principalement pour le marché européen. Même si elles ne disparaîtront pas du jour au lendemain, un déclin durable de l'Allemagne entraînerait inévitablement le reste de la région dans sa chute.  

"Il y a un risque que l'Europe finisse par être la perdante de cette évolution", a récemment reconnu Klaus Rosenfeld, directeur général de Schaeffler, un fabricant de pièces détachées automobiles, ajoutant que son entreprise construirait probablement ses prochaines usines aux États-Unis.

Alors que les fonctionnaires de l'UE ont imputé la désindustrialisation imminente de la région à ce qu'ils considèrent comme des politiques injustes aux États-Unis et en Chine, qui désavantagent les entreprises européennes, les problèmes de l'Allemagne sont bien plus profonds et sont en grande partie d'origine domestique. Et il n'y a pas de solution facile.

À ces défis démographiques s'ajoutent la montée en flèche des coûts de l'énergie à la suite de la guerre de la Russie contre l'Ukraine et les efforts déployés par l'Allemagne pour lutter contre le changement climatique.

Volkswagen, qui a dominé le marché automobile chinois pendant des décennies, a perdu sa couronne de premier constructeur automobile du pays au premier trimestre au profit de BYD, un concurrent local, dans un contexte de forte augmentation des ventes de véhicules électriques.

Tesla vaut aujourd'hui plus de trois fois tous les constructeurs automobiles allemands réunis.

Pendant des décennies, les Chinois ont pris pour modèle l'industrie et l'ingénierie allemandes. Tout à coup, ce sont les Allemands qui se tournent vers la Chine.

"Les grands constructeurs automobiles chinois devront bientôt construire leurs propres usines en Europe et peut-être même en Allemagne", a déclaré M. Hildebrandt, ajoutant qu'il s'agissait d'une tendance "irréversible".

Compte tenu des vents contraires qui soufflent sur l'économie, il n'est peut-être pas surprenant que bon nombre des plus grandes entreprises allemandes soient en passe de n'être allemandes que de nom.

Si cela vous semble exagéré, prenez l'exemple de Linde, le conglomérat des gaz industriels. Jusqu'à cette année, l'entreprise, qui a débuté dans les années 1870 en développant la réfrigération pour les brasseries, était la valeur la plus élevée d'Allemagne, avec une capitalisation boursière d'environ 150 milliards d'euros. En janvier, elle a décidé de quitter la bourse de Francfort en faveur de sa cotation à New York.  

Cette décision fait suite à la fusion, en 2018, du groupe avec un concurrent américain, après laquelle il a décidé d'abandonner son siège social situé au centre-ville de Munich pour s'installer à Dublin. Dans le cadre de cette restructuration, Linde a supprimé des centaines d'emplois dans son pays d'origine. Bien que l'Allemagne reste un marché important, représentant environ 11 % du chiffre d'affaires, ce n'est qu'un marché parmi d'autres.

Les routes, les ponts, les voies de navigation et d'autres infrastructures essentielles de l'Allemagne ont grand besoin d'être réparés. Quatre entreprises allemandes sur cinq ont déclaré que le mauvais état des infrastructures entravait leur activité.

L'industrie allemande n'abandonne pas complètement l'Allemagne. Elle est heureuse de rester, à condition que le gouvernement la rémunère.  

BASF a ouvert une usine près de Dresde qui fabrique des matériaux de cathode pour les batteries de voitures électriques il y a tout juste deux semaines et a promis de continuer à investir sur son marché national. Pour obtenir de tels engagements, les gouvernements locaux et fédéral ont été contraints d'offrir de généreuses incitations. Ainsi, BASF recevra 175 millions d'euros d'aides publiques pour sa nouvelle usine de batteries.

De même, en juin, le fabricant américain de puces Intel a obtenu une subvention exorbitante de 10 milliards d'euros pour une nouvelle usine massive dans la ville de Magdebourg, à l'est du pays. Cela représente 3,3 millions d'euros pour chacun des 3 000 emplois que l'entreprise s'est engagée à créer.

Le financement offert par la loi américaine sur la réduction de l'inflation s'est avéré particulièrement attrayant. Volkswagen a dévoilé en mars son projet de construction d'une usine de 2 milliards de dollars en Caroline du Sud.

En Allemagne, en revanche, Volkswagen a renoncé à construire une nouvelle usine pour le "Trinity", un nouveau SUV électrique, optant plutôt pour un rééquipement des installations existantes. Le constructeur automobile, dont les marques comprennent également Audi et Porsche, a décidé de ne pas construire une deuxième usine de batteries dans son État d'origine, la Basse-Saxe, en raison du coût élevé de l'électricité. En avril, l'entreprise a toutefois annoncé qu'elle investirait environ un milliard d'euros dans un centre de véhicules électriques près de Shanghai.

Malgré l'exode industriel du pays, les responsables politiques allemands restent largement dans le déni.

"Ce qui m'inquiète, c'est l'asymétrie de la dépendance", a déclaré M. Fratzscher. "Les entreprises allemandes se sont exposées au chantage parce qu'elles sont beaucoup plus dépendantes de la Chine que l'inverse.

Pour se faire une idée de la rapidité avec laquelle les champions nationaux peuvent être emportés par la technologie, ils feraient bien d'appeler la Finlande pour s'enquérir de Nokia, ou le Canada pour s'enquérir du sort de Research in Motion, l'entreprise à l'origine de l'autrefois omniprésent BlackBerry.

 

 

S'il y avait eu une élection pour le "Cassandre de l'année" parmi les PDG des groupes du Dax, le patron de BASF Martin Brudermüller aurait eu les meilleures chances en 2022. Il a mis en garde en avril - la guerre d'agression de Poutine contre l'Ukraine était en cours depuis à peine six semaines - contre un arrêt complet des importations de gaz et de pétrole en provenance de Russie. "Cela pourrait entraîner l'économie allemande dans sa crise la plus grave depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale", avait alors déclaré Brudermüller au "Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung", en demandant : "Voulons-nous détruire l'ensemble de notre économie les yeux fermés" ?

Le 21/03/2024 à 01:05, Wallaby a dit :

https://www.newstatesman.com/comment/2024/03/germany-is-on-the-brink-of-economic-decline (20 mars 2024)

L'économie italienne a commencé à décliner vers 2000. Au Royaume-Uni, la croissance de la productivité a diminué après la crise financière mondiale et ne s'est jamais rétablie. Ce qui a fait basculer l'économie allemande, c'est l'invasion de l'Ukraine par la Russie. La trajectoire actuelle de l'Allemagne n'est pas seulement la partie descendante d'un cycle économique moyen. La grande époque du "Made in Germany" - de l'excellence allemande en matière de fabrication et d'ingénierie - touche à sa fin.

C'est l'histoire d'un déclin industriel que peu de gens ont vu venir, bien qu'il ait commencé il y a des années. La production industrielle en Allemagne a chuté de 8 % en cumulé depuis 2015, alors qu'elle a augmenté de 4 % dans le reste de la zone euro. Il s'agit d'un changement considérable, et ce n'est pas fini. L'entreprise sidérurgique ThyssenKrupp en est le signe avant-coureur. Son directeur général aurait proposé de réduire sa capacité de 40 %, anticipant une baisse de la demande à long terme (l'entreprise a depuis lors opté pour une réduction moins radicale). L'acier se trouve au début des chaînes d'approvisionnement de l'ingénierie. Si l'on coupe l'acier, le reste suit. L'Allemagne est entrée dans ce que les économistes appellent un marasme structurel.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a certainement endommagé la production à forte intensité énergétique. On aurait pu s'attendre à ce que la chute des prix de l'énergie mette un terme à cette dégradation. Mais ce n'est pas le cas. BASF, le géant de la chimie, a conclu il y a quelque temps que son avenir se trouvait en dehors de l'Allemagne.

La fabrication à l'ancienne a toujours son importance, même dans un monde numérique. L'Allemagne produit plus de munitions pour l'Ukraine que n'importe quel autre pays européen. Même les voitures électriques comportent des pièces mécaniques. Les Allemands savent comment augmenter la production industrielle. L'Allemagne est également un pays riche qui entame son déclin industriel à partir d'un niveau élevé. Une main-d'œuvre bien formée finira par s'adapter à un monde nouveau. Il existe une nouvelle génération prometteuse de jeunes entreprises, en particulier dans la région de Munich. Mais il faudra un certain temps, peut-être une décennie, avant qu'elles n'atteignent leur apogée. D'ici là, je m'attends à ce que le malaise actuel persiste.

Le problème, c'est que le gouvernement allemand, voire le discours public, ne plaide pas beaucoup en faveur de la diversification. Le débat porte essentiellement sur les entreprises et les secteurs existants, et non sur les nouveaux. Contrairement au Royaume-Uni ou aux États-Unis, l'Allemagne ne dispose pas de l'infrastructure nécessaire à une économie de start-up ; ce sont les anciennes entreprises qui réalisent la plupart des investissements - et nombre d'entre elles vivent dans le passé.

Le déclin économique a toujours un impact majeur sur la politique. Depuis l'introduction de l'euro en 1999, l'Italie a connu 11 changements de premier ministre. Depuis la crise financière mondiale, le Royaume-Uni en a connu six - quatre depuis le référendum sur le Brexit. L'Allemagne n'a connu que trois chanceliers depuis 1998. Je pense que cette ère de stabilité est sur le point de changer - à commencer par les élections de l'année prochaine.

Une crise allemande est toujours une crise européenne. Les voisins de l'Allemagne en Europe centrale et orientale sont fortement intégrés dans ses chaînes d'approvisionnement. L'Union européenne dépend également des contributions nettes de l'Allemagne à son budget et des obligations d'État allemandes notées "triple A", qui constituent un filet de sécurité pour la zone euro.

La plus grande erreur politique commise par Angela Merkel et ses contemporains a peut-être été de mal évaluer l'impact de la géopolitique sur l'industrie allemande. Les chocs mondiaux de notre époque exigent davantage d'investissements dans la défense et la sécurité, ainsi que dans les technologies. Mais la faiblesse de l'économie limite la marge de manœuvre budgétaire. Lorsqu'il n'y a pas de dividende de croissance à distribuer, on ne peut dépenser pour la défense que si l'on dépense moins pour autre chose. Ce qu'ils réduisent, c'est l'investissement dans le numérique. Le fax est toujours roi.

Un débat économique animé a lieu en Allemagne, mais je crains que l'on ne cherche à résoudre le mauvais problème. Tout tourne autour de la compétitivité. Si seulement les salaires étaient plus bas ou si le gouvernement versait davantage de subventions, les choses iraient mieux. Mais le problème des voitures électriques allemandes n'est pas qu'elles sont trop chères à fabriquer : elles ne sont pas à la pointe de la technologie. Les voitures électriques chinoises ne sont ni bon marché, ni mauvaises. Elles sont meilleures.

J'ai l'impression que les Allemands se concentrent sur les vieilles industries et les politiques économiques des vieilles industries, parce que c'est tout ce qu'ils ont toujours connu. Il faudra du temps avant qu'ils ne réalisent que l'avenir de l'économie allemande dépendra bien moins de Volkswagen que d'entreprises qui n'ont pas encore été créées. Le vieux Porsche a dit un jour que la meilleure façon de prédire l'avenir est de l'inventer. Son pays en est encore loin.

 

 

 

Modifié par Wallaby
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il y a 31 minutes, herciv a dit :

Bon le mot n'est pas prononcé mais il s'agit d'une périphrase pour dire trahison. On le sentait venir. Mais là d'un seul coup on la mesure. Les US s'apprète a totalement changer d'alliance. Et l'Alkemagne va une nouvelle fois devoir repenser son modèle continental.

Une trahison pour les partisans de l'UE libérale, mais la nouvelle stratégie US vise explicitement à éviter un conflit Europe-Russie. 

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il y a 23 minutes, herciv a dit :

Tu crois que la sortie du CEMA c'était quoi. Il s'est à peine fait rattrapé par la patrouille. Un poil de polémique et puis plus rien. Tu es en plein rève de ne pas voir où on va.

La réponse a ta question est toute l'Europe parce que personne n'aura le choix.

Cela fait des mois que tu annonces à chaque parole un peu guerrière de n'importe quel responsable européen l'engagement de troupes européennes au combat. Il est évident, et cela a été dit très clairement à de multiples reprises, que les Européens n'envisagent un engagement en Ukraine qu'après un cessez-le-feu et avec un appui US... 

Si c'est tempête rouge c'est différent, mais comme tu l'as dit je doute que les Russes en aient l'intention!

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il y a 2 minutes, gustave a dit :

Une trahison pour les partisans de l'UE libérale, mais la nouvelle stratégie US vise explicitement à éviter un conflit Europe-Russie. 

Non elle vise explicitement à sortir l'Europe de l'histoire.

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il y a 11 minutes, ksimodo a dit :

Le CEMA est par définition rattaché à la parole Elyséenne,

Évidemment.

il y a 12 minutes, ksimodo a dit :

De là à en faire une parole d'évangile dans l'armée, 

L'armée obéit aux ordres du CEMA qui les prend du président. Je doute que beaucoup de militaires souhaitent aller guerroyer en Ukraine mais si cela est décidé ils le feront.

il y a 11 minutes, herciv a dit :

Il est très clair que le CEMA ne prononce pas de telles paroles sans les avoir validée avec tout le corpus militaire et même la ministre. Le CEMA ne parle pas qu'en son nom.

C'est bien pour cela que le CEMA exécute ce que le président lui ordonne de faire, et dire, pas selon les avis des armées. Il y a des exceptions mais c'est très rare, et se conclut souvent par une démission.

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il y a 1 minute, gustave a dit :

i c'est tempête rouge c'est différent, mais comme tu l'as dit je doute que les Russes en aient l'intention!

Voilà on est d'accord que les évènements récents venant des US rebattent les cartes. Ce n'est pas seulement qu'ils nous laissent a notre futur, c'est qu'ils comptent clairement nous empècher de rester souverains . Même les allemands l'ont compris.

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il y a 4 minutes, herciv a dit :

Non elle vise explicitement à sortir l'Europe de l'histoire.

"Restaurer la grandeur de l'Europe" est l'intitulé, donc par définition l'explicite...

Et la vision de cette stratégie est justement que la politique actuelle de l'UE la conduit à sortir de l'histoire. On est d'accord ou pas mais il faut cesser de faire dire n'importe quoi à ce document.

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il y a 1 minute, gustave a dit :

Évidemment.

L'armée obéit aux ordres du CEMA qui les prend du président. Je doute que beaucoup de militaires souhaitent aller guerroyer en Ukraine mais si cela est décidé ils le feront.

C'est bien pour cela que le CEMA exécute ce que le président lui ordonne de faire, et dire, pas selon les avis des armées. Il y a des exceptions mais c'est très rare, et se conclut souvent par une démission.

D'accord avec toi. Et là personne ne lui a demandé sa démission à part quelques député esseulés.

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il y a 1 minute, herciv a dit :

Voilà on est d'accord que les évènements récents venant des US rebattent les cartes. Ce n'est pas seulement qu'ils nous laissent a notre futur, c'est qu'ils comptent clairement nous empècher de rester souverains . Même les allemands l'ont compris.

Il est certain que les évènements récents aux US rebattent les cartes, mais pas forcément pour nous empêcher de demeurer souverain. Cela dépend de ce que l'on appelle souverain (l'était-on?) et de l'image que l'on se fait de l'Europe et de son lien aux US.

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il y a 1 minute, gustave a dit :

"Restaurer la grandeur de l'Europe" est l'intitulé, donc par définition l'explicite...

Et la vision de cette stratégie est justement que la politique actuelle de l'UE la conduit à sortir de l'histoire. On est d'accord ou pas mais il faut cesser de faire dire n'importe quoi à ce document.

Il semble que la lecture allemande du même document diverge notablement de la tienne. Je crains que la lecture allemande sout rapidement celle qui va vraiment être prise en considération par les gouvernements européens.

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13 minutes ago, Wallaby said:

Il ne faut pas oublier que la raison pour laquelle il y a une guerre en Ukraine, c'est parce que les États-Unis dirigés par George W. Bush n'ont pas écouté la chancelière allemande Angela Merkel au sommet de Bucarest - ni, accessoirement, le président français Nicolas Sarkozy - enjoignant de ne pas intégrer l'Ukraine (et la Géorgie) dans l'OTAN lors du sommet de l'OTAN de Bucarest en 2007.

Sans oublier l'abandon général de tous les accords signés pour protéger l'Ukraine en cas d'aggression...

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il y a 1 minute, herciv a dit :

Il semble que la lecture allemande du même document diverge notablement de la tienne. Je crains que la lecture allemande sout rapidement celle qui va vraiment être prise en considération par les gouvernements européens.

Peut-être mais ce n'est pas pour autant que le texte dit "explicitement" vouloir sortir l'Europe de l'histoire. En revanche il attaque frontalement la vision historique de l'UE, libérale et peu intéressée aux sujets stratégiques.

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il y a 3 minutes, gustave a dit :

est certain que les évènements récents aux US rebattent les cartes

Essentiellement hors de France. On a vu venir cette trahison dès que Trump a remis en cause les financements US avant même son élection. Encore une fois le basculement d'alliance des US était un risque qui a semblé bien plus plausible dès ce moment. 

Toute la diplomatie européenne semblait tenter d'éviter que ce risque ne devienne réel trop tôt.

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il y a 9 minutes, gustave a dit :

Il est certain que les évènements récents aux US rebattent les cartes, mais pas forcément pour nous empêcher de demeurer souverain. Cela dépend de ce que l'on appelle souverain (l'était-on?) et de l'image que l'on se fait de l'Europe et de son lien aux US.

Mais il faut se méfier des souhaits qui se réalisent...
Ces derniers jours, nous assistons en Allemagne à l'émergence d'une nouvelle génération de transatlantistes, comme Maximilian Krah de l'AfD :

L'UE a échoué. Les États-Unis imposent une réorganisation de l'Europe. Cela offre d'énormes opportunités, en particulier pour l'Allemagne, qui est le partenaire privilégié recherché. Au lieu de saisir cette chance, l'establishment politique s'accroche à ce qui est perdu depuis longtemps. Une raison de plus pour laquelle l'AfD s'imposera !
---
Qui croit que les États-Unis de Trump coordonneront de bonne foi ces souverainistes européens nationaux ? Qui pourrait faire pire, Ted Bundy ou Charles Manson ?

 

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il y a 18 minutes, gustave a dit :

Une trahison pour les partisans de l'UE libérale, mais la nouvelle stratégie US vise explicitement à éviter un conflit Europe-Russie. 

Je pense qu'il y a un problème de compréhension de plus en plus criant entre deux opinions de plus en plus irréconciliables. 

"Restaurer la grandeur de l'Europe" ? En lui donnant les moyens de rivaliser avec la Russie et les Etats-Unis ? Si c'est ce que tu penses, ça confirme mon analyse précédente...

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